La Chambre reprend l'étude, interrompue le 27 septembre, de la motion portant que le projet de loi , soit lu pour la deuxième fois et renvoyé à un comité.
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Monsieur le Président, je vais parler aujourd'hui du projet de loi , soit la tentative du gouvernement néo-démocrate—libéral de régler la question de l'abordabilité.
Toutefois, avant d'entrer le vif du sujet, il faut considérer la situation dans laquelle se trouve le pays, et elle n'est pas très reluisante. Si on dresse un portrait national, on constate que, partout, les versements hypothécaires ont pratiquement doublé en huit ans. Le coût des loyers pose le même problème partout au Canada. Si on observe les loyers moyens que paient maintenant les Canadiens, on s'aperçoit qu'ils ont aussi pratiquement doublé. Tel est le bilan du gouvernement libéral, qui semble soudainement se préoccuper de l'abordabilité.
Les mauvaises nouvelles ne s'arrêtent malheureusement pas là pour les Canadiens. Autrefois, il fallait 25 ans pour rembourser un prêt hypothécaire. Aujourd'hui, le Canadien moyen met 25 ans à épargner en vue de contracter un prêt hypothécaire. Deux situations dont la différence est frappante. Certains diront que ce n'est pas leur problème et que c'est le problème des jeunes qui essaient d'entrer sur le marché. Ce serait déjà assez grave s'il se limitait aux jeunes, mais, à l'heure actuelle, ce problème touche aussi le Canadien moyen.
On m'a récemment parlé d'une personne dont le prêt hypothécaire, assorti d'un taux d'intérêt fixe très avantageux, devait être renouvelé. On se souviendra de ces taux d'intérêt bas dont le a dit qu'ils seraient maintenus pendant très longtemps. Le gouverneur de la Banque du Canada a, lui aussi, dit qu'ils resteraient bas pendant très longtemps. Sur la base de cette information, de nombreuses personnes ont contracté des prêts hypothécaires qu'elles pouvaient se permettre en raison des taux d'intérêt très bas. Cependant, comme les taux hypothécaires ont continué à augmenter, comme la Banque du Canada a continué à augmenter les taux d'intérêt afin de lutter contre l'inflation, les Canadiens ordinaires doivent maintenant payer la note.
Dans le cas dont je parle, en raison de l'augmentation des paiements hypothécaires, la personne prévoit que sa famille pourra tenir pendant encore six mois environ. Elle peut puiser dans ses économies et continuer à emprunter pendant environ six mois, mais, ensuite, elle ne sera plus en mesure d'effectuer les paiements hypothécaires sur sa maison. Voilà la conséquence de huit années de gouvernement libéral.
L'inflation est effrénée. C'est ce que j'entends tous les jours dans la circonscription de Dufferin—Caledon. Des gens viennent me voir à l'épicerie et me disent qu'ils doivent maintenant s'en tenir aux aubaines. Ils n'ont pas de liste d'épicerie parce qu'ils peuvent seulement acheter ce qui est en solde. C'est tout ce qu'ils peuvent se permettre. Voilà ce que les gens me disent à l'épicerie après huit ans de gouvernement libéral. C'est un terrible revirement de situation pour les Canadiens. Ils ont du mal à payer leur prêt hypothécaire. Ils peinent à payer l'épicerie. Ils ont de la difficulté à chauffer leur maison à cause de la taxe sur le carbone. Tout cela augmente le coût de la vie pour les Canadiens.
Il existe une solution simple. Il y a même deux solutions simples que le gouvernement pourrait adopter immédiatement. Premièrement, il pourrait éliminer la taxe sur le carbone. On sait que cela aurait un effet immédiat, car, comme les conservateurs l'ont dit à maintes reprises à la Chambre des communes, les agriculteurs doivent payer une taxe sur leurs produits agricoles. Ils doivent payer la taxe sur le carbone en cours de production. Que ce soit pour sécher les grains ou pour utiliser la moissonneuse-batteuse ou d'autres équipements, ils doivent payer la taxe sur le carbone. Après les récoltes, le camionneur qui transporte les produits paie aussi la taxe sur le carbone. Lorsque les produits sont transformés, il faut payer la taxe sur le carbone. Lorsque des produits sont transportés par camion jusqu'à l'épicerie, il faut payer la taxe sur le carbone. À l'épicerie, il faut payer la taxe sur le carbone pour chauffer l'immeuble; le propriétaire de l'épicerie paie donc la taxe sur le carbone lui aussi.
Au bout du compte, les Canadiens n'ont plus les moyens de payer l'épicerie. Ils en viennent à ne même plus avoir de liste d'épicerie parce qu'ils se contentent d'acheter ce qui est en solde. Si nous avions parlé de ce scénario aux Canadiens il y a huit ans, ils auraient dit qu'une telle chose n'était pas possible. Dans un pays comme le Canada, la nourriture est abondante. Nous nourrissons le monde parce que nous avons les meilleurs agriculteurs de la planète, qui sont d'excellents intendants des terres. Il y a huit ans, il aurait été inconcevable que les Canadiens en soient réduits à courir les soldes à l'épicerie, mais c'est là où nous en sommes.
Après huit ans sous le gouvernement libéral, c'est dans cette triste situation que les Canadiens sont plongés. Il est extrêmement difficile de rembourser l'hypothèque, de faire l'épicerie, de payer le loyer et d'acheter une maison. C'est là le bilan des libéraux. C'est dans ce contexte qu'ils présentent ce projet de loi.
Le problème n'est pas nouveau. Les conservateurs en parlent depuis quelques années. En fait, le chef conservateur a dit, il y a longtemps, que les dépenses inflationnistes causées par le gouvernement allaient faire grimper l'inflation, ce qui entraînerait une hausse des taux d'intérêt. Il fait de plus en plus penser à Nostradamus avec cette prédiction. De mon côté, il y a 18 mois, j'ai pris la parole au sujet des répercussions que la taxe sur le carbone aurait sur la production alimentaire. J'ai dit qu'elle allait entraîner une énorme augmentation du prix des aliments, et c'est ce que nous vivons maintenant. Le gouvernement libéral ne peut donc prétendre qu'il s'agirait d'un nouveau problème, qu'il n'était pas au courant. Il en était parfaitement conscient. Il a été amplement prévenu, mais il n'a absolument rien fait.
Lorsque nous examinons ce projet de loi, ce qui m'étonne, c'est que les députés libéraux se lèvent pendant le débat et la période de questions pour souligner qu'à la suite du dépôt de ce projet de loi, un promoteur a déclaré qu'il allait maintenant construire 5 000 logements locatifs. Ils bombent le torse et disent: « Regardez-nous, regardez les choses incroyables que nous avons accomplies. » Eh bien, replaçons cet exploit dans son contexte.
Selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement, d'ici 2030, nous devrons construire trois millions de logements de plus que ce qui est prévu. Or, le plan prévoit la construction de deux millions de logements. Nous devrons en construire trois millions de plus pour retrouver un certain niveau d'accessibilité.
Comme je l'ai dit à plusieurs reprises à la Chambre, j'ai fait des études de droit parce que je n'étais pas doué pour les mathématiques. Cependant, avant de préparer ce discours, j'ai décidé de sortir ma calculatrice et d'examiner la situation. J'ai vu que 5 000 unités sur les trois millions dont nous avons besoin représentent 0,0016 %. Si mon enfant rentrait à la maison avec une mauvaise note et si le professeur non seulement mettait un F, mais disait que mon fils avait obtenu 0,0016 % à l'examen, je ne serais pas très fier. Cependant, ces députés se promènent comme s'ils avaient découvert le feu en élaborant ce plan pour la construction d'un si petit nombre de maisons.
C'est encore pire. Pour arriver à élaborer ne serait-ce qu'une partie de leur plan, ils ont dû piger dans le plan du chef conservateur. Je le répète: la meilleure chose à faire pour assurer l'abordabilité de l'épicerie, c'est d'éliminer la taxe sur le carbone, ce à quoi ils s'opposent régulièrement. On sait que c'est ce qui apporterait le plus grand soulagement. Ils ont également décidé d'apporter des modifications à la Loi sur la concurrence, une idée qu'ils ont aussi volée dans le projet de loi d'initiative parlementaire parrainé par un député conservateur. Le gouvernement est totalement à court d'idées; tandis que tout est de plus en plus inabordable et que les Canadiens souffrent profondément, que proposent le gouvernement, ses stratèges et tous ses conseillers politiques? Eh bien, ils se rabattent sur ce que les conservateurs ont dit vouloir faire.
Ils ont seulement pris certaines idées. Nous avons ici un plan qui ne fera rien pour résoudre la crise de l'abordabilité qui sévit au Canada, ce qui aura des conséquences concrètes. J'en ai parlé pendant la période des questions. Par exemple, Paula, une retraitée britanno-colombienne de 71 ans, dit maintenant qu'il faudra peut-être qu'elle quitte sa maison parce que le propriétaire va la vendre, et son loyer augmentera de 75 % en conséquence. Voilà leur bilan. Ils n'ont pas trouvé rapidement des solutions ni proposé des mesures qui répondent aux préoccupations des Canadiens.
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Madame la Présidente, je prends la parole aujourd'hui à la Chambre pour débattre du projet de loi , qui apporterait plusieurs modifications importantes et opportunes à la Loi sur la concurrence. Un cadre de concurrence plus rigoureux profiterait à tous les Canadiens, car il garantirait que les entreprises jouent franc jeu, il permettrait à de nouvelles entreprises de faire leur entrée sur le marché et il permettrait aux consommateurs de bénéficier de choix plus nombreux et de meilleure qualité sur le marché.
Le projet de loi propose trois modifications importantes à la Loi sur la concurrence: premièrement, il permettrait au Bureau de la concurrence d'exiger des renseignements au cours d'une étude de marché; deuxièmement, il éliminerait la défense fondée sur les gains en efficience dans le cadre de l'examen des fusions; et, troisièmement, il permettrait d'examiner les ententes entre deux parties quand l'entente vise à limiter la concurrence. Ces trois modifications importantes découlent des consultations approfondies menées par le gouvernement au cours des derniers mois. Ces mesures et d'autres mesures semblables jouissent d'un vaste appui, en particulier de la part des Canadiens et des petites entreprises. Elles reflètent les préoccupations soulevées et répondent aux demandes de nombreux intervenants issus de milieux différents.
Le ministère de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique a publié un rapport fondé sur les commentaires recueillis lors de ses consultations. Je recommande vivement à tous mes collègues d'en prendre connaissance afin de comprendre les enjeux et de s'informer sur certaines des questions à l'étude alors que le gouvernement entreprend les prochaines étapes.
C'est dans cet esprit que j'aimerais vous faire part de points de vue des intervenants à l'appui des mesures qui ont abouti à ce projet de loi.
En ce qui concerne les études de marché, les personnes consultées ont formulé beaucoup d'observations sur l'importance de connaître le fonctionnement des marchés. Elles ont estimé que le Bureau de la concurrence devait avoir accès à la meilleure information qui soit et que c'était la norme dans la plupart des autres pays. Le Canadian Anti-Monopoly Project, un groupe de réflexion se consacrant aux politiques canadiennes sur la concurrence, a déclaré que l'absence de pouvoirs dévolus au bureau dans ce domaine entravait sa capacité à comprendre les nouveaux marchés. Le bureau est ainsi moins à même d'évaluer si ses décisions d'application de la loi ont eu l'effet souhaité.
OpenMedia, un organisme de protection des consommateurs qui fait la promotion d'un Internet ouvert et libre, a souligné qu'il était nécessaire que le bureau ait le pouvoir d'étudier de manière proactive les nouveaux marchés. Sur les marchés à forte concentration, les problèmes graves et persistants doivent être détectés afin d'y chercher des solutions.
On a compris l'importance d'un secteur du transport des marchandises concurrentiel pour approvisionner les Canadiens pendant la pandémie de COVID‑19, qui a apporté son lot de problèmes dans les chaînes d'approvisionnement. Un mémoire présenté conjointement par l'Association canadienne de gestion du fret et de nombreux producteurs et expéditeurs qui dépendent de notre infrastructure de transport était également favorable à un cadre pour les enquêtes sur un marché. Selon ce mémoire, la nature internationale du transport maritime signifie que les autorités nationales doivent être encore plus attentives au comportement des compagnies dans leurs ports. Des systèmes de collecte des données font partie intégrante de l'évaluation des répercussions sur le commerce et les entreprises du Canada, et le bureau doit pouvoir recueillir de l'information en dehors d'un contexte d'application de la loi afin de déceler adéquatement les problèmes.
L'Institut Macdonald-Laurier, un groupe de réflexion national sur les politiques publiques que connaissent probablement de nombreux députés, nous explique comment un outil étendu de collecte d'information devrait recueillir l'appui des traditionalistes comme des réformistes et servir à combler d'autres lacunes en matière d'information qui nuisent au gouvernement.
On a également beaucoup réclamé la mise en place de mesures de protection appropriées concernant les enquêtes sur un marché. L'Association du Barreau canadien a demandé que les demandes d'information soient assujetties à une autorisation judiciaire et qu'elles puissent être contestées par les parties, tandis que le Conseil canadien des affaires a souligné que, s'il devait y avoir des enquêtes, elles devraient être d'une durée limitée. Le ministre responsable devrait en autoriser la réalisation. Ces dispositifs de protection sont tous prévus dans l'approche dont le projet de loi définit les contours.
Je voudrais maintenant aborder une autre modification à la Loi sur la concurrence, qui concerne la défense fondée sur les gains en efficience. Bien avant la consultation publique, l'exception relative aux gains d'efficience de la Loi sur la concurrence a fait l'objet de diverses observations. Cette disposition permet aux fusions anticoncurrentielles d'échapper aux contestations si elles génèrent des gains d'efficience qui l'emportent prétendument sur les préjudices associés à la réduction de la concurrence, même si les consommateurs en paient la note.
Les contributions à la consultation sur ce sujet particulier n'ont pas manqué. C'est le sujet de préoccupation qui a suscité le plus de réactions, une forte majorité se prononçant pour l'abolition de cette disposition de la loi. Le Centre pour la défense de l'intérêt public, une organisation nationale à but non lucratif qui promeut la prise de décision inclusive et la protection des intérêts des consommateurs, nous explique que l'objectif initial de la politique de création d'entreprises compétitives à l'échelle internationale n'avait pas été atteint. En effet, il estime que la défense fondée sur les gains en efficience a servi à protéger les entreprises canadiennes de la concurrence, aux dépens des consommateurs. Le Centre pour l'innovation dans la gouvernance internationale s'est également prononcé contre la défense fondée sur les gains en efficience, qu'il considère comme une tentative erronée de rendre la loi plus prévisible.
L'abolition de ce moyen de défense est la bonne chose à faire compte tenu de la concentration croissante de plusieurs industries aux quatre coins du Canada, ainsi que de la diminution correspondante de la concurrence. Ces facteurs nuisent considérablement à l'efficience réelle de nos marchés, ainsi qu'à la productivité et à la compétitivité de notre économie sur la scène internationale.
Unifor, le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, explique que les gains d'efficience générés sont souvent bénéfiques pour les actionnaires, au détriment des travailleurs licenciés. Les économies réalisées grâce aux gains d'efficience proviennent d'une diminution du personnel, ce qui se traduit par une industrie moins compétitive qui peut plus facilement procurer des gains à ceux qui se trouvent au sommet de la pyramide.
Par ailleurs, la Fédération canadienne de l'agriculture, l'Union nationale des fermiers et l'Union des producteurs agricoles sont tous des acteurs clés de la chaîne d'approvisionnement alimentaire au Canada et ils sont eux aussi favorables à l'élimination de la défense fondée sur les gains en efficience. Ils sont entre autres sceptiques quant à la capacité des gains en efficience à surpasser les effets anticoncurrentiels et jugent que ceux-ci contribuent fortement à faciliter les acquisitions désavantageuses au Canada.
Finalement, j'aimerais parler des collaborations, un autre volet soulevé au cours des consultations et abordé dans le projet de loi. En effet, on peut se demander si le Bureau de la concurrence devrait être habilité à se prononcer sur les collaborations entre parties non concurrentes quand elles sont néfastes pour la concurrence. À l'heure actuelle, la législation porte seulement sur les accords conclus entre des concurrents réels ou potentiels, et le projet de loi a pour but d'en élargir la portée pour inclure certaines circonstances. La majorité des entités qui se sont exprimées sur la question ont appuyé l'élargissement de la portée de la loi.
Le Conseil des consommateurs du Canada considère que le fait que certains types d'accords soient exclus du critère d'examen par le Bureau de la concurrence empêchera ce dernier de s'attaquer aux vrais problèmes en matière de concurrence. Il explique qu'il est possible que des liens commerciaux créés avec de bonnes intentions par toutes les parties risquent tout de même d'entraîner des conséquences imprévues ou involontaires. C'est pourquoi il allègue que le Bureau de la concurrence ne devrait pas avoir la responsabilité de déterminer...
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Madame la Présidente, j'ai le plaisir de prendre la parole au sujet du projet de loi du gouvernement libéral, la Loi modifiant la Loi sur la taxe d'accise et la Loi sur la concurrence.
Il s'agit encore une fois d'une demi-mesure du pour résoudre une crise d'abordabilité qu'il a lui-même créée, avec son gouvernement. Après huit années de taxes inflationnistes et de dépenses démesurées, les Canadiens ont maintenant constaté qu'ils ne peuvent pas se permettre le gouvernement libéral. Ils n'ont pas les moyens de se loger. Ils n'ont pas les moyens d'acheter du carburant, et ils n'ont certainement pas les moyens d'acheter de la nourriture.
Ce qui rend ce projet de loi encore plus frustrant, c'est que les libéraux ajoutent encore plus de formalités administratives pour tenter de résoudre un problème qu'ils ont créé, alors qu'il existe une mesure très rapide qu'ils pourraient adopter aujourd'hui pour réduire considérablement les coûts pour les Canadiens, c'est-à-dire annuler la première et la deuxième taxe sur le carbone, qui sont des taxes inflationnistes. Ces deux taxes sur le carbone et leur aspect inflationniste rendent la vie inabordable pour les Canadiens.
Aujourd'hui, nous avons vu, dans un reportage du Financial Post, que la nouvelle initiative des libéraux, le Conseil canadien des normes d’information sur la durabilité, allait exacerber les coûts pour les Canadiens, en particulier en ce qui concerne le prix des aliments. Elle ajoutera de nouveaux obstacles bureaucratiques à chaque industrie et à chaque produit, en leur demandant de nommer les répercussions des émissions de carbone sur chaque maillon de la chaîne d'approvisionnement. Cela ajoutera tellement de paperasserie et de bureaucratie, et un tel fardeau sur chaque industrie, qui fabriquent tous les produits et qui cultivent tous les aliments, que cela rendra la vie encore plus inabordable.
Ce qui est intéressant, c'est que les libéraux imposent ces taxes punitives sur le carbone à des secteurs comme l'agriculture, qui est l'une des industries où nous sommes un chef de file. Nous nous sommes taillé une place enviable sur la scène internationale en ce qui concerne la durabilité et notre capacité à produire des aliments avec les émissions les plus faibles du monde.
Les données montrent clairement les cruelles répercussions que la première et la deuxième taxe sur le carbone des libéraux ont sur les familles agricoles canadiennes. Selon l'indice des prix des aliments du Canada, une exploitation agricole de 5 000 acres paierait 150 000 $ en taxes sur le carbone chaque année. Je ne connais aucun agriculteur qui pourrait absorber ce type de coût et demeurer économiquement viable.
C'est la question que les libéraux semblent toujours oublier. Ils parlent de durabilité. J'ai l'impression qu'ils reçoivent une pièce de vingt-cinq cents chaque fois qu'ils prononcent ce mot. Cependant, ils ne parlent jamais de viabilité économique. Lorsque ces nouvelles taxes et ces nouveaux règlements sont imposés au milieu industriel, à l'agriculture ou au secteur de l'énergie, ils nuisent à leur capacité de demeurer économiquement viables.
Le directeur parlementaire du budget vient de publier un rapport qui confirme la corrélation entre l'inflation au Canada et la taxe suffocante sur le carbone qui est imposée aux agriculteurs. Le diésel augmentera de 70 ¢ le litre. Dans bien des provinces, le prix de l'essence dépasse déjà 2 $ le litre.
Lorsque j'étais à Vancouver il y a quelques semaines, à l'occasion d'une réunion avec quelques agriculteurs de la région du Grand Vancouver, le prix de l'essence s'élevait à 2,08 $. Il est incroyable que le gouvernement s'attende maintenant à ce que les Canadiens absorbent un tel coût et soient quand même en mesure de se nourrir et de payer leurs hypothèques. Rien que cette année, la taxe sur le carbone perçue auprès des agriculteurs, uniquement pour le gaz naturel et le propane utilisés à la ferme, était de 50 millions de dollars.
Je trouve intéressant que le ait dit, dans son intervention de jeudi, qu'il ne comprenait pas pourquoi nous étions si énervés et que la taxe sur le carbone n'avait pas d'incidence sur l'agriculture. Or, les statistiques du directeur parlementaire du budget, l'indice canadien du prix des aliments et presque tous les groupements de producteurs spécialisés du pays indiquent le contraire.
C'est pourquoi nous avons présenté le projet de loi , qui exempterait les agriculteurs de la taxe sur le carbone qu'ils doivent encore payer sur le gaz naturel et le propane parce qu'ils n'ont pas d'autre choix que d'utiliser ces deux combustibles fossiles. Ils en ont besoin pour chauffer et refroidir leurs granges, sécher leurs grains et faire fonctionner leur matériel d'irrigation. Ce ne sont pas des choses que les conservateurs lancent en l'air, mais bel et bien des faits.
Donc, vous pensez que ces chiffres sont mauvais, madame la Présidente? Vous n'avez encore rien vu. Le plus récent rapport du directeur parlementaire du budget sur l'incidence de la taxe sur le carbone sur l'agriculture dit que d'ici 2030, les agriculteurs paieront 1 milliard de dollars rien qu'au titre de la taxe sur le carbone.
En plus de nier l'existence de ces coûts pour les agriculteurs pourtant confirmée par le directeur parlementaire du budget, les libéraux nient leur incidence sur le prix des aliments et nient qu'ils sont la raison pour laquelle les prix sont si élevés à l'épicerie.
Hormis les membres de la coalition libérale—néo-démocrate, je ne connais personne qui croit qu'en ajoutant des taxes, on va réduire les prix. C'est pourtant exactement ce qu'ils soutiennent. Dans le cadre de cette discussion, le menace les PDG des grandes chaînes de supermarchés du Canada de conséquences fiscales s'ils ne stabilisent pas les prix dans les épiceries d'ici l'Action de grâces. Il menace d'augmenter les impôts des grandes chaînes de supermarchés du Canada et de leurs PDG.
Y a-t-il un manque de concurrence au Canada? Oui, j'en conviens. Il faut prendre des mesures pour améliorer la concurrence au Canada, ce qui fait toujours baisser les prix. Toutefois, les ministériels pensent-ils honnêtement et croient-ils réellement que s'ils augmentent les impôts de Sobeys, de Loblaws, de Costco et de Walmart, ces sociétés vont tout simplement absorber ces coûts supplémentaires? En aucun cas une industrie ne dira simplement: « Le gouvernement a raison; nous allons payer plus d'impôts. Merci beaucoup. » Évidemment que ces sociétés ne diront pas cela. Elles vont refiler les coûts supplémentaires aux consommateurs, et cela fera grimper les prix davantage.
Ces taxes ont des conséquences bien réelles sur les gens qui produisent les aliments que nous servons à nos familles, sur les producteurs qui contribuent à nourrir le monde entier. Un producteur de fruits et de légumes de ma circonscription m'a montré ses factures d'électricité des derniers mois. La taxe sur le carbone lui a coûté à elle seule 5 000 $ par mois, auxquels il faut ajouter 800 $ de TPS; c'est une taxe sur une taxe. Ce producteur a décidé de fermer son marché pendant les mois d'hiver parce qu'il n'a tout simplement pas les moyens de rester ouvert. Mes concitoyens vivant en milieu rural pouvaient s'y procurer des fruits et des légumes frais sans devoir aller en ville. Ce marché va devoir fermer ses portes, ce qui obligera mes concitoyens à parcourir plus de kilomètres. Cela semble tout à fait logique si l'objectif est de lutter contre le changement climatique et de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Un agriculteur du Sud de l'Alberta m'a expliqué avoir payé 140 000 $ en taxe sur le carbone l'année dernière, un montant qu'il n'a donc pas pu investir dans l'acquisition d'équipement neuf plus éconergétique. Ce qui est encore plus frustrant pour cet agriculteur, c'est qu'il espérait pouvoir mettre cet argent de côté pour sa fille, qui souhaite reprendre l'exploitation familiale. Elle aurait été la cinquième génération à prendre la relève. Or, au lieu de lui permettre d'investir dans son exploitation, d'en améliorer l'efficacité, de réduire les émissions et d'aider la prochaine génération, qu'est-il advenu de cet argent? Il est allé alimenter les caisses du Trésor du gouvernement libéral. Encore une fois, si l'objectif ultime est de réduire les émissions et de lutter contre le changement climatique, cette taxe fait exactement le contraire.
Il y a une autre chose qui est intéressante. Les libéraux veulent faire payer plus de taxes aux PDG des épiceries, mais dans bien des cas au Canada, les épiceries sont en fait la propriété de franchisés locaux. J'ai rendu visite à l'exploitant de l'un des plus grands établissements de Sobeys dans ma circonscription pour voir comment vont les choses. Sa facture énergétique a augmenté de 6 000 $ par mois à cause de la taxe sur le carbone. Il essaie d'absorber cette augmentation, parce que c'est un entrepreneur local. Cependant, il affirme qu'il devra tôt ou tard refiler la facture aux consommateurs, autrement, c'est le salaire de ses employés qui sera touché ou le montant qu'il verse aux initiatives communautaires, aux clubs philanthropiques, aux équipes sportives et aux organismes jeunesse de la région et à toutes les initiatives que les propriétaires d'entreprises essaient de soutenir.
Les libéraux pensent que ces coûts peuvent être absorbés comme par magie par les agriculteurs et les petits entrepreneurs, mais ce n'est pas le cas; évidemment, ce sont les consommateurs qui finissent par éponger la facture. C'est pour cette raison que le prix des pommes a augmenté de 61 %, celui des carottes, de 72 %, et celui des pommes de terre et des oranges, de 76 %, juste à temps pour l'Action de grâces. Il faut que les libéraux comprennent que les augmentations de taxes qu'ils imposent aux agriculteurs, aux camionneurs, aux fabricants et aux détaillants se reflètent directement dans le prix payé par les consommateurs. Ce sont les Canadiens qui font les frais de ces hausses de taxes.
C'est le cas pour des millions de Canadiens. Sept millions de Canadiens se sont rendus à une banque alimentaire l'an dernier. En Alberta, la fréquentation des banques alimentaires a bondi de 70 %. La banque alimentaire de Calgary nourrit 700 familles tous les jours. Je sais que les responsables des banques alimentaires du pays n'ont jamais rien vu de tel.
Je dirais en terminant que les libéraux pourraient faire quelque chose immédiatement s'ils se souciaient réellement des prix des aliments et des fermes familiales: ils pourrait éliminer leurs taxes sur le carbone, et assurément leurs plans visant à quadrupler la taxe sur le carbone. Voilà une mesure qui, contrairement à l'accroissement des formalités administratives et de la bureaucratie, rendrait les produits alimentaires plus abordables pour les Canadiens.
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Madame la Présidente, je suis très fier de prendre la parole au sujet du projet de loi , Loi modifiant la Loi sur la taxe d’accise et la Loi sur la concurrence.
Nous devons considérer la situation dans laquelle se trouve actuellement le Canada comme une période où les décisions passées se retournent contre nous après des années de politiques économiques des conservateurs et des libéraux. Ils nous ont dit que nos villes se porteraient mieux si nous laissons le marché et le capital mondial décider de la valeur de nos quartiers et si nous abandonnons la sécurité que nous procuraient les emplois syndiqués et les régimes de retraite à prestations déterminées, si nous confions notre pays aux Morneau Shepell de ce monde pour qu'ils décident du type d'avantages dont nous devrions bénéficier après avoir travaillé toute notre vie. Nous en voyons les résultats.
Dans ma région, des septuagénaires qui étaient à la retraite travaillent maintenant dans des endroits comme Tim Hortons parce qu'ils n'ont pas les moyens de prendre leur retraite. Je vois les résultats de ces décisions lorsque je parle à des hommes de 68 ou 69 ans de ma région qui sont retournés travailler sous terre sur les foreuses parce qu'ils ne pouvaient pas payer leur logement. Alors que le travail sur les foreuses est difficile pour un jeune homme, des septuagénaires retournent sous terre parce qu'ils n'ont pas les moyens de payer ces coûts.
Un autre homme que je connais m'a dit qu'il devait retourner dans les mines à 70 ans parce qu'il était incapable de payer les médicaments de sa femme. Le gouvernement parlait déjà d'assurance-médicaments bien avant que j'aie des cheveux gris, mais il n'y a toujours rien. Bien entendu, les conservateurs ne croient pas à l'assurance-médicaments, pas plus qu'ils ne croient aux programmes publics que nos parents et nous avons bâtis au fil des générations et qui ont été méticuleusement démantelés au nom du libre marché, ce libre marché qui, dans le domaine du travail, a contribué à la précarité des emplois. C'était sous Bill Morneau. Les députés se souviendront qu'il a dit aux membres de la jeune génération de s'y faire, car ce serait leur nouvelle normalité. Bien entendu, la COVID a bouleversé tout cela. Les jeunes affirment que cela ne sera pas leur normalité, et ils ont commencé à abandonner ces emplois.
On voit aussi des gens qui n'ont plus les moyens de faire l'épicerie à cause de la hausse continue des prix outranciers fixés par les Galen Weston de ce monde. Les conservateurs ne se tiendront jamais debout devant un président-directeur général. À titre d'exemple, ils nous ont dit que le prix des pommes de terre à Calgary a augmenté de 70 % à cause de la taxe sur le carbone. Pourtant, Calgary ne s'approvisionne pas en pommes de terre auprès de l'Île-du-Prince-Édouard. Calgary les fait venir de l'Idaho, un État américain qui ne paie pas de taxe sur le carbone. Si le prix des pommes de terre a augmenté dans l'Idaho, c'est à cause de la crise climatique qui sévit dans l'Ouest. C'est une réalité que les conservateurs n'admettront jamais, même en cette année où nous avons perdu 14 millions d'hectares de forêts et où plus de 200 000 de nos concitoyens ont dû être évacués, ce qui implique des coûts de plusieurs milliards de dollars. Voilà ce que les conservateurs ont à offrir.
De leur côté, les libéraux ne cessent de parler des émissions, mais elles continuent d'augmenter. Ils disent qu'ils vont rencontrer les dirigeants des grandes chaînes d'alimentation; espérons qu'ils agiront. Personne n'y croit par contre. Il faut des engagements plus fermes. Je ne sais pas combien d'annonces et d'annonces recyclées j'ai entendues au cours des huit dernières années de la part des libéraux, au sujet de leur engagement dans le secteur du logement, mais les nouveaux logements se font toujours attendre.
Il faut prendre cet enjeu au sérieux puisque, en raison des prix exorbitants, de l'exploitation des marchés et du fait qu'on abandonne nos villes à Airbnb, des jeunes et des gens de la classe ouvrière sont forcés de quitter les villes qu'ils aiment tant. Dans ma région, nous vivons une véritable crise du logement et de l'itinérance. Doug Ford n'a jamais offert aux gens Timmins d'y bâtir des maisons, alors qu'il était prêt à vendre la ceinture de verdure. Nous aurions vraiment besoin de plus de logis.
Voilà la situation actuelle. Les gens sont mécontents. Ils méritent qu'on leur offre une vision claire. Ils méritent un engagement. Quelle forme pourrait-il prendre? En ce qui concerne le logement, nous sommes décidément conscients que les solutions fondées sur le marché ont mené à la crise actuelle. Nous savons que la solution qui a fonctionné par le passé, jusqu'à ce que Paul Martin l'abandonne dans les années 1990, c'était que le fédéral investisse dans la construction de logis aux côtés des provinces et des municipalités. La meilleure solution est d'avoir recours au logement public coopératif, avec des logements destinés à des gens de différents niveaux de revenus. Voilà ce qu'il nous faut.
Je dois pouvoir retourner dans ma circonscription avec une promesse que ces logements seront construits. La construction de logements est le meilleur catalyseur qui soit de l'activité économique. Nous pourrions prendre cet engagement dès aujourd'hui si la Chambre le voulait vraiment.
Nous devons être sérieux avec les PDG. Nous avons parlé d'une taxe exceptionnelle sur les profits excessifs, mais nous devons les obliger à payer, ou nous devons commencer à parler de questions comme le contrôle des prix. Nous savons que les gens se font arnaquer et nous sommes dans une situation où nous ne pouvons pas permettre à l'oligopole des chaînes d'épiceries, parce qu'il n'y a pas de concurrence, de faire la pluie et le beau temps comme il le fait. Nous devons limiter leur capacité à étendre leur emprise sur le marché, à l'instar de Pharmaprix, qui s'oriente de plus en plus vers les services de santé. Nous ne pouvons tout simplement pas leur faire confiance. Nous devons protéger le système de santé publique.
Voilà les enjeux auxquels nous nous heurtons en ce moment. Je l'ai mentionné rapidement, mais je tiens à insister sur le fait que nous nous trouvons au beau milieu d'une catastrophe climatique. Nous devons parler de cette catastrophe climatique. Nous avons le chef du parti conservateur, le député qui vit à Stornoway, un manoir de 19 pièces avec son propre chef cuisinier, qui voudrait que l'utilisation des combustibles fossiles ne soit aucunement tarifée.
La planète traverse une véritable crise. L'Agence internationale de l'énergie a déclaré, la semaine dernière, que la fin des grandes sociétés pétrolières était imminente en raison des investissements incroyables qui ont été réalisés dans le domaine des énergies propres dans le monde entier, sauf au Canada. Il n'y a pas d'endroit au monde où le potentiel d'énergie propre est plus important qu'en Alberta et, pourtant, Danielle Smith a mis fin à des projets d'énergie propre d'une valeur de 33 milliards de dollars et a loué un camion pour faire le tour d'Ottawa et nous dire que l'Alberta manque d'électricité.
La plupart des premiers ministres des provinces et des territoires dépensent de l'argent pour attirer les investisseurs ou pour présenter leur province comme une superpuissance énergétique. N'est-ce pas ce que disait l'Alberta? Les Albertains affirmaient être capables de monter des projets énergétiques et de les faire démarrer. Aujourd'hui, la première ministre de cette province préfère acheter de l'essence pour faire une tournée où elle annonce qu'il manque d'électricité en Alberta. Voilà la vision conservatrice. Ils sont fidèles aux grandes pétrolières, à une industrie qui a fait des milliards au cours des dernières années, alors que nous nous faisions arnaquer à la pompe.
Nous n'entendrons jamais les conservateurs parler de la manipulation des prix dont nous sommes témoins. Lorsqu'on rentre à la maison le vendredi dans le Nord de l'Ontario, on sait que les prix augmentent partout en même temps pendant ces longs week-ends. Tout le monde sait que c'est de la manipulation des prix, mais les conservateurs, eux, disent qu'ils vont se débarrasser de la taxe sur le carbone et qu'ils feront en sorte que la pollution soit à nouveau gratuite.
Tout le monde sait ce qui arrivera si on élimine cette taxe: le prix restera le même et ce sont les PDG des sociétés pétrolières comme Rich Kruger qui vont accroître leurs profits.
Nous sommes à une période où les Canadiens s'attendent à ce que le Parlement réponde à leurs besoins. Lors des dernières élections, j'ai fait du porte-à-porte pour parler aux gens de leurs préoccupations. Les gens m'ont dit à maintes reprises qu'ils n'avaient pas les moyens de se faire soigner les dents. Les gens disaient qu'ils ne faisaient plus confiance aux politiciens. Ils me demandaient comment ils pouvaient faire soigner les dents de leurs enfants. J'ai dit que, s'ils nous élisaient, nous mettrions en place un régime national de soins dentaires. C'est ce que nous allons faire. Les conservateurs ont annoncé qu'ils passeraient tout l'été à essayer d'empêcher la mise en place de cette mesure budgétaire, mais nous, de notre côté, allons veiller à ce que les aînés et les enfants puissent obtenir cette année les soins dentaires dont ils ont besoin.
Notre autre engagement, et que cela serve d'avertissement aux libéraux, concerne l'assurance-médicaments. Il reste deux ans à la présente législature. Si aucun régime d'assurance-médicaments ne voit le jour, il sera plutôt difficile d'expliquer pourquoi nous avons été copains-copains avec le fils de Pierre Elliott pendant deux ou trois ans. On nous demande pourquoi nous sommes copains-copains avec ce type. Si nous sommes copains-copains avec lui, c'est pour accomplir quelque chose: mettre en place un régime d'assurance-médicaments et de soins dentaires.
Si nous pouvons montrer aux Canadiens que nous avons été capables d'accomplir cela, nous leur prouverons que le Parlement peut fonctionner au-delà des lignes de parti. Nous voulons pouvoir dire aux Canadiens que, en temps de crise, les néo-démocrates étaient là pour faire avancer les dossiers qui comptent pour eux.
Nous allons nous battre pour les gens qui ne peuvent pas se permettre de rembourser leur prêt du Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes parce que le gouvernement ne leur laisse que 18 jours de plus. Nous nous battrons pour les petites entreprises. Nous nous battrons pour le climat. Nous nous battrons pour les communautés autochtones qui continuent d'être laissées à elles-mêmes. Nous nous battrons pour l'assurance-médicaments et pour les soins dentaires. C'est pour cela que nous avons été élus et que nous sommes ici aujourd'hui.