:
Monsieur le Président, le Parlement a repris ses travaux après que des élections eurent été tenues au beau milieu de la pandémie de COVID‑19, en dépit du fait que les partis de l'opposition avaient demandé au d'attendre que la crise soit terminée. Ces élections ont également été déclenchées au moment même de la chute de l'Afghanistan et alors même que la Colombie‑Britannique était la proie des flammes et se sentait coupée d'Ottawa.
Le a justifié le déclenchement d'élections en pleine pandémie en disant que le pays était à un moment décisif de son histoire. En effet, nous traversions une période si critique que le premier ministre a pris tout son temps pour convoquer de nouveau la Chambre des communes afin de rendre des comptes aux Canadiens. Le moment était si crucial que, trois mois après la tenue des élections, il n'a toujours pas mis en place l'intégralité de la structure du gouvernement, des comités et du Parlement. Les temps étaient si déterminants pour le Canada que même le a fléchi et convoqué de nouveau le Parlement après des mois de retard, puis s'est immédiatement mis à se soustraire à l'examen de la Chambre et à la reddition de comptes, exactement comme il le faisait à la fin de la législature précédente. L'une des premières choses que le gouvernement libéral a faites a été de conclure un partenariat avec le NPD pour éviter d'avoir à rendre des comptes en faisant en sorte que le Parlement fonctionne de nouveau par vidéoconférence.
[Français]
Le ignore la grande responsabilité qui accompagne notre Parlement. Il ignore aussi les vraies conséquences de ses nombreux échecs, de ses échecs économiques sur les familles, les aînés et les petites entreprises partout au pays.
[Traduction]
La Chambre des communes a repris ses travaux, mais le continue d'oublier qu'être premier ministre du Canada, ce n'est pas seulement des séances de photos et des annonces. La Chambre est censée être le reflet de ce grand pays: ses espoirs, ses craintes et ses aspirations pour l'avenir. La Chambre est censée refléter la volonté de la population de ce grand pays.
Or, le gouvernement libéral semble déterminé à ne gouverner que pour quelques privilégiés. C'était évident dans le discours du Trône, qui a totalement fait fi de la plupart des problèmes cruciaux auxquels le Canada est confronté en ce moment. Je songe notamment à la crise de l'inflation et du coût de la vie, à l'incertitude économique, aux graves pénuries de main-d'œuvre, à l'aliénation de l'Ouest, à l'érosion de la confiance dans le gouvernement et à l'effondrement total de la réputation du Canada sur la scène mondiale.
Le demeure totalement déconnecté des besoins réels des Canadiens, ce qui nuit à la prospérité de notre pays et accentue la division. Trop de voix au Canada ont l'impression qu’on ne les écoute pas. En tant que chef de l'opposition conservatrice, je serai le porte-parole des nombreux Canadiens qui souhaitent que le gouvernement prenne des mesures concrètes. Les conservateurs fédéraux seront les porte-parole de tous les Canadiens que le gouvernement libéral oublie ou laisse pour compte.
Si les députés libéraux et néo-démocrates sont prêts à retourner se cacher dans leur sous-sol pour travailler par Zoom, les conservateurs, eux, seront présents à la Chambre pour représenter ceux qu'on n'écoute pas et pour se battre pour le pays, alors qu'il n'a jamais été aussi divisé. Nous servirons de voix aux millions de Canadiens qui croient en notre pays et qui veulent que les élus règlent les problèmes qui préoccupent vraiment la population, notamment celle de la Nouvelle‑Écosse.
J'ai discuté avec Peter Richardson, un propriétaire d'entreprise de la Nouvelle‑Écosse. Il possède depuis de nombreuses années une entreprise de Iocation de bateaux et un restaurant qui sert des guédilles au homard près du célèbre village de Peggy's Cove. Dans les meilleures années, Peter embauchait dix personnes pour l'aider pendant la saison pour faire des visites guidées du paradis maritime du Canada auxquelles prenaient part des gens de partout au Canada et de partout sur la planète.
Cependant, lorsque j'ai discuté avec Peter, il m'a dit qu'il se demandait pourquoi le gouvernement fédéral n'a jamais écouté les propriétaires de petites entreprises du secteur du tourisme pour l'élaboration des mesures de réponse à la COVID. Il sait que des milliards de dollars ont été dépensés. Il sait que des entreprises qui ont engrangé des profits records ont reçu de l'aide des programmes d'urgence, alors que son entreprise et d'autres petites entreprises ont été abandonnées à leur sort.
Peter, en vaillant Canadien qu'il est, a trouvé un travail et a même participé au pilotage de l'emblématique remorqueur Theodore du port d'Halifax, en Nouvelle‑Écosse, jusqu'en Ontario, en passant par le Saint-Laurent. Il considère qu'Ottawa n'a pas tenu compte de l'avis des petits exploitants du secteur du tourisme et des voyages. Je veux que Peter et toutes les personnes des secteurs durement touchés comme le voyage, le tourisme et l'hôtellerie sachent que le Parti conservateur du Canada sera là pour les défendre pendant la présente législature.
[Français]
J'ai aussi parlé avec Germain Blais, président-directeur général de Beauce Atlas, une entreprise située en Beauce, au Québec.
Germain, sa famille et ses employés ont bâti une entreprise de fabrication de structures en acier qui est mondialement reconnue et qui dépend de l'accès au marché américain pour réussir. Son entreprise a construit de grands projets, comme le magnifique Glacier Skywalk, dans le parc national Jasper, et l'aéroport Logan, à Boston.
Malheureusement, Beauce Atlas est une autre entreprise que le gouvernement actuel a oubliée. Il s'agit du même gouvernement qui n'a pas réussi à régler les problèmes liés à la politique Buy America, aux tarifs injustes sur l'acier et aux pénuries de main‑d'œuvre.
Germain m'a dit que plusieurs de ses travailleurs étrangers étaient originaires des Philippines. Ceux‑ci ont travaillé fort et ont appris le français. Ces travailleurs sont essentiels pour son entreprise, mais ils pourraient être obligés de partir, en raison des délais d'attente liés à leur permis de travail.
Dans le discours du Trône, le gouvernement libéral n'a rien dit au sujet de la pénurie de main‑d'œuvre. Pour le gouvernement libéral, ce n'est pas une priorité.
Je veux que les entreprises du Québec, comme Beauce Atlas et bien d'autres, sachent que les conservateurs vont être leur voix et qu'ils vont remédier aux pénuries de main‑d'œuvre.
[Traduction]
Une autre voix que je veux faire entendre à la Chambre est celle de Clifford Martin, un habitant de Trochu, en Alberta. J'ai eu une excellente conversation avec Clifford. Il est un parfait exemple des millions d'aînés du Canada qui ont travaillé fort afin de contribuer à la croissance du pays, et il mérite de prendre sa retraite dans la dignité. Clifford et de nombreux autres aînés comme lui partout au Canada se sentent complètement abandonnés par le gouvernement.
Clifford était chauffeur de camion et a eu plusieurs emplois au cours de sa carrière de 40 ans, jusqu'à ce qu'il arrête de travailler à 63 ans à cause d'une blessure. Pendant la pandémie, il a présenté une demande de soutien financier au gouvernement. Clifford a demandé très précisément à l'agent si le fait de recevoir un soutien lié à la pandémie aurait une incidence sur sa pension ou son admissibilité au Supplément de revenu garanti. Le gouvernement lui a dit directement que cela n'aurait aucune incidence, mais, sans préavis, ses prestations ont été interrompues en juillet et maintenant, il a du mal à joindre les deux bouts. Il constate également que des milliers d'autres familles albertaines ont des difficultés financières et qu'elles perdent confiance non seulement dans le gouvernement, mais dans le Canada.
Comment en est-on arrivé au point de perdre la confiance de Canadiens parmi les plus fiers? Comment se fait-il que des gens vulnérables comme Clifford, qui ont demandé l'aide du gouvernement, qui ont fourni leur numéro d'assurance sociale et qui ont posé des questions précises, aient reçu de mauvaises informations? Comment le gouvernement a-t-il pu les laisser tomber à ce point? Comment a-t-il pu concevoir des programmes qui ont laissé en plan des gens comme Clifford?
Voilà un autre exemple qui montre que le Parlement devait recommencer à siéger et que nous devons reformer les comités. Ainsi, les gens ne seront pas de nouveau laissés en plan. À maintes reprises, le gouvernement a failli à la tâche. Le Parlement doit siéger pour réparer les dégâts au nom des Canadiens comme Clifford.
Clifford m'a dit qu'en raison des coupes faites en juillet, son garde-manger est vide à la fin du mois. Il dépend des banques alimentaires. Clifford, un Canadien rempli de compassion, m'a aussi dit ceci: « J'essaie de ne pas prendre l'habitude d'aller dans les banques alimentaires, car d'autres personnes sont dans une situation pire que la mienne. »
Ces propos m'inspirent, car ils montrent ce qui motive notre pays et ses citoyens qui, même quand ils vivent eux-mêmes des difficultés, pensent encore aux autres. La générosité de Clifford et le grand cœur des gens de l'Alberta peuvent nous servir d'exemple ici, à la Chambre.
Clifford n'est pas le seul dans sa situation. J'ai parlé à l'organisateur de Banques alimentaires Canada, un organisme qui relie un réseau de banques alimentaires situées d'un bout à l'autre du pays, dans des petites localités, des grandes villes, des communautés éloignées et des communautés autochtones. Selon l'organisateur de Banques alimentaires Canada, Clifford n'est pas le seul dans sa situation. Les banques alimentaires du pays voient, dans leur clientèle, beaucoup plus de familles locataires qu'auparavant, en raison de la hausse du prix du loyer. Ces familles qui ont des enfants doivent avoir recours aux banques alimentaires pour nourrir tout le monde. Un autre groupe qui fréquente davantage les banques alimentaires est celui des aînés qui vivent seuls et qui ont du mal à joindre les deux bouts à la fin du mois à cause de la hausse du coût de la vie. Clifford, qui vit à Trochu, en Alberta, en est l'exemple.
Les banques alimentaires de partout au pays font de leur mieux pour répondre à la demande de plus en plus forte. Nous savons que l'inflation — la crise du coût de la vie que le gouvernement tente de passer sous silence — augmentera encore plus la pression sur tous ces organismes importants dans nos collectivités. C'est pourquoi la question de l'inflation est importante. C'est pourquoi, comme je le souligne au , la politique monétaire est importante. C'est pourquoi le budget, la dette, les déficits, la création d'emplois, la compétitivité et l'avenir économique du Canada sont tous importants, ce qui échappe complètement à un premier ministre qui nous rend moins prospères et qui fait grimper le coût de la vie.
Des Canadiens sont laissés pour compte, et je tiens à remercier les généreuses personnes et les généreux organismes, comme les banques alimentaires, qui donnent un coup de pouce aux gens. Je salue les banques alimentaires de partout au pays et remercie leurs bénévoles, leurs donateurs et leurs employés, y compris Feed the Need, à Durham, dans ma région, et la Daily Bread Food Bank, dans la région du Grand Toronto. Je profite de l'occasion pour inviter les Canadiens et l'ensemble des collectivités à soutenir les banques alimentaires pendant la période de Noël. Nous devrions nous inspirer de Clifford: pensons aux personnes qui nous entourent et soutenons les banques alimentaires en cette période des Fêtes.
Ce ne sont là que quelques exemples de gens des quatre coins du pays dont j'ai pu entendre parler grâce aux députés conservateurs, des familles et des entreprises qui sont en difficulté alors que le pays fait face à une crise du coût de la vie, à une crise du logement, à des défis économiques et à de fortes pressions sur la santé mentale et le bien-être. Rares sont les familles qui n'ont pas été directement touchées par les répercussions de la pandémie sur la santé mentale.
Les Canadiens ressentent la pression et ils n'ont plus les moyens de maintenir leur rythme de vie. Ils craignent que la dette pèse sur les épaules de leurs enfants. Ils aiment notre pays et ils se demandent comment un qui décide de prendre congé lors de la journée consacrée à la réconciliation peut aussi utiliser le drapeau national comme un accessoire politique.
[Français]
Notre pays traverse une grave crise. Les Canadiens sont plus divisés que jamais. Les familles ont toujours plus de défis et de stress. Notre économie est faible et notre prospérité est menacée.
Pendant ce temps, les Canadiens voient un gouvernement libéral complètement déconnecté de ces réalités, un gouvernement tellement déconnecté qu'ils aggravent ces défis.
[Traduction]
Les hausses d'impôt et l'augmentation du déficit préconisées par le paralyseront l'économie canadienne, qui est déjà chancelante. Le programme idéologique et activiste du premier ministre érodera encore plus notre unité nationale, qui est déjà soumise à d'énormes pressions.
Le gouvernement se contente de beaux discours et de promesses creuses, alors que les Canadiens ont désespérément besoin de progrès. Après six ans de règne libéral, l'ambition a supplanté la réalisation, le symbolisme a remplacé l'action, et la division a éclipsé l'unité.
Or, il est clair que mes collègues néo‑démocrates n'exigeront pas des comptes des libéraux. En effet, quelques jours après avoir fait campagne contre les libéraux lors des élections, les néo‑démocrates ont fait campagne pour former une coalition avec eux, ce qui aggravera encore plus la situation et permettra aux libéraux de gouverner sans rendre de comptes. Eh bien, le Parti conservateur du Canada ne demeurera pas silencieux alors que notre prospérité collective est menacée.
Mes collègues du NPD ont oublié qui ils sont censés représenter. Les conservateurs du Canada sont les véritables porte‑parole des travailleurs canadiens. Nous sommes les véritables porte‑parole des propriétaires de petites entreprises, des métallurgistes, des travailleurs de l'automobile, des familles d'agriculteurs, ainsi que des parents et des aînés. À titre d'opposition officielle, nous continuerons à nous battre pour que tous les Canadiens, peu importe la région où ils vivent et le secteur dans lequel ils travaillent, puissent bénéficier de la relance économique, pas seulement les amis du .
C'est la raison de notre présence ici. Nous sommes à la Chambre des communes du Canada et, après la COVID‑19, c'est-à-dire après presque deux ans, ce sont toutes les familles canadiennes qui méritent de profiter d'une reprise et d'un retour à une vie aussi normale que possible, et non seulement quelques privilégiés jugés dignes d'attention par le gouvernement libéral.
Or, la relance de l'économie après la pandémie est en péril. Nombre d'entreprises, d'investisseurs, d'employeurs et d'entrepreneurs ont déjà commencé à renoncer au Canada. Au cours des deux dernières années, le gouvernement libéral a dépensé la somme colossale de 400 milliards de dollars de plus que ce qu'il aurait dû dépenser. Il ne faut pas non plus oublier qu'au cours des quatre années antérieures, pendant une période économique favorable où le taux d'emploi était élevé, il a aussi ajouté 100 millions de dollars à la dette. Le gouvernement a donc accumulé 500 milliards de dollars de dettes alors que l'économie enregistrait seulement une croissance modérée. Le pays croule maintenant sous le poids de la dette, ce qui alimente l'inflation et l'incertitude.
Qu'on me comprenne bien. La pandémie était une crise qui exigeait une intervention et, chaque fois qu'il a fallu faire passer les intérêts du pays avant tout, c'est toujours ce qu'ont fait les conservateurs du Canada, de la première vague jusqu'à maintenant. Les répercussions de la COVID‑19, surtout au début de la pandémie, ont rendu nécessaire la mise en place rapide d'un grand nombre de mesures de soutien pour aider les familles et les entreprises à se maintenir à flot. Il fallait dépenser de l'argent, certes, mais il n'était pas nécessaire de dépenser davantage que pratiquement tous les autres pays de la planète. Il n'était pas nécessaire de doubler la dette nationale. Il n'était pas nécessaire de payer des étudiants qui habitaient chez leurs parents pour qu'ils ne travaillent pas. Il n'était pas nécessaire non plus de rester sourds, comme l'a fait le gouvernement, aux petites entreprises comme celle de Peter, en Nouvelle‑Écosse, dans le secteur du tourisme, de l'accueil et de la restauration. Ces entreprises avaient besoin d'aide et elles nous ont répété maintes fois qu'elles se sentaient abandonnées. Le gouvernement libéral ne s'est pas contenté d'être lent à réagir et désorganisé; il a gaspillé de l'argent pour des dépenses qui ne favorisaient ni la croissance économique ni la préservation de l'avenir. Au lieu de se concentrer sur des investissements et des mesures de stimulation pour donner le coup d'envoi à la relance et au renforcement de l'économie, le gouvernement a mis l'accent sur l'avancement de son propre programme partisan.
La elle-même a affirmé que la pandémie avait créé « une fenêtre de possibilités sur le plan politique ». Eh bien, elle a certainement créé des possibilités pour l'organisme UNIS, pour d'anciens députés libéraux, comme Frank Baylis, et pour des lobbyistes libéraux et ceux qui en ont profité pour dissimuler des milliers de documents afin que nous ne puissions pas voir dans quelle mesure ils avaient bénéficié des mesures de soutien.
Même lorsque le gouvernement était en crise, le et sa garde rapprochée ont accordé un accès spécial à leurs amis et à leurs proches, tandis que des gens comme Peter, dans le secteur du tourisme, et des restaurateurs n'arrivaient pas à recevoir de réponse à leurs appels téléphoniques. Ce type d'accès spécial réservé aux amis et aux proches du premier ministre existe depuis le début de son entrée en fonction, et on se demande pourquoi le cynisme à l'égard de la vie publique, du Parlement et des politiciens ne cesse de croître. Le premier ministre a donné le ton de la corruption dès le premier jour, et cette corruption s'est infiltrée à tous les échelons de son gouvernement.
Les conservateurs du Canada ont, à maintes reprises, mis en garde le gouvernement contre les dépenses inconsidérées et les tractations internes, ainsi que leurs répercussions sur la prospérité et l'unité de notre pays. Pendant plus d'un an, nous avons mis en garde le gouvernement contre l'afflux d'argent versé dans le système et la prolongation répétée de programmes, dont la PCU et d'autres prestations en période de pénuries de main-d'œuvre. Nous l'avons averti que cela attiserait l'inflation, surtout si les dépenses n'étaient pas ciblées et limitées dans le temps. Nous voyons maintenant, en temps réel, les conséquences des mesures prises par le gouvernement.
Il est plus coûteux de se chauffer et le coût du gaz naturel a augmenté de 20 %. Depuis que le est au pouvoir, le prix du plein d'essence a augmenté de 42 %. Il en coûte plus cher pour nourrir sa famille, car le prix des aliments nutritifs a grimpé de 10 à 20 %. Tout cela s'ajoute à l'inflation dans le secteur du logement qui a été provoquée par l'inaction du premier ministre au cours des cinq dernières années, ce qui a pour effet de chasser les Canadiens de leurs propres quartiers puisqu'ils n'ont plus les moyens d'y vivre. Cette année seulement, les loyers ont augmenté de 20 % dans certaines villes canadiennes, tandis que les salaires ont stagné ou diminué. Tout est à la hausse, sauf l'optimisme avec lequel les familles canadiennes entrevoient les perspectives d'avenir du pays. Le Canada est le seul pays du G7 où le taux d'inflation s'élève considérablement chaque trimestre, alors que son PIB stagne ou même diminue dans certains trimestres.
Le et la ignoreront les gens qui nous mettent en garde contre la crise du coût de la vie et prétendront que la situation est transitoire, qu'elle est temporaire. Les Canadiens savent cependant que les prix ne vont pas baisser. Ils ne voient aucun plan pour lutter contre la pénurie de main-d'œuvre. Ils savent que ce n'est pas vrai. Ils savent que le premier ministre ne comprend pas les pressions qui s'exercent sur les familles, car jamais dans sa vie il n'a dû y faire face.
Même si une certaine inflation sévit aussi dans d'autres pays, seule l'économie du Canada est marquée par un déclin à long terme. Les États‑Unis connaissent de l'inflation, mais, d'un trimestre à l'autre, leur PIB bondit.
Avec les libéraux au pouvoir, le Canada est le pays qui a dépensé le plus par habitant pour les mesures d'aide liées à la COVID par rapport à ses alliés. Or, il est aussi celui qui a obtenu les pires résultats. Malgré les centaines de milliards de dollars dépensés, le taux de chômage au pays dépasse de près de 2 % la moyenne des pays du G7. L'inflation a monté quant à elle en flèche pour atteindre 4,7 % et elle poursuit sur cette lancée alors que le salaire horaire a augmenté de 2 % à peine par rapport à l'année dernière. Autrement dit, le travailleur canadien moyen subit une baisse de salaire de 3 % au pire moment qui soit.
Les familles canadiennes se voient confrontées à des choix difficiles. Les familles ayant des enfants et les aînés, surtout les aînés qui vivent seuls et qui disposent d'un revenu fixe, doivent en faire plus avec moins, et ils s'inquiètent. Ils ne considèrent pas que la situation est transitoire ou temporaire. Ils constatent que la situation entraîne des conséquences négatives qui se répercutent sur leur vie. Bien que le gouvernement libéral et certains commentateurs vendus à sa cause persistent à minimiser les risques à long terme pour notre économie et les défis que l'inflation impose aux familles, les résultats parlent d'eux-mêmes.
[Français]
C'est bien de créer des emplois; cela a toujours été l'un de mes objectifs. Cependant, on doit aussi s'attaquer aux problèmes de la pénurie de main-d'œuvre. Ce n'est plus un problème, mais une crise qui touche tous les secteurs du Canada, comme les restaurants, les chantiers de construction, les fermes et les usines.
Partout, on voit toujours la même chose sur les portes des commerces ou des entreprises: des affiches sur lesquelles on peut lire « nous embauchons ». Chaque jour, des millions de dollars sont perdus. Des milliers d'entreprises ont fermé leurs portes ou ont déménagé à l'étranger à cause des problèmes de main-d'œuvre.
Les entreprises souffrent. Le doit le réaliser. Il doit les protéger. La solution est de faciliter l'entrée des travailleurs immigrants, investir dans les programmes de formation spécialisée et recruter les étudiants et les retraités pour faire carrière dans les métiers et réduire les dépenses sans limites.
Quand le premier ministre va-t-il enfin les écouter?
[Traduction]
Pendant la pandémie, le Canada est le pays du G7 qui a dépensé le plus par habitant, pour finalement obtenir les pires résultats économiques. Notre taux d’emploi le montre, et ce ne sont pas là de simples chiffres. Derrière ces chiffres se cachent les destins de personnes en chair et en os, comme cette mère qui a perdu son emploi dans le tourisme à Victoria, cet étudiant d’Hamilton qui compte sur son emploi de serveur pour payer ses études, ou ce travailleur du secteur de l’énergie de St. John's ou de Fort McMurray. Aujourd’hui, l’administration Biden, avec ses mesures favorisant de plus en plus l’achat américain, ses politiques de plus en plus protectionnistes et ses tarifs douaniers de plus en plus élevés, risque de coûter des milliers d’emplois au Canada.
Sous l'égide de l'actuel , les relations canado-américaines ont connu leur détérioration la plus marquée de l’époque moderne. Puisque trois administrations se sont succédé chez nos voisins du Sud, on ne peut tout mettre sur le dos de la deuxième. En trois présidences américaines, notre partenariat avec les États‑Unis pour ce qui est du commerce, de la diplomatie et de la sécurité s’est réduit comme peau de chagrin. Avec l'actuel premier ministre, cette relation, si unique pendant des centaines d’années, n'a désormais plus rien de spécial.
Le président Biden est allé jusqu’à admettre la semaine dernière que les relations avec le Canada étaient les relations les plus « faciles » que les États‑Unis avaient avec un pays étranger. Il est vrai qu’il est simple d’emprunter une voie à sens unique. Avec le et son gouvernement libéral, il est en effet simple pour les États‑Unis de nous dominer, d’obtenir ce qu’ils veulent et de ne pas écouter le Canada.
En ce qui concerne les relations canado-américaines, le bilan des six dernières années du pourrait à lui seul faire l'objet d'un discours d'une heure. Son approche en est une de symbolisme et d'image, et il est incapable d'exprimer une vision commune pour notre continent et nos valeurs démocratiques. Avec le temps, l'influence du Canada à Washington a diminué à un point tel que le Canada ne mérite même plus un appel téléphonique.
Il a été facile pour le président américain de stopper le projet Keystone XL, car il sait que le ne se soucie pas de notre secteur énergétique. Il était facile pour le président de passer par-dessus les actions de la gouverneure du Michigan concernant la fermeture de la ligne 5, parce qu'elle s'alignait sur la voie tracée par le premier ministre. Ce n'est pas difficile pour les États-Unis de doubler les droits de douane sur le bois d'œuvre, car le premier ministre n'a pas réussi à défendre ce secteur il y a six ans, lorsque le président actuel était vice-président. Il est facile pour les États-Unis de mettre le Canada à l'écart lorsqu'il règle la crise de sa chaîne d'approvisionnement et lorsqu'il rééquilibre le commerce mondial avec la Chine, car le premier ministre a ignoré les avertissements des États-Unis concernant Huawei et d'autres prises de contrôle étrangères; le premier ministre a montré à plusieurs reprises que le Canada sous la gouverne libérale actuelle n'est plus un allié digne de confiance.
Il est désormais facile pour les États-Unis de faire fi de l'industrie automobile canado-américaine qui, depuis les années 1960 et le pacte de l'automobile, fonctionne de manière intégrée.
Il est facile pour le président Biden de promettre d'imposants incitatifs pour les véhicules électriques fabriqués exclusivement aux États-Unis, puisque le n'a jamais défendu adéquatement les intérêts des secteurs forestier, de l'automobile ou de l'énergie, voire de quelque secteur que ce soit, à Washington.
Qu'est-ce que le a à dire aux travailleurs du secteur de l'automobile à Windsor, à St. Catharines, à Oshawa et dans d'autres collectivités en Ontario, sinon à l'échelle du pays, devant de tels risques? Le premier ministre a déclaré être « un peu préoccupé ».
Nous cumulons les échecs dans nos relations économiques les plus importantes, et après six ans de déconvenues, la seule chose que le trouve à dire, c'est qu'il est un peu préoccupé. Les conservateurs sont très préoccupés par la prospérité économique de notre pays et par nos relations futures avec les États-Unis. Nos relations avec les États-Unis sont au plus mal et sur le point d'empirer, et notre déclare enfin qu'il est un peu préoccupé.
Nous allons continuer de nous battre pour rétablir l'influence que nous avons perdue sous la gouverne du , à l'aide de notre porte-parole et de toute l'équipe conservatrice, puisque nous comprenons les besoins des travailleurs canadiens, les besoins des secteurs de l'énergie, de l'acier et de l'automobile, les besoins des familles agricoles. Nous nous battrons pour assurer notre sécurité et défendre nos valeurs sur la scène internationale. Les conservateurs vont travailler dur pour rétablir la relation importante du Canada avec les États-Unis, puisqu'on ne peut pas compter sur le gouvernement.
[Français]
À un moment où le pays est plus divisé que jamais, le doit respecter les provinces. Il doit évoluer et changer sa position à leur endroit. Il doit travailler de concert avec elles, agir en partenaire, non pas en paternaliste. En tant que premier ministre, il devrait se concentrer sur l'unité du pays au lieu de le diviser.
Moi, j'ai une approche différente. Ce n'est pas l'approche « Ottawa sait tout », comme celle du premier ministre. C'est l'approche conservatrice, une approche respectueuse, d'écoute, de dialogue et de terrain d'entente.
Le gouvernement libéral doit aussi régler le dossier de la langue française une fois pour toutes. Il est temps d'avoir une Loi sur les langues officielles modernisée, avec plus de mordant et à l'écoute des communautés francophones vivant en milieu minoritaire. Malgré de belles paroles, les libéraux n'ont rien fait depuis 2015. Ils doivent arrêter de faire de la petite politique. La langue française n'est pas seulement menacée à Montréal, elle l'est aussi ailleurs au Québec et au Canada. C'est maintenant une priorité et c'est ma priorité.
Je l'ai dit et je le répète: sous mon leadership, le Parti conservateur va défendre les intérêts du Québec, son identité et sa culture. Pour le premier ministre, le Canada n'a pas d'identité. Il veut que les Canadiens vivent dans la honte, la honte de leur passé, la honte de leur identité et la honte de leur culture. Il favorise les accusations, les divisions et les conflits au lieu de favoriser l'écoute, l'échange, le dialogue ou la réconciliation. Pour lui, le patriotisme est un problème. Le fait d'aimer son pays est un problème. J'ai consacré ma vie à la défense de mon pays. Je l'ai servi et je continue de le servir. J'en suis très fier, et c'est pourquoi je continue à me battre pour le Canada.
[Traduction]
Le n'arrive tout simplement pas à se donner les moyens de ses ambitions. C'est on ne peut plus vrai en ce qui concerne la réconciliation avec les peuples autochtones. Le premier ministre, qui a déjà dit que cette relation était la plus importante à ses yeux, a tout bonnement tourné en ridicule les manifestants autochtones en allant faire du surf au lieu d'exprimer sa solidarité.
La réconciliation constitue un autre enjeu pour lequel le gouvernement libéral favorise le symbolisme au détriment des mesures concrètes. J'ai discuté avec de nombreux dirigeants autochtones, et ils en ont assez des beaux discours, du symbolisme et de l'inaction du gouvernement libéral. Ils en ont assez de l'ambition dépourvue de plan. Ils en ont assez d'attendre encore une autre étude, un autre examen ou une autre analyse d'un politicien libéral à la retraite. Ils en ont assez des ministres qui promettent d'agir, mais qui ne font rien.
La réconciliation, c'est avant tout rétablir la confiance entre les peuples autochtones et le gouvernement fédéral. Elle suppose qu'on rétablisse le respect et qu'on agisse. Elle suppose aussi qu'on forge des partenariats avec les dirigeants, les nations et les entreprises autochtones afin de faire progresser ensemble la relation. Par-dessus tout, elle suppose qu'on fasse preuve d'honnêteté, qu'on s'efforce d'être à la hauteur et qu'on arrête de faire des promesses excessives. La promesse d'éliminer les avis à long terme sur la qualité de l'eau potable n'est qu'un discours creux sans un plan et un délai ferme pour y parvenir. La promesse faite par le en 2015 de donner suite à tous les appels à l'action lancés dans le rapport de la Commission de vérité et réconciliation est tout aussi creuse sans un processus transparent permettant de hiérarchiser les actions et d'en répondre.
La douloureuse découverte de tombes sur les lieux de l'ancien pensionnat de Kamloops a fait la une des journaux dans tout le pays il y a quelques mois. Mon fils de 10 ans, Jack, et moi-même en avons parlé. Il m'a dit: « Les enfants ne sont pas censés mourir à l'école, papa. » Ce sont les conversations qu'il faut avoir pour en arriver à la réconciliation. Ce sont les conversations difficiles, mais combien importantes, que doivent avoir toutes les familles canadiennes. Je suis sûr que de nombreuses familles et de nombreuses communautés ont tenu ces conversations difficiles. Ce que j'ai dit à Jack, c'est que le Canada a un plan pour aider ces familles à guérir. Notre pays a un plan pour ramener ces enfants disparus chez eux. Notre pays a un plan et une feuille de route pour corriger les erreurs d'hier et d'aujourd'hui.
Je sais que cette question tient à cœur au autant qu'à moi. Je l'ai répété à maintes reprises. Je sais également que l'ensemble des députés souhaitent s'engager activement sur la voie de la réconciliation. Tous les députés et leurs familles ont partagé la douleur des gens de Kamloops, de Cowessess, de Kootenay et de nombreuses autres collectivités. Voilà pourquoi, en juin, l'opposition conservatrice s'est engagée à appuyer tous les partis pour rapidement donner suite aux appels à l'action 71 à 76. Nous nous sommes engagés à montrer, avant la fête du Canada, aux survivants, aux communautés autochtones et à l'ensemble des Canadiens qu'il est possible de faire avancer la réconciliation. Nous pouvons transformer les larmes et la douleur en actions concrètes.
Six mois après avoir gardé le drapeau canadien en berne, personne ne sait où en est la réponse aux appels à l'action concernant les enfants disparus sur les lieux des anciens pensionnats autochtones. Encore une fois, on constate que le gouvernement tarde à agir — s'il agit — et ne fait preuve d'aucune transparence. En dépit du fait que la situation lui tient à cœur et de ses promesses, le ne fait montre d'aucun leadership dans ce dossier.
Les conservateurs du Canada souhaitent voir des progrès constants et mesurables en ce qui concerne la réconciliation avec les Premières Nations. Nous voulons sortir de la pauvreté les familles autochtones, qu'elles vivent en milieu urbain ou rural, dans une réserve ou hors réserve. Nous souhaitons que le prochain transfert intergénérationnel apporte aux peuples autochtones la richesse et des possibilités plutôt que davantage de décennies de traumatisme.
Compte tenu de la crise liée au coût de la vie qui frappe le Canada, il est plus important que jamais de soutenir les communautés et les familles des Premières Nations. Il faut faire tomber les barrières qui empêchent trop de jeunes Autochtones de trouver un emploi, de parfaire leurs compétences et de poursuivre des études postsecondaires. Si on veut aider les communautés et les entreprises des Premières Nations à l'échelle du pays, il faut créer des partenariats, des chaînes d'approvisionnement autochtones, notamment dans le secteur de l'énergie, et des modèles de partage des recettes. Les dirigeants et les entreprises des Premières Nations sont prêts, mais le gouvernement manque à l'appel. Il faut également agir dans le secteur du logement et mobiliser les efforts pour offrir des services de soutien en santé mentale et en traitement de la toxicomanie.
[Français]
Je tiens à féliciter le gouvernement libéral pour avoir créé le poste de ministre responsable de la santé mentale. J’aime croire que nos politiques et nos activités y ont aidé, mais, encore une fois, j’espère que ce ne sera pas seulement symbolique comme d’habitude. Comme moi, les Canadiens veulent des mesures concrètes.
[Traduction]
Nous allons continuer de demander l'affectation de fonds substantiels à des services culturellement adaptés de traitement des dépendances, de même qu'à l'épidémie de problèmes de santé mentale, tant dans les réserves qu'à l'extérieur de celles-ci, pour les Autochtones du pays.
Je souhaite que l'injustice et la discrimination soient chose du passé et que les Autochtones soient des partenaires à part entière de la prospérité nationale. Quand le gouvernement libéral prend des mesures idéologiques qui nuisent à la prospérité du Canada et se dresse contre le secteur des ressources naturelles, que ce soit par l'imposition d'un plafond ou l'adoption de mesures destinées à freiner l'exploitation des ressources, les Canadiens doivent savoir qu'il nuit également à la réconciliation. Le gouvernement a maintes et maintes fois bafoué son devoir constitutionnel de consulter les Premières Nations et il empêche les peuples autochtones de se prévaloir de partenariats et d'occasions pouvant leur apporter la prospérité.
Des millions de Canadiens ne profitent pas de ces politiques idéologiques, ce qui fragilise l'unité nationale. Le monde connaît actuellement une crise énergétique. Nous le voyons bien en nous rendant à la station-service, où l'essence coûte presque 50 % plus cher. Le président Biden demande à l'OPEP et à d'autres producteurs d'énergie d'accroître leur production de pétrole et de gaz naturel afin d'atténuer la flambée des prix, ce qui pourrait nuire à la relance mondiale postpandémie.
Rien n'illustre de façon plus éloquente à quel point la politique du gouvernement en matière de ressources naturelles est idéologiquement douteuse et déconnectée de la réalité que ce qui se passe actuellement à Washington. Notre plus grand allié, les États‑Unis, demande aux pays membres de l'OPEP de produire davantage de pétrole et de gaz naturel tout en freinant le secteur canadien de l'énergie, d'abord en annulant le projet Keystone XL, puis en menaçant l'avenir de la canalisation 5.
Comment le va-t-il réagir? N'est-il pas aussi quelque peu inquiet de cette situation? Sous la direction du premier ministre, il est facile pour les États‑Unis de diminuer leur demande au Canada et d'augmenter leur demande à des pays comme l'Angola, la Libye et le Venezuela. Pourtant, la production d'énergie du Canada repose sur des critères parmi les plus élevés au monde en matière d'éthique, de protection environnementale, de réglementation et de transparence. Nous sommes l'un des leaders mondiaux en matière de respect des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, aussi appelés « ESG ». Nous sommes également le chef de file mondial en ce qui a trait au respect des critères ESG et à la participation des Autochtones. Le Canada est la puissance mondiale à cet égard dans le secteur de l'énergie, et nous devrions tirer parti de ces points forts pour aider les familles canadiennes et notre pays, en plus de faciliter le processus de réconciliation.
Le Canada est un leader parmi les pays démocratiques riches en ressources naturelles et il devrait, à ce titre, prendre les devants et augmenter la production d'énergie pour atténuer la crise énergétique. Nous pouvons combler le vide et aider les familles canadiennes ainsi que nos partenaires commerciaux. Le monde entier peut avoir confiance en l'engagement de notre industrie envers la carboneutralité et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. En revanche, personne ne devrait croire aux belles paroles des pays membres de l'OPEP.
Partout au pays, il y a des syndicats, des dirigeants syndicaux et des syndiqués qui n'ont pas peur de mouiller leur chemise et qui ont ainsi contribué à faire du secteur canadien de l'énergie et des ressources naturelles un chef de file mondial qui offre des centaines de milliers d'emplois stables et bien rémunérés à ces travailleurs. Contrairement au Nouveau Parti démocratique et au Parti libéral, le Parti conservateur se battra pour assurer l'avenir de ces familles de travailleurs.
Cependant, le et son nouveau , qui se dirige probablement vers Ottawa à vélo en ce moment, veulent empêcher le secteur canadien de l'énergie de contribuer à l'approvisionnement mondial et de combler cette lacune avec de l'énergie canadienne à faibles émissions produite de façon éthique dont le monde a désespérément besoin. Le gouvernement préfère qu'on fasse venir du pétrole brut saoudien ou vénézuélien par bateau sur le fleuve Saint‑Laurent au lieu de permettre à un travailleur d'Edmonton ou d'une communauté autochtone de subvenir aux besoins de sa famille, et c'est un fiasco.
Le aime laisser entendre qu'on ne peut pas soutenir le secteur canadien de l'énergie tout en remplissant nos engagements en matière de lutte contre les changements climatiques et de réduction des émissions. D'après ses récentes nominations au Cabinet, il semble vouloir récompenser le militantisme au détriment du pragmatisme. L'astronaute est cloué au sol tandis que le militant prend son envol. On valorise davantage celui qui s'est fait passer les menottes après un coup de publicité que celui qui a passé du temps dans l'espace en représentant son pays, et ce n'est pas normal. On pourrait dire: « Houston, nous avons un problème. »
Sur la scène internationale, nous avons un autre exemple de prises de position ambitieuses et de gestes purement symboliques de la part du plutôt que de réalisations et de prises de mesures concrètes. Malgré les gazouillis et les slogans accrocheurs, le premier ministre n'a jamais atteint un seul de ses objectifs de réduction des émissions. Certes, il tient un beau discours. De la même manière qu'il croit que les budgets s'équilibrent d'eux-mêmes, il croit que les émissions diminueront d'elles-mêmes. Il n'a concrétisé aucune des mesures qui figuraient à son programme législatif en 2015, hormis la légalisation de la marijuana. Je suppose que c'est un dossier qui lui tenait particulièrement à cœur.
Le a échoué sur toute la ligne. Il a augmenté nos impôts et n'a pas réduit nos émissions. Nous sommes le seul pays du G7 dont les émissions ont augmenté au cours des cinq dernières années, période où le pays était dirigé par le premier ministre. Voilà que le premier ministre en rajoute en triplant sa taxe sur le carbone.
Les conservateurs savent, comme en témoignent nos discours et nos plans concrets, qu'il est possible de protéger l'environnement, de réduire nos émissions et de respecter nos obligations et nos engagements internationaux sans sacrifier notre économie, sans abandonner Clifford, de Trochu, en Alberta, et sans abandonner à leur sort les familles de Terre‑Neuve‑et‑Labrador, comme le font les députés libéraux depuis six ans.
Nous savons qu'il est possible de collaborer avec le secteur canadien de l'énergie pour réduire les émissions tout en créant des emplois et des débouchés ici même au pays et tout en fournissant des produits durables, extraits de manière éthique, aux pays en développement et à nos alliés démocratiques. Ces derniers devraient d'ailleurs privilégier l'approvisionnement en énergie auprès d'un pays comme le Canada dans leur transition vers un avenir à faibles émissions de carbone. Les libéraux veulent que le café provienne d'un commerce équitable. Ils devraient souhaiter la même chose pour l'énergie.
Nous pouvons réduire les émissions. Nous pouvons promouvoir les technologies vertes et générer de l'électricité sans émettre de gaz à effet de serre en combinant l'exploitation de centrales nucléaires et hydroélectriques au captage et à la séquestration du carbone, tout cela en protégeant les emplois en Alberta, en Saskatchewan, en Ontario, à Terre‑Neuve‑et‑Labrador et partout ailleurs au pays.
[Français]
Les investissements dans l'énergie propre, comme l'hydrogène et les petits réacteurs modulaires peuvent nous aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre au Canada et dans le monde entier. Toutefois, les Canadiens voient plutôt le contraire: ils voient le gouvernement libéral se pavaner devant les groupes militants au lieu de faire le véritable travail pour promouvoir l'innovation et créer des emplois au pays.
[Traduction]
Il est temps que le gouvernement s'occupe sérieusement de l'avenir économique et environnemental du Canada parce que son bilan est épouvantable dans les deux cas. Il faillit à la tâche à ces deux égards tout en divisant le pays.
Parlant de diviser le pays, nous avons vu que les élections tenues lors de la pandémie visaient cet objectif. Inutile de le nier. Rien ne justifiait la tenue d'élections. En fait, tout le monde a demandé au de ne pas en tenir. Il avait prévu de diviser l'Est et l'Ouest et les vaccinés et les non-vaccinés, augmentant ainsi la pression alors qu'il fallait plutôt la réduire pour lutter contre la réticence face à la vaccination.
Nous savons que la pandémie de COVID‑19 représente une période extrêmement difficile pour le pays. Elle exige de ne pas exploiter ces difficultés et ces divisions. C'est une honte que le n'ait pas été à la hauteur de la situation, à l'instar de son whip dernièrement. Cette période difficile a souvent incité les gens à l'extérieur du Parlement à donner le meilleur d'eux-mêmes, surtout les travailleurs de la santé de première ligne, à qui nous devons tous une fière chandelle.
Nous devrions aussi remercier chaleureusement les milliers de travailleurs essentiels, de camionneurs et de personnes qui ont répondu à l'appel pour travailler, surtout en des temps incertains. Ces gens se sont mobilisés pour aider leurs amis et leurs voisins dans le besoin. Notre pays avait besoin d'être uni. Or, le a utilisé la vaccination comme une pomme de discorde avant et pendant la campagne électorale.
Les recherches montrent que le meilleur moyen d'augmenter le taux de vaccination, c'est de passer par l'incitation, l'information et la persuasion. Au lieu de travailler d'arrache-pied pour lutter contre la réticence face à la vaccination et la désinformation afin d'encourager les gens à se faire vacciner, le a ajouté à la confusion et a attisé la division qui régnaient au pays à un moment où il aurait plutôt dû faire baisser la pression. Il fallait qu'il collabore avec les provinces, qui dispensent les services de santé, et non qu'il s'en serve comme boucs émissaires.
Les questions de santé sont très personnelles. Elles sont essentielles au bien-être de chaque Canadien, de leur famille et de leur collectivité. Les questions de santé et de bien-être personnels ne devraient jamais être utilisées pour diviser ou effrayer les Canadiens. Si quelqu'un, notamment les gens qui écoutent actuellement mon discours, a des questions au sujet des vaccins, il doit les poser à son médecin ou à une personne de confiance parce qu'il faut se faire vacciner.
Cette division a ajouté au sentiment d’isolement et aux coûts liés à la santé mentale que nous connaissons. Il est triste d’entendre les libéraux se gausser alors que j’aborde la santé mentale. Ils devraient écouter. C’est une question qui devrait être indépendante des considérations politiques, car toutes les familles ont pu constater les effets de la pandémie sur la santé mentale et le bien-être de toutes les générations, des enfants aux grands-parents. La solitude et l’instabilité ont eu de lourdes conséquences sur le bien-être mental de tous.
Nous avons observé une augmentation des taux de dépression chez les jeunes. Les troubles alimentaires sont devenus incontrôlables. Nous devons en discuter sérieusement et calmer les esprits pour que les gens puissent obtenir l’aide dont ils ont besoin. Cette aide est disponible pour eux, et les conservateurs veilleront à être rassembleurs à ce sujet.
Aucune famille à laquelle j’ai parlé l’an dernier, y compris la mienne, n’a été épargnée par cette crise. Notre pays s’est retrouvé obnubilé par les décès causés par la COVID, mais aussi par la peur de perdre d’autres vies. L’an dernier seulement, en Colombie‑Britannique, plus de 60 % des décès étaient attribuables à la crise des opioïdes plutôt qu’à la COVID. La dépendance aux opioïdes a empiré pendant la pandémie.
Plus tôt cette année, le Globe and Mail a publié une édition de fin de semaine dont la couverture représentait une mosaïque de visages de Canadiens victimes de la crise des opioïdes ces deux dernières années. Notre famille a été tellement touchée par cette couverture que Rebecca et moi l’avons utilisée pour parler avec Mollie et Jack des dangers des opioïdes.
Sur ces photos à déchirer le cœur figuraient des jeunes dont la vie s'est arrêtée trop tôt, parfois après leur première dose, des Canadiens comme Elliot Eurchuck, de Victoria, décédé à l'âge de 16 ans il y a deux ans, ou encore Ally Londono, de la même ville, décédée en avril dernier à l'âge de 12 ans.
Nous devons aux familles touchées de collaborer à la Chambre, peu importe nos allégeances politiques, afin de soutenir les Premières Nations et d'aider le pays à lutter contre la crise des opioïdes et c'est ce que nous entendons faire.
Il faut créer des solutions en matière de traitement. Il faut travailler avec les collectivités où les problèmes de santé mentale et de dépendance sont en train de transformer le centre-ville. J'en ai parlé avec des gens de Victoria il y a quelques semaines.
Les Canadiens vulnérables, ceux qui souffrent et qui, dans bien des cas, ont des problèmes de santé mentale passent inaperçus dans nos villes, parce que nous sommes maintenant habitués aux campements de fortune. Nous sommes de plus en plus insensibles à la misère que nous croisons sur notre chemin. Nous avons pris l'habitude de simplement traverser la rue pour éviter cette misère. Faisons ce qu'il faut pour empêcher que le Canada devienne un pays où les gens se contentent de traverser la rue.
Nous devons trouver des solutions afin que les personnes aux prises avec des problèmes de dépression et de dépendance sachent où s’adresser pour obtenir de l’aide. Nous devons nous assurer que les listes d’attente ne nuisent pas à l’accès à un véritable traitement. De plus, le traitement ne doit pas se limiter à la réduction des méfaits. Nous devons aussi faire savoir clairement que nous voulons entendre toutes les voix. Voilà pourquoi le Parti conservateur a proposé la création d'une ligne téléphonique nationale, le 988, destinée à la prévention du suicide au cours de la dernière législature. Voilà pourquoi nous n’avons cessé de demander des investissements majeurs dans les lits pour le traitement et pourquoi nous allons talonner le gouvernement pour qu’il mette enfin en place le 988 pour aider les Canadiens.
J’espère pouvoir dire un jour que les mesures prises dans ce domaine ont été à la hauteur des ambitions. Travaillons ensemble pour aider les plus vulnérables de notre société. Je ferai des éloges lorsqu’ils seront mérités. Je sais que mes collègues d’en face sont aussi bouleversés par les images de ces jeunes de Victoria ou de toute autre ville que n’importe quel parent. Ils ressentent de la tristesse et veulent agir. Je dis donc ceci à l’intention des députés de l’arrière-ban du gouvernement libéral. Voilà six ans que leurs voix ne sont pas entendues. Ils devraient presser leur d’agir en matière de santé mentale et de toxicomanie.
Partout au pays, il y a des défis à surmonter, mais également des occasions incroyables à saisir. Le Canada a la chance d’avoir toutes ces ressources et tous ces gens. Ne l’oublions jamais. Nous devons nous battre pour que les salaires augmentent. Nous devons lutter contre l’inflation, et être conscients que des gens souffrent. Il y a toutefois une lueur d’espoir à l’horizon. Le rôle du Parlement est de susciter de l’espoir par des mesures concrètes, et non par des paroles.
Je rencontre fréquemment des jeunes dans la région du Grand Toronto ou dans la vallée du Bas Fraser, en Colombie-Britannique. Il y a une génération de jeunes Canadiens aux études ou en début de carrière qui est en train de renoncer à l’idée d’acheter une maison. Ils ne croient même pas que c’est une option. Il faut agir.
C'est à peine si les banlieusards ont les moyens de faire le plein pour aller travailler. Les aînés essaient d’étirer chaque dollar parce que l’inflation réduit leur revenu fixe. Les petites entreprises, aux prises avec l’inflation, les taxes élevées et les pénuries de la chaîne d’approvisionnement, voient fondre leurs marges bénéficiaires.
À l’approche des Fêtes, de nombreuses familles se tourneront vers les banques alimentaires, comme je l’ai déjà dit, et elles craignent de ne pas pouvoir mettre de cadeaux pour leurs enfants sous l’arbre de Noël.
Chaque mois apporte son lot de nouveaux défis et c’est pour cette raison que nous devrions être ici tous ensemble au Parlement en train de nous battre pour aider les Canadiens à relever ces défis. Les dépenses du gouvernement libéral alimentent l’inflation. L’idéologie du gouvernement sème la division. Les belles paroles du gouvernement sont trop souvent un obstacle à la prise de mesures concrètes.
L’opposition conservatrice est ici pour se battre pour les Canadiens, et j’en ai d’ailleurs mentionné quelques-uns dans mon discours d’aujourd’hui. Nous sommes fiers de notre pays et nous sommes ici pour le défendre. Nous sommes ici pour nous battre pour un plan de prospérité et d’unité. Nous nous concentrerons sans relâche sur la reprise économique après cette pandémie. Je l’ai déjà dit et je le répète: nous souhaitons une reprise dans tous les secteurs de notre économie et dans toutes les régions de notre grand pays.
En ce qui concerne l’inflation, le budget, les impôts, le soutien aux travailleurs, la réconciliation, les changements climatiques, la santé mentale et l’avenir, je veux que les Canadiens sachent qu’ils ont une voix à Ottawa avec l’opposition conservatrice. Nous serons ici et nous serons une voix forte.
Je veux que les Canadiens sachent qu’ils auront un choix à faire à l’avenir. Ils devront choisir entre d’autres paroles creuses, toujours plus de cette coalition officielle ou non officielle entre les libéraux et les néo-démocrates, toujours plus de belles paroles, encore plus de divisions idéologiques qui déchirent notre pays et d’autres scandales éthiques et de camouflage, qui deviennent la marque de commerce du gouvernement du , ou des députés de l’opposition conservatrice du Canada qui vont défendre tous les Canadiens et se faire les porte-parole de ceux qui travaillent fort pour subvenir aux besoins de leur famille.
Dans toutes les régions de notre grand pays, nous serons leur voix, la voix des Canadiens qui veulent un environnement propre et un avenir à faibles émissions de carbone, mais qui veulent quand même tirer parti de l’énergie et de l’innovation. Nous serons la voix des Canadiens qui sont fiers de ce que nous construisons et de ce que nous inventons au Canada, des minéraux essentiels pour les véhicules électriques jusqu’à l’acier, l’aluminium et les gens qui les fabriquent; la voix des Canadiens qui sont fiers de leur pays et qui veulent voir de véritables progrès sur la voie de la réconciliation, et pas seulement des gestes symboliques.
[Français]
Les Québécois en ont assez d'attendre et de recevoir des miettes du gouvernement libéral. Ils veulent se faire respecter par Ottawa. Ils veulent d'un gouvernement fédéral efficace qui va s'attaquer au problème de la pénurie de main-d'œuvre et à la crise de l'inflation, tout en préservant leur identité et leur autonomie. Seuls les conservateurs vont y arriver. Seule l'équipe conservatrice va faire le nécessaire et défendre les intérêts du Québec.
[Traduction]
Je veux que les Canadiens sachent que nous les avons entendus pendant la campagne électorale. Ils ne voulaient pas d’élections pendant la pandémie et ils ont élu un autre gouvernement minoritaire pour qu’il se remette au travail. Ils ont vérifié de quoi il retournait avec le Parti conservateur ou même avec moi, mais leur choix est allé ailleurs. Je veux qu’ils sachent que nous n’arrêterons jamais de nous battre pour gagner leur confiance, et nous voulons qu’ils optent pour la solution bleue la prochaine fois.
Je suis fier de diriger une équipe de femmes et d’hommes passionnés, expérimentés et compétents de toutes les régions du pays, qui sont ici au Parlement parce qu’ils aiment leur pays et qu’ils sont déterminés à en assurer l’unité et la prospérité. Nous nous consacrerons tous à assurer la paix, l’ordre et le bon gouvernement, ainsi qu’à venir à bout des divisions qui existent dans notre pays. Lorsque nous aurons la possibilité de travailler avec les autres partis à la Chambre pour rendre le Canada plus prospère et plus uni, nous le ferons.
Nous ferons également preuve de ténacité dans nos efforts pour obliger le gouvernement à rendre des comptes; pour exiger la reddition de comptes et la transparence. Nous proposerons des solutions pour relancer le Canada, et c’est ce dont notre pays a besoin. En tant qu’opposition, nous allons jouer notre rôle et nous opposer, parce que c’est notre travail, mais nous allons aussi proposer des plans pour l’avenir, parce que c’est ce qui nous passionne. Nous lutterons sans relâche pour les Canadiens au pays, afin d’établir des relations solides et de rétablir notre réputation à l’étranger.
Nous travaillerons avec des dirigeants autochtones, des chefs syndicaux, des entreprises et des bénévoles pour créer des possibilités pour nos enfants et nos petits enfants. Les conservateurs seront la véritable voix des travailleurs canadiens, des familles et des aînés à Ottawa parce que les libéraux et les néo-démocrates laissent tomber des millions de personnes.
Nous allons lutter contre la discrimination, parce que dans un pays aussi extraordinaire que le Canada, nous devons nous efforcer de faire de notre pays un endroit encore meilleur. Il n’y a pas de place pour le racisme, l’intolérance, l’antisémitisme, l’islamophobie ou l’extrémisme. Aucun Canadien ne devrait se heurter à des obstacles à cause de sa croyance religieuse, son sexe, son orientation sexuelle ou la couleur de sa peau. Je veux que ces personnes sachent que les conservateurs du Canada vont se battre pour l’ensemble des Canadiens.
Mon véritable amour patriotique est aussi fort aujourd’hui qu’il l’était en 1991, quand j’ai revêtu pour la première fois l’uniforme de service, à l’époque où Brian Mulroney dirigeait ce pays. En tant que député, j’ai servi dans le gouvernement de Stephen Harper qui nous a donné des budgets équilibrés et taillé une place dans le monde. J’ai servi le pays tant en uniforme qu'au Parlement, bravant les risques tant à bord d’hélicoptères Sea King que sur Twitter. C’est la grande fierté de ma vie. J’ai l’honneur de diriger le parti qui a fondé notre grand pays et d’avoir une équipe à mes côtés pour le sauver.
C’est un honneur pour moi de représenter mes concitoyens de Durham et de siéger ici en tant que mari de Rebecca et père de Mollie et Jack. Je leur parle souvent des défis et des possibilités de notre pays.
Au moment où nous émergeons de la pandémie et que ces défis et ces possibilités sont un sujet de conversation dans les familles de tout le pays, les gens doivent avoir l’assurance que la 44e législature relèvera ces défis et aura à cœur l’avenir de notre pays. Ils ne veulent plus de belles paroles et de promesses; ils veulent des gestes concrets et des résultats. Ma foi dans le Canada est illimitée, ma confiance dans son peuple est sans bornes et mon dévouement à son service est incommensurable.
[Français]
Je crois au Canada. Je crois en mon pays. Ma confiance en ses gens n'a pas de limite et mon dévouement envers ce pays est sans mesure.
L'opposition conservatrice est là pour servir le Canada. C'est notre travail, et nous allons le faire.
[Traduction]
Nous ne ménagerons aucun effort pour placer les intérêts du pays, son unité et sa prospérité au premier plan de tout ce que nous faisons au Parlement. Nous serons le reflet du pays, de sa population, de ses espoirs, de ses peurs et de ses aspirations. Tout au long de la présente législature, nous travaillerons sans relâche pour nous montrer dignes de ce que le premier ministre Border a déjà décrit comme « la grande responsabilité [qui] nous échoit en tant qu’héritiers du passé et gardiens de l’avenir ».
Dans cet esprit et pour ces raisons, je propose:
Que la motion soit modifiée par adjonction de ce qui suit:
a) la crise du coût de la vie, responsable d’une réduction de 2,7 % le chèque de paye du travailleur canadien moyen, pour laquelle le gouvernement doit de toute urgence (i) présenter un plan visant à limiter les dépenses et à cibler des politiques favorables à la croissance, (ii) maintenir la cible d’inflation de la Banque du Canada à 2 %, (iii) augmenter la production d’énergie canadienne pour stimuler l’offre et réduire les prix de l’essence, (iv) agir afin d’améliorer la résilience des chaînes d’approvisionnement canadiennes;
b) une économie stagnante, dont la croissance du produit intérieur brut réel est maintenant la plus faible des pays du G7 et affiche un recul de 1,1 % au second trimestre, qui requiert une intervention immédiate du gouvernement pour (i) alléger les fardeaux fiscal et réglementaire et faire en sorte que le Canada redevienne un endroit attrayant pour les investissements et les affaires, (ii) présenter un plan visant à stimuler la croissance dans tous les secteurs d’activité économique et à augmenter les salaires réels, (iii) encourager l’innovation et les avancées technologiques grâce à une refonte des programmes canadiens de recherche et développement;
c) une crise du logement qui a entraîné une hausse du coût des maisons de 30 % par rapport à l’an dernier et exclu des milliers de jeunes familles du marché immobilier en raison des prix prohibitifs, une situation qui nécessite des politiques visant la construction d’un million de maisons additionnelles au cours des trois prochaines années en (i) libérant 15 % du portefeuille immobilier du gouvernement fédéral pour le logement, (ii) éliminant les obstacles réglementaires responsables de la hausse des coûts de construction, (iii) liant les fonds d’infrastructure aux zones à forte densité, (iv) s’engageant à ne pas imposer les gains en capital sur les résidences principales;
[Français]
d) une grave pénurie de main-d’œuvre qui touche 60 % des entreprises au Canada et 82 % des manufacturiers canadiens, nécessitant que le gouvernement (i) améliore l’adaptation des critères d’immigration au besoin des employeurs, (ii) simplifie les règles du Programme des travailleurs étrangers temporaires, et (iii) améliore l’acquisition des compétences et donne plus de pouvoirs aux provinces;
[Traduction]
e) une crise d’unité nationale, qui oblige le gouvernement à (i) respecter les compétences provinciales, (ii) appuyer et à stimuler tous les secteurs d’activité économique, ce qui comprend le secteur énergétique, (iii) rétablir la confiance dans les institutions nationales par le retour des principes d’éthique et de reddition de comptes au sein du gouvernement.
:
Madame la Présidente, j’aimerais expliquer le scénario dans lequel nous nous trouvons actuellement. Dans le contexte du discours du Trône, où le gouvernement a exposé sa vision pour le Canada, je veux exposer certaines des réalités auxquelles les Canadiens sont confrontés.
Nous sommes confrontés à une crise d’abordabilité, ce qui signifie que les gens ont de la difficulté à joindre les deux bouts, à payer leurs factures et, surtout, à trouver un logement. Cette crise de l’abordabilité touche tous les Canadiens, particulièrement en ce qui concerne la crise du logement. Des gens qui ont de bons emplois ne peuvent pas trouver de logement. Les gens qui ont des emplois à faible revenu, ceux qui n’ont pas de revenu et des Canadiens d’un bout à l’autre du pays sont aux prises avec des problèmes de logement, et nous vivons une véritable crise.
En outre, nous sommes confrontés à une crise climatique, et nous en voyons les effets directs en Colombie-Britannique, où nous ressentons actuellement les effets dévastateurs des conditions météorologiques extrêmes. Les inondations qui se sont produites en Colombie-Britannique ont eu d’énormes répercussions sur la vie des gens. Des concitoyens ont perdu leur maison et leur ferme. D’autres ont perdu la vie.
Nous savons que la crise climatique a souvent été qualifiée de problème pour l'avenir, et nous souhaitons protéger l’environnement pour nos enfants. Nous sommes confrontés à une crise en ce qui concerne la protection immédiate de l’environnement, et nous devons agir dès maintenant pour notre survie.
En dépit de l’urgence de la situation en matière de logement, d’abordabilité et de changements climatiques, on ne voit pas le gouvernement réagir avec empressement à la gravité des problèmes. On ne constate aucun sentiment d’urgence dans ses décisions; il ne suffit pas de souligner qu’il y a une crise. Si on reconnaît qu’il y a une crise, on doit agir en conséquence. En ce qui concerne la crise climatique, la crise du logement et la crise de l’abordabilité, le gouvernement ne réagit tout simplement pas, et le discours du Trône n’a pas présenté la vision d’un gouvernement qui propose des solutions concrètes face aux problèmes auxquels les Canadiens sont maintenant confrontés.
[Français]
Nous sommes de toute évidence maintenant confrontés à des crises qui nous frappent durement. La crise climatique frappe fort en Colombie‑Britannique, mais pas seulement en Colombie‑Britannique. Depuis des années, nous observons au pays des températures extrêmes: des canicules, des feux de forêt et maintenant des inondations. La question de la crise climatique n'est pas une question préoccupante seulement pour l'avenir. Cette question nous concerne aujourd'hui même, et nous avons besoin d'une réponse urgente et rapide dès maintenant.
J'ai parlé de la crise du logement qui frappe fort d'un bout à l'autre du pays et je veux donner un exemple de ce qui se passe à Montréal, au Québec. On sait que les familles ont de la misère à joindre les deux bouts. L'augmentation du coût de la vie rend les choses difficiles. Qui plus est, le logement coûte de plus en plus cher, et ce gouvernement ne comprend pas ce qu'est un « logement abordable ». Selon le gouvernement, un loyer de 2 225 $ par mois à Montréal est abordable, mais ce ne l'est pas du tout.
[Traduction]
Ce dont les Canadiens ont besoin en cette période difficile, c’est d’un gouvernement qui comprend que la seule façon d’aller de l’avant en période de crise, c’est d’adopter des mesures concrètes, et non pas de proposer des gestes symboliques, de se contenter de belles paroles ou de dire que l’on comprend la situation, mais plutôt de présenter un plan concret pour régler le problème. Voilà ce dont nous avons besoin, mais le discours du Trône ne contient pas cet engagement envers les Canadiens. Le gouvernement n’a pas pris l’engagement de s’attaquer aux problèmes auxquels les Canadiens sont confrontés comme l’aurait exigé l’urgence de la situation.
En ce moment, les Canadiens sont confrontés à la pandémie également, et ils sont frustrés, effrayés et inquiets. Ils ont un sentiment d’incertitude quant à l’avenir. Le variant Omicron intensifie évidemment cette incertitude. Les gens luttent pour se remettre sur pied et nous nous dirigeons vers une reprise, mais ils veulent s’assurer que cette reprise est réellement axée sur eux et non sur ceux qui sont au sommet de l’échelle. Nous avons déjà vu cela, et il est important de souligner pourquoi les gens sont inquiets.
Ils sont inquiets parce qu’ils ont vu les gouvernements précédents, en période de crise financière difficile, piloter des reprises qui n’ont pas été à l’avantage des travailleurs, des particuliers et des familles, mais dont ceux qui sont au sommet de l’échelle, les riches et les puissantes sociétés ont certainement profité. Bref, ces reprises ne se sont pas traduites par une véritable relance pour les travailleurs et les particuliers. C’est la même crainte que les gens éprouvent en ce moment. Ils craignent que le gouvernement ne se concentre pas sur une reprise pour tous, mais sur une reprise qui sera à l’avantage de ceux qui sont tout en haut de l’échelle.
On a déjà vu cela se produire. La reprise prend déjà la forme d’un K, où ceux qui étaient bien lotis ou étaient en bonne position auparavant continuent de l’être, et ceux qui avaient des difficultés sont maintenant dans une situation plus difficile. Il faut des mesures concrètes. Qu’est-ce que cela signifie? Quelles sont les mesures concrètes souhaitées?
Commençons par l’environnement. Les Canadiens réclament des mesures concrètes face aux crises qui les assaillent. Ils veulent une vision et un plan pour faire face aux crises auxquelles ils sont confrontés de façon tangible et significative. En ce qui concerne la crise climatique, on sait qu'il faut s'y attaquer de manière globale. Il faut réduire les émissions. On ne peut pas voir le gouvernement continuer à fixer des objectifs pour ensuite ne pas les atteindre. Il faut une véritable responsabilisation, une réelle transparence, et des cibles réelles et audacieuses pour réduire les émissions afin de contribuer à la lutte contre la crise climatique mondiale.
Nous devons nous orienter vers un avenir fondé sur les énergies renouvelables. Cela ne fait aucun doute. Il faut investir dans cet avenir énergétique renouvelable. L’une des façons d’y parvenir, une façon concrète et substantielle de le faire, est de mettre fin de façon permanente et définitive à toutes les subventions aux combustibles fossiles.
Nous avons beaucoup entendu les libéraux. Ils parlent de mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles depuis des années. Ils ont promis de le faire pendant des années, mais au lieu de réduire les subventions aux combustibles fossiles ou de les éliminer, ils les ont en fait augmentées comme jamais auparavant dans l’histoire de notre pays. En fait, ils les ont augmentées bien plus que le gouvernement conservateur dirigé par Harper. Ce gouvernement prétend se soucier de l’environnement, mais son bilan en ce qui concerne sa propre promesse d’éliminer les subventions aux combustibles fossiles est pire que celui des conservateurs de Harper.
La COP26 vient d'avoir lieu, et tous les pays conviennent qu'il faut éliminer les subventions aux combustibles fossiles. Cette position tient au fait que les fonds publics ne devraient pas servir à subventionner le secteur des combustibles fossiles, mais plutôt à investir dans les énergies renouvelables qui ne font pas augmenter l'empreinte carbone. Nous devons investir des fonds publics dans les technologies de l’avenir afin qu’il y ait un double effet.
On sait aussi qu'on ne peut pas lutter contre la crise climatique si on laisse tomber des travailleurs. D'ailleurs, quand on envisage un avenir où on combat la crise climatique, le mouvement syndicat n’a pas ménagé ses efforts pour assurer une transition qui soit juste. Cela s'applique à beaucoup de domaines.
Une juste transition signifie que les travailleurs sont au cœur des politiques pour faire face aux changements et à la crise climatiques. Cela signifie que les travailleurs ont toujours une importance primordiale, qu’ils savent à quoi ressemble leur avenir, qu’il y a un vrai plan pour eux afin qu’ils ne soient pas confrontés à l’incertitude de la hausse et de la baisse des marchés mondiaux, notamment du cours des produits de base. Il leur faut un plan clair. Le gouvernement a le devoir de présenter aux travailleurs un plan clair de ce que leur quotidien sera et aussi de ce que l'avenir leur réserve.
Une juste transition est équitable pour les travailleurs et leur donne la priorité. Il est essentiel que le plan soit clair. Pour l’instant, ce plan n’existe ni dans le discours du Trône ni dans les propos du gouvernement. Les travailleurs sont laissés pour compte, sans certitude quant à leur avenir.
S’attaquer à la crise climatique veut aussi dire aider les collectivités actuellement aux prises avec les conséquences de phénomènes météorologiques extrêmes. Malheureusement, nous savons qu’avec la crise climatique, ces phénomènes deviendront de plus en plus fréquents. Si tel est le cas, il faut investir dans les infrastructures des collectivités qui sont déjà durement frappées, et qui risquent de l’être encore dans l’avenir, afin de s’assurer qu’elles seront résilientes.
Il faut non seulement intervenir en cas de crise, mais aussi agir de façon proactive afin d’empêcher que de telles catastrophes se produisent. Voilà une de nos demandes. Les mesures préventives offrent l'occasion de créer de bons emplois, d’investir dans des collectivités aux infrastructures vieillissantes et de bâtir des collectivités plus résilientes. De telles mesures figurent dans notre plan et nous aurions voulu qu'il en soit question dans le discours du Trône, parce qu'elles répondent aux besoins des Canadiens.
[Français]
J'ai assisté à la COP26 et il est manifeste qu'il faut éliminer les subventions aux entreprises pétrolières. Tout le monde est d'accord. Cependant, le bilan du gouvernement libéral est le pire du G20. Il a augmenté les subventions aux entreprises pétrolières alors qu'il s'était engagé à les éliminer.
Il faut éliminer ces subventions et investir dans l'énergie renouvelable. Il faut promouvoir l'énergie propre et c'est exactement ce que nous allons continuer de promouvoir puisque c'est essentiel. Il faut aussi investir dans les communautés qui affrontent des extrêmes de température — qui sont de plus en plus la norme — pour créer des infrastructures plus résilientes et plus durables.
[Traduction]
Nous devons agir immédiatement pour remédier à la crise du logement. L’ancien gouverneur de la Banque du Canada, M. Poloz, a déclaré très clairement que, face à cette crise du logement, le gouvernement fédéral a assurément un rôle à jouer. Nous le croyons aussi. Nous sommes d’accord que le gouvernement fédéral a un rôle à jouer pour régler la crise du logement, et il doit prendre des mesures tout de suite. Il doit prendre deux mesures clés, que nous aurions prévues dans un discours du Trône néo-démocrate.
Premièrement, il doit s’attaquer à la spéculation et aux pressions qui font augmenter le coût des logements. L’augmentation du prix des logements est astronomique. Des mesures claires doivent être mises en place pour réduire ces pressions. Il pourrait s’agir d’une taxe nationale imposée aux acheteurs étrangers. Il faut des mesures pour arrêter les reventes rapides de propriétés qui font augmenter le coût des logements. Il faut que de vraies mesures soient prises pour réduire les forces spéculatives qui font augmenter le prix des logements.
Deuxièmement, nous avons un problème d’offre. Il est évident qu’il n’y a pas assez de logements disponibles correspondant au budget de nos concitoyens. Le gouvernement doit se mobiliser massivement afin de travailler avec les provinces et les municipalités pour construire plus de logements qui correspondent au budget des Canadiens. Il y a beaucoup de choses que le gouvernement fédéral peut faire. Il y a dans tout le pays des terres fédérales sur lesquelles des logements pourraient être construits.
Il est possible de travailler avec les municipalités, de même qu’avec les provinces et les territoires, afin d’investir massivement dans le logement. Nous devons faire en sorte de construire au moins un demi-million de logements neufs. Nous devons investir dans le logement à but non lucratif et coopératif. Nous devons investir massivement dans le logement dès maintenant et nous devons aider ceux qui veulent accéder à la propriété à le faire.
Nous devons aussi répondre tout particulièrement aux besoins des communautés autochtones, ce qui comprend les Autochtones qui vivent en milieu urbain et les communautés autochtones dans les réserves et les collectivités rurales ou éloignées. Il faut un plan de logement particulier « pour les Autochtones, par les Autochtones » qui répond aux besoins des Autochtones, et il le faut immédiatement.
[Français]
Il est manifeste qu'il faut investir dans le logement abordable et le logement social, et ce, immédiatement. Nous allons continuer de faire pression sur le gouvernement pour qu'il pose des gestes concrets et immédiats afin de régler cette crise.
[Traduction]
En ce qui concerne les soins de santé, nous faisons face aux conséquences de la pandémie. Les Canadiens ont vu comment elle a mis en lumière les problèmes préexistants de notre système de santé. Un de ces problèmes fondamentaux est, en fait, que le gouvernemental libéral ainsi que les gouvernements conservateurs et libéraux précédents n’ont cessé de réduire l’aide dont la population et les provinces ont besoin en réduisant les transferts en matière de santé.
Ces réductions nuisent aux provinces, elles nuisent aux Canadiens et elles doivent être annulées. Toutes les provinces et tous les territoires sont d’accord que nous devons augmenter les transferts en matière de santé, et le gouvernement doit faire le nécessaire à cet égard de façon durable.
Nous faisons face à des pénuries de personnel infirmier et de travailleurs de la santé de première ligne. Nous savons que nous devons élargir notre système de santé aux soins dentaires, à l’assurance-médicaments et aux services de soutien en santé mentale. Les Canadiens sont très fiers de leur système de santé public, mais il faut le protéger. Nous devons être vigilants et nous devons investir dans ce système pour qu’il reste public. Nous devons aussi l’élargir afin d’offrir les soins dont les citoyens ont besoin, ce à quoi les néo-démocrates sont attachés.
Nous entendons réaliser la vision et le rêve de Tommy Douglas, qui croyait que tous nos soins de santé devaient être couverts. Quand il a été imaginé, notre système de santé devait inclure la couverture des médicaments, des soins dentaires et des services de santé mentale. Nous voulons réaliser ce rêve et concrétiser cette vision.
[Français]
Il est essentiel de bien financer nos soins de santé pour les garder publics et universels. Toutes les provinces et tous les territoires sont d'accord, il faut augmenter les transferts en santé. Les néo‑démocrates vont continuer à pousser en ce sens, car notre parti croit profondément en nos soins de santé publics et universels.
Nous voulons qu'ils soient bien financés et nous voulons les accroître avec l'assurance‑médicaments universelle, les soins dentaires et les soins de santé mentale. Nous allons le réaliser et compléter le rêve de Tommy Douglas d'avoir des soins de santé qui couvrent toutes les parties du corps.
[Traduction]
Pour ce qui est d'agir immédiatement, nous avons besoin de mesures immédiates en matière de justice pour les peuples autochtones. Nous entendons le gouvernement parler de réconciliation et faire des promesses, mais il ne les a pas tenues. Il continue de traîner les enfants autochtones devant les tribunaux et il se bat contre les enfants autochtones devant les tribunaux. Il s’agit d’enfants de survivants des pensionnats, et ce même héritage de discrimination se poursuit. Nous voulons voir la fin de ces batailles judiciaires contre les enfants autochtones. Il faut que justice soit faite pour les premiers peuples de ce pays.
Nous continuons à voir de la violence policière contre les peuples autochtones. Plus précisément, nous avons demandé à plusieurs reprises à la GRC de se pencher là-dessus, en particulier en ce qui concerne les autochtones et les personnes racialisées. À l’heure actuelle, on emploie une force extrême contre les défenseurs des terres à Wet’suwet’en. Nous sommes profondément préoccupés par l’usage de la force. Nous avons déjà demandé une révision de ces actions et nous continuerons à demander des réformes dans les services de police pour nous assurer que les Autochtones et les personnes racialisées ne sont pas victimes de violence et ne meurent pas aux mains de la police. Nous voulons que le système soit revu et corrigé, et nous continuerons à faire pression en ce sens.
Il faut qu’il y ait une véritable réconciliation, ce qui signifie des logements de qualité disponibles dans toutes les collectivités autochtones. Cela signifie aussi de l’eau potable, ce que le gouvernement a promis mais n’a pas réussi à procurer. Nous continuerons à nous battre pour que tous les habitants de ce pays, en particulier les Autochtones, aient accès à l’eau potable. C’est un droit fondamental de la personne, et nous continuerons à nous battre pour cela.
Je terminerai par quelques mesures que le gouvernement peut prendre immédiatement. J’ai mentionné l’arrêt des batailles judiciaires contre les enfants autochtones, mais il pourrait aussi prendre des mesures immédiates pour régler certains des problèmes courants.
À l’heure actuelle, il y a récupération de sommes versées au titre du Supplément de revenu garanti et des prestations pour enfants. Des personnes âgées et des familles vulnérables ne reçoivent pas les fonds dont elles ont besoin parce qu’elles ont eu besoin d’aide pendant la pandémie. Il faut que cela cesse immédiatement. Il nous faut également réformer le système d’assurance-emploi, qui ne convient manifestement pas à la majorité des Canadiens. En outre, il faut que les projets de loi accordant les congés de maladie et interdisant les thérapies de conversion soient adoptés avant que la Chambre ne s’ajourne. Ce sont des choses concrètes que nous pouvons faire tout de suite.
La grande question est de savoir qui va payer pour la reprise de l’économie. Nous avons toujours pensé que ce sont les super riches, ceux qui sont au sommet, qui doivent payer leur juste part. Le fardeau ne doit pas retomber sur la population.
Nous devons agir immédiatement, et les néo-démocrates s’y engagent. Les Canadiens peuvent nous faire confiance pour lutter en leur faveur et pour faire en sorte que le Parlement travaille pour eux. Notre vision est celle d’un Canada où personne n’est laissé pour compte et où nous nous soutenons mutuellement. Voilà ce pour quoi nous allons nous battre.