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TRAN Rapport du Comité

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Les conservateurs demandent une plus grande transparence et une meilleure reddition de comptes par rapport à VIA TGF

 

Les députés conservateurs membres du Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités remercient le Comité, son personnel, les analystes et les nombreux témoins qui nous ont fourni de précieux renseignements sur le projet de train à grande fréquence (TGF) qui reliera Toronto et la ville de Québec, en passant par Peterborough, Ottawa, Montréal et Trois-Rivières. 

Bien que la motion initiale ayant donné lieu à l’étude mentionne explicitement les projets de train à grande vitesse proposés en Alberta, les conservateurs sont déçus qu’il ait été très peu question de ces projets durant l’étude. Nous recommandons fortement que le Comité tienne des séances futures sur les nouveaux projets de trains de passagers touchant les régions à l’extérieur du corridor Québec-Toronto.

Les conservateurs sont déterminés à améliorer le réseau ferroviaire du Canada en vue de le rendre plus fiable, plus efficace et plus rentable. Nous croyons que les gouvernements doivent soutenir l’ensemble du réseau de transport, y compris les réseaux ferroviaires, aériens, maritimes et routiers, pour assurer la circulation efficiente des personnes et des biens.

Nous avons été heureux de constater que nos propositions visant à accroître la transparence relativement au projet et aux coûts pour les contribuables figurent dans la version définitive du rapport. Cependant, nous demeurons préoccupés par l’absence de détails sur le projet, y compris en ce qui concerne les coûts.

En 2021, l’ancien ministre des Transports Omar Alghabra a estimé que la facture du projet s’élèverait à 12 milliards de dollars. Depuis, le gouvernement libéral‒néo-démocrate refuse de fournir une mise à jour de l’estimation des coûts; toutefois, selon certains analystes, la somme sera « astronomique ».

Sous le gouvernement libéral‒néo-démocrate, la population canadienne a été obligée de payer d’énormes dépassements de coûts pour de grands projets d’infrastructure entrepris par le gouvernement, par exemple l’oléoduc Trans Mountain. La construction de l’oléoduc devait coûter 7,3 milliards de dollars, mais elle est revenue plutôt à 34 milliards de dollars, soit près de cinq fois plus que le coût prévu.

À l’heure actuelle, le coût réel du projet demeure inconnu, les consultations essentielles avec les gouvernements municipaux et autochtones n’ont pas eu lieu, et les décisions concernant l’itinéraire n’ont pas encore été prises ou présentées à la population canadienne. Puisque le projet de VIA TGF est toujours en cours d’élaboration, il est impossible aujourd’hui de déterminer quelles seront les forces, les faiblesses, les possibilités et les menaces liées à la forme définitive que prendra le projet.

Les conservateurs continueront à exiger des éclaircissements sur le projet de VIA TGF, qui coûtera des dizaines, voire des centaines de milliards de dollars. Il faudra peut-être attendre des années avant que la construction commence, et plus longtemps encore avant que le projet aboutisse. Le gouvernement doit demeurer vigilant; il doit protéger les contribuables à ce stade critique de l’élaboration du projet.