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Madame la Présidente, c'est sans doute la meilleure nouvelle que j'ai entendue cette semaine. Le député a fait un excellent travail et je l'en remercie chaleureusement. Je suis ravi.
Je veux aussi féliciter mon collègue, le député de , qui vient de prononcer un discours enflammé et empreint de compassion. Il a fait un excellent travail. Il m'a un peu coupé l'herbe sous le pied. Je n'aurai donc pas d'autre choix que de m'en tenir à la raison pour laquelle nous sommes vraiment ici aujourd'hui.
Je suis honoré de représenter les gens d'Essex et d'intervenir à la Chambre aujourd'hui. Je vais discuter de la décision du Président concernant l'ordre de la Chambre de produire les documents concernant le scandale de Technologies du développement durable Canada. Le gouvernement libéral refuse de se conformer à l'ordre de la Chambre, qui réclame la production de documents non caviardés concernant le scandale de la caisse noire environnementale de 400 millions de dollars. Il s'agit d'un cas de gouvernance vraiment affligeant.
Encore une fois, je tiens à souligner la mauvaise gestion par le gouvernement de la fondation Technologies du développement durable Canada, souvent appelée la caisse noire environnementale. Le programme, créé en 2001 afin de soutenir l'innovation et les technologies durables, a bien fonctionné sous les gouvernements libéraux et conservateurs jusqu'à l'arrivée au pouvoir de l'actuel .
Il est inacceptable que les libéraux aient refusé de remettre tous les documents liés à la caisse noire environnementale du à la GRC dans les 14 jours requis. Mes collègues et moi sommes frustrés par le manque de transparence, qui ne fait qu'alimenter la méfiance et la frustration des Canadiens.
Le conseil d'administration de Technologies du développement durable Canada nommé par le a commencé à approuver du financement pour des entreprises dont les dirigeants étaient manifestement en conflit d'intérêts avec des membres du conseil qui recevaient déjà de l'argent de celui-ci et qui y étaient tout de même nommés malgré la connaissance de ces conflits. C'est vraiment incroyable. Les normes de gouvernance de la fondation se sont rapidement effondrées sous la direction de la nouvelle présidente, Annette Verschuren. À la suite d'allégations de mauvaise gestion financière de la part de dénonciateurs, la vérificatrice générale et le commissaire à l'éthique ont chacun lancé une enquête distincte.
Le manque flagrant d'attention aux détails du gouvernement est stupéfiant, ce qui entraîne chaque fois des erreurs évitables et des oublis coûteux. En plus d'occasionner le gaspillage de l'argent des contribuables, cette négligence mine la confiance du public dans la capacité du gouvernement de gouverner efficacement.
Après neuf années sous le gouvernement néo-démocrate—libéral, la situation est si grave que l'Ontario compte, à elle seule, 1 400 campements de sans-abri. Dans la circonscription d'Essex, j'entends constamment parler des difficultés que vivent les résidants en raison du coût élevé de la vie. Le mois dernier, un reportage de CBC montrait à quel point l'itinérance augmente dans la région de Windsor—Essex. Selon Jeanie Diamond‑Francis, gestionnaire des services communautaires du comté d'Essex, les besoins en logement abordable dans le comté ne cessent d'augmenter. Aux dernières nouvelles, plus de 900 personnes sont sans abri dans la région, et ce n'est même pas un tableau complet de la situation.
Alors que de nombreux Canadiens ont du mal à joindre les deux bouts en raison de la hausse du coût du logement et des denrées alimentaires, il est profondément décevant que nous parlions encore du scandale de la caisse noire environnementale de 400 millions de dollars du gouvernement libéral. Les libéraux ne se soucient pas du sort des Canadiens ordinaires. Leur priorité, c'est d'enrichir leurs amis.
Cependant, les gens de ma circonscription ne sont pas les seuls à avoir des problèmes; les Canadiens de tout le pays n'en ont jamais autant arraché. Les fiches de rendement sur la pauvreté de 2024 de Banques alimentaires Canada montrent que près de 50 % des Canadiens se considèrent en moins bonne situation financière que l'année dernière, tandis que 25 % des Canadiens sont en situation d'insécurité alimentaire. En outre, Banques alimentaires Canada a signalé que le coût de la vie est devenu si élevé que le nombre de visites dans les banques alimentaires a augmenté de 50 % depuis 2021. Des millions de Canadiens luttent pour garder la tête hors de l'eau, et c'est directement à cause des dépenses et des taxes inflationnistes du gouvernement libéral.
Une nouvelle étude de l'Armée du Salut montre que près d'un tiers des Canadiens continuent d'être pessimistes quant à leur avenir financier, tandis que 25 % d'entre eux continuent d'être extrêmement inquiets quant à leur capacité à continuer de couvrir leurs besoins de base avec leur revenu. L'Armée du Salut a également rapporté que près de 75 % des Canadiens ont de la difficulté à gérer leurs ressources financières limitées, ce qui a contribué à la vague de Canadiens qui, pour des raisons financières, continuent d'accorder moins d'importance aux soins de santé. Pour cette raison, Banques alimentaires Canada a fait passer la note du gouvernement libéral de B, en 2023, à D moins, en 2024.
Que ce soit à cause du stress d'une économie incertaine, de l'augmentation du coût de la vie ou de l'inflation, les Canadiens ont un urgent besoin d'aide. Néanmoins, le semble complètement déconnecté de la réalité des Canadiens ordinaires.
La vérificatrice générale a clairement indiqué que les ministres de l'Industrie libéraux, ancien et actuel, sont responsables de cette débâcle, car ils n'ont pas surveillé correctement les contrats attribués à des proches du Parti libéral. Cette surveillance inadéquate a gravement miné la confiance du public, en particulier à un moment où la transparence et la reddition de comptes sont plus importantes que jamais.
Le gouvernement libéral est enlisé dans un scandale où 400 millions de dollars en fonds publics ont été détournés et transférés à des initiés libéraux. Au lieu de s'attaquer aux problèmes urgents, les libéraux sont déterminés à défendre leurs propres intérêts pendant que les travailleurs canadiens en paient le prix.
Personne ne doit alors se surprendre que les Canadiens commencent à reconnaître l'administration néo-démocrate—libérale pour ce qu'elle est: un gouvernement qui récompense ses amis proches tout en rendant la vie plus difficile aux familles. Les coûts, les taxes et la corruption ont tous augmenté au cours des neuf dernières années. En plus de mal gérer les fonds publics et d'accorder la préférence à leurs partisans politiques, les libéraux accablent les Canadiens avec des mesures comme la taxe sur le carbone.
Les Canadiens doivent composer avec le fait qu'ils paient davantage pour en obtenir moins. Par exemple, après neuf ans de gouvernement néo-démocrate—libéral, le rêve canadien s'est évanoui. Pour d'innombrables Canadiens, le rêve de posséder une maison est en train de s'effondrer.
Comme je l'ai dit tout à l'heure, mes concitoyens me disent tous les jours à quel point ils ont du mal à se permettre les produits de première nécessité. C'est leur dure réalité. Le avait promis de faire baisser le prix du logement, les loyers et le montant des versements hypothécaires, mais ceux-ci ont depuis doublé. Dans presque toutes les villes au pays, des Canadiens de la classe moyenne sont obligés de vivre dans des campements de tentes. Avant l'arrivée au pouvoir des libéraux en 2015, il fallait 25 ans pour rembourser un prêt hypothécaire. Aujourd'hui, il faut 25 ans rien que pour accumuler une mise de fonds. La situation s'est tellement détériorée que des familles ont été contraintes de contracter des prêts hypothécaires sur 90 ans qu'elles n'arriveront jamais à rembourser.
Cette année, une habitante de ma circonscription, poussée au désespoir, a communiqué avec moi. Son histoire est très bouleversante. Cette mère se réveille, elle va travailler, elle prépare le souper et elle va se coucher. Puis, le cycle se répète encore et encore. Elle dit qu'il y a beaucoup de factures à payer et qu'elle a du mal à joindre les deux bouts. Malgré tous ses efforts pour protéger ses enfants contre le stress, elle est obligée de leur dire qu'à cause du loyer de 2 000 $, elle n'a pas les moyens de garder les lumières allumées. Elle vit selon ses moyens, elle travaille fort et elle paie ses impôts. Pourtant, le gouvernement qui avait promis de la soutenir lui complique la vie. Elle n'est pas la seule à se sentir ainsi. Elle est prise à la gorge. Beaucoup de gens dans ma circonscription et ailleurs au Canada vivent les mêmes difficultés et ils méritent mieux.
Il est de plus en plus évident que le gouvernement néo-démocrate—libéral préfère récompenser ses alliés politiques au lieu de s'attaquer aux problèmes que vivent les Canadiens ordinaires. Depuis neuf ans, les dépenses augmentent, le fardeau fiscal s'alourdit et la corruption se propage de manière incontrôlée.
En plus d'avoir mal géré les caisses de l'État, les libéraux ont fait grimper le coût de la vie pour les Canadiens en adoptant des mesures comme la taxe sur le carbone. Les Canadiens en obtiennent moins pour leur argent ou ils paient plus cher pour tout, y compris l'épicerie, l'essence et le chauffage. C'est la désagréable réalité à laquelle de nombreuses familles doivent faire face, dans Essex comme comme partout ailleurs au pays.
Il est plus que temps d'avoir un gouvernement qui fait passer les revendications des concitoyens avant celles de ses riches amis. Le coût de la vie continue à augmenter, et c'est un problème majeur pour tous les Canadiens, mais les choses ne feront pourtant qu'empirer. La proposition du de doubler la taxe sur le carbone d'ici 2030 ne fera qu'aggraver la situation des familles, qui en arrachent déjà. Même si l'opposition conservatrice demande à répétition le déclenchement d'élections sur le thème de la taxe sur le carbone, nous sommes toujours empêtrés dans une affaire de dissimulation de documents au lieu de nous attaquer aux problèmes sous-jacents. L'idée selon laquelle les Canadiens obtiennent plus d'argent en retour que ce qu'ils ont payé en taxe sur le carbone est l'un des mythes les plus répandus. La taxe sur carbone fait augmenter le coût de tout, en particulier celui des denrées alimentaires.
Il y a de nombreuses années que je m'implique à fond dans ma circonscription, Essex. J'ai même été conseiller municipal avant de venir ici. Les administrations locales fonctionnent parce qu'elles sont transparentes par défaut. Toutes les réunions du conseil et des comités sont ouvertes au public, sauf dans des cas rares et exceptionnels. Tout le reste est accessible et transparent. Si les administrations locales étaient aussi opaques que les libéraux le sont avec leur caisse noire environnementale, elles ne survivraient pas longtemps.
Dans tout système politique, qu'il soit municipal, provincial ou fédéral, la confiance repose sur la reddition de comptes et la transparence. La population ne devrait pas avoir à tolérer d'être tenue dans l'ignorance, surtout quand l'argent des contribuables est mal géré. Pour savoir à quel point le manque de transparence peut être préjudiciable, il suffit de prendre l'exemple des libéraux, avec leur refus de jouer cartes sur table au sujet du scandale de la caisse noire de 400 millions de dollars qui a garni les poches de leurs initiés. En politique locale, on sait que lorsque la population perd confiance dans les politiciens, les conséquences ne se font pas attendre. Il devrait en être de même en politique fédérale.
Comme je l'ai mentionné dans mon discours il y a un peu plus d'une semaine, au cœur du problème, il y a la conclusion de la vérificatrice générale, qui montre que des personnes nommées par les libéraux ont versé à leurs propres entreprises 400 millions de dollars puisés à même l'argent des contribuables, pour un total de 186 conflits d'intérêts documentés. Il faut à tout prix de la transparence. Il ne s'agit pas d'un simple scandale. C'est un abus de la confiance des Canadiens envers le gouvernement. Cet argent aurait pu retourner dans les poches des travailleurs canadiens ou être consacré à des programmes bénéfiques qui aident nos collectivités. Cet argent aurait pu servir à financer des projets de quartier, à soutenir la croissance de petites entreprises ou à alléger le fardeau financier des familles qui sont aux prises avec des dépenses croissantes. C'est une occasion ratée qui aurait pu avoir des retombées considérables sur la vie des gens ordinaires.
Encore une fois, nous parlons de 400 millions de dollars puisés à même les fonds publics qui ont peut-être été gaspillés ou volés alors que les Canadiens ordinaires ont du mal à se nourrir, à se chauffer et à se loger. Cette situation est insupportable, surtout quand autant de gens souffrent à cause de l'irresponsabilité redditionnelle du gouvernement.
Lorsqu'ils discutent de la caisse noire environnementale des libéraux et des 400 millions de dollars de fonds publics qui ont été dépensés, les conservateurs se concentrent sur des problèmes qui touchent réellement les Canadiens. Mon projet de loi d'initiative parlementaire, le projet de loi , ne vise pas à ce qu'on puisse utiliser les fonds publics pour enrichir ses copains; il est plutôt axé sur les travailleurs canadiens, en particulier les gens de métier, et sur le fait qu'ils ont du mal à joindre les deux bouts. Le projet de loi C‑241 vise à modifier la Loi de l'impôt sur le revenu du Canada afin de permettre aux apprentis et aux gens de métier admissibles qui se rendent sur un chantier situé à 120 kilomètres de leur résidence principale de demander une déduction fiscale pour leurs frais de réinstallation temporaire et de déplacement.
Même s'ils sont l'épine dorsale de notre économie, on s'attend à ce que ces hommes et ces femmes travaillent partout dans la région. Ils perdent donc un temps précieux qu'ils pourraient passer en famille, et ce, alors qu'ils travaillent justement pour que leurs enfants aient accès à des produits de première nécessité comme la nourriture et les médicaments. Que reçoivent-ils en retour? Ils bénéficient d'une petite déduction fiscale de 4 000 $, ce qui est insuffisant pour payer leurs frais de subsistance et de transport lorsqu'ils vivent loin de chez eux. C'est une insulte, quand on pense aux millions de dollars que le gouvernement gaspille pour des projets douteux sans reddition de comptes. Cela va au-delà des enjeux de surveillance. Il s'agit de reconnaître les besoins des Canadiens qui déploient beaucoup d'efforts pour assurer la croissance du pays, alors que les libéraux gaspillent des fonds pour des projets futiles qui ne servent pas le bien commun.
Le projet de loi est plus qu'un simple projet de loi pour l'équité des frais de déplacement des gens de métier. Il concerne la justice pour les travailleurs qui sont le moteur de notre économie, et je suis honoré de soutenir ces travailleurs, en particulier à la lumière de l'affaire de la caisse noire environnementale et d'autres cas où les deniers publics ont été mal dépensés. Mes collègues conservateurs et moi-même sommes conscients des véritables problèmes, et je suis déterminé à faire en sorte qu'ils soient résolus.
Les néo-démocrates—libéraux doivent mettre fin à leur dissimulation et remettre les preuves à la police. Ce n'est qu'à ce moment-là que le Parlement pourra reprendre son travail essentiel qui consiste à servir les intérêts des Canadiens. Leur obstruction systématique est inacceptable. Cette affaire ne fait que creuser le fossé entre les gens du gouvernement et les Canadiens ordinaires qui doivent faire face aux impacts d'une telle négligence.
Si le gouvernement libéral se contentait de produire les documents qu'il est tenu de divulguer, le Parlement pourrait à nouveau s'attaquer aux problèmes les plus importants pour les Canadiens, tels que la famille et l'abordabilité. C'est aussi simple que cela. Le gouvernement pourrait recommencer à s'occuper du coût de la vie croissant auquel les familles d'Essex et de tout le pays sont confrontées s'il mettait fin à cette dissimulation et remettait les preuves aux autorités. Au lieu de cela, les libéraux continuent d'entraver le processus, faisant passer leurs intérêts personnels avant les besoins urgents des Canadiens.
Ce qui compte vraiment, c'est d'aider les Canadiens à joindre les deux bouts. Il est donc temps de mettre fin au secret. Pourquoi les néo-démocrates et les libéraux ne cessent-ils pas de se cacher derrière la caisse noire environnementale et ne fournissent-ils pas les documents pour donner aux Canadiens la transparence et la reddition de comptes auxquelles ils ont droit?
Chaque jour, des dizaines de personnes, des Canadiens ordinaires, nous font part de leur difficulté à joindre les deux bouts. Qu'il s'agisse de travailleurs canadiens confrontés à l'augmentation rapide du coût de la vie ou de familles de la région d'Essex, ils doivent faire face à des prix insensés à l'épicerie, à des logements trop chers et à un gouvernement qui semble avoir perdu tout contact avec la réalité.
Toutefois, les libéraux sont toujours déterminés à soutenir leurs amis politiques et à octroyer des fonds publics à des intérêts particuliers et à des initiés, abandonnant les Canadiens ordinaires à leur sort. Il est désormais tristement évident que le gouvernement préfère enrichir ses propres élites et les riches plutôt que de s'attaquer aux problèmes qui affligent les Canadiens, qui travaillent dur.
Les habitants d'Essex et de toutes les régions du pays méritent mieux qu'un gouvernement qui ne s'intéresse qu'à lui-même. Depuis plus d'un mois, les libéraux nous présentent diverses excuses pour justifier leur refus de se plier à la demande claire de la Chambre et de fournir les documents, tout en sachant que la Chambre a le plein pouvoir d'exiger leur publication.
Seuls nos collègues conservateurs pleins de bon sens pourront mettre fin à la tourmente et à la corruption, découvrir ce qu'il est advenu des 400 millions de dollars et apporter un peu de justice et de clarté à la population de notre pays. Pour en revenir à la motion de privilège qui nous est présentée, il ne s'agit pas seulement de la production de documents. Il s'agit surtout du message que le gouvernement envoie à l'ensemble du pays comme quoi la corruption est acceptable et la mauvaise gestion des fonds publics est tolérable.
Enfin, je tiens à souligner qu'il ne s'agit pas d'une question partisane. Il y a quelques semaines, le Président a statué sur une question de privilège soulevée par le . Sa décision a confirmé ce que les conservateurs ont toujours dit, c'est-à-dire que le gouvernement n'avait pas respecté les pouvoirs considérables de la Chambre en négligeant de remettre des documents clés concernant Technologies du développement durable Canada.
Dans sa décision, le Président a cité la page 985 de la troisième édition de La procédure et les usages de la Chambre des communes, où il est écrit: « Aucune loi ou pratique ne vient diminuer la plénitude de ce pouvoir dérivé des privilèges de la Chambre, à moins que des dispositions légales le limitent explicitement. » Ce passage établit clairement que la Chambre a le pouvoir inhérent d'exiger la production des documents essentiels à ses fonctions de surveillance. Nous devons veiller à ce que la Chambre conserve le pouvoir d'exiger que le gouvernement rende des comptes.
En définitive, le Président de la Chambre, soit la plus haute autorité du Parlement, a jugé que le gouvernement, en particulier le , était tenu de remettre les documents au Parlement. Même si le Président est député du Parti libéral, il a confirmé l'autorité du Parlement. Quelles mesures le premier ministre a-t-il prises? Il a agi comme s'il était au-dessus des lois et du Parlement. Il a fait fi de l'ordre et, au lieu de s'y conformer, il a simplement produit des documents caviardés.
En terminant, je tiens à faire écho aux commentaires d'un grand nombre de mes collègues aujourd'hui et à remercier tous les anciens combattants qui ont servi et qui continuent de servir leur pays. Les forces armées m'ont donné l'occasion de servir notre grand pays, le Canada. Sans elles, bien franchement, je ne serais pas ici, et je n'aurais pas la possibilité de laisser derrière moi un monde meilleur.
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Madame la Présidente, ce même a, bien entendu, déclaré que la Chambre possède le droit incontestable d'ordonner la production de documents, alors les libéraux devraient nous les remettre.
Les conservateurs pleins de bon sens sont ici pour obliger le gouvernement à rendre des comptes sur ses échecs, sa corruption et ses actes répréhensibles. Les députés ont demandé les documents afin qu'ils soient examinés tant par eux que par la GRC, conformément à leur devoir envers les Canadiens qui les ont envoyés ici pour les représenter. En réponse, les ministères ont soit carrément refusé de se conformer à l'ordre, soit fourni des documents lourdement caviardés, invoquant la Loi sur la protection des renseignements personnels ou de la Loi sur l'accès à l'information pour se justifier.
La vérité, c'est que rien dans l'ordre de la Chambre ne justifie un tel caviardage. La Chambre des communes détient, au nom de tous les Canadiens, le pouvoir absolu et sans entrave d'ordonner la production de documents. Ce pouvoir découle de la Loi constitutionnelle de 1867 et de la Loi sur le Parlement du Canada et n'est limité par aucune loi.
Après que le gouvernement ait caviardé ou refusé de fournir les documents demandés, le leader du parti conservateur à la Chambre, le député plein de bon sens de , a soulevé la question de privilège parce que le refus du gouvernement de se conformer à l'ordre porte atteinte au droit des députés d'avoir accès à l'information au nom des Canadiens. Personnellement, je déteste qu'il soit d'usage d'employer le mot « privilège » dans le contexte d'un tel débat, car selon moi, il est plutôt question de mon devoir, à titre de représentante élue, et du droit des citoyens de ma circonscription d'être informés.
C'est triste à dire, mais on ne s'étonne plus des scandales et des manœuvres de dissimulation du gouvernement actuel. Après neuf ans, les libéraux montrent un mépris choquant pour la transparence et le respect de la primauté du droit. Il n'a jamais été plus clair que le gouvernement, soutenu par ses complices néo‑démocrates, n'en vaut ni le coût ni la corruption.
Il est possible que près de la moitié du milliard de dollars impliqué dans ce scandale ait été distribué de manière inappropriée. Ce n’est pas un petit montant, surtout lorsque les Canadiens sont aux prises avec un coût de la vie et un fardeau financier sans précédent à cause du programme d'imposition et de dépenses inflationnistes du gouvernement fédéral. On aurait pu utiliser les 400 millions de dollars tirés des fonds publics pour aider les personnes vulnérables, faire échec au crime, construire des logements ou redresser le budget; ou on aurait pu laisser cet argent dans les poches des Canadiens. Au lieu de cela, la coalition néo-démocrate—libérale, fidèle à son habitude, s’entête à dissimuler la vérité, tout en incriminant tout le monde, à part elle-même.
Il y a cinq mois, la vérificatrice générale, qui est indépendante, a révélé que des responsables se sont servis de contrats attribués indûment pour verser à leurs propres entreprises près d'un demi-milliard de dollars tirés des fonds publics. Elle a constaté que, dans le cadre du stratagème de transfert de fonds, l'élite super-riche et les hauts fonctionnaires nommés pour des raisons politiques avaient été impliqués dans 186 conflits d'intérêts. C'est de la corruption.
C'est d'autant plus consternant que, pendant les six semaines de dissimulation des néo-démocrates—libéraux, Banques alimentaires Canada a publié un nouveau rapport indiquant que le recours aux banques alimentaires a atteint un niveau record, et qu'il a dépassé le record déjà épouvantable de l'année dernière. Sur une période d'un mois, deux millions de Canadiens sont obligés de recourir aux banques alimentaires. Ce qui est le plus déchirant, c'est que le tiers des visites sont effectuées par des personnes qui cherchent désespérément à nourrir des enfants. Les dépenses, les formalités administratives et la fiscalité inflationniste des néo-démocrates—libéraux sont à l'origine de tout cela.
À ce jour, en 2024, la banque alimentaire St. Paul's à Lakeland a servi plus de 5 000 adultes et près de 4 000 enfants dans une ville de moins de 6 000 habitants. Cette année, la banque alimentaire de Vermilion fait face à une augmentation de 7 % du nombre d'adultes et de 46 % du nombre d'enfants qu'elle aide par rapport à l'année dernière. Quand on parle aux utilisateurs des banques alimentaires, ils se disent particulièrement touchés par le coût de la nourriture, du logement, des services publics, de l'électricité et du carburant. Après neuf ans, les néo-démocrates—libéraux ont rendu tout trop cher pour tout le monde, pendant qu'eux tirent leur épingle du jeu.
Il y a 10 ans, le New York Times titrait: « La vie au Canada, patrie de la classe moyenne la plus riche au monde. » C'était en 2014, sous l'ancien gouvernement conservateur, alors que la classe moyenne canadienne était la plus riche au monde et que le revenu médian était plus élevé qu'aux États‑Unis. Aujourd'hui, les travailleurs canadiens gagnent 34 000 $ de moins que leurs homologues étatsuniens parce que les libéraux ont alourdi le fardeau fiscal et qu'ils ont fait du vandalisme économique.
Que s'est-il passé en 2015? Les libéraux sont arrivés au pouvoir. Aujourd'hui, ils nuisent à tous les Canadiens. La vie n'a jamais été aussi difficile pour les Canadiens ordinaires, mais elle n'a jamais été aussi bonne pour les riches petits amis de l'élite néo-démocrate—libérale.
Ce n'est qu'après que le a nommé personnellement des libéraux au conseil d'administration de la caisse noire que ceux-ci ont commencé à détourner des sommes considérables provenant des fonds publics pour eux-mêmes et pour leurs propres entreprises et que la corruption s'est installée. En fait, Technologies du développement durable Canada était considérée comme étant en règle avant que les libéraux nomment des gens au conseil d'administration. Même si le premier ministre avait été averti des risques liés à la nomination d'une présidente en situation de conflit d'intérêts, cette dernière a tout de même été nommée à la présidence du conseil d'administration, qui ne comptait même pas le nombre minimal de membres requis par la loi.
Il est évident que le gouvernement a perdu son sens moral, qu'il savait qu'il y avait des conflits d'intérêts et qu'il en avait été averti. Il ne s'en souciait tout simplement pas.
Tout ceci pourrait être résolu dès maintenant si un libéral prenait la parole et annonçait que tous les documents demandés par le Parlement vont être produits, mais aucun ne le fera. Au lieu de cela, ils détournent l'attention, se dérobent, sèment la discorde et jettent de la poudre aux yeux. La question la plus évidente est la suivante: pourquoi? Il est difficile d'en vouloir aux Canadiens s'ils pensent que ces documents sont pleins de détails que les libéraux cherchent à cacher. Les Canadiens s'inquiètent à juste titre de toute cette corruption libérale.
Kyle, de Lakeland, nous dit ceci: « Il est épouvantable de voir que des gens continuent à faire confiance au gouvernement libéral alors que leurs concitoyens peinent à trouver de l'argent pour acheter de l'essence et faire leur épicerie de nos jours. J'en suis tout à fait choqué. » Voici maintenant le point de vue de Nick, de Lakeland: « Non seulement les Canadiens en ont assez du comportement [du premier ministre] et de son parti, mais ils sont en train de perdre la confiance qu'ils avaient dans les institutions garantes de la liberté et de la démocratie, que le gouvernement est en train de ridiculiser. »
C'est le actuel qui a dit ceci d'un air triomphant, en 2015: « Les voies ensoleillées, mes amis, les voies ensoleillées [...] Il vous faut un premier ministre qui sait que le gouvernement doit faire confiance aux Canadiens pour qu'ils lui fassent confiance, un premier ministre qui comprend que l'ouverture et la transparence sont synonymes de décisions meilleures et plus judicieuses. » Après neuf ans, nous pouvons dire que nous avons eu plutôt droit à des décisions pires, voire absurdes, n'est-ce pas? Après neuf ans, un premier ministre en perte de vitesse et les libéraux sont le contraire de ce qu'ils prétendaient être.
Cette opération de dissimulation qui se poursuit en dit long sur l'essence même de la démocratie canadienne et sur la responsabilité que nous avons envers les gens que chacun d'entre nous représente à la Chambre. Il ne s'agit pas seulement de quelques documents bureaucratiques, il ne s'agit pas de nous, il ne s'agit pas d'une procédure parlementaire, il s'agit de faire respecter les principes de bonne gouvernance qui sont essentiels pour maintenir la confiance du public envers le gouvernement et les élus, confiance qui est déjà quasi inexistante.
Le caviardage incessant et le refus de divulguer des documents clés en disent long sur la véritable nature du gouvernement et de ses alliés. Ce ne sont pas des gestes posés par des gens qui n'ont rien à cacher. L'un des pires contrevenants est, bien sûr, le radical, qui a déjà fait l'objet d'une arrestation. Encore aujourd'hui, il continue de profiter de la corruption qui règne dans la caisse noire environnementale de son gouvernement. Cycle Capital a reçu des centaines de millions de dollars de la caisse noire, et le ministre de l'Environnement a fait du lobbying auprès des libéraux au nom de son entreprise, Cycle Capital, près de 25 fois avant d'être élu en 2019. L'une des membres du conseil d'administration de Cycle Capital a confié au comité que plusieurs de ses entreprises ont reçu des millions de dollars de la caisse noire pendant qu'elle siégeait au conseil d'administration de la caisse. Le détient encore des intérêts dans Cycle Capital, alors que l'entreprise reçoit de l'argent des contribuables. Voilà un bel exemple de conflit d'intérêts.
Il n'est pas étonnant que les néo-démocrates—libéraux travaillent si fort pour dissimuler cet énorme scandale. Bien sûr, c'est loin d'être la première fois que les libéraux enfreignent les règles du Parlement et du gouvernement. Prenons le scandale du laboratoire de Winnipeg, le principal laboratoire de virologie du Canada, où des scientifiques ont fourni des renseignements classifiés à un régime hostile aux fins d'une intervention étrangère. Quelle a été la réponse du quand la Chambre a demandé de la transparence? Il a choisi de poursuivre le Président pour empêcher de faire la lumière sur ce scandale, puis il a déclenché des élections pour essayer de s'en tirer, même si le Président avait formellement réprimandé l'Agence de la santé publique du Canada dans un geste sans précédent pour un Président en près d'un siècle.
Ensuite, il y a le scandale de l'Accélérateur net zéro, une autre imposture coûteuse des libéraux qui ne livre pas la marchandise, comme presque tous leurs engagements en matière d'environnement. À l'instar du Fonds pour accélérer la construction de logements des libéraux, qui ne permet pas vraiment de construire des maisons, l'Accélérateur net zéro ne permet pas vraiment de réduire les émissions. Selon le commissaire à l'environnement, 8 milliards de dollars ont été versés à des entreprises non admissibles, dont la plupart n'avaient aucun plan pour réduire les émissions. Dans son rapport publié il y a à peine six mois, il souligne que cet argent « ne s'inscrivait pas dans le cadre d'une politique [...] cohérente [...] sur la décarbonation ». Il a signalé que la grande majorité des projets financés n'étaient liés à aucun engagement formel de réduire les émissions d'un certain volume.
Personne ne sera surpris d'apprendre qu'on a signalé que le nouveau conseiller économique préféré du , M. Taxe-sur-le-Carbone Carney, pourrait être en conflit d'intérêts avec le gouvernement en raison de son entreprise, Brookfield Asset Management, et que des milliards de dollars de fonds publics pourraient être en cause. Le Globe and Mail rapporte que le gouvernement est en pourparlers pour donner 10 milliards de dollars puisés à même l'argent des contribuables canadiens à Brookfield, une entreprise dont M. Taxe-sur-le-Carbone Carney est le président et dans laquelle il détient 1 million de dollars en options d'achat d'actions. Cela ressemble clairement à un conflit d'intérêts, mais, encore une fois, le premier ministre ferme les yeux parce que ce genre de comportement commence toujours au sommet.
Il est scandaleux que le ait donné à M. Taxe-sur-le-Carbone Carney le poste de conseiller en matière de politique économique et budgétaire, compte tenu de l'entreprise dont il est le président, mais on l'a protégé de manière à ce qu'il n'ait pas à déclarer son conflit d'intérêts en tant que conseiller politique. Il est évident que les libéraux savent qu'il est en conflit d'intérêts, mais ils l'ont quand même nommé et ils ont délibérément caché les faits aux Canadiens. Cela nous amène à nous demander combien d'argent il tirera personnellement de son conflit d'intérêts avec Brookfield et le gouvernement. Bien que cela saute aux yeux de tous les Canadiens, les néo-démocrates et les libéraux ont travaillé fort pour le protéger et l'empêcher de répondre aux questions du comité.
Contrairement à ce que prétendent les libéraux, réclamer la transparence n'est pas une menace pour la confidentialité ou les procédures établies. C'est un appel à la responsabilité. L'inclusion du commissaire à la protection de la vie privée et d'autres fonctionnaires dans l'enquête est une étape nécessaire vers un examen équitable et complet. Bien entendu, il s'agit là d'un phénomène récurrent. On ne cesse de cacher des informations aux Canadiens et à l'opposition officielle, car le gouvernement empêche les conservateurs d'obtenir pour les Canadiens les renseignements sur la mauvaise gestion financière du gouvernement et sur les scandales qui en découlent. Les Canadiens méritent de savoir exactement ce que les gouvernements font de leur argent et de savoir ce qui se passe dans ce gâchis.
Contrairement à de nombreux fonctionnaires, le commissaire à la protection de la vie privée a fourni des documents non caviardés et a fait preuve d'une transparence conforme aux principes de la confiance du public et de la responsabilité. C'est d'autant plus remarquable que le commissaire à la protection de la vie privée est peut-être l'autorité la plus qualifiée en ce qui concerne l'équilibre délicat entre la confidentialité et la transparence. Il connaît les complexités et les risques, mais a finalement estimé qu'il était raisonnable et responsable de divulguer l'intégralité des documents. Il témoigne d'un engagement en faveur de la transparence et de la fiabilité qui contraste fortement avec l'opposition persistante du gouvernement libéral.
Les néo-démocrates—libéraux prétendent que la divulgation des documents pourrait porter atteinte au droit à la confidentialité ou causer d'autres problèmes, alors qu'ils perpétuent eux-mêmes une atteinte à la confiance du public. Si le commissaire à la protection de la vie privée, qui est un véritable expert en matière de droit à la confidentialité, estime qu'il est approprié de procéder à une divulgation intégrale, il est alors juste et nécessaire de s'interroger sur la sincérité de la réticence du gouvernement.
Des dénonciateurs se sont manifestés pour dénoncer cette corruption flagrante. L'un d'eux a dit:
Je pense que c'est parce que le gouvernement actuel cherche à se protéger et à éviter que la situation ne dégénère en cauchemar public. Il préfère protéger des malfaiteurs et la mauvaise gestion financière que d'avoir à faire face à une situation comme celle de [la caisse noire environnementale] dans la sphère publique.
Un autre a déclaré:
Tout comme j'ai toujours été convaincu que la vérificatrice générale confirmerait la mauvaise gestion financière [...] je reste tout aussi convaincu que la GRC confirmera les activités criminelles qui ont eu lieu au sein de cette organisation [...]
C'est le témoignage d'un autre dénonciateur qui était également présent.
Comme si cela n'était pas suffisamment accablant, le dénonciateur a ajouté:
Le véritable échec est imputable au gouvernement actuel, dont la décision de protéger les malfaiteurs et de dissimuler ce qu'il a découvert [...] est une indication sérieuse de la façon dont nos systèmes et institutions démocratiques sont corrompus par l'ingérence politique. Cela n'aurait pas dû [...] en arriver là. Ce qui aurait dû être un processus simple s'est transformé en un cauchemar bureaucratique qui a permis à [Technologies du développement durable Canada] de continuer à gaspiller des millions de dollars et à maltraiter d'innombrables employés au cours de la dernière année.
La vérificatrice générale a trouvé des preuves que la caisse noire des libéraux a versé 58 millions de dollars à des projets sans que les destinataires aient à promettre de respecter les conditions de l'accord de contribution. Un autre montant de 58 millions de dollars a été versé à 10 projets jugés inadmissibles parce que rien n'indiquait qu'ils apporteraient un avantage environnemental ou qu'ils pourraient contribuer au développement de technologies vertes. Cela devrait choquer tous les Canadiens, mais ils ont l'habitude de ce genre de choses après neuf ans. La corruption du gouvernement actuel est profondément enracinée.
Quoi qu'ils en disent, les libéraux ne cessent d'opter pour le secret plutôt que l'ouverture. Au lieu de rendre des comptes, ils préfèrent se dérober. Leur bilan se résume à une série de scandales et d'actes de corruption de plus en plus nombreux. Ils cachent l'information, refusent de la divulguer ou la divulguent au compte-gouttes seulement après des pressions de la part de l'opposition, du public ou des médias. Au cours des trois dernières années seulement, ce genre de comportement est devenu extrêmement fréquent, même si les libéraux ne ménagent aucun effort pour tenter de le cacher. Il est plus clair que jamais que les néo-démocrates—libéraux cherchent davantage à protéger leur pouvoir et leurs intérêts partisans qu'à servir les Canadiens.
Les libéraux ne cessent de tergiverser et d'affirmer que la GRC ne devrait pas obtenir les documents non caviardés. Ils sont prêts à empêcher le Parlement de travailler afin de détourner l'attention du fait qu'ils ne veulent pas que les Canadiens voient l'information qu'ils méritent de voir. La GRC a déjà reçu des versions caviardées, alors pourquoi ne pas lui permettre d'avoir accès aux documents non caviardés?
Les Canadiens devraient se demander si un gouvernement qui n'a rien à cacher résisterait aussi farouchement. La vérité est simple, et la solution l'est tout autant: remettre les documents non caviardés. Chaque argument des néo-démocrates—libéraux n'est que poudre aux yeux, faux-fuyants, distraction, division et tentative de défendre des actions indéfendables. Tout cela fait partie d'une stratégie conçue pour justifier des actions qui menacent les fondements mêmes de notre démocratie parlementaire.
Selon les conservateurs pleins de bon sens, c'est l'une des nombreuses raisons pour lesquelles les Canadiens méritent des élections sur la taxe sur le carbone afin de pouvoir se prononcer. Les libéraux devraient déclencher des élections s'ils n'ont rien à cacher. L'enjeu actuel ne porte pas seulement sur un désaccord au sujet de documents: il porte sur une atteinte à l'autorité du Parlement et un affront aux principes de transparence et de reddition de comptes sur lesquels repose notre démocratie. Tous les militaires et leurs proches dont nous nous souvenons pendant la semaine du Souvenir se sont battus et sont morts pour ces valeurs et ces principes que sont la primauté du droit, la démocratie et la responsabilité. Voilà ce qui est en jeu ici. C'est l'enjeu actuel.
Il n'a jamais été aussi clair qu'après neuf ans, la corruption, le chaos et la criminalité des libéraux n'en valent tout simplement pas le coût. Tout cela se produit parce que le s'est livré à ce qui ne peut être décrit que comme du vandalisme économique, avec des taxes punitives et des dépenses inconsidérées qui ont entraîné le déclin du Canada. Ce multimillionnaire héritier d'un fonds en fiducie utilise les impôts comme sa propre tirelire pour lui et ses riches copains et, après neuf ans, les libéraux ont provoqué la plus forte baisse du niveau de vie des quatre dernières décennies.
Les Canadiens sont aux prises avec une crise du logement sans précédent, à la plus forte baisse de revenu par personne et à la plus faible croissance économique parmi les pays de l'OCDE. Qu'on ne s'y trompe pas: les néo-démocrates—libéraux continueront à aggraver la situation.
Ce que vivent les Canadiens ne tient pas du hasard; c'est le résultat direct de toutes les politiques néo-démocrates—libérales qui ont favorisé la corruption, la mauvaise gestion et le manque de transparence.
Les députés ont pour mission fondamentale de représenter le peuple canadien. Nous sommes élus à la Chambre non pas pour notre gain politique ou personnel, notre avancement ou nos titres, mais pour faire connaître les préoccupations et les besoins des personnes qui nous envoient ici et qui font la grandeur de ce pays. Par conséquent, alors que nous rendons hommage aux courageux Canadiens qui se sont battus et ont fait tant de sacrifices pour nos libertés, ainsi qu'à tous leurs proches qui se sont sacrifiés à leurs côtés, nous devons nous engager de nouveau à faire respecter les principes qu'ils ont défendus.
Ces personnes courageuses n'ont pas seulement combattu pour protéger nos frontières. Elles ont aussi lutté pour protéger les valeurs qui définissent le Canada: la liberté, la démocratie, la primauté du droit et la justice. Aujourd'hui et tous les jours, il nous incombe de protéger ces valeurs en exigeant que le gouvernement fasse preuve de transparence et qu'il rende des comptes.
Ce n'est pas non plus seulement une question de bonne gouvernance. Il s'agit de veiller à ce que les libertés que les militaires en service et les anciens combattants ont obtenues à grands frais ne soient pas tenues pour acquises et ne soient pas érodées. Nous devons à ceux qui ont servi et aux générations qui suivront de veiller à ce que le Canada reste un pays, ou puisse redevenir un pays, où règnent la vérité, l'intégrité et la justice.
N'oublions jamais que la paix et le confort dont nous jouissons ont été durement acquis. Nous avons l'obligation sacrée de nous souvenir, et il nous incombe de défendre les principes pour lesquels tant de Canadiens ont donné et donnent leur vie. Ce faisant, nous honorerons leur mémoire, non seulement par des mots, mais par des actions.
Les libéraux doivent mettre fin à l'opération de dissimulation. Ils doivent remettre les preuves. Ils doivent laisser le Parlement reprendre ses travaux au nom de tous les Canadiens. S'ils n'ont rien à cacher, ils devraient déclencher des élections sur la taxe sur le carbone pour permettre aux Canadiens de choisir d'arrêter le gaspillage de fonds publics, de rétablir la reddition de comptes et de ramener la transparence à Ottawa. Après tout, tous les Canadiens savent maintenant que seuls les conservateurs pleins de gros bon sens travailleront pour transformer la souffrance en espoir, abolir la taxe, construire des logements, redresser le budget et faire échec au crime.
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Madame la Présidente, je pense que les interprètes auront droit à un peu de répit quant au débit de la discussion; je crois qu'ils ne s'en plaindront pas à l'approche de la fin de semaine.
Comme je suis le dernier à prendre la parole aujourd'hui, je tiens à dire rapidement que, dans le cadre de la semaine et du jour du Souvenir, il est important que nous exprimions tous notre reconnaissance en assistant aux cérémonies. À tous ceux qui nous regardent, je dirai que j'ai beaucoup de chance d'avoir la base de Borden dans ma circonscription, Simcoe—Grey. Non seulement je représente tous les gens qui habitent sur la base, mais je représente aussi la plus grande base d'instruction. Les forces armées occupent une grande place dans notre région, et pas seulement pour ce que leurs membres font dans le cadre de leur travail, mais aussi pour ce qu'ils font pour nous tous, citoyens et civils, que ce soit en faisant du bénévolat pour des équipes de hockey, des équipes de baseball ou autre. J'espère que tout le monde aura l'occasion d'assister à une de ces cérémonies.
Je suis heureux de prendre la parole aujourd'hui au sujet de la motion relative à la caisse noire environnementale des libéraux, telle que modifiée. On pourrait dire que ce fonds, connu sous le nom de Technologies du développement durable Canada, est devenu le plus important transfert de contrats et de fonds publics à des amis du Parti libéral depuis le scandale des commandites, qui a fait tomber le gouvernement de Paul Martin. Toutefois, il existe une différence fondamentale entre ces deux scandales: en 2004, les Canadiens n'avaient pas autant de difficulté à joindre les deux bouts.
Le népotisme libéral n'a rien de nouveau. D'ailleurs, en 2004, les gens pensaient que c'était normal. À l'époque, le taux d'inflation annuel était de 1,27 %. La plupart des Canadiens avaient un emploi qui leur permettait de payer leurs factures et d'épargner pour prendre des vacances ou assurer l'avenir de leurs enfants. Le gaspillage de fonds publics par les libéraux était certainement frustrant, mais c'était tout simplement ainsi que les libéraux faisaient des affaires. Les gens voyaient les libéraux remplir les poches de leurs amis à même les fonds publics, mais à l'époque, ils n'avaient pas de mal à joindre les deux bouts.
Revenons en 2024 pour voir combien les choses ont changé. Des villages de tentes ont vu le jour dans les grands centres, et même dans les petites villes de ma circonscription. Les taux de criminalité ont grimpé en flèche. Les produits de première nécessité ne sont plus abordables, car l'inflation à deux chiffres a fait grimper le prix de presque tout. Il est difficile de mettre de l'argent de côté pour des vacances familiales. Ici, à la Chambre, les libéraux se moquent même du désir des Canadiens de faire un beau voyage en auto pendant l'été. Il est presque impossible d'épargner en vue de la retraite ou pour assurer l'avenir de nos enfants.
Un bon gouvernement ferait tout son possible afin de réduire le coût de la vie pour ses citoyens, mais le Canada n'a pas un bon gouvernement. Au lieu de cela, le gouvernement libéral—néo-démocrate augmente les impôts et nous prend plus d'argent, à tous, ce qui fait qu'il est de plus en plus difficile pour une famille ordinaire de la classe moyenne d'améliorer son sort. Il prend tout cet argent et en remet une partie à certains groupes ciblés, puis il crie que les conservateurs vont tout leur enlever sans crier gare. Voilà comment les libéraux fonctionnent: ils prennent à tout le monde, puis ils laissent les Canadiens se débrouiller avec des miettes. « Taxer et diviser pour mieux régner », telle est la philosophie du Parti libéral actuel.
Cependant, plus que jamais, les Canadiens voient clair dans cette stratégie. Les Canadiens qui ont fait tout ce qu'on leur a dit de faire en ont enfin assez. Étudier, travailler fort, être honnête, respecter la loi et payer des impôts pour être ensuite récompensé semble correspondre désormais à une vision d'une autre époque. Au lieu de cela, les Canadiens voient le gouvernement fédéral libéral—néo-démocrate, qui ne cesse d'enfler, prélever une part de plus en plus rondelette de leur rémunération tout en consacrant l'argent qu'ils ont durement gagné à ses projets fétiches et à des ententes de faveur pour ses amis.
En 2004, la corruption et la mauvaise gestion des libéraux ont contrarié les Canadiens. En 2024, elles les ont mis en colère. Le plus surprenant, c'est que les députés libéraux—néo-démocrates ont l'air stupéfaits de voir que les Canadiens sont en colère.
La dernière fois que j'ai parlé de la caisse noire environnementale, il y a quelques semaines, j'ai souligné qu'il ne s'agissait que d'un scandale parmi la longue série de scandales libéraux. Il y a eu l'organisme UNIS et le milliard de dollars qu'il a reçus après avoir embauché le frère et la mère du . Il y a eu l'affaire SNC‑Lavalin, où le premier ministre est intervenu personnellement pour aider l'entreprise à échapper à des accusations de fraude en échange d'un modeste don de 100 000 $ au Parti libéral. Il y a aussi eu le scandale de l'Aga Khan, où le premier ministre, la députée de , le député de et leur famille ont reçu un séjour de vacances d'une valeur de 271 000 $ en échange de 50 millions de dollars de fonds publics.
Comment oublier la Fondation Pierre-Elliott-Trudeau, qui a pris l'argent d'un milliardaire connecté avec Pékin en échange de considérations futures de la part du gouvernement communiste? Et je n'ai même pas encore parlé des 237 millions de dollars que l'ancien député libéral Frank Baylis a reçus pour des respirateurs qui n'ont peut-être même pas été livrés, ou encore de GC Strategies, qui a reçu 20 millions de dollars pour élaborer ArnaqueCAN, qui ne devait coûter que 80 000 $.
Après neuf ans de corruption et de mauvaise gestion de la part des libéraux, le sort de la plupart des Canadiens ne s'est pas amélioré, mais les proches et les amis des libéraux, des amis comme l'ancienne patronne du , la fondatrice et propriétaire de Cycle Capital, Andrée-Lise Méthot, s'en tirent très bien. Pendant que Mme Méthot siégeait au conseil d'administration de la caisse noire environnementale, elle s'est servie en prenant 114 millions de dollars payés par les contribuables et en les versant à des entreprises dans lesquelles elle avait investi. Son conseiller principal de l'époque, l'actuel ministre de l'Environnement, a eu 25 rencontres avec le Cabinet du et le ministère de l'Industrie pour sceller l'entente. Mme Méthot affirme que la valeur de son entreprise a triplé pendant cette période. Nous savons que le ministre de l'Environnement fait encore partie des actionnaires de cette entreprise. Il ne dira pas quelle part de l'entreprise il possède, mais il a certainement bénéficié personnellement de cette corruption flagrante.
Pour bon nombre d'entre nous, c'est peut-être difficile à croire, mais le était en fait une ressource très recherchée par les libéraux fédéraux en 2019. Quel meilleur moyen de montrer son adhésion au programme de lutte contre les changements climatiques que de recruter l'un des environnementalistes les plus radicaux qui soient? Malgré les liens du ministre de l'Environnement avec les séparatistes du Québec et son adhésion publique au socialisme, le l'a recruté parce que le Parti libéral cherchait désespérément à redorer son blason auprès des militants écologistes. Le premier ministre était ravi de sa belle prise, mais quel en a été le coût?
Parmi ces 25 réunions, combien portaient également sur le recrutement du pour qu'il se présente aux élections comme candidat du Parti libéral? Quel a été le prix à payer pour qu'un séparatiste et socialiste engagé se joigne à un gouvernement libéral détenant des pipelines?
Les Canadiens sont frustrés parce que, au Canada, pendant longtemps, on nous a dit que si nous travaillons fort, nous réussirons, et que si nous travaillons fort et payons nos impôts, nous serons pris en charge à notre retraite, mais ces promesses ont été rompues. Après neuf ans de gouvernement libéral, le Canada dans lequel nous sommes nombreux à avoir grandi n'existe plus. Les gens travaillent plus fort que jamais. Le prix du logement et des déplacements pour se rendre au travail ont augmenté alors que les salaires des travailleurs ont stagné au Canada. Pire encore, le gouvernement libéral a présidé à la plus forte augmentation du coût de la vie depuis qu'un autre Trudeau était premier ministre.
Sous la direction des libéraux, le panier d'épicerie coûte plus cher. Nous payons plus cher pour l'essence, pour notre logement et pour répondre aux autres besoins de notre famille et nous mettons plus de temps pour nous rendre au travail, mais comme notre salaire n'a probablement pas beaucoup augmenté et que tous les coûts ont grimpé en flèche, notre qualité de vie et le temps que nous passons avec notre famille ont diminué. C'est une réalité pour de nombreux Canadiens qui voient les libéraux et les copains des libéraux s'attribuer des contrats de plusieurs millions de dollars et des avantages auxquels les gens ordinaires n'oseraient même pas rêver.
Chaque jour, des gens de ma circonscription téléphonent ou envoient des courriels à mon bureau pour ventiler leur frustration et dire à quel point ils ont de la difficulté à s'en sortir. Si je dis « à s'en sortir », c'est pour une bonne raison. Ils ont tout simplement abandonné l'idée d'améliorer leur sort sous le gouvernement actuel. Ils veulent simplement s'en sortir.
Je songe à des personnes comme Carolyn, une aînée de ma circonscription. Elle a eu 65 ans en mars dernier. Elle touchait des prestations du RPC et s'attendait à recevoir automatiquement des prestations de la Sécurité de la vieillesse à son 65e anniversaire, comme cela avait été le cas pour son époux. Au mois de mai, n'ayant toujours rien reçu, elle a communiqué avec Service Canada. On lui a répondu que cette prestation n'est pas nécessairement versée automatiquement à tout le monde et qu'elle devait la demander. Carolyn a donc rempli sa demande et l'a envoyée. On lui a répondu que le traitement prendrait plus de 100 jours. Elle a donc attendu.
Elle a attendu plus de 100 jours, mais en vain: silence radio. Elle a communiqué à maintes reprises avec Service Canada, mais on lui a dit qu'elle avait omis de remplir une petite section de sa demande. Personne n'a jamais pensé à le lui dire. Même si 100 000 nouveaux fonctionnaires ont été embauchés depuis l'arrivée au pouvoir des libéraux, plus de 100 jours se sont écoulés, et pas une seule personne de l'appareil gouvernemental du Canada n'a pensé que ce serait une bonne idée de communiquer avec elle pour l'en informer. On lui a dit qu'elle devait présenter une nouvelle demande et attendre de nouveau 100 jours. On ne lui a pas dit qu'on allait remplir la section avec elle, qu'on allait la remplir pour elle ou qu'elle pouvait présenter une nouvelle demande, mais qu'on allait la traiter immédiatement parce qu'elle avait déjà attendu 100 jours.
Elle a présenté une nouvelle demande à partir de zéro, mais elle a également communiqué avec mon bureau peu de temps après pour nous dire à quel point tout ce processus était ridicule. Nous avons exercé des pressions en son nom. On lui versera ses arriérés dans cinq jours, et les paiements réguliers commenceront à la fin du mois.
Nous avons beaucoup d'histoires semblables sur la frustration de devoir composer avec le gouvernement le plus gros et le plus coûteux de l'histoire du Canada. Carolyn fait face à une bureaucratie indifférente pendant des mois pour obtenir les quelques centaines de dollars auxquels elle avait droit en tant qu'aînée, tandis que les amis et les proches du Parti libéral continuaient à obtenir des millions de dollars en contrats sans avoir à rendre de comptes. C'est pour cela que les gens sont tellement frustrés.
Qu'en est-il des gens comme Travis, dans ma circonscription? Travis travaille fort. Il paie ses impôts. Travis est fier de sa famille. Travis vit à Angus depuis 1996 et il n'a pas déménagé depuis 2007. Récemment, cependant, cette zone a connu une forte croissance, avec de nombreux nouveaux lotissements, parce que les gens ont quitté Toronto pour trouver des logements un peu plus abordables et, évidemment, une meilleure représentation au fédéral, et ils se sont installés dans Simcoe—Grey.
La croissance a été telle que Postes Canada a dû changer les codes postaux. Inexplicablement, ce sont les habitants de longue date qui ont reçu les nouveaux codes postaux, et non les personnes qui emménageaient dans les nouveaux lotissements. Pire, quand ces habitants ont commencé à informer leur compagnie d'assurance de leur nouveau code postal, leur prime a fait un bond. Dans le cas de Travis, la prime de son assurance habitation a augmenté de 50 % et celle de l'assurance de sa voiture, de 50 % également. Cela semblait tellement bizarre que mon bureau a enquêté. Il se trouve que les nouveaux codes postaux ont transféré des habitants de longue date d'une région rurale, comme Travis, dans une zone qui a désormais un code postal urbain.
Étant donné que la criminalité est devenue incontrôlable dans nos villes à cause des politiques laxistes des libéraux en matière de criminalité, les primes d'assurance ont monté en flèche. Si l'on a la chance d'avoir ce qui est considéré comme un code postal urbain, on a vu ses primes augmenter elles aussi, même si l'on habite dans la même maison depuis de nombreuses années. Étant donné que Postes Canada rend à peu près autant de comptes que le gouvernement libéral, Travis n'a pas eu d'autre choix que d'essayer de faire appel de cette arnaque auprès des services de conciliation, mais même eux n'ont pas pu l'aider.
Des centaines d'habitants de ma circonscription ont été confrontés à cette situation cette année. J'ai été bombardé d'appels parce que des gens ont vu leurs primes d'assurance augmenter sans avoir déménagé. C'est ridicule en ce moment, car les gens ont du mal à joindre les deux bouts. C'est extrêmement frustrant et cela coûte cher, et c'est une source de tracas pour tous les Canadiens, qui travaillent fort et qui essaient de s'en sortir. Pendant ce temps, des proches du Parti libéral reçoivent des millions de dollars sans que personne pose de questions.
Les députés libéraux font semblant de s'indigner et de chercher à comprendre pourquoi nous parlons encore de cette affaire. Comment les députés de l'opposition osent-ils les prendre à partie pour corruption et incurie totale? Nous le faisons pour des gens comme Travis et Carolyn, qui respectent les règles, mais qui ont de plus en plus de mal à s'en sortir.
Qu'en est-il de Colleen, une autre de mes concitoyennes de Simcoe—Grey? Elle a contacté mon bureau en mars dernier quand l'Agence du revenu du Canada lui a envoyé un avis indiquant qu'elle avait une dette de 8 000 $ remontant à 2017 à cause de prestations reçues auxquelles elle n'avait pas droit. L'Agence du revenu du Canada conteste la déclaration de Colleen, qui avait indiqué être séparée, parce qu'elle vit toujours dans la même maison que son ancien partenaire. La vie coûte très cher aux Canadiens depuis la pandémie, mais, même en 2017, il était difficile pour les personnes en instance de divorce ou de séparation de se trouver un nouveau logement.
Colleen a suivi les conseils de son avocat et, pour des raisons financières, elle a continué de vivre à l'étage inférieur de la maison jusqu'à ce qu'elle puisse être vendue. La vente a pris un an. Colleen n'est pas la seule à avoir vécu ce genre de situation. Je suis sûr que d'autres députés connaissent des cas semblables.
Des documents indiquent que Colleen et son mari se sont séparés le 1er mai 2017. Ils ont commencé à mener leur vie séparément. Ils avaient même des horaires distincts pour l'unique cuisine de la maison. Fait étrange, alors que l'Agence du revenu du Canada a exigé que Colleen paie une somme de 8 000 $, elle a accepté la date de séparation dans le cas de son ex-mari, qui vivait à la même adresse.