TRAN Rapport du Comité
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Opinion Complémentaire du Parti Libéral du Canada
11 avril 2022
Notre gouvernement s'est engagé à faire des investissements essentiels dans les infrastructures à travers le pays. Ces investissements sont indispensables alors que nous reconstruisons pour une meilleure future; ils permettront de créer de bons emplois, de faire croître notre économie, de créer des collectivités inclusives et de s'attaquer aux changements climatiques.
La Banque de l’infrastructure du Canada (BIC) adopte une nouvelle approche qui a un impact direct sur la façon dont les infrastructures sont financées au Canada. En attirant des investisseurs du secteur privé et des investisseurs institutionnels vers des projets d'infrastructure d'intérêt public canadien, la BIC a attiré plus de 7,2 milliards de dollars et fait avancer les travaux sur 33 projets à travers le pays.
Dans son témoignage, M. Mark Romoff, président et chef de la direction du Conseil canadien pour les partenariats public-privé, a noté que la BIC possède l'expertise, l'expérience et les connaissances nécessaires à la réalisation de projets d'infrastructure:
« The CIB has the expertise, and specialized knowledge that can prove invaluable to advancing and completing these infrastructure projects…
The real benefit of the bank engaging in these projects is, in fact, to help de-risk those projects and to make them more attractive to private capital to partner with them in order to enable these larger, more complex projects to come to market. That's a very significant piece of the equation. »
Qu'il s'agisse d'investissements dans l'énergie propre, dans les véhicules à émission neutre ou dans la large bande, la BIC fait des progrès considérables pour accélérer les investissements dans les infrastructures canadiennes.
Investissements dans les infrastructures
Dans son témoignage devant le comité, M. Ryan Riordan, professeur agrégé à l'Institute des finances durables de l'Université Queen's, a indiqué: « …the Canada Infrastructure Bank will be an effective avenue to encourage, and stimulate public-private partnerships as one of the many avenues to help mobilize private capital. »
Le projet du REM est le plus grand projet de transport en commun au Québec depuis plus de 50 ans; 680 000 de tonnes de gaz à effet de serre seront réduites sur 25 ans et il y aura 34 000 emplois.
L'investissement de 407 millions de dollars dans le projet d'irrigation de l'Alberta créera jusqu'à 6 800 emplois permanents directs et indirects et jusqu'à 1 280 emplois dans la construction. Il permettra également d'ouvrir environ 200 000 acres de terres agricoles plus productives. Ce projet a donné le coup d'envoi à la plus grande expansion de l'irrigation agricole de l'histoire de la province.
Les deux projets bénéficient d'un financement non gouvernemental important.
Infrastructure autochtone
La Banque de l’infrastructure du Canada a pour objectif d'investir 1 milliard de dollars dans des projets d'infrastructure autochtones, en partenariat avec les communautés autochtones et au profit de celles-ci. Nous croyons qu'elles ont un rôle important à jouer pour soutenant les investissements dans l'infrastructure autochtone et la banque fait des progrès importants pour atteindre ces objectifs en participant activement dans des projets comme le stockage d'énergie d'Oneida et la liaison hydrofibre de Kivalliq.
Le projet de stockage d'énergie par batterie d'Oneida est le plus grand projet de stockage de batterie au Canada et l'un des plus grands au monde. Fait important, il s'agit d'un partenariat entre une entreprise canadienne innovante et le Six Nations of the Grand River Development Corporation.
Le projet Kivalliq Hydro-Fibre Link prévoit la construction d'une nouvelle ligne de transmission de 150 mégawatts, longue de 1 200 kilomètres et dotée d'un câblage en fibre optique, qui sera acheminée du Manitoba au Nunavut. Ce projet apporte de l'hydroélectricité renouvelable, durable et fiable pour moderniser les systèmes d'électricité et potentiellement réduire la dépendance à la production d'énergie diesel tout en soutenant l'intérêt économique des peuples autochtones dans les communautés éloignées.
Le besoin d'investissements de la BIC dans les infrastructures autochtones a été identifié, notamment par Mme Tabatha Bull, présidente et directrice générale du Conseil canadien pour le commerce autochtone:
« The inclusivity of CIB, their management of risk and willingness to pursue creative financial structures can help build out vital indigenous infrastructure. Additionally, CIB instills confidence needed in project financing to help dispel myths of indigenous investment risk, which should facilitate greater investment by private sector developers in future projects. »
De plus, la chief Sharleen Gale, Présidente de la First Nations Major Projects Coalition, a soulevé: « We see a role for the Canada Infrastructure Bank to play in filling a critical gap concerning capital access to first nations and all indigenous people. Access to capital at competitive rates is a barrier to achieving broad-based economic participation by indigenous people in major projects. »
Ces projets sont d'excellents exemples de collaboration pour libérer le potentiel et faire avancer le processus de réconciliation.
Conclusion
Nous sommes convaincus que la Banque de l’infrastructure du Canada est un instrument important dans la boîte à outils du gouvernement lorsqu'il s'agit de générer des investissements intelligents dans les infrastructures canadiennes. La BIC ne fournit pas de subventions et n'investit pas lorsque le secteur privé peut le faire seul. La Banque de l’infrastructure du Canada est plutôt une façon crédible de créer de l’infrastructure canadienne tout en tirant le maximum des fonds publics et d'attirer des capitaux privés pour construire davantage pour notre future.
Les Canadiens peuvent être assurés que chaque dollar public dépensé pour l'infrastructure permet de créer des emplois, d'attirer des investissements, de lutter contre les changements climatiques, de promouvoir l'équité sociale et de bâtir l'économie de l'avenir.