SRSR Communiqué de presse de comité
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Comité permanent de la science et de la recherche | Standing Committee on Science and Research |
Pour publication immédiate
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le Comité permanent de la science et de la recherche présente son rapport sur la science et la recherche dans l'Arctique canadien en lien avec le changement climatique
Ottawa, 10 décembre 2024 -
Aujourd’hui, le Comité permanent de la science et de la recherche de la Chambre des Communes a déposé un rapport intitulé La science et la recherche dans l’Arctique canadien en lien avec le changement climatique à la Chambre des Communes. Il s’agit du treizième rapport de fond du Comité à la 1re session de la 44e législature.
Bien que l’Arctique canadien soit une vaste région avec de nombreux environnements naturels et communautés différents, il existe des répercussions communes du changement climatique dans la région, comme la fonte de la glace de mer, le dégel du pergélisol, une fréquence accrue d’événements météorologiques extrêmes et des écosystèmes en évolution. Ces changements environnementaux ont des répercussions importantes sur la vie des résidents de l’Arctique ainsi que des effets en cascade à l’extérieur de l’Arctique.
Bien que le gouvernement du Canada contribue à la recherche dans l’Arctique par l’entremise de divers programmes et installations, notamment la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique et le Programme du plateau continental polaire, le Comité a été informé des défis auxquels sont constamment confrontés les chercheurs de l’Arctique : les coûts élevés liés à la réalisation de recherches dans l’Arctique, une infrastructure de recherche limitée et éparpillée, ainsi qu’un soutien limité à la recherche dans l’Arctique dans des domaines qui ne sont pas axés sur les questions environnementales. Le Comité a également entendu parler de la nécessité d’appuyer le perfectionnement continu des chercheurs de l’Arctique, d’encourager la coordination de la recherche, d’établir des relations de collaboration avec les communautés, d’appuyer le leadership autochtone dans la recherche dans l’Arctique et de renforcer les capacités de surveillance environnementale.
Au-delà des besoins en matière de recherche, les témoins ont également discuté d’un certain nombre d’autres mesures de soutien qui seraient utiles pour renforcer les communautés arctiques et les rendre plus résilientes au changement climatique. Les témoins ont souligné le besoin de mettre à jour et de moderniser les infrastructures de l’Arctique, comme les transports, le logement, les communications et l’énergie. Les témoins ont également discuté de la nécessité d’un soutien gouvernemental pour encourager le développement économique, renforcer les relations internationales, réglementer davantage le transport maritime, s’adapter aux effets actuels et futurs prévus du changement climatique, lutter contre l’insécurité alimentaire et améliorer la prestation des soins de santé dans l’Arctique.
Le Comité a organisé sept réunions publiques dans le cadre de son étude. Il a entendu 34 témoins, dont des représentants d’organisations autochtones, d’établissements d’enseignement postsecondaire et d’organismes de recherche, ainsi que des chercheurs et des représentants d’organismes fédéraux de recherche. Le Comité a reçu cinq mémoires.
Le rapport contient 20 recommandations au gouvernement du Canada qui reflètent les témoignages reçus par le Comité. Il est à noter que le Comité recommande l’élaboration d’une stratégie globale de recherche dans l’Arctique afin de déterminer les priorités et les objectifs à long terme de la recherche dans l’Arctique au Canada. Une stratégie permettrait également au Canada de démontrer son leadership international dans les espaces arctiques et de coordonner les mesures de divers ministères, organisations gouvernementales, établissements d’enseignement postsecondaire et communautés.
« Au nom du Comité, je tiens à remercier tous les témoins qui ont participé à l’étude et qui nous ont fait profiter de leur expérience, de leur savoir, de leurs temps et de leurs connaissances », a déclaré Valerie Bradford, présidente du Comité. « Les environnements, les communautés et les personnes de l’Arctique canadien constituent une partie précieuse et importante de notre pays, tout comme la compréhension des répercussions du changement climatique là-bas et la façon dont nous pouvons contribuer à atténuer ces répercussions. »
Le rapport peut être consulté sur la page Web du Comité sur le site du Parlement du Canada.
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