:
Monsieur le Président, j'ai le privilège de prendre la parole à la Chambre ce matin pour poursuivre mon discours au sujet des manquements à l'éthique du gouvernement libéral. Je reprends là où j'en étais.
La a également enfreint les règles d'éthique en octroyant des contrats sans appel d'offres directement de son cabinet à son amie proche et directrice de campagne. Elle aussi a été trouvée coupable d'infraction aux règles d'éthique. Pourtant, les libéraux parlent très peu de ces infractions répétées.
De nombreux Canadiens sont, avec raison, préoccupés par le non-respect des lois, qui est devenu une habitude pour le gouvernement libéral. Il est bien connu que ce dernier a commis de multiples infractions au code d'éthique et à d'autres lois. Le propre secrétaire parlementaire du a été trouvé coupable d'infractions aux lois sur l'éthique à l'époque où il occupait ces fonctions, à l'instar de plusieurs actuels ou anciens députés libéraux, qui ont utilisé les ressources de leur bureau pour servir leurs propres intérêts, ceux de leur famille ou ceux de leurs amis.
En ce moment, nous sommes témoins d'un autre scandale, impliquant cette fois le , membre du Cabinet libéral et député d'Edmonton, qui, avec son partenaire d'affaires, a réalisé des profits pendant la pandémie. Ce scandale est si grave que le Président a confirmé le droit des députés élus démocratiquement de recevoir des réponses et des renseignements complets et honnêtes de la part des personnes que la Chambre cite à comparaître. En l'occurrence, le partenaire d'affaires du ministre libéral d'Edmonton‑Centre a refusé de fournir des renseignements cruciaux au sujet d'une personne qu'on appelle « l'autre Randy ».
Pourquoi ce fait est-il important? Il est important parce qu'il touche au cœur même d'un scandale impliquant un ministre en poste qui, alors qu'il faisait partie du gouvernement, détenait une participation de 50 % dans une entreprise à laquelle son propre gouvernement a attribué des contrats. La situation est non seulement contraire à l'éthique, mais aussi très inquiétante.
Ce qui aggrave la situation, c'est l'affirmation du ministre selon laquelle il n'a eu aucun contact avec son partenaire d'affaires au cours de l'année 2022, une année clé durant cette période. Il en a même témoigné devant la Chambre. Son partenaire d'affaires a fait la même affirmation. Cependant, qu'avons-nous découvert lorsque les documents ont été produits? Ils se sont envoyé des textos et ont communiqué pendant toute cette année-là.
Le problème est clair: le témoignage du n'était pas véridique, et celui de son partenaire d'affaires ne l'était pas non plus. Ils ont induit la Chambre, le public et les médias en erreur. Nous savons désormais qu'au lieu de travailler pour les Canadiens, ce ministre libéral en poste gérait activement les activités quotidiennes d'une entreprise qui réalisait des profits grâce à des contrats que son propre gouvernement lui avait accordés au cours de la pandémie. C'est le genre de corruption qui a paralysé la Chambre. Il s'agit de conflits d'intérêts et d'un refus flagrant de respecter la loi. Les Canadiens sont censés respecter la loi. Pourquoi pas les libéraux?
Les Canadiens en ont assez, et ils exigent que la GRC fasse toute la lumière sur ces scandales. Une lettre de la GRC datée du 9 octobre indique que « l'enquête de la Gendarmerie royale du Canada sur Technologies du développement durable Canada est en cours ». Nous savons que Technologies du développement durable Canada, ou TDDC, a mené ses activités sous divers gouvernements, y compris celui de Stephen Harper. Or, selon la vérificatrice générale du Canada, cette organisation n'a connu aucun problème jusqu'en 2017. C'est après 2017, lorsque le libéral a nommé sa propre candidate à la présidence de l'organisation, que les problèmes ont commencé.
Que s'est-il passé ensuite? Le , qui a commis plus de manquements à l'éthique que tous ses prédécesseurs et qui a laissé la corruption prendre de l'ampleur au sein du gouvernement, a nommé à la tête de TDDC la présidente qu'il avait lui-même choisie. Il n'est pas surprenant qu'il y ait maintenant 186 conflits d'intérêts et 400 millions de dollars de fonds mal gérés. Dans son rapport, la vérificatrice générale n'a examiné qu'une partie des transactions effectuées dans le cadre de la caisse noire de 1 milliard de dollars, et elle a découvert des conflits d'intérêts dans 80 % des cas examinés.
Les libéraux continuent de prétendre qu'ils cachent la vérité pour protéger les droits garantis par la Charte, mais, comme le l'a souligné à juste titre, la Charte des droits et libertés est conçue pour protéger les citoyens du gouvernement, et non pour permettre au gouvernement de cacher des documents à la population. Nous devons respecter la suprématie du Parlement. Le Parlement, avec les représentants élus des Canadiens, rédige les règles, crée les lois et dirige notre système de justice, et non l'inverse. Pourtant, les libéraux tentent constamment de déformer cette vérité fondamentale.
Tout cela a été mis en lumière par un courageux lanceur d'alerte qui a dit:
Le véritable échec est imputable au gouvernement actuel, dont la décision de protéger les malfaiteurs et de dissimuler ce qu'il a découvert au cours des 12 derniers mois est une indication sérieuse de la façon dont nos systèmes et institutions démocratiques sont corrompus par l'ingérence politique.
C'est tout à fait exact. Les libéraux n'ont pas tenté de se conformer au rapport de la vérificatrice générale. Ils ont fait fi des recommandations du comité de l'industrie et continuent de refuser de se conformer à l'ordre de la Chambre de produire les documents essentiels pour découvrir la vérité sur la façon dont leurs amis et les proches du Parti libéral s'enrichissent pendant que les Canadiens ordinaires continuent d'éprouver des difficultés.
La GRC continuera son enquête, mais il est essentiel qu'elle reçoive tous les documents nécessaires pour mener à bien ses travaux. À quoi peut-on s'attendre de la part du gouvernement libéral? Il prétendra qu'il veut que cette question soit renvoyée en comité, mais au lieu de déposer les documents, il veut que le comité détermine si les documents devraient même être déposés en premier lieu.
La Chambre a déjà ordonné la production de ces documents. Cette décision a été prise par une majorité de députés, mais les libéraux, qui jouissent d'un appui de moins en moins important, refusent d'obtempérer. Ils caviardent les documents et invoquent le secret du Cabinet pour justifier leur décision, mais les Canadiens ne sont pas dupes. Les libéraux jouent un jeu dangereux avec notre démocratie, et, s'ils sont prêts à enfreindre cette loi, quelles autres lois sont-ils prêts à enfreindre?
Christopher Nardi a écrit ceci dans un article du National Post:
Le fait que des organismes gouvernementaux continuent de retenir des documents dont la production a été ordonnée par la Chambre des communes en juin dernier est loin d'être négligeable parce que ce comportement semble aller à l'encontre d'une décision rendue par [le Président] le mois dernier selon laquelle ils n'avaient probablement pas le droit d'agir de la sorte.
Non seulement le n'a pas donné l'exemple en matière de comportement éthique, mais il s'est aussi montré incapable de veiller à ce que le gouvernement qu'il dirige respecte des normes éthiques élevées.
Le mépris total dont il a fait preuve à l'égard de la volonté de la Chambre n'est pas surprenant. En plein scandale, il s'entête souvent au lieu d'admettre ses torts et d'offrir aux Canadiens un gouvernement droit et honnête. Il est certes intéressant d'entendre que certains députés libéraux en ont enfin assez du , qui a balayé du revers de la main leurs préoccupations et dont le leadership est continuellement entaché par les scandales. Leurs préoccupations font écho aux sentiments de nombreux Canadiens, qui, après neuf ans de ce premier ministre, en ont assez de la hausse des coûts et de la criminalité, ainsi que de la corruption au sein du gouvernement.
Nous avons déjà vu le gouvernement enfreindre la Loi sur les conflits d'intérêts à maintes reprises. Le , des ministres, des députés libéraux et des proches du parti ont enfreint les règles conçues pour protéger les Canadiens contre ce type de corruption. Assez, c'est assez. Les Canadiens méritent de la transparence, ils méritent qu'on leur rende des comptes et ils méritent un gouvernement qui respecte la loi. Il est temps que les libéraux cessent de jouer avec notre démocratie, qu'ils remettent les documents et qu'ils permettent à la GRC de poursuivre son enquête. Seuls les conservateurs pleins de bon sens mettront fin à la corruption et obtiendront des réponses pour les Canadiens.
:
Monsieur le Président, c'est formidable de voir la Chambre pleine à craquer ce matin pour m'entendre parler. J'en suis ravi. C'est toujours un honneur pour moi de prendre la parole devant mes collègues, alors je suis heureux d'être ici ce matin. Malheureusement, compte tenu de ce dont nous parlons, il s'agit d'une bien triste occasion. J'adorerais parler de logement. Il est certain que j'aimerais beaucoup parler de criminalité.
D'ailleurs, hier, dans ma circonscription, Prince Albert, il y a eu un avis d'urgence. Quelqu'un a été atteint par balle pendant que quelqu'un d'autre lui volait son camion. Mes pensées accompagnent la famille de la victime. Ce sont des événements graves et des choses graves dont nous devrions parler, et nous pourrions en parler, si seulement les libéraux fournissaient les preuves, comme le Président l'a demandé.
J'ai été élu en 2008. Je me rappelle qu'en 2008, mon collègue LaVar Payne, député de Medicine Hat, interpellait les libéraux en leur demandant tout simplement: « Où sont les 40 millions de dollars? » À la période des questions, pendant que les libéraux essayaient de dire quelque chose de cohérent, M. Payne se contentait de leur demander: « Où sont les 40 millions de dollars? » Ensuite, les libéraux se rasseyaient, penauds, en haussant les épaules. Ils étaient incapables de répondre à sa question.
Il l'a fait pendant un an et demi ou deux ans. Nous n'avons jamais su où sont allés ces 40 millions de dollars ni comment les libéraux ont subtilisé cet argent pour leurs fins personnelles. Aucun suivi n'a jamais vraiment été fait. Ces millions ont tout simplement disparu, les libéraux ont haussé les épaules, puis l'affaire est tombée dans l'oubli. Durant cette période, les libéraux se sont retrouvés avec un nombre minime de sièges, 12, si ma mémoire est bonne.
Les Canadiens étaient en colère contre le Parti libéral du Canada pour ce qu'il avait fait. Ils les ont mis à la porte, puis ont choisi un nouveau premier ministre, l'honorable Stephen Harper, qui a redressé notre économie en misant sur une gestion rigoureuse, et ce, en pleine crise financière dans le contexte d'une récession mondiale. Nos collectivités ont même connu une croissance pendant cette période sombre à l'échelle internationale. Le gouvernement Harper a mis en place des stations de pompage, des usines de traitement des eaux, des ponts. En outre, la Canada West Foundation a contribué à la construction d'infrastructures portuaires dans l'Ouest canadien. Notre pays a même connu une croissance.
En 2015, grâce à cette saine gestion de l'économie et à l'utilisation responsable de l'argent des contribuables, le Canada a enregistré une forte croissance. Je pouvais annoncer un projet dans ma circonscription en ayant l'assurance que je le verrais se concrétiser. Si nous disions que nous allions investir 20 millions de dollars dans une usine de traitement des eaux, comme nous l'avons fait à Prince Albert, je pouvais inviter des collègues députés à visiter cette usine et à constater ses retombées. Lorsque nous annoncions des ponts, nous pouvions les utiliser une fois les travaux terminés.
C'est le genre de choses que les Canadiens attendent de nous. Ils veulent que nous utilisions les fonds publics de façon responsable. S'ils nous confient leur argent, nous avons le devoir de le gérer avec respect et dignité et de prendre cette marque de confiance au sérieux.
LaVar Payne posait des questions sur 40 millions de dollars. Quelque 18 ans plus tard, on parle de 400 millions de dollars. Pourquoi les libéraux n'ont-ils pas appris leur leçon? On aurait pu penser qu'ils auraient compris que c'est beaucoup d'argent. Ils ne devraient pas prendre cet argent des contribuables et abuser de leur confiance. C'est ce qu'ils ont fait avec ce fonds de 400 millions de dollars. C'est dégoûtant parce que, comme je l'ai dit, nous pourrions parler ou débattre d'autres sujets comme le logement. Combien de jeunes vivent actuellement dans le sous-sol de leurs parents? En avons-nous parlé cette semaine? Non.
Nous pourrions débattre de la criminalité et des mesures sérieuses que nous devons prendre contre les récidivistes. Nous pourrions débattre de la lutte contre les vols de voitures. Nous pourrions débattre de l'incarcération des délinquants violents pour nous assurer qu'ils ne soient pas libérés afin de récidiver. Nous pourrions débattre des mesures que nous pouvons prendre pour mettre fin à la criminalité. Nous pourrions débattre de toxicomanie et de santé mentale.
En ce moment, ce sont tous des sujets que les Canadiens veulent que nous abordions parce qu'il s'agit de choses qui les préoccupent, mais nous parlons du fait que les libéraux snobent le Parlement. Ils font fi d'un ordre direct du Président. Ce dernier devrait être très contrarié, et je sais qu'il l'est parce qu'ils remettent en question son autorité dans cette institution en ne remettant pas ces documents.
Comment réagissent-ils? Ils haussent les épaules. Leur arrogance se manifeste. Ils se contentent de dire: « Nous ne nous soucions pas du Parlement ». C'est évident, car ils ne se sont pas non plus souciés des 400 millions de dollars. Ils les ont simplement dépensés comme ils le souhaitaient, dans leur propre intérêt, et non dans celui des contribuables, ce qui se répercute sur l'ensemble du gouvernement et sur la manière dont il mène ses affaires. Les citoyens n'ont jamais été pris en compte.
Il n'a jamais été question d'établir comment venir en aide aux habitants de la Colombie‑Britannique ou du Québec ou encore du Canada atlantique. Il n'a jamais été question d'établir comment accroître leur prospérité et leur qualité de vie. Examinons ce qui s'est passé depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement actuel. Prenons l'exemple du PIB. Les données sur notre rang au sein du G7 sont embarrassantes.
Nous savons depuis des années que le port de Vancouver est l'un des pires au monde. Qu'a fait le gouvernement? A-t-il investi dans le port? A-t-il apporté des changements? A-t-il examiné la question en lançant une étude afin de déterminer quelles mesures il pourrait prendre pour hisser ce port au premier rang mondial? Non.
Ils disent que c'est acceptable et que le fait d'être au bas de la liste ne nous dérange pas. Tout est beau. Les Canadiens ne pensent pas que tout est beau. La situation les dérange profondément.
Revenons aux 400 millions de dollars qui ont été gaspillés. J'aimerais dire « volés », mais je pense que ce ne serait pas parlementaire. Allons donc pour « gaspillées ». Pensons à ce que nous pourrions accomplir avec 400 millions de dollars. Combien de policiers et d'agents de la GRC pourrions-nous affecter un peu partout au Canada avec 400 millions de dollars? Ce serait un nombre assez considérable, quand on y pense.
Nous pourrions réfléchir à la manière d'améliorer le commerce avec 400 millions de dollars. Nous pourrions accroître l'efficacité des infrastructures ou des chaînes d'approvisionnement en faisant un sage emploi de ces 400 millions de dollars. En fait, dans le secteur privé, ce montant de 400 millions de dollars donnerait probablement un rendement de 1,2 milliard de dollars sur le terrain, ce qui aiderait les Canadiens, améliorerait leur vie pour les années à venir et permettrait de régler des problèmes pour leurs enfants et leurs petits-enfants.
Qu'on fait les libéraux? Ils l'ont gaspillé. Ils ont fait fi de toute gouvernance. Ils se sont placés en situation de conflit d'intérêts direct. La vérificatrice générale fait état de 186 conflits d'intérêts dans son étude. Pensons-y: 186 conflits d'intérêts.
Il faudrait croire que ces professionnels, qui géraient un fonds important, ne comprenaient rien à la gouvernance. Je suis désolé, mais je n'y crois pas. Comment peut-on croire qu'ils ne comprenaient pas la notion de conflit d'intérêts? S'ils avaient des doutes, ils pouvaient consulter le commissariat à l'éthique; il leur aurait suffi d'un simple coup de fil pour obtenir toutes sortes de conseils à propos des conflits d'intérêts. Il y a toutes sortes de gens qui font ce genre de travail: ils aident les conseils d'administration à éviter des situations comme celle dont nous discutons, si le groupe souhaite que sa façon de distribuer les fonds soit irréprochable.
S'ils avaient utilisé l'argent comme ils étaient censés le faire, nous en aurions probablement bénéficié. Ce fonds aurait peut-être été très efficace; il aurait peut-être atteint ses objectifs. Ces gens ont décidé de faire fi de tout cela, délibérément. Ils n'ont pas exercé la diligence nécessaire, en fait. Imaginons ce qui se passerait s'il s'agissait d'une entreprise privée et que des actionnaires voyaient ce genre de comportement. Je crois, tout d'abord, que les administrateurs n'auraient pas pu obtenir une assurance responsabilité des administrateurs et dirigeants. Je crois aussi que les actionnaires poursuivraient les administrateurs en justice pour avoir négligé l'actif dans lequel ils détiennent des actions.
Qu'a fait le gouvernement? Il leur a probablement donné une prime, parce qu'il aime le faire pour d'autres cadres, comme ceux de CBC/Radio-Canada. On leur donne des primes même s'ils n'atteignent pas leurs objectifs, peu importe. On leur donne tout simplement de l'argent. Voilà qui est bien, très bien même. Il n'y a pas de problème, n'est-ce pas? Il n'y a aucun problème. Ce n'est pas mon argent. Or, voilà justement le problème. Ce n'est pas mon argent. Le gouvernement doit comprendre que ce n'est pas son argent. C'est l'argent des contribuables, qui nous le confient pour qu'on l'utilise à bon escient.
Pour en revenir à ces 400 millions de dollars, que pourrais-je faire avec tout cet argent? C'est une somme énorme. C'est fou. Cette somme est si gigantesque que les Canadiens n'arrivent même pas à se l'imaginer. La population n'en revient pas, parce que les gens n'arrivent pas à croire que quiconque puisse faire preuve d'une telle arrogance et espérer s'en tirer à bon compte. Les Canadiens ne peuvent pas croire que le gouvernement serait prêt à appuyer et à protéger ces personnes en ne fournissant pas les preuves demandées et en ne permettant pas à la GRC faire son travail.
Où est l'arrogance là-dedans? Eh bien, que disent les libéraux aux contribuables canadiens? Ils disent de ne pas s'en faire, que tout va bien, qu'il n'y a rien à voir là. Il ne faut pas s'en faire. Tout va bien. C'est une bonne chose que nos enfants habitent au sous-sol. C'est mieux pour la famille. Tout est merveilleux. Sérieusement, c'est ce que pensent les libéraux.
Quand ces personnes ont examiné les projets, ils auraient probablement pu choisir de financer de très bons projets, mais comme ces demandes ne venaient pas d'un libéral ou d'une entreprise leur appartenant ou appartenant à un de leurs amis, elles ont été rejetées. C'est honteux, tout simplement honteux. C'est exaspérant, car, si nous faisions bien notre travail, si nous avions formé un groupe qui avait géré le fonds comme il le faut, nous aurions pu accomplir de grandes choses avec tout cet argent. Hélas, ce n'est pas ce qui s'est produit.
Cela nous amène à aujourd'hui. Au lieu de parler de logement, de criminalité ou de ce que nous pourrions faire pour redresser le budget, l'équilibrer et faire avancer les travaux de la Chambre, que faisons-nous? Nous parlons de l'incapacité ou du refus des néo-démocrates-libéraux d'écouter le Président et de prendre au sérieux son ordre de fournir les documents à la GRC. C'est incroyable. Je ne peux pas croire que le gouvernement persiste à faire la sourde oreille. C'est pourtant très simple à régler.
Les députés savent-ils que Paul Martin, à l'époque du scandale des commandites, avait au moins réuni des personnes pour examiner la question? Ce n'était pas l'option la plus facile pour lui. Il était probablement très mal à l'aise.
Je lui reconnais le mérite qui lui revient. Au moins, il a fait ce qui s'imposait et il a tenté de régler le problème. Il a changé le ministre des Finances en nommant Ralph Goodale. Il a lui aussi essayé d'aller au fond des choses. Je le félicite de ses efforts.
Les libéraux ne font aucun effort. Ils ne veulent même pas essayer. Ils veulent plutôt diviser pour régner. Ils veulent braquer les projecteurs par ici et nous dire de circuler parce qu'il n'y a rien à voir. C'est vraiment dommage, parce que les Canadiens en ont assez de ce genre d'attitude à Ottawa. Voilà pourquoi le Parti conservateur se situe à 42 % dans les sondages. C'est parce que les conservateurs parlent aux gens et qu'ils les écoutent.
Les Canadiens veulent que les conservateurs s'occupent de la crise du logement. Ils veulent que nous nous occupions de la criminalité. Ils veulent que nous veillions à ce que les impôts qu'ils paient soient dépensés judicieusement. Ils veulent que nous veillions à ce qu'ils aient accès à de bons soins de santé, financés adéquatement. Combien d'appareils d'imagerie par résonance magnétique pourrions-nous acheter avec 400 millions de dollars? Combien de lits d'hôpitaux auraient pu être rendus accessibles avec 400 millions de dollars? Quels autres avantages aurions-nous pu offrir aux Canadiens avec 400 millions de dollars? Encore une fois, en faisant preuve d'imagination, on pourrait aider beaucoup de Canadiens.
Je reviens à M. Payne. Je suis sûr qu'en ce moment, il secoue la tête en se disant: « Les libéraux ne changeront jamais. » Avant mon élection, je me souviens d'être venu ici avec un ancien député provincial de l'Alberta. Nous accompagnions des producteurs de blé et d'orge. Ce député a rencontré le secrétaire parlementaire du ministre de l'Agriculture, l'ancien député de Malpeque, M. Easter, qui, à mon avis, est une personne plutôt honorable. J'ai aimé travailler avec lui et je lui souhaite une bonne retraite.
Je me souviens que M. Strankman a dit à M. Easter, alors qu'ils terminaient leur réunion et qu'ils se serraient la main: « Wayne, il devient vraiment difficile de voir la différence entre un libéral et un criminel ici à Ottawa. » Je sais que M. Easter a pris cela à cœur. Je sais qu'il était contrarié, à juste titre, mais je ne pense pas qu'il en voulait à M. Strankman. Je pense que M. Easter en voulait à son propre parti. Je pense qu'il était en colère contre les gens qui s'en tiraient avec ces conneries. Je pense qu'il savait ce qui se passait, ou qu'il avait des soupçons sur la situation, mais qu'il ne pouvait pas y remédier lui-même. Il voulait que les choses changent, mais il avait les mains liées et il était incapable d'agir. Il savait que cela lui ferait du mal. Il savait que cela lui ferait du tort, tant sur le plan des élections que sur celui de sa réputation. Il n'était pas fâché par la remarque. Il était furieux que les gens lui disent ce qu'il savait déjà.
Il devrait y avoir des députés libéraux de l'autre côté de la Chambre qui pensent la même chose. Ils devraient être furieux. Peut-être que 24 députés libéraux sont en colère. C'est peut-être l'une des raisons pour lesquelles ils veulent un nouveau chef. Ils regardent ce qui se passe et ils se disent que c'est une autre chose qui s'ajoute. Lorsqu'ils se rendent à la réunion du caucus et qu'ils veulent poser des questions, on leur dit que leurs questions n'ont pas été inscrites sur la liste cette semaine. Lorsqu'ils se renseignent sur la semaine suivante, on leur dit que leurs questions ne figureront probablement pas sur la liste cette semaine-là non plus. Un député peut-il poser une question sur la gomme à mâcher? Bien sûr, il peut l'inscrire sur la liste. Il n'a qu'à venir au micro, et le caucus libéral parlera de la gomme à mâcher.
C'est ce qui se passe et c'est pour cette raison qu'il y a de la grogne au sein du Parti libéral, qui ne tient pas compte de l'opinion des députés. Je crois qu'il y a des députés en face qui voudraient que cette affaire soit réglée et que nous obtenions le fin de mot de l'histoire. Or, les membres de l'équipe de direction sont impliqués jusqu'au cou et leurs amis risquent de se retrouver en prison s'il y a une enquête. Je pense qu'il faut remettre les preuves et voir ce qu'en pensent les tribunaux. Ce serait la chose honorable à faire. Si les tribunaux nous disent qu'il n'y a personne de coupable, il faudra bien l'accepter. Par contre, il est possible qu'ils nous disent qu'il s'agit effectivement d'un cas de corruption et que ce qui s'est produit est illégal. Le cas échéant, il y aurait des conséquences. C'est ce qui doit se passer. Il est malheureux que la voix de la raison ne soit pas entendue.
Les conservateurs ont donné à tout le monde l'occasion de faire ce qui s'impose. Nous avons parlé aux députés. Nous avons tenté d'être progressistes et conciliants, mais nous ne pouvons pas renier nos valeurs. Nous ne pouvons pas continuer de laisser libre cours à la corruption. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et ne pas dénoncer cette corruption alors qu'elle est aussi flagrante. Nous ne pouvons pas laisser le , qui a fréquemment manqué à l'éthique, s'en tirer impunément avec un autre manquement, ni le laisser envoyer quelqu'un d'autre à l'abattoir, comme il l'a fait par le passé avec différents ministres. Soit dit en passant, les ministres en question sont généralement des femmes, ce qui est très déconcertant.
Je vais revenir à la Saskatchewan, car j'ai parlé un peu de ce qui s'est passé hier. Les gens se morfondent. On leur a dit de rester chez eux, de verrouiller leurs portes à double tour et de ne pas faire monter d'étranger à bord de leur voiture. Ce sont des situations inquiétantes qui se produisent beaucoup trop souvent. Les gens sont bouleversés. Nous devrions en parler aujourd'hui. Nous devrions parler des moyens d'empêcher que de tels événements se produisent à l'avenir.
Il est vraiment intéressant — et le mot est peut-être mal choisi — que le présent débat dure depuis aussi longtemps. En ce qui me concerne, les choses vont continuer ainsi jusqu'à ce que les libéraux fassent ce qui s'impose. Ils savent bien ce qu'ils doivent faire. Ils doivent produire les documents demandés. Ils doivent respecter la décision de la présidence. S'ils ne la respectent pas maintenant, que se passera-t-il plus tard? Si la présidence rend une autre décision demain et que les libéraux ne la respectent pas, qu'arrivera-t-il ensuite? Dans quelles circonstances le Parlement cesse-t-il de fonctionner comme il se doit? La question commence à se poser en l'occurrence.
Le Parlement ne tient plus de véritables débats. Les parlementaires vont dans les comités, ils débattent, ils font venir des experts et des témoins, ils écoutent leurs conseils, ils produisent des rapports en bonne et due forme, ils les déposent au Parlement puis ils obtiennent une réponse de la part du gouvernement. Cela fait maintenant trois semaines que le Parlement n'a pas fait ce type de travail. C'est gênant. Les libéraux doivent faire ce qui s'impose pour que le Parlement puisse se remettre sur les rails et faire ce qu'il a à faire. Il reste encore des dossiers à régler. S'ils ne peuvent pas passer à l'action et s'ils s'imaginent que c'est acceptable, ils se trompent.
Ils ont une autre option qui serait honorable, qui est d'aller aux urnes, de s'adresser à la gouverneure générale, de dissoudre le Parlement et d'organiser des élections sous le thème de la taxe sur le carbone. C'est une option qu'ils devraient envisager sérieusement. S'ils sont absolument convaincus d'avoir raison, s'ils pensent que leur conduite est parfaitement honorable et que les Canadiens s'en moquent, alors posons la question aux Canadiens. Posons-leur la question directement lors d'un scrutin. C'est le summum de la démocratie. Je pense que les Canadiens seraient très inquiets si le Parlement régressait et cessait de fonctionner. La décision honorable que devrait prendre le serait de s'adresser à la gouverneure générale, de dissoudre le Parlement, de déclencher des élections et de laisser la population décider. Cela mettrait fin à toutes ces histoires.
Les libéraux ont quelques options. Ils peuvent prendre les documents, se rendre à la GRC, lui remettre les boîtes, puis s'en aller et la laisser faire son travail. S'il y a des accusations criminelles, qu'on les laisse suivre leur cours. Si l'affaire est portée devant les tribunaux, qu'on laisse les tribunaux faire leur travail. Si les personnes accusées sont innocentées, eh bien, soit. Je ne crois pas que ce sera le cas, mais je ne vais pas préjuger de ce qui se passera. Si, par contre, elles sont reconnues coupables, il y aura des conséquences. Ce scénario est l'une des options qui s'offrent aux libéraux.
La deuxième option consiste à dissoudre le Parlement, à aller voir la gouverneure générale et à demander aux Canadiens de faire un choix. Les Canadiens feront ainsi savoir au Parti libéral et aux députés ce qui devrait se passer, à leur avis. Les Canadiens peuvent s'exprimer. Dans une démocratie, ce sont les meilleurs porte-parole et les meilleurs juges que nous ayons pour notre Parlement. Laissons-les décider. Même s'ils ne verront pas toute l'information, puisque les libéraux continuent de la cacher, ils pourront au moins examiner la situation ainsi que les conséquences et les circonstances de la décision qui a été prise. Ils pourront examiner l'inefficacité du Parlement et apporter les changements qu'ils jugent appropriés afin que le Parlement fonctionne de nouveau et recommence à parler de logement, de criminalité, d'abordabilité et d'autres problèmes avec lesquels ils ont vraiment du mal à composer. Ainsi, nous pourrions parler du coût de l'épicerie et des produits de première nécessité. C'est le genre de sujet dont ils aimeraient que nous parlions aujourd'hui.
Les Canadiens ont honte du Parlement. Ils ont honte du gouvernement. Cela ne fait aucun doute. Les sondages le montrent. Ils ont honte des manigances auxquelles le gouvernement s'est livré ici à Ottawa. Ils veulent du changement et ils vont l'obtenir. Ils vont avoir un nouveau premier ministre. Je le crois fermement. Ils vont avoir un premier ministre honorable, quelqu'un qui apportera des changements, qui respectera l'argent de leurs impôts et qui les regardera dans les yeux pour leur dire ce qu'il faut faire et apporter les changements appropriés dans leur intérêt. C'est ce que nous attendons d'un nouveau gouvernement.
Je vais retourner voir mon ami LaVar Payne et lui dire aujourd'hui qu'il y a de l'espoir. Tout comme en 2006, lorsque nous avons changé de gouvernement, il y a de l'espoir aujourd'hui. Le gouvernement va changer. Nous allons assister à un retour de l'honneur dans le système. L'argent des contribuables sera à nouveau respecté. Nous allons voir un gouvernement qui se concentre sur les individus et les Canadiens.
Ce matin a été très intéressant. J'aurais aimé que le débat porte sur n'importe quel sujet sauf celui-ci. Je suis heureux d'avoir eu l'occasion d'exprimer mon opinion.
:
Monsieur le Président, c'est toujours un plaisir de prendre la parole à la Chambre, mais je suis déçue que nous en soyons à la troisième semaine de débat sur une question de privilège parlementaire.
Les gens qui nous regardent à la maison veulent savoir pourquoi nous sommes ici et comment nous en sommes arrivés là. Tout a commencé avec Technologies du développement durable Canada. Ce fonds a été conçu pour appuyer des initiatives liées aux technologies vertes, à la réduction des émissions et à des choses du genre. Le fonds a été créé en 2001 et, sous les gouvernements libéraux et conservateurs, il a rempli sa mission sans problème jusqu'à ce que cette bande de libéraux corrompus s'en mêle.
Les ministres ont décidé de donner 1 milliard de dollars au fonds. Ils ont choisi leurs amis pour siéger au comité qui devait décider qui allait recevoir l'argent, et ces amis ont donné l'argent à leurs propres entreprises. La vérificatrice générale a trouvé 186 conflits d'intérêts; 80 % des projets étaient entachés d'un conflit d'intérêts, et un lanceur d'alerte à Technologies du développement durable Canada a dit qu'il y avait des activités criminelles.
C'est pourquoi, en tant que parlementaires, nous avons voulu examiner cette affaire. Les documents concernant le fond ont été demandés en juin, mais le gouvernement, les libéraux, a fait comme d'habitude: il a laissé traîner les choses. Puis, quand il a finalement envoyé les documents, toutes les parties utiles étaient caviardées. Le député de a soulevé une question de privilège, parce que, en tant que parlementaires, nous avons le droit de réquisitionner tous les documents dont nous avons besoin pour faire notre travail. Le Président a, à juste titre, jugé qu'il y avait bel et bien atteinte à nos privilèges et il a ordonné aux libéraux de produire des documents non caviardés afin que nous puissions les transmettre à la GRC.
Depuis trois semaines, nous débattons de cette question de privilège tous les jours et nous attendons les documents. Aucun document n'a été produit. Voilà pourquoi nous sommes ici.
Aujourd'hui, j'utiliserai le temps qui m'est imparti pour réfuter les arguments très faibles invoqués par les libéraux pour justifier leur refus de produire les documents. Je vais d'abord parler d'un des mythes qu'ils répètent. Ils disent qu'ils ne peuvent pas produire les documents parce que, si on les remettait à la GRC, cela violerait les droits que la Charte confère aux Canadiens. Ce n'est absolument pas vrai. Des tas de gens préviennent la police et la GRC concernant des actes criminels allégués, que ce soit par l'entremise d'Échec au crime, par téléphone ou par l'envoi de documents.
La loi dit que la GRC doit faire preuve de diligence raisonnable en examinant les preuves présentées. Si elle trouve des preuves d'activités criminelles, elle doit s'adresser au tribunal et lui demander d'ordonner la production de ces documents pour qu'ils puissent être utilisés dans le cadre d'un procès. C'est la loi. Il est donc ridicule de laisser entendre que le gouvernement ne peut pas produire les documents pour cette raison.
L'autre chose que je dirais, c'est qu'il est très hypocrite de la part des libéraux de dire qu'ils se préoccupent des droits des Canadiens garantis par la Charte. Ils ont enfreint presque tous les droits garantis par la Charte. Ce qu'ils sont transparaît dans leurs actes. Examinons donc leur bilan.
Commençons par la liberté d'expression. Le projet de loi , le projet de loi sur la censure, permet au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, le CRTC, dont les membres sont nommés par le gouvernement, de supprimer le contenu publié par quelqu'un s'il juge ce contenu répréhensible. Parlons également du projet de loi , qui porte sur les préjudices en ligne. Il permettrait d'emprisonner à perpétuité quiconque risquerait, de l'avis du gouvernement, de commettre un crime haineux dans l'avenir. Cela ne pourrait être plus contraire à la liberté d'expression.
Parlons de la liberté de religion. D'un bout à l'autre du pays, des gens crient « mort aux Juifs ». Le gouvernement n'a rien fait pour endiguer le vandalisme et le harcèlement dont sont la cible les synagogues et les entreprises juives au Canada. Les hindous sont persécutés par les Khalistanais. Encore une fois, le gouvernement n'a rien fait. Cent douze églises chrétiennes ont brûlé. Le gouvernement n'a rien dit. Le gouvernement libéral ne protège donc pas la liberté de religion.
Si nous voulons passer en revue la liste des autres libertés, parlons de la liberté de circulation. Tous les Canadiens ont le droit d'entrer au Canada et d'en sortir librement. Ce droit est inscrit dans la Charte. Toutefois, pendant la pandémie, les libéraux ont empêché 4 millions de personnes de sortir du pays pendant plus de deux ans, même après qu'on eut prouvé sur le plan médical que les personnes vaccinées pouvaient tout autant contracter et transmettre la COVID que les personnes non vaccinées. Par conséquent, on a autorisé 90 % des personnes vaccinées à aller là où elles le souhaitaient, à quitter le Canada et à y entrer. En revanche, 10 % de la population, qui ne représentaient pas un risque plus élevé, étaient coincés au pays. Elles ont été séparées de leur famille et ont subi de nombreux traumatismes.
Nous en arrivons ensuite à la Loi sur les mesures d'urgence, que les tribunaux ont jugée illégale. Je ne comprends pas très bien pourquoi il n'y a pas eu de conséquences. Si j'étais déclarée coupable de quelque chose, je pourrais faire appel de cette décision, mais je devrais le faire depuis un pénitencier. Par conséquent, je ne sais pas trop pourquoi aucune mesure n'a été prise à ce sujet. Cependant, les libéraux ont gelé les comptes bancaires des gens. Il s'agit d'une fouille et d'une saisie illégales, et ils ont donc violé un autre droit garanti par la Charte.
En ce qui concerne le droit d'être protégés contre toute discrimination, les gens ne sont pas censés discriminer qui que ce soit sur la base de la race, de la religion, de l'âge, et cetera, mais nous avons vu les libéraux le faire. Le programme Emplois d'été Canada était discriminatoire à l'égard des croyants qui ne voulaient pas signer une attestation. De plus, les libéraux ont exercé une discrimination fondée sur l'âge lorsqu'ils ont décidé de bonifier les prestations de la Sécurité de la vieillesse pour les aînés de plus de 75 ans, mais pas pour les aînés de 65 à 74 ans.