:
Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 2701, 2703 à 2705, 2712, 2716, 2718, 2724, 2726, 2739, 2742, 2744, 2747, 2753, 2756, 2757, 2760, 2762, 2765, 2766, 2770, 2771, 2773, 2774, 2776 à 2780, 2782, 2783, 2788, 2791, 2792, 2794, 2795, 2799, 2800, 2803, 2805, 2808, 2811, 2812, 2814, 2815, 2817, 2819 à 2821, 2827, 2828, 2830, 2832, 2833, 2836, 2838, 2843, 2849, 2851, 2853, 2854, 2859, 2861, 2862, 2872, 2876, 2887 à 2890, 2895, 2897 à 2899, 2901 et 2903.
[Texte]
Question no 2701 — M. Andrew Scheer:
En ce qui concerne les dépenses d’accueil du gouvernement liées à l’entente de soutien et de confiance conclue avec le NPD, y compris les dépenses liées aux réunions, aux négociations ou à tout autre événement auxquels ont participé les personnes concernées par l’entente: quels sont les détails de ces dépenses depuis le début de la 44e législature, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) le lieu, (iii) le fournisseur, (iv) une description de l’événement, (v) le montant, (vi) le nombre de personnes présentes, (vii) le nom des personnes présentes?
M. Terry Duguid (secrétaire parlementaire du premier ministre et conseiller spécial de l’eau, Lib.):
Monsieur le Président, le Bureau du Conseil privé a effectué des recherches dans le système financier ministériel et n'a trouvé aucune information concernant les dépenses d’accueil du gouvernement liées à l’entente de soutien et de confiance conclue avec le NPD ou les dépenses liées aux réunions, aux négociations ou à tout autre événement auxquels ont participé les personnes concernées par l’entente.
Question no 2703 — Mme Lori Idlout:
En ce qui concerne les demandes soumises en vertu du principe de Jordan et de l’initiative intitulée « Initiative: Les enfants inuits d’abord », ventilé par exercice depuis la mise en place du programme: a) quel est le nombre total de demandes reçues de la part (i) de parents ou de tuteurs d’un enfant autochtone, (ii) d’enfants autochtones qui ont atteint l’âge de la maturité dans leur province ou territoire, (iii) de personnes autorisées à représenter un enfant, un parent ou un tuteur autochtone, (iv) d’entreprises à qui le demandeur a donné la permission de les représenter; b) quel est le montant total du financement demandé par l’entremise de ces programmes par (i) 511825 Ontario Inc., (ii) Maryhomes Inc., (iii) Enterphase Child & Family Services, (iv) Hatts Off Inc., (v) Unison Treatment Homes for Youth Inc., (vi) Kom’s Kid Kare Agency, (vii) Kushions Inc., (viii) Hand in Hand Children’s Services; c) quelles mesures le gouvernement a-t-il mises en place pour s’assurer que les fonds demandés par les sociétés à but lucratif sont intégralement versés aux enfants qui en ont besoin?
Mme Jenica Atwin (secrétaire parlementaire de la ministre des Services aux Autochtones, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, dans le cadre du principe de Jordan et de l'Initiative: Les enfants inuits d'abord, un éventail de renseignements sont collectés sur toutes les demandes, qu’elles soient approuvées ou refusées, mais les données sur le demandeur ne sont pas recueillies dans un format normalisé qui permet une ventilation par personne admissible à présenter une demande. De plus, comme le Centre national d’appels et les centres de liaison régionaux reçoivent des volumes extrêmement élevés de demandes relatives au principe de Jordan par courriel, par télécopieur ou par téléphone, il est difficile de produire des rapports sur des données recueillies dans un format non normalisé. Par exemple, en 2023-2024, un total de 145 769 demandes ont été approuvées dans le cadre du principe de Jordan pour 2,17 millions de produits, services et soutiens destinés aux enfants des Premières Nations. En ce qui concerne l’Initiative: Les enfants inuits d’abord, en 2023-2024, un total de 12 822 demandes ont été approuvées pour 92 800 produits, services et soutiens pour les Inuits.
Service aux Autochtones Canada, ou SAC, continue d'augmenter le financement des produits, des services et des soutiens destinés aux enfants des Premières Nations. Depuis 2016, le ministère a investi plus de 8,1 milliards de dollars pour répondre aux besoins des enfants des Premières Nations par l’entremise du principe de Jordan, en travaillant en collaboration avec les parties des Premières Nations et en améliorant les opérations pour répondre au volume croissant de demandes.
Au cours des années précédentes, les demandes typiques présentées dans le cadre du principe de Jordan incluaient des aides en matière de santé mentale, d'éducation spécialisée, de soins dentaires, de kinésithérapie, d'orthophonie, d'équipement médical et de physiothérapie. L'initiative a évolué pour répondre à des demandes de services dont le type est très différent de celui qui était auparavant soumis à SAC. Le principe de Jordan connaît une augmentation des aides socioéconomiques telles que le loyer, l'épicerie et les services publics, ce qui a contribué à l'augmentation des demandes, de leur complexité et des délais de traitement. Cependant, bien que les types de demandes aient évolué au fil du temps, l'objectif de veiller à ce que les enfants des Premières Nations aient les mêmes chances de s'épanouir que les autres enfants au Canada demeure.
Le ministère travaille à améliorer l'efficacité opérationnelle et technologique pour rationaliser les charges de travail et réduire les processus manuels afin d'améliorer les délais de service. Par exemple, le SAC a élaboré des mesures en 2023 pour aider à résorber les arriérés, telles que: des mesures pour gérer les volumes d'appels; le recours à des équipes d'intervention pour traiter les arriérés; l'embauche de personnel supplémentaire; des mesures pour gérer la rétention du personnel; l'utilisation de la technologie.
Le centre d'appel national du principe de Jordan a constaté une augmentation constante du volume d'appels, en plus des périodes de pointe habituelles à différents moments de l'année, comme en août, lorsqu'il y a un afflux de demandes liées à l'école. Par exemple, de mars 2022 à mars 2023, le volume d'appels a augmenté d'environ 300 %.
En ce qui concerne la partie b) de la question, SAC finance les organismes de services à l’enfance et à la famille des Premières Nations, qui sont établies, gérées et contrôlées par les Premières Nations et déléguées par les autorités provinciales pour fournir des services de prévention et de protection. Dans les régions où ces agences n'existent pas, SAC finance les services fournis par les provinces et le Yukon, mais ne fournit pas de services à l'enfance et à la famille. Ces services sont fournis conformément à la législation et aux normes de la province ou du territoire de résidence. À partir du 1er janvier 2020, les prestataires de services qui fournissent des services à l'enfance et à la famille aux enfants indigènes devront se conformer aux principes nationaux et aux normes minimales énoncés dans la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis.
SAC utilise un modèle de financement basé sur la prévention pour soutenir l'intervention précoce et les alternatives aux soins institutionnels traditionnels et au placement en famille d'accueil, comme le placement des enfants avec des membres de la famille dans un cadre communautaire. Le programme prévoit trois types de financement: les opérations, soit le financement de base et opérationnel pour les services de protection tels que les salaires et les frais généraux; la prévention, soit les ressources pour l'amélioration des services de prévention; et l’entretien, soit les coûts directs du placement temporaire ou permanent des enfants des Premières Nations en dehors du foyer parental, comme les taux de placement en famille d'accueil et en foyer de groupe.
Les questions relatives aux services à l'enfance et à la famille et au financement des enfants inuits et métis et des enfants des Premières Nations vivant hors réserve doivent être adressées au ministère provincial ou territorial compétent.
Pour ce qui est de la partie c) de la question, SAC a mis en place des mesures pour veiller à ce que les fonds dépensés dans le cadre du principe de Jordan et de l’Initiative: Les enfants inuits d’abord et versés aux demandeurs de produits, de services et de mesures de soutien approuvés parviennent à l’enfant ou aux enfants pour lesquels la demande a été approuvée.
SAC enquête sur les plaintes et les préoccupations qui portent, par exemple, sur les irrégularités au niveau de la facturation, la prestation des produits, des services et des mesures de soutien et la mauvaise utilisation possible ou présumée de fonds approuvés, ainsi que sur les plaintes concernant la sécurité des enfants. Les constatations peuvent donner lieu à un éventail de mesures, y compris du soutien apporté au demandeur pour qu’il se conforme aux exigences financières de SAC, le refus de demandes futures, la consultation du ministère de la Justice et la communication avec la Direction générale des services d’examen et d’enquête des Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada pour soutenir les enquêtes lorsqu’il y a allégation de fraude.
Question no 2704 — Mme Lori Idlout:
En ce qui concerne le flétan noir au Nunavut, depuis 2017: a) quels sont les détails de toutes les évaluations des stocks de flétan noir, y compris (i) la date, (ii) le lieu, (iii) les conclusions; b) quels sont les détails de toutes les décisions relatives à la gestion de la pêche au flétan noir, y compris (i) la date, (ii) l’évaluation scientifique utilisée pour justifier la décision, (iii) la décision concernant le total autorisé des prises et les ententes de partage; c) quels investissements le gouvernement a-t-il effectués afin d’améliorer la collecte de données sur le flétan noir dans le but de prendre des décisions plus éclairées sur les pêches au flétan noir; d) quels efforts le gouvernement a-t-il déployés pour tenir compte des connaissances traditionnelles et scientifiques des Inuits dans la collecte de données sur le flétan noir et dans les décisions relatives aux pêches?
L’hon. Diane Lebouthillier (ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne le flétan noir au Nunavut, depuis 2017, en réponse à la partie a) de la question, le stock extracôtier de flétans noirs est partagé entre le Canada et le Groenland. Il est évalué conjointement par les deux pays tous les 2 ans, par l’intermédiaire du Conseil scientifique de l’Organisation des pêches de l’Atlantique Nord-Ouest, ou OPANO, qui est examiné par des experts en la matière des deux pays.
Depuis 2017, le Conseil scientifique de l’OPANO a procédé à une évaluation des stocks en 2018, en 2020 et en 2022. Les détails et les résultats de ces évaluations de stock se trouvent sur le site web de l’OPANO.
Pour ce qui est de la partie b) de la question, chaque année, les décisions quant au total autorisé des captures, ou TAC, sont fondées sur les conseils les plus récents du Conseil scientifique de l’OPANO.
Le TAC pour 2017 et 2018 a été établi à 16 150 tonnes. La répartition du TAC entre les divisions 0A et 0B était fixée à 8 575 tonnes et à 7 575 tonnes respectivement, et elle comprenait l’attribution de 100 tonnes de la division A à des pêcheurs du Nunavut afin de contribuer au développement de la pêche côtière dans la région du Nunavut.
Le TAC pour 2019 et 2020 était fixé à 18 185 tonnes par le Canada. La répartition du TAC entre les divisions 0A et 0B était fixée à 9 592,5 tonnes et à 8 592,5 tonnes respectivement, et elle comprenait l’attribution de 100 tonnes de la division A à des pêcheurs du Nunavut.
Pour 2021 et 2022, le Canada a maintenu le TAC de 2020 et les répartitions entre les divisions 0A et 0B.
En 2023, conformément à l’avis du Conseil scientifique de l’OPANO, le Canada et le Groenland ont abaissé leur TAC de 9,25 %, le ramenant à 16 502,5 tonnes, dans le cadre d’une approche préventive qui concilie durabilité globale des pêches et besoins économiques des communautés autochtones et des pêcheurs canadiens. La répartition du TAC entre les divisions 0A et 0B était fixée à 8 704,99 tonnes et à 7 797,51 tonnes, respectivement. Les allocations aux flottilles de la division 0A sont demeurées les mêmes, y compris l’allocation de 100 tonnes à consacrer aux pêcheurs du Nunavut. Les allocations d’entreprises et les allocations spéciales dans la division 0B ont été réduites proportionnellement.
En 2024, le Canada a maintenu le TAC de 2023 et les répartitions entre les divisions 0A et 0B.
En ce qui a trait à la partie d) de la question, Pêches et Océans Canada, ou MPO, soutient les relevés dans les divisions 0A et 0B de l’OPANO par l’intermédiaire d’un accord de collaboration avec le Greenland Institute of Natural Resources en utilisant le navire de recherche NR Tarajoq. Les contributions financières du MPO aux relevés étaient de 1 239 300 $ en 2022-2023 et de 1 534 263 $ en 2023-2024.
À la suite d’un changement de navire de recherche, le MPO a investi dans de nouvelles recherches en vue d’élaborer une approche d’étalonnage basée sur un modèle afin d’harmoniser les données de relevé de la nouvelle série chronologique avec la précédente. On peut consulter l’avis scientifique 2023/020.
Le MPO a contribué à la recherche collaborative par l’intermédiaire de l’Ocean Tracking Network afin de quantifier l’utilisation de l’habitat et les habitudes migratoires des flétans noirs, ainsi que le mouvement des poissons dans les zones de pêche.
Enfin, en réponse à la partie d) de la question, le MPO demande des conseils sur le flétan noir auprès du Conseil de gestion des ressources fauniques du Nunavut, ou CGRFN, conformément à l’Accord du Nunavut. Le CGRFN fournit des conseils et des recommandations sur le TAC, la distribution et l’attribution du Canada pour la sous-zone 0. Cette décision tient compte à la fois de la santé immédiate et à long terme de la pêche au flétan noir au Canada afin d’arriver à une pêche plus forte et plus durable.
En collaboration avec le gouvernement du Nunavut, le MPO a mené des relevés à l’île Scott, à Pond Inlet et à l’île de Broughton sur la distribution de flétan noir, la taille des poissons et les taux de capture pour soutenir le développement des pêches émergentes par les communautés de Clyde River, de Pond Inlet et de Qikiqtarjuaq.
Question no 2705 — M. Brian Masse:
En ce qui concerne les membres du groupe Services frontaliers (FB) qui travaillent pour l’Agence des services frontaliers du Canada et l’engagement pris par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada au cours du cycle de négociations de 2021 de soumettre à nouveau la proposition du groupe Services frontaliers (FB) visant à présenter des modifications législatives pour bonifier les prestations de retraite anticipée dans le cadre du régime de pension de la fonction publique, d’accélérer la présentation de son analyse de rentabilisation au Comité consultatif sur la pension de la fonction publique (CCPFP), et de simplifier le processus d’examen de ces questions et la présentation en temps opportun de recommandations connexes: a) qui le gouvernement a-t-il consulté dans le cadre de ce processus, y compris, mais sans s’y limiter, les membres du groupe Services frontaliers (FB), par l’entremise de leur agent négociateur; b) quels renseignements, conseils et recommandations (i) le CCPFP, (ii) l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), (iii) l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public (OIRPSP), ont-ils présentés au Conseil du Trésor; c) quels renseignements, déclarations, conseils et recommandations le Conseil du Trésor a-t-il présentés (i) au CCPFP, (ii) à l’AFPC, (iii) à l’OIRPSP; d) quel est le calendrier de mise en œuvre des changements promis; e) quelles sont les mesures qui doivent encore être prises pour que ces changements aient lieu?
M. Anthony Housefather (secrétaire parlementaire de la présidente du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, conformément à l'accord conclu en 2021 entre l'Alliance de la Fonction publique du Canada et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, la proposition d'étendre l'admissibilité aux prestations de retraite anticipée au groupe des Services frontaliers (FB) a été soumise en vue de consultations menées par le Comité consultatif sur la pension de la fonction publique, ou CCPFP. Le CCPFP a été établi en vertu de la Loi sur la pension de la fonction publique. Il est composé de six représentants de l'employeur, de six représentants des employés et d'un représentant des retraités. Des membres de l'Alliance de la fonction publique du Canada sont représentés au sein de ce comité.
En ce qui concerne la partie b) de la question, en décembre 2023, le CCPFP a terminé une évaluation complète de la proposition d'étendre l'admissibilité aux prestations de retraite anticipée au groupe des Services frontaliers (FB) et a présenté une recommandation à la présidente du Conseil du Trésor. Les conseils de l'Alliance de la fonction publique du Canada sont reflétés dans la recommandation du CCPFP à la présidente du Conseil du Trésor. L'Office d'investissement des régimes de pensions du secteur public n'a pas participé à l'élaboration de cette proposition.
Pour ce qui est de la partie c) de la question, après avoir reçu la recommandation du CCPFP en décembre 2023, la présidente du Conseil du Trésor a répondu au CCPFP pour accuser réception de la recommandation et indiquer qu'elle l'avait prise en considération.
En ce qui a trait à la partie d) de la question, le 13 juin 2024, la présidente du Conseil du Trésor a annoncé l'intention du gouvernement du Canada d'élargir l'admissibilité à une retraite anticipée pour certains effectifs de la sûreté et de la sécurité publique, y compris pour les membres de première ligne du groupe des Services frontaliers (FB). Conformément à l'annonce de la présidente, des modifications législatives à la Loi sur la pension de la fonction publique devraient être présentées au Parlement à l'automne 2024.
Enfin, en ce qui concerne la partie e) de la question, afin de mettre en œuvre les changements visant à d’élargir l’admissibilité à une retraite anticipée pour certains effectifs de la sûreté et de la sécurité publique, y compris pour les membres de première ligne du groupe des Services frontaliers (FB), des amendements législatifs à la Loi sur la pension de la fonction publique devront être adoptés par le Parlement et des amendements au Règlement sur la pension de la fonction publique devront être approuvés par la gouverneure en conseil. Des changements considérables devront également être apportés aux systèmes de rémunération et de pension avant que ces changements puissent être mis en œuvre.
Question no 2712 — M. Ron Liepert:
En ce qui concerne la déclaration du 20 mars 2024 du ministre de la Santé, indiquant que Santé Canada veut mettre en place des mécanismes législatifs et réglementaires pour restreindre les saveurs des thérapies de remplacement de la nicotine: a) quelles études précises ont été menées par Santé Canada sur les effets d’une telle restriction; b) quels sont les détails de toutes les études en a), y compris, pour chacune, (i) la date à laquelle l’étude a été achevée, (ii) le nom et le titre des personnes qui ont mené l’étude, (iii) la méthodologie employée, (iv) les conclusions, (v) l’adresse du site Web où l’étude peut être consultée en ligne?
L’hon. Mark Holland (ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, comme l’indique l'avis d'intention publié par le ministère le 20 mars 2024, https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/medicaments-produits-sante/naturels-sans-ordonnance/avis-intention-concernant-risques-attrait-acces-jeunes-therapies-remplacement-nicotine.html, Santé Canada envisage des mécanismes législatifs et réglementaires pour répondre à l'accès et à l'attrait potentiel des thérapies de remplacement de la nicotine, les TRN, pour les jeunes. De nouvelles exigences, telles que, mais sans s'y limiter, des exigences spécifiques en matière d'étiquetage et d'emballage, ainsi que des restrictions liées aux couleurs, aux arômes, à la publicité et au lieu de vente, sont envisagées.
Santé Canada prend en compte de nombreuses sources d'information dans le cadre de l'élaboration d'une proposition de voie à suivre, par exemple les informations accessibles au public (voir ci-dessous). Veuillez noter que les informations sur les sources de contribution liées aux mécanismes réglementaires seront publiées dans le cadre d'un résumé de l'étude d'impact de la réglementation ainsi que toute mesure réglementaire dans la Gazette du Canada, le cas échéant.
Voici des exemples d'informations accessibles au public: la Gazette du Canada, Partie I, volume 155, numéro 25: Décret modifiant les annexes 2 et 3 de la Loi sur le tabac et les produits de vapotage (arômes), https://gazette.gc.ca/rp-pr/p1/2021/2021-06-19/html/reg2-fra.html; et l’Enquête canadienne sur le tabac et la nicotine (ECTN): sommaire des résultats pour 2022, https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/enquete-canadienne-tabac-nicotine/sommaire-2022.html.
Question no 2716 — M. Brad Redekopp:
En ce qui concerne Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) en date du 31 mars 2024: a) combien d’employés ou d’équivalents temps plein (ETP) sont actuellement à l’emploi d'IRCC; b) combien de ces employés ou ETP sont classifiés au niveau EX ou au-dessus; c) combien de ces employés ou ETP sont classifiés en dessous du niveau EX; d) parmi les employés du niveau EX ou au-dessus, ou d’un niveau inférieur à EX, combien travaillent (i) en personne à temps plein dans un bureau du gouvernement, (ii) à distance à temps plein, (iii) en mode hybride, soit certaines journées au bureau et certaines journées à distance; e) combien de jours par semaine les employés en mode hybride sont-ils tenus de se rendre au bureau; f) comment IRCC contrôle-t-il que les employés à distance ou en mode hybride travaillent l’équivalent d’une journée complète lorsqu’ils sont à distance; g) quelles mesures de redressement sont prises lorsque le superviseur constate qu’un employé à distance ne travaille pas l’équivalent d’une journée complète, et à partir de quels seuils ou limites IRCC prend-il des sanctions officielles telles que le recouvrement du salaire ou le renvoi; h) combien de fois des mesures de redressement ou des sanctions officielles ont-elles été prises pendant l’exercice 2023-2024; i) si des mesures de redressement ou des sanctions officielles ne sont pas prises lorsque se produit la situation visée en g), pourquoi ne sont-elles pas prises?
M. Paul Chiang (secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, ou IRCC, et en réponse à la partie a) de la question, selon le système départemental des ressources humaines, Peoplesoft, IRCC compte 14 034 personnes qui travaillent actuellement à IRCC.
En réponse à la partie b) de la question, des employés évoqués en a), 272 travaillnt au niveau EX ou au-dessus.
En ce qui concerne la partie c) de la question, des employés évoqués en a), 13 762 travaillent en deçà du niveau EX.
Pour ce qui est de la partie d) de la question, parmi les employés du niveau EX ou au-dessus, ou d’un niveau inférieur à EX, et d’après les dossiers ministériels, approximativement 2,6 % des employés d’IRCC travaillent à partir d’un bureau du gouvernement tous les jours; approximativement 47.4 % des employées d’IRCC travaillent à distance à temps plein; approximativement 50 % des employées d’IRCC travaillent en mode hybride, soit certaines journées au bureau et certaines journées à distance.
En ce qui a trait à la partie e) de la question, les employés d’IRCC suivant un mode de travail hybride doivent être au bureau au minimum pendant 40 % de leurs horaire régulier sur une base hebdomadaire ou mensuelle.
En ce qui concerne la partie f), les gestionnaires ont la responsabilité de s'assurer que l'employé respecte les conditions énoncées dans son entente de télétravail, y compris celles qui concernent ses heures de travail.
Pour ce qui est de la partie g) de la question, une série de mesures correctives administratives ou disciplinaires peuvent être imposées si un employé ne respecte pas les conditions énoncées dans son entente de télétravail, y compris celles qui touchent ses heures de travail. La mesure corrective appropriée est établie au cas par cas et peut inclure, sans s'y limiter: une lettre d'attentes, une révocation de l'accord de télétravail, un recouvrement administratif du salaire dû, un rejet en probation, un non-renouvellement, une réprimande verbale ou écrite, une suspension ou un licenciement.
En ce qui a trait à la partie h) de la question, 21 cas de mesures correctives et formelles ont été prises au cours de l’année fiscale 2023-2024.
Enfin, en ce qui touche la partie i) de la question, des mesures correctives seront toujours prises pour garantir que la situation soit corrigée et ne se reproduise pas.
Question no 2718 — M. Bob Zimmer:
En ce qui concerne le Programme canadien des armes à feu de la GRC en Colombie-Britannique (C.-B.): a) combien de personnes sont actuellement employées à temps plein par le programme en C.-B.; b) combien de membres du personnel travaillent exclusivement à distance ou de la maison en C.-B.; c) combien de membres du personnel travaillent exclusivement en présentiel en C.-B.; d) quel pourcentage de toutes les heures de travail du personnel de la C.-B. est fait (i) en présentiel, (ii) à distance ou de la maison; e) quels sont (i) le salaire moyen, (ii) le montant total annuel des dépenses salariales, consacrées au personnel du Programme canadien des armes à feu en C.-B.?
Mme Jennifer O’Connell (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales (Cybersécurité), Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, en date du 23 mai 2024, il y avait 22 employés à temps plein au bureau du Contrôleur des armes à feu, le CAF, de la Colombie-Britannique.
En ce qui concerne la partie b) de la question, il n’y a aucun employé du bureau du CAF de la Colombie-Britannique, qui travaille exclusivement à distance ou à partir de la maison.
Pour ce qui est de la partie c) de la question, tous les employés du bureau du CAF de la Colombie-Britannique travaillent exclusivement en présentiel.
En ce qui a trait à la partie d)(i) de la question, 100% des employés travaillent en présentiel.
En ce qui concerne la partie d)(ii) de la question, aucun employé du bureau du CAF de la Colombie-Britannique ne travaille à distance ou à partir de la maison.
Pour ce qui est de la partie e)(i) de la question, selon l’année fiscale 2023-2024, le salaire moyen était de 73 924 $.
Enfin, en ce qui attrait à la partie e)(ii) de la question, selon l’année fiscale 2023-2024, le montant total des dépenses en salaire pour le bureau du CAF de la Colombie-Britannique était de 1 922 013 $.
Question no 2724 — Mme Leah Gazan:
En ce qui concerne la résidence située à Winnipeg connue précédemment sous le nom de Lions Place: a) la Ville de Winnipeg ou le gouvernement du Manitoba ont-ils communiqué avec le gouvernement fédéral pour demander de l’aide afin de préserver le caractère sans but lucratif de Lions Place; b) quelles mesures le gouvernement fédéral a-t-il prises pour aider, empêcher ou autrement déterminer la vente de Lions Place à son acheteur, Mainstreet Equity; c) quels fonds ou mesures d’aide la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a-t-elle fournis à l’ancien propriétaire de Lions Place, Lions Housing Centres Inc., avant sa vente à Mainstreet Equity, ventilés par année et somme d’argent; d) quels fonds ou mesures d’aide la SCHL a-t-elle fournis à Mainstreet Equity pour l’aider à acheter Lions Place, ventilés par année et somme d’argent; e) des membres du conseil d’administration de la SCHL se sont-ils récusés des processus de vote ou de décision concernant la vente de Lions Place; f) depuis le 1er janvier 2015, des membres du conseil d’administration de la SCHL se sont-ils récusés des processus décisionnels concernant la vente ou l’achat d’un immeuble résidentiel?
M. Chris Bittle (secrétaire parlementaire du ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a) de la question, au 1er octobre 1998, en vertu de l’Entente sur le logement social, ou ELS, la SCHL a transféré Lions Place, un immeuble de 287 logements situé au 610 Portage Avenue, à Winnipeg, à la Société d’habitation et de rénovation du Manitoba, le SHRM. Aux termes de l’ELS, la SHRM s’est vu confier la responsabilité et les droits de gestion et d’administration des programmes de logement social et des ensembles résidentiels énumérés dans l’ELS.
En ce qui concerne la partie b) de la question, le gouvernement fédéral n’intervient pas dans les ventes privées.
En ce qui concerne la partie c) de la question, la SCHL a accordé un prêt direct de 12,5 millions de dollars au Lions Club de Winnipeg. La résidence pour personnes âgées Lions Place, un immeuble de 287 logements situé au 610 Portage Avenue, à Winnipeg, a été payée en entier le 1er août 2018.
En ce qui concerne la partie d) de la question, de plus amples renseignements ne peuvent être fournis, car la divulgation de tout détail compromettrait la confidentialité du client et la SCHL n’est pas en mesure de confirmer ou d’infirmer les détails.
En ce qui concerne la partie e) de la question, les questions opérationnelles ne relèvent pas du mandat du Conseil d’administration de la SCHL.
En ce qui concerne la partie f) de la question, les questions opérationnelles ne relèvent pas du mandat du Conseil d’administration de la SCHL.
Question no 2726 — M. Dan Albas:
En ce qui concerne le témoignage de la commissaire à l’information du 16 mai 2024 devant le Comité permanent de l’accès à l’information, de la protection des renseignements personnels et de l’éthique, dans lequel elle a dit que « Nous sommes maintenant confrontés à un manque à gagner total de 700 000 $, ce qui représente une réduction de mon budget d'environ 5 % »: pourquoi le gouvernement a-t-il procédé à cette réduction du budget de la commissaire à l’information?
M. Anthony Housefather (secrétaire parlementaire de la présidente du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur le Président, le Budget principal des dépenses de 2024-2025 comprenait un montant de 15 344 268 $ en dépenses de programme destiné au Commissariat à l’information du Canada. Il s’agit d’une augmentation d’environ 8 % par rapport au montant des dépenses de programme de 14 212 216 $ présenté dans le Budget des dépenses de 2023-2024.
Ce montant supplémentaire attribué au Commissariat financera les augmentations de salaire prévues dans de nouvelles conventions collectives. Des compléments de financement semblables sont accordés à 90 organisations dans l’ensemble du gouvernement. Les montants sont calculés en suivant un processus bien établi qui est fondé sur le nombre et la classification des employés à un moment donné.
Le SCT continuera à travailler en collaboration avec la commissaire à l’information pour atténuer les pressions financières auxquelles le Commissariat est confronté.
Question no 2739 — M. Arnold Viersen:
En ce qui concerne les permis de possession et d’acquisition d’armes à feu (PPAAF) et les permis de possession et d’acquisition d’armes à feu à autorisation restreinte (PPAAFAR), en date du 31 décembre de chaque année, de 2016 à 2023 inclusivement, ventilé par type de demande (nouveau PPAAF, renouvellement, PPAAF pour mineur, cession) ainsi que par province ou territoire d’origine de la demande: a) pour combien de demandes le temps de traitement a-t-il dépassé (i) un mois, (ii) trois mois, (iii) six mois, (iv) un an, (v) 18 mois; b) combien de demandes ont nécessité un deuxième et un troisième examen; c) le traitement de combien de demandes a été retardé pour des raisons d’ordre administratif; d) combien d’employés ou d’équivalents temps plein travaillant dans les bureaux du Programme canadien des armes à feu étaient affectés au traitement des demandes; e) combien de demandes de renouvellement d’un PPAAF ou d’un PPAAFAR étaient encore en traitement six mois après la date d’échéance du permis visé?
Mme Jennifer O’Connell (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales (Cybersécurité), Lib.):
Monsieur le Président, GRC a effectué une recherche préliminaire approfondie afin de déterminer la quantité de renseignements qui seraient visés par la question, ainsi que la durée nécessaire pour préparer une réponse approfondie. Les renseignements demandés ne sont pas systématiquement consignés à ce niveau de détail dans une base de données centralisée. La GRC est une organisation décentralisée qui comprend 700 détachements dans 150 communautés d’un bout à l’autre du pays. La GRC a conclu que la production et la validation d’une réponse approfondie à cette question exigerait une collecte manuelle de renseignements. Il serait impossible d’achever une telle recherche dans les délais prescrits et cela pourrait mener à la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
Question no 2742 — M. Mark Strahl:
En ce qui concerne le projet de train à grande fréquence et les options analysées par CPCS Transcom limitée (CPCS) et Groupe WSP Global inc. (WSP) afin d’améliorer le service ferroviaire voyageur dans le Sud-Ouest de l’Ontario: a) à quelle date l’analyse a-t-elle été fournie au ministre des Transports; b) quels sont les détails des conclusions de l’analyse; c) à quelle date les conclusions seront-elles publiées sur le site Web du gouvernement; d) quel montant le gouvernement a-t-il versé à CPCS et WSP pour la réalisation de ces analyses?
L’hon. Pablo Rodriguez (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, mon cabinet a reçu l'analyse en mai 2024.
Transports Canada est actuellement en train d'examiner l'analyse et de déterminer les prochaines étapes. Les conclusions feront parties d’un rapport de synthèse qui, selon les prévisions, sera disponible sur le site Web de Transports Canada au cours des mois à venir.
Le gouvernement du Canada a versé à CPCS Transcom limitée et WSP Global Inc. la somme de 1 068 424,36 $ pour mener son étude sur la manière d'améliorer le service ferroviaire interurbain de passagers dans le Sud-Ouest de l’Ontario.
Question no 2744 — M. Randy Hoback:
En ce qui concerne les Chefs de mission du Canada dans chacun des pays membres du G7, depuis le 1er janvier 2022 et ventilé par année: a) quelle est la somme des dépenses consacrées aux lobbyistes et aux consultants, au total et ventilées par ambassade ou haut-commissariat; b) quelle est la ventilation de a) par type de service (lobbying ou conseil); c) quels sont les détails de chaque contrat de lobbying ou de conseil pour une ambassade ou un haut-commissariat dans un pays du G7 à l’étranger, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le montant, (iv) la description des services, (v) la manière dont le contrat a été attribué (source unique ou appel d’offres)?
L’hon. Robert Oliphant (secrétaire parlementaire de la ministre des Affaires étrangères, Lib.):
Monsieur le Président, ce qui suit reflète la réponse consolidée approuvée au nom des ministres d’Affaires mondiales Canada.
Affaire mondiales Canada a effectué une recherche préliminaire approfondie afin de déterminer la quantité de renseignements qui seraient visés par la question, ainsi que la durée nécessaire pour préparer une réponse approfondie. Les renseignements demandés ne sont pas systématiquement consignés à ce niveau de détail dans une base de données centralisée. Le ministère a conclu que la production et la validation d’une réponse approfondie à cette question exigerait une collecte manuelle de renseignements. Il serait impossible d’achever une telle recherche dans les délais prescrits et pourrait mener à la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
Les renseignements sur les contrats de plus de 10 000 $ sont disponibles sur le site du Gouvernement ouvert sous la Divulgation proactive à l’adresse suivante: https://ouvert.canada.ca/fr.
Question no 2747 — M. Brad Redekopp:
En ce qui concerne Horizons de politiques Canada et le rapport de mai 2024 intitulé « Perturbations à l’horizon »: a) quelles personnes ou organisations, à l’extérieur du gouvernement du Canada, ont contribué au rapport; b) est-ce que certaines des personnes ou organisations en a) ont été payées pour participer, et, le cas échéant, quelle somme chacune d’entre elles a-t-elle reçue; c) quel format a été utilisé pour recueillir les opinions des personnes ou organisations; d) quelles questions précises ont été posées à les personnes ou organisations en a); e) est-ce que Horizons de politiques Canada a tenté de recueillir les opinions de personnes ou d’organisations en plus de celles qui ont participé, et, le cas échéant, quels sont les détails, y compris (i) leur nom, (ii) la raison fournie à Horizons de politiques Canada pour expliquer pourquoi ces personnes ou organisations ont décidé de ne pas participer; f) quel était le coût total pour mener la recherche, préparer le rapport et le publier; g) un exercice de réflexion sur les leçons retenues a-t-il été effectué à la suite de la publication du rapport, et, le cas échéant, quels en ont été les résultats; h) un rapport de suivi est-il prévu, et, le cas échéant, quels sont les détails, y compris (i) la date de publication prévue, (ii) le budget proposé, (iii) le thème central de ce rapport, (iv) si les mêmes personnes et organisations seront-elles consultées, (v) si les leçons tirées de l’actuel rapport seront-elles intégrées au rapport à venir?
M. Sameer Zuberi (secrétaire parlementaire de la ministre de la Diversité, de l’Inclusion et des Personnes en situation de handicap, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, les perturbations évaluées dans le rapport sont issues d'une revue de littérature, d'entretiens avec des experts, de conversations avec des décideurs politiques au sein du gouvernement du Canada, d'ateliers avec des praticiens de la prospective, ainsi que du travail de prospective permanent d'Horizons de politiques Canada visant à analyser ce qui est en train de changer dans notre société, les moteurs de ce changement et les nouvelles réalités qui pourraient émerger.
Pour évaluer les perturbations, Horizons de politiques a recueilli et analysé les commentaires de quelque 500 parties prenantes, collègues et experts en prospective du gouvernement du Canada et d'ailleurs qui ont répondu au sondage. Les participants ne représentaient pas une organisation; ils et elles ont volontairement répondu au sondage en tant qu'individus.
Les personnes ont été sélectionnées par Horizons de politiques pour leur expertise dans un ou plusieurs domaines couverts par les perturbations. Horizons de politiques a dressé la liste des participants à l'enquête de manière à inclure une variété d'antécédents et de points de vue. Tous les participants font partie du vaste réseau d'experts d'Horizons de politiques Canada. Autour de 53 % des répondants à l'enquête, soit 258 personnes, provenaient du gouvernement du Canada, et 47 %, soit 233 personnes, venaient de l'extérieur du gouvernement du Canada. Les noms des répondants n'ont pas été recueillis dans le cadre de l'enquête.
En réponse à la partie b) de la question, personne n'a été payé pour participer à une quelconque partie de la recherche ou du sondage. Les personnes ont répondu de façon volontaire.
Pour ce qui est de la partie c) de la question, les perturbations évaluées dans le rapport sont issues d’une revue de littérature, d’entretiens avec des experts, de conversations avec des décideurs politiques au sein du gouvernement du Canada, d'ateliers avec des praticiens de la prospective, ainsi que du travail de prospective en cours d'Horizons de politiques visant à analyser ce qui est en train de changer dans notre société, les moteurs de ce changement et les nouvelles réalités qui pourraient émerger.
En ce qui concerne la partie d) de la question, les questions suivantes ont été posées dans le cadre de l'enquête: « Évaluer chacune des perturbations suivantes (35 au total) en fonction de leur probabilité et de leur impact - la probabilité qu'elles se produisent et l'impact qu'elles pourraient avoir si elles se produisaient.
Indiquez, sur une échelle de 1 à 5 (1 étant faible, 5 étant élevé), la probabilité et l'impact de la perturbation. »
« Considérez chaque perturbation comme un avenir où une circonstance atteint un point critique et devient la nouvelle normalité ou un événement important se produit.
Sélectionnez l’option qui indique quand vous pensez que chaque perturbation pourrait se produire, en années. Sélectionnez 10 si vous pensez que la perturbation pourrait se produire dans 10 ans ou plus. »
« Évaluez chacune des sept perturbations suivantes sur la base des interconnexions - si une perturbation devait se produire, quelles perturbations connexes seraient les plus susceptibles de se produire.
Indiquez deux perturbations connexes pour chaque perturbation. »
Pour ce qui est de la partie e) de la question, Horizons politiques Canada a envoyé l'enquête à environ 2000 personnes de son réseau d'experts. Près de 500 personnes, soit 491, ont répondu. La participation étant volontaire, les raisons pour lesquelles les personnes ont choisi de ne pas participer n'ont pas été fournies.
La partie f) de la question touchait le coût total de la recherche, de la préparation et de la publication du rapport. Les ressources internes ont fourni: le salaire de l'équipe de projet, soit deux EC-06 et un EC-04, pendant environ 11 mois. Cela comprend l'élaboration du rapport ainsi que la diffusion initiale au sein du gouvernement du Canada, y compris des ateliers, des présentations et des sessions à la Semaine des avenirs; le salaire pour le travail de communication, soit un IS-05 et ·e IS-04, pendant environ une semaine. De plus, les dirigeants et le personnel d’Horizons de politiques ont apporté leur contribution et leur révision.
Les ressources externes comprenaient la licence de logiciel pour la réalisation de l'enquête, un coût de 2 192,00 $; et la conception graphique et la mise en page du rapport, un coût de 8 463,70 $.
En ce qui a trait à la partie g) de la question, comme le rapport a été publié le 7 mai 2024, un exercice pour en tirer des leçons n’a pas encore eu lieu.
Enfin, en ce qui concerne la partie h) de la question, Horizons de politiques, en tant que centre d'excellence en prospective du gouvernement du Canada, a l'intention de poursuivre son travail sur les Perturbations à l'horizon. Le contenu et les détails des futurs rapports n'ont pas encore été déterminés.
Question no 2753 — M. Tom Kmiec:
En ce qui concerne les visas pour les étudiants étrangers au Canada: combien d’étudiants étrangers (i) étudient actuellement au Canada, (ii) étudient dans un établissement accrédité par Universités Canada, (iii) étudient dans un établissement membre de l’Association nationale des collèges de carrières, (iv) ont changé d’établissement au Canada pendant leur période d’études, (v) sont dans un programme de la maternelle à la 12e année?
M. Paul Chiang (secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Lib.):
Monsieur le Président, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, ou IRCC, gère le Programme des étudiants étrangers et est responsable de la délivrance d’un permis d’études aux ressortissants étrangers souhaitant étudier au Canada. Bien qu'IRCC suive le nombre total de titulaires d’un permis d’études, en l'absence d'un système de contrôle des sorties, il est difficile de confirmer que tous ces titulaires d’un permis d’études résident actuellement au Canada étant donné que les individus peuvent quitter le pays à tout moment après leur arrivée.
Voici les informations qu'IRCC est en mesure de partager:
Le 3 mai 2024, 1 073 435 titulaires d’un permis d’études détenaient un permis d'études valide au Canada; 341 531 de ces titulaires d’un permis d’études étudiaient dans des établissements accrédités par Universités Canada. Les données demandées à la partie (iii) de la question ne sont pas suivies par IRCC. LL’information demandée à la partie (iv) n'est pas consignée dans la base de données d'IRCC et, par conséquent, nous ne serons pas en mesure de fournir l’information demandée en fonction des données dont nous disposons; 159 055 des titulaires d’un permis d’études susmentionnés font partie de l’ensemble du cursus scolaire, de la maternelle au secondaire, ou 12e année.
Question no 2756 — M. Dan Albas:
En ce qui concerne les demandes de financement du gouvernement au titre du Fonds d’atténuation et d’adaptation en matière de catastrophes et les déclarations du maire de Merritt, Michael Goetz, et du maire de Princeton, Spencer Coyne, tous deux en Colombie-Britannique, selon lesquelles les demandes de financement de leurs municipalités dans le cadre de ce programme ont été rejetées par le gouvernement sans explication: a) pourquoi la demande de Merritt a-t-elle été refusée; b) pourquoi la demande de Princeton a-t-elle été refusée; c) comment ces refus de financement s’inscrivent-ils dans la déclaration faite par le premier ministre à ces localités après les inondations, selon laquelle lui et son gouvernement « les soutiendraient »?
M. Chris Bittle (secrétaire parlementaire du ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les demandes de financement du gouvernement au titre du Fonds d’atténuation et d’adaptation en matière de catastrophes, ou FAAC, et les déclarations du maire de Merritt, Michael Goetz, et du maire de Princeton, Spencer Coyne, en réponse à la partie a) de la question, le FAAC est un programme national concurrentiel basé sur le mérite et les projets sont évalués uniquement sur la base des informations présentes dans la demande de projet. Les représentants de LICC rencontreront Merritt pour discuter des résultats du processus vers la fin du mois de juin. Logement, Infrastructures et Collectivités Canada, ou LICC, reconnaît l'importance de tous les projets qu'elle reçoit, mais les fonds sont limités et des centaines de projets ont été examinés lors du dernier cycle d’évaluation.
En ce qui concerne la partie b), le FAAC est un programme national concurrentiel basé sur le mérite et les projets sont évalués uniquement sur la base des informations présentes dans la demande de projet. Les représentants de LICC rencontreront Princeton pour discuter des résultats du processus vers la fin du mois de juin. LICC reconnaît l'importance de tous les projets qu'elle reçoit, mais les fonds sont limités et des centaines de projets ont été examinés lors du dernier cycle d’évaluation.
En ce qui concerne la partie c), le FAAC a été constamment fait l’objet de très nombreuses demandes depuis sa création en 2018 et, lors du dernier cycle d’appel à propositions, le programme a reçu six fois plus en demande de fonds des 900 millions de dollars de financement disponibles. Le ministère a reçu des centaines de demandes bien préparées pour des projets importants visant à améliorer la résilience des collectivités d'un océan à l'autre. En raison de ce niveau d’intérêt élevé, le ministère n'a pas été en mesure de financer tous les projets.
Question no 2757 — M. Tony Baldinelli:
En ce qui concerne Destination Canada: a) quelle est la valeur de l’activité économique générée au Canada chaque été par l’industrie touristique nationale; b) de l’activité économique en a), quelle quantité et quelle proportion (i) des passagers, (ii) de l’activité économique, sont attribuables aux touristes nationaux qui arrivent en voiture ou qui font une escapade routière; c) quelle est la position de Destination Canada sur la déclaration faite par le ministre de la Santé le 30 mai 2024 au sujet des voyages en voiture, selon laquelle « ils peuvent profiter de leurs 10 heures en voiture et laisser la planète brûler »?
Mme Annie Koutrakis (secrétaire parlementaire du ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, au troisième trimestre de 2023, les voyages au pays des résidants canadiens ont généré environ 27,5 milliards de dollars d’activité économique, selon l’ Enquête nationale sur les voyages de Statistique Canada.
Au sujet de la partie b), Destination Canada n’a pas accès aux données sur les modes de transport employés pour les voyages intérieurs. Toutefois, d’autres renseignements précis sur les voyages intérieurs effectués par les résidants canadiens sont publiquement accessibles à https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=2410004501&request_locale=fr.
Pour ce qui est de la partie c), Destination Canada n’a pas de commentaire à émettre au sujet de la déclaration du ministre de la Santé.
Question no 2760 — M. John Nater:
En ce qui concerne le changement annoncé par le premier ministre le 24 mai 2024, voulant que Catherine Blewett, la secrétaire du Conseil du Trésor, soit réaffectée à un poste de haute fonctionnaire au Bureau du Conseil privé (BCP): a) quelles seront ses responsabilités en tant que haute fonctionnaire au BCP; b) pourquoi le poste de haut fonctionnaire ne figurait-il pas dans le dernier organigramme publié par le BCP en avril 2024; c) où ce poste de haut fonctionnaire viendra-t-il s’insérer dans l’organigramme du BCP; d) combien de jours par semaine devra-t-elle se présenter en personne au BCP à Ottawa?
M. Terry Duguid (secrétaire parlementaire du premier ministre et conseiller spécial de l’eau, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne le changement annoncé par le premier ministre le 24 mai 2024, voulant que Catherine Blewett, la secrétaire du Conseil du Trésor, soit réaffectée à un poste de haute fonctionnaire au Bureau du Conseil privé, ou BCP, en réponse à la partie a) de la question, les postes de hauts fonctionnaires au BCP sont créés au cas par cas, en fonction des besoins organisationnels, et servent souvent de transition dans les échelons supérieurs de la fonction publique.
Au sujet de la partie b), les postes de hauts fonctionnaires au BCP ne figurent pas dans l’organigramme en raison de la nature temporaire de tels rôles.
En ce qui a trait à la partie c), les postes de hauts fonctionnaires relèvent généralement du greffier du Bureau du Conseil privé, y compris le poste qu’occupe Catherine Blewett.
Quant à la partie d), au titre de la Loi sur la protection des renseignements personnels, les détails de l’entente de travail d’un employé sont considérés comme des renseignements personnels et ne peuvent être divulgués.
Question no 2762 — M. Andrew Scheer:
En ce qui concerne l’affirmation indiquée à la page 99 de l’Énoncé économique de l’automne de 2023 selon laquelle le « gouvernement commencera à acheter des Obligations hypothécaires du Canada jusqu’à concurrence de 30 milliards de dollars par année dès février 2024 »: a) quand le gouvernement a-t-il commencé à acheter des obligations; b) quelles sont la quantité et la valeur des obligations achetées à ce jour; c) selon ses projections, quelle proportion des 30 milliards de dollars en obligations le gouvernement entend-il faire défaut ou ne pas honorer; d) quelles sont les mesures en vigueur, s'il y a lieu, pour que les finances publiques ne soient pas touchées par une hausse du taux de défaut de ces obligations?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président,en réponse à la partie a) de la question, le gouvernement a effectué son premier achat des Obligations hypothécaires du Canada, ou OHC, le 14 février 2024.
En ce qui a trait à la partie b), à ce jour, le gouvernement a acheté 11 milliards de dollars d’OHC. Pour obtenir plus de détails sur les OHC achetés par le gouvernement, on peut consulter le site Web de la Banque du Canada à https://www.banqueducanada.ca/marches/obligations-hypothecaires-du-canada-achats-et-avoirs-du-gouvernement/.
En date du 31 mai 2024, la valeur marchande du portefeuille d’OHC du gouvernement équivalait à 11,1 milliards de dollars.
Bien que le gouvernement fasse le suivi de la juste valeur de son portefeuille d’OHC, les OHC sont comptabilisées au coût amorti et non à leur juste valeur. Par conséquent, les fluctuations de la valeur des OHC n’ont aucune répercussion financière sur le portefeuille.
Au sujet de la partie c), le gouvernement ne s’attend pas à ce qu’il y ait des pertes sur ces avoirs en raison des garanties du gouvernement fédéral. Par conséquent, on ne s’attend pas à des défauts de paiement ou de la radiation de valeur.
En outre, pour différents motifs, les taux de défaut de paiement au Canada ont toujours été bas.
Étant donné toutes ces structures en place, il n’y a pas eu de défaut de paiement des OHC depuis l’introduction du programme en 2001.
Relativement à la partie d), grâce aux mécanismes de garantie en place qui permettent de protéger les OHC contre le risque de défaut de paiement et de diminuer leur risque, l’achat des OHC n’augmente pas de manière significative l’exposition au risque du gouvernement.
Question no 2765 — Mme Rachael Thomas:
En ce qui concerne la décision du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) annoncée en juin 2024, selon laquelle elle exigerait des services de diffusion continue en ligne qu’ils versent 5 % de leurs revenus canadiens au CRTC, dans le contexte de la mise en œuvre des mesures contenues dans le projet de loi C-11, Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion et apportant des modifications connexes et corrélatives à d’autres lois: a) de combien de services différents de diffusion en continu le CRTC s’attend-il à recevoir des paiements; b) quel est le montant des revenus annuels que le CRTC s’attend à recevoir; c) quelles garanties, s'il y a lieu, le CRTC a-t-il reçues pour s’assurer que les 5 % ne soient pas refilés aux consommateurs sous la forme d’une augmentation du prix des abonnements; d) quelle analyse a été effectuée, s'il y a lieu, sur l’impact de l’augmentation du prix des abonnements sur l’inflation ou le coût de la vie résultant de l’obligation de paiement?
M. Taleeb Noormohamed (secrétaire parlementaire de la ministre du Patrimoine canadien, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, ou CRTC, est un tribunal quasi judiciaire indépendant qui réglemente le secteur de la radiodiffusion et des télécommunications dans l’intérêt public. Il tient des audiences publiques, et il prend des décisions fondées sur le dossier public.
La Loi sur la diffusion continue en ligne, qui a modifié la Loi sur la radiodiffusion, oblige le CRTC à moderniser le cadre de radiodiffusion canadien et à veiller à ce que les services de diffusion continue en ligne contribuent de façon importante au contenu canadien et autochtone.
Immédiatement après l’adoption de la nouvelle législation, le CRTC a publié un plan réglementaire et a lancé quatre consultations publiques, dont une sur les contributions de base que les services en ligne doivent apporter pour soutenir le système de radiodiffusion canadien.
Au cours de cette consultation sur les contributions, le CRTC a reçu plus de 360 observations détaillées et a tenu une audience publique de trois semaines où il a entendu plus de 120 groupes. En fonction du dossier public, le CRTC a décidé que les services de diffusion continue en ligne dont les revenus annuels canadiens s’élèvent à 25 millions de dollars ou plus doivent contribuer 5 % de leurs revenus canadiens pour soutenir le système de radiodiffusion canadien.
Le CRTC n’est pas le bénéficiaire des contributions de base. Les contributions seront allouées à des fonds administrés de manière indépendante. Les services de diffusion en ligne disposent également d'une certaine flexibilité, par exemple, pour affecter une partie de leurs contributions au soutien direct du contenu télévisuel canadien.
Le CRTC estime que 13 services audio et audiovisuels appartenant à 9 groupes de propriété devront verser des contributions de base.
Au sujet de la partie b), le CRTC n’est pas le bénéficiaire des contributions de base. Les contributions seront allouées à des fonds administrés de manière indépendante.
En ce qui concerne la partie c), le CRTC n’a pas l’autorité de réglementer la tarification des services de diffusion continue en ligne.
Pour ce qui est de la partie d), le CRTC n’a pas l’autorité de réglementer la tarification des services de diffusion continue en ligne.
Question no 2766 — M. Marty Morantz:
En ce qui concerne la révélation du directeur parlementaire du budget (DPB) au Comité permanent des finances le 3 juin 2024, à savoir que « le gouvernement dispose d’une analyse de l’impact de la taxe sur le carbone et du STFR. Nous l’avons vue, mon personnel, mais on nous a explicitement dit de ne pas la rendre publique »: a) qui, au sein du gouvernement, a imposé ce bâillon au DPB; b) quelles ont été les conclusions de toute analyse économique soumise au bâillon; c) pourquoi a-t-on imposé un bâillon; d) en quoi le bâillon s’inscrit-il dans l’engagement pris par le premier ministre en 2015 d’offrir à la population canadienne le gouvernement le plus transparent et le plus ouvert au monde?
L’hon. Steven Guilbeault (ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement du Canada entretient une relation de collaboration avec le bureau du directeur parlementaire du budget, ou DPB. Nous avons toujours coopéré et nous coopérerons toujours pleinement avec les demandes du DPB, notamment en fournissant tous les documents et informations spécifiques qui répondent aux paramètres de ses demandes.
Environnement et Changement climatique Canada, ou ECCC, comme tous les ministères du gouvernement, donne régulièrement au DPB un accès privilégié à des ensembles de données pour l'aider à créer une analyse de haute qualité.
Ces ensembles de données ne sont pas des analyses, ce sont des données brutes et elles peuvent parfois contenir des données privées sensibles. Ils répondent à une demande d'information spécifique du DPB et ne représentent en aucun cas une analyse économique complète.
Il arrive que les données partagées avec le DPB contiennent des informations sensibles relatives à des entreprises spécifiques. Afin de protéger leur vie privée et de respecter le secret des affaires, ces données doivent être gérées conformément à la Loi sur les statistiques.
ECCC reconnaît le pouvoir discrétionnaire du DPB de divulguer tout ou partie des informations comme il l'entend, et espère que le DPB gérera les informations qu'il reçoit conformément à son mandat et à toutes les exigences légales pertinentes. Nous avons examiné toutes les données des documents que nous avons publiés le 13 juin afin de nous assurer qu’aucune n’était confidentielle et qu’elles pouvaient donc être communiquées au public.
L'analyse du système canadien de tarification de la pollution par le carbone réalisée par le DPB confirme que la majorité des ménages reçoivent plus de paiements au titre du remboursement des droits d'émission de carbone qu'ils n'ont à supporter de coûts directs liés à la tarification.
Le changement climatique impose des coûts croissants aux Canadiens, et le Canada s'est engagé au niveau international à relever ce défi mondial.
Le gouvernement a pris la décision d'imposer un prix sur la pollution parce qu'il est largement reconnu que c'est le moyen le plus rentable de réduire la pollution par le carbone qui est à l'origine du changement climatique. Elle réduit la pollution qui est à l'origine d'impacts climatiques plus extrêmes et oriente l'économie canadienne de manière à ce qu'elle profite des avantages d'une transition nette zéro.
Toute analyse complète des avantages économiques de la tarification du carbone devrait également inclure les investissements financiers qui résultent en partie des régimes de tarification du carbone. Fixer un prix à la pollution par le carbone encourage les entreprises à trouver des moyens d'être plus efficaces, d'investir dans des technologies plus propres et d'adopter des sources d'énergie plus propres.
Le gouvernement attend avec impatience le rapport révisé du DPB à l'automne et espère qu'il contiendra une analyse plus complète de la tarification du carbone qui inclura tous les coûts du changement climatique et les avantages économiques des mesures prises pour le combattre.
Question no 2770 — M. Dane Lloyd:
En ce qui concerne les cyberattaques perpétrées contre les serveurs du gouvernement depuis le 1er janvier 2021, ventilé par ministère ou agence et par année: a) quel est le nombre estimé de tentatives de cyberattaques; b) combien de cyberattaques ont compromis de quelque manière que ce soit des serveurs ou des données; c) quelle est la ventilation des chiffres en b) selon les dommages qui en ont résulté (données volées, serveur fragilisé, inconnu, etc.); d) pour chaque cas où des données ont été volées ou compromises, (i) quelle était la date, (ii) les données de combien de personnes étaient concernées, (iii) comment les personnes concernées ont-elles été informées, (iv) quel est le résumé de l’incident; e) pour chaque cas en b) où des données personnelles n’étaient pas concernées, (i) quelle était la date, (ii) quel est le résumé de l’incident, (iii) quels dommages, s'il y a lieu, ont été causés à des serveurs, réseaux ou équipements du gouvernement?
Mme Marie-France Lalonde (secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur le Président, dans le cadre de son mandat, le Centre de la sécurité des télécommunications Canada, ou CST, protège l’information électronique et les infrastructures d’information qui sont d’importance pour le gouvernement du Canada, en contribuant à contrecarrer les activités de cybermenace menées par des entités criminelles ou parrainées par des États et qui ciblent nos systèmes. Tous les jours, le CST mise sur ses cybercapacités perfectionnées et son expertise technique pour identifier les menaces qui ciblent les systèmes et les réseaux d’information du Canada, pour se prémunir contre ces menaces et pour les contrecarrer au moyen de mesures actives.
La définition du terme « cyberattaque » varie grandement. Le CST emploie l’expression « tentative de cyberattaque malveillante » pour désigner les tentatives infructueuses visant à identifier des vulnérabilités et à pénétrer un système. Le CST ne conserve pas de statistiques ventilées sur les tentatives de cyberattaques malveillantes contre des serveurs ou des sites du gouvernement. Toutefois, tel qu’indiqué dans notre Rapport annuel 2023-2024, publié récemment, le Centre canadien pour la cybersécurité, plus connu sous le nom de Centre pour la cybersécurité, a bloqué en moyenne 6,6 milliards d’activités malveillantes par jour, comprenant aussi bien des analyses de routine que des tentatives d’intrusion sophistiquées.
Lorsqu’un cyberincident se produit, réagir rapidement et prendre les mesures appropriées peut réduire considérablement les dommages potentiels et accélérer le processus de rétablissement. La définition fournie par le Centre pour la cybersécurité d’un cyberincident couvre une vaste gamme de tentatives malveillantes, qu’elles aient réussi ou non. En 2023-2024, le Centre pour la cybersécurité a aidé à répondre à 2 192 cyberincidents à l’échelle du gouvernement du Canada et des infrastructures essentielles canadiennes. Ce nombre est légèrement supérieur à celui de l’an dernier.
Le CST et son Centre pour la cybersécurité ne font en général pas de commentaires sur les cyberincidents; cependant, depuis le 1er janvier 2021, le CST reconnaît publiquement apporter un soutien aux partenaires gouvernementaux victimes de cyberincidents. Ainsi, le 19 janvier 2022, Détection d’un cyberincident ciblant Affaires mondiales Canada, ou AMC. Le CST et son Centre pour la cybersécurité, de concert avec des partenaires gouvernementaux dont le Secrétariat du Conseil du Trésor – Bureau du Dirigeant principal de l’information, ou SCT-DPI, et Services partagés Canada, ou SPC, ont collaboré en vue de réagir à l’incident. En mars 2022, le CST et son Centre pour la cybersécurité ont fait équipe avec le Conseil national de recherches, ou CNR, à la suite d’un cyberincident. En octobre 2022, le CST et son Centre pour la cybersécurité ont collaboré avec l’Administration de la Chambre des Communes, le service des TI, en réaction à un cyberincident. Le Centre pour la cybersécurité a fourni son aide et son soutien en matière de cybersécurité afin de s’assurer que les services d’importance cruciale pour les parlementaires et pour la Chambre des communes demeurent fonctionnels. En septembre 2023, le CST et son Centre pour la cybersécurité ont signalé plusieurs campagnes d’attaques par déni de service, ou DDoS, ciblant le gouvernement du Canada, les provinces et les territoires du Canada, ainsi que son secteur financier et le secteur du transport. Le Centre pour la cybersécurité est intervenu avec des partenaires gouvernementaux ainsi que des organismes de soutien externes. En janvier et février 2024, le CST et son Centre pour la cybersécurité ont collaboré avec des collègues d’AMC afin de gérer un cyberincident. En février 2024, le CST et son Centre pour la cybersécurité ont collaboré avec des collègues de la Gendarmerie royale du Canada, ou GRC, afin de gérer un cyberincident. En mars 2024, le CST et son Centre pour la cybersécurité ont collaboré avec des collègues du Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada, ou CANAFE, et d’AMC afin de gérer un cyberincident.
Étant donné l’environnement de menace en constante évolution dans lequel le CST fonctionne, il ne peut, pour des raisons de sécurité nationale, fournir davantage d’information. Le fait de publier l’information détaillée demandée donnerait à des acteurs hostiles des renseignements sur la façon dont nous assurons notre sécurité et sur nos processus, ce qui compromettrait les opérations du CST et, par le fait même, la sécurité nationale.
Question no 2771 — Mme Laila Goodridge:
En ce qui concerne les demandes reçues par le gouvernement pour exploiter un centre de consommation supervisée, depuis 2015 et ventilés par province ou territoire: a) quelles sont les adresses et les services offerts ou potentiellement offerts pour chaque demande reçue; b) pour chaque demande en a), ventilée par adresse ou site, le statut de la demande est-il (i) reçue, mais aucune décision n’a encore été prise, (ii) approuvée, mais le centre n’est pas encore opérationnel, (iii) approuvée et le centre est opérationnel, (iv) rejetée?
Mme Élisabeth Brière (secrétaire parlementaire de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social et secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé,, Lib.):
Monsieur le Président, pour obtenir des informations complètes sur les demandes reçues par le gouvernement pour exploiter des sites de consommation supervisée depuis 2015, y compris des détails tels que la province ou le territoire, la ville et l'emplacement, les dates d'approbation et d'expiration, et les services autorisés, on peut visiter la page Sites de consommation supervisée: statut des demandes. Cette ressource fournit des informations sur les sites offrant actuellement des services en vertu d'une exemption valide en vertu de l'article 56.1 de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, les sites autorisés n'offrant pas actuellement de services, les demandes ouvertes en attente d'approbation, et les demandes refusées n'ayant pas reçu d'exemption en vertu de l'article 56.1 de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances.
Les tableaux web sont généralement mis à jour tous les mois et peuvent donc ne pas refléter l'état actuel du site.
Question no 2773 — M. Sameer Zuberi:
En ce qui concerne les demandes présentées par des communautés de la Colombie-Britannique au Fonds d’atténuation et d’adaptation en matière de catastrophes depuis 2021: a) quels sont les détails concernant toutes les demandes dont le financement a été refusé, y compris, pour chacune, (i) le nom de la ville ou de la municipalité, (ii) la date de la demande, (iii) la catastrophe à l’origine de la demande, (iv) la raison pour laquelle le financement a été refusé; b) quels critères précis ont été utilisés, y compris tout système de notation ou de classement, pour déterminer si une demande est approuvée ou refusée; c) si un système de notation ou de classement a été utilisé, quelle note ou quel classement a été attribué à chaque demande en a)?
M. Chris Bittle (secrétaire parlementaire du ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les demandes présentées par des communautés de la Colombie-Britannique au Fonds d’atténuation et d’adaptation en matière de catastrophes depuis 2021, en réponse aux parties a) et c), le Fonds d’atténuation et d’adaptation en matière de catastrophes est un programme national concurrentiel basé sur le mérite. Logement, Infrastructures et Collectivités Canada, ou LICC, reconnaît l'importance de tous les projets qu'il reçoit, mais les fonds sont limités et des centaines de projets ont été examinés au cours de la période indiquée. Lorsqu'il traite des documents parlementaires, le gouvernement applique les principes énoncés dans la Loi sur l’'accès à l’information et les détails spécifiques au projet n'ont pas été communiqués, car il s'agissait d'informations confidentielles provinciales et de tiers protégées par la Loi.
Les employés de LICC proposent de rencontrer les bénéficiaires individuellement pour discuter des résultats du processus. Il appartient aux demandeurs de communiquer publiquement les informations relatives à leur demande et à son état d'avancement.
En ce qui concerne la partie b), on peut se référer au Guide du demander pour plus de détails concernant les critères, disponible à https://www.infrastructure.gc.ca/alt-format/pdf/dmaf-faac/dmaf-faac-applicant-guide-demandeur-fr.pdf.
Question no 2774 — M. Ben Lobb:
En ce qui concerne les réunions de l’ambassadeur des États-Unis, David Cohen, avec le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie ou le sous-ministre: quels sont les détails de toutes les réunions durant lesquelles il a été question de la Loi sur l’intelligence artificielle et les données, y compris (i) la date et l’heure, (ii) le nom et le titre des personnes présentes, (iii) le lieu, (iv) le résumé des discussions?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président, il n'y a pas eu de réunion entre l'ambassadeur des États-Unis David Cohen et le ministre de l'innovation, des Sciences et de l’Industrie ou le sous-ministre au cours de laquelle la Loi sur l’intelligence artificielle et les données a été discutée.
Question no 2776 — M. Mel Arnold:
En ce qui concerne les déplacements effectués à l’étranger par la ministre des Affaires étrangères depuis le 4 novembre 2015: quels sont les détails de tous les déplacements durant lesquels la ministre a présenté et abordé des thèmes associés aux pêches et à la gestion des pêches, y compris, pour chaque déplacement, (i) le nom et le titre des personnes présentes, (ii) la date et l’heure de la réunion, (iii) le lieu de la réunion, (iv) un résumé du thème abordé à la réunion?
L’hon. Robert Oliphant (secrétaire parlementaire de la ministre des Affaires étrangères, Lib.):
Monsieur le Président, conformément à la Loi sur les océans et la Loi sur les pêches, la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne est responsable de la bonne gestion et du contrôle des pêches, ainsi que de la conservation et de la protection du poisson et de son habitat. Afin de s’acquitter de ce vaste mandat, Pêches et Océans Canada, ou MPO, soutient sa ministre en coopérant avec des organisations régionales de gestion des pêches telles que l’Organisation des pêches de l’Atlantique Nord-Ouest et la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique.
Conformément à la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, la ministre des Affaires étrangères est responsable de la conduite des relations diplomatiques et consulaires au nom du Canada, ce qui inclut la fourniture de conseils juridiques au MPO sur les questions de droit international et la coordination du processus d’adoption des traités par le Canada, depuis le mandat de négociation jusqu’à l’entrée en vigueur, y compris en ce qui concerne les pêches et la gestion des pêches.
En réponse aux parties (i) à (iv) de la question, Affaires mondiales Canada ne dispose pas d’un système central de gestion de l’information qui permette de savoir systématiquement si la ministre des Affaires étrangères actuelle et ses prédécesseurs ont abordé ou discuté de sujets liés aux pêches et à la gestion des pêches au cours de voyages internationaux.
Après une recherche manuelle des dossiers remontant au 4 novembre 2015, on a conclu que les fonctionnaires d’Affaires mondiales Canada ont fourni des documents d’information à la ministre des Affaires étrangères sur la gestion du poisson ou des pêches dans le cadre de 35 voyages internationaux. Il n’est pas possible de préciser, dans les délais impartis, les circonstances dans lesquelles la question des pêches et de la gestion des pêches a été présentée ou discutée lors de ces voyages internationaux, car cela pourrait mener à la divulgation de renseignements inexacts, trompeurs ou préjudiciables à la conduite des affaires internationales du Canada.
Question no 2777 — M. Bernard Généreux:
En ce qui concerne les reçus individuels de dépenses soumis à Exportation et développement Canada par un conseil d’administration, un président ou un PDG depuis 2018: quels sont les détails de toutes les dépenses, y compris (i) la valeur monétaire de chaque dépense, (ii) le produit ou service faisant l’objet de la dépense, (iii) le nom de l’endroit pour le produit ou service faisant l’objet de la dépense, (iv) le nom de la ville où la dépense a été effectuée, (v) le motif de la dépense, (vi) le nom et le titre de la personne à qui la dépense a été imputée?
M. Maninder Sidhu (secrétaire parlementaire de la ministre de la Promotion des exportations, du Commerce international et du Développement économique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse aux parties (i) à (vi) de la question, Exportation et développement Canada, ou EDC, a entrepris une recherche préliminaire approfondie afin de déterminer la quantité de renseignements visés par la question et le temps qu’il faudrait pour préparer une réponse complète. EDC a conclu qu’il n’était pas possible de produire et de valider une réponse complète à cette question dans les délais impartis et que cela pourrait mener à la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
EDC est dirigée par un conseil d’administration dont les représentants proviennent principalement du secteur privé. La responsabilité du Conseil d’administration est de superviser la direction et la gestion d’EDC et de surveiller son orientation stratégique telle que décrite dans le Plan d’entreprise. Les membres du Conseil d’administration sont nommés par le gouvernement du Canada et rendent compte au Parlement par l’intermédiaire de la ministre de la Promotion des exportations, du Commerce international et du Développement économique.
Le Conseil d’administration d’EDC est composé de dix à douze membres par année civile depuis 2018, y compris le président du Conseil. Le nombre total de membres ayant siégé au Conseil depuis 2018 est de 21. Le Conseil et ses comités se réunissent en personne trois ou quatre fois par an.
EDC se fonde sur les lignes directrices et les règlements concernant la gestion et la gouvernance des sociétés d’État établis par le Secrétariat du Conseil du Trésor. La politique sur les dépenses de voyage et d’accueil des conseils d’administration d’EDC et de l’Institut de financement du développement Canada, ou FinDev, et la politique sur les communications et la représentation externes et sur l’orientation, la formation et le perfectionnement du Conseil d’administration précisent les paramètres de voyage du Conseil d’administration.
Le président et chef de la direction d’EDC collabore avec la haute direction pour superviser les activités quotidiennes et mettre en œuvre la stratégie commerciale décrite dans le Plan d’entreprise de la société. Bien qu’il soit membre des conseils d’administration d’EDC et de FinDev Canada, le président et chef de la direction suit la ligne directrice sur les voyages des employés d’EDC plutôt que la politique sur les dépenses de voyage et d’accueil du Conseil d’administration.
Les divulgations concernant les dirigeants et le Conseil d’administration actuels sont accessibles au public en ligne à l'adresse https://www.edc.ca/fr/a-propos-de-nous/entreprise/divulgation/frais-deplacement-accueil.html.
Question no 2778 — M. Bernard Généreux:
En ce qui concerne le financement accordé par Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) au MaRS Discovery District (MaRS): quels sont les détails de toutes les ententes entre ISDE et MaRS depuis le 4 novembre 2015, y compris, pour chacune, (i) la valeur du financement reçu, (ii) la forme du financement reçu, (iii) la date à laquelle l’entente a été conclue entre les deux parties, (iv) les détails sur l’objet de l’entente, (v) l’utilisation que compte faire MaRS du financement reçu dans son rôle d’organisme de bienfaisance enregistré?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président, Innovation, Sciences et Développement économique Canada n'a pas accordé de financement au MaRS Discovery District depuis le 4 novembre 2015.
Question no 2779 — Mme Cheryl Gallant:
En ce qui concerne la construction et la construction prévue de tous les navires dans le cadre du projet d’approvisionnement Navires de combat canadiens de la Stratégie nationale de construction navale depuis l’introduction du programme: a) pour chaque navire, quel pourcentage de tous les matériaux et équipements, était initialement prévu être de fabrication et d’origine canadiennes, et quel était ce pourcentage au moment de l’achèvement des travaux; b) quels sont l’origine et le fabricant exacts de tous les matériaux et équipements utilisés?
M. Charles Sousa (secrétaire parlementaire du ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, Lib.):
Monsieur le Président, étant donné que le projet d’approvisionnement Navires de combat canadiens, ou NCC, est actuellement en phase de définition, la conception des navires n'est pas finalisée et, par conséquent, la construction n'a pas encore commencé. Par conséquent, Services publics et Approvisionnement Canada, ou SPAC, n'est pas encore en mesure de fournir le pourcentage de tous les matériaux et équipements prévus comme étant de fabrication et d'origine canadienne. La sélection de l'équipement à intégrer dans le navire est en cours, et SPAC met tout en œuvre pour maximiser la fabrication et le contenu canadiens dans la mesure du possible.
À cette fin, SPAC a signé ou est en train de négocier des contrats avec de nombreux fournisseurs canadiens. SPAC a engagé des entreprises de cinq provinces différentes pour travailler sur le projet de NCC et continuera de travailler pour élargir la liste des fournisseurs canadiens travaillant sur les navires.
Question no 2780 — M. Clifford Small:
En ce qui concerne le mandat confié en 2017 au ministère des Pêches et des Océans (MPO) de négocier des ententes de réconciliation et de reconnaissance des droits d’une durée limitée avec des Premières Nations du Canada atlantique et du Québec: quels sont les détails de toutes les ententes conclues conformément à ce mandat, y compris, pour chacune, (i) le nom ou le titre de l'entente, (ii) un résumé détaillé, (iii) la date de signature de l’entente, (iv) les noms des Premières Nations avec qui le MPO a conclu l’entente, (v) le nom et le titre des représentants du MPO ayant signé l’entente?
L’hon. Diane Lebouthillier (ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Lib.):
Monsieur le Président, pendant la durée du mandat des Ententes de réconciliation et de reconnaissance des droits de 2017, huit accords ont été conclus avec 14 des 34 Premières Nations Mi’kmaq et Wolastoqey de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard, du Nouveau-Brunswick, de la région de Gaspé au Québec, ainsi qu’avec la Nation Peskotomuhkati à Skutik, au Nouveau-Brunswick, soit: l’Accord provisoire sur la mise en œuvre des pêches a été signé par le ministre des Pêches et Océans Canada, y compris la Garde côtière canadienne, ou MPO, la ministre des Relations Couronne-Autochtones, ou RCA, et par les chefs de la Première Nation d’Elsipogtog et de la Première Nation d’Esgenoôpetitj. L’Accord a été signé le 16 août 2019. L’objet de cet accord est de: reconnaître le droit issu de traités des Premières Nations de récolter et de vendre du poisson à des fins de subsistance convenable; soutenir la capacité des Premières Nations de participer aux pêches en fournissant des fonds pour acquérir de l’accès aux pêches, tel que des permis et des quotas, ainsi que des navires et des engins de pêche; et d’établir un futur processus de négociation concernant l’élaboration conjointe d’une approche de gestion collaborative des pêches.
L’Accord concernant les ressources halieutiques a été signé par le ministre du MPO, le ministre de RCA et par le Grand chef de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, anciennement la Première Nation malécite de Viger. L’Accord a été signé le 23 août 2019. L’objet de cet accord est de: reconnaître le droit issu de traités de la Première Nation de récolter et de vendre du poisson à des fins de subsistance convenable; soutenir la capacité de la Première Nation de participer aux pêches, en fournissant des fonds pour acquérir de l’accès aux pêches, tel que des permis et des quotas, ainsi que des navires et des engins de pêche, et du financement pour la mise en œuvre et la gouvernance liées aux activités de gestion des pêches; et d’établir un nouveau processus de gestion collaborative, mis en œuvre par l’entremise d’un comité de gestion opérationnelle conjointe et d’un comité exécutif, composés de représentants du MPO et de la Première Nation, afin de discuter, d’échanger de l’information et de fournir des conseils et des recommandations au ministre du MPO sur diverses questions relatives aux pêches qui intéressent la Première Nation.
L’Accord de réconciliation des droits sur les pêches a été signé par la ministre du MPO, la ministre de RCA et par le chef du gouvernement Mi’gmaq de Listuguj, ou GML. L’Accord a été signé le 16 avril 2021. L’objet de cet accord est de: reconnaître le droit ancestral du GML de pêcher à des fins alimentaires, sociales et rituelles, et le droit issu de traités de récolter et de vendre du poisson à des fins de subsistance convenable; soutenir la capacité de la Première Nation de participer aux pêches en fournissant des fonds pour acquérir de l’accès aux pêches, tel que des permis et des quotas, ainsi que des navires et des engins de pêche, et du financement pour la mise en œuvre et la gouvernance liées aux activités de gestion des pêches; et d’établir un nouveau processus de gestion collaborative, mis en œuvre par l’entremise d’un comité de cogestion des pêches et d’un comité exécutif, composés de représentants du MPO et du GML, afin de discuter, d’échanger de l’information et de fournir des conseils et des recommandations au ministre du MPO sur diverses questions relatives aux pêches qui intéressent la Première Nation.
L’Accord de gestion concertée des pêches a été signé par la ministre du MPO, le ministre de RCA et le chef de la Première Nation d’Abegweit. L’Accord a été signé le 14 avril 2023. L’objet de cet accord est de: reconnaître le droit issu de traités de la Première Nation de récolter et de vendre du poisson à des fins de subsistance convenable; fournir du financement à la Première Nation pour la mise en œuvre et la gouvernance liées aux activités de gestion des pêches; et établir un nouveau processus de gestion collaborative, mis en œuvre par l’entremise d’un Comité opérationnel mixte et d’un Conseil exécutif de surveillance, composés de représentants du MPO et de la Première Nation, pour discuter, échanger de l’information et fournir des conseils et des recommandations au ministre du MPO sur diverses questions relatives aux pêches qui intéressent la Première Nation.
L’Accord sur la pêche hybride a été signé par la ministre du MPO, le ministre de RCA et par le chef de la nation Peskotomuhkati à Skutik, ou PNS, et président du Passamaquoddy Recognition Group Inc. L’Accord a été signé le 27 avril 2023. L’objet de cet accord est de: reconnaître le droit ancestral de la PNS de pêcher à des fins alimentaires, sociales et rituelles, et le droit issu de traités de récolter et de vendre du poisson à des fins de subsistance convenable; soutenir la capacité de la Première Nation de participer aux pêches en fournissant des fonds pour acquérir de l’accès aux pêches, tels que des permis et des quotas, ainsi que des navires et des engins de pêche, et du financement pour la mise en œuvre et la gouvernance liées aux activités de gestion des pêches; et d’établir un nouveau processus de gestion collaborative, mis en œuvre par l’entremise d’un comité mixte, composé de représentants du MPO et de la Première Nation, pour discuter, échanger de l’information et fournir des conseils et des recommandations au ministre du MPO sur diverses questions liées aux pêches qui intéressent la Première Nation.
L’Accord en matière de pêches a été signé par la ministre du MPO, le ministre de RCA et par les chefs de la nation micmac de Gespeg et les Micmacs de Gesgapegiag. L’Accord a été signé le 2 juin 2023. L’objet de cet accord est de: reconnaître le droit issu de traités des Premières Nations de récolter et de vendre du poisson à des fins de subsistance convenable; soutenir la capacité des Premières Nations à participer aux pêches en fournissant du financement pour acquérir de l’accès aux pêches, tels que des permis et des quotas, ainsi que des navires et des engins de pêche, et du financement pour la mise en œuvre et la gouvernance liées aux activités de gestion des pêches; et établir un nouveau processus de gestion collaborative entre le MPO et les Premières Nations de Gespeg et Gesgapegiag, mis en œuvre par l’entremise d’un comité des pêches et d’un comité de surveillance de la haute direction établis avec chaque Première Nation, afin de discuter, d’échanger de l’information et de fournir des conseils et des recommandations au ministre du MPO sur diverses questions relatives aux pêches qui intéressent la Première Nation.
L’Annexe « A » Entente provisoire de collaboration en matière des pêches a été signée par la ministre du MPO et par les chefs de la Première Nation d’Elsipogtog et de la Première Nation d’Esgenoôpetitj le 20 juin 2023. L’objectif de cette entente est d’établir un nouveau processus de gestion collaborative entre le MPO et les Premières Nations d’Elsipogtog et d’Esgenoôpetitj, mis en œuvre par l’entremise d’un comité conjoint de gestion opérationnelle et d’un comité exécutif de surveillance, afin de discuter, d’échanger de l’information et de fournir des conseils et des recommandations au ministre du MPO sur diverses questions relatives aux pêches qui intéressent les Premières Nations; et fournir du financement aux Premières Nations pour la mise en œuvre et la gouvernance liées aux activités de gestion des pêches.
L’Accord de mise en œuvre des droits de pêche a été signé par la ministre du MPO, le ministre de RCA, et par le coprésident de Mi’gmawe’l Tplu’taqnn Inc, ou MTI, et les chefs des Premières Nations suivantes: Amlamgog, Fort Folly; L’nu Menigug, l’Île Indian; Metepenagiag, Red Bank; Natoaganeg, Eel Ground; Oinpegitjoig, Pabineau; et Tjipogtotjg, Bouctouche. L’Accord a été signé le 5 juillet 2023. L’objet de cet accord est de: reconnaître le droit issu de traités des Premières Nations de récolter et de vendre du poisson à des fins de subsistance convenable; soutenir la capacité des Premières Nations à participer aux pêches en fournissant du financement pour acquérir de l’accès aux pêches, tels que des permis et des quotas, ainsi que des navires et des engins de pêche, et du financement pour la mise en œuvre et la gouvernance liées aux activités de gestion des pêches; et établir un nouveau processus de gestion collaborative entre le MPO et MTI, par l’entremise d’un comité technique conjoint et d’un conseil de surveillance, afin de discuter, d’échanger de l’information et de fournir des conseils et des recommandations au ministre du MPO sur diverses questions relatives qui intéressent les Premières Nations.
Question no 2782 — M. Rhéal Éloi Fortin:
En ce qui concerne la décision du 7 avril 2021 de l'ancien ministre de la Justice, l'hon. David Lametti, d’ordonner la tenue d’un nouveau procès pour M. Jacques Delisle: a) quels sont les détails des avis juridiques qu’aurait reçu l'ancien ministre au sujet de la tenue du nouveau procès, y compris, pour chacun, (i) l’identité de la personne ayant produit l’avis, (ii) le mandat conféré par le ministre, (iii) la preuve analysée; b) quels sont les détails du rapport du Groupe de révision des condamnations criminelles du Canada (GRCC) de 2017 sur le dossier de l’ex-juge Delisle, y compris, la (i) preuve analysée, (ii) conclusion, (iii) recommandation faite au ministre?
M. James Maloney (secrétaire parlementaire du ministre de la Justice et procureur général du Canada, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la décision du 7 avril 2021 de l'ancien ministre de la Justice ordonnant un nouveau procès pour Jacques Delisle, les détails de tous les conseils juridiques reçus par l'ancien ministre concernant la tenue d'un nouveau procès, y compris, l'identité de la personne qui a fourni les conseils, le mandat conféré par le ministre, et la preuve examinée est assujettie au secret professionnel de l'avocat. Cependant, nous pouvons vous informer que le juge à la retraite de la Cour de justice de l'Ontario, Paul Bélanger, a fourni des conseils juridiques dans cette affaire à titre de conseiller spécial externe, et que le Groupe de révision des condamnations criminelles, ou GRCC, a fourni ses propres conseils juridiques au ministre dans le cadre de ses documents d'information.
En ce qui concerne les détails du rapport de 2017 du Groupe de révision des condamnations criminelles sur l'affaire de l'ancien juge Delisle, y compris les éléments de preuve examinés, la conclusion et la recommandation faite au ministre, le rapport d'enquête du GRCC sont, dans tous les cas de révision postérieure à la condamnation où un rapport d'enquête est créé, confidentiels et privilégiés. Ils ne sont communiqués au demandeur et à l'autorité de poursuite compétente qu'en vertu d'un engagement de ne pas divulguer. Dans l'affaire de l'ancien juge Delisle, cependant, le rapport a été rendu public dans le cadre du processus judiciaire impliquant M. Delisle malgré l’engagement susmentionné. Par conséquent, bien que le privilège fondé sur les articles 19 et 21 de la Loi sur l'accès à l'information s'applique normalement, une copie du rapport a été rendue publique et peut être consultée par l'intermédiaire du registraire de la Cour supérieure du Québec.
Question no 2783 — M. Randall Garrison:
En ce qui concerne l’achat par le gouvernement de systèmes GeneXpert pour les tests de dépistage rapide acquis pour faciliter l’accès aux tests de dépistage rapide du SRAS-CoV-2: a) combien de systèmes GeneXpert Santé Canada possède-t-il et, parmi ceux-ci, combien sont utilisés actuellement; b) pour quels types de tests les machines sont-elles utilisées actuellement; c) le gouvernement prévoit-il d’utiliser la gamme complète des capacités de test des systèmes GeneXpert pour dépister d’autres maladies infectieuses telles que le VIH et l’hépatite C; d) prévoit-on d’utiliser les systèmes GeneXpert pour contrer les taux croissants de nouveaux cas de VIH et d’hépatite C et, le cas échéant, (i) comment choisira-t-on les nouveaux sites et accordera-t-on la priorité aux organismes communautaires, (ii) le plan comprendra-t-il des dispositions pour la formation des personnes qui utiliseront les systèmes afin de garantir une utilisation appropriée et des résultats exacts, (iii) le plan comprendra-t-il des dispositions pour assurer la viabilité financière afin de garantir un fonctionnement continu?
M. Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, l’’Agence de la santé publique du Canada, ou ASPC, dispose de 457 systèmes GeneXpert, dont certains ont été reçus au nom de Services aux Autochtones du Canada, ou SAC; 260 de ces systèmes ont été déployés par l’ASPC.
En ce qui concerne la partie b), la grande majorité des systèmes GeneXpert distribués par l’ASPC sont actuellement utilisés pour le dépistage des virus des voies respiratoires, c’est-à-dire SARS-CoV-2, grippe A, virus grippal B et virus respiratoire syncytial. En outre, des projets pilotes de dépistage communautaire de la tuberculose et des infections transmissibles sexuellement et par le sang, ou ITSS, sont en cours dans trois sites.
Au sujet de la partie c), les systèmes GeneXpert ont été achetés pour être utilisés pendant la pandémie de COVID 19 pour le dépistage de virus respiratoires. L’ASPC étudie actuellement leur capacité à traiter d’autres agents pathogènes.
Pour ce qui est de la partie d), l’ASPC étudie actuellement la possibilité d’utiliser les systèmes GeneXpert pour le dépistage du VIH et de l’hépatite C. Toutefois, aucun des tests de dépistage du VIH et de l'hépatite C pour ces systèmes n'a été approuvé pour une utilisation au Canada.
Les plans futurs dépendront des résultats des projets pilotes actuellement en cours.
Question no 2788 — M. Ryan Williams:
En ce qui concerne les plaintes reçues par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, ventilé par année à compter du 1er janvier 2016: a) quel a été le nombre total de plaintes (i) reçues, (ii) résolues; b) quel a été le délai de résolution moyen, exprimé en nombre de jours, des plaintes liées (i) à la radio, (ii) à la télévision, (iii) aux télécommunications, (iv) à d’autres sujets, ventilé par types de plaintes; c) quel a été le nombre total de processus d’examen qui ont été (i) entrepris, (ii) achevés; d) quelle a été la durée moyenne, exprimée en nombre de jours, des processus d’examen liés (i) à la radio, (ii) à la télévision, (iii) aux télécommunications, (iv) à d’autres sujets?
M. Taleeb Noormohamed (secrétaire parlementaire de la ministre du Patrimoine canadien, Lib.):
Monsieur le Président, depuis 2016, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, ou CRTC, a reçu plus de 117 000 plaintes. Une réponse détaillée à cette question nécessiterait une collecte manuelle de renseignements qui est impossible dans le temps alloué, car elle pourrait mener à la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
Question no 2791 — Mme Kelly Block:
En ce qui concerne la mise au point, l’acquisition et les essais du système de ressources humaines et de paye de la prochaine génération: a) combien ce système a-t-il coûté à ce jour; b) quelles entreprises ont présenté une soumission; c) combien de points les soumissions de chaque entreprise mentionnée en b) ont-elles obtenus; d) quelles entreprises ont été retenues pour mettre leur système à l’essai dans des ministères ou organismes fédéraux; e) au sein de quels ministères, organismes ou autres entités gouvernementales les entreprises retenues ont-elles mis leur système à l’essai?
M. Charles Sousa (secrétaire parlementaire du ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, à ce jour, 79 465 823,04 $, taxes incluses, ont été dépensés pour le nouveau système.
Au sujet de la partie b), sept fournisseurs ont soumis des offres pour participer au processus d'invitation à se qualifier qui s'est terminé en octobre 2018, notamment Canada Workday ULC, Ceridian Canada Ltd. (Dayforce), Freebalance Inc., Infor (Canada) Ltd, Oracle, Saba Software Inc. et SAP. Canada Inc. Sur la base de ce processus, SAP Canada Inc, Ceridian Canada Ltd. (Dayforce) et Canada Workday ULC ont été jugées admissibles à soumissionner dans le cadre de la demande de propositions résultante en mai 2019. En septembre 2021, après deux années d'évaluations fonctionnelles et techniques des solutions proposées par ces trois fournisseurs, le gouvernement du Canada a signé un contrat avec Ceridian pour tester Dayforce.
En ce qui concerne la partie c), les détails sur les résultats de l'évaluation, y compris le total des points, ne peuvent pas être divulgués car il s'agit d'informations confidentielles appartenant à des tiers.
Pour ce qui est de la partie d), la solution Dayforce de Ceridian Canada a été testée dans les ministères. Des informations sur les tests peuvent être trouvées dans le Rapport de constatations finales publié en février 2024 disponible à https://www.canada.ca/fr/services-partages/organisation/publications/2023-24/rh-paye-prochaine-generation-rapport-constatations-finales.html.
Relativement à la partie e), comme indiqué dans le Rapport de constatations finales, le système a été testé avec le ministère du Patrimoine canadien, le ministère des Pêches et des Océans, Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, Services aux Autochtones Canada et Développement économique Canada pour les régions du Québec.
Question no 2792 — Mme Kelly Block:
En ce qui concerne les objectifs de Postes Canada en matière de lutte contre les changements climatiques: a) quel montant Postes Canada a-t-elle dépensé en compensations carbone chaque année depuis 2015; b) quel montant Postes Canada a-t-elle dépensé jusqu’à présent pour des panneaux solaires (i) en tout, (ii) ventilé par province ou territoire, (iii) ventilé par emplacement ou bureau de poste?
M. Charles Sousa (secrétaire parlementaire du ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les objectifs de Postes Canada en matière de lutte contre les changements climatiques, Postes Canada est une société d'État qui fonctionne sans lien de dépendance avec le gouvernement et a pour mandat d’être financièrement autonome dans un secteur hautement concurrentiel qui comprend des entreprises mondiales comme Amazon, FedEx et UPS. Postes Canada a un mandat unique et de longue date selon lequel le service postal national qu’elle offre doit être financé par les revenus générés par la vente de produits et services, et non par l'argent des contribuables. Par conséquent, les informations demandées au montant dépensé par Postes Canada en compensations carbone chaque année depuis 2015 sont commercialement sensibles et ont toujours été traitées comme confidentielles.
Avec un portefeuille immobilier vaste et diversifié à l’échelle du pays, Postes Canada s’est engagée à réduire les émissions provenant de ses installations. Les installations de Postes Canada qui ont des panneaux solaires sont les suivantes: les Postes des facteurs, ou PDF, Dépôt Ouest Toronto, en Ontario; les PDF Scarborough, en Ontario; le Centre de traitement Albert-Jackson, en Ontario; le Bureau régional d’Halifax et traitement du courrier, en Nouvelle-Écosse; et les PDF Northwest Calgary, en Alberta.
Question no 2794 — M. Matt Jeneroux:
En ce qui concerne l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (OIRPC), ventilé par année depuis le 1er janvier 2019: a) combien de plaintes pour (i) discrimination fondée sur le genre, (ii) discrimination fondée sur le handicap, ont été déposées contre l’OIRPC; b) parmi les plaintes en a), combien ont fait l’objet d’un règlement sans processus formel; c) combien d’accords de non-divulgation ont été signés par d’anciens employés dans le cadre des plaintes en a); d) quel pourcentage des mesures disciplinaires et des licenciements des employés ont été traités (i) à l’interne par les relations avec les employés, (ii) à l’externe par un avocat; e) quelle est la ventilation du nombre de plaintes pour discrimination déposées contre l’OIRPC dans chacun de ses bureaux situés (i) au Brésil, (ii) à Hong Kong, (iii) en Inde, (iv) à Londres, (v) à New York, (vi) à San Francisco, (vii) à Toronto; f) quels cabinets d’avocats ont été engagés pour représenter l’OIRPC et, ventilé par ville, quel a été le montant total des honoraires versés à chaque cabinet; g) quel est le montant des frais juridiques payés pour les (i) licenciements d’employés, (ii) actions en justice intentées par des employés contre l’OIRPC et pour lesquelles l’OIRPC a retenu les services d’un avocat; h) quel est le montant total des indemnités de départ versées dans chacun de ses bureaux situés (i) au Brésil, (ii) à Hong Kong, (iii) en Inde, (iv) à Londres, (v) à New York, (vi) à San Francisco, (vii) à Toronto; i) quels cabinets d’avocats ont été engagés et retenus par l’OIRPC dans les bureaux situés (i) au Brésil, (ii) à Hong Kong, (iii) en Inde, (iv) à Londres, (v) à New York, (vi) à San Francisco, (vii) à Toronto; j) quel est le montant payé annuellement en honoraires à chacun des cabinets d’avocats engagés par l’OIRPC pour le défendre; k) combien de femmes ont été licenciées dans le cadre d’une restructuration du niveau d’associé principal à celui de directeur général pour chacun de ses bureaux situés (i) au Brésil, (ii) à Hong Kong, (iii) en Inde, (iv) à Londres, (v) à New York, (vi) à San Francisco, (vii) à Toronto; l) combien de femmes ont démissionné volontairement du niveau d’associé principal à celui de directeur général pour chacun de ses bureaux situés (i) au Brésil, (ii) à Hong Kong, (iii) en Inde, (iv) à Londres, (v) à New York, (vi) à San Francisco, (vii) à Toronto; m) combien (i) de femmes, (ii) d’hommes, ont été promus à un niveau supérieur à celui d’associé principal; n) quel est le pourcentage de départs de femmes parmi les cadres supérieurs de l’OIRPC dans son ensemble et pour chacun de ses bureaux situés (i) au Brésil, (ii) à Hong Kong, (iii) en Inde, (iv) à Londres, (v) à New York, (vi) à San Francisco, (vii) à Toronto; o) quel est le nombre de dossiers de mesures d’adaptation pour (i) invalidité de longue durée, (ii) invalidité de courte durée, (iii) invalidité permanente, qui ont été traités par Manuvie; p) combien d’employés ayant bénéficié de mesures d’adaptation par Manuvie sont toujours en poste à l’OIRPC; q) combien des employés toujours en poste l’OIRPC ont été promus au cours des cinq dernières années; r) combien de plaintes formelles déposées par les employés sont passées par (i) un processus de dénonciation Connexions Clearview de l’OIRPC, (ii) un conseiller en déontologie de l’OIRPC, (iii) le service juridique et de la conformité de l’OIRPC, (iv) les ressources humaines; s) ventilé par chacun des points en r), combien d’employés plaignants sont toujours en poste à l’OIRPC?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président,il convient de noter que l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada, ou OIRPC, n’est pas un ministère ni un agent de la Couronne et n’est donc pas tenu de suivre les mêmes directives en matière de divulgation d’information. L’OIRPC est soumis aux exigences de divulgation stipulées par la Loi sur l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada et relève des ministres des Finances fédéraux et provinciaux, ainsi que des Canadiens.
Question no 2795 — M. Matt Jeneroux:
En ce qui concerne Élections Canada (EC) et les rapports « Cybermenaces contre le processus démocratique du Canada: Mise à jour de 2023 » et « Conseils en matière de cybersécurité à l’intention des organismes électoraux (ITSM.10.020) » publiés par le Centre de la sécurité des télécommunications Canada: a) quelles mesures EC a-t-il prises depuis la dernière élection générale pour protéger l’intégrité des élections, des candidats et des campagnes contre les cybermenaces, y compris (i) les hypertrucages, (ii) l’intelligence artificielle, (iii) les robots, (iv) les autres attaques ciblant les infrastructures de télécommunications (telles que les attaques par déni de service distribué) qui visent à perturber les élections, à nuire à leur déroulement ou à influencer le vote, contre lesquelles les rapports émettent une mise en garde; b) pour chacune des mesures en a), (i) quel en était le coût, (ii) quand a-t-elle été mise en œuvre, (iii) comment et par qui la mesure a-t-elle été proposée en premier lieu; c) existe-t-il des menaces contre lesquelles EC n’a pas la capacité de se prémunir complètement et, le cas échéant, en quoi ces menaces consistent-elles, et EC a-t-il demandé l’aide du gouvernement ou d’une autre entité pour s’en protéger et, le cas échéant, quels sont les détails?
Mme Jennifer O’Connell (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales (Cybersécurité), Lib.):
Monsieur le Président, le mandat d’Élections Canada consiste à administrer les élections et à garantir que la population canadienne peut exercer ses droits démocratiques de s’inscrire au registre des électeurs, de voter et de se porter candidat. En ce qui a trait aux cybermenaces et à la cybersécurité, cet organisme a de vastes accords de coordination avec des organismes et des partenaires du milieu de la sécurité, dont le Centre de la sécurité des télécommunications et il améliore continuellement son infrastructure de sécurité.
Protéger l’intégrité des élections exige un écosystème solide dont l’envergure dépasse de loin celle d’Élections Canada. En effet, l’organisme travaille avec d’autres organisations fédérales avant, pendant et après les périodes électorales pour échanger des informations, détecter les menaces pour l’intégrité des élections et contrer ces menaces. Il échange notamment avec le Centre de la sécurité des télécommunications Canada, le Service canadien du renseignement de sécurité, la Gendarmerie royale du Canada, Sécurité publique Canada, Affaires mondiales Canada et le commissaire aux élections fédérales, qui ont tous un rôle différent et important à jouer pour protéger l’intégrité du processus électoral. Certaines menaces pour les élections se situent au-delà de la portée de la gestion électorale. Elles peuvent prendre de multiples formes et avoir des cibles différentes, dont Élections Canada et les membres du personnel électoral, de même que les électeurs, les entités politiques et d’autres d’organisations. Pour cette raison, les organismes et les partenaires du milieu de la sécurité avec qui Élections Canada collabore jouent un rôle essentiel, car ils contribuent à cerner et à comprendre les menaces qui guettent le processus électoral de même qu’à adapter le système à ces menaces, à les atténuer, voire à les éliminer.
Élections Canada maintient une position de sécurité élevée et adhère aux pratiques exemplaires de l’ensemble du gouvernement, ce qui signifie entre autres: respecter les normes de sécurité du gouvernement du Canada; intégrer la sécurité à la conception pour en faire un des fondements de tous les nouveaux systèmes et processus informatiques que nous créons; voir à ce que toutes les nouvelles solutions technologiques soient conçues de façon à être conformes aux politiques et aux normes rigoureuses du gouvernement du Canada sur la cybersécurité; former continuellement les employés et le personnel sur le terrain pour leur apprendre à protéger l’information et à agir en gardiens de la cybersécurité.
L’approche globale d’Élections Canada à l’égard de la sécurité signifie qu’il n’y a pas de coût distinct à indiquer pour les catégories énumérées dans la sous-question (a), car ces coûts sont intégrés à ceux des divers projets et aux coûts informatiques généraux engagés par l’organisme pour maintenir son infrastructure globale de sécurité. De plus, l’approche d’Élections Canada en matière de sécurité évolue continuellement pour s’adapter à la menace ambiante et tenir compte des conseils reçus des organismes et des partenaires du milieu de la sécurité.
En ce qui concerne les sujets importants énumérés dans la sous-question (a), et plus particulièrement les menaces découlant de l’usage de l’intelligence artificielle, ou IA, et de l’hypertrucage, Élections Canada continue de dialoguer avec des partenaires nationaux et étrangers pour établir des stratégies d’atténuation. Parmi les mesures qu’il a prises, mentionnons l’organisation d’une conférence en janvier 2024. Tenue en collaboration avec Élections Ontario, cette conférence réunissait les directeurs généraux des élections du Canada, des provinces et des territoires pour qu’ils puissent discuter de l’IA et des éventuelles répercussions qu’elle pourrait avoir sur le contexte électoral, et apprendre de la perspective d’experts canadiens et américains invités à prendre la parole devant eux. Le directeur général des élections du Canada a aussi échangé sur ces dossiers avec le gouvernement et les membres du Comité de la procédure et des affaires de la Chambre. Il en rediscutera de façon approfondie avec eux dans le contexte du projet de loi C-65, Loi modifiant la Loi électorale du Canada.
En conclusion, il importe de souligner que les candidats, les partis politiques et les tierces parties ont eux aussi un rôle à jouer dans ce domaine. Ils doivent comprendre les menaces à affronter, s’y adapter, protéger leur infrastructure informatique et leurs données, s’assurer de transmettre des informations exactes au sujet du processus électoral et, enfin, promouvoir l’habileté numérique et la pensée critique.
Pour en savoir plus sur le travail d’Élections Canada dans ce domaine et les menaces pour les élections que l’organisme a cernées, on peut consulter la page Web Intégrité et sécurité des élections – Élections Canada et le Rapport institutionnel d’Élections Canada, rédigé pour l’Enquête publique sur l’ingérence étrangère dans les processus électoraux et les institutions démocratiques fédéraux.
Question no 2799 — M. Colin Carrie:
En ce qui concerne la réponse du gouvernement à la pandémie de COVID-19 et la confiance accordée au Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) pour ses « conseils d’experts indépendants »: a) en 2020 et en 2021, quelles études précises ont démontré que les vaccins contre la COVID-19 empêchaient (i) toute, (ii) n’importe quelle, transmission du SRAS-CoV-2; b) quelles études précises ont démontré que les vaccins contre la COVID-19 étaient inefficaces ou qu’ils n’empêcheraient pas complètement la transmission du SRAS-CoV-2; c) en 2020 et en 2021, quelles données précises ont été transmises par les fabricants des vaccins homologués contre la COVID-19 au Canada démontrant que les vaccins contre la COVID-19 étaient inefficaces pour empêcher la transmission du SRAS-CoV-2; d) en ce qui concerne le consentement éclairé en 2021, comment l’incertitude ou les données « inconnues » entourant l’efficacité contre la transmission du virus et l’efficacité à long terme contre l’infection et les maladies graves ont-elles été communiquées à la population canadienne et aux professionnels de la santé administrant les vaccins; e) sans la certitude que le vaccin empêcherait la transmission, comment l’Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada ou le CCNI ont-ils justifié auprès du Cabinet du premier ministre leur appui aux mesures suivantes visant uniquement les personnes en bonne santé non vaccinées ne présentant aucun symptôme (i) un test par PCR avant l’entrée dans le pays, (ii) la mise en quarantaine avant l’entrée dans le pays, (iii) le passeport vaccinal pour prouver le statut vaccinal, (iv) l’interdiction de se déplacer dans les transports sous réglementation fédérale; f) qui a informé le Cabinet du premier ministre de l’incertitude concernant la capacité des vaccins contre la COVID-19 à empêcher la transmission du SRAS-CoV-2 et à quel moment; g) quelle était la source des messages utilisés par (i) l’administratrice en chef de la santé publique, (ii) le sous-administrateur en chef de la santé publique, (iii) le médecin-hygiéniste en chef de Santé Canada, (iv) la ministre de la Santé, (v) le premier ministre, (vi) d’autres représentants du gouvernement ou de la santé publique, pour affirmer que les vaccins contre la COVID-19 protégeraient les autres, en sous-entendant qu’ils arrêteraient la transmission du virus; h) qui a approuvé les messages dont il est question en g)?
M. Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse aux parties a) à c), de la quesiton, la santé et la sécurité des Canadiens sont la priorité absolue de Santé Canada et de l’Agence de santé publique du Canada, ou ASPC. Santé Canada a mis en place un système d’examen scientifique rigoureux pour s’assurer que les vaccins sont sûrs et efficaces pour prévenir les maladies qu’ils ciblent. Avant que la vente d’un vaccin ne soit approuvée au Canada, celui-ci fait l’objet d’un examen approfondi des preuves d’innocuité, d’efficacité et de qualité par Santé Canada. Les preuves fournies à Santé Canada comprennent des données issues d’études précliniques, y compris des études toxicologiques, des essais cliniques ainsi que des données démontrant que les processus de fabrication garantissent l’uniformité et la qualité du vaccin. Une fois que les vaccins sont autorisés, Santé Canada publie des informations sur le vaccin, y compris des résumés des données prises en compte par Santé Canada. Il s’agit d’études non cliniques, cliniques et autres, ainsi que de la façon dont la décision a été prise. Pour les vaccins contre le coronavirus 2019 (COVID-19), ces informations sont disponibles sur le site web de Santé Canada à l’adresse https://vaccin-covid.canada.ca/
Les vaccins COVID-19 sont indiqués pour l’immunisation active afin de prévenir la COVID-19 causé par le SARS-CoV-2. L’approbation des vaccins repose sur des données de sécurité et d’efficacité recueillies dans le cadre d’études non cliniques et d’essais cliniques. Pour consulter les données cliniques relatives à ces vaccins, veuillez-vous rendre au site renseignements cliniques sur les médicaments et instruments médicaux.
Les essais cliniques n’ont pas été conçus pour démontrer que les vaccins étaient efficaces pour prévenir la transmission du SRAS-CoV-2. Une fois mis sur le marché, la sécurité et l’efficacité des vaccins COVID-19 font l’objet d’un suivi et d’une évaluation continue par Santé Canada et l’ASPC. Les fabricants de vaccins sont tenus de continuer à recueillir des informations sur la sécurité et l’efficacité à long terme de leurs produits. Des études évaluées par des pairs, provenant de sources nationales et internationales, et publiées dans la documentation médicale ont démontré l’efficacité de la vaccination dans la réduction de la transmission de la maladie.
En ce qui concerne les parties d) à f), le Comité consultatif national de l’immunisation, ou CCNI, fournit à l’ASPC des conseils médicaux, scientifiques et de santé publique continus et opportuns en matière d’immunisation. La santé et la sécurité des Canadiens ont toujours été une priorité et, avant et pendant le pic de la pandémie, les fonctionnaires ont été régulièrement informés de l’évolution de la situation en ce qui concerne le COVID-19.
En 2021, les premières orientations du CCNI à l’intention de l’ASPC et des parties prenantes ont d’abord mis l’accent sur l’incertitude entourant la capacité des vaccins contre la COVID-19 à prévenir l’infection et la transmission, sur la durée de la protection offerte par le vaccin et sur la nécessité d’une surveillance continue. Au fur et à mesure de l’évolution de la pandémie, des éléments nouveaux ont suggéré qu’un certain degré de prévention de l’infection et de la transmission était possible avec la vaccination contre la COVID-19, ce qui s’est reflété dans les avis du CCNI.
L’apparition de chaque nouveau variant a nécessité une réévaluation de l’efficacité des vaccins, notamment en ce qui concerne l’infection et la transmission. L’émergence du variant Omicron hautement transmissible à la fin de l’année 2021 a complexifié la situation, rendant la prévention de l’infection et de la transmission par la vaccination contre la COVID-19 moins certaine, y compris par les doses de rappel. Tous les conseils du CCNI concernant les vaccins contre la COVID-19 sont publiés en ligne et sont représentatifs des données disponibles au moment de leur rédaction. Également, à partir de mars 2021, des résumés des conseils du CCNI ont été fournis par l’ASPC afin de communiquer de manière succincte au public les points à retenir et les implications des conseils du CCNI.
Le consentement éclairé est obtenu par l’entremise d’une discussion entre les fournisseurs de soins de santé et les patients sur les risques et les bénéfices associés à un vaccin. Afin d’alimenter ces discussions sur le consentement éclairé, l’ASPC a communiqué aux fournisseurs de soins de santé des données probantes évolutives sur l’efficacité du vaccin contre la COVID-19 durant son déploiement. Cela a commencé en décembre 2020 lorsque l’ASPC a lancé une série de webinaires présentant ce qui était connu et ce qui ne l’était pas encore au sujet des vaccins nouvellement autorisés à la suite d’essais cliniques, ainsi que des recommandations pour leur utilisation. Au cours des années 2021 et 2022, l’ASPC a continué de diffuser des webinaires informant les fournisseurs de soins de santé des plus récentes données probantes. En outre, comme indiqué précédemment, les déclarations du CCNI et le Guide canadien d’immunisation ont été mis à jour afin de tenir compte des plus récents développements sur l’efficacité des vaccins dès qu’ils étaient disponibles. Les webinaires de l’ASPC destinés aux fournisseurs de soins de santé sur les vaccins contre la COVID-19 sont accessibles ici.
Au sujet de la partie g), le secrétariat du CCNI a été la source de messages pour tous les fonctionnaires, avec le soutien de l’ASPC, ainsi que de Santé Canada dans son rôle de réglementation des médicaments et des produits de santé pour soutenir la sécurité publique.
Quant à la partie h), ces messages ont été approuvés par la présidente de l’ASPC et le sous-ministre de Santé Canada.
Question no 2800 — M. Larry Maguire:
En ce qui concerne Transports Canada et toute réunion au sujet des phénomènes aériens non identifiés (PANI): a) lorsque Patrick Juneau était directeur de Politique et renseignement en matière de sécurité aérienne à Transports Canada, a-t-il rencontré des représentants des États-Unis au sujet des PANI et, le cas échéant, quels sont les détails de toutes ces rencontres, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) l’endroit, (iii) les noms et titres des personnes présentes, (iv) les sujets de discussion ou les points sur lesquels il y a eu entente; b) des représentants de Transports Canada autres que Patrick Juneau ont-ils rencontré leurs homologues des États-Unis au sujet des PANI et, le cas échéant, qui et quels sont les détails de toutes les réunions auxquelles ont assisté les fonctionnaires de Transports Canada, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) l’endroit, (iii) les noms et titres des personnes présentes, (iv) les sujets de discussion ou les points sur lesquels il y a eu entente; c) quels sont les détails de toute entente sur l’échange d’information sur les PANI conclue entre des entités canadiennes et des entités américaines, dont Transports Canada a connaissance, y compris le site Web où l’on peut consulter les ententes?
L’hon. Pablo Rodriguez (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, Transports Canada peut confirmer que M. Juneau n'a pas eu de réunion portant spécifiquement sur les phénomènes aériens non identifiés avec des représentants des États-Unis.
Au sujet de la partie b), Transports Canada n'a pas trouvé de notes de réunion ou de comptes rendus de décisions concernant des réunions sur les phénomènes aériens non identifiés avec des représentants des États-Unis.
En ce qui concerne la partie c), Transports Canada n'a pas trouvé de documents relatifs à des accords de partage d'informations sur les phénomènes aériens non identifiés.
Les rapports déposés dans le Système de compte rendu quotidien des évènements de l’aviation civile sur le site web de Transports Canada sont accessibles au public à l’adresse SCRQEAC: Recherche à https://wwwapps.tc.gc.ca/saf-sec-sur/2/cadors-screaq/q.aspx?lang=fra.
Question no 2803 — Mme Laila Goodridge:
En ce qui concerne les demandes de décriminalisation reçues par Santé Canada de la part de provinces, de municipalités ou de communautés autochtones depuis le 1er janvier 2016: quels sont les détails de toutes ces demandes, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) le nom et le titre de la personne qui a fait la demande, (iii) l’entité représentée par la personne qui a fait la demande, (iv) le résumé de la demande, (v) la réponse de Santé Canada?
Mme Élisabeth Brière (secrétaire parlementaire de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social et du ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, Lib):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la demande de la ville de Vancouver, la soumission finale a été faite le 28 mai 2021 par le directeur municipal. Le modèle proposé décriminaliserait la possession personnelle de petites quantités de substances désignées pour les adultes de plus de 18ans dans les limites de la ville. Des seuils spécifiques ont été proposés pour les drogues courantes. La possession personnelle d'autres drogues a été proposée comme une réserve de trois jours, telle que déterminée par la police. Les personnes en possession de drogues inférieures aux seuils fixés pour leur usage personnel ne seraient pas arrêtées ni saisies. Au lieu de cela, elles seraient orientées volontairement vers une ressource de soins de santé. L'exemption proposée ne s'appliquerait pas lorsqu'il existe des preuves de l'intention de trafic. La demande est suspendue à la demande de la Ville de Vancouver depuis juin 2022.
Comme l’a demandé la Province de la Colombie-Britannique, veuillez consulter le site web de la province de la Colombie-Britannique pour obtenir des informations publiques sur cette demande. Santé Canada a accepté la demande initiale d’exemption de la Colombie-Britannique le 31 mai 2022. Cette exemption a été modifiée en septembre 2023 afin d’ajouter des exceptions ciblées supplémentaires aux cas où elle s’appliquerait. L’exemption a été modifiée à nouveau en mai 2024 pour interdire la possession dans les espaces publics. L’exemption expire le 31 janvier 2026.
Comme l’a demandé le Bureau de santé publique de Toronto, veuillez consulter le site web de la ville de Toronto pour obtenir des informations publiques sur cette demande. La demande du Bureau de santé publique de Toronto a été refusée le 17 mai 2024.
Question no 2805 — M. James Bezan:
En ce qui concerne la décision du ministère de la Défense nationale de déménager son personnel travaillant au 400, rue Cumberland, dans l’édifice Major-général George R. Pearkes pour des raisons de sécurité: a) quel est le coût prévu du déménagement, total et ventilé par type de dépense; b) combien d’employés sont touchés par le déménagement; c) le ministère est-il intervenu auprès du ministre de la Justice pour lui faire savoir que les politiques de remise en liberté rapide du gouvernement engendrent des problèmes de sécurité pour son personnel et, le cas échéant, quels sont les détails de cette intervention; d) si le ministère n’a pas interpellé le ministre à ce sujet, pourquoi ne l’a-t-il pas fait?
Mme Marie-France Lalonde (secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a), on estime le coût global du déménagement des membres du personnel de la Défense nationale du 400, rue Cumberland à l’édifice Major-général George R. Pearkes à environ 1 million de dollars. Ce montant comprend une somme d’environ 20 000 $ pour le nettoyage des locaux et la préparation des bâtiments, et une somme d’environ 980 000 $ pour le déplacement du personnel et du matériel.
En ce qui concerne la partie b), un maximum de 995 membres du personnel de la Défense nationale seront déplacés du 400, rue Cumberland à l’édifice Pearkes.
En ce qui concerne les parties c) et d), la Défense nationale n’a présenté aucune observation au ministre de la Justice à ce sujet.
La Défense nationale prend au sérieux la sécurité de son personnel. La Police militaire des Forces canadiennes intervient dans le cadre d’incidents qui surviennent dans les établissements du ministère de la Défense nationale relevant de sa compétence. Lorsqu’un incident se produit dans un emplacement où la compétence est partagée avec la police civile, le dossier est remis au service de police disposant de la compétence principale, en l’occurrence le Service de police d’Ottawa.
Question no 2808 — M. Colin Carrie:
En ce qui concerne l’homologation par Santé Canada (SC) des vaccins contre la COVID-19 à ARN messager modifié, qui sont fabriqués par Pfizer et Moderna et qui sont distribués partout au Canada, leur mécanisme d’action et les éléments qui les composent: a) qu’il s’agisse des produits Pfizer ou Moderna, combien de copies de la molécule d’ARN messager modifié y a-t-il dans une dose (i) pour adulte, (ii) pour enfant; b) combien de copies de l’antigène y a-t-il dans une dose pour adulte du Novavax; c) s’il y a différence chiffrée notable entre les réponses en a) et en b), y a-t-il un effet sur la réponse immunologique; d) combien de copies d’ADNdb y a-t-il dans une dose pour adulte de 30 microlitres (i) du produit Pfizer, (ii) du produit Moderna; e) a-t-on demandé à Pfizer-BioNTech et à Moderna de préciser la granularité de l’ADN dans leur vaccin et, le cas échéant, (i) quelle proportion de la quantité totale d’ADN était inférieure à 200 pb, (ii) à combien se chiffraient la moyenne, la gamme et l’écart-type; f) à quoi sert l’ARN messager modifié; g) à quoi servent les nanoparticules lipides; h) à quoi sert précisément la pseudo-uridine de méthyle N1 utilisée dans l’ARN messager modifié des vaccins; i) de quelles données de sécurité (innocuité, efficacité, toxicité) disposait SC au moment de l’homologation et sont actuellement disponibles concernant l’exposition ponctuelle et répétée aux cellules humaines suivantes (i) grandes quantités de pseudo-uridine de méthyle N1, (ii) d’ARNdb, (iii) d’ADN cytosolique, (iv) de nanoparticules lipides; j) en ce qui concerne les recherches se rapportant à g), a-t-on évalué les risques (innocuité et toxicité) que présentent les nanoparticules lipides séparément de ceux que présent le médicament; k) est-ce que SC dispose de données dégradées sur l’ARN messager modifié et, le cas échéant, que disent ces données; l) quelle est la durée d’action dans l’organisme humain de l’ARN messager modifié tiré de l’ARN messager contre la COVID-19 et comment cette durée a-t-elle été mesurée; m) quels organes et cellules de l’organisme sont les plus susceptibles de produire des protéines Spike; n) dans quels types de cellules et de tissus l’ARN messager modifié demeure-t-il le plus longtemps (1er et 2e rangs) et pendant combien de temps y demeure-t-il; o) pendant combien de temps une personne à qui on a injecté de l’ARN messager modifié produit-elle des protéines Spike; p) la production de protéines Spike dépend-elle du type de cellule; q) y a-t-il une corrélation connue entre la quantité d’ARN messager modifié dans le vaccin et la quantité de protéines Spike produites par les cellules; r) est-ce que SC a évalué les risques immunologiques et toxicologiques de même que la carcinogénicité des protéines Spike, et si la réponse est oui, en quoi consistait l’analyse effectuée, et si la réponse est non, pourquoi a-t-on jugé que ces évaluations n’étaient pas nécessaires; s) si la production de l’antigène protidique Spike dure plus de trois à cinq jours, l’organisme est-il susceptible de réagir à cette exposition prolongée en produisant des anticorps; t) si la réponse en s) est non, a-t-on l’intention de réaliser une étude ou une enquête pour le déterminer; u) si la réponse en s) est oui et si la présence d’anticorps est un signe d’immunité, pourquoi l’efficacité des vaccins diminue-t-elle avec le temps lorsque la production d’antigènes est prolongée; v) la pureté de l’ARN messager modifié contenu dans les vaccins contre la COVID-19 a-t-elle été établie; w) si la réponse en v) est oui, quelle est la limite actuellement acceptée d’ARN messager modifié fragmenté et tronqué; x) si la réponse en v) est non, pourquoi la pureté de l’ARN messager modifié n’a-t-elle pas été établie; y) si la production de protéines Spike dure plus de trois à cinq jours, doit-on craindre des séquelles à cette exposition prolongée; z) si la réponse en y) est oui, quelles sont ces séquelles?
M. Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les parties a) à z),la santé et la sécurité des Canadiens sont la priorité absolue de Santé Canada. Santé Canada dispose d'un système d'examen scientifique rigoureux pour assurer que les vaccins sont sûrs et efficaces dans la prévention des maladies qu'ils ciblent. De plus amples informations sur ces normes et sur la manière dont Santé Canada réglemente les vaccins à usage humain au Canada sont disponibles à l'adresse https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/medicaments-produits-sante/produits-biologiques-radiopharmaceutiques-therapies-genetiques/activites/feuillets-information/reglementation-vaccins-humains-canada.html. Une fois les vaccins autorisés, Santé Canada publie des informations sur le vaccin, y compris des résumés des données examinées par Santé Canada. Cela comprend les études non cliniques, cliniques et autres, ainsi que la manière dont la décision a été prise. Ces informations sont disponibles sur le site Web de Santé Canada à https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/medicaments-produits-sante/medicaments/base-donnees-produits-pharmaceutiques.html.
Les informations demandées concernant la puissance de chacun des vaccins contre la COVID-19, les informations posologiques et les informations sur le mécanisme d'action se trouvent dans les monographies de produit: Nuvaxovid XBB.1.5 à https://covid-vaccine.canada.ca/info/pdf/nuvaxovid-xbb-1-5-pm-en.pdf; Comirnaty Omicron XBB.1.5 à https://covid-vaccine.canada.ca/info/pdf/comirnaty-omicron-xbb-1-5-pm-en.pdf; et Spikevax XBB.1.5 à https://covid-vaccine.canada.ca/info/pdf/spikevax-xbb-1-5-pm-en.pdf.
Les données de fabrication fournies à Santé Canada ont démontré la capacité de produire un vaccin de qualité constante. Les impuretés, y compris l'ADNdb, sont contrôlées via des limites maximales autorisées pendant le processus de fabrication et avant la mise sur le marché du produit pour garantir la sécurité. Le promoteur a fourni suffisamment d'informations pour soutenir la cohérence de la production et la qualité du produit. Ces exigences s'appuient sur des données scientifiques et sont alignées sur les normes internationales, notamment celles de « l'International Council for Harmonisation of Technical Requirements of Pharmaceuticals for Human Use ».
L’ARNm des vaccins COVID-19 utilise des nucléosides modifiés pour éviter l’activation de la réponse immunitaire cellulaire et la destruction de l’ARNm, pour améliorer la traduction et la stabilité. Diverses modifications de la séquence de l’ARNm ont été introduites pour maintenir la conformation de l’antigène, c’est-à-dire garantir que la « forme » de l’antigène est capable de générer les réponses immunitaires souhaitées. Des études de caractérisation détaillées ont été réalisées pour assurer que la substance médicamenteuse présente systématiquement la structure caractéristique et l'activité biologique souhaitées. Des informations supplémentaires peuvent être trouvées dans les documents Sommaire des motifs de décision, ou SMD, publiés par Santé Canada, qui donnent un aperçu des données examinées; ceux-ci peuvent être trouvés en accédant au portail des vaccins et traitements contre la COVID-19 sur le Portail des vaccins et traitements pour la COVID-19, à https://vaccin-covid.canada.ca/.
Des études sur la biodistribution et la pharmacocinétique de l'ARNm modifié formulé à partir de nanoparticules lipidiques ont été menées et soumises dans le cadre des ensembles de données des phases précliniques et des premiers essais cliniques que les fabricants sont tenues de soumettre aux organismes de réglementation, y compris Santé Canada. Les données précliniques fournies ont démontré que la protéine Spike produite par le vaccin se décompose rapidement et ne persiste pas dans l’organisme. Ces données ont été analysées par Santé Canada avant que les autorisations ne soient accordées pour les vaccins contre la COVID-19. Les résultats de certaines de ces études peuvent être consultés dans le Sommaire des motifs de décision pour chaque produit, disponible sur le Portail des médicaments et des produits de santé, à https://pmps.hpfb-dgpsa.ca/review-documents.
Les avantages des vaccins autorisés au Canada l’emportent sur les risques. Santé Canada, l'ASPC, les provinces et les territoires ainsi que les fabricants continuent de surveiller de près la sécurité des vaccins contre la COVID-19. Santé Canada et l'ASPC reçoivent des rapports d'événements indésirables suivant l'immunisation avec les vaccins contre la COVID-19 au Canada par l'intermédiaire du Programme Canada Vigilance, ou PCV, et du Système canadien de surveillance des événements indésirables suivant l'immunisation, ou SCSESSI. Les événements indésirables suivant la vaccination sont régulièrement surveillés. Les informations sur les événements indésirables suivant l'immunisation avec les vaccins contre la COVID-19, y compris la répartition des rapports par nom de vaccin, âge et sexe, sont publiées sur le site Web du gouvernement du Canada sur https://sante-infobase.canada.ca/covid-19/securite-vaccins/. Tous les signes sont surveillés et étudiés.
Question no 2811 — Mme Heather McPherson:
En ce qui concerne les obligations d’Affaires mondiales Canada décrites dans les lignes directrices Voix à risque, depuis le 1er janvier 2023: a) quels sont les détails des efforts déployés par des représentants canadiens pour plaider en faveur de la libération des défenseurs des droits de la personne dans chaque pays où le Canada a une présence diplomatique, y compris le nombre de demandes de visites de prisons faites par les missions canadiennes, et quelle a été la réponse des autorités de détention; b) quels sont les détails des efforts déployés pour assister aux procès des défenseurs des droits de la personne dans chaque pays où le Canada a une présence diplomatique, y compris le nombre de demandes pour assister aux audiences faites par les missions canadiennes, et quelle a été la réponse des autorités de détention?
L'hon. Robert Oliphant (secrétaire parlementaire de la ministre des Affaires étrangères, Lib.):
Monsieur le Président, la promotion et la protection des droits de la personne constituent depuis longtemps l’un des fondements de la politique étrangère du Canada. Les droits de la personne sont essentiels à l’identité, à la prospérité et à la sécurité du Canada, et représentent une composante clé pour relever les défis mondiaux. Le Canada est fermement déterminé à prendre des mesures pour respecter, protéger et réaliser les droits de la personne de tous, tant sur son territoire qu’à l’étranger. Cela comprend un engagement constructif en faveur des droits de la personne au sein du système des Nations Unies. Le Canada défend les droits de la personne au moyen de la diplomatie bilatérale et de l’aide technique, de la sensibilisation du public, du soutien aux défenseurs des droits de la personne locaux et internationaux et aux entités de la société civile, y compris les organisations de défense des droits des femmes et les femmes défenseures des droits de la personne, de l’imposition de sanctions et d’interdictions d’exportation, et de mesures au sein des forums multilatéraux régionaux et mondiaux.
Voix à risque: Lignes directrices du Canada pour le soutien des défenseurs des droits de la personne, https://www.international.gc.ca/world-monde/issues_development-enjeux_developpement/human_rights-droits_homme/rights_defenders_guide_defenseurs_droits.aspx?lang=fra, fournit des conseils pratiques, des outils et des ressources aux fonctionnaires canadiens à l’appui des défenseurs des droits de la personne partout dans le monde. Tel que l’indique la section 4.1 de ces lignes directrices, lorsque le défenseur en danger est un citoyen canadien, il s’agit d’un cas consulaire. Dans cette situation, le Canada peut chercher à tirer parti de mécanismes précis d’engagement en vertu des dispositions de la Convention de Vienne sur les relations consulaires, https://treaties.un.org/Pages/ViewDetails.aspx?src=IND&mtdsg_no=III-6&chapter=3&clang=_fr. Toutefois, ces efforts peuvent être compliqués lorsque le défenseur en question possède à la fois la nationalité canadienne et une autre ou plusieurs nationalités, car le degré d’acceptation ou de reconnaissance de la double nationalité varie d’un pays à l’autre. Dans tous les cas, quelle que soit la citoyenneté des défenseurs des droits de la personne, l’approche du Canada est adaptée au contexte local et répond aux besoins précis des défenseurs des droits de la personne.
La section 3.9 de ces lignes directrices offre des renseignements sur la participation aux procès et aux audiences, ainsi que sur les visites aux défenseurs détenus, en soulignant que ces efforts peuvent constituer une expression claire et visible de la préoccupation du Canada, permettre aux fonctionnaires de suivre les procédures judiciaires et d’observer si les procédures régulières sont respectées, et offrir des possibilités de réseautage avec les organisations de défense des droits de la personne, d’autres diplomates et les autorités locales qui travaillent sur des cas préoccupants. On reconnaît que les autorités locales ne permettent pas toujours aux diplomates étrangers d’assister aux procès, et qu’elles peuvent imposer des restrictions sur les visites auprès de défenseurs détenus, même lorsqu’il s’agit de citoyens canadiens.
La section 3.1 précise en outre que les missions sont encouragées à suivre les situations pertinentes et à rendre compte régulièrement de la situation dans leur pays d’accréditation, et que les renseignements sont transmis à la direction géographique générale concernée à l’Administration centrale, à la Direction des politiques en matière de droits de la personne et d’affaires autochtones, ainsi qu’à d’autres unités, le cas échéant. La gestion de cette documentation nécessite d’importantes mesures de protection et de sécurité des défenseurs des droits de la personne. Des garanties opérationnelles doivent être appliquées pour veiller au respect de la confidentialité, à la protection des sources et à la sécurité des renseignements afin d’éviter d’accroître les risques auxquels sont confrontés les défenseurs des droits de la personne et de diminuer la capacité du Canada de fournir un soutien.
AMC ne suit pas systématiquement, dans une base de données centralisée, tous les cas de défenseurs des droits de la personne sur lesquels le Canada se penche. La production et la validation d’une réponse approfondie à cette question nécessiteraient la collecte et l’examen manuels des renseignements détenus par la Direction des politiques en matière de droits de la personne et d’affaires autochtones, la Direction générale des affaires consulaires et les directions géographiques générales à l’Administration centrale, ainsi que par le réseau de 182 missions de l’AMC dans 112 pays. Cela nécessiterait également d’importantes mesures de diligence raisonnable pour veiller à ce que toute information divulguée ne mette pas les défenseurs des droits de la personne plus en danger et soit conforme aux principes de la Loi sur la protection des renseignements personnels et d’autres lois connexes, y compris la consultation des défenseurs des droits de la personne ou de leurs représentants et l’obtention de leur consentement. Cela n’est pas possible dans les délais prescrits, car on risquerait de divulguer des renseignements incomplets, inexacts ou trompeurs, qui pourraient causer un préjudice extrêmement grave aux défenseurs des droits de la personne ou à d’autres personnes ou entités, ou pourraient nuire à la conduite des affaires internationales du Canada.
Enfin, le gouvernement a pris connaissance du projet de loi C-281, la Loi modifiant la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, la Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus (loi de Sergueï Magnitski), la Loi sur la radiodiffusion et la Loi interdisant les armes à sous-munitions, qui est actuellement étudié par le Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international. Ce projet de loi vise notamment à imposer au gouvernement de nouvelles exigences en matière de rapports sur les efforts déployés par le Canada pour faire progresser les droits de la personne à l’échelle internationale dans le cadre de la politique étrangère canadienne et sur la défense des prisonniers d’opinion par le Canada. Comme l’ont souligné les représentants d’AMC lors de l'étude du projet de loi par le Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la Chambre des communes, bien que le Ministère accueille favorablement les efforts visant à accroître la transparence en ce qui concerne le travail du Canada en matière de droits de la personne à l’échelle mondiale, une telle proposition pourrait risquer d’entraver les mesures diplomatiques et de mettre en danger la sécurité des personnes concernées. Le gouvernement a soutenu une version du projet de loi en troisième lecture à la Chambre des communes qui contenait des modifications visant à répondre aux plus importantes de ces préoccupations, et il continuera de suivre l’évolution du projet de loi tout au long du processus législatif.
Question no 2812 — M. Larry Maguire:
En ce qui concerne les Forces armées canadiennes (FAC) et le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD): a) comment les FAC et le NORAD déterminent-ils ce qui constitue une menace ou mérite une intervention lorsqu’un rapport sur un phénomène aérien non identifié (PAN) est établi; b) existe-t-il un critère précis ou une liste de contrôle utilisé en relation avec a) et, le cas échéant, quels en sont les détails; c) combien de rapports de PAN ont été établis au cours des deux dernières années; d) lorsqu’un rapport sur un PAN est établi, à quelles entités les rapports sont-ils transmis; e) y a-t-il eu des interceptions depuis l’incident du ballon à haute altitude et, le cas échéant, quels sont les détails de chacune, y compris la date et le résumé de l’incident?
Mme Marie-France Lalonde (secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie (a), le Commandement de la Défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD) et les Forces armées canadiennes (FAC) disposent de procédures normalisées servant à détecter, identifier et évaluer des objets aériens. Plus précisément, le NORAD réagit devant la présence de pistes de radar inconnues en établissant la corrélation entre les données radar et les sources et moyens de données, notamment l’aéronef NORAD, pour analyser la source. Si le NORAD conclut que l’objet ne constitue pas une menace, il continue de surveiller et reste prêt à intervenir, selon le cas, tout en assurant une coordination avec les autres ministères et organismes du gouvernement.
En ce qui concerne la partie (b), tant les FAC que le NORAD utilisent des listes de contrôle afin de déterminer si un objet donné constitue ou non une menace. La Défense nationale applique les principes de la Loi sur l’accès à l’information et protège l’information au motif que la divulgation de certaines informations pourrait causer préjudice à la sécurité nationale et à la défense. Par conséquent, le contenu des listes de contrôle ne peut pas être divulgué.
En ce qui concerne les parties (c) et (d), le signalement d’un phénomène aérien non identifié (PAN) peut se faire à divers niveaux, par exemple au niveau local ou au niveau national, par l’entremise d’organisations internes ou externes, au gouvernement du Canada. Ainsi, les détails concernant les parties (c) et (d) ne relèvent pas exclusivement de la Défense et ne peuvent donc pas être fournis dans le temps imparti.
En ce qui concerne la partie (e),le NORAD a eu recours à des aéronefs pour inspecter plusieurs objets aériens depuis mars 2023, et tous ces objets, après corrélation, se sont révélés être des ballons de loisir. Le plus récent de ces incidents remonte à février 2024, et cet incident a eu lieu dans le ciel par-dessus l’état de l’Utah. Le NORAD n’a intercepté aucun objet aérien depuis février 2023.
Question no 2814 — M. Adam Chambers:
En ce qui concerne les immatriculations de bateaux, ventilé par année depuis le 1er janvier 2016: a) combien de bateaux de plaisance, ventilés entre bateaux neufs et bateaux usagés, ont été immatriculés au Canada et dont le prix de vente total était (i) inférieur à 250 000 $, (ii) compris entre 250 000 $ et 500 000 $, (iii) supérieur à 500 000 $ et inférieur ou égal à 1 million de dollars, (iv) supérieur à 1 million de dollars?
L’hon. Pablo Rodriguez (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, Transports Canada ne recueille pas de renseignements sur le prix d’achat ou la valeur d’un bâtiment immatriculé.
Au total, 5 949 embarcations de plaisance ont été immatriculée entre 2016 et 2024.
En 2016, 534 embarcations de plaisance ont été immatriculées, dont 48 nouvelles embarcations de plaisance et 486 embarcations de plaisance d’occasion.
En 2017, 648 embarcations de plaisance ont été immatriculées, dont 63 nouvelles embarcations de plaisance et 585 embarcations de plaisance d’occasion.
En 2018, 673 embarcations de plaisance ont été immatriculées, dont 69 nouvelles embarcations de plaisance et 604 embarcations de plaisance d’occasion.
En 2019, 712 embarcations de plaisance ont été immatriculées, dont 83 nouvelles embarcations de plaisance et 629 embarcations de plaisance d’occasion.
En 2020, 574 embarcations de plaisance ont été immatriculées, dont 37 nouvelles embarcations de plaisance et 537 embarcations de plaisance d’occasion.
En 2021, 812 embarcations de plaisance ont été immatriculées, dont 77 nouvelles embarcations de plaisance et 735 embarcations de plaisance d’occasion.
En 2022, 874 embarcations de plaisance ont été immatriculées, dont 92 nouvelles embarcations de plaisance– et 782 embarcations de plaisance d’occasion.
En 2023, 807 embarcations de plaisance ont été immatriculées, dont 69 nouvelles embarcations de plaisance et 738 embarcations de plaisance d’occasion.
En 2024, 315 embarcations de plaisance ont été immatriculées, dont 11 nouvelles embarcations de plaisance et 304 embarcations de plaisance d’occasion.
Question no 2815 — Mme Laila Goodridge:
En ce qui concerne l’approche du gouvernement au sujet des effluents des mines de sables bitumineux et du Groupe de travail Couronne-Autochtones (GTCA) sur le règlement potentiel sur les effluents des mines de sables bitumineux: a) quel est le plan actuel du gouvernement pour gérer les effluents, y compris (i) la portée du plan, (ii) les principaux éléments livrables, (iii) le processus de mobilisation des intervenants, (iv) les dates clés du plan, (v) l’état d’avancement actuel des éléments qui figurent sur la liste des travaux; b) quel est l’état d’avancement des travaux entrepris par le GTCA jusqu’à maintenant; c) à quelles dates le GTCA s’est-il réuni jusqu’à présent, et quelles sont les dates des prochaines réunions; d) quel est le plan de travail du GTCA, y compris les objectifs qu’il tente d’atteindre, et la date prévue de réalisation de chacun d’entre eux?
L'hon. Steven Guilbeault (ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, en 2021, Environnement et Changement climatique Canada, ECCC, et neuf communautés autochtones ont créé le Groupe de travail Couronne-Autochtones, GTCA, sur le règlement potentiel sur les effluents des mines de sables bitumineux. Le GTCA étudie les différentes options qui s’offrent pour gérer l’accumulation des eaux des mines de sables bitumineux dans les bassins de résidus de la région des sables bitumineux de l’Athabasca. L’une des options envisagées est un règlement qui, s’il est élaboré, imposerait des conditions de protection strictes quant au rejet des effluents traités dans la rivière Athabasca. Le règlement serait assorti de normes de protection strictes, lesquelles reposeraient sur les données scientifiques existantes et sur le savoir autochtone. Les principaux produits livrables du GTCA comprendront des documents et des recommandations élaborés en collaboration sur la voie à suivre pour gérer l’accumulation des eaux des mines de sables bitumineux.
L’automne dernier, le public pouvait faire part de son avis sur un document d’introduction, accessible à l’adresse https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/services/gestion-pollution/sources-industrie/effluent-minier/sables-bitumineux.html, présentant le travail accompli à ce jour par le GTCA ainsi qu’un aperçu du processus de collaboration établi par ce groupe. Cette consultation visait à obtenir une rétroaction initiale sur le groupe de travail. La publication du document d’introduction a été accompagnée de séances de mobilisation ciblées avec les intervenants et les parties intéressées, y compris les gouvernements provinciaux et territoriaux, les exploitants de mines de sables bitumineux, les organisations non gouvernementales environnementales, le milieu universitaire et les communautés autochtones qui ne font pas partie du GTCA. En mai 2024, ECCC a publié un rapport « Ce que nous avons entendu », accessible à l’adresse https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/services/gestion-pollution/sources-industrie/effluent-minier/sables-bitumineux/rapport-sommaire-introduction-groupe-de-travail-couronne-autochtones.html ,résumant les commentaires reçus au sujet du document d’information. ECCC prévoit de publier un document de travail et de tenir de nouvelles séances de mobilisation avec les intervenants d’ici la fin de l’année 2024.
ECCC rencontre régulièrement le GTCA depuis sa création en 2021 et compte sur le travail de sous-groupes. L’objectif actuel du GTCA est de finaliser la détermination de la portée de ses plans de travail et de publier un document de travail d’ici la fin de 2024. Par ailleurs, des sous-groupes ont également été mis sur pied pour effectuer une évaluation des technologies de traitement disponibles, élaborer des exigences en matière de toxicité aquatique et de surveillance, et élaborer une approche pour intégrer le savoir autochtone.
Question no 2817 — M. Blaine Calkins:
En ce qui concerne l’Enquête sur la pêche récréative au Canada du ministère des Pêches et des Océans (MPO), publiée tous les cinq ans entre 1990 et 2015: a) pourquoi l’enquête de 2020 n’a-t-elle pas encore été publiée sur le site Web du MPO; b) une enquête a-t-elle été menée en 2020, et, si ce n'est pas le cas, pourquoi pas; c) quand procédera-t-on à la prochaine enquête sur la pêche récréative, et quand ses résultats seront-ils publiés?
L'hon. Diane Lebouthillier (Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne l’Enquête sur la pêche récréative au Canada du ministère des Pêches et des Océans, MPO, publiée tous les cinq ans entre 1990 et 2015, le MPO, en collaboration avec les provinces et les territoires, a mené des sondages sur la pêche récréative au Canada tous les cinq ans, de 1990 à 2015. Le sondage pour l’année de référence 2020 n’a pas été réalisé pour plusieurs raisons, notamment la pandémie de COVID-19. Le MPO évalue actuellement pour évaluer les options pour ce travail de sondage et consultera les partenaires concernés , y compris les provinces et les territoires pour discuter des ressources et du calendrier.
Question no 2819 — M. Pat Kelly:
En ce qui concerne le Rapport 7 de la vérificatrice générale du Canada intitulé « La lutte contre la cybercriminalité », et particulièrement le paragraphe 7.6 du rapport, qui dit que la GRC « est chargée d’enquêter sur les crimes relevant de la Police fédérale. Cette dernière a comme mandat d’enquêter sur les menaces criminelles les plus importantes qui pèsent sur le Canada, notamment les cybercrimes, le crime organisé grave et transnational et les menaces pour la sécurité nationale »: a) depuis le 1er janvier 2016, combien de rapports sur des cas de cybercriminalité la GRC a-t-elle reçus; b) dans combien des cas en a) la GRC ou d’autres forces de police ont-elles porté des accusations; c) parmi les cas en b), combien ont donné lieu à des condamnations; d) parmi les cas en c), combien ont abouti à la restitution de fonds aux victimes si les délits ont occasionné des pertes financières; e) dans combien de cas la GRC a-t-elle travaillé en collaboration avec d’autres autorités; f) dans combien de cas en e) la GRC ou d’autres forces de police ont-elles porté des accusations; g) parmi les cas en f), combien ont donné lieu à des condamnations; h) parmi les cas en g), combien ont abouti à la restitution de fonds aux victimes si les délits ont occasionné des pertes financières?
Mme Jennifer O'Connell (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales (Cybersécurité), Lib.):
Monsieur le Président, la GRC n’est pas en mesure de produire un rapport uniquement sur les infractions en matière de cybercriminalité, soit des crimes visant la technologie en tant que telle et qui peuvent uniquement être commis à l’aide d’ordinateurs, de réseaux et d’appareils numériques. Les infractions communes sont les attaques par rançongiciels, par maliciels et par déni de service distribué.
Quelques statistiques sur les cybercrimes sont disponibles sur le site de Statistique Canada à l’adresse https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/en/tv.action?pid=3510000201. L’information rapportée sur le site de Statistique Canada contient les informations de toutes les agences de police au Canada, y compris celles de la GRC.
Reconnaissant l'importance de renforcer la capacité du Canada à lutter contre la cybercriminalité, en 2020, le gouvernement du Canada a accordé à la GRC environ 137,5 millions de dollars pour créer le Centre national de coordination en cybercriminalité, le CNC3. Ce centre collabore avec les services de police nationaux et internationaux et d’autres partenaires pour enquêter sur les cybercrimes et les combattre.
La GRC a également investi 78,9 millions de dollars supplémentaires pour accroître la capacité de la police fédérale, notamment en créant des équipes spécialisées dans la cybercriminalité à travers le pays.
En ce qui concerne les parties a), b) et e),la GRC a effectué une recherche préliminaire approfondie afin de déterminer la quantité de renseignements qui seraient visés par la question, ainsi que la durée nécessaire pour préparer une réponse approfondie. Les renseignements demandés ne sont pas systématiquement consignés à ce niveau de détail dans une base de données centralisée. La GRC est une organisation décentralisée qui comprend 700 détachements dans 150 communautés à travers le pays. La GRC a conclu que la production et la validation d’une réponse approfondie à cette question exigerait une collecte manuelle de renseignements. Il serait impossible d’achever une telle recherche dans les délais prescrits et cela pourrait mener à la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
En ce qui concerne les parties c), d), f), g) et h), la GRC n’a pas cette information.
Question no 2820 — M. Pat Kelly:
En ce qui concerne le Rapport 7 de la vérificatrice générale du Canada pour 2024, qui s’intitule « La lutte contre la cybercriminalité » et dans lequel on peut lire, au paragraphe 7.23, que « Nous avons constaté que le Centre n’avait pas transmis aux services de police nationaux 7 des 26 demandes (soit 27 % des demandes) provenant de partenaires internationaux que nous avons examinées pour voir si elles comportaient des éléments probants pertinents pour l’enquête. »: a) quelle proportion des demandes que la GRC n’a pas transmises aux services de police nationaux ont été retenues (i) par manque d’éléments probants, (ii) par manque d’éléments probants crédibles, (iii) parce que les éléments de preuve étaient irrecevables ou avaient été recueillis illégalement, (iv) pour un autre motif; b) quels sont les motifs en a)?
Mme Jennifer O'Connell (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires gouvernementale (Cybersécurité), Lib.):
Monsieur le Président, es enquêtes sur la cybercriminalité sont complexes et multi juridictionnelles, d'autant plus que les cybercriminels peuvent commettre leurs actes de n'importe où dans le monde. Il est donc essentiel que toutes les parties concernées collaborent de manière coordonnée afin de mieux protéger les Canadiens.
Reconnaissant l'importance de renforcer la capacité du Canada à lutter contre la cybercriminalité, en 2020, le gouvernement du Canada a accordé à la GRC environ 137,5 millions de dollars pour créer le Centre national de coordination en cybercriminalité, CNC3. Ce centre collabore avec les services de police nationaux et internationaux et d’autres partenaires pour enquêter sur les cybercrimes et les combattre. La GRC a également investi 78,9 millions de dollars supplémentaires pour accroître la capacité de la police fédérale, notamment en créant des équipes spécialisées dans la cybercriminalité à travers le pays.
La capacité du CNC3 à recueillir, à analyser, à communiquer et à coordonner les demandes d’aide internationale avec les services de police nationaux s'améliorera à mesure que le programme continuera d'atteindre sa pleine capacité opérationnelle en 2024-2025, y compris la mise en oeuvre continue d'un nouveau système de gestion des cas appelé la Solution nationale en matière de cybercriminalité pour recueillir, analyser et échanger des données opérationnelles sur la cybercriminalité avec des partenaires d'application de la loi au pays et à l'étranger.
La GRC a effectué une recherche préliminaire approfondie afin de déterminer la quantité de renseignements qui seraient visés par la question, ainsi que la durée nécessaire pour préparer une réponse approfondie. Les renseignements demandés ne sont pas systématiquement consignés à ce niveau de détail dans une base de données centralisée. La GRC est une organisation décentralisée qui comprend 700 détachements dans 150 communautés à travers le pays. La GRC a conclu que la production et la validation d’une réponse approfondie à cette question exigerait une collecte manuelle de renseignements. Il serait impossible d’achever une telle recherche dans les délais prescrits et cela pourrait mener à la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
Question no 2821 — M. Pat Kelly:
En ce qui concerne les efforts de reconstitution et la capacité opérationnelle des Forces armées canadiennes: a) combien de pilotes de la 3e Escadre Bagotville ont les qualifications nécessaires pour piloter des CF-18; b) combien de pilotes de la 4e Escadre Cold Lake ont les qualifications nécessaires pour piloter des CF-18?
Mme Marie-France Lalonde (secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur le Président, le taux de dotation actuel des escadrons de pilotes de chasse de première ligne de l’Aviation royale canadienne, l’ARC, est de 64 %. Les renseignements détaillés concernant les numéros de pilote sont considérés comme étant de nature délicate, car ils peuvent fournir aux adversaires des renseignements sur les capacités des CF-18 et du NORAD en général, ce qui pourrait nuire à la défense du Canada et de l’Amérique du Nord.
Alors que l’ARC fait la transition vers un chasseur de cinquième génération, les travaux se poursuivent pour s’assurer que les niveaux de pilotes de chasse sont appropriés. La Défense nationale adopte une approche à plusieurs volets pour augmenter les effectifs, en particulier le nombre de pilotes. Par exemple, l’ARC a mis sur pied une équipe d’attraction qui a participé à plus de 125 événements en 2023, y compris des spectacles aériens, des expositions, des salons de l’emploi et des événements sportifs. L’équipe s’ajoute aux efforts de recrutement déployés par les FAC, qui mettent en avant les primes de recrutement, les incitatifs liés à la rémunération et les programmes d’éducation subventionnés existants. De plus, l’ARC simplifie ses cours de formation des pilotes, ce qui permet de réduire les temps d’attente de plus de 40 % pour les phases initiales de la formation des pilotes.
Question no 2827 — M. Don Davies:
En ce qui concerne la section des affaires historiques d’Affaires mondiales Canada (AMC): a) quel est le mandat de cette section et quelles sont les fonctions, les antécédents et les qualifications de son chef actuel; b) où se trouvent actuellement les dossiers de cette section; c) y a-t-il un index ou un répertoire des dossiers publics que cette section a en sa possession; d) quelles politiques et procédures régissent actuellement le transfert de dossiers de cette section à Bibliothèque et Archives Canada, et quelle est la liste des transferts ayant eu lieu du 1er janvier 2000 à aujourd’hui, y compris en ce qui concerne le transfert de dossiers de sécurité et renseignement ayant eu lieu en 2016; e) quels dossiers relatifs à sécurité et renseignement cette section a-t-elle actuellement en sa possession; f) où est le dossier historique 50207-40 du ministère des Affaires externes (MAE); g) quels travaux de recherche ont été faits par cette section, ou par d’autres sections ou employés d’AMC ou des ministères qui l’ont précédé, sur la purge des personnes LGBT de 1950 à 1990, c’est-à-dire les politiques discriminatoires qui visaient les personnes gaies et lesbiennes parmi les anciens et les nouveaux employés du MAE; h) quels dossiers la section a-t-elle en sa possession au sujet des répercussions des politiques en g); i) quels dossiers la section a-t-elle en sa possession au sujet des communications entre les missions du Canada à l’étranger et l’administration centrale, à Ottawa, de 1950 à 2000; j) quels dossiers la section a-t-elle en sa possession au sujet des discussions soulevées par la possibilité que les personnes gaies et lesbiennes qui étaient à l’embauche du Ministère de 1985 à 2000 obtiennent les mêmes avantages sociaux que les autres; k) quels dossiers la section a-t-elle en sa possession au sujet des anciens chefs de mission et des anciens hauts fonctionnaires du MAE, y compris les anciens ambassadeurs John Watkins et David Johnson et l’ancien sous-secrétaire d’État adjoint John Holmes?
L'hon. Robert Oliphant (secrétaire parlementaire de la ministre des Affaires étrangères, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les parties a) à k), la Section des affaires historiques est une unité de recherche au sein d’Affaires mondiales Canada, AMC, dont le mandat est d’accroître la compréhension du public de l’histoire de la diplomatie canadienne et d’AMC. Cette section a publié une histoire administrative en trois volumes du ministère des Affaires extérieures, l’ancien titre d’AMC, et est responsable de la série Documents relatifs aux relations extérieures du Canadam, qui se trouve à l’adresse https://gac.canadiana.ca/view/ooe.b1603413E?usrlang=fr. Elle organise également des événements internes liés à l’histoire pour le personnel du Ministère. Le chef actuel de la section a été nommé en 2020 à l’issue du processus de sélection externe 19-EXT-EA-KD-1023312, disponible à l'adresse https://emploisfp-psjobs.cfp-psc.gc.ca/psrs-srfp/applicant/page1800?poster=1317318&toggleLanguage=fr. La norme de classification, y compris une description de référence des fonctions, pour le chef de la Section historique, HR-04, peut être consultée sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, à l’adresse suivante: https://acoc-acco.ca/wp-content/uploads/2013/09/HR-fra.pdf.
Il n’existe pas de liste publique complète des documents actuellement détenus par la section des affaires historiques qui, il faut le souligner, n’est ni un service d’archives ministériel, ni le dépositaire ministériel des documents relatifs à la sécurité et au renseignement ou des communications officielles entre les missions canadiennes à l’étranger et l’administration centrale à Ottawa, de 1950 à 2000.
Les documents créés par la section des affaires historiques dans le cadre de son mandat sont conservés au sein du Ministère, conformément à la politique gouvernementale en tenue de documents, tandis que les documents de la section qui ont été identifiés comme ayant une valeur historique ou archivistique sont transférés à Bibliothèque et Archives Canada, BAC, lorsqu’ils ne répondent plus à un besoin opérationnel continu, conformément aux articles 12 et 13 de la Loi sur la Bibliothèque et les Archives du Canada.
Tous les documents transférés à BAC sont sous la garde de cette institution, sous réserve de tout accord de transfert conclu entre AMC et BAC. Les documents relatifs à la sécurité et au renseignement transférés en 2016 sont sous la garde de BAC et les instruments de recherche relatifs à ces documents sont disponibles publiquement et gratuitement auprès de cette institution.
Enfin, les documents conservés par le Ministère en rapport avec la purge LGBT, lesbiennes, gais, bisexuels et transgenres, des années 1950 aux années 1990, y compris, mais sans s’y limiter, les références au dossier 50207-40; les références aux documents concernant les répercussions de ces politiques discriminatoires; les références aux documents concernant l’extension des avantages en matière d’égalité d’emploi aux employés gais et lesbiennes; et les références aux documents concernant les hauts fonctionnaires du Ministère des Affaires extérieures en rapport avec ces politiques discriminatoires ont été saisies dans le cadre de la réponse du Ministère à la quatrième entente supplémentaire, de la phase II – projet de recherche archivistique, du recours collectif de la communauté LGBT. Des listes de ces documents ont été fournies aux parties, conformément aux conditions énoncées dans la quatrième entente supplémentaire, en vue d’une sélection et d’une éventuelle mise à disposition du public à l’issue de ce processus.
Question no 2828 — M. Don Davies:
En ce qui concerne les contrats entre le ministère de la Justice (MJC) et Canadian Development Consultants International Inc. (CDCI) ainsi que les services fournis par cette même organisation au ministère du 1er janvier 2016 au 31 mai 2024 relativement aux poursuites judiciaires entamées par les survivants de la purge LGBT de 2016, y compris au recours collectif entamé en 2017: a) quels sont les détails des ententes conclues entre CDCI et le MJC, y compris (i) le mandat et la portée des recherches à faire, (ii) le cadre de référence, (iii) les restrictions quant aux dossiers dans lequel il était possible de fouiller, par classification de sécurité, par sujet ou autre; b) quels sont les détails de tous les rapports présentés par CDCI au MJC pendant son mandat, y compris (i) les dates, (ii) les titres, (iii) le sujet et le résumé du contenu; c) ces rapports sont-ils accessibles au public et, si ce n'est pas le cas, pour quels motifs juridiques le public n’y a-t-il pas accès ou y a-t-il accès seulement en partie; d) dans le cadre de la demande d’accès à l’information A-2023-00288, pour quel motif juridique a-t-on invoqué le secret professionnel associé aux échanges entre avocats et clients pour quatre rapports préparés par CDCI et non le secret professionnel associé aux litiges?
M. James Maloney (secrétaire parlementaire du ministre de la Justice et procureur général du Canada, Lib.):
Monsieur le Président, la Canadian Development Consultants International Inc., la CDCI, a fourni des services au ministère de la Justice aux fins des litiges. Le litige est en cours. Les conditions et les livrables liés au règlement du recours collectif ne sont pas encore terminés. Par conséquent, les rapports et les détails connexes, comme le mandat et la portée de la recherche, le cadre de référence et les restrictions sur les documents à consulter, ne peuvent pas être divulgués, car ils sont protégés par le privilège relatif au litige et le secret professionnel de l'avocat. Dans le cadre de la demande d’accès à l’information A 2023 00288, les quatre rapports préparés par la CDCI, ont été exemptés au complet en vertu de l'article 23 de la Loi sur l'accès à l'information pour des raisons de secret professionnel de l'avocat et/ou de privilège relatif au litige.
Question no 2830 — M. Taylor Bachrach:
En ce qui concerne les inspections de locomotives effectuées par Transports Canada (TC): combien d’inspections TC a-t-il menées en Colombie-Britannique depuis 2019 relativement aux dispositifs pare-étincelles des locomotives visés à l’article 15.1 du Règlement relatif à l’inspection et à la sécurité des locomotives de chemin de fer, Partie II - Exigences relatives à la conception des locomotives, ventilé selon (i) la date et le lieu de l’inspection, (ii) le propriétaire des locomotives, (iii) le nombre de locomotives inspectées, (iv) la présence de déficiences, (v) les mesures correctives prescrites?
L'hon. Pablo Rodriguez (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, Transports Canada est responsable de réglementer la sécurité ferroviaire, conformément à la Loi sur la sécurité ferroviaire et à la partie II du Code canadien du travail.
Au titre de la Loi sur la sécurité ferroviaire, les compagnies de chemin de fer sont ultimement responsables de mener leurs activités et d’entretenir leurs infrastructures conformément au régime de réglementation. Le rôle du ministère consiste à s’assurer, en réalisant des activités de surveillance comme des vérifications et des inspections, que les compagnies de chemin de fer sous réglementation fédérale respectent les règles, les règlements et les normes.
Le Règlement relatif à l’inspection et à la sécurité des locomotives de chemin de fer énonce les exigences en matière de conception et d’inspection des locomotives exploitées par les compagnies assujetties à la Loi sur la sécurité ferroviaire.
Selon le Règlement, les compagnies de chemin de fer sont tenues de faire l’inspection et la réparation de toutes les locomotives pour assurer la sécurité d’exploitation. Transports Canada exerce une surveillance afin de s’assurer que les compagnies mènent leurs inspections conformément au Règlement et que les locomotives mises ou maintenues en service sont exemptes des défauts compromettant la sécurité présenté à la partie III du Règlement, y compris les défauts relatifs aux moteurs diesel décrits aux articles 26.1 et 26.2., qui se lisent comme suit:
26.1 Le moteur diesel et le compartiment diesel doivent être maintenus exempts de toute accumulation d’huile, de graisse ou autre matière combustible. Les bacs antipollution ne doivent pas fuir ni déborder.
26.2 Sur les locomotives en service utilisées en période de haut risque d’incendie, les conduits d’échappement à la sortie du dispositif pare-étincelles ou du turbocompresseur doivent être maintenus exempts de toute accumulation d’huile et de toute calamine (« dépôt de carbone ») de plus de 1/8 de po (3 mm) d’épaisseur.
De 2019 à 2023, Transports Canada a inspecté 1 072 locomotives dans 35 gares de triage, installations d’entretien et gares de la Colombie-Britannique. Les locomotives inspectées appartenaient à 15 compagnies, dont le CN, le BNSF, le Canadian Pacific Kansas City Limited, VIA Rail, Southern Railway of British Columbia et White Pass & Yukon Railway. Les inspections ont révélé que 1 018 locomotives étaient conformes aux exigences relatives aux moteurs diesel et que 54 ne l’étaient pas.
Pour chacune des locomotives inspectées, Transports Canada a remis à la compagnie concernée un rapport dans lequel tous les éléments non conformes étaient indiqués s’il y avait lieu. Les compagnies avaient ensuite 14 jours pour faire part aux inspecteurs de Transports Canada de leurs mesures correctives. Dans tous les cas, ces mesures ont été jugées satisfaisantes.
Question no 2832 — M. Sameer Zuberi:
En ce qui concerne le Fonds pour accélérer la construction de logements et la réponse du gouvernement à la question au Feuilleton Q-2531: des fonds ont-ils été accordés à des régions en Ontario, comme des comtés ou des municipalités de paliers supérieurs, qui n’ont pas été inclus dans la réponse et, le cas échéant, quel a été le montant du financement versé à chaque région, ventilé par type de logement financé?
M. Chris Bittle (secrétaire parlementaire du ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne le Fonds pour accélérer la construction de logements et la réponse du gouvernement à la question au Feuilleton no 2531, la Société canadienne d'hypothèques et de logement a déterminé que les entités dont il est question, par exemple les comtés ou les municipalités de paliers supérieurs en Ontario, ne répondaient pas aux critères d'admissibilité du programme du Fonds pour accélérer la construction de logements. Pour être admissibles, les administrations locales doivent avoir des pouvoirs délégués sur l'aménagement du territoire et les approbations d'aménagement.
Le Fonds pour accélérer la construction de logements réduit la bureaucratie pour accélérer la construction de plus de 550 000 nouveaux logements au cours de la prochaine décennie et le gouvernement fédéral finalise des ententes avec plus de 60 petites communautés rurales. Ensemble, ces ententes permettront de livrer plus de 176 millions de dollars pour accélérer la construction de plus de 5 300 logements au cours des trois prochaines années, et plus de 51 000 logements au cours de la prochaine décennie pour les Canadiens des régions rurales.
Question no 2833 — M. John Barlow:
En ce qui concerne le Règlement sur les combustibles propres et la Norme sur les combustibles propres du gouvernement: quel est l’impact prévu du règlement et de la norme sur le produit intérieur brut du Canada, ventilé par année, d’ici à 2030?
L'hon. Steven Guilbeault (ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, de l’information sur les estimés de l’impact sur le PIB, le produit intérieur brut, du Règlement sur les combustibles propre pour 2030 est comprise dans le Résumé de l’étude d’impact de la réglementation, publié conjointement au règlement en 2022, à l’adresse https://www.gazette.gc.ca/rp-pr/p2/2022/2022-07-06/html/sor-dors140-fra.html.
Une analyse macro-économique a été effectuée pour évaluer l’impact direct du règlement ainsi que l’effet de la variation des prix relatifs sur l’activité économique canadienne et les émissions de GES, ou gaz à effet de serre. Lorsqu’on tient compte de ces effets, il est estimé que le règlement entraînera une baisse du PIB du Canada d’au plus 9,0 milliards de dollars, ou d’au plus 0,3 % du PIB du Canada, de même qu’une réduction d’au plus 26,6 mégatonnes d’émissions de GES en 2030, en utilisant un scénario de limite supérieure où toutes les unités de conformité sont vendues au coût marginal par unité.
Le règlement fonctionnera en conjonction avec d’autres politiques fédérales, provinciales et territoriales sur les changements climatiques pour créer un incitatif aux entreprises à investir dans des technologies et des combustibles novateurs en établissant des cibles de réduction à long terme, strictes et prévisibles. Le large éventail de stratégies de conformité autorisées en vertu du règlement donnera également aux fournisseurs de combustibles fossiles la flexibilité de choisir les mesures de conformité les moins coûteuses disponibles. Si le règlement entraîne plus d’innovation à long terme et d’économies d’échelle que ce qui est prévu dans les estimations présentées dans cette analyse, le règlement pourrait entraîner des réductions plus importantes et une baisse des coûts, en particulier sur une période plus longue.
Le coût social du carbone est une mesure monétaire des dommages mondiaux nets du changement climatique résultant d’une tonne métrique supplémentaire d’émissions de CO2 pour une année donnée. Depuis la publication du Règlement sur les combustibles propres, en juillet 2022, le gouvernement fédéral a mis à jour les estimés du coût social du carbone, de manière harmonisée aux mises à jour effectuées par l’Agence de Protection de l'Environnement aux États-Unis. En prenant en compte ces nouveaux estimés, on s’attend à ce que la valeur monétaire des avantages du règlement excède ses coûts au cours de la durée totale de l’analyse, entre 2022 et 2040.
Question no 2836 — M. Kelly McCauley:
En ce qui concerne la GRC et le Rapport 7 de la vérificatrice générale du Canada, intitulé « La lutte contre la cybercriminalité », qui indique au paragraphe 7.23 que « Nous avons constaté que le Centre n’avait pas transmis aux services de police nationaux 7 des 26 demandes (soit 27 % des demandes) provenant de partenaires internationaux que nous avons examinées pour voir si elles comportaient des éléments probants pertinents pour l’enquête »: quelle proportion des demandes que la GRC n’a pas transmises aux services de police nationaux ont été retenues (i) en raison du manque de preuves suffisantes, (ii) en raison du manque de preuves crédibles, (iii) en raison de preuves inadmissibles ou de preuves recueillies illégalement, (iv) pour d’autres raisons, ventilé par raison?
Mme Jennifer O'Connell (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales (Cybersécurité), Lib.):
Monsieur le Président, les enquêtes sur la cybercriminalité sont complexes et multi juridictionnelles, d'autant plus que les cybercriminels peuvent commettre leurs actes de n'importe où dans le monde. Il est donc essentiel que toutes les parties concernées collaborent de manière coordonnée afin de mieux protéger les Canadiens.
Reconnaissant l'importance de renforcer la capacité du Canada à lutter contre la cybercriminalité, en 2020, le gouvernement du Canada a accordé à la GRC environ 137,5 millions de dollars pour créer le Centre national de coordination en cybercriminalité, le CNC3. Ce centre collabore avec les services de police nationaux et internationaux et d’autres partenaires pour enquêter sur les cybercrimes et les combattre.
La GRC a également investi 78,9 millions de dollars supplémentaires pour accroître la capacité de la police fédérale, notamment en créant des équipes spécialisées dans la cybercriminalité à travers le pays.
La capacité de la GRC (CNC3) à recueillir, à analyser, à communiquer et à coordonner les demandes d’aide internationale avec les services de police nationaux s'améliorera à mesure que le programme continuera d'atteindre sa pleine capacité opérationnelle en 2024-2025, y compris la mise en oeuvre continue d'un nouveau système de gestion des cas, appelé la Solution nationale en matière de cybercriminalité, pour recueillir, analyser et échanger des données opérationnelles sur la cybercriminalité avec des partenaires d'application de la loi au pays et à l'étranger.
La GRC a effectué une recherche préliminaire approfondie afin de déterminer la quantité de renseignements qui seraient visés par la question, ainsi que la durée nécessaire pour préparer une réponse approfondie. Les renseignements demandés ne sont pas systématiquement consignés à ce niveau de détail dans une base de données centralisée. La GRC est une organisation décentralisée qui comprend 700 détachements dans 150 communautés à travers le pays. La GRC a conclu que la production et la validation d’une réponse approfondie à cette question exigerait une collecte manuelle de renseignements. Il serait impossible d’achever une telle recherche dans les délais prescrits et cela pourrait mener à la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
Question no 2838 — M. John Nater:
En ce qui concerne le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) et le Rapport 7 de la vérificatrice générale du Canada, intitulé « La lutte contre la cybercriminalité », dont le paragraphe 7.47 indique que le CRTC « a pris la décision de supprimer les données sur les appareils de manière accélérée après avoir obtenu le consentement de la personne à qui appartenaient les appareils. Le CRTC a par la suite communiqué avec l’organisme d’application de la loi pour indiquer que les données sur les appareils avaient été supprimées et que le mandat n’était donc plus valable. Toutefois, nous avons constaté que la déclaration faite à l’organisme d’application de la loi était incorrecte, puisque les données sur les appareils avaient été supprimées à une date ultérieure »: a) quelle est la raison pour laquelle le CRTC a supprimé les données sur les appareils après avoir été visé par une ordonnance de communication émise par l’organisme d’application de la loi par rapport à son enquête; b) quelles sont les dates auxquelles les données ont-elles été supprimées; c) à quelle date le CRTC a-t-il contacté la personne à qui appartenaient les appareils pour lui demander l’autorisation de supprimer des fichiers?
M. Taleeb Noormohamed (secrétaire parlementaire de la ministre du Patrimoine canadien, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a) de la question, le CRTC s’est entièrement conformé à l’ordonnance de communication et a fourni aux organismes d’application de la loi des copies exactes de toutes les données que le CRTC a extraites des appareils.
Le CRTC n’est pas légalement autorisé à conserver indéfiniment les appareils obtenus au cours d’une enquête, et l’avocat du propriétaire de l’appareil a demandé le retour des appareils. Étant donné que les appareils contenaient des logiciels, p. ex., maliciels, et des données qui auraient pu être utilisés à des fins malveillantes, ces fichiers ont été retirés des appareils avant leur retour.
En ce qui concerne la partie (b) de la question, étant donné que les appareils contenaient des logiciels (p. ex., maliciels) et des données qui auraient pu être utilisés à des fins malveillantes, ces fichiers ont été retirés des appareils avant leur retour. Les fichiers ont été retirés le 14 avril 2022.
En ce qui concerne la partie (c), le CRTC n’est pas légalement autorisé à conserver indéfiniment les appareils obtenus au cours d’une enquête, et l’avocat du propriétaire de l’appareil a demandé le retour des appareils. Étant donné que les appareils contenaient des logiciels (p. ex., maliciels) et des données qui auraient pu être utilisés à des fins malveillantes, ces fichiers ont été retirés des appareils avant leur retour. Le 12 avril 2022, le personnel du CRTC a obtenu la permission du propriétaire de l’appareil de retirer les fichiers.
Question no 2843 — M. Charlie Angus:
En ce qui concerne l’engagement du gouvernement à combler l’écart en matière d’infrastructure dans les réserves des Premières Nations d’ici 2030: a) la ministre des Services aux Autochtones est-elle d’accord avec les conclusions de la vérificatrice générale du Canada dans les Rapports 2 à 4 de 2024 au Parlement du Canada, dans lesquels celle-ci affirme que Services aux Autochtones Canada n’est pas en voie de mettre fin au manque d’infrastructures de logement; b) le gouvernement croit-il qu’il est en voie de s’acquitter du mandat attribué à la ministre; c) en quelle année Services aux Autochtones Canada pense-t-il que l’on comblera le déficit d’infrastructures auquel les Premières Nations sont confrontées?
Mme Jenica Atwin (secrétaire parlementaire de la ministre des Services aux Autochtones, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie (a), la ministre des Services aux Autochtones et le ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités ont accueilli favorablement le rapport de la vérificatrice générale du Canada sur le logement dans les communautés des Premières Nations.
SAC a accepté la recommandation du Bureau de la vérificatrice générale de travailler avec la Société canadienne d'hypothèques et de logement, en collaboration avec les Premières Nations, pour élaborer et mettre en œuvre une stratégie visant à combler l'écart en matière de logement d'ici 2030. En particulier, le Ministère s'est engagé à collaborer avec les partenaires des Premières Nations pour établir des objectifs mesurables et suivre les progrès, en fonction du financement disponible, dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale sur le logement et les infrastructures connexes des Premières Nations élaborée conjointement.
Depuis 2016, le gouvernement du Canada, par l’intermédiaire de Services aux Autochtones Canada a augmenté de plus 1 300 % le financement ciblé pour le logement dans les réserves. Entre 2016 et le 31 mars 2024, SAC avait investi 2,39 milliard de dollars en financement ciblé pour soutenir le logement des Premières Nations. Ces fonds soutiennent la construction, la rénovation et la modernisation de plus de 19 000 maisons dans les réserves, dont 9 431 sont achevées. Un financement supplémentaire de 1,75 milliard de dollars, annoncé dans le budget de 2022, sera investi dans le logement des Premières Nations jusqu'en 2026-2027. Bien que ces investissements aient un impact, SAC reconnaît qu'il reste encore du travail à faire pour combler le déficit de logement dans les réserves. Le Ministère continue de travailler avec ses partenaires pour aider les Premières Nations à répondre à leurs priorités autodéterminées en matière de logement et à combler le déficit d'infrastructure d'ici 2030.
À l'appui de cet objectif, le budget de 2024 a annoncé de nouveaux investissements de 918 millions de dollars sur cinq ans pour le logement et les infrastructures communautaires pour les Autochtones afin d'accélérer les travaux visant à réduire les écarts en matière de logement et d'infrastructures dans les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis, comme suit, y compris 426 millions de dollars pour les Premières Nations dans les réserves. Cela porte le total des engagement du gouvernement du Canada à plus de 4,5 milliards de dollars.
En réponse à la partie (b) de la question, combler les lacunes en matière d'infrastructure dans les réserves est un engagement pangouvernemental qui exige la coopération de plusieurs ministres responsables et d'organismes fédéraux qui investissent dans l'infrastructure des Premières Nations (p. ex. Infrastructure Canada et la Société canadienne d'hypothèques et de logement).
Bien que des investissements importants aient été faits et que des initiatives soient en cours pour transférer la prestation des services d'infrastructure aux collectivités des Premières Nations, le gouvernement du Canada sait qu'il y a encore du travail à faire. SAC travaille activement et directement avec les Premières Nations, les organisations des Premières Nations et d'autres organisations fédérales pour déterminer les mesures et les investissements supplémentaires qui pourraient être nécessaires pour combler le déficit d'infrastructure d'ici 2030. Par exemple, jusqu’à présent, le ministre des Services aux Autochtones a organisé deux tables rondes sur la réconciliation économique avec des dirigeants autochtones, des dirigeants du secteur financier et des hauts représentants du gouvernement fédéral. Le déficit d'infrastructure a été discuté lors des deux tables rondes, tout comme les solutions possibles; les rapports « Ce que nous avons entendu » pour les discussions de février 2024 et mai 2024 sont accessibles au public en ligne.
En réponse à la partie (c), le gouvernement est déterminé à poursuivre son travail avec ses partenaires pour combler le déficit de logement. Les engagements du budget de 2024 redémontrent cet engagement.
Question no 2849 — Mme Jenny Kwan:
En ce qui concerne les réductions de dépenses prévues de 36 milliards de dollars pour le Transfert canadien en matière de santé annoncées en 2011: quels services ont été touchés par la réduction des dépenses, ventilés par (i) province et territoire, (ii) année, (iii) domaine de la santé?
M. Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, en décembre 2011, le gouvernement du Canada a annoncé que le Transfert canadien en matière de santé, ou TCS, continuerait d’augmenter de 6 % par année entre 2014-2015 et 2016-2017 et, à compter de 20172018, le TCS augmenterait selon une moyenne mobile de 3 ans correspondant à la croissance du produit intérieur brut, ou PIB, nominal et avec une garantie que le financement augmenterait d’au moins 3 % par année.
L’annonce de décembre 2011 a prolongé efficacement le facteur d’indexation de 6 % du TCS pour trois années supplémentaires, au-delà du délai prescrit fixé dans le Plan décennal pour consolider les soins de santé de septembre 2004, qui devait prendre fin en 2013-2014. Ceci a donc fait en sorte que le TCS continue d’augmenter de 6 % par année, de 2014-2015 à 2016-2017, procurant aux provinces et aux territoires une augmentation supplémentaire du TCS au cours de ces années. Depuis, le TCS a augmenté à un taux annuel moyen de près de 5 % selon le facteur d’indexation actuel en fonction du PIB, ce qui a procuré aux provinces et aux territoires un financement constant et prévisible pour les soins de santé. En outre, le budget de 2017 prévoyait un investissement ciblé de 11 milliards de dollars en financement fédéral sur 10 ans pour améliorer les soins à domicile et en milieu communautaire et les services en santé mentale et en toxicomanie.
Les estimations des gains ou des pertes hypothétiques qui auraient pu se produire, comme l’estimation de 36 milliards de dollars effectuée par le Conseil de la fédération, ou CDF, en 2012, ne tiennent pas compte de ces investissements supplémentaires dans les années suivantes.
En tournant le regard vers l’avenir, le budget de 2024 a confirmé l’engagement pris par le gouvernement dans le cadre du plan de financement Travailler ensemble pour améliorer les soins de santé pour les Canadiens, annoncé pour la première fois le 7 février 2023 par le premier ministre. Ce plan vise à fournir aux provinces et aux territoires une augmentation garantie de 5 % du TCS au cours des cinq prochaines années, qui serait payé au moyen de versements complémentaires annuels, de 2023-2024 à 2027-2028. La garantie d’augmentation est actuellement évaluée à 15,3 milliards de dollars sur la durée de 10 ans du plan « Travailler ensemble », qui prendra fin en 2032-2033.
On peut consulter les données historiques, de 1980 à 2024, sur le TCS et d’autres importants transferts fédéraux, ventilées par province et aux territoires et par année, à l’adresse suivante: https://ouvert.canada.ca/data/fr/dataset/4eee1558-45b7-4484-9336-e692897d393f/resource/b7d86b5e-0615-4601-bb36-559953e374ef
Question no 2851 — M. Alexandre Boulerice:
En ce qui concerne les placements dans le secteur immobilier de l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public (OIRPSP), depuis l’exercice 2015-2016: a) quelle est la valeur totale des biens détenus dans des (i) immeubles résidentiels, (ii) résidences de retraite; b) de quelle manière l’OIRPSP donne-t-il la priorité à la santé et au bien-être des travailleurs, de la communauté et de la société lorsqu'il envisage d'investir dans immeubles résidentiels et des résidences de retraite; c) l’OIRPSP tient-il compte des rénovictions ou des relocalisations dans ses évaluations de placements dans les immeubles résidentiels et les résidences de retraite?
M. Anthony Housefather (secrétaire parlementaire de la présidente du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur le Président, en tant que société d'État non-mandataire, l'Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public, ou OIRPSP, a un mandat de fonctionnement autonome et indépendant. L'OIRPSP est soumis aux obligations de divulgation prévues par la Loi sur l'Office d'investissement des régimes de pensions du secteur public et la Loi sur l'accès à l'information, et il rend compte à la présidente du Conseil du Trésor. Les informations concernant les activités de l'OIRPSP sont présentées dans le rapport annuel déposé au Parlement par la présidente du Conseil du Trésor.
Le rapport annuel 2024 de l'OIRPSP est disponible sur le lien suivant: https://www.investpsp.com/media/filer_public/03-our-performance/annual-report-2024/pdf/PSP-2024-rapport-annuel-fr.pdf
Question no 2853 — M. Taylor Bachrach:
En ce qui concerne la décision de modifier la politique sur le télétravail des fonctionnaires fédéraux afin de les obliger à se présenter trois jours au bureau: a) quels sont (i) les noms de toutes les personnes ayant participé au processus décisionnel, (ii) les critères utilisés pour justifier la modification, (iii) les évaluations des besoins et des capacités des bureaux effectuées, (iv) les indicateurs de productivité utilisés pour prendre la décision; b) comment ces indicateurs de productivité se comparent-ils à ceux figurant dans les plans ministériels?
M. Anthony Housefather (secrétaire parlementaire de la présidente du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse aux parties a)(i) et a)(ii) de la question, l’orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail, qui peut être consultée à l’adresse https://www.canada.ca/fr/gouvernement/fonctionpublique/dotation/orientation-concernant-presence-prescrite-lieu-travail.html, telle qu'introduite en décembre 2022 et pleinement mise en œuvre depuis le 31 mars 2023, exigeait que les employés admissibles à un régime de travail hybride travaillent sur place un minimum de deux à trois jours par semaine, tel que déterminé par l'administrateur général de chaque ministère. L'orientation mise à jour le 1er mai 2024 confirme maintenant une exigence minimale de trois jours par semaine à compter du 9 septembre 2024.
Cette décision a été prise par Catherine Blewett, alors secrétaire du Conseil du Trésor du Canada, et Jacqueline Bogden, dirigeante principale des ressources humaines, à la suite d'étroites consultations avec les sous-ministres de tous les ministères et organismes et avec leur approbation.
L'orientation a été mise à jour pour maximiser les avantages de la présence sur le lieu de travail. Il s'agit notamment des connexions en personne, de la collaboration au sein des équipes et entre elles, des possibilités accrues d'apprentissage par les pairs et de l'intégration efficace des nouveaux talents. Les liens humains, renforcés par la présence en personne, contribuent à une solide culture de la performance et du service aux Canadiens, dans le respect des valeurs et de l'éthique de la fonction publique. L'orientation a également été mise à jour afin de rendre plus équitable et plus cohérente la mise en œuvre du travail hybride, de sorte que l'expérience de travailler dans le service public ou de recevoir des services soit la même dans l'ensemble du gouvernement et dans tout le pays. Cette approche est conforme à celle de nombreux gouvernements provinciaux et territoriaux et d'organisations du secteur privé.
En réponse à la partie a)(iii), le SCT a mené de vastes consultations sur les nouvelles instructions, notamment auprès de Services publics et approvisionnements Canada, ou SPAC, afin de s'assurer que l'ajustement des exigences en matière de travail sur place était conforme à l'engagement du gouvernement de réduire de 50 % l'empreinte de ses bureaux. Les ministères et les organismes continuent de travailler avec SPAC pour s'assurer que les lieux de travail peuvent accueillir le modèle de travail hybride commun, notamment en mettant en place des espaces de travail non assignés.
En réponse à la partie a)(iv) et à la partie b), la performance de chaque employé est mesurée et gérée annuellement au niveau du ministère, sur la base d'objectifs de travail et de compétences préétablis, par le biais du programme de gestion du rendement pour les employés. Les objectifs de performance individuels sont généralement différents des mesures présentées dans les plans ministériels, qui examinent la performance au niveau d'un programme ou d'une activité plus large, et ne sont pas directement comparables à ces mesures.
Question no 2854 — M. Taylor Bachrach:
En ce qui concerne la décision du ministère des Pêches et Océans (MPO) énonçant que « la pêche récréative au saumon quinnat sera fermée dans le bassin versant de la rivière Skeena et dans toutes les rivières et lacs du secteur 6 qui se jettent dans les SGPP 3 à 6, sauf la rivière Kitimat et les bassins versants de la rivière Nass »: a) quel est le lien entre cette décision et la politique d’allocation du MPO; b) sur quelles données cette décision repose-t-elle; c) étant donné que des fermetures similaires ont été décidées lors d’autres saisons depuis 2018, de quelles données le MPO dispose-t-il attestant de l’efficacité de cette mesure; d) étant donné que le MPO prévoit le retour de 28 000 saumons quinnats dans la rivière Skeena en 2024, ce qui est moins que l’année dernière, et beaucoup moins que la moyenne historique, comment le MPO améliore-t-il ses mesures de gestion en vue de permettre à la fois la conservation et la pêche récréative les saisons futures; e) quel sera, selon les estimations du MPO, l’impact de l’interception, par l’industrie de la pêche commerciale de l’Alaska, des saumons quinnats en route vers la rivière Skeena en 2024; f) quelles sont les mesures de conservation imposées aux autres pêches du saumon quinnat?
L’hon. Diane Leboutillier (ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la décision du ministère des Pêches et Océans, ou MPO, énonçant que « la pêche récréative au saumon quinnat sera fermée dans le bassin versant de la rivière Skeena et dans toutes les rivières et lacs du secteur 6 qui se jettent dans les SGPP 3 à 6, sauf la rivière Kitimat et les bassins versants de la rivière Nass », a) le MPO s’appuie sur la « Politique de répartition du saumon du Pacifique (1999) » comme cadre directeur pour déterminer les allocations entre les groupes de pêche pour le saumon du Pacifique anadrome en Colombie-Britannique et au Yukon. Conformément à la politique, les pêches récréatives dirigées pour le saumon quinnat peut être autorisées lorsque l’abondance est suffisante pour que les objectifs de conservation soient atteints, et sous réserve de la priorité des pêches à des fins alimentaires, sociales et rituelles des Premières Nations. Comme de nombreux stocks de saumon quinnat dans le nord de la Colombie- Britannique et le sud-est de l’Alaska, la population de saumon quinnat de la rivière Skeena a connu un déclin prolongé de son abondance au cours des deux dernières décennies. Le nombre de poissons adultes qui retournent dans le bassin hydrographique pour frayer au cours des six dernières saisons a été particulièrement faible. Pour soutenir les priorités de conservation et d’allocation des Premières Nations, le Ministère a mis en œuvre des restrictions et des interdictions pour ce qui est de conserver le saumon quinnat de la rivière Skeena dans le cadre de pêches récréatives et commerciales pendant cette période.
En réponse à la partie b), le MPO élabore et met en œuvre des mesures de gestion pour le saumon du Pacifique en fonction des prévisions d’avant-saison et, le cas échéant, des informations sur l’abondance pendant la saison. En raison des changements dans les conditions environnementales à grande échelle, la variabilité entre les estimations de l’abondance avant la saison et pendant la saison a augmenté. Pour le saumon quinnat de la rivière Skeena, les prévisions d’avant-saison de l’abondance sont élaborées à l’aide de renseignements sur l’abondance des géniteurs, ou parents, de l’année précédente et sur la relation entre les reproducteurs adultes et les adultes en montaison quatre à cinq ans plus tard. Lorsque l’abondance d’avant-saison estimée indique que le nombre de saumon quinnat pourrait ne pas être suffisant pour respecter la conservation ou les allocations de pêche à des fins alimentaires, sociales et rituelles des Premières Nations, des restrictions sont mises en œuvre pour réduire ou éviter l’interception dans le cadre de pêches récréatives et commerciales de moindre priorité.
En réponse à la partie c), les taux de survie variables et en diminution observés entre les stades de l’œuf à l’âge adulte du saumon quinnat dans le nord de la Colombie-Britannique au cours des deux dernières décennies, appelé la relation géniteur-recrues, indiquent que moins de saumons quinnats survivent jusqu’à l’âge adulte que par le passé. Pendant les périodes de baisse du recrutement, l’un des principaux objectifs de la gestion des pêches est de permettre à un nombre suffisant de saumons quinnats d’atteindre leurs frayères afin de soutenir la production future. L’interdiction de conserver le saumon quinnat dans le cadre de pêches récréatives (et commerciales) permet aux poissons qui auraient autrement été capturés de passer dans les zones frayères ou de fournir des occasions pour la pêche à des fins alimentaires, sociales et rituelles des Premières Nations. La restriction des pêches ou l’interdiction de la conservation du saumon quinnat est le principal moyen de protéger le saumon quinnat qui a atteint sa maturité et qui migre vers les zones frayères.
En ce qui concerne la partie d), au cours des six dernières saisons, en réponse au déclin de deux décennies du saumon quinnat dans le bassin hydrographique de la rivière Skeena, le MPO a mis en œuvre une approche préventive à l’administration des occasions de pêche destinées au saumon quinnat de la rivière Skeena. Conformément à la « Politique de répartition du saumon du Pacifique (1999) », les occasions de pêche récréative du saumon quinnat sont permises si les besoins de conservation et les allocations de pêche à des fins alimentaires, sociales et rituelles des Premières Nations devraient être respectés. Pendant les périodes de faible production ou de survie du saumon quinnat, les possibilités de pêche au saumon quinnat dans le cadre de pêches récréatives seront réduites en vue de l’atteinte de ces priorités.
En réponse à la partie e), la gestion de la pêche commerciale américaine, au sud-est de l’Alaska, du saumon quinnat de la rivière Skeena est régie par le Traité sur le saumon du Pacifique, ou TSP, chapitre 3. Le traité établit des objectifs de conservation et des paramètres de pêche pour les pêches canadiennes et américaines sur la base d’indices d’abondance globaux pour les pêches mixtes et les stocks indicateurs. Les pêches commerciales américaines ne ciblent pas spécifiquement le saumon quinnat de la rivière Skeena; plutôt, les poissons sont interceptés dans des pêcheries à stocks mixtes ciblant les stocks de saumon du sud-est de l’Alaska, du sud des États-Unis et de la Colombie-Britannique. La diminution de l’abondance du saumon quinnat dans le nord de la Colombie-Britannique et dans le sud-est de l’Alaska a entraîné une diminution du total des captures autorisées dans ces pêches au titre des dispositions des pêches du TSP. En d’autres termes, à mesure que l’abondance diminue, des mesures plus restrictives de précaution sont mises en œuvre dans les pêches américaines et canadiennes du saumon quinnat administrées conformément au TSP. Les captures annuelles totales de saumon quinnat dans le sud-est de l’Alaska dans le cadre de la pêche commerciale a diminué d’environ 50 % au cours des deux dernières décennies. La majorité du saumon quinnat capturé dans le cadre de pêches commerciales dans le sud-est de l’Alaska provient du sud des États-Unis, plus précisément du fleuve Columbia, de la Colombie-Britannique, autre que la rivière Skeena, et des stocks de saumon quinnat du sud-est de l’Alaska. Sur le total annuel des pêches du saumon quinnat du sud-est de l’Alaska faisant l’objet de gestion fondée sur l'abondance globale, ou GFAG, on estime que 1,7 à 3 % sont composés de saumon quinnat du nord de la Colombie-Britannique. Sur le total mortalités annuelles du saumon quinnat de la rivière Skeena, la pêche du sud-est de l'Alaska faisant l’objet de GFAG compte pour environ 15 %.
En réponse à la partie f), en 2024, les mesures ci-dessous sont mises en œuvre pour réduire les répercussions sur le saumon quinnat de la rivière Skeena. La conservation de saumon quinnat est interdite dans le cadre de la pêche récréative sur la rivière Skeena, et Pour la zone marine et les eaux d’approche adjacentes à la rivière Skeena, une série de restrictions pour la pêche récréative sont mises en œuvre pour refléter le fait que tout saumon quinnat présent est d’origine mixte, et des restrictions plus strictes sont appliquées autour de la période de pointe historiquement observée de la migration du saumon quinnat de la rivière Skeena. Ainsi, du 14 au 22 juin 2024, les limites de conservation pour le saumon quinnat ont été réduites, en passant de deux par jour à un par jour; du 23 juin au 17 juillet 2024, la conservation du saumon quinnat était interdite; du 18 juillet au 10 août 2024, la conservation se limitait à un saumon quinnat par jour; du 11 août 2024 au 31 mars 2025, la conservation se limite à deux saumons quinnats par jour. De plus, il n’y a pas d’occasions de pêche commerciale ciblées pour le saumon quinnat de la rivière Skeena; la conservation du saumon quinnat comme prise accessoire dans toute pêche commerciale au filet maillant ou à la senne est interdite; et le début de la pêche commerciale à la traîne dans la zone F est reporté à la mi-août, après que le saumon quinnat de la rivière Skeena ait transité par la zone de pêche, selon les observations historiques.
Question no 2859 — Mme Rachel Blaney:
En ce qui concerne Anciens combattants Canada, pour chaque exercice depuis 2015-2016: a) quels étaient les volets de financement en place pour (i) favoriser la santé mentale des anciens combattants autochtones, (ii) aider les anciens combattants autochtones à se trouver un emploi après la fin de leur service militaire; b) dans les volets de financement en a), quelle est la somme des fonds qui n’ont pas été dépensés, engagés ou versés; c) sur quels critères ou quels motifs s’est-on basé pour évaluer et rejeter The Burns Way, une initiative établie pour améliorer les services de santé mentale offerts aux anciens combattants autochtones, non autochtones ou appartenant à des groupes minoritaires ainsi qu’aux membres de leur famille?
L’hon. Ginette Petitpas Taylor (ministre des Anciens Combattants et ministre associée de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a), la santé mentale et le bien-être de ceux et celles qui ont servi le Canada avec abnégation constituent une priorité pour le gouvernement du Canada. Anciens Combattants Canada, ou ACC, est déterminé à faire en sorte que les vétérans admissibles, le personnel des Forces armées canadiennes, ou FAC, les membres de la Gendarmerie royale du Canada, ou GRC, et leur famille aient accès au soutien en matière de santé mentale dont ils ont besoin, au moment où ils en ont besoin.
Le Service d'aide d'ACC compte des professionnels de la santé mentale qui sont autochtones ou qui ont une vaste expérience de travail avec la communauté autochtone, soit environ 5,09 % du réseau. Les personnes qui le souhaitent peuvent inviter une personne de leur choix, comme un aîné, un membre de la famille, un membre de la communauté ou autre, à les accompagner et à leur offrir un soutien émotionnel lors de leurs séances de counseling avec un professionnel de la santé mentale.
De plus, LifeSpeak offre une gamme complète de solutions pour le bien-être mental, physique et familial. Cette plateforme propose des vidéos, des blogues, des articles et de l'autoassistance à l'intention de la communauté autochtone. Parmi les sujets abordés, citons la sensibilité culturelle, le renforcement de la résilience, l'habilitation, l'histoire et la santé mentale.
Le programme de Soutien social aux blessures de stress opérationnel, ouSSBSO, est un réseau de soutien par les pairs qui offre aux membres actuels et aux anciens membres des Forces armées canadiennes, aux Rangers canadiens et à leur famille la possibilité de parler à quelqu'un qui possède une expérience personnelle en la matière. Le SSBSO comporte un groupe national autochtone. Il s'agit d'un espace sacré où les vétérans autochtones souffrant de traumatismes liés au stress opérationnel, ou TSO, peuvent se réunir et échanger sur leurs expériences uniques, dans une perspective autochtone.
Le réseau de cliniques TSO est composé de 10 cliniques TSO et de 11 points de service satellites pour le traitement des TSO, situés partout au Canada. Ces cliniques sont financées par Anciens Combattants Canada et gérées par les autorités sanitaires provinciales. Les services offerts par les cliniques TSO sont accessibles aux vétérans admissibles, y compris les vétérans autochtones, ainsi qu'aux membres des Forces armées canadiennes actuellement en service, aux membres actifs et aux anciens membres de la Gendarmerie royale du Canada, et aux membres de leur famille. Ces services sont offerts en personne et virtuellement, et comprennent des séances éducatives, des évaluations complètes pour les prestations d'invalidité, des évaluations pour le traitement, des traitements individuels et en groupe, et des interventions axées sur le couple ou la famille.
Depuis le 1er avril 2022, les vétérans et les réservistes actifs qui font une demande de prestation d'invalidité à l'égard de certains troubles de santé mentale peuvent désormais bénéficier d'une couverture immédiate en matière de santé mentale dans le cadre des avantages pour la santé mentale.
Le programme Premiers soins en matière de santé mentale, qui offre une formation de base en santé mentale à l'ensemble de la communauté des vétérans, ainsi que divers outils en ligne, notamment l'application mobile Coach ESPT Canada, et la ressource interactive Espace aidants, qui fournit des instructions, de l'éducation, des vidéos et des outils sur un large éventail de sujets liés aux soins à l'intention des membres de la famille qui s'occupent de vétérans, sont soutenus et financés par Anciens Combattants Canada.
Le Fonds pour le bien-être des vétérans et de leur famille accorde des subventions et des contributions à des organismes privés, publics, universitaires et autochtones pour mener des recherches et mettre en œuvre des initiatives et des projets qui favorisent le bien-être de tous les vétérans et de leur famille. Il s'agit notamment de projets et d'initiatives portant sur la santé mentale, l'emploi/le recyclage, la transition vers la vie civile et l'itinérance.
Le Programme fédéral conjoint de financement de la recherche offre des subventions et des contributions pour mener des recherches dans le but de faire progresser les connaissances et la compréhension du bien-être des militaires, des vétérans et de leur famille.
Les organisations autochtones sont des bénéficiaires admissibles selon les modalités des deux programmes.
En ce qui a trait à la partie b), aucune somme des fonds alloués pour le Fonds pour le bien-être des vétérans et de leur famille et le Programme fédéral conjoint de financement de la recherche n’a pas été dépensée, engagée ou versée au cours d’un exercice.
Enfin, pour ce qui est de la partie c), Anciens Combattants Canada ne possède aucune information au sujet d’une demande concernant l’initiative The Burns Way présentée dans le cadre du Fonds pour le bien-être des vétérans et de leur famille ou du Programme fédéral conjoint de financement de la recherche.
Question no 2861 — Mme Lisa Marie Barron:
En ce qui concerne les bateaux et politiques connexes qui appuient les propriétaires-exploitants au Canada atlantique et au Québec, depuis le 1er février 2023: a) quels sont les détails de l’ensemble des consultations et des séances de mobilisation qui ont eu lieu ou qui sont actuellement prévues dans le cadre des efforts du ministère des Pêches et des Océans (MPO) pour mieux comprendre les préoccupations des pêcheurs côtiers et des représentants d’associations, y compris (i) la date de la consultation ou de la séance de mobilisation, (ii) l’organisation ou les personnes consultées, (iii) les recommandations entendues dans le cadre de chaque consultation ou séance; b) quelles ressources le MPO a-t-il allouées pour les consultations en a), y compris (i) le nombre d’employés, (ii) le budget, (iii) les ressources administratives?
L’hon. Diane Lebouthillier (ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a), Pêches et Océans Canada, ou MPO, a tenu une série de séances de consultation au Canada atlantique et au Québec afin de mieux comprendre les préoccupations des intervenants concernant le rôle que jouent les bateaux côtiers et les politiques connexes dans l’appui aux objectifs des propriétaires-exploitants. Ces consultations ont porté sur l’importance du régime du propriétaire-exploitant pour la pêche côtière, lequel vise à promouvoir des opérations viables et rentables pour les entreprises de pêche moyennes dans les communautés côtières, en exigeant que les détenteurs de permis participent personnellement aux activités autorisées par ces permis, afin que les bénéfices associés restent entre les mains de propriétaires-exploitants indépendants.
Tous les participants ont reçu les mêmes documents de référence et les mêmes questions en vue de la consultation. Bien que les questions aient été présentées dans un ordre séquentiel, les participants n’avaient pas à répondre à chaque question dans cet ordre. L'objectif était de permettre aux pêcheurs d'informer le MPO sur les questions qu'ils jugeaient les plus importantes.
En ce qui concerne la partie (i), voici les dates: Moncton, Nouveau-Brunswick, 7 mars 2023; Deer Lake, Terre-Neuve-et-Labrador, 14 mars 2023; Gander, Terre-Neuve-et-Labrador , 23 mars 2023; Gaspé, Québec, 27-28 mars 2023; Saint John, Nouveau-Brunswick, 28 mars 2023; Halifax, Nouvelle-Écosse, 4 avril 2023; St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador, 16 mai 2023.
Pour ce qui est de la partie (ii), au sujet desparticipants de l’industrie côtière de toutes les régions du MPO de la côte Est, il y a eu 366 participants en personne et 1 800 soumissions du questionnaire. Les associations suivantes ont été consultées: Fish, Food and Allied Workers’ Union; Gulf Nova Scotia Fishermen’s Coalition; Flottilles côtières exemptées dans la région des Maritimes; ministère de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches du Nouveau- Brunswick; Prince Edward Island Fishermen’s Association; membres des conseils consultatifs régionaux des autorités portuaires; Association des pêcheurs de Grand Manan; et Association des pêcheurs de Fundy North.
Parmi les autres personnes ou groupes qui ont participé aux consultations, mentionnons des membres du comité d’accréditation professionnelle; des transformateurs de poissons; M. Dan Walker, architecte naval, de l’Université Memorial; des représentants de gouvernements provinciaux; et le député de South Shore—St. Margarets.
En ce qui a trait à la partie (iii), les recommandations sont identifiées par thèmes. La décision d'identifier des thèmes de haut niveau reflète les discussions des participants lors des présentations, qui ont considéré les questions comme interdépendantes. Les thèmes de haut niveau ont permis au département de saisir les opinions clés et les points communs qui ont émergé et ont aidé à identifier des recommandations politiques possibles plus larges ou des domaines d'amélioration qui s'appliquent à l'ensemble des sujets discutés. Les thèmes recommandés sont les suivants: application des lois, des règlements et des politiques; complexité administrative; gestion d’entreprise; accès aux entreprises et aux permis; sécurité, infrastructures et formation.
Chaque séance de consultation a bénéficié du soutien de quatre à six personnes, présentes en personne et en ligne depuis les sièges régionaux et nationaux.
Les dépenses totales, y compris la location de salles, l'audio-visuel, etc. s'élevaient à 56 437 $.
Toute l'administration a été effectuée par le personnel du MPO dans le cadre de ses fonctions régulières.
Question no 2862 — Mme Lisa Marie Barron:
En ce qui concerne la réponse du gouvernement au 13e rapport du Comité permanent des pêches et des océans intitulé « Investissements étrangers et concentration des entreprises en matière de permis et de quotas de pêche »: a) quels sont les détails de toutes les « activités de mobilisation approfondies auprès des peuples et des organisations autochtones, des participants à la pêche et des principaux intervenants » que mène le ministère des Pêches et des Océans (MPO) dans le cadre de ses efforts de modernisation de la pêche sur la côte Ouest, y compris (i) la date de la consultation, (ii) le nom des participants à la pêche ou des groupes autochtones détenteurs de droits qui ont été consultés, (iii) les recommandations formulées pendant la consultation; b) quelles ressources le MPO a-t-il consacrées aux consultations en a), y compris (i) le nombre d’employés, (ii) le budget, (iii) les ressources administratives?
L’hon. Diane Lebouthillier (ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Lib.):
Monsieur le Président, , Pêches et Océans Canada, ou MPO, a entamé des échanges plus approfondis par étapes sur la modernisation des pêches commerciales de la côte Ouest, ou MPCCO.
L'étude sur la propriété étrangère et la concentration des entreprises réalisée par le Comité permanent des pêches et des océans, ainsi que la réponse du gouvernement aux recommandations du comité, ont été discutées avec certains intervenants depuis la fin de l’examen du comité lors de réunions régulières avec des hauts fonctionnaires du MPO. Le ministère est impatient de poursuivre ces discussions avec un plus grand nombre de Premières Nations et de parties prenantes de l'industrie dans le cadre des échanges sur la MPCCO.
Des échanges plus approfondis sur la MPCCO ayant juste commencé, le MPO ne peut pas encore communiquer les informations relatives aux dates, aux groupes de participants ou aux recommandations faites lors des échanges sur la MPCCO. Les responsables du MPO vont contacter des groupes au cours de l’été et au début de l’automne pour discuter des échanges et des thèmes principaux.
La région du Pacifique du MPO est dotée d'un poste de coordonnateur au niveau CO-02 à temps plein au sein de l'équipe régionale de gestion des pêches chargée des principaux sujets relevant de la MPCCO, de plusieurs gestionnaires et directeurs dans chacune des directions générales de la gestion des pêches de la région du Pacifique, dans l'équipe chargée de la politique des pêches de l'administration centrale nationale de la région et l'administration centrale nationale chargée de diriger cette initiative, puis de nombreux experts sur le sujet et d'un personnel administratif qui soutient les aspects spécifiques du travail. D'autres membres du personnel régional et national s'impliqueront au fur et à mesure de la progression des échanges sur la MPCCO. Le MPO a réservé des ressources non salariales qui sont indispensables pour permettre de faciliter les échanges grâce à l'organisation d'ateliers sur les principaux sujets de la MPCCO.
Question no 2872 — M. Terry Dowdall:
En ce qui concerne l’Agence du revenu du Canada (ARC) et son Programme de divulgation volontaire (PDV), depuis le 1er janvier 2016: a) combien (i) de personnes, (ii) d’employeurs, (iii) de sociétés, (iv) de partenariats, (v) de fiducies ont utilisé le PDV avec succès (c.-à-d. que leur demande pour le PDV a été acceptée), ventilé par année; b) combien (i) de personnes, (ii) d’employeurs, (iii) de sociétés, (iv) de partenariats, (v) de fiducies ayant des comptes à l’extérieur du Canada ont utilisé le PDV avec succès, ventilé par année; c) quel est le montant total des allégements accordés dans le cadre du PDV, ventilé par année et par (i) personnes, (ii) employeurs, (iii) sociétés, (iv) partenariats, (v) fiducies; d) combien de Canadiens ont été reconnus coupables d’évasion fiscale en ce qui concerne de l’argent et d’autres actifs détenus à l’étranger; e) combien de Canadiens ont été reconnus coupables d’évasion fiscale en ce qui concerne de l’argent et d’autres actifs détenus à l’étranger?
L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Revenu national, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la question qui précède, voici la réponse de l’ARC pour la période du 1er janvier 2016 au 17 juin 2024, c’est-à-dire la date de la question.
En ce qui concerne les parties a), b) et c), l’ARC n’est pas en mesure de fournir les renseignements de la façon demandée, car le programme des divulgations volontaires, ou PDV, ne compile pas les statistiques dans le format demandé. De plus, les demandes du PDV ne sont pas toujours traitées au cours de l’année où elles sont reçues et font l’objet d’un suivi en fonction de l’enjeu, par exemple, l’impôt sur le revenu, la TPS ou les retenues sur la paie, et non en fonction du type de contribuable. Un contribuable peut présenter une demande de divulgation qui touche plusieurs secteurs d’activité, entraînant ainsi plusieurs divulgations pour une même demande.
Quant aux parties d) et e), veuillez noter que les questions (d) et (e) sont identiques. Comme le PDV permet aux contribuables de corriger des erreurs non intentionnelles, le programme ne documente pas les cas d’évasion fiscale. Ainsi, l’ARC ne dispose pas des renseignements nécessaires pour répondre à l’une ou l’autre de ces questions.
Question no 2876 — M. Scott Reid:
En ce qui concerne la Stratégie nationale visant les médicaments pour le traitement des maladies rares: a) depuis le 1er janvier 2023, en incluant les engagements annoncés par tous les ministères et organismes, quel est le montant en dollars qui a été fourni, ou qui a été promis, aux provinces et territoires, par l’entremise de la Stratégie nationale visant les médicaments pour le traitement des maladies rares, ventilé par but; b) pour quels médicaments, thérapies, traitements et maladies ou conditions, et quel était le montant en dollars pour chaque type, les fonds ont-ils été alloués, ventilés par province; c) quels fonds ont été consacrés à la fourniture de médicaments, de thérapies ou de traitements aux patients atteints d’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), ventilés par province; d) quels fonds ont été consacrés aux provinces et territoires pour les médicaments, thérapies et traitements liés à la HTAP, ventilés par province; e) quels médicaments, thérapies ou traitements précis ont été financés pour le traitement de la HTAP?
M. Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a), le 22 mars 2023, le gouvernement du Canada a annoncé des mesures en faveur de la toute première Stratégie nationale visant les médicaments pour le traitement des maladies rares, avec un investissement pouvant atteindre 1,5 milliard de dollars sur trois ans. Dans le cadre de cette première phase, le gouvernement du Canada versera aux provinces et territoires jusqu’à 1,4 milliard de dollars sur trois ans par le biais d’ententes bilatérales.
Cet investissement fédéral permettra d’améliorer l’accès à des médicaments sûrs et efficaces pour les Canadiens atteints de maladies rares. Les provinces et territoires pourront ainsi ajouter de nouveaux médicaments à leur liste des médicaments assurés et augmenter la couverture offerte pour des médicaments déjà inscrits. Ce nouveau financement permettra également aux provinces et territoires d’améliorer les services de dépistage et de diagnostic, afin que les patients atteints de maladies rares aient de meilleures chances d’avoir accès à des traitements efficaces au moment opportun, ce qui pourrait grandement améliorer la santé et la qualité de vie globale des patients et de leur famille.
Nous mettons en œuvre cette stratégie en travaillant avec les provinces et les territoires à l'élaboration d'ententes bilatérales. Le financement des ententes bilatérales sera disponible à partir du 1er avril 2024 et se poursuivra jusqu’au 31 mars 2027.
Le 23 juillet 2024, le gouvernement du Canada a signé un accord à l’appui des médicaments contre les maladies rares avec la Colombie-Britannique. Le gouvernement du Canada versera 194 millions de dollars pour améliorer l'accès aux médicaments contre les maladies rares, le diagnostic précoce et le dépistage, en commençant par le financement pour aider la province à fournir l'accès à deux médicaments dans le cadre de la Stratégie nationale visant les médicaments pour le traitement des maladies rares: Poteligeo, pour le traitement de mycosis fongoïde ou le syndrome de Sézary, et Oxlumo, pour le traitement de l'hyperoxalurie de type 1, seront ainsi mis à la disposition des résidants de la Colombie-Britannique. Ces deux médicaments sont les premiers médicaments annoncés parmi la liste commune de nouveaux médicaments en cours de développement au cours de la dernière année avec les provinces et les territoires.
Pour ce qui est des parties b), c), d) et e), comme indiqué dans la réponse au point a), la signature des ententes bilatérales avec les autres provinces et territoires n’a pas encore eu lieu au moment de rédiger cette réponse, et l’on n’a donc pas encore attribué de fonds. Toutefois, des discussions sont en cours avec les provinces et les territoires pour déterminer conjointement un petit nombre de médicaments nouveaux et émergents dont les coûts seront partagés et qui seront couverts de manière cohérente dans tout le Canada, au bénéfice des patients. En plus de ces médicaments, la stratégie nationale offre une certaine flexibilité aux différentes administrations, de sorte qu’elles puissent composer avec leurs propres circonstances, en ajoutant d’autres nouveaux médicaments à leur liste des médicaments assurés et en augmentant la couverture des médicaments existants.
Question no 2887 — M. Dave Epp:
En ce qui concerne l’attribution à la société CIMA+ du contrat de préingénierie du site, qui comprenait notamment, dans le cadre d’un projet, l’enfouissement des lignes de transmission et de distribution lors de la construction du pont international Gordie-Howe: a) pourquoi cette société a-t-elle été choisie pour remplacer le cabinet d’experts-conseils en conception Stantec, pour ce contrat de préingénierie du pont international Gordie-Howe; b) si la société CIMA+ s’est vu attribuer le contrat parce qu’elle proposait un coût inférieur par rapport à Stantec, quel était le coût initial du contrat et quels ont été les montants finaux versés à CIMA+; c) y a-t-il eu des communications officielles entre le directeur du point d’entrée canadien, Joe Maghnieh, et l’ancien président de l’Autorité du pont Windsor-Detroit (APWD), Dwight Duncan, concernant l’attribution du contrat à CIMA+; d) le cas échéant, quels étaient les détails de ces communications concernant l’attribution du contrat à CIMA+; e) le président de l’APWD a-t-il envoyé des communications officielles au Cabinet du premier ministre concernant l’attribution du contrat à CIMA+; f) le cas échéant, quels étaient les détails de ces communications concernant l’attribution du contrat à CIMA+; g) le Cabinet du premier ministre a-t-il envoyé des communications officielles au directeur du point d’entrée canadien, Joe Maghnieh, concernant l’attribution du contrat CIMA+; h) le cas échéant, quels étaient les détails de ces communications concernant l’attribution du contrat CIMA+?
M. Chris Bittle (secrétaire parlementaire du ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne l’Autorité du pont Windsor-Détroit, ou APWD, et l’attribution à la société CIMA+ du contrat de préingénierie du site, qui comprenait notamment, dans le cadre d’un projet, l’enfouissement des lignes de transmission et de distribution lors de la construction du pont international Gordie-Howe, la réponse est la suivante.
En ce qui concerne la partie a), la prémisse de la question est factuellement inexacte; CIMA+ n'a pas été choisie pour remplacer Stantec. Les premiers travaux du projet du pont international Gordie-Howe comprenaient plusieurs domaines de travail. Le contrat de Stantec comprenait la conception de la route d’accès périphérique, ou « RAP », la coordination de la conception avec les services publics mineurs et majeurs et l’administration du contrat de construction des travaux préliminaires de la RAP. Le contrat de CIMA+ comprenait la conception des déplacements du réseau de transport d’Hydro One et l’administration du contrat pour le déplacement du réseau de transport d’Hydro One de l’APWD.
En ce qui concerne la partie b), CIMA+ a obtenu le contrat sur la base d'un appel d'offres compétitif tenant compte à la fois de considérations financières et techniques.
En ce qui concerne la partie c), l'APWD n'est au courant d'aucune communication entre Dwight Duncan et Joe Maghnieh.
En ce qui concerne la partie d), d’après la réponse à c), l’APWD n’a rien à signaler.
En ce qui concerne la partie e), l'APWD n'est au courant d'aucune communication entre Dwight Duncan et le Cabinet du premier ministre à ce sujet.
En ce qui concerne la partie f), d’après la réponse à e), l’APWD n’a rien à signaler.
En ce qui concerne la partie g), l'APWD n'est au courant d'aucune communication entre le Cabinet du premier ministre et Joe Maghnieh.
En ce qui concerne la partie h), d'après la réponse à g), l’APWD n’a rien à signaler.
Question no 2888 — M. Dave Epp:
En ce qui concerne la défaillance du conduit de série 40 utilisé dans le cadre du projet du pont international Gordie-Howe: a) pourquoi l’Autorité du pont Windsor-Détroit (APWD) n’a-t-elle pas tenu compte des expertises indépendantes de Kinectrics, Geotherm et Brierley, qui ont toutes confirmé que ce type de conduit n’était pas le bon pour ce projet; b) pourquoi l’APWD a-t-elle accepté l’opinion de la société privée d’ingénieurs-conseils CIMA+ à ce sujet, alors que c’est cette société qui a prescrit l’utilisation de ce conduit et qu’elle était donc en situation de conflit d’intérêts pour se prononcer sur la question; c) pourquoi l’APWD n’a-t-elle pas demandé une opinion indépendante sur le conduit de série 40 après son échec, alors que CIMA+ était en situation de conflit d’intérêts?
M. Chris Bittle (secrétaire parlementaire du ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la défaillance du conduit de série 40 utilisé dans le cadre du projet du pont international Gordie-Howe, veuillez noter que cette question concerne un différend impliquant l’Autorité du pont Windsor-Détroit, ou APWD, son entrepreneur Valard et le sous-traitant de Valard, Sterling Ridge Group Ltd, ou « SLR ». L'APWD, Valard et SLR ont conclu un règlement concernant ce différend. Le procès-verbal de règlement exige que toutes les parties, y compris Valard et SLR, soient liées par la confidentialité à l'égard du règlement.
En ce qui concerne la partie a), cette question est basée sur des faits allégués qui sont inexacts. L’APWD n’a « ignoré » aucun des différents rapports.
En ce qui concerne la partie b), cette question est basée sur des faits et des opinions allégués qui sont inexacts. L’APWD a examiné tous les rapports et toutes les opinions de toutes les parties impliquées.
En ce qui concerne la partie c), cette question est basée sur des faits allégués qui sont inexacts. Un expert indépendant a été engagé.
Question no 2889 — M. Dave Epp:
En ce qui concerne le processus d’appel d’offres et l’annonce selon laquelle le contrat d’ingénierie préparatoire pour la construction du pont international Gordie Howe sera attribué à CIMA+: a) y a-t-il eu des notes de service officielles échangées entre le président, Dwight Duncan, la dirigeante principal des finances, Linda Hurley, et le président-directeur général, Mike Cutillo, de l’Autorité du pont Windsor-Detroit au sujet du processus d’appel d’offres et de l’adjudication à CIMA+ du contrat pour le pont international Gordie Howe; b) si la réponse à a) est affirmative, quels sont les détails des notes de service portant sur le processus d’appel d’offres et l’adjudication à CIMA+ du contrat pour le pont international Gordie Howe?
M. Chris Bittle (secrétaire parlementaire du ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne le processus d’appel d’offres et l’annonce selon laquelle le contrat d’ingénierie préparatoire pour la construction du pont international Gordie Howe sera attribué à CIMA+, veuillez noter qu'en ce qui concerne ce processus d'appel d'offres qui a eu lieu en 2016, la politique d'approvisionnement de l'Autorité du pont Windsor-Detroit a été suivie.
En ce qui concerne la partie a), il n'y a eu aucune note officielle entre le président Dwight Duncan, Linda Hurdle et Mike Cautillo. Le conseil d'administration a été généralement informé des processus d'appel d'offres, dont celui de CIMA+.
En ce qui concerne la partie b), le conseil d'administration a été informé du processus d'appel d'offres et l'approbation a été demandée et accordée pour attribuer le contrat à CIMA+ sur la base de l'évaluation de la demande de propositions.
Question no 2890 — M. Dave Epp:
En ce qui concerne les retards dans le projet de construction du pont international Gordie Howe: a) la directrice des communications avec les intervenants, Heather Grondin, le président, Dwight Duncan, la directrice des finances, Linda Hurley, et le président-directeur général, Mike Cutillo, de l’Autorité du pont Windsor-Détroit ont-ils échangé des notes de service officielles au sujet de l’erreur de la firme CIMA+ concernant l’installation du tuyau de nomenclature 40 et l’échec qui s’en est suivi; b) le cas échéant, quels sont les détails associés à chacune de ces notes de service au sujet de l'erreur de la firme CIMA+ concernant l’installation du tuyau de nomenclature 40?
M. Chris Bittle (secrétaire parlementaire du ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les retards dans le projet de construction du pont international Gordie Howe, les premiers travaux impliquant Valard, SLR, CIMA+ et d'autres n'ont eu aucun impact sur le calendrier total du projet du pont international Gordie-Howe. Tous les contrats associés aux premiers travaux étaient distincts du contrat de partenariat public-privé. Les premiers travaux n'ont pas affecté le retard du calendrier annoncé en janvier 2024. Il n'y a donc aucune note de service entre les personnes identifiées dans cette question concernant les premiers travaux et le retard du projet.
Question no 2895 — M. Charlie Angus:
En ce qui concerne l’élaboration du rapport de l’Agence de santé publique du Canada (ASPC) sur le Système canadien de renseignements relatifs à la protection de l’enfance (SCRPE): a) avec quels gouvernements, organismes et associations l’ASPC établit-elle des partenariats pour mener à bien la rédaction de ce rapport; b) quelles sources de données le SCRPE utilise-t-il pour recueillir les données servant à élaborer les politiques et les programmes canadiens de santé des enfants et des familles; c) quand l’ASPC publiera-t-elle son deuxième rapport élaboré à partir des données du SCRPE?
M. Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse au point a), en ce qui concerne l’élaboration du rapport de l’Agence de santé publique du Canada, ou ASPC, sur le Système canadien de renseignements relatifs à la protection de l’enfance, ou SCRPE, l’ASPC collabore avec les provinces et les territoires, d’autres ministères fédéraux et des organismes autochtones pour soutenir le travail sur le SCRPE. L’élaboration du rapport de 2023/2024 a nécessité la collaboration, la contribution ou la consultation de tous les services/ministères provinciaux et territoriaux responsables des services de protection de l’enfance, d’organismes autochtones nationaux, de Services aux Autochtones Canada, d’experts en politiques et de chercheurs de la communauté scientifique; voir la section Remerciements du rapport pour une liste détaillée. Pour le rapport de 2024/2025, l’ASPC continue à établir des partenariats avec d’autres organismes et parties prenantes, en plus de soutenir les collaborations existantes.
En réponse au point b), le SCRPE comprend des données provenant de toutes les provinces et de tous les territoires, ainsi que de Services aux Autochtones Canada. Les données de l’Ontario proviennent de l’Association ontarienne des sociétés de l’aide à l’enfance, qui reçoit des renseignements de ses agences membres. Les données de toutes les autres administrations proviennent des services/ministères provinciaux-territoriaux responsables des services de protection de l’enfance. Des détails particuliers sur les sources de données et la couverture des données sont inclus dans le tableau 1 du rapport de 2023/2024.
En réponse au point c), le rapport de 2024/2025, soit le deuxième rapport utilisant les données du SCRPE, devrait être publié d’ici le 31 mars 2025.
Question no 2897 — Mme Lori Idlout:
En ce qui concerne les politiques d’imputation des fonds propres à l’agrandissement et à la rénovation d’écoles de Services aux Autochtones Canada: a) sur quoi se fonde le ministère pour établir les sommes à allouer à l’agrandissement ou à la rénovation d’une école; b) le ministère tient-il compte des élèves des communautés avoisinantes dans son calcul; c) quels bureaux régionaux du ministère ont décrété qu’ils ne tiendraient plus compte des enfants vivant hors réserve pour calculer les sommes par élève à allouer à un projet d’immobilisation, dont la rénovation d’un immeuble; d) combien d’écoles au total ont vu le financement qui leur était alloué diminuer à la suite des changements aux méthodes d’attribution des fonds; e) que fait le ministère pour que les communautés touchées, dans la Première Nation de Sunchild, puisse continuer d’instruire les élèves qui fréquentent leurs établissements scolaires, mais qui habite dans une autre communauté?
Mme Jenica Atwin (secrétaire parlementaire de la ministre des Services aux Autochtones, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a), au cours de l’étape de faisabilité d’un projet, une estimation des coûts est réalisée par un consultant tiers. Cette estimation des coûts devient la base du financement proposé pour un projet. Au fur et à mesure de l’avancement du projet, cette estimation des coûts est continuellement mise à jour. La taille d’une école est déterminée conformément à la politique de SAC en matière de normes sur les surfaces dans les écoles, ou NSE,en fonction du nombre d’élèves à l'horizon de conception, soit le nombre d’élèves qui fréquenteraient une école 10 ans après son ouverture.
Pour ce qui est de la partie b), le ministère alloue les fonds en fonction des risques les plus élevés en matière de santé et de sécurité et des problèmes de surpeuplement. Les élèves des communautés voisines ont une incidence sur le scénario de surpeuplement d'une école et contribuent donc à la priorisation d'un projet pour l'allocation des fonds.
Conformément aux NSE de 2023, une projection des effectifs est réalisée par un spécialiste démographique au stade de la faisabilité d'un projet afin de déterminer l'horizon de conception.
La projection des effectifs tient compte de la fréquentation des élèves des communautés voisines, conformément aux Normes sur les surfaces dans les écoles, que l’on peut consulter sur le site sac-isc.gc.ca.
En ce qui a trait à la partie c), selon la mise à jour de la politique, une projection des effectifs pour tout projet majeur de construction ou de rénovation est réalisée par un spécialiste en démographie. Cette projection doit inclure les élèves hors réserve qui fréquenteront l'école dans la réserve.
Quant à la partie d), les fonds alloués par SAC pour l'agrandissement et la rénovation des écoles sont affectés à des projets approuvés et non distribués à toutes les écoles, de sorte que les écoles individuelles ne verraient pas leur dotation diminuer à cet égard.
Enfin, concernant la partie e), SAC a mis à jour les NSE en 2023 afin d'exiger qu'un spécialiste en démographie effectue des projections d'inscriptions. Ces projections doivent inclure les élèves hors réserve qui fréquenteraient l'école dans la réserve. Cette politique s'applique également à la Première nation de Sunchild. Avant la mise à jour de 2023, les NSE ne tenaient pas compte des élèves hors réserve.
Question no 2898 — M. Alex Ruff:
En ce qui concerne les consultations pour le budget de 2024: a) des mesures pour aider les personnes atteintes de la maladie cœliaque ont-elles été présentées, et, le cas échéant, (i) par quelle organisation, (ii) quand; b) pourquoi aucune aide aux personnes atteintes de la maladie cœliaque n’a-t-elle été prévue dans le budget de 2024; c) quelles initiatives le gouvernement fédéral envisage-t-il de prendre pour aider les personnes atteintes de la maladie cœliaque à faire face au coût élevé des aliments sans gluten, y compris en modifiant éventuellement le crédit d’impôt pour coûts médicaux liés aux aliments sans gluten?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, ence qui concerne la partie a), dans le cadre des consultations du budget de 2024, la soumission principale concernant les mesures visant à aider les personnes vivant avec la maladie cœliaque a été présentée par Cœliaque Canada le 13 septembre, 2023. Avant le dépôt du budget de 2024, le gouvernement a également reçu de la correspondance de la part de certains contribuables, incluant celle transmise par des membres du parlement, par rapport aux mesures visant à aider ceux qui vivent avec la maladie cœliaque.
Pour ce qui est de la partie b), le coût supplémentaire des aliments sans gluten pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque a été ajouté à la liste des dépenses admissibles au crédit d'impôt pour frais médicaux, ou CIFM, en vertu de la Loi de l'impôt sur le revenu, 2003, à la suite de consultations approfondies avec des représentants de la communauté des personnes handicapées et des médecins.
L’objectif du CIFM est de prendre en compte les frais médicaux supérieurs à la moyenne encourus par les Canadiens pour déterminer le montant d’impôt à payer par un particulier, conformément au principe selon lequel les personnes ayant un revenu discrétionnaire inférieur devraient payer moins d’impôt. Le CIFM vise à réduire le montant d’impôt dû de la partie des dépenses médicales ou liées à une invalidité admissible dépassant le moindre de 2 759 $, en 2024, ou de 3 % du revenu. Le seuil de 3 % représente des frais médicaux supérieurs à la moyenne à ces fins. Il n’y a pas de plafond quant au montant des dépenses qui peuvent être couvertes.
Afin de garantir que l'allégement fiscal soit accordé uniquement à l'égard des frais médicaux que les Canadiens engagent de leur poche, des reçus détaillés doivent être conservés pour appuyer une demande en vertu du CIFM et fournis à l'Agence du revenu du Canada sur demande. Cette approche s'applique généralement à toutes les dépenses réclamées au titre du CIFM, est cohérente avec l'administration d'autres crédits d'impôt, et est importante pour garantir l’intégrité générale du régime fiscal.
En ce qui a trait à la partie c), le gouvernement examine continuellement les enjeux fiscaux pour s'assurer que le régime fiscal est équitable et aussi à jour que possible.
Question no 2899 — M. Mel Arnold:
En ce qui concerne les 130 millions de dollars sur six ans qu’accorde le budget de 2024 à Pêches et Océans Canada et les 20 millions de financement permanent pour alléger les pressions liées au coût des carburants pour le transport maritime, dont le prix est volatile et imprévisible: a) quelle part des 20 millions de dollars de financement permanent est le résultat de la taxe sur le carbone; b) de combien, au total en dollars, la taxe sur le carbone fera-t-elle augmenter les frais de carburant que devra assumer la Garde côtière au cours des cinq prochaines années lorsque les hausses proposées seront en vigueur?
L’hon. Diane Lebouthillier (ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les 130 millions de dollars sur six ans qu’accorde le budget de 2024 à Pêches et Océans Canada et les 20 millions de financement permanent pour alléger les pressions liées au coût des carburants pour le transport maritime, dont le prix est volatile et imprévisible, la Garde côtière canadienne, ou GCC, ne suit pas l'impact exact du prix de la pollution sur les coûts du pétrole et, par conséquent, toute réponse aux parties a) et b) serait spéculative et pourrait être trompeuse. La GCC répond donc par la mention « sans objet ».
Question no 2901 — M. Kyle Seeback:
En ce qui concerne les reçus de dépenses personnelles soumis par un membre du conseil d’administration, le président ou le directeur général d’Investir au Canada, depuis 2018: quels sont les détails de toutes les dépenses, y compris (i) la valeur monétaire de chaque dépense, (ii) le produit ou le service ayant fait l’objet d’une dépense, (iii) le nom du lieu où le produit ou le service a fait l’objet d’une dépense, (iv) le nom de la ville dans laquelle la dépense a été faite, (v) la raison de la dépense, (vi) le nom et le titre de la personne ayant fait la dépense, (vii) la date?
M. Maninder Sidhu (secrétaire parlementaire de la ministre de la Promotion des exportations, du Commerce international et du Développement économique, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les parties (i) à (vii), Investir au Canada a entrepris une recherche préliminaire approfondie afin de déterminer la quantité de renseignements visés par la question et le temps qu’il faudrait pour préparer une réponse complète. Investir au Canada a conclu qu’il n’était pas possible de produire et de valider une réponse complète à cette question dans les délais impartis et que cela pourrait mener à la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
Investir au Canada est dirigé par un conseil d'administration dont les représentants viennent principalement du secteur privé. Le conseil d'administration est chargé de superviser et de gérer les activités et les affaires d'Investir au Canada et de conseiller la ministre et la présidente-directrice générale sur les questions relatives au mandat d'Investir au Canada. Les membres du conseil d'administration sont nommés par le gouverneur en conseil.
Le nombre total de membres ayant servi au conseil d'administration depuis 2018 est de 15. Le conseil et ses comités se réunissent virtuellement et en personne trois à quatre fois par an.
Investir au Canada est guidé par les lignes directrices et les règlements concernant la gestion et la gouvernance des établissements publics établis par le Secrétariat du Conseil du Trésor. La politique de voyage et d'accueil de l'organisation définit les paramètres de voyage de la présidente-directrice générale et du conseil d'administration.
Les divulgations concernant les dirigeants et le conseil d’administration actuels sont accessibles au public en ligne à l'adresse suivante: https://ouvert.canada.ca/fr
Question no 2903 — Mme Leah Gazan:
En ce qui concerne les édifices du Conseil national de recherches (CNR) situés au 435 et au 445 avenue Ellice à Winnipeg au Manitoba, qui ont été déclarés excédentaires en 2012: a) à quel moment a-t-il été décidé que la propriété, qui inclut (i) le bâtiment des laboratoires, (ii) la tour de bureaux, demeurerait la propriété du gouvernement fédéral; b) considérant que le retrait du marché du bâtiment des laboratoires a été justifié par un besoin urgent d’espace de laboratoire de la part de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) avec le début de la pandémie de COVID-19, quelle a été l’utilisation principale du laboratoire depuis que les cas de COVID-19 ont diminué à l’échelle nationale; c) le CNR envisage-t-il de mettre ce bien immobilier sur le marché en vue d’un achat privé à un moment quelconque dans l’avenir; d) quels engagements le CNR a-t-il pris envers la Manitoba Metis Federation (MMF) concernant son intention de vendre la propriété, y compris (i) le bâtiment des laboratoires, (ii) la tour de bureaux; e) à quoi sont dus les retards dans l’approbation du projet d’offre d’achat de la tour de bureaux par la MMF pour un montant de 3 660 000 $, soumis en février 2021; f) pourquoi le CNR a-t-il sollicité d’autres offres que celle proposée par la MMF pour la tour de bureaux après le mois de mars 2022; g) le CNR a-t-il engagé des négociations avec d’autres soumissionnaires potentiels alors que le bien immobilier, y compris (i) le bâtiment des laboratoires, (ii) la tour de bureaux, était en vente, et, le cas échéant, quels sont les noms de ces soumissionnaires?
L’hon. François-Philippe Champagne (minister de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a), en juillet 2020, le gouvernement fédéral confirmait que les deux édifices du Conseil national de la recherche Canada, ou CNRC, situés sur l’avenue Ellice seraient conservés à titre de biens publics du Canada en vue de soutenir la réponse de l’Agence de la santé publique du Canada, ou ASPC, à la pandémie. À l’automne 2020, le CNRC a commencé à explorer les options possibles pour séparer les deux biens, conservant le bâtiment des laboratoires pour l’ASPC tout en rendant la tour de bureaux disponible à la vente en tant que bien distinct. Cependant, en avril 2022, le CNRC confirmait à une tierce partie intéressée par ce bien que la tour de bureaux serait conservée par le gouvernement fédéral.
Pour ce qui est de la partie b), le CNRC utilise le bâtiment des laboratoires pour soutenir les activités de son Centre de recherche sur les dispositifs médicaux. De plus, l’ASPC loue des espaces dans le bâtiment des laboratoires et dans la tour de bureaux.
En ce qui a trait à la partie c), pour l’instant, le CNRC n’a pas l’intention de proposer ce bien sur le marché de la vente.
Quant à la partie d), aucun engagement n’a été pris envers la Manitoba Metis Federation, ou MMF, à propos de la vente du bâtiment des laboratoires. À l’automne 2020, le CNRC a accepté d’explorer la possibilité de diviser la propriété afin que la tour de bureaux puisse être vendue à titre de bien distinct. En avril 2022, le CNRC a cependant confirmé par écrit que la tour de bureaux ne serait pas offerte sur le marché de la vente à titre de bien distinct.
En ce qui concerne la partie e), le CNRC n’a pas accepté l’offre d’achat de la tour de bureaux de la MMF en février 2021, car aucune division de propriété n’avait été effectuée et la tour de bureaux n’était par conséquent pas disponible à la vente.
Relativement à la partie f), le CNRC n’a pas sollicité d’autres offres pour l’achat ou la vente d’un bâtiment faisant partie de la propriété de l’avenue Ellice après mars 2022.
Enfin, pour ce qui est de la partie g), le CNRC n’a engagé aucune négociation avec d’autres soumissionnaires potentiels pour cette propriété depuis que le gouvernement du Canada a déclaré la propriété de l’avenue Ellice essentielle pour soutenir les besoins de l’ASPC en réponse à la pandémie.
:
Monsieur le Président, si la question n
o 2626, à laquelle le gouvernement avait répondu initialement le 27 juin, et la réponse du gouvernement aux questions n
os 2700, 2702, 2706 à 2711, 2713 à 2715, 2717, 2719 à 2723, 2725, 2727 à 2738, 2740, 2741, 2743, 2745, 2746, 2748 à 2752, 2754, 2755, 2758, 2759, 2761, 2763, 2764, 2767 à 2769, 2772, 2775, 2781, 2784 à 2787, 2789, 2790, 2793, 2796 à 2798, 2801, 2802, 2804, 2806, 2807, 2809, 2810, 2813, 2816, 2818, 2822 à 2826, 2829, 2831, 2834, 2835, 2837, 2839 à 2842, 2844 à 2848, 2850, 2852, 2855 à 2858, 2860, 2863 à 2871, 2873 à 2875, 2877 à 2866, 2891 à 2894, 2896, 2900, 2902 et 2904, pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, le document contenant la réponse révisée du gouvernement et les autres documents seraient déposés immédiatement sous forme électronique.
[Texte]
Question no 2626 — Mme Kelly Block:
En ce qui concerne la grève des fonctionnaires fédéraux canadiens en 2023: a) quel montant, au total, a été versé par erreur à des employés en grève; b) quel montant n’a pas été récupéré par le gouvernement?
(Le document est déposé.)
Question no 2700 — M. Alexis Brunelle-Duceppe:
En ce qui concerne le taux d’approbation des étudiants francophones étrangers: combien de demandes de permis d’études, à l’exception des demandes de prorogation, ont été traitées par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada en (i) 2023, (ii) 2024 jusqu'à présent, au total et ventilé par pays de résidence?
(Le document est déposé.)
Question no 2702 — Mme Lori Idlout:
En ce qui concerne les investissements fédéraux en matière de logement dans les territoires, depuis le 1er février 2006, ventilés par ville et par année: combien de fonds fédéraux ont été fournis pour soutenir la construction de (i) logements sans but lucratif ou communautaires, (ii) coopératives de logement, (iii) logements construits expressément pour la location, et combien d’unités ont été créées?
(Le document est déposé.)
Question no 2706 — Mme Bonita Zarrillo:
En ce qui concerne la circonscription électorale de Port Moody—Coquitlam, ventilé par exercice depuis 2021-2022: quels sont les détails de tous les investissements fédéraux dans les infrastructures, y compris les transferts directs aux municipalités, aux associations régionales ou aux Premières Nations, aux parcs nationaux, etc.?
(Le document est déposé.)
Question no 2707 — Mme Bonita Zarrillo:
En ce qui concerne tout le financement fédéral consacré à la création et à l’entretien du parc de logements dans la circonscription fédérale de Port Moody—Coquitlam, ventilé par exercice depuis 2021-2022: a) quelle est la somme totale engagée, ventilée par volet de financement; b) quelle somme a été dépensée au total; c) combien de nouveaux logements ont été créés; d) parmi les logements en c), combien sont des (i) logements construits pour la location, (ii) logements sans but lucratif ou communautaires, (iii) logements coopératifs, (iv) logements abordables pour les personnes âgées?
(Le document est déposé.)
Question no 2708 — Mme Bonita Zarrillo:
En ce qui concerne les consultations menées par le gouvernement sur la Prestation canadienne pour les personnes handicapées entre le 15 novembre 2023 et le 4 janvier 2024: a) quels sont les détails de toutes ces consultations, y compris (i) la date de la consultation, (ii) les organisations consultées, (iii) les recommandations présentées; b) quels sont les détails de toutes les occasions de consultation publique, y compris (i) les consultations en ligne, (ii) les consultations en personne; c) quels sont les détails de tous les rapports, documents de discussion ou documents comprenant des recommandations sur la Prestation canadienne pour les personnes handicapées, y compris (i) le titre du document, (ii) le numéro d’identification, (iii) la date du document, (iv) les recommandations formulées dans le document?
(Le document est déposé.)
Question no 2709 — Mme Bonita Zarrillo:
En ce qui concerne l’ensemble des subventions et prêts fédéraux octroyés à Starlight Investments, depuis le 1er janvier 2006: a) combien de financement fédéral a été octroyé, ventilé par (i) province et territoire, (ii) exercice, (iii) catégorie de financement; b) combien de logements ont été construits en raison du financement, ventilé selon les (i) logements construits expressément pour la location, (ii) coopératives d’habitation, (iii) logements communautaires ou sans but lucratif?
(Le document est déposé.)
Question no 2710 — M. Arnold Viersen:
En ce qui concerne le Programme de financement des projets d’infrastructure de sécurité pour les collectivités à risque (PFPIS) et le Programme de financement des projets d’infrastructure de sécurité pour les collectivités à risque élargi, ventilé par programme, par exercice et par province ou territoire depuis 2015-2016: a) combien de demandes de financement ont été (i) reçues, (ii) approuvées, (iii) rejetées; b) quels sont les projets dont la demande de financement a été rejetée, ventilés par motif de rejet; c) pour chacun des 600 projets approuvés dans le cadre du PFPIS et des 173 projets approuvés dans le cadre du PFPIS élargi, (i) sous quel volet appartenait le projet (PFPIS de base, PFPIS élargi ou incidents graves motivés par la haine), (ii) quel était le coût total approuvé du projet, (iii) quel était le montant total du financement fédéral versé, (iv) quelles mesures de protection ont été visées par le financement, (v) quelles étaient les catégories de bénéficiaires qui rendaient le projet admissible au financement, (vi) dans le cas des projets dont le bénéficiaire admissible était un lieu de culte, quelle était la croyance spirituelle ou religieuse déclarée par l’organisme dans sa demande, (vii) quels étaient les groupes démographiques désignés comme les principaux bénéficiaires du projet?
(Le document est déposé.)
Question no 2711 — M. Gerald Soroka:
En ce qui concerne les marchés publics passés avec des entités à qui il est actuellement interdit par décret de faire l’objet d’investissements aux États-Unis parce qu’elles constituent des menaces pour la sécurité: a) un ministère, un organisme, une société d’État ou une autre entité gouvernementale a-t-il acheté des matériaux, des biens, des logiciels ou des services en provenance des entités suivantes, (i) China Head Aerospace Technology Co, (ii) China Telecommunications Corporation, (iii) Hangzhou Hikvision Digital Technology Co., Ltd., (iv) Huawei Technologies Ltd., (v) ZTE Co. Ltd., depuis 2016; b) si la réponse pour l’une des entités en a) est affirmative, quels sont les détails de ces achats sous contrat, y compris, pour chacun, (i) le nom du ministère, de l’organisme, de la société d’État ou d’une autre entité gouvernementale qui a procédé à l’achat, (ii) la date, (iii) le fournisseur, (iv) la valeur ou le montant, (v) la description des biens ou des services, y compris la quantité de chacun, le cas échéant, (vi) la façon dont le contrat a été octroyé (fournisseur exclusif, appel d’offres concurrentiel), (vii) les dates de début et de fin, le cas échéant; c) quelles mesures ou politiques sont en place pour permettre de veiller à ce que les achats effectués auprès de ces entités ne compromettent pas la sécurité du pays et correspondent aux engagements et aux sanctions internationaux?
(Le document est déposé.)
Question no 2713 — M. Michael Barrett:
En ce qui concerne le soutien du gouvernement aux services de traversiers dans l’Est du Canada et à la traverse Wood Islands-Caribou: a) quel est le coût total à ce jour pour la conception et la construction du nouveau traversier; b) quels sont les détails de tous les contrats de plus de 1 000 $ conclus par le gouvernement relativement au nouveau traversier depuis le 4 novembre 2015, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le montant, (iv) la description des biens ou des services fournis; c) quelle est la date de lancement du nouveau navire; d) à quel point la conception et la production du nouveau navire ont-elles pris du retard; e) depuis le 4 novembre 2015, quel a été le coût total de l’entretien et de la réparation des navires NM Holiday Island et NM Confederation; f) parmi les navires en e), combien d’heures d’immobilisation chaque navire a-t-il eues pendant la saison; g) combien de traversées ont été perdues en raison de l’immobilisation du navire; h) quelle est la perte totale de revenus due au temps d’arrêt des navires; i) quel est le coût total pour obtenir des traversiers provisoires pour la traversée, y compris (i) l’achat, (ii) le crédit-bail, (iii) la location, (iv) l’entretien, (v) les réparations, (vi) le réaménagement?
(Le document est déposé.)
Question no 2714 — M. Eric Duncan:
En ce qui concerne les terres de la Couronne fédérale vendues ou données aux fins de la construction de logements depuis le 1er janvier 2016: a) quels sont les détails de toutes ces transactions, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) les dimensions des terres, (iii) le prix de vente, le cas échéant, (iv) l’entité à laquelle les terres ont été vendues ou transférées, (v) l’emplacement, (vi) le nombre de maisons ou de logements qui devraient être construits sur les terres, (vii) le nombre de maisons ou de logements construits sur les terres à ce jour, si ce nombre est connu; b) quelle est l’aire totale des terres transférées qui sont visées en a), ventilée par année?
(Le document est déposé.)
Question no 2715 — M. Rob Moore:
En ce qui concerne les permis de séjour temporaire (PST), ventilé par année pour chacune des cinq dernières années: a) combien de PST ont été délivrés au total et ventilés selon si la personne a présenté sa demande (i) à l’étranger avant d’arriver au Canada, (ii) à un point d’entrée, (iii) pendant qu’elle était déjà au Canada; b) pour chaque partie en a), combien de demandes et quel pourcentage de demandes nécessitaient un certificat de police ou une vérification de casier judiciaire; c) parmi les demandes en b), combien (i) ne comprenaient pas de certificat de police ou de vérification de casier judiciaire, (ii) comprenaient des documents qui révélaient des crimes assez graves pour rejeter la demande de PST; d) combien de personnes ont obtenu un PST sans avoir soumis de certificat de police ou avoir fait l’objet de vérification de casier judiciaire; e) quelle est la ventilation de a) à d) par pays d’origine?
(Le document est déposé.)
Question no 2717 — M. Bob Zimmer:
En ce qui concerne le ministère de la Défense nationale et la modernisation du NORAD: a) quelle proportion des 38,6 milliards de dollars annoncés pour la modernisation ont été dépensés jusqu’ici, au total et ventilée par projet; b) parmi les 20 projets annoncés en juin 2022, lesquels sont (i) en voie d’achever la phase de définition ou d’être terminés dans les délais fixés, (ii) retardés; c) pour chaque projet retardé, (i) quelle est la nouvelle date d’achèvement projetée, (ii) quelle est la raison du report de la date?
(Le document est déposé.)
Question no 2719 — M. Bob Zimmer:
En ce qui concerne la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique (SCREA): a) combien d’employés ou d’équivalents temps plein ont travaillé à la SCREA au cours des 12 derniers mois; b) combien de ressortissants étrangers ont travaillé ou fait des recherches à la SCREA, ventilé par année et par pays d’origine pour chacune des huit dernières années; c) quels pays sont actuellement autorisés à envoyer du personnel travailler à la SCREA; d) quelles sont les exigences de sécurité préalables à l'embauche de personnel à la SCREA?
(Le document est déposé.)
Question no 2720 — M. John Williamson:
En ce qui concerne les mesures prises par le gouvernement pour reconnaître l’île Machias Seal comme une partie du Canada: a) quelles mesures précises, s'il y a lieu, ont été prises pour reconnaître l’île comme une partie du Canada, ventilées par ministère et organisme; (b) à quelle date les mesures en a) ont-elles été prises?
(Le document est déposé.)
Question no 2721 — M. Greg McLean:
En ce qui concerne les coûts engagés par le gouvernement dans le cadre des procédures judiciaires et des audiences liées à la mesure d’expulsion ou à l’ancienne mesure d’expulsion de Muhammad Zain UI Haq: quels sont les coûts engagés à ce jour, y compris les frais juridiques et les coûts liés à l’administration des audiences ou des procédures judiciaires, au total et ventilés par type de coût et par action liée à la dépense (appel fédéral, tribunal de première instance, etc.)?
(Le document est déposé.)
Question no 2722 — M. Blaine Calkins:
En ce qui concerne l’hébergement de réfugiés dans des hôtels, des motels, des dortoirs ou des installations de types semblables en Alberta par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC): a) quel est le nombre de réfugiés hébergés, ventilé par année pour les deux derniers exercices; b) quel est le nombre total de réfugiés hébergés, par mois, ventilé par année pour les deux derniers exercices; c) quels sont les hôtels utilisés; d) combien de chambres d’hôtel ont été (i) payées par IRCC, (ii) occupées; e) quelle est la capacité d’accueil de chaque hôtel occupé par des réfugiés; f) quel est le nombre de réfugiés hébergés dans chaque hôtel; g) quelle est la durée moyenne attendue par les experts d’IRCC pendant laquelle (i) un réfugié seul, (ii) une famille de réfugiés, logera dans une chambre d’hôtel; h) quelle est la durée moyenne de l’hébergement d’un réfugié, financé par le gouvernement, dans un hôtel; i) quel est le coût moyen d’un tel hébergement par nuit pour chaque réfugié; j) quel était le coût total payé par IRCC aux hôteliers pour héberger les réfugiés en date du 1er mai 2024; k) quel est le coût moyen par réfugié pour les repas et les rafraîchissements quotidiens dans un hôtel; I) quel était le coût total payé aux hôteliers pour nourrir les réfugiés; m) quels sont les pays d’origine des réfugiés hébergés; n) quelle est la ventilation des réfugiés hébergés en Alberta par pays d’origine; o) quel est le montant des fonds fédéraux transférés à chaque municipalité disposant de centres d’accueil de réfugiés financés par le gouvernement fédéral (Edmonton, Calgary, Lethbridge, Medicine Hat, Red Deer); p) quel est le montant des fonds fédéraux transférés à l’Alberta pour faire face à l’afflux de réfugiés dans la province; q) quel est le montant des fonds fédéraux transférés aux organismes locaux à but non lucratif, caritatifs et non gouvernementaux de l’Alberta pour faire face à l’afflux de réfugiés dans les villes de (i) Calgary, (ii) Edmonton, (iii) Red Deer, (iv) Medicine Hat, (v) Lethbridge, depuis 2022; r) quels sont les noms des organismes visés en q) et quel est le montant reçu par chaque organisme; s) selon les prévisions actuelles d’IRCC, combien de réfugiés supplémentaires devront être hébergés à l’hôtel en Alberta; t) quel est le nombre de réfugiés qui ont quitté les chambres d’hôtel financées par le gouvernement en Alberta pour s’installer dans des logements personnels; u) quel est le résumé des modalités de l’accord financier conclu par IRCC avec les hôtels situés en Alberta qui hébergent des réfugiés et reçoivent des fonds fédéraux pour fournir ce service, ventilé par hôtel, y compris le nom de chaque hôtel?
(Le document est déposé.)
Question no 2723 — M. Alexis Brunelle-Duceppe:
En ce qui concerne la politique des voies d’accès à la résidence permanente pour les résidents de Hong Kong (ci-après la Politique) qui s’inscrit dans le cadre des considérations d’ordre humanitaire: a) combien de candidats dans la Politique ont été approuvés en 2023, ventilé par mois; b) combien de candidats dans la Politique ont été approuvés depuis le début de l'année 2024, ventilé par mois; c) quel est l'objectif d'admission spécifique pour la Politique; d) quelle est la limite maximale de l'objectif d'admission pour la Politique pour considération d’ordre humanitaire?
(Le document est déposé.)
Question no 2725 — Mme Leah Gazan:
En ce qui concerne les prêts accordés dans le cadre du Programme canadien d’aide financière aux étudiants, de 2015 à maintenant, ventilés par origine raciale ou ethnique, genre, et statut d’immigrant ou de citoyen des débiteurs: a) quel est le solde moyen impayé du prêt de l’ensemble des débiteurs; b) quel est le solde moyen impayé du prêt des débiteurs ayant obtenu un diplôme d’études supérieures; c) quel est le solde moyen impayé du prêt des débiteurs ayant obtenu un baccalauréat; d) quel est le solde moyen impayé du prêt des débiteurs ayant obtenu un diplôme d’un collège ou d’un établissement polytechnique; e) quel pourcentage d’étudiants débiteurs ont manqué au moins un paiement prévu dans leur plan de remboursement; f) quel pourcentage d’étudiants débiteurs ont omis d’effectuer les paiements prévus pendant au moins (i) trois mois, (ii) six mois; g) quel est le pourcentage de prêts étudiants en situation de défaut de paiement; h) quel est le temps moyen nécessaire aux étudiants débiteurs pour rembourser la totalité de leur prêt?
(Le document est déposé.)
Question no 2727 — M. Brad Vis:
En ce qui concerne le Programme d’entrepreneuriat autochtone: a) quel est le nombre d’entreprises qui ont présenté une demande, en date du 23 mai 2024, ventilé par province ou territoire, dans le cadre du volet (i) Accès aux possibilités d’affaires, (ii) Accès au capital; b) quel est le nombre total d’entreprises qui ont reçu une prestation d’aide financière, ventilé par province ou territoire, offerte dans le cadre du volet (i) Accès aux possibilités d’affaires, (ii) Accès au capital; c) quel est le financement total, en dollars, distribué dans le cadre du volet (i) Accès aux possibilités d’affaires, (ii) Accès au capital, pour les exercices 2020-2021, 2021-2022 et 2022-2023; d) quel est le montant moyen du financement fourni à chaque demandeur approuvé, ventilé par province ou territoire, dans le cadre du volet (i) Accès aux possibilités d’affaires, (ii) Accès au capital; e) comment le gouvernement quantifie-t-il le degré de réussite du programme; f) le gouvernement détient-il des preuves ou des statistiques qui permettent de démontrer que (i) l’Accès aux possibilités d’affaires a contribué à l’augmentation des occasions commerciales dont les Autochtones peuvent profiter, (ii) l’Accès au capital a permis à des entreprises autochtones de prendre de l’expansion, et, le cas échéant, quelles sont-elles?
(Le document est déposé.)
Question no 2728 — Mme Shelby Kramp-Neuman:
En ce qui concerne la Loi sur les armes à feu, le Programme de rachat des armes à feu (ci-après, le Programme) et l’interdiction des armes à feu annoncée par le gouvernement le 1er mai 2020: a) quel est le coût prévu du Programme et de l’interdiction des armes à feu combinés; b) quelle est la date cible pour le lancement du Programme; c) quelle méthode sera utilisée pour confisquer les armes à feu qui n’auront pas été remises volontairement une fois que la période d’amnistie accompagnant l’interdiction des armes à feu arrivera à échéance; d) quels organismes, ministères et ressources humaines seront appelés à mettre le programme à exécution; e) combien d’armes à feu ont été volées à des ministères, organismes et ressources humaines, ventilé par année, depuis le 1er janvier 2016; f) parmi les armes à feu en e), combien ont été récupérées; g) y a-t-il des plans à court terme pour exiger que les agents fédéraux d’application de la loi (i) respectent les mêmes lois sur le transport et l’entreposage que les propriétaires d’armes à feu possédant un permis ou soient accusés d’une infraction en vertu de la Loi sur les armes à feu pour entreposage et manipulation négligente d’une arme à feu s’ils ne le font pas, (ii) obtiennent un permis de possession et d’acquisition avant de se voir remettre une arme à feu; h) comment le gouvernement s’attend-il à ce que le Programme et l’interdiction affectent le nombre annuel d’incidents violents liés aux armes à feu; i) lors de la confiscation d’armes à feu auprès de propriétaires possédant un permis, quelle solution sera offerte lorsque la valeur des armes à feu confisquées dépassera de beaucoup le montant de l’indemnisation proposée dans le cadre du Programme; j) à lui seul, le Programme est-il suffisant pour réduire considérablement le taux annuel de crimes violents commis au moyen d’une arme à feu; k) qu’est-ce qui prouve au gouvernement que les armes à feu interdites par le décret DORS/2020-96 sont statistiquement plus susceptibles d’être utilisées lors de crimes violents; I) pourquoi l’interdiction des armes à feu mentionnée précédemment ne se fait-elle pas par l’entremise d’une loi du Parlement plutôt que par l’entremise d’un décret?
(Le document est déposé.)
Question no 2729 — Mme Shelby Kramp-Neuman:
En ce qui concerne le Programme de lutte contre l'itinérance chez les vétérans: a) combien de fonds ont été alloués au programme dans les budgets fédéraux, au total et ventilé par budget fédéral dans lequel les fonds ont été alloués; b) combien de fonds (i) ont été alloués à ce jour, (ii) seront alloués à chacun des deux volets de financement; c) combien le gouvernement a-t-il dépensé à ce jour pour le programme, au total et ventilé par type de dépense; d) combien le gouvernement prévoit-il de dépenser pour le programme au cours de chacune des cinq prochaines années?
(Le document est déposé.)
Question no 2730 — M. Gérard Deltell:
En ce qui concerne les relations du gouvernement avec le Toronto Atmospheric Fund (TAF) et les personnes qui représentent le fonds, ventilé par année depuis 2016 et par ministère ou agence: a) quel financement, y compris tout financement versé dans le cadre de contrats, a été fourni au TAF, au total et ventilé par initiative ou type de financement; b) quels sont les détails relatifs à tout rapport reçu du TAF, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) l’auteur ou l’entité qui a rédigé le rapport, (iii) le titre, (iv) les organisations, les entreprises ou les entités représentées par l’auteur, (v) le montant du financement versé en lien avec le rapport, à la fois directement et indirectement?
(Le document est déposé.)
Question no 2731 — M. Michael Kram:
En ce qui concerne le Programme de remise en état des mines abandonnées du Nord: a) combien d’argent a été dépensé pour le Programme à ce jour, en tout et ventilé par année et par site; b) quels travaux précis sont faits à chaque site; c) quelle est la chronologie détaillée des travaux qui se dérouleront chaque année d’ici à ce que chaque projet de remise en état soit réalisé; d) quels sont les détails de chaque contrat de plus de 50 000 $ signé par le gouvernement relativement au Programme, y compris, pour chacun d’entre eux, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le montant, (iv) la description des biens et des services, (v) les détails indiquant la manière dont le contrat a été attribué (fournisseur unique, appel d’offres concurrentielles); e) le passif de chaque site minier a-t-il changé depuis 2019, et, le cas échéant, (i) quel était le passif initial, (ii) quel est le passif actuel, (iii) quelles raisons justifient la variation du passif; f) si le passif a été modifié, dans chaque cas, quelles initiatives le gouvernement a-t-il déployées pour minimiser ce passif?
(Le document est déposé.)
Question no 2732 — M. John Brassard:
En ce qui concerne les marchandises contrefaites découvertes et saisies par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), depuis le 1er janvier 2020 et ventilées par année: a) quelle est la valeur des marchandises découvertes, au total et ventilée par année et par mois; b) pour chaque saisie, quelle était (i) la date, (ii) la quantité, (iii) la valeur estimée; (iv) le lieu ou le port d’entrée où les marchandises ont été découvertes, (v) la description du produit, (vi) le pays d’origine; c) quel est le pourcentage estimé des marchandises contrefaites qui sont interceptées par l’ASFC par rapport à celles qui sont introduites en contrebande au Canada sans être interceptées?
(Le document est déposé.)
Question no 2733 — M. John Brassard:
En ce qui concerne les mesures prises par le gouvernement pour empêcher la vente de produits de contrefaçon au Canada: a) quels sont les détails des mesures particulières que le gouvernement a prises à cette fin depuis 2016; b) combien de personnes la GRC a-t-elle arrêtées chaque année depuis 2016 pour trafic ou tentative de vente de produits de contrefaçon; c) quelle est la description de chacun des articles contrefaits saisis dans le cadre des arrestations dont il est question en b), ventilée par année; d) selon les estimations du gouvernement, quelle est la valeur, totale et ventilée par type de marchandise, des produits de contrefaçon vendus chaque année au Canada; e) le gouvernement dispose-t-il d’une politique interdisant aux fonctionnaires de vendre de tels produits et, le cas échéant, quelle est-elle; f) le gouvernement dispose-t-il d’une politique qui empêcherait les employés, ou toute autre personne à qui l’on a remis un téléphone ou un appareil mobile du gouvernement, d’utiliser cet appareil pour vendre des produits de contrefaçon et, le cas échéant, quelle est-elle?
(Le document est déposé.)
Question no 2734 — M. Rob Morrison:
En ce qui concerne les frais payés par le gouvernement pour les déplacements de tout membre du personnel exonéré d’un ministre qui n’ont pas fait l’objet d’une divulgation proactive depuis le 1er janvier 2016: a) quels sont les détails liés à tous ces frais, y compris (i) le titre du voyageur, (ii) l’origine, (iii) la destination, (iv) la date, (v) les dépenses totales, ventilées par type (billets d’avion, hébergement, etc.); b) pourquoi les dépenses n’ont-elles pas fait l’objet d’une divulgation proactive; c) certains frais de déplacement, comme ceux liés aux déplacements faits pour aller voir la famille, sont-ils couverts par l’accord ou le contrat de travail de certains membres du personnel exonéré de ministres et, le cas échéant, combien de membres du personnel bénéficient de cet avantage?
(Le document est déposé.)
Question no 2735 — M. Joël Godin:
En ce qui concerne l’arriéré dans le traitement des demandes d’asile: a) combien de demandes sont actuellement en attente de traitement; b) quelle est la ventilation des demandes en a) par pays d’origine du demandeur; c) quelle est la ventilation des demandes en a) en fonction du temps écoulé depuis la première demande d’asile (moins d’un an, un à trois ans, plus de trois ans, etc.); d) quels sont les objectifs du gouvernement, y compris un échéancier détaillé du moment où l’arriéré sera (i) réduit, (ii) éliminé?
(Le document est déposé.)
Question no 2736 — M. Tom Kmiec:
En ce qui concerne la catégorie d’immigration pour motifs d’ordre humanitaire d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, en 2023: a) quel est le nombre total de demandes dans cette catégorie qui (i) ont été présentées, (ii) ont été acceptées, (iii) ont été rejetées, (iv) ont été retirées, (v) attendent toujours qu’on traite leur dossier; b) quel est le nombre total de noms et de demandes soumises dans cette catégorie qui (i) ont été présentées, (ii) ont été acceptées, (iii) ont été rejetées, (iv) ont été retirées, (v) attendent toujours qu’on traite leur dossier; c) quel est le nombre total de demandes d’origine ukrainienne dans cette catégorie qui (i) ont été présentées, (ii) ont été acceptées, (iii) ont été rejetées, (iv) ont été retirées, (v) attendent toujours qu’on traite leur dossier; d) quel est le nombre total de noms et de demandes d’origine ukrainienne dans cette catégorie qui (i) ont été présentées, (ii) ont été acceptées, (iii) ont été rejetées, (iv) ont été retirées, (v) attendent toujours qu’on traite leur dossier; e) quel est le nombre total de demandes d’origine haïtienne dans cette catégorie qui (i) ont été présentées, (ii) ont été acceptées, (iii) ont été rejetées, (iv) ont été retirées, (v) attendent toujours qu’on traite leur dossier; e) quel est le nombre total des demandes d’origine haïtienne dans cette catégorie qui (i) ont été présentées, (ii) ont été acceptées, (iii) ont été rejetées, (iv) ont été retirées, (v) attendent toujours qu’on traite leur dossier; f) quel est le nombre total de noms et de demandes d’origine haïtienne dans cette catégorie qui (i) ont été présentées, (ii) ont été acceptées, (iii) ont été rejetées, (iv) ont été retirées, (v) attendent toujours qu’on traite leur dossier; g) quel est le nombre total des demandes d’origine soudanaise dans cette catégorie qui (i) ont été présentées, (ii) ont été acceptées, (iii) ont été rejetées, (iv) ont été retirées, (v) attendent toujours qu’on traite leur dossier; h) quel est le nombre total de noms et de demandes d’origine soudanaise dans cette catégorie qui (i) ont été présentées, (ii) ont été acceptées, (iii) ont été rejetées, (iv) ont été retirées, (v) attendent toujours qu’on traite leur dossier; i) quel est le nombre total de demandes d’origine hongkongaise dans cette catégorie qui (i) ont été présentées, (ii) ont été acceptées, (iii) ont été rejetées, (iv) ont été retirées, (v) attendent toujours qu’on traite leur dossier; j) quel est le nombre total de noms et de demandes d’origine hongkongaise dans cette catégorie qui (i) ont été présentées, (ii) ont été acceptées, (iii) ont été rejetées, (iv) ont été retirées, (v) attendent toujours qu’on traite leur dossier; k) quel est le nombre total de demandes d’origine colombienne dans cette catégorie qui (i) ont été présentées, (ii) ont été acceptées, (iii) ont été rejetées, (iv) ont été retirées, (v) attendent toujours qu’on traite leur dossier; I) quel est le nombre total de noms et de demandes d’origine colombienne dans cette catégorie qui (i) ont été présentées, (ii) ont été acceptées, (iii) ont été rejetées, (iv) ont été retirées, (v) attendent toujours qu’on traite leur dossier; m) quel est le nombre total de demandes d’origine vénézuélienne dans cette catégorie qui (i) ont été présentées, (ii) ont été acceptées, (iii) ont été rejetées, (iv) ont été retirées, (v) attendent toujours qu’on traite leur dossier; n) quel est le nombre total de noms et de demandes d’origine vénézuélienne dans cette catégorie qui (i) ont été présentées, (ii) ont été acceptées, (iii) ont été rejetées, (iv) ont été retirées, (v) attendent toujours qu’on traite leur dossier?
(Le document est déposé.)
Question no 2737 — Mme Marilyn Gladu:
En ce qui concerne les efforts du gouvernement pour recouvrer des fonds auprès des bénéficiaires de contrats gouvernementaux pour quelque raison que ce soit, y compris les trop-payés et le non-respect des obligations contractuelles, ventilés par ministère ou organisme: quels sont les détails de tous les efforts de ce type qui ont été déployés depuis le 1er janvier 2022, y compris, pour chacun, (i) la date du contrat, (ii) la valeur du contrat, (iii) le fournisseur, (iv) la description des produits ou services, (v) le montant payé, (vi) le montant du recouvrement demandé par le gouvernement, (vii) le montant recouvré à ce jour, (viii) la raison du recouvrement, (ix) la date à laquelle les efforts de recouvrement ont commencé?
(Le document est déposé.)
Question no 2738 — Mme Marilyn Gladu:
En ce qui concerne les dépenses gouvernementales consacrées à d’autres services professionnels non mentionnés ailleurs (code 0499 du Conseil du Trésor ou semblable), pendant l’exercice 2023-2024: a) à combien s’élevait le montant total dépensé pour ces services, ventilé par chaque ministère, agence ou autre entité gouvernementale; b) quels sont les détails de chaque dépense, y compris (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le montant, (iv) la description des services, (v) les détails concernant la manière dont le contrat a été attribué (à fournisseur unique ou appel d’offres)?
(Le document est déposé.)
Question no 2740 — M. Arnold Viersen:
En ce qui concerne le centre d’appels du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC), depuis sa création jusqu’en mai 2024 inclusivement, ventilé par mois et par province ou territoire d’origine des appels: a) combien d'appels téléphoniques ont été reçus par le centre; b) combien d’appels sont demeurés sans réponse; c) combien d’employés ou d’équivalents temps plein ont été embauchés au centre pour répondre aux appels téléphoniques?
(Le document est déposé.)
Question no 2741 — Mme Cathay Wagantall:
En ce qui concerne les données publiées par Statistique Canada (StatCan) sur les « décès provisoires et la surmortalité au Canada », qui faisaient état d’une « nouvelle période de surmortalité importante à compter de janvier 2022 », en particulier chez les personnes de moins de 45 ans, et l’utilisation par le Bureau du Conseil privé (BCP) de stratégies de communication gagnantes pour ne pas ébranler la confiance du public (AIPRP, mai 2021): a) pourquoi StatCan a-t-il attendu jusqu’en septembre 2022 pour publier les données sur la surmortalité chez les jeunes Canadiens, alors que ces données étaient disponibles en mars ou avril 2022; b) qui a approuvé les données en a); c) quelles mesures ont été prises pour enquêter sur les raisons sous-jacentes de cette constatation inhabituelle de surmortalité chez les jeunes; d) qui ou quel organisme ou entité a informé le Cabinet du premier ministre et le conseil des ministres de cette constatation; e) comment et quand ces données ont-elles été communiquées aux ministres provinciaux et territoriaux de la Santé, aux collèges des médecins, aux médecins hygiénistes en chef et aux bureaux des coroners, afin de fournir aux Canadiens des données à jour et ainsi faciliter leur consentement éclairé; f) quels fonctionnaires de quels organismes ou entités ont diffusé des communiqués de presse concernant cette augmentation inhabituelle du nombre de décès chez les Canadiens âgés de moins de 45 ans; g) selon les rapports de l’Agence de la santé publique du Canada sur les cas signalés après la vaccination, du 10 juin 2022 au 23 septembre 2022, quel était le nombre de « cas décédés de COVID-19 » chaque semaine à partir de la semaine qui s’est terminée le 12 juin 2022 jusqu’à la semaine qui s’est terminée le 28 août 2022, ventilés selon le statut vaccinal des personnes, y compris celles qui ont reçu (i) aucune dose de vaccin, (ii) une seule dose de vaccin, (iii) le programme primaire de deux doses, (iv) une dose additionnelle, (v) deux doses additionnelles; h) selon les données en f), dans quel groupe a-t-on observé le plus grand nombre de « cas décédés » chaque semaine; i) en ce qui concerne plus particulièrement le groupe des personnes non vaccinées et le groupe des personnes ayant reçu deux doses de rappel, dans quel groupe le nombre d’éclosions de COVID-19 a été le plus faible au cours de ces semaines; j) un communiqué de presse a-t-il été publié pour présenter au public les résultats en i); k) quels sont les détails de la note de service rédigée par le BCP en mai 2021, dans laquelle l’organisme donnait instruction aux destinataires de fausser les données afin de réduire au minimum les répercussions des décès ou des blessures liés aux vaccins, y compris (i) quels organismes ou entités et quels fonctionnaires en particulier ont reçu cette note de service, (ii) comment les organismes ou entités ont-ils exécuté les instructions du BCP, soit de fausser les données, (iii) qui, au sein de chaque organisme ou entité, a approuvé le rapport sur les données; l) pourquoi y a-t-il une différence entre les données publiées sur le site Web de StatCan relativement aux « autres causes de mortalité mal définies et non précisées » de 2020 à 2022, soit 16 043 décès, et le nombre fourni dans la réponse du gouvernement à la question au Feuilleton Q-1115, soit 55 975 décès pour la même année et la même catégorie?
(Le document est déposé.)
Question no 2743 — Mme Michelle Rempel Garner:
En ce qui concerne la participation d’Affaires mondiales Canada, de Patrimoine canadien, de Téléfilm Canada et de l’Office national du film du Canada à des événements, y compris South by Southwest (SXSW) à Austin, SXSW en Australie, la Berlinale, les Oscars du cinéma et le Festival de Cannes, depuis le 1er janvier 2023, les données étant ventilées par événement: a) quel montant en frais de voyage a été engagé par le personnel pour soutenir ces événements ou y assister, au total et ventilé par (i) hébergement, (ii) transport aérien, (iii) autres moyens de transport, (iv) repas et indemnités quotidiennes, (v) autres frais de voyage, ventilé par type; b) quel a été le montant total dépensé en frais d’accueil lors de chaque événement; c) quels sont les détails relatifs aux frais d’accueil, y compris, pour chacun (i) le nom de l’événement, (ii) le lieu, (iii) le fournisseur, (iv) le montant, (v) une description de l’événement, (vi) le nombre de personnes présentes; d) combien d’employés se sont rendus à chaque événement ou y ont assisté; e) quel montant a été dépensé en billets pour chaque événement principal; f) quel montant a été dépensé en billets pour chaque événement secondaire, comme une fête après la fête, y compris le nom de chaque événement; g) quels sont les détails relatifs à tous les contrats signés concernant ces événements, y compris, pour chacun (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le lieu, (iv) le montant, (v) une description des biens ou des services, (vi) la façon dont le contrat a été accordé (fournisseur exclusif ou appel d’offres); h) quelles retombées économiques ont été directement attribuées à la participation de ces entités gouvernementales à ces événements, y compris (i) les indicateurs de rendement clé utilisés pour mesurer la réussite de chacun, (ii) les détails relatifs à tout contrat obtenu à la suite de la participation à chaque événement; i) quels sont les plans futurs de participation ou de présence à ces événements et toutes les dépenses prévues en lien avec ces plans?
(Le document est déposé.)
Question no 2745 — M. Ted Falk:
En ce qui concerne l’adjudication, l’examen et le contenu du contrat pour le vaccin à ARNm contre la COVID-19 de Pfizer signé par l'ancienne ministre des Services publics et de l'approvisionnement en 2020: a) quand l'ancienne ministre des Services publics et de l'approvisionnement, l'ancienne ministre de la Santé et Santé Canada ont-ils initialement reçu le contrat avec Pfizer; b) quels organismes et entités ont examiné le contenu du contrat avec Pfizer et qui a effectué l’examen au sein de chaque organisme et entité; c) quels organismes et entités ont approuvé les modalités définitives du contrat avec Pfizer et qui a signé l’approbation au sein de chaque organisme et entité; d) le contrat précisait-il si le fabricant avait assigné un numéro de série au produit; e) pourquoi le fabricant d’un médicament assigne-t-il un numéro de série à son produit; f) si la réponse en d) est négative, pourquoi pas; g) le contrat avec Pfizer confirmait-il sans équivoque que son produit avait fait l’objet d’une étude pour vérifier (i) son efficacité à prévenir l’infection au SRAS-CoV-2, (ii) son efficacité à prévenir les symptômes graves, (iii) son efficacité à prévenir l’hospitalisation, (iv) son efficacité à prévenir la mort, (v) les effets secondaires à long terme, (vi) sa capacité à enrayer la transmission du SRAS-CoV-2, (vii) les effets indésirables connus; h) le contrat stipulait-il que le vaccin à ARNm avait été testé pour en vérifier la capacité à empêcher la transmission du SARS-CoV-2 aux autres; i) en ce qui concerne les réponses en g) et h), quand a-t-on fourni cette information (i) au Dr Howard Njoo, (ii) à la Dre Theresa Tam, (iii) à la Dre Supriya Sharma, (iv) à la Dre Caroline Quach-Thanh, (v) au premier ministre, (vi) à la vice-première ministre et ministre des Finances, (vii) à l'ancienne ministre de la Santé, (viii) à l'ancien ministre des Transports; j) en ce qui concerne les réponses en g)(i) à g)(vii), quand le Cabinet du premier ministre a-t-il été informé des limites du vaccin énumérées dans le contrat avec Pfizer et qui l’en a informé; k) après la réception et l’analyse du contrat au début de l’année 2021, qui a approuvé le plan de communication utilisé pour informer les Canadiens que le produit de Pfizer était « sûr et efficace » et empêchait la transmission du SRAS-CoV-2 aux autres?
(Le document est déposé.)
Question no 2746 — Mme Leah Gazan:
En ce qui concerne le financement fédéral dans la circonscription de Winnipeg-Centre, entre novembre 2019 et mai 2024: a) quelles demandes de financement ont été reçues, en précisant pour chacune (i) le nom de l’organisation, (ii) le ministère, (iii) le programme et le sous-programme au titre desquels le financement a été demandé, (iv) la date de la demande, (v) le montant demandé, (vi) si le financement a été approuvé ou non, (vii) le montant total du financement, si le financement a été approuvé; b) quels fonds, subventions, prêts et garanties de prêt le gouvernement a-t-il consentis par l’intermédiaire de ses divers ministères et organismes dans la circonscription sans que le demandeur ait à présenter une demande directe, y compris, pour chacun, le (i) nom de l’organisation, (ii) ministère, (iii) programme et sous-programme au titre desquels le financement a été accordé, (iv) montant total du financement, si celui-ci a été approuvé; c) quels projets ont été financés dans la circonscription par des organismes chargés de distribuer des fonds gouvernementaux (par exemple les Fondations communautaires du Canada), y compris, pour chacun, le (i) nom de l’organisme, (ii) ministère, (iii) programme et sous-programme au titre desquels le financement a été accordé, (iv) montant total du financement, si le financement a été approuvé?
(Le document est déposé.)
Question no 2748 — M. Len Webber:
En ce qui concerne les projets du gouvernement annoncés depuis le 4 novembre 2015, dont le coût initial prévu était supérieur à 5 000 000 $, qui ont été réalisés selon le calendrier initial prévu et à un coût égal ou inférieur à celui d’abord annoncé: a) quels sont les détails de tous ces projets, y compris, pour chacun, (i) l’emplacement, (ii) la description du projet, (iii) la date de la première annonce du projet, (iv) le coût prévu d’abord annoncé, (v) la date d’achèvement d’abord annoncée, (vi) le coût réel du projet, (vii) la date d’achèvement réelle, (viii) l’adresse du site Web où l’annonce ou le communiqué de presse original se trouve; b) combien et quel pourcentage de ces projets ont été terminés (i) à la date prévue, (ii) à un coût égal ou inférieur à celui d’abord annoncé?
(Le document est déposé.)
Question no 2749 — M. Scott Aitchison:
En ce qui concerne la participation du gouvernement, y compris de la Société canadienne d'hypothèques et de logement, à la création de logements locatifs au Canada, y compris par l’investissement direct et la signature d’accords bilatéraux, du 1er février 2006 au 4 novembre 2015, ventilé par programme, province ou territoire et par année pour chaque partie de la question: a) combien de nouveaux logements ont été construits grâce au financement fédéral; b) combien de financement a été fourni à l’appui de la construction de logements communautaires ou sans but lucratif, et combien de ces logements ont été construits; c) combien de financement fédéral a été fourni à l’appui de la construction de logements coopératifs, et combien de ces logements ont été construits; d) combien de financement fédéral a été fourni à l’appui de la construction de logements construits expressément pour la location, et combien de ces logements ont été construits grâce à ce financement?
(Le document est déposé.)
Question no 2750 — M. Scott Aitchison:
En ce qui concerne les programmes de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), le Centre du logement abordable de la SCHL et toutes les autres initiatives de la SCHL, du 1er février 2006 au 1er octobre 2015: a) combien de nouveaux logements ont été construits grâce au financement de la SCHL; b) combien de financement a été fourni à l’appui de la construction de logements communautaires ou sans but lucratif, et combien de ces logements ont été construits; c) combien de financement la SCHL a-t-elle fourni à l’appui de la construction de logements coopératifs, et combien de ces logements ont été construits; d) combien de financement de la SCHL a été fourni à l’appui de la construction de logements construits expressément pour la location, et combien de ces logements ont été construits?
(Le document est déposé.)
Question no 2751 — M. Scott Aitchison:
En ce qui concerne la participation du gouvernement, y compris la Société canadienne d’hypothèques et de logement, à la création de logements locatifs au Canada, y compris par le biais d’investissements directs et d’ententes bilatérales, entre le 1er février 2006 et le 4 novembre 2015, ventilée par programme, province ou territoire, et par année pour chaque partie de la question: a) combien de nouvelles unités ont été construites grâce au financement fédéral; b) quel financement a été fourni pour soutenir la construction de logements sans but lucratif ou communautaires et combien d’unités ont été construites; c) quel financement fédéral a été fourni pour soutenir la construction de logements coopératifs et combien d’unités ont été construites; d) quel financement fédéral a été fourni pour soutenir la construction de logements locatifs construits à cette fin et combien d’unités ont été construites grâce à ce financement?
(Le document est déposé.)
Question no 2752 — M. Scott Aitchison:
En ce qui concerne les programmes de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le Centre du logement abordable de la SCHL et toutes les autres initiatives de la SCHL, entre le 1er février 2006 et le 1er octobre 2015: a) combien de nouvelles unités ont été construites au moyen du financement de la SCHL; b) à combien s’élève le financement affecté à la construction de logement sans but lucratif ou communautaire et combien d’unités ont été construites; c) à combien s’élève le financement de la SCHL affecté à la construction de logements coopératifs et combien d’unités ont été construites; d) à combien s’élève le financement de la SCHL affecté à la construction de logements locatifs et combien d’unités ont été construites?
(Le document est déposé.)
Question no 2754 — M. Peter Julian:
En ce qui concerne l’Allocation canadienne pour le logement, ventilé par province ou territoire et par exercice: a) combien de ménages ont reçu l’allocation; b) combien de personnes âgées de 65 et plus ont reçu l’allocation; c) combien de personnes handicapées ont reçu l’allocation; d) combien d’Autochtones ont reçu l’allocation, ventilé par appartenance (i) au peuple inuit, (ii) à la Nation métisse, (iii) aux Premières Nations?
(Le document est déposé.)
Question no 2755 — M. Arnold Viersen:
En ce qui concerne les permis de séjour temporaire délivrés spécifiquement aux victimes de la traite des personnes depuis le 4 novembre 2015: a) combien de demandes ont été reçues; b) combien de permis ont été délivrés; c) combien de demandes de permis ont été refusées; d) quelle est la ventilation de a) à c) par (i) année, (ii) mois, (iii) genre, (iv) pays d’origine; e) pour les permis en b), quelle est la ventilation par instruction ministérielle appliquée, soit 1(1), 1(2) et 2; f) quel est le temps d’attente moyen lorsqu’un individu demande un permis de séjour temporaire spécial pour les victimes de la traite de personnes?
(Le document est déposé.)
Question no 2758 — Mme Cheryl Gallant:
En ce qui concerne le Paiement de l’incitatif à agir pour le climat ou la Remise canadienne sur le carbone, ventilé par province ou territoire et par exercice, depuis l’introduction de la taxe sur le carbone: a) combien de déclarants ont demandé de recevoir le supplément rural; b) combien de déclarants étaient admissibles pour recevoir le supplément rural?
(Le document est déposé.)
Question no 2759 — Mme Rosemarie Falk:
En ce qui concerne la participation du gouvernement, y compris la Société canadienne d’hypothèques et de logement, à la création de logements locatifs au Canada, y compris dans le cadre tant d’investissements directs que d’ententes bilatérales, entre le 6 février 2006 et le 4 novembre 2015: combien de logements ont été (i) construits, (ii) aménagés, à la suite d’un financement fédéral?
(Le document est déposé.)
Question no 2761 — M. Tom Kmiec:
En ce qui concerne les audiences sur les demandes d’asile de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié, en 2023: a) pour ce qui est des instructions sur pièces acceptées, (i) quel est le nombre total de personnes sur toutes les demandes, (ii) combien de demandes contenaient le nom d’une personne, (iii) combien de demandes contenaient le nom de plus d’une personne, (iv) combien de demandes contenaient le nom d’un partenaire conjugal, (v) combien de demandes contenaient le nom d’un enfant ou plus, (vi) combien de demandes contenaient le nom d’une personne à charge autre qu’un partenaire conjugal ou qu’un enfant, (vii) combien de noms de personnes figurent sur l’ensemble des demandes; b) sur le nombre total des noms de personnes acceptées dans le cadre d’instructions sur pièces, (i) quel est le nombre ventilé par pays d’origine, (ii) quel est le nombre de personnes pour chaque âge, ventilé par âge de 0 à 100 ans, (iii) quel est le nombre de personnes ventilé par sexe, (iv) quel est le nombre de personnes montrant une maîtrise de la langue anglaise, (v) quel est le nombre de personnes montrant une maîtrise de la langue française, (vi) quel est le nombre de personnes montrant une maîtrise des langues anglaise et française?
(Le document est déposé.)
Question no 2763 — M. Jamie Schmale:
En ce qui concerne les audits de gestion ou les autres vérifications similaires, lancés ou achevés depuis le 1er mai 2022, portant sur les délais de traitement des passeports: quels sont les détails de chaque audit ou vérification, y compris, pour chacun, (i) les dates de début et de fin de la période visée, (ii) un sommaire et une description de la portée de l’audit ou de la vérification, (iii) les constatations faites, (iv) les changements recommandés en vue de l’amélioration des délais de traitement, le cas échéant, (v) les changements mis en œuvre, (vi) l’entité responsable de la réalisation de l’audit ou de la vérification?
(Le document est déposé.)
Question no 2764 — M. Jamie Schmale:
En ce qui concerne les dépenses engagées par le gouvernement pour des billets de galas, de concerts ou d'événements sportifs, depuis le 1er janvier 2023: quels étaient (i) la date, (ii) le lieu, (iii) le coût total, (iv) le coût par billet, (v) le nombre de billets, (vi) le titre des personnes ayant utilisé les billets, (vii) le nom ou le titre de l'événement pour lequel des billets ont été achetés ou facturés par un ministère, une agence, une société d'État ou une autre entité gouvernementale?
(Le document est déposé.)
Question no 2767 — M. John Barlow:
En ce qui concerne les dépenses gouvernementales projetées entre maintenant et 2030: a) quelles sommes, ventilées par année, seront consacrées (i) au programme 2 milliards d’arbres, (ii) au Fonds des solutions climatiques axées sur la nature, (iii) au programme Solutions agricoles pour le climat; b) quelle est la ventilation des sommes en a)(iii) par volet du programme?
(Le document est déposé.)
Question no 2768 — M. Tom Kmiec:
En ce qui concerne les programmes de travailleurs étrangers temporaires pour les fournisseurs de soins, ventilés par année depuis 2019 jusqu’en 2024: a) combien de travailleurs ont été embauchés dans le cadre du (i) Programme pilote des gardiens d'enfants en milieu familial (PPGEMF), (ii) Programme pilote des aides familiaux à domicile (PPAFD); b) ventilé par province et territoire, combien de travailleurs ont été embauchés dans le cadre du (i) PPGEMF, (ii) PPAFD; c) quel est le revenu annuel médian du ménage des familles qui ont embauché des travailleurs dans le cadre du (i) PPGEMF, (ii) PPAFD; d) quel est le revenu annuel moyen des familles qui ont embauché des travailleurs dans le cadre du (i) PPGEMF, (ii) PPAFD; e) combien de familles ont embauché une travailleuse ou un travailleur dans le cadre du PPGEMF dont le revenu annuel du ménage était (i) inférieur à 100 000 $, (ii) compris entre 100 000 $ et 200 000 $, (iii) compris entre 200 000 $ et 300 000 $, (iv) compris entre 300 000 $ et 400 000 $, (v) compris entre 400 000 $ et 500 000 $, (vi) compris entre 500 000 $ et 600 000 $, (vii) supérieur à 600 000 $; f) combien de familles ont embauché une travailleuse ou un travailleur dans le cadre du PPAFD et dont le revenu annuel du ménage était (i) inférieur à 100 000 $, (ii) compris entre 100 000 $ et 200 000 $, (iii) compris entre 200 000 $ et 300 000 $, (iv) compris entre 300 000 $ et 400 000 $, (v) compris entre 400 000 $ et 500 000 $, (vi) compris entre 500 000 $ et 600 000 $, (vii) supérieur à 600 000 $; g) combien de travailleurs, ventilés par année, ont obtenu le statut de résident permanent et avaient été embauchés dans le cadre du (i) PPGEMF, (ii) PPAFD; h) quel est le nombre total de travailleurs recrutés dans le cadre du (i) PPGEMF, (ii) PPAFD, ventilé par pays d’origine; i) combien de rapports sur les conditions de travail abusives ont été déposés dans le cadre du (i) PPGEMF, (ii) PPAFD?
(Le document est déposé.)
Question no 2769 — Mme Tracy Gray:
En ce qui concerne le programme de Modernisation du versement des prestations: a) quels sont la portée projetée, les exigences technologiques complètes et les besoins d’approvisionnement prévus en lien avec le dernier budget du programme pour 2024, qui est de 4,4 milliards de dollars selon ce qu’a annoncé le ministre des Services aux citoyens le 6 mai 2024 devant le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées; b) comment prévoit-on que les 4,4 milliards de dollars seront dépensés, ventilé poste par poste; c) quels sont les détails des dépenses de voyage encourues par le gouvernement en lien avec les entrepreneurs qui travaillent au programme depuis le 1er janvier 2017, y compris (i) les dates, le coût et les détails de tous les vols dont les entrepreneurs tiers ont réclamé le remboursement, (ii) les dates, le coût et l’emplacement de l’hébergement dont les entrepreneurs tiers ont réclamé le remboursement, (iii) les dates, le coût et la nature des dépenses journalières dont les entrepreneurs tiers ont réclamé le remboursement; d) quel est la ventilation de c)(i) à c)(iii) par (i) mois, (ii) trimestre, (iii) entrepreneur tiers?
(Le document est déposé.)
Question no 2772 — M. Sameer Zuberi:
En ce qui concerne les dépenses consacrées à l'accompagnement professionnel depuis le 1er janvier 2017, ventilé par année et par ministère ou organisme: a) combien de contrats ont été signés par le gouvernement pour l'accompagnement professionnel; b) quelle a été la valeur totale des contrats d'accompagnement professionnel signés; c) quels sont les détails de chaque contrat ou type d’accord similaire pour l'accompagnement professionnel des fonctionnaires, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le type d'accompagnement, (iv) l’objet du contrat, (v) la valeur, (vi) les noms et les titres des fonctionnaires bénéficiant de l'accompagnement professionnel; d) quels sont les détails de chaque contrat ou type d’accord semblable pour l'accompagnement professionnel de ministres ou de membres du personnel exonéré, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le type d'accompagnement, (iv) l’objet du contrat, (v) la valeur, (vi) les noms et les titres des personnes qui ont bénéficié de l'accompagnement professionnel; e) quels sont les détails de chaque contrat ou type d’accord semblable pour l’accompagnement professionnel non couverts en c) ou d), y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le type d’accompagnement, (iv) l’objet du contrat, (v) la valeur, (vi) les noms et les titres des personnes qui ont bénéficié de l’accompagnement; f) pour chaque contrat en c) à e), (i) quel était le résultat souhaité, (ii) comment le résultat a-t-il été mesuré, le cas échéant, (iii) quel résultat a été atteint?
(Le document est déposé.)
Question no 2775 — M. Bernard Généreux:
En ce qui concerne la liste de plus de 300 réunions portant sur le projet de loi C-27, Loi édictant la Loi sur la protection de la vie privée des consommateurs, la Loi sur le Tribunal de la protection des renseignements personnels et des données et la Loi sur l’intelligence artificielle et les données et apportant des modifications corrélatives et connexes à d’autres lois, remise au Comité permanent de l’industrie et de la technologie le 21 novembre 2023: quels sont les détails de chaque réunion, ventilés par (i) la date de la réunion, (ii) les noms de toutes les personnes qui y ont assisté, (iii) le sujet de la réunion, (iv) les articles du projet de loi pour lesquels il a été question d’amendements?
(Le document est déposé.)
Question no 2781 — Mme Cheryl Gallant:
En ce qui concerne le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, qui a, selon le site Web des Conférences de Bilderberg, participé à la Conférence de Bilderberg de 2024, à Madrid, en Espagne: a) le ministre a-t-il assisté à cette conférence; b) quel a été l’itinéraire précis du ministre en Espagne à l’occasion de cette conférence; c) quels étaient les points à l’ordre du jour de cette conférence; d) pendant son séjour en Espagne, le ministre a-t-il eu des échanges avec Mark Carney, qui était un autre participant à la Conférence et, le cas échéant, de quoi ont-ils discuté; e) avec qui le ministre a-t-il eu des rencontres pendant cette conférence et quels ont été les sujets discutés à chacune de ces rencontres; f) la participation du ministre à cette conférence a-t-elle entraîné des coûts pour le gouvernement et, le cas échéant, quelle est leur ventilation détaillée?
(Le document est déposé.)
Question no 2784 — M. Dan Albas:
En ce qui concerne les fonds de 5 milliards de dollars que, en réponse à des phénomènes météorologiques extrêmes, l’Énoncé économique de l’automne 2021 a affectés à la Colombie-Britannique au titre des Accords d'aide financière en cas de catastrophe: a) combien des fonds affectés ont été versés à ce jour à la Colombie-Britannique, en tout, et ventilé par projet financé; b) quand le reste des fonds sera-t-il versé; c) qu’attend-on avant que le reste des fonds soit versé à la Colombie-Britannique?
(Le document est déposé.)
Question no 2785 — M. Garnett Genuis:
En ce qui concerne la connaissance par le gouvernement de 69 conteneurs expédiés du Canada vers les Philippines en 2013 et en 2014 par la société d’exportation Chronic inc., puis réexpédiés au Canada après avoir été retenus au port pendant cinq ans: a) quand le problème a-t-il été porté à l’attention (i) d’Affaires mondiales Canada, (ii) d’Environnement et Changement climatique Canada, (iii) du Cabinet du premier ministre, et quelle a été la compréhension initiale de la situation par le gouvernement; b) le contenu de ces 69 conteneurs a-t-il fait l’objet d’un audit, d’une analyse ou d’une autre forme de test et, le cas échéant, (i) qui a effectué l’audit, (ii) qui a demandé que l’audit soit effectué, (iii) quelles communications ont eu lieu, le cas échéant, concernant la commande et les résultats de l’audit, (iv) quels ont été les résultats de l’audit, précisément en ce qui concerne le pourcentage de matières recyclables dans les conteneurs et l’acceptabilité du contenu par rapport aux normes et aux seuils en vigueur, (v) des déchets étaient-ils considérés comme dangereux, (vi) le rapatriement de ces conteneurs au Canada était-il justifié par les résultats des audits; c) si l’audit dont il est question en b) a donné des résultats acceptables par rapport au seuil, pourquoi le gouvernement a-t-il décidé de rapatrier les conteneurs au Canada; d) quelles mesures, y compris tout recours juridique, le gouvernement prend-il, ou envisage-t-il de prendre, à l’encontre de Chronic inc. et de son propriétaire?
(Le document est déposé.)
Question no 2786 — M. Ryan Williams:
En ce qui concerne l’infrastructure sans fil d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada, ventilé par année depuis le 1er janvier 2016: a) combien d’argent a été perçu en recettes provenant (i) des enchères de spectre sans fil, (ii) des droits annuels de licence de spectre sans fil; b) quels ont été les montants totaux accordés à titre de subventions et de contributions pour la construction, l’amélioration ou l’expansion de l’infrastructure sans fil; c) quelle est la ventilation de b) par fournisseur de services sans fil ou entreprise directement touchée par la subvention ou la contribution?
(Le document est déposé.)
Question no 2787 — M. Ryan Williams:
En ce qui concerne Transports Canada et les autorités aéroportuaires, ventilé par année depuis le 1er janvier 2016: a) quel est le montant total des taxes, frais, loyers et redevances de location perçus auprès des autorités aéroportuaires, ventilé par aéroport; b) quel est le montant total des subventions et contributions accordées aux autorités aéroportuaires pour l’amélioration des infrastructures, ventilé par (i) aéroport, (ii) projet financé?
(Le document est déposé.)
Question no 2789 — M. Ryan Williams:
En ce qui concerne les plaintes reçues par l’Agence de la consommation en matière financière du Canada, ventilé par année à compter du 1er janvier 2016: a) quel est le nombre total de plaintes (i) reçues, (ii) résolues; b) pour toutes les plaintes en a), les plaintes concernaient quels types d’entités, ventilées par les plaintes d’une (i) personne contre une personne, (ii) entreprise contre une personne, (iii) personne contre une entreprise, (iv) entreprise contre une entreprise?
(Le document est déposé.)
Question no 2790 — M. Stephen Ellis:
En ce qui concerne les enquêtes commandées par le Bureau du Conseil privé depuis le 1er janvier 2019: a) y a-t-il eu des enquêtes commandées visant à sonder l’opinion sur (i) les politiques ou les lois proposées par le gouvernement, (ii) les politiques ou les lois du gouvernement déjà en place, (iii) la performance des ministères ou des organismes gouvernementaux eux-mêmes, (iv) la performance du gouvernement lui-même, (v) la Remise canadienne sur le carbone, (vi) le Programme d’approvisionnement plus sécuritaire, (vii) l’exemption accordée à la Colombie-Britannique en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances afin de décriminaliser certaines substances; b) pour chaque enquête en a), (i) quel en était l’objet, (ii) quelles étaient les questions posées, (iii) quelles étaient les réponses reçues, (iv) quels étaient les coûts associés à l’enquête, au total et ventilés par type de dépense, (v) quels fournisseurs et consultants externes ont été utilisés pour commander l’enquête, (vi) quels fournisseurs et consultants externes ont été utilisés pour analyser et collecter les résultats de l’enquête, (vii) combien de réponses ont été reçues, (viii) qui l’enquête visait-elle, (ix) l’enquête était-elle accessible à tous les Canadiens et, si ce n’est pas le cas, qui a pu y répondre, (x) en quelle année l’enquête a-t-elle été commandée, (xi) quel ministère ou organisme a publié l’enquête?
(Le document est déposé.)
Question no 2793 — M. Gord Johns:
En ce qui concerne Parcs Canada, pour chaque exercice de 2010 à 2024: a) dans quels parcs nationaux l’agence a-t-elle mis en œuvre des programmes de sauveteurs de natation et de surf; b) combien d’argent chacun des parcs a-t-il reçu pour administrer ces programmes; c) combien d’employés ont travaillé dans chacun des parcs dans le cadre de ces programmes; d) combien de personnes ont visité chacun des parcs, ventilées par année; e) combien de sauvetages ou de contacts ont été effectués dans le cadre de ces programmes, ventilés par parc?
(Le document est déposé.)
Question no 2796 — M. Peter Julian:
En ce qui concerne le financement fédéral à des organismes non gouvernementaux qui défendent des opinions pro-vie ou anti-avortement, ventilé par ministère ou organisme et par exercice depuis le 1er janvier 2006: a) quels organismes ont reçu du financement fédéral; b) quel est le montant de financement fédéral qui a été reçu?
(Le document est déposé.)
Question no 2797 — M. Peter Julian:
En ce qui concerne le financement du gouvernement fédéral dans le secteur pétrolier et gazier du Canada, depuis le 1er janvier 2006: combien le gouvernement fédéral a-t-il octroyé à (i) Cenovus Energy Inc., (ii) Suncor Energy Inc., (iii) Imperial Oil Ltd., (iv) Enbridge Inc., (v) Canadian Natural Resources Ltd., ventilé par société, année et type de financement?
(Le document est déposé.)
Question no 2798 — M. Peter Julian:
En ce qui concerne les poursuites devant les tribunaux fédéraux, depuis le 1er janvier 2006: combien de poursuites ont été intentées par le gouvernement fédéral contre des organisations et des gouvernements autochtones, ventilé par année et par appartenance aux groupes suivants (i) Inuit, (ii) Métis, (iii) Première Nation?
(Le document est déposé.)
Question no 2801 — M. Greg McLean:
En ce qui concerne le financement gouvernemental d’organismes et de groupes non gouvernementaux, du 4 novembre 2015 à aujourd’hui: a) combien d’argent le gouvernement a-t-il accordé à Dunsky Energy + Climate Advisors, et quels sont les détails, y compris (i) le ministère, l’organisme ou l’autre entité gouvernementale, (ii) la date du financement, (iii) le montant et les livrables attendus; b) des montants en a), lesquels ont été accordés (i) dans le cadre d’un marché à fournisseur unique, (ii) au terme d’un appel d’offres concurrentiel; c) des montants en b)(ii), quels ont été (i) la durée de l’appel d’offres, (ii) le nombre d’organismes qui ont soumis une offre pour les livrables attendus; d) quels sont les programmes de l’organisme en a) qui ont reçu du financement gouvernemental, ventilés par année et livrables attendus?
(Le document est déposé.)
Question no 2802 — M. Tako Van Popta:
En ce qui concerne le financement accordé au titre du Fonds d’atténuation et d’adaptation en matière de catastrophes, depuis le 1er janvier 2021: a) à combien s’élèvent les montants versés à ce jour, au total et ventilés par province ou territoire; b) quels sont les détails relatifs à toutes les subventions accordées, y compris, pour chacune, (i) la date de versement, (ii) le montant versé, (iii) le nom du demandeur, (iv) la région, (v) une description de la catastrophe, (vi) l’objectif du financement?
(Le document est déposé.)
Question no 2804 — M. Kelly McCauley:
En ce qui concerne le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) d’Affaires mondiales Canada, ventilé par exercice depuis le 1er janvier 2016: a) à combien s’élève le financement accordé par le FCIL, au total et ventilé par pays; b) combien de projets ont été financés dans chaque pays?
(Le document est déposé.)
Question no 2806 — Mme Tracy Gray:
En ce qui concerne l’information contenue dans la réponse du gouvernement à la question Q-2542 au Feuilleton, en lien avec le budget du projet de Programme canadien d’adoption du numérique: a) quelle est la ventilation détaillée de toutes les dépenses incluses dans la catégorie des coûts indirects; b) quelle est la ventilation détaillée de toutes les dépenses de matériel dans la catégorie du matériel direct; c) quelle est la ventilation détaillée de toutes les dépenses incluses dans la catégorie des coûts de sous-traitance; d) quelle est la ventilation détaillée des dépenses incluses dans la catégorie des autres coûts directs; e) quelle est la ventilation de a) à d) par mois et par exercice?
(Le document est déposé.)
Question no 2807 — M. Randall Garrison:
En ce qui concerne le financement fédéral accordé à des organisations non gouvernementales, ventilé par ministère, organisme et par exercice, depuis le 1er janvier 2006: a) est-ce que (i) la Coalition nationale pour la Vie, (ii) VieCanada, (iii) l’Alliance for Life Ontario, (iv) l’Alberta Pro-Choice Coalition, (v) la Coalition pour le droit à l’avortement au Canada, (vi) Action Canada pour la santé et les droits sexuels, (vii) la Fédération nationale de l’avortement, (viii) la Coalition ontarienne pour les cliniques d’avortement, ont reçu des fonds fédéraux; b) s'il y a lieu, combien a reçu chaque organisation en a)?
(Le document est déposé.)
Question no 2809 — M. Colin Carrie:
En ce qui concerne l’évaluation des risques et des bienfaits des vaccins contre la COVID-19 par Santé Canada (SC): a) SC avait-il effectué en bonne et due forme des analyses prouvant que les bienfaits des vaccins contre la COVID-19 dépassaient largement les risques (i) lors de l’approbation de l’arrêté d’urgence, (ii) lors de l’autorisation des vaccins en vertu de la version modifiée du Règlement sur les aliments et drogues (septembre 2021), (iii) avant l’homologation de chacune des doses de rappel subséquentes; b) si la réponse en a) est affirmative, qui a effectué les analyses, et quels ont été les résultats de ces analyses, ainsi que les bienfaits et les risques relevés, (i) lors de l’approbation de l’arrêté d’urgence, (ii) lors de l’autorisation des vaccins en vertu de la version modifiée du Règlement sur les aliments et drogues (septembre 2021), (iii) avant l’homologation de chacune des doses de rappel subséquentes; c) précisément, quels documents, études scientifiques, données concrètes et données sur la morbidité et la mortalité, SC a-t-il étudiés avant de conclure que les risques associés aux vaccins contre la COVID-19 dépassaient largement les risques de la maladie (i) lors de l’approbation de l’arrêté d’urgence, (ii) lors de l’autorisation des vaccins en vertu de la version modifiée du Règlement sur les aliments et drogues (septembre 2021), (iii) avant l’homologation de chacune des doses de rappel subséquentes; d) d’après les analyses comparatives effectuées par SC, quels étaient les risques associés aux vaccins contre la COVID-19 par rapport à ceux de la maladie (i) pour la population, par tranche d’âge, (ii) pour les personnes immunodéprimées, (iii) pour les personnes âgées ayant au moins deux comorbidités, (iv) pour les femmes enceintes ou allaitantes, et quels étaient les résultats de ces analyses; e) SC a-t-il pris connaissance de l’étude « Effectiveness of the Coronavirus Disease 2019 Bivalent Vaccine », que N. Shrestha et ses collaborateurs ont menée à Cleveland, pour mettre à jour son analyse des bienfaits et des risques associés aux vaccins actuels contre la COVID-19; f) si la réponse en d) est négative, pourquoi; g) selon les catégories suivantes, sur quoi s’est-on fondé pour déclarer qu’une personne était « vaccinée » ou « non vaccinée » après avoir reçu un vaccin contre la COVID-19 dans le cadre des essais cliniques sur l’efficacité des vaccins (i) moins de deux semaines après la première dose de la première série, (ii) de deux semaines à trois mois après la première dose de la première série, (iii) moins de deux semaines après la deuxième dose de la première série, (iv) plus de deux semaines après la deuxième dose de la première série, (v) moins de deux semaines après une dose de rappel, (vi) moins de six mois après une dose de rappel; h) la marque des vaccins contre la COVID-19 a-t-elle une incidence sur les réponses en g) et, le cas échéant, en quoi; i) en ce qui concerne les données sur la morbidité et la mortalité qui ont été présentées à la population canadienne pour illustrer l’efficacité des vaccins contre la COVID-19, de quelle façon les définitions en g) et en h) ont-elles été utilisées; j) sur quelles données s’appuient les définitions mentionnées en g) relativement à l’état de vaccination?
(Le document est déposé.)
Question no 2810 — Mme Lianne Rood:
En ce qui concerne les Défis canadiens d’innovation sur les plastiques: a) combien de financement le programme a-t-il reçu au total; b) de ce financement total du programme, combien a été affecté; c) du financement affecté, combien a été distribué; d) quels projets ont été financés par ce programme; e) quels sont les détails de chaque projet; f) quelles sont les cibles de chaque projet; g) quel est l’échéancier de réalisation de chaque projet; h) combien de financement chaque projet a-t-il reçu?
(Le document est déposé.)
Question no 2813 — Mme Tracy Gray:
En ce qui concerne la dernière série de paiements au titre de l’Allocation canadienne pour enfants: a) combien de demandeurs ont reçu un paiement au titre de l’Allocation canadienne pour enfants; b) quelle est la ventilation des demandeurs en a) par province ou territoire; c) quelle est la ventilation des demandeurs en a) par niveau de revenu et taux d’imposition; d) combien de paiements ont été faits à des demandeurs dont l’adresse postale se trouve à l’extérieur du Canada?
(Le document est déposé.)
Question no 2816 — M. Jeremy Patzer:
En ce qui concerne l’engagement du gouvernement à faire la transition vers un réseau électrique carboneutre d’ici 2035: a) qui le gouvernement a-t-il consulté jusqu’à présent pour atteindre la carboneutralité, y compris (i) qui a fait l’objet de consultations, (ii) comment les consultations ont-elles été menées, (iii) quand les consultations ont-elles été effectuées, (iv) quelles observations chaque partie consultée a-t-elle faites; b) le gouvernement a-t-il procédé à une analyse concernant la quantité d’énergie éolienne, solaire, hydroélectrique, nucléaire et provenant d’autres types de capacité de production d’électricité nécessaire pour parvenir à la carboneutralité et, le cas échéant, (i) quelle est la quantité nécessaire pour chaque type de capacité de production d’électricité, (ii) comment le gouvernement prévoit-il augmenter la capacité de chaque type de production d’électricité afin d’atteindre la capacité requise?
(Le document est déposé.)
Question no 2818 — M. Eric Duncan:
En ce qui concerne l’immeuble de la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent (CGVMSL) du 202, rue Pitt à Cornwall, en Ontario: a) quel est le nombre d’employés de la CGVMSL qui travaillent actuellement dans l’immeuble; b) quelle superficie, en pieds carrés, est louée à des tierces parties, et qui sont les locataires; c) quel est le nombre de pieds carrés loués par chaque locataire; d) quelle est la superficie de l’immeuble qui est actuellement inoccupée; e) quels ont été les coûts annuels associés à l’exploitation de l’immeuble, au total, et ventilés par type de coût, depuis 2016; f) quels sont les détails, y compris les descriptions, les calendriers et les coûts des projets associés à tous les projets d’immobilisations achevés dans l’immeuble depuis 2016; g) quels sont les détails, y compris les descriptions, les calendriers et les coûts des projets associés à tous les projets d’immobilisations qui sont prévus ou en cours dans l’immeuble?
(Le document est déposé.)
Question no 2822 — M. Alexandre Boulerice:
En ce qui concerne les investissements fédéraux en matière de logement pour Montréal, depuis le 1er janvier 2014: a) quel montant de financement fédéral a été octroyé à la circonscription de (i) Outremont, (ii) Laurier—Sainte-Marie, (iii) Rosemont—La Petite-Patrie, (iv) LaSalle—Émard—Verdun, (v) Hochelaga—Rosemont-Est, (vi) Papineau, pour favoriser la construction d’habitations en coopérative, et combien d’unités ont été construites dans chaque circonscription; b) quel montant de financement fédéral a été octroyé à la circonscription de (i) Outremont, (ii) Laurier—Sainte-Marie, (iii) Rosemont—La Petite-Patrie, (iv) LaSalle—Émard—Verdun, (v) Hochelaga—Rosemont-Est, (vi) Papineau, pour favoriser la construction de logements destinés expressément à la location, et combien d’unités ont été construites dans chaque circonscription?
(Le document est déposé.)
Question no 2823 — M. Garnett Genuis:
En ce qui concerne les renseignements échangés entre le Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CSTC) et l’Administration de la Chambre des communes concernant les menaces visant des parlementaires membres de l’Alliance interparlementaire sur la Chine: a) quels renseignements ont été transmis ou présentés à l’Administration de la Chambre concernant (i) les menaces, (ii) les cibles des menaces, (iii) la source des menaces (c.-à-d., APT31); b) concernant les renseignements décrits en a), ventilés selon a)(i) à a)(iii), (i) à quelles dates les renseignements ont-ils été transmis ou présentés, (ii) dans quel format les renseignements ont-ils été transmis ou présentés (p. ex., note de service, compte rendu verbal, courriel, présentation ou autre montage visuel), (iii) qui a transmis ou présenté les renseignements, (iv) qui a reçu les renseignements, (v) quel était le niveau de classification des renseignements transmis ou présentés (p. ex. Non classifié, Protégé, Confidentiel, Secret, Très secret), (vi) les renseignements ont-ils été transmis ou présentés avec des avertissements ou autres restrictions relatives à leur manipulation (p. ex. « Réservé aux Canadiens », « Réservé à un usage officiel », « Sous le contrôle de l’expéditeur », « ne pas diffuser sans l’autorisation expresse du CSTC »); c) les représentants de l’Administration de la Chambre ont-ils été explicitement avisés par le CSTC que les renseignements décrits en a) pouvaient ou ne pouvaient pas, ou devaient ou ne devaient pas, être communiqués (i) aux parlementaires visés par les menaces, (ii) à tout autre parlementaire, (iii) à toute autre personne; d) si la réponse en b)(vi) est affirmative, les représentants de l’Administration de la Chambre auraient-ils pu être passibles de poursuites pour infraction à la Loi sur la protection de l’information pour avoir communiqué des renseignements à quiconque dont il est question en c); e) le premier ministre, ou tout autre ministre de la Couronne, a-t-il été informé par le CSTC ou tout autre ministère ou organisme public des renseignements en a), et, le cas échéant, quels sont les détails de ces comptes rendus, y compris les (i) dates, (ii) noms des ministres et des membres du personnel ministériel exonéré qui ont été informés?
(Le document est déposé.)
Question no 2824 — M. Marc Dalton:
En ce qui concerne les coûts associés à la lutte contre les feux de forêt au Canada, de 2010 à aujourd’hui: quelle est la ventilation détaillée du total des coûts accumulés en lien avec chaque saison de lutte contre les feux de forêt, y compris les (i) dépenses en personnel et équipement, (ii) évaluations des dommages matériels, (iii) coûts de soins de santé pour les personnes touchées, (iv) dépenses liées à la réparation des dommages causés à l’environnement et aux efforts de reconstruction, (v) fonds alloués aux initiatives de relocalisation temporaire?
(Le document est déposé.)
Question no 2825 — M. Marc Dalton:
En ce qui concerne les statistiques relatives aux condamnations pour incendie criminel: quelles sont les statistiques relatives à la détermination de la peine pour les personnes reconnues coupables d’incendie criminel ayant entraîné (i) des feux de forêt et la destruction d’espaces verts, (ii) des dommages à des lieux de culte, (iii) des dommages matériels de plus de 10 000 $, y compris le nombre total d’incidents et de condamnations pour des personnes responsables d’avoir provoqué des feux de forêt ou brûlé des lieux de culte, la durée moyenne de la condamnation et le temps passé en prison, ventilés par année depuis 2010?
(Le document est déposé.)
Question no 2826 — M. Marc Dalton:
En ce qui concerne les statistiques sur les attaques perpétrées contre des lieux de culte: quel est le nombre total de crimes haineux qui ont pris la forme d'incendie criminel, ou de tentatives d’incendie criminel, contre des (i) églises, (ii) mosquées, (iii) synagogues, (iv) temples, ventilé par année depuis 2010 et par province ou territoire?
(Le document est déposé.)
Question no 2829 — M. Taylor Bachrach:
En ce qui concerne le processus de résolution des plaintes relatives au transport aérien de l’Office des transports du Canada (OTC) depuis la mise en vigueur du Règlement sur la protection des passagers aériens en 2019, ventilé par année: a) quel est le délai moyen entre la présentation et la résolution d’une plainte; b) quel montant d’indemnisation a été versé aux passagers; c) combien de plaintes déposées auprès de l’OTC ont été abandonnées volontairement par des plaignants avant leur résolution, ventilées en fonction de l’étape du processus à laquelle elles ont été abandonnées; d) combien de plaintes ont été rejetées par un agent de règlement des plaintes de l’OTC; e) combien de plaintes ont été résolues à l’aide de chacune des méthodes de règlement (i) médiation, (ii) règlement, (iii) processus décisionnel sans médiation; f) quel est l’arriéré de plaintes non résolues; g) quel est le nombre actuel de plaintes non résolues à l’OTC?
(Le document est déposé.)
Question no 2831 — M. Eric Duncan:
En ce qui concerne la propriété de la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent aux écluses d'Iroquois, c’est-à-dire au 6020 Carman Road ou les terres de l'île Iroquois: a) quels étaient les coûts annuels de la gestion de la propriété, au total et ventilés par catégorie de coût, depuis 2016; b) quels sont les détails, y compris les descriptions, les échéanciers et les coûts, de tous les projets d’immobilisation achevés en lien avec la propriété ou les terrains adjacents depuis 2016; c) quels sont les détails, y compris les descriptions, les échéanciers et les coûts, de tous les projets d’immobilisation en lien avec la propriété ou les terrains adjacents qui sont prévus ou en cours?
(Le document est déposé.)
Question no 2834 — M. Kelly McCauley:
En ce qui concerne le Rapport 5 de la vérificatrice générale du Canada, intitulé « Les contrats de services professionnels », dans lequel le paragraphe 5.55 indique « Pour 30 des 33 contrats de notre échantillon (soit 91 %), nous avons constaté que les organisations fédérales n’avaient pas calculé de coût estimatif suffisamment détaillé avant de recevoir les propositions »: a) quels sont les détails relatifs aux 30 contrats, y compris (i) la valeur du contrat, (ii) le fournisseur, (iii) la date et la durée, (iv) une description des biens ou services fournis, (v) les buts ou objectifs spécifiques liés au contrat, (vi) si les buts ou objectifs ont été atteints, (vii) le numéro du contrat, (viii) le numéro de la demande de propositions; b) pour chaque contrat en a), quelle est la raison pour laquelle le gouvernement n’a pas calculé de coût estimatif détaillé avant de recevoir les propositions?
(Le document est déposé.)
Question no 2835 — M. Kelly McCauley:
En ce qui concerne le Rapport 5 de la vérificatrice générale du Canada, intitulé « Les contrats de services professionnels », et plus particulièrement le paragraphe 5.31 dans lequel on peut lire « Nous avons constaté que, pour 4 des 28 contrats passés selon un processus concurrentiel, la stratégie d’approvisionnement avait été structurée de manière à simplifier l’attribution du contrat à McKinsey & Company »: quels sont les détails relatifs à chacun des quatre contrats, y compris, pour chacun, (i) le ministère ou l’organisme ayant attribué le contrat, (ii) la valeur du contrat, (iii) la description des biens ou des services fournis, (iv) la date, (v) le résultat attendu, (vi) la date où le résultat souhaité a été obtenu, (vii) le résumé des recommandations formulées au gouvernement, le cas échéant, (viii) le site Web où se trouvent les rapports ou les recommandations découlant du contrat, (ix) la justification du choix de McKinsey & Company, (x) le numéro de dossier, (xi) le numéro de la demande de propositions?
(Le document est déposé.)
Question no 2837 — M. John Nater:
En ce qui concerne Innovation, Sciences et Développement économique Canada ainsi que l’Office de la propriété intellectuelle du Canada (OPIC), depuis le 1er janvier 2016: a) combien de temps en moyenne faut-il pour que l’OPIC puisse traiter une demande de marque de commerce ou de droit d’auteur pour les demandeurs (i) étrangers, (ii) canadiens, ventilé par année de réception de la demande; b) combien de demandes n’ont pas encore été traitées, et quel pourcentage, ventilés par année de réception de la demande; c) l’OPIC connaît-il la date à laquelle la (i) totalité, (ii) plupart, des délais de traitement des demandes seront de moins de 18 mois, et, le cas échéant, quel est l’échéancier; d) si la réponse en c) est négative, pourquoi n’existe-t-il pas d’échéancier?
(Le document est déposé.)
Question no 2839 — Mme Michelle Ferreri:
En ce qui concerne les places en garderie à 10 dollars par jour offertes dans le cadre du programme d’apprentissage et de garde des jeunes enfants: a) quel est le nombre total de places actuellement offertes dans le cadre du programme; b) quelle est la ventilation du nombre de places en a) par province et territoire; c) quelle est la ventilation du nombre de places en a) et en b) entre les places à temps plein et celles à temps partiel?
(Le document est déposé.)
Question no 2840 — Mme Heather McPherson:
En ce qui concerne l'application du projet de loi C-41, Loi modifiant le Code criminel et d'autres lois en conséquence: a) où en est le processus d’élaboration des lignes directrices exigées à l’intention des organismes qui font une demande auprès du régime d’autorisation prévu par le projet de loi; b) quels ministères, et plus précisément lesquelles de leurs directions, travaillent à l’élaboration des lignes directrices à l’intention des organismes qui envisagent de faire une demande; c) quelles préoccupations, y compris, mais sans s'y limiter, sur le plan de la protection des renseignements personnels, les organismes de la société civile ont-ils soulevées pendant les consultations du gouvernement sur l’élaboration des lignes directrices, et comment le gouvernement répond-il à ces préoccupations; d) la direction responsable de l’aide humanitaire internationale chez Affaires mondiales Canada (AMC) a-t-elle participé aux consultations, et, le cas échéant, à quel titre; e) quels sont les fonds provenant d’AMC qui ont été alloués au titre du nouveau régime, (i) à quels organismes ont-ils été alloués, (ii) en vue d’activités dans quels pays; f) combien de demandes d’autorisation le gouvernement a-t-il (i) faites pour ses propres activités, (ii) reçues de l’extérieur du gouvernement, (iii) approuvées, et pour quels pays, (iv) rejetées; g) combien d’autorisations le gouvernement demande-t-il pour ses propres activités en Afghanistan; h) depuis l’adoption du projet de loi, quel est le total des fonds d’aide humanitaire à l’Afghanistan qui ont été versés à des organismes (i) multilatéraux, (ii) canadiens, et quels sont les détails des fonds versés; i) depuis l’adoption du projet de loi, quel est le total des fonds d’aide au développement de l’Afghanistan qui ont été versés à des organismes (i) multilatéraux, (ii) canadiens, et quels sont les détails des fonds versés; j) quelle est la liste actuelle des pays ou régions pour lesquels le gouvernement du Canada juge nécessaire que soit demandée une autorisation, (i) quels sont les critères exacts d’inscription sur cette liste, (ii) qui, au gouvernement, est chargé de son établissement?
(Le document est déposé.)
Question no 2841 — Mme Rachel Blaney:
En ce qui concerne l'administration du Fonds pour le bien-être des vétérans et de leur famille, ventilé par exercice depuis 2015-2016: a) quels sont les détails concernant tous les spécialistes qui évaluent les demandes d’impact et d’innovation, y compris le nombre (i) total de spécialistes employés par Anciens Combattants Canada (ACC), (ii) total de spécialistes des contrats auprès d’ACC, (iii) de spécialistes dans chaque domaine d’expertise; b) combien de demandes ont été approuvées, refusées, ou transférées au personnel du programme en vue d’une décision sans qu’une évaluation ne soit réalisée par un spécialiste; c) pour chaque demande en b), pour quel domaine un spécialiste n'était pas disponible; d) quel est le nombre total de demandes, ventilé par domaine d’expertise, qui n’ont pas été prises en compte parce qu’un spécialiste n’était pas disponible pour réaliser une évaluation?
(Le document est déposé.)
Question no 2842 — Mme Rachel Blaney:
En ce qui concerne les programmes de financement gérés par Anciens Combattants Canada, ventilé par exercice depuis 2015-2016: a) quels sont les détails de chaque programme de financement, ventilé par le (i) nom du programme, du service, du fonds ou de l'initiative, (ii) montant de financement accordé; b) parmi les programmes de financement en a), lesquels devraient connaître une réduction de leur financement par le ministère par suite de l’engagement pris dans le budget de 2023 de recentrer les dépenses gouvernementales; c) quel est le montant total de réduction de financement que subiront les programmes ou subventions en b)?
(Le document est déposé.)
Question no 2844 — M. Charlie Angus:
En ce qui concerne les négociations entre les Premières Nations et le gouvernement fédéral, depuis 2015, ventilé par année: combien d’ententes de confidentialité ou de non-divulgation ont été (i) proposées par le gouvernement fédéral à des Premières Nations, (ii) signées?
(Le document est déposé.)
Question no 2845 — M. Blake Desjarlais:
En ce qui concerne la circonscription électorale d’Edmonton Griesbach, entre l’exercice 2015-2016 et l’exercice en cours: a) quels sont tous les investissements fédéraux dans les infrastructures, y compris les transferts directs aux municipalités, aux associations régionales de district ou aux Premières Nations, aux parcs nationaux, au réseau routier, etc., ventilés par (i) exercice, (ii) dépenses totales, (iii) projet; b) quel montant de financement est alloué au réseau routier, y compris, sans s’y limiter, la route 16 de l’Alberta, ventilé par (i) exercice, (ii) dépenses totales, (iii) projet?
(Le document est déposé.)
Question no 2846 — M. Blake Desjarlais:
En ce qui concerne les formules d’attribution des fonds pour le logement des Premières Nations que la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) utilise pour garantir que les régions reçoivent un financement tenant compte des changements démographiques au sein des collectivités des Premières Nations: a) à quelle fréquence fait-on un examen de l’entente de partenariat conclue entre la SCHL, Services aux Autochtones Canada et l’Assemblée des Premières Nations qui définit la méthode d’attribution nationale; b) quels sont les détails de chacun des examens en a), y compris (i) la période visée par l’examen, (ii) les intervenants consultés, (iii) les détails des changements apportés; c) quels sont les détails de toutes les mesures que la SCHL compte prendre en réponse à la recommandation 2.38 faite dans le rapport intitulé « Le logement dans les collectivités des Premières Nations » de la vérificatrice générale du Canada déposé à la Chambre des communes le 19 mars 2024, y compris (i) la date de la mesure, (ii) l’intervenant consulté; d) dans combien de programmes de financement (i) de la SCHL, (ii) de Services aux Autochtones Canada, utilise-t-on la méthode d’attribution en a)?
(Le document est déposé.)
Question no 2847 — M. Blake Desjarlais:
En ce qui concerne le Programme d’aide à la remise en état des logements dans les réserves, ventilé par exercice depuis la création du programme: a) quel est le montant total du financement affecté à ce programme; b) quel est le montant total du financement non dépensé au titre de ce programme; c) quel est le nombre total de demandes de financement reçues au titre de ce programme; d) des demandes en c), combien (i) ont été approuvées, (ii) ont été refusées, (iii) provenaient de régions nordiques ou éloignées, (iv) concernaient des travaux pour personnes handicapées, (v) concernaient des adaptations mineures pour personnes âgées?
(Le document est déposé.)
Question no 2848 — M. Blake Desjarlais:
En ce qui concerne le Programme d’aide à la remise en état des logements dans les réserves, ventilé par exercice, et par province et territoire, depuis la création du programme: a) quel est le nombre total de demandes reçues concernant des (i) réparations majeures ou d’urgence, (ii) modifications liées à l’accessibilité, (iii) logements accessoires ou mobiles, (iv) projets de conversion, (v) mesures d’abordabilité; b) quel est le montant total du financement alloué pour chaque type de travaux en a); c) quel est le montant total du financement qui a été annulé parce que les travaux (i) approuvés n’ont pas commencé dans les trois mois suivant l’approbation, (ii) n’ont pas été achevés complètement dans les 12 mois suivant la date de l’approbation?
(Le document est déposé.)
Question no 2850 — M. Alexandre Boulerice:
En ce qui concerne les programmes de financement gérés par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), ventilé par exercice depuis 2015-2016: a) quels sont les détails de chaque programme de financement, ventilé selon le (i) nom du programme, du service, du fonds ou de l'initiative, (ii) montant de financement accordé; b) parmi les programmes de financement en a), lesquels devraient connaître une réduction de leur financement par la SCHL par suite de l’engagement pris dans le budget de 2023 de recentrer les dépenses gouvernementales; c) quel est le montant total de réduction de financement que subiront les programmes ou subventions en b)?
(Le document est déposé.)
Question no 2852 — Mme Cathay Wagantall:
En ce qui concerne l’approbation par le gouvernement du mélange et de l’appariement de vaccins contre la COVID-19 (vaccination hétérologue): a) de quelles données disposaient les fabricants des vaccins contre la COVID-19 de Pfizer, Moderna et AstraZeneca concernant le mélange de leurs produits avec d’autres vaccins contre la COVID-19; b) au milieu de l’année 2021, lorsque Santé Canada (SC), l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) recommandaient à la population canadienne de mélanger les vaccins, que recommandaient les monographies des vaccins contre la COVID-19 de Pfizer, Moderna et AstraZeneca à la même époque; c) quelle était la justification scientifique de SC, de l’ASPC et du CCNI pour la vaccination hétérologue, ventilée par (i) vaccin à ARNm de Pfizer et vaccin à ARNm de Moderna, (ii) vaccin à ARNm et vaccin d’adénovirus; d) quel avis ou quelles directives le gouvernement a-t-il reçus du Dre Soumy Swaminathan, scientifique en chef de l’Organisation mondiale de la santé concernant l’innocuité et l’efficacité de cette approche, en juillet 2021; e) au sujet de l’avis donné en d), SC l’a-t-il suivi et, sinon, pourquoi pas; f) de quelles données concernant l’innocuité et les risques de la vaccination hétérologue chez la population canadienne l’ASPC, le CCNI ou SC (i) disposaient-ils au moment où le mélange a été recommandé, (ii) disposent-ils actuellement; g) en ce qui concerne l’étude canadienne relative au mélange et à l’appariement des vaccins contre la COVID-19, quand les résultats des essais MOSAIC (CT24) NCT04894435 parrainés par le Réseau canadien de recherche sur l’immunisation seront-ils disponibles; h) au sujet de l’étude en g), quels sont les résultats provisoires; i) au sujet de l’étude en g), quels sont les résultats finaux, s’il y en a?
(Le document est déposé.)
Question no 2855 — M. Scott Reid:
En ce qui concerne les programmes de formation et d’emploi pour les délinquants dans les pénitenciers fédéraux: a) le Service correctionnel du Canada (SCC) offre-t-il actuellement l’inscription et la formation à des programmes d’apprentissage provinciaux ou territoriaux et, le cas échéant, quels programmes et dans quels établissements; b) existe-t-il des programmes d’apprentissage provinciaux ou territoriaux pour lesquels le SCC a déjà offert l’inscription et la formation, mais qui ne sont plus offerts et, dans l’affirmative, quels sont ces programmes et quand l’inscription et la formation ont-elles été interrompues; c) si la réponse à a) ou b) est négative, le SCC a-t-il envisagé de proposer l’inscription à des programmes d’apprentissage provinciaux ou territoriaux et, le cas échéant, quels programmes et à quel moment; d) pour les cas où l’inscription à un programme d’apprentissage provincial ou territorial a été proposée et interrompue, ou envisagée mais non proposée, quelle a été la raison de l’interruption ou la raison de l’absence d’offre, selon le cas, dans chaque cas; e) en ce qui concerne les délinquants participant aux activités des fermes et des exploitations agricoles et agroalimentaires des pénitenciers, quels sont les certificats professionnels qui ont été délivrés à ces délinquants, ventilés par établissement et par année de délivrance?
(Le document est déposé.)
Question no 2856 — M. Scott Reid:
En ce qui concerne Santé Canada (SC) et sa Politique sur l’évaluation prioritaire des présentations de drogues (ci-après « la Politique »): a) depuis décembre 1996, combien de présentations ont été faites en vertu de la Politique, ventilé par année; b) depuis décembre 1996, combien de présentations ont été approuvées en vertu de la Politique, ventilé par année; c) depuis mars 2006, combien de présentations ont été faites en vertu de la Politique, ventilé par année; d) depuis mars 2006, combien de présentations ont été approuvées en vertu de la Politique, ventilé par année; e) en ce qui concerne les présentations ayant obtenu le statut d’évaluation prioritaire depuis mars 2006, pour quel pourcentage d’entre elles SC a-t-il respecté le délai réduit visé actuel pour l’évaluation préliminaire des présentations, ventilé par année; f) en ce qui concerne les présentations ayant obtenu le statut d’évaluation prioritaire depuis mars 2006, pour quel pourcentage d’entre elles SC a-t-il respecté le délai réduit visé actuel pour l’examen des présentations, ventilé par année; g) a-t-on envisagé de réduire les délais actuels pour l’évaluation préliminaire ou l’examen des présentations et, le cas échéant, quand et de quelle manière; h) quel est le coût lié à l’administration de la Politique, ventilé par exercice, depuis mars 2006; i) quels coûts ou frais font l’objet d’une évaluation ou sont imposés aux auteurs des présentations en vertu de la Politique, ventilés par type de coût ou de frais, et comment ces coûts ou frais ont-ils évolué depuis mars 2006; j) quels coûts ou frais font l’objet d’une évaluation ou sont imposés aux auteurs des présentations dans le cadre du processus d’approbation non accéléré des médicaments de SC, ventilés par type coût ou de frais, et comment ces coûts ou frais ont-ils évolué depuis mars 2006; k) quel est le délai moyen, de la soumission à l’approbation, des présentations faites dans le cadre du processus d’approbation non accéléré des médicaments de SC, depuis mars 2006, ventilé par année de soumission; l) quel est le délai moyen, de la soumission à l’approbation, des présentations faites en vertu de la politique, depuis mars 2006, ventilé par année de soumission?
(Le document est déposé.)
Question no 2857 — M. Richard Cannings:
En ce qui concerne les investissements fédéraux pour le logement dans les logements militaires destinés aux membres des Forces armées canadiennes et à leurs familles, depuis le 1er janvier 2006, ventilé par province ou territoire et par année: a) quel montant de fonds fédéraux a été consacré à la construction de logements militaires; b) combien d’unités de logement ont été construites?
(Le document est déposé.)
Question no 2858 — Mme Rachel Blaney:
En ce qui concerne l’administration des prestations offertes aux anciens combattants: a) quelle distinction Anciens Combattants Canada (ACC) fait-il entre le service en temps de guerre (SG), le service dans une zone de service spécial (ZSS) et le service dans le cadre d’une opération de service spécial (OSS); b) dans quelle mesure le versement des prestations d’invalidité ou de pension effectué par ACC varie-t-il en fonction de l’appartenance des anciens combattants aux catégories en a); c) quels sont les détails de toutes les consultations entreprises par la ministre des Anciens Combattants et le ministre de la Défense nationale depuis le 1er janvier 2023 à propos de la reclassification des notions de SG, dans une ZSS ou dans une OSS, y compris (i) la date de la consultation, (ii) le groupe ou l'organisation consultée, (iii) la zone géographique du service?
(Le document est déposé.)
Question no 2860 — Mme Heather McPherson:
En ce qui concerne le financement fédéral et les prêts fédéraux au secteur bancaire du Canada depuis le 1er janvier 2006: combien d’argent le gouvernement fédéral a-t-il accordé à la (i) Banque royale du Canada, (ii) Banque Toronto-Dominion, (iii) Banque de Nouvelle-Écosse, (iv) Banque de Montréal, (v) Banque Canadienne impériale de commerce, ventilé par banque, année et type de financement?
(Le document est déposé.)
Question no 2863 — Mme Lisa Marie Barron:
En ce qui concerne les programmes de financement gérés par le ministère des Pêches et des Océans, ventilé par exercice depuis 2015-2016: a) quels sont, pour chaque programme de financement, (i) le nom du programme, du service, du fonds ou de l’initiative, (ii) le montant alloué; b) des programmes de financement en a), lesquels ont été ciblés par le ministère comme étant visés par l’engagement pris dans le budget de 2023 de réorienter les dépenses gouvernementales; c) quel est le montant total de la réduction que chaque programme ou subvention en b) subira?
(Le document est déposé.)
Question no 2864 — M. Alistair MacGregor:
En ce qui concerne la demande de financement de la Première Nation Pacheedaht pour une école communautaire, depuis le 23 octobre 2016: a) quels sont les détails de toutes les mesures entreprises par le ministère des Services aux Autochtones concernant l'achèvement de l'école, y compris (i) les titres des rapports ou études de faisabilité, (ii) la date de ces rapports ou études de faisabilité, (iii) les recommandations formulées dans ces rapports ou études de faisabilité; b) quelle est la valeur totale du financement fourni à la Première Nation Pacheedaht concernant l'achèvement de l'école communautaire; c) quelles décisions de financement ont été prises par (i) le ministère des Services aux Autochtones, (ii) le Bureau de l'infrastructure du Canada; d) quelles sont les justifications derrière les décisions de financement prises en c)?
(Le document est déposé.)
Question no 2865 — M. Alistair MacGregor:
En ce qui concerne l’Initiative sur les systèmes agricoles et alimentaires autochtones (ISAAA), ventilé par exercice depuis la création du programme: a) quel est le montant total des fonds offerts dans le cadre de l’ISAAA; b) quel est le montant total des fonds versés, ventilé par province et territoire; c) quelle portion du financement a été versée (i) à des communautés et à des gouvernements autochtones, (ii) à des organismes autochtones à but lucratif, (iii) à des sociétés, à des associations, à des coopératives et à des institutions autochtones sans but lucratif, (iv) à des entreprises, à des partenariats et à des coentreprises autochtones; c) quel est le montant total des fonds non inutilisés?
(Le document est déposé.)
Question no 2866 — M. Alistair MacGregor:
En ce qui concerne le mandat du Groupe de travail sur les épiceries, depuis sa création: a) de quelle manière le Groupe de travail sur les épiceries sensibilise-t-il les consommateurs pour qu’ils soient conscients de leurs droits et qu’ils puissent prendre des décisions d’achat éclairées; b) quels sont les détails relatifs à tous les efforts de communication déployés auprès des consommateurs en a), y compris le (i) type de communication, (ii) budget de communication, (iii) message communiqué?
(Le document est déposé.)
Question no 2867 — M. Adam Chambers:
En ce qui concerne la taxe sur les logements sous-utilisés (TLSU) qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2022, ventilé par année: a) combien de déclarations de TLSU ont été (i) produites par des contribuables, (ii) produites, puis examinées par l’Agence du revenu du Canada (ARC); b) combien de déclarations de TLSU examinées par l’ARC en a)(ii) ne comportaient aucun montant dû, au total et en pourcentage; c) quel est le montant total de la TLSU imposée; d) quel est le montant de la TLSU imposée qui a été perçue ou des paiements soumis et traités par les contribuables; e) quels sont les coûts (i) de mise en œuvre, (ii) d’administration annuelle de la TLSU par les ministères et organismes gouvernementaux; f) combien d’employés ou d’équivalents temps plein sont ou ont été affectés au travail sur la TLSU par les ministères ou organismes gouvernementaux; g) combien les ministères ou organismes gouvernementaux ont-ils dépensé à ce jour pour les (i) consultations publiques, (ii) les publicités, (iii) la promotion, (iv) les publications, (v) les réunions ou engagements des parties prenantes, (vi) la recherche sur l’opinion publique, (vii) d’autres communications, relations publiques et efforts d’information liés à la TLSU, au total et ventilé par type de dépense?
(Le document est déposé.)
Question no 2868 — M. Adam Chambers:
En ce qui concerne le recouvrement des paiements versés en trop ou obtenus frauduleusement au titre des divers programmes d’aide financière mis en place par le gouvernement dans le contexte de la COVID-19, ventilé par programme: a) quelles sont, à l’Agence du revenu du Canada (ARC), (i) les dépenses totales engagées à ce jour, (ii) les dépenses qu’on prévoit engager à partir de maintenant pour recouvrer les paiements; b) combien d’employés ou d’équivalents temps plein l’ARC affecte-t-elle au recouvrement des paiements; c) combien de particuliers et d’entreprises (i) font actuellement l’objet de mesures de recouvrement ou d’actions juridiques, (ii) devraient faire l’objet de mesures de recouvrement ou d’actions juridiques en 2024 ou en 2025, de la part de l’ARC ou d’autres entités agissant en son nom, aux fins du recouvrement des paiements; d) quel est le coût des activités de recouvrement ou des actions juridiques en c); e) à combien se chiffrent le paiement le plus faible et le paiement le plus élevé qu’on cherche à recouvrer?
(Le document est déposé.)
Question no 2869 — M. Adam Chambers:
En ce qui concerne la Prestation canadienne d’urgence (PCU), ventilé par ministère, agence, société d’État ou autre entité gouvernementale: a) quels ministères, agences, sociétés d’État ou autres entités gouvernementales ont réalisé un examen ou demandé un examen par une autre entité du gouvernement du Canada afin de veiller à ce qu’aucune demande frauduleuse possible avérée de la PCU n’existe; b) si cet examen a été mené, de combien d’employés du gouvernement a-t-on appris qu’ils avaient présenté des demandes frauduleuses de PCU; c) si un tel examen n’a pas été effectué, pourquoi l’entité n’a-t-elle pas jugé nécessaire d’examiner les possibles demandes frauduleuses de PCU touchant ses employés?
(Le document est déposé.)
Question no 2870 — M. Earl Dreeshen:
En ce qui concerne le paiement des heures supplémentaires, tous types confondus, des employés du gouvernement du Canada depuis le 1er janvier 2016, ventilé par année: a) à combien s’élève le coût total des heures supplémentaires, ventilé par ministère, organisme ou autre entité gouvernementale; b) combien d’employés ont reçu des paiements annuels supérieurs à 10 000 $ pour des heures supplémentaires travaillées pour chaque année donnée, ventilé par ministère, organisme ou autre entité gouvernementale; c) à combien s’est élevé le paiement d’heures supplémentaires annuel le plus élevé pour chaque année donnée, ventilé par ministère, organisme ou autre entité gouvernementale?
(Le document est déposé.)
Question no 2871 — M. Earl Dreeshen:
En ce qui concerne le programme de Modernisation du versement des prestations: a) quelle est la valeur des dépenses réalisées à ce jour au titre du programme; b) quels sont les détails de tous les contrats de plus de 50 000 $ liés au programme, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le montant, (iii) le fournisseur, (iv) la méthode d'attribution du contrat (fournisseur unique ou appel d'offres), (v) la date de début et de fin, (vi) la description des biens ou des services; c) le gouvernement a-t-il signé des contrats liés au programme qui ont été annulés ou pour lesquels les biens ou services énoncés dans le contrat n'ont pas été fournis et, le cas échéant, quels sont les détails relatifs à chacun d'entre eux, y compris (i) la date de signature du contrat, (ii) le montant ou la valeur initiale du contrat, (iii) le fournisseur, (iv) la description des biens ou des services qui n'ont pas été fournis, (v) le motif de l'annulation ou du non-respect des modalités du contrat, (vi) si le contrat a été payé après l'annulation ou le non-respect des modalités et, le cas échéant, le montant versé?
(Le document est déposé.)
Question no 2873 — M. Terry Dowdall:
En ce qui concerne les transcriptions préparées par le gouvernement depuis le 1er janvier 2022, ventilées par ministère ou organisme: a) pour chaque occasion, quels sont (i) la date de la réunion ou de l’activité, (ii) le lieu de la réunion ou de l’activité, (iii) la description ou le résumé de la réunion ou de l’activité, (iv) les principaux participants ayant pris la parole au cours de la réunion ou de l’activité, (v) le sujet de la réunion ou de l’activité; b) combien a coûté chaque transcription en a); c) qui a demandé la préparation de chaque transcription en a); d) combien d’argent en tout a été consacré aux transcriptions, ventilé par année?
(Le document est déposé.)
Question no 2874 — M. Michael Cooper:
En ce qui concerne le Rapport spécial sur l’ingérence étrangère dans les processus et les institutions démocratiques du Canada du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement (ci-après le Comité): a) à quelle date a-t-il été remis (i) au Bureau du Conseil privé, (ii) au Cabinet du premier ministre, (iii) au ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile, (iv) au Bureau du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales; b) a-t-il été lu et, le cas échéant, à quelle date a-t-il été lu, par (i) le premier ministre, (ii) le ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales, (iii) le ministre de la Défense nationale, (iv) la leader du gouvernement à la Chambre des communes (en congé de maternité), (v) Cindy Termorshuizen, (vi) David Morrison, (vii) Michael Duheme, (viii) Mark Flynn, (ix) Dan Rogers, (x) David Vigneault, (xi) Michelle Tessier, (xii) Cherie Henderson, (xiii) Bo Basler, (xiv) Allen Sutherland, (xv) Lyall King, (xvi) Gallit Dobner, (xvii) Tara Denham, (xviii) Eric Gordon, (xix) Lisa Ducharme, (xx) Nathalie Drouin, (xxi) Marta Morgan, (xxii) Gina Wilson, (xxiii) Greta Bossenmaier, (xxiv) Monik Beauregard, (xxv) Janice Charette, (xxvi) Rob Stewart, (xxvii) François Daigle, (xxviii) Vince Rigby, (xxix) Dominic Rochon, (xxx) Katie Telford, (xxxi) Jeremy Broadhurst, (xxxii) Brian Clow, et (xxxiii) Patrick Travers; c) si la date de lecture exacte est inconnue pour l'une ou l’autre des personnes en b), chacune des personnes en question a-t-elle lu le rapport avant de prêter serment ou de faire une affirmation solennelle en public dans le cadre de l’Enquête publique sur l’ingérence étrangère dans les processus électoraux et les institutions démocratiques fédéraux (la Commission Hogue); d) quels ministres et membres du personnel exonéré des ministres, non désignés en b), ont lu le rapport; e) en ce qui concerne chacune des personnes en d), à quelle date a-t-elle lu le rapport; (f) à quelle date le premier ministre a-t-il ordonné au comité, en vertu du paragraphe 21(5) de la Loi sur le Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement, de lui présenter un rapport révisé; g) à quelle date le comité a-t-il présenté son rapport révisé au premier ministre?
(Le document est déposé.)
Question no 2875 — M. James Bezan:
En ce qui concerne le ministère de la Défense nationale, le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, et le déploiement du NCSM Margaret Brooke à La Havane, à Cuba: a) qui a autorisé le déploiement du NCSM Margaret Brooke; b) quel était le but du déploiement en a); c) quand le ministre de la Défense nationale a-t-il appris que des navires militaires russes se trouveraient également à La Havane pendant le déploiement; d) quand la ministre des Affaires étrangères a-t-elle été informée du déploiement; e) quelle est la position du gouvernement sur la question de savoir si Cuba est considéré comme un allié du Canada; f) quelle est la politique du gouvernement en ce qui concerne les ports d’escale de la Marine royale canadienne à La Havane, à Cuba, et la politique a-t-elle été modifiée avant la visite du NCSM Fredericton en novembre 2016; g) à la connaissance du gouvernement, quel soutien le gouvernement de Cuba a-t-il apporté à la Fédération de Russie dans le cadre de la guerre qu’elle mène actuellement en Ukraine?
(Le document est déposé.)
Question no 2877 — M. Scott Reid:
En ce qui concerne le programme Emplois d’été Canada: a) quelle est la formule qui sert à calculer le taux de chômage des jeunes dans chaque circonscription du Canada; b) auprès de quelles sources les données servant à calculer le taux de chômage des jeunes sont elles obtenues; c) au moyen de quelle méthode réussit-on à obtenir des données utiles sur le chômage des jeunes dans chaque circonscription fédérale à partir des données du recensement sur le chômage des jeunes au niveau municipal; d) quelle est la méthode qui sert à déterminer le financement de chaque circonscription fédérale à partir des données sur le chômage des jeunes par circonscription; e) quels étaient les taux de chômage des jeunes, appliqués aux fins du programme Emplois d’été Canada, pour les circonscriptions fédérales de Lanark-Frontenac-Kingston, de Kingston et les Îles et de Mississauga-Erin Mills, chaque année de 2019 à 2024; f) combien de demandes ont été reçues pour la circonscription fédérale de Lanark-Frontenac-Kingston, chaque année de 2019 à 2024, ventilé par année; g) combien des demandes visées en f) ont été rejetées, chaque année de 2019 à 2024, ventilé par année; h) les organismes dont la demande a été rejetée ont-ils été invités à fournir des renseignements supplémentaires et, le cas échéant, quand et par quel moyen, dans chaque cas; i) combien de personnes, occupant quels postes et à quels niveaux, doivent confirmer la décision de rejeter une demande; j) les personnes, les niveaux et les postes en i) diffèrent-ils selon que la décision en est une d’approbation plutôt que de rejet; k) des exigences de confirmation supplémentaires s’appliquent-elles selon que la décision en est une d’approbation plutôt que de rejet; l) quel est le processus d’appel dont peuvent se prévaloir les organismes dont la demande est rejetée, et combien de personnes, occupant quels postes et à quels niveaux, prennent part au processus d’appel; m) les personnes, les niveaux et les postes en l) diffèrent-ils lorsqu’il s’agit d’un appel plutôt que d’une décision d’approbation ou de rejet initiale?
(Le document est déposé.)
Question no 2878 — M. Matthew Green:
En ce qui concerne la Prestation dentaire canadienne, ventilé par période de prestation et par circonscription électorale fédérale, depuis la création du programme: a) quel est le nombre total de demandes approuvées; b) combien d’enfants ont bénéficié du programme?
(Le document est déposé.)
Question no 2879 — M. Matthew Green:
En ce qui concerne le Régime canadien de soins dentaires, ventilé par circonscription électorale fédérale depuis la création du programme: a) quel est le nombre total de demandes (i) reçues, (ii) approuvées; b) combien de personnes ont bénéficié du Régime canadien de soins dentaires, ventilé par groupe d’âge et par statut relatif au Certificat pour le crédit d’impôt pour personnes handicapées?
(Le document est déposé.)
Question no 2880 — M. Matthew Green:
En ce qui concerne les dépenses fédérales dans la circonscription de Hamilton-Centre, pour chaque exercice entre 2019-2020 et 2023-2024, inclusivement: quels sont les détails de toutes les subventions et contributions et de tous les prêts à tout organisation, groupe, entreprise ou municipalité, ventilés selon (i) le nom du bénéficiaire, (ii) la municipalité dans laquelle le bénéficiaire est situé, (iii) la date à laquelle le financement a été reçu, (iv) le montant reçu, (v) le ministère ou l’organisme qui a versé le financement, (vi) le programme en vertu duquel la subvention, la contribution ou le prêt a été consenti, (vii) la nature ou l’objet?
(Le document est déposé.)
Question no 2881 — M. Gord Johns:
En ce qui concerne le financement d’initiatives de gestion des limitations fonctionnelles, de prise de mesures d’adaptation pour les personnes handicapées dans leur milieu de travail, ainsi que de programmes connexes de formation et de sensibilisation, en donnant une ventilation par exercice et par ministère ou organisme depuis 2005-2006: a) quels ont été les volets de financement offerts pour faciliter l’adaptation des milieux de travail aux personnes handicapées et pour la gestion des limitations fonctionnelles, y compris les programmes connexes de formation et de sensibilisation; b) quel est le montant total du financement pour chaque volet indiqué en a); c) pour chaque volet de financement en a), quel est le montant total (i) des fonds dépensés ou engagés, (ii) des fonds inutilisés?
(Le document est déposé.)
Question no 2882 — Mme Lisa Marie Barron:
En ce qui concerne l’inventaire national des épaves et des navires abandonnés ou dangereux, ventilé par exercice depuis 2011-2012: a) quel est le nombre total de navires ajoutés à l’inventaire situés (i) sur la côte pacifique, (ii) sur la côte arctique, (iii) sur la côte atlantique, (iv) dans les Grands Lacs, (v) dans la voie maritime du Saint-Laurent; b) quel est le nombre total de navires retirés de la liste situés (i) sur la côte pacifique, (ii) sur la côte arctique, (iii) sur la côte atlantique, (iv) dans les Grands Lacs, (v) dans la voie maritime du Saint-Laurent; c) quelles catégories de risque le gouvernement utilise-t-il pour prioriser le retrait des navires; d) combien de navires figurent actuellement à l’inventaire, ventilé par catégorie de risque?
(Le document est déposé.)
Question no 2883 — Mme Lindsay Mathyssen:
En ce qui concerne la décision, annoncée dans le budget de 2024, de réduire de 625 millions de dollars le financement destiné à l’Entente sur le développement du marché du travail, ventilé par province, territoire, ville et organisme: combien d’argent les organismes communautaires recevront-ils de moins?
(Le document est déposé.)
Question no 2884 — Mme Lindsay Mathyssen:
En ce qui concerne les investissements du gouvernement fédéral dans le logement à London et à Windsor, depuis le 1er janvier 2014: a) quelle est la somme que le gouvernement fédéral a accordée aux circonscriptions électorales de (i) London-Centre, (ii) London—Fanshawe, (iii) London-Ouest, (iv) Windsor—Tecumseh—Lakeshore, (v) Windsor-Ouest, (vi) Essex, pour soutenir la construction de coopératives d’habitation, et quel est le nombre de logements construits dans chaque circonscription électorale; b) quelle est la somme que le gouvernement fédéral a accordée aux circonscriptions électorales de (i) London-Centre, (ii) London—Fanshawe, (iii) London-Ouest, (iv) Windsor—Tecumseh—Lakeshore, (v) Windsor-Ouest, (vi) Essex, pour soutenir la construction de logements locatifs spécialisés, et quel est le nombre d’unités construites dans chaque circonscription électorale?
(Le document est déposé.)
Question no 2885 — Mme Lindsay Mathyssen:
En ce qui concerne la circonscription électorale de London—Fanshawe, entre l’exercice 2015-2016 et l’exercice en cours: a) à combien s’élèvent les investissements fédéraux en infrastructure, y compris les transferts directs aux municipalités, aux associations de circonscription ou aux Premières Nations, aux parcs nationaux, aux autoroutes, etc., ventilés par (i) exercice, (ii) dépenses totales, (iii) projet; b) quels fonds sont alloués aux autoroutes, ventilés par (i) exercice, (ii) dépenses totales, (iii) projet?
(Le document est déposé.)
Question no 2886 — Mme Lindsay Mathyssen:
En ce qui concerne l’initiative de recentrage des dépenses fédérales, ventilé par ministère ou organisme gouvernemental, par programme et par année: quelles sommes auparavant consacrées aux initiatives d’urgence axées sur la gestion ont été réaffectées à d’autres postes budgétaires, ventilées selon les différentes phases de (i) mesures d’atténuation, (ii) planification d’urgence, (iii) mesures d’intervention, (iv) rétablissement?
(Le document est déposé.)
Question no 2891 — M. Gord Johns:
En ce qui concerne les investissements fédéraux et les collectivités faisant partie de la circonscription électorale de Courtenay—Alberni, entre l'exercice 2005-2006 et l’exercice actuel: a) quels sont les investissements fédéraux dans l’innovation, les sciences, le développement économique et la foresterie, y compris les investissements et les transferts directs destinés aux municipalités et aux Premières Nations, pour les collectivités de (i) Tofino, (ii) Ucluelet, (iii) Port Alberni, (iv) Parksville, (v) Qualicum Beach, (vi) Cumberland, (vii) Courtenay, (viii) Deep Bay, (ix) Dashwood, (x) Royston, (xi) French Creek, (xii) Errington, (xiii) Coombs, (xiv) Nanoose Bay, (xv) Cherry Creek, (xvi) China Creek, (xvii) Bamfield, (xviii) Beaver Creek, (xix) Beaufort Range, (xx) Millstream, (xxi) Centre de ski du mont Washington, ventilés par exercice, par dépenses totales et par projet; b) quels investissements fédéraux dans l’innovation, les sciences, le développement économique et la foresterie ont été faits et transférés dans les districts régionaux de (i) Comox Valley, (ii) Nanaimo, (iii) Alberni Clayoquot, (iv) Powell River, ventilés par exercice, par dépenses totales et par projet; c) quels investissements fédéraux dans l’innovation, les sciences, le développement économique et la foresterie ont été faits et transférés dans les fiducies de (i) Hornby Island, (ii) Denman Island, (iii) Lasquetti Island, ventilés par exercice, par dépenses totales et par projet; d) quels investissements fédéraux dans l’innovation, les sciences, le développement économique et la foresterie ont été faits et transférés au profit de (i) la Première Nation Ahousaht, (ii) la Première Nation Hesquiaht, (iii) la Première Nation Huu-ay-aht, (iv) la Première Nation Hupacasath, (v) la Première Nation Tla-o-qui-aht, (vi) la Première Nation Toquaht, (vii) la Première Nation Tseshaht, (viii) la Première Nation Uchucklesaht, (ix) la Première Nation Ucluelet, (x) la Première Nation K'omoks, ventilés par exercice, par dépenses totales et par projet; e) quels sont les investissements fédéraux au titre du Fonds stratégique pour l’innovation, ventilés par (i) exercice, (ii) dépenses totales, (iii) projet; f) quels sont les versements effectués dans le cadre du Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada, ventilés par (i) exercice, (ii) dépenses totales, (iii) projet; g) quels sont les investissements fédéraux effectués dans le cadre du programme Investissements dans la transformation de l’industrie forestière (ITIF), ventilés par (i) exercice, (ii) dépenses totales, (iii) projet?
(Le document est déposé.)
Question no 2892 — M. Alex Ruff:
En ce qui concerne la réponse du Bureau du Conseil privé à la question Q-2571 au Feuilleton, à savoir que « les députés parlementaires dont la candidature est retenue pour un poste au sein du Cabinet font l’objet d’une vérification des antécédents menée par le Bureau du Conseil privé avant la nomination par la gouverneure en conseil. Après leur nomination au Cabinet, la vérification des antécédents étant achevée, ces personnes prêtent serment et reçoivent une séance d’information sur la sécurité ministérielle, ce qui leur permet d’accéder à des renseignements classifiés jusqu’au niveau Très secret pendant la durée de leur mandat en tant que ministres au Cabinet. »: a) quand cela est-il devenu la politique du gouvernement; b) pourquoi la politique de 2008, qui était apparemment que « la vérification des antécédents des ministres, ministres d’État et secrétaires parlementaires ainsi que de leurs époux ou conjoints soit renouvelée tous les deux ans pendant la durée du mandat de la personne en tant que ministre, ministre d’État ou secrétaire parlementaire », a-t-elle changé; c) une autre politique intérimaire a-t-elle été appliquée, et, le cas échéant, (i) qu'était-elle, (ii) quand a-t-elle été en vigueur?
(Le document est déposé.)
Question no 2893 — Mme Jenny Kwan:
En ce qui concerne Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) et la politique publique temporaire créant des voies d’accès à la résidence permanente pour les résidents de Hong Kong depuis 2021, ventilé par mois et par année: a) combien de personnes originaires de Hong Kong ont immigré au Canada, ventilé par volet d’immigration; b) combien de personnes originaires de Hong Kong ont présenté une demande de résidence permanente pour des motifs d’ordre humanitaire séparée des voies d’accès à la résidence permanente créées par la politique publique temporaire depuis 2021; c) en ce qui concerne les chiffres en a) et b), combien de personnes ont obtenu la résidence permanente; d) en ce qui concerne la réponse en c), quel était le temps de traitement moyen des demandes; e) quelle est la ventilation du nombre de demandes depuis 2021 par catégorie de résidence permanente pour (i) le volet A, (ii) le volet B; f) en ce qui concerne les chiffres en e), combien de demandes (i) ont été approuvées, (ii) ont été rejetées, (iii) sont en cours d’examen; g) des demandes rejetées en f), quelles sont les raisons du rejet, classées par catégorie, ventilées par nombre; h) des demandes en cours d’examen en f), combien sont (i) des demandes individuelles, (ii) des demandes familiales; i) des demandes approuvées en f), certaines étaient-elles liées aux quotas ministériels existants pour la politique publique temporaire ou aux contingents fixés dans le cadre des objectifs annuels en matière d’immigration; j) des demandes de permis de travail ouverts pour les candidats à la résidence permanente originaires de Hong Kong, combien ont été présentées par des personnes dont le titre de poste comportait la mention « PPHKRT » depuis l’instauration du programme en 2021; k) des demandes en j), combien (i) ont été acceptées, (ii) ont été rejetées, (iii) sont en cours d’examen; l) parmi les demandes rejetées en k), quelle est la ventilation des rejets par bureau ou centre de traitement d’IRCC; m) combien de demandes ont été rejetées sur la base, au moins en partie, d’une évaluation de l’impact sur le marché du travail?
(Le document est déposé.)
Question no 2894 — M. Gord Johns:
En ce qui concerne les fonds fédéraux et les communautés formant la circonscription fédérale de Courtenay—Alberni, entre 2005-2006 et l’exercice courant: a) quels sont les fonds et les investissements en capital fédéraux liés aux secteurs des arts et de la culture, de l’environnement et du changement climatique ainsi que de l’enseignement supérieur, ventilés selon ces secteurs, y compris les transferts directs aux municipalités et aux Premières Nations, pour les communautés de (i) Tofino, (ii) Ucluelet, (iii) Port Alberni, (iv) Parksville, (v) Qualicum Beach, (vi) Cumberland, (vii) Courtenay, (viii) Deep Bay, (ix) Dashwood, (x) Royston, (xi) French Creek, (xii) Errington, (xiii) Coombs, (xiv) Nanoose Bay, (xv) Cherry Creek, (xvi) China Creek, (xvii) Bamfield, (xviii) Beaver Creek, (xix) Beaufort Range, (xx) Millstream, (xxi) station de ski Mount Washington, ventilés par exercice, dépenses totales, type de fonds, initiative ou programme de financement et projet; b) quels sont les fonds et les investissements en capital fédéraux liés aux secteurs des arts et de la culture, de l’environnement et du changement climatique ainsi que de l’enseignement supérieur, ventilés selon ces secteurs, transférés aux districts régionaux de (i) Comox Valley, (ii) Nanaimo, (iii) Alberni-Clayoquot, (iv) Powell River, ventilés par exercice, dépenses totales, type de fonds, initiative ou programme de financement et projet; c) quels sont les fonds et les investissements en capital fédéraux liés aux secteurs des arts et de la culture, de l’environnement et du changement climatique ainsi que de l’enseignement supérieur, ventilés selon ces secteurs, transférés aux communautés de l’Islands Trusts de (i) Hornby Island, (ii) Denman Island, (iii) Lasquetti Island, ventilés par exercice, dépenses totales, type de fonds, initiative ou programme de financement et projet; d) quels sont les fonds et les investissements en capital fédéraux liés aux secteurs des arts et de la culture, de l’environnement et du changement climatique ainsi que de l’enseignement supérieur, ventilés selon ces secteurs, transférés (i) à la Première Nation des Ahousaht, (ii) à la Première Nation des Hesquiaht, (iii) à la Première Nation des Huu-ay-aht, (iv) à la Première Nation des Hupacasath, (v) aux Premières Nations des Tla-o-qui-aht, (vi) à la Première Nation des Toquaht, (vii) à la Première Nation des Tseshaht, (viii) à la Première Nation Uchucklesaht, (ix) à la Première Nation d’Ucluelet, (x) à la Première Nation des K'omoks, ventilés par exercice, dépenses totales, type de fonds, initiative ou programme de financement et projet; e) quels sont les fonds et les investissements en capital fédéraux liés au secteur de l’environnement et du changement climatique, ventilés par exercice, dépenses totales, type de fonds, initiative ou programme de financement et projet, y compris le financement dans le cadre du (i) Fonds de prévention des espèces aquatiques envahissantes, (ii) Programme de contribution pour la gestion des océans, (iii) Fonds pour la restauration côtière, (iv) Fonds de restauration des écosystèmes aquatiques, (v) Fonds de la nature du Canada pour les espèces aquatiques en péril, (vi) Cadre de contribution de sciences des écosystèmes et des océans, (vii) Fonds pour les engins fantômes, (viii) Fonds d’adoption des équipements pour la protection des baleines, (ix) de tous autres initiatives et programmes de financement; f) quels sont les fonds pour l’enseignement supérieur, y compris, sans toutefois s’y limiter, (i) les fonds offerts par l’entremise de Services aux Autochtones Canada, (ii) les programmes d’aide financière aux étudiants, (iii) les subventions aux étudiants handicapés, (iv) les fonds pour l’infrastructure et les établissements d’enseignement, ventilés par exercice, dépenses totales, type de fonds, initiative ou programme de financement et projet; g) quels sont les fonds pour les arts et la culture, ventilés par (i) exercice (ii) dépenses totales, (iii) type de fonds, (iv) initiative ou programme de financement, (v) projet?
(Le document est déposé.)
Question no 2896 — M. Charlie Angus:
En ce qui concerne l’École de la fonction publique du Canada, ventilé par ministère: a) combien de fonctionnaires, ventilé par unité et par pourcentage du total des employés, ont terminé la Série d’apprentissage sur les questions autochtones en date du 10 juin 2021; b) la participation à la Série d’apprentissage sur les questions autochtones est-elle obligatoire; c) les nouveaux employés doivent-ils suivre, dans le cadre de leur formation, un ou des cours qui font partie de la Série d’apprentissage sur les questions autochtones; d) combien d’employés ont accès aux outils d’apprentissage offerts dans le cadre de la Série d’apprentissage sur les questions autochtones; e) donne-t-on aux employés, nouveaux ou de longue date, le temps de suivre les ateliers de la Série d’apprentissage sur les questions autochtones pendant leurs heures de travail normales; f) quel pourcentage du contenu offert par l’École de la fonction publique du Canada est disponible dans une langue autochtone?
(Le document est déposé.)
Question no 2900 — M. Mel Arnold:
En ce qui concerne le remplacement des navires de la Garde côtière canadienne: a) à combien estimait-on en 2016 le coût d’acquisition des navires de la Garde côtière canadienne devant être remplacés de 2016 à 2025; b) quel a été le coût final d’acquisition des navires remplacés depuis 2016; c) à combien estime-t-on le coût final d’acquisition des navires actuellement en chantier; d) quelle est la ventilation de a) à c) par navire?
(Le document est déposé.)
Question no 2902 — M. Andrew Scheer:
En ce qui concerne les événements commandités par le gouvernement depuis le 1er janvier 2023, pour lesquels le montant de la commandite était supérieur à 500 000 $: quels sont les détails de tous ces événements, y compris, pour chacun d’eux, (i) les dates, (ii) le lieu, (iii) le titre de l’événement, (iv) la description de l’événement, (v) le montant de la commandite, (vi) les autres coûts associés à la commandite de l’événement (p. ex. les frais d’accueil ou ceux liés à la signalisation), (vii) la raison de la commandite?
(Le document est déposé.)
Question no 2904 — M. Randall Garrison:
En ce qui concerne la circonscription électorale d’Esquimalt—Saanich—Sooke, entre l’exercice 2015-2016 et l’exercice en cours: a) quels sont tous les investissements fédéraux dans les infrastructures, y compris les transferts directs aux municipalités, aux associations régionales de district ou aux Premières Nations, parcs nationaux, autoroutes, etc., ventilés par (i) exercice, (ii) dépenses totales, (iii) projet; b) quels sont les fonds consacrés aux autoroutes, ventilés par (i) exercice, (ii) dépenses totales, (iii) projet?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
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Monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.
Les décès récents de membres des Premières Nations lors d'interventions policières