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HESA Rapport du Comité

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Annexe C : Déclaration du ministre de la santé en réponse au groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs

Déclaration sur les lignes directrices pour le dépistage du cancer du sein

Je tiens à remercier le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs pour leur travail de mise à jour du projet de lignes directrices sur le dépistage du cancer du sein.

Le groupe de travail est un groupe indépendant créé pour formuler des lignes directrices nationales en matière de soins de santé préventifs. L’objectif de ces lignes directrices nationales est de fournir une orientation précise aux fournisseurs de soins de santé.

Cependant, bien que ce processus ait été indépendant, j’ai plusieurs inquiétudes sérieuses quant aux conclusions du groupe de travail. Il est crucial que ces lignes fournissent les meilleures orientations aux Canadiens et à notre système de soins de santé. C’est la raison pour laquelle, je prends les mesures suivantes :

Premièrement, j’invite les experts dans le domaine cancer du sein à examiner attentivement le projet de lignes directrices et à partager leur analyse critique pendant la période de consultation. J’ai demandé que la période de consultation publique avec les parties prenantes soit prolongée de 6 semaines à un minimum de 60 jours, afin que chacun puisse apporter sa contribution à cette question extrêmement importante.

Dans un deuxième temps, j’ai demandé à l’administratrice en chef de la santé publique de réunir les hauts fonctionnaires provinciaux et territoriaux ainsi que les principaux experts afin qu’ils examinent les lignes directrices et qu’ils partagent les meilleures pratiques.

Le Groupe de travail a identifié d’importantes lacunes et incertitudes en matière de recherche que nous aborderons de toute urgence par le biais de ce qui suit.

  • J’ai demandé aux Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) de travailler avec l’administratrice en chef de la santé publique, la conseillère scientifique en chef du Canada, plusieurs responsables du ministère des Femmes et Égalité des genres Canada ainsi que des partenaires clés pour identifier les lacunes en matière de recherche.
  • J’ai demandé à l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) de renforcer le soutien apporté aux organismes communautaires pour sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein, en particulier celles qui appartiennent à des groupes ethniques à haut risque, afin qu’elles puissent prendre des décisions éclairées concernant leurs soins de santé.
  • J’ai demandé à Statistique Canada d’accélérer la prochaine phase d’analyse des données désagrégées, incluant la race et l’âge.

Enfin, j’ai également demandé à I’ASPC d’accélérer le lancement de l’examen par des experts externes qui examineront les procédés du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs et formuleront des recommandations pour améliorer le processus du Groupe d’étude afin de s’assurer que nous répondons en temps opportun aux besoins et aux attentes futurs des Canadiens.

Il est important que les Canadiens aient confiance au processus d’orientation en matière de santé publique. Les recommandations en matière de santé publique doivent protéger les Canadiens.

C’est pourquoi je prends ces mesures aujourd’hui afin de m’assurer que les Canadiens disposent des ressources dont ils ont besoin pour assurer leur santé et leur sécurité ainsi que celles de leurs proches.

L’honorable Mark Holland,

ministre de la Santé

Source : Mark Holland (@markhollandlib), « Déclaration sur les lignes directrices pour le dépistage du cancer du sein », X, 30 mai 2024, 13 h 54.