HESA Rapport du Comité
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Annexe A : Photographies de complications engendrées par des implants mammaires
AVERTISSEMENT : L’annexe contient des images de nudité partielle et de nature médicale explicite.
Les défenseures des droits des patientes ont recommandé que Santé Canada ajoute sur son site Web des photographies des complications engendrées par les implants mammaires afin de mieux conscientiser les gens concernant les effets indésirables possibles et de contribuer davantage à leur consentement éclairé. On trouve une sélection de telles photographies dans les figures A1 à A10.
Figure A1 — Sein gauche enflé d’une patiente souffrant de lymphome anaplasique à grandes cellules associé à un implant mammaire (LAGC‑AIM)
Remarque : Le sein gauche de la patiente est enflé. Une enflure persistante autour de l’implant mammaire figure parmi les principaux symptômes du LAGC-AIM[1].
Source : Photographie gracieuseté de la Breast Implant Failure & Illness Society–Canada, présentée au Comité par Nancy Pratt.
Figure A2 — Seringues remplies de sérome retiré d’une patiente ayant reçu un diagnostic de LAGC-AIM
Remarque : Les patientes souffrant de LAGC-AIM ont souvent une accumulation de liquide (sérome) autour de l’implant mammaire[2].
Source : Photographie gracieuseté de la Breast Implant Failure & Illness Society–Canada, présentée au Comité par Nancy Pratt.
Figure A3 — Masse dépistée dans la capsule d’une patiente atteinte d’un LAGC‑AIM de stade IV
Remarque : Des bosses autour des seins ou des aisselles peuvent être des signes de LAGC-AIM[3].
Source : Photographie gracieuseté de la Breast Implant Failure & Illness Society–Canada, présentée au Comité par Nancy Pratt.
Figure A4 — Implants mammaires en gel de silicone cohésif (« oursons de gélatine ») qui ont rompu
Remarque : La rupture fait partie des complications possibles des implants remplis aussi bien de solution saline que de silicone.
Source : Photographie gracieuseté du Dr Aditya Sood, présentée au Comité par Nancy Pratt.
Figure A5 — Implants mammaires rompus fabriqués par Poly Implant Prothèse (PIP)
Remarque : Les implants de silicone fabriqués par l’entreprise française Poly Implant Prothèse (PIP) ont été retirés du marché après une découverte des autorités sanitaires françaises. Celles-ci ont trouvé que le silicone utilisé dans les implants était de qualité industrielle plutôt que de qualité médicale, et que ces implants étaient plus susceptibles de se rompre[4]. Même si les implants de PIP n’ont jamais été distribués au Canada, des patientes en sol canadien pourraient en avoir reçu lorsqu’elles étaient à l’étranger.
Source : Photographie gracieuseté du Dr Stephen Nicolaidis, présentée au Comité par Nancy Pratt.
Figure A6 — Granulomes de silicone
Remarque : Des granulomes de silicone peuvent se former après la rupture extracapsulaire d’un implant mammaire (quand le silicone s’échappe de la capsule autour de l’implant). On a signalé que des granulomes de silicone ont été retrouvés à de nombreux endroits dans le corps des patientes[5].
Source : Photographie gracieuseté de la Breast Implant Failure & Illness Society–Canada, présentée au Comité par Nancy Pratt.
Figure A7 — Débris dans un implant mammaire de 23 ans rempli de solution saline
Source : Photographie gracieuseté du Dr Aditya Sood, présentée au Comité par Nancy Pratt.
Figure A8 — Implants lisses remplis de solution saline qui ont fait l’objet de rappel à cause d’une valve défectueuse
Remarque : La photo dans le coin supérieur gauche montre des implants entourés de capsules cicatricielles. La photo dans le coin inférieur gauche montre une fuite de solution saline. Les photos de la colonne droite montrent une décoloration et contamination possible de l’implant.
Source : Photographie gracieuseté de la Breast Implant Failure & Illness Society–Canada, présentée au Comité par Nancy Pratt.
Figure A9 — Contracture capsulaire de stade IV
Remarque : On entend par contracture capsulaire le rétrécissement ou le durcissement du tissu cicatriciel autour de l’implant. La gravité de la contracture capsulaire est divisée en quatre stades; le premier stade est le moins grave (asymptomatique) et le quatrième, le plus grave (seins durcis, déformés et/ou douloureux)[6].
Source : Photographie gracieuseté du Dr Stephen Nicolaidis, présentée au Comité par Nancy Pratt.
Figure A10 — Implants mammaires de 30 ans fortement calcifiés
Remarque : Des dépôts de calcium peuvent se former sur la capsule de l’implant mammaire. La calcification peut faire obstacle au dépistage du cancer du sein[7].
Source : Photographie gracieuseté du Dr Aditya Sood, présentée au Comité par Nancy Pratt.
[1] Food and Drug Administration des États-Unis, Questions and Answers about Breast Implant-Associated Anaplastic Large Cell Lymphoma (BIA-ALCL).
[2] Food and Drug Administration des États-Unis, Questions and Answers about Breast Implant-Associated Anaplastic Large Cell Lymphoma (BIA-ALCL).
[3] Food and Drug Administration des États-Unis, Questions and Answers about Breast Implant-Associated Anaplastic Large Cell Lymphoma (BIA-ALCL).
[4] France 24, French PIP breast implants: an ongoing global health scandal, 29 septembre 2018.
[5] Hanad Ahmed et coll., « Chest Wall Silicone Granuloma Following Ruptured Silicone Breast Implant Causes Giant Chest Wall Abscess and Osteomyelitis: The First Report », European Journal of Breast Health, vol. 17, no 4, octobre 2021.
[6] Kevin Tehrani, « What is capsular contracture and how can it be treated? », American Society of Plastic Surgeons, 12 juin 2018.
[7] Food and Drug Administration des États-Unis, Risks and Complications of Breast Implants.