Le renvoi au Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre.
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Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 3145, 3146, 3148, 3149, 3153 et 3159.
[Texte]
Question no 3145—M. Chris d'Entremont:
En ce qui concerne l’examen ministériel de 2016 de Ressources naturelles Canada (RNCan) sur le projet d’agrandissement du pipeline Trans Mountain: qu’a fait RNCan des mémoires du grand public et des procès-verbaux des réunions?
L’hon. Jonathan Wilkinson (ministre des Ressources naturelles et de l’Énergie, Lib.):
Monsieur le Président, l'examen ministériel de 2016 du projet d'agrandissement du réseau de Trans Mountain a été réalisé par une commission d'examen indépendante. Les activités de participation menées par la commission, y compris les réunions publiques, la réception de soumissions par courriel, et la création d'un questionnaire en ligne, ont été résumées dans un rapport public publié sur le site web de Ressources naturelles Canada et ont servi à rédiger le rapport final destiné au ministre des ressources naturelles du Canada.
Le rapport résumant les réponses du public au questionnaire en ligne est disponible à l'adresse https://www.rncan.gc.ca/sites/www.nrcan.gc.ca/files/energy/pdf/Questionnaire-Nielsen_reportTMX_Fr.pdf
Le rapport final du comité ministériel pour le projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain au ministre des ressources naturelles est disponible à l'adresse https://www.rncan.gc.ca/sites/www.nrcan.gc.ca/files/files/pdf/16-011_TMX%20Full%20Report_fr_nov2-11-30am.pdf
Question no 3146—Mme Niki Ashton:
En ce qui concerne le Bureau du commissaire à l’intégrité dans le sport (BCIS), ventilé par exercice depuis 2015-2016: a) quel est le montant total des fonds accordés au BCIS; b) quel est le nombre total de travailleurs employés par le BCIS (i) à temps plein, (ii) équivalents temps plein, (iii) à temps partiel, (iv) temporaires ou contractuels; c) parmi l'ensemble des plaintes ou des incidents signalés au BCIS, combien (i) étaient recevables par le BCIS, (ii) étaient irrecevables par le BCIS, (iii) justifiaient le recours à des mesures conservatoires; d) quel est le nombre total de plaintes ou d’incidents signalés au BCIS qui ont été jugés irrecevables parce que le (i) répondant ne relevait pas d’un signataire du Programme, (ii) répondant était actif sur la scène provinciale ou territoriale, au sein d’un club ou à un niveau non visé par le signataire du Programme?
M. Adam van Koeverden (secrétaire parlementaire du ministre de l’Environnement et du Changement climatique et de la ministre des Sports et de l’Activité physique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, depuis 2018, Sport Canada a travaillé avec des experts et des athlètes afin de promouvoir des milieux de pratique du sport qui sont sécuritaires, accueillants et inclusifs pour tout le monde, au moyen d’investissements prévus dans les budgets de 2018, 2019, 2022 et 2023.
En juin 2022, le Centre de règlement des différends sportifs du Canada, ou CRDSC, a lancé le programme Sport sans abus, qui inclut le Bureau du Commissaire à l’intégrité dans le sport, ou BCIS. Le BCIS gère des plaintes d’infractions au Code de conduite universel pour prévenir et contrer la maltraitance dans le sport et entreprend des évaluations du milieu sportif. Le programme Sport Sans Abus propose des formations, des outils de prévention et des ressources.
Étant donné que le programme Sport sans abus, y compris le BCIS, a été mis sur pied en 2022, Sport Canada ne finançait pas le programme avant l’exercice 2021-2022. Cependant, depuis 2021-2022, Sport Canada a versé les fonds suivants pour appuyer le programme Sport sans abus, y compris le BCIS: 2 067 500 $ en 2021-2022, dont 272 500 $ pour créer le BCIS; 4 000 000 $ en 2022-2023, dont 1 862 200 $ pour mettre en œuvre le BCIS; 6 000 000 $ en 2023-2024, dont 3 380 000 $ pour soutenir et améliorer le BCIS; 4 000 000 $ en 2024-2025, dont 2 685 000 $ pour soutenir le BCIS.
Au sujet de la partie b), étant donné que le programme Sport sans abus, y compris le BCIS, a été mis sur pied en 2022, les informations suivantes concernent les années 2022 et suivantes. En 2022-2023, le BCIS comptait six employés à temps plein et un employé à temps partiel. En 2023-2024, le BCIS comptait sept employés à temps plein, un employé à temps partiel et un employé temporaire. À partir de 2024-2025, le BCIS compte 10 employés à temps plein, un employé à temps partiel et trois employés temporaires.
Ces chiffres ne comprennent que les employés et les employés contractuels du BCIS. L’ensemble du programme Sport sans abus comprend un plus grand nombre d’employés qui ne font pas partie du BCIS, comme ceux qui travaillent aux programmes d’éducation en matière de sport sécuritaire, à la sensibilisation des athlètes et des survivants, à la recherche, à l’aide juridique, au soutien en santé mentale, à la comptabilité, aux communications et à la protection du personnel du tribunal. La directrice des sanctions et son directeur adjoint ne sont pas inclus dans ces chiffres, car ils ne relèvent pas du BCIS.
À propos de la partie c)(i), les renseignements suivants ont été recueillis au moyen des rapports réguliers du CRDSC qui sont disponibles publiquement. Entre le 20 juin 2022 (date du lancement du BCIS) et le 31 mars 2023, un total de 96 plaintes ont été reçues, dont 32 ont été jugées recevables par le BCIS. En 2023-2024, un total de 299 plaintes ont été reçues, dont 134 étaient recevables. Au cours de la première période de 2024-2025, un total de 187 plaintes ont été reçues, dont 77 ont été jugées recevables par le BCIS.
Concernant la partie c)(ii), en 2022-2023, 64 des 96 plaintes reçues ont été jugées irrecevables par le BCIS. En 2023-2024, 165 des 299 plaintes reçues ont été jugées irrecevables. Au cours de la première période de 2024-2025, 110 des 187 plaintes reçues ont été jugées irrecevables.
Au sujet de la partie c)(iii), en 2022-2023, des mesures provisoires ont été imposées par le bureau de la directrice des sanctions dans huit cas. En 2023-2024, des mesures provisoires ont été imposées dans 34 cas. Au cours du premier semestre de 2024-2025, des mesures provisoires ont été imposées dans 32 cas.
De plus amples renseignements sont donnés sur le site Web du BCIS, dans les rapports annuels de 2022-2023 et de 2023-2024 ainsi que les rapports périodiques du 20 juin au 19 septembre 2022, du 20 septembre au 31 décembre 2022, du 1er janvier au 31 mars 2023, du 1er avril au 30 juin 2023, du 1er juillet au 31 octobre 2023, du 1er novembre au 31 mars 2024 et du 1er avril au 30 septembre 2024. Pour plus d'informations, on peut contacter le BCIS.
Relativement aux parties d)(i) et (ii), nous ne disposons pas de données claires sur le nombre total de plaintes jugées irrecevables parce que le répondant n’était pas sous l’autorité d’un signataire de programme ou ne participait pas au niveau provincial, territorial ou au sein d’un club pour l’exercice 2022-2023. À compter du 1er avril 2023, le gouvernement du Canada a exigé que les organismes de sport financés par le gouvernement fédéral participent au Programme de sport sans abus pour être admissibles à un financement fédéral. Au cours de cette transition, certains cas jugés initialement irrecevables ont été « réactivés » lorsque les organismes de sport visés se sont joints au programme Sport sans abus.
Les renseignements suivants ont été recueillis au moyen des rapports réguliers du CRDSC qui sont disponibles publiquement. En 2023-2024, des plaintes ont été jugées irrecevables pour les raisons suivantes: l’organisme inscrit est signataire du programme Sport sans abus, mais le répondant n’est pas un participant sous l’autorité d’un signataire, par exemple, au niveau club seulement – 63 %; l’affaire n’est pas liée au CCUMS – 26 %; ou la plainte/le rapport contenait des renseignements inadéquats, par exemple, aucun répondant identifié, et aucune méthode de communication avec le déclarant pour obtenir les renseignements nécessaires n’a été fournie – 8,2 %; l’organisme n’est pas signataire – 1,4 %; autres raisons – 1,4 %.
Le nombre total de plaintes irrecevables n’est pas disponible, car certaines plaintes ont été jugées irrecevables pour de multiples raisons et sont comptées dans plus d’une des catégories ci dessus.
De plus amples renseignements sont donnés sur le site Web du BCIS, dans les rapports annuels de 2022-2023 et de 2023-2024 ainsi que les rapports périodiques du 20 juin au 19 septembre 2022, du 20 septembre au 31 décembre 2022, du 1er janvier au 31 mars 2023, du 1er avril au 30 juin 2023, du 1er juillet au 31 octobre 2023, du 1er novembre au 31 mars 2024 et du 1er avril au 30 septembre 2024. Pour plus d’informations, on peut contacter le BCIS.
Question no 3148—M. Sameer Zuberi:
En ce qui concerne l’Agence de réglementation de la lutte parasitaire (ARLA) de Santé Canada et la note d’information « Agriculture verticale et produits antiparasitaires » datée du 1er mai 2024 ou modifiée à cette date: a) quelle était la justification scientifique de la note; b) sur quelles méthodes d’agriculture verticale l’ARLA s’appuie-t-elle pour considérer qu’il est nécessaire de catégoriser et de traiter les fermes verticales différemment des serres traditionnelles; c) quels sont les détails de toutes les conversations et de tous les échanges de correspondance qu’a eus l’ARLA avec l’Environmental Protection Agency des États-Unis sur cette question, y compris, pour chacun (i) la date, (ii) le type de communication, (iii) le résumé du contenu, (iv) les participants; d) combien de demandes l’ARLA a-t-elle reçues visant l’utilisation de produits antiparasitaires dans les fermes verticales depuis la publication de cette note et, pour ces demandes, (i) quel est le délai de traitement, (ii) combien ont été approuvées, (iii) quels produits ont été approuvés pour être utilisés dans les fermes verticales?
M. Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, le 1er mai 2024, l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, ou ARLA, de Santé Canada, organisme de réglementation fédéral des pesticides, a publié la note d’information « Agriculture verticale et produits antiparasitaire » dans l’objectif d’assurer la santé et la sécurité de la population canadienne et de l’environnement. Puisqu’un niveau de confusion élevé a été détecté parmi le secteur des utilisateurs de pesticides, quant aux paramètres d’utilisation en agriculture vertical, l’Agence a conclu que la publication de cette note permettrait d’éclaircir l’information trompeuse, assurant ainsi la santé et la sécurité continu de la population Canadienne et de l’environnement.
Au Canada les pesticides sont assujettis à la réglementation fédérale en vertu de la Loi sur les produits antiparasitaires, qui est appliquée par l’ARLA de Santé Canada. Avant qu’un pesticide puisse être utilisé ou vendu au Canada, la Loi prévoit une évaluation scientifique rigoureuse afin d’établir avec une certitude raisonnable qu’il a une valeur et qu’il ne pose aucun risque pour la santé humaine et l’environnement lorsqu’il est utilisé conformément au mode d’emploi figurant sur son étiquette. En vertu du Règlement sur les produits antiparasitaires, le mode d’emploi qui figure à l’étiquette du pesticide comprend les restrictions d’utilisation, y compris le site où l’utilisation est permise, par exemple, les serres, et les mesures de réduction des risques associés à cette utilisation.
Santé Canada ne dispose pas de données suffisantes pour évaluer les dangers et les risques associés à l’agriculture verticale, notamment en ce qui concerne l’exposition par le régime alimentaire et en milieu professionnel, et comment le pesticide se dégrade dans l’environnement après le traitement, sous les conditions de l’agriculture verticale. Ce manque de données s’explique probablement par le fait que cette méthode de protection des cultures est relativement nouvelle. Par conséquent, l’ARLA a publié une note d’information pour aviser toutes les parties de l’exigence requise pour cette utilisation homologuée sur les produits antiparasitaires, afin d’assurer la sécurité des individus impliqués dans les pratiques courantes de l’agriculture verticale au Canada.
Au sujet de la partie b), il est important de noter que chaque site envisagé pour l’utilisation d’un pesticide, c’est-à-dire la catégorie d’utilisation, exige des données spécifiques qui doivent accompagner une demande d’homologation d’un pesticide pour permettre sa vente ou son utilisation au Canada. Pour de plus amples renseignements à ce sujet, on peut consulter la page Web de l’ARLA intitulée Série de catégories d’utilisation, tableaux des « CODO ».
L’agriculture verticale se distingue de la culture en serre sur divers plans: la circulation de l’air, l’éclairage et la densité de plants. Ces différences peuvent affecter à quel point un travailleur pourrait être exposé à un pesticide, la durée de la présence d’un pesticide sur les plants traités, le niveau de transmission d’un pesticide à la peau et aux vêtements, etc. À l’heure actuelle, l’ARLA étudie le poids de ces différences dans l’évaluation des risques qu’elle mènerait pour l’homologation d’un pesticide destiné à la culture verticale, notamment pour déterminer les modifications qui s’imposeraient aux exigences en matière de données, le cas échéant.
En ce qui a trait à la partie c), l’ARLA de Santé Canada n’a eu aucun échange dédié, ni correspondance, avec l’Environmental Protection Agency des États-Unis à ce sujet, bien qu’elle ait exposé, en présence d’agents réglementaires américains, à l’occasion des réunions d’octobre 2022 et de novembre 2023 du Groupe de travail technique trilatéral nord-américain sur les pesticides de l’Accord Canada—États-Unis—Mexique, ses démarches pour en apprendre davantage sur cette nouvelle technologie.
Quant à la partie d), à l’heure actuelle, l’ARLA de Santé Canada n’a reçu aucune demande visant l’homologation d’un pesticide pour utilisation en culture verticale.
Question no 3149—M. Ziad Aboultaif:
En ce qui concerne les reportages dans les médias selon lesquels l’ARC a découvert que des pirates informatiques ont utilisé des codes destinés à H&R Block pour accéder à des comptes personnels de l’ARC appartenant à des centaines de Canadiens afin de modifier les renseignements relatifs au dépôt direct, de soumettre de fausses déclarations et d’encaisser plus de 6 millions de dollars en remboursements frauduleux: a) à combien de comptes les pirates ont-ils eu accès; b) combien de comptes ont fait l’objet de modification des renseignements relatifs au dépôt direct; c) combien de fausses déclarations ont-elles été soumises; d) combien d’argent a été versé à titre de remboursements frauduleux; e) combien des sommes versées au titre de ces remboursements frauduleux a-t-on pu récupérer jusqu’à présent; f) combien des sommes versées au titre de ces remboursements frauduleux l’ARC (i) s’attend-elle à récupérer ultérieurement, (ii) ne s'attend jamais à récupérer?
L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Revenu national, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la question, ce qui suit est la réponse de l’Agence du revenu du Canada, ou ARC, en date du 29 octobre 2024, c’est-à-dire, la date de la question. L’ARC n’est pas en mesure de confirmer ou d'infirmer l'affirmation contenue dans le préambule de la question concernant l’entité nommée. Notons que les dispositions relatives à la confidentialité des lois administrées par l'ARC empêchent l’ARC de commenter des renseignements précis sur les contribuables. Cela comprend également les renseignements qui peuvent avoir été obtenus auprès de tiers, par exemple, des préparateurs de déclarations de revenus, car les renseignements recueillis par le biais de la transmission électronique des déclarations, ou TED, sont protégés par la Loi de l'impôt sur le revenu.
Au sujet des parties a) à f), pour les raisons évoquées dans le préambule de la présente réponse, l’ARC ne peut pas commenter de cas précis. En règle générale, lorsque l’ARC prend connaissance de cas présumés de vol d’identité, il procède à une analyse et à une enquête sur la situation. De plus, tant qu’une telle analyse ou enquête n’est pas terminée, l’ARC ne formulera aucun commentaire, car les informations pourraient être incomplètes ou mener à des conclusions inexactes ou trompeuses.
Question no 3153—M. Marc Dalton:
En ce qui concerne la réponse du gouvernement à la question inscrite au Feuilleton Q-2825 et le document « Incendies criminels sur les lieux d’établissements religieux ayant été signalés à la police, par région, de 2010 à 2022 » d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada: quels renseignements figuraient dans les signalements, y compris les noms et les lieux relatifs à chaque incendie criminel recensé?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président, les données fournies dans la Q-2825 concernant la région géographique représentaient le niveau le plus bas de géographie autorisé par la Loi sur la statistique. En outre, les données ont été partagées spécifiquement pour les lieux identifiés comme des institutions religieuses. La Loi sur la statistique interdit strictement à Statistique Canada de divulguer toute information susceptible d'identifier un individu, un ménage, une entreprise, une exploitation agricole ou un lieu sans consentement explicite ou dans des circonstances très précises et limitées autorisées par la Loi. Par conséquent, Statistique Canada est légalement tenu de ne pas divulguer les informations demandées afin de garantir le respect de ces exigences strictes en matière de confidentialité.
Question no 3159—M. Jake Stewart:
En ce qui concerne les poursuites relatives au non-respect des obligations contractuelles stipulées dans des contrats signés par le gouvernement d’une valeur de plus de 1 million de dollars, qui ont été entrepris le 1er janvier 2024 ou qui sont en cours depuis cette date: a) combien de contrats font l’objet de poursuites; b) quels sont les détails de chaque contrat, y compris (i) la date, (ii) la description des biens ou services, y compris le volume, (iii) le montant final, (iv) le fournisseur, (v) le pays du fournisseur, (vi) la cour de justice saisie?
M. James Maloney (secrétaire parlementaire du ministre de la Justice et procureur général du Canada, Lib.):
Monsieur le Président, le ministère de la Justice a effectué une recherche préliminaire approfondie afin de déterminer le nombre de dossiers de litige et la quantité d'information qui pourraient être visées par la question, ainsi que le temps nécessaire à la préparation d'une réponse exhaustive. Il a été conclu que la production et la validation d'une réponse exhaustive à cette question nécessiteraient l'examen manuel des dossiers et l'extraction au cas par cas de l'information pertinente, le cas échéant, ce qui n'est pas possible dans le temps imparti et pourrait mener à la divulgation d'informations incomplètes et trompeuses.
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Monsieur le Président, si les questions n
os 3147, 3150 à 3152, 3154 à 3158 et 3160 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement sous forme électronique.
[Texte]
Question no 3147—Mme Michelle Rempel Garner:
En ce qui concerne le Conseil consultatif national sur la pauvreté, ventilé par année pour chacune des cinq dernières années: a) quel a été le montant des dépenses du Conseil, au total et ventilé par poste; b) quel a été le montant de la rémunération des membres du Conseil, au total et ventilé par membre ; c) quels sont les détails relatifs à l’ensemble des frais d'accueil engagés par les membres du Conseil, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le lieu, (iii) le fournisseur, (iv) le montant, (v) le but de l’événement; d) quel a été le montant des frais de voyage engagés par le Conseil; e) quels sont les détails relatifs à chaque dépense de voyage par membre du conseil, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) l’origine, (iii) la destination, (iv) le montant total, (v) la ventilation des dépenses, (vi) le but du voyage?
(Le document est déposé.)
Question no 3150—M. Glen Motz:
En ce qui concerne les dépenses du gouvernement liées au voyage du premier ministre à New York pour assister à l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2024: a) quelles sont les dépenses engagées à ce jour, en tout et ventilées par catégorie; b) combien de membres faisaient partie de la délégation canadienne; c) quels sont les nom et titre des membres de la délégation; d) quel a été le montant total dépensé pour la location de chambres d’hôtel dans la région de New York pendant le voyage; e) quels sont les détails des dépenses à chaque hôtel, y compris (i) le montant total dépensé, (ii) le nom de l’hôtel, (iii) le nombre de chambres louées chaque nuit, (iv) le tarif payé et le nombre de chambres louées à chaque tarif?
(Le document est déposé.)
Question no 3151—M. Glen Motz:
En ce qui concerne les frais juridiques engagés par le gouvernement dans le cadre de litiges contre le commissaire à l’information depuis le 1er janvier 2021: quel est le montant total des dépenses consacrées à des conseillers juridiques externes, ventilé par frais juridiques payés à ce jour et par frais juridiques à payer, pour les affaires suivantes: (i) Procureur général du Canada c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1623-22), (ii) Exportation et développement Canada c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1793-22 et dossier de la Cour d’appel fédérale A-345-23), (iii) Ministre des Services publics et de l’Approvisionnement c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-125-23), (iv) Greffier du Conseil privé c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1090-23), (v) Greffier du Conseil privé c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1091-23), (vi) Commissaire à l’information du Canada c. Président et directeur général de Trans Mountain Corporation (dossier de la Cour fédérale T-1399-23), (vii) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1606-23), (viii) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1607-23), (ix) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1608-23), (x) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1653-23), (xi) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1680-23), (xii) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1728-23), (xiii) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1764-23), (xiv) Ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-2022-23), (xv) Commissaire à l’information du Canada c. Ministre de la Défense nationale (dossier de la Cour fédérale T-2683-23), (xvi) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-272-24), (xvii) Ministre des Transports c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-280-24), (xviii) Commissaire à l’information du Canada c. Ministre de la Défense nationale (dossier de la Cour fédérale T-333-24), (xix) Commissaire à l’information du Canada c. Ministre de la Défense nationale (dossier de la Cour fédérale T-334-24), (xx) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-342-24), (xxi) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-344-24), (xxii) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-371-24), (xxiii) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-397-24), (xxiv) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-970-24), (xxv) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1054-24), (xxvi) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1060-24), (xxvii) Commissaire à l’information du Canada c. Ministre de la Défense nationale (dossier de la Cour fédérale T-1226-24), (xxviii) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1433-24), (xxix) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1434-24), (xxx) Ministre des Services aux Autochtones c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1556-24), (xxxi) Commissaire à l’information du Canada c. Président de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (dossier de la Cour fédérale T-1822-24), (xxxii) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-2013-24), (xxxiii) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-2681-24), (xxxiv) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-2709-24), (xxxv) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-2720-24), (xxxvi) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-2779-24)?
(Le document est déposé.)
Question no 3152—M. Gerald Soroka:
En ce qui concerne le Programme national de gestion du feu de Parcs Canada: a) au 22 juillet 2024, quelle était la répartition de l’équipement de lutte contre les incendies disponible dans le cadre du programme, ventilé par (i) type d’équipement (p. ex. camion de pompier, camion-citerne, hélicoptère, drone, pompe portable, bulldozer, débroussailleuse, camion-citerne), (ii) quantité de chaque type d’équipement, (iii) lieu d’entreposage, y compris la quantité de chaque type d’équipement dans chaque lieu; b) au 22 juillet 2024, quelle était la répartition du personnel de lutte contre les incendies dans le cadre du programme, ventilée par (i) niveau de qualification (p. ex. pompier certifié, pompier volontaire, personnel de soutien), (ii) nombre de personnes à chaque endroit; c) quelle proportion de l’équipement et du personnel spécifiés en a) et en b) a été activement utilisée en réponse aux feux de forêt survenus dans les parcs nationaux en 2024, ventilée par (i) emplacement du parc national, (ii) type d’équipement et nombre utilisé, (iii) nombre de personnes déployées; d) pour tous les équipements ou le personnel qui n’ont pas été utilisés dans les réponses aux feux de forêt survenus dans les parcs nationaux en 2024, (i) quelle était la raison de la non-utilisation, (ii) quels autres rôles ou affectations ont été désignés pour cet équipement et ce personnel au cours de cette période?
(Le document est déposé.)
Question no 3154—M. Marc Dalton:
En ce qui concerne les incendies d’origine criminelle ayant touché des lieux de culte entre 2016 et 2024: a) pour chaque cas, l’incendiaire a-t-il été (i) appréhendé, (ii) non appréhendé; b) pour chaque cas au point a)(i), quelles peines ont été imposées?
(Le document est déposé.)
Question no 3155—M. Marc Dalton:
En ce qui concerne les incendies de forêt d’origine criminelle, entre 2016 et 2024: a) quelles ont été les accusations et les peines contre les incendiaires; b) quels sont les détails de chaque cas où l’on a déterminé que l’incendie était volontaire, peu importe que l’incendiaire ait été arrêté ou non?
(Le document est déposé.)
Question no 3156—M. Bob Zimmer:
En ce qui concerne le décret 2024-1112 autorisant Postes Canada à transporter des armes à feu prohibées: a) le gouvernement a-t-il consulté (i) Postes Canada, (ii) le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes, avant d’émettre le décret et, le cas échéant, à quelle date et de quelle façon ont eu lieu ces consultations; b) comment le gouvernement aborde-t-il les questions de sécurité auxquelles les employés de Postes Canada seront confrontés en raison du décret; c) quelles mesures de sécurité ont été mises en place par Postes Canada depuis la publication du décret; d) pourquoi le gouvernement a-t-il adopté la position selon laquelle il est plus sécuritaire pour les employés de Postes Canada de transporter des armes à feu prohibées que pour les propriétaires d’armes à feu qui ont suivi le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu; e) le gouvernement exigera-t-il que les employés de Postes Canada, qui devront maintenant transporter des armes à feu prohibées, suivent le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu afin d’assurer un transport sécuritaire, et, si ce n'est pas le cas, pourquoi pas; f) si la réponse en e) est affirmative, combien cette formation coûtera-t-elle à Postes Canada; g) quels mécanismes, s'il y a lieu, sont en place pour que les employés de Postes Canada qui ne sont pas à l’aise avec le transport d’armes à feu ou qui n’ont pas été formés pour transporter des armes à feu ne soient pas forcés de le faire contre leur gré?
(Le document est déposé.)
Question no 3157—M. Ben Lobb:
En ce qui concerne les programmes gouvernementaux visant la mise en place de justificatifs d’identité ou d’identification numériques: a) combien d’employés ou d’équivalents temps plein sont affectés au travail à de tels programmes; b) combien d’argent a été dépensé pour l’essai ou l’étude des possibilités en rapport avec de tels programmes au cours des cinq dernières années, au total et ventilé par type de dépenses; c) que prévoit faire le gouvernement en ce qui concerne l’utilisation de justificatifs d’identité ou d’une identification numériques; d) quelles options ou utilisations ont fait l’objet d’études jusqu’à maintenant; e) parmi les options en d), lesquelles le gouvernement a-t-il rejetées catégoriquement; f) le gouvernement s’engage-t-il à ne pas mettre en place de nouveaux projets ou de nouveaux programmes de justificatifs d’identité ou d’identification numériques sans recevoir l’approbation explicite du Parlement avant d’entreprendre ce genre de projets ou de programmes, et, si ce n’est pas le cas, pourquoi pas; g) quels employés ou autres personnes le gouvernement a-t-il autorisés à participer à des projets ou à des programmes connexes, et qui est responsable de la surveillance du travail des personnes en cause?
(Le document est déposé.)
Question no 3158—M. Jake Stewart:
En ce qui concerne les plaintes reçues par l’ARC concernant son assistance téléphonique: a) combien de plaintes ont été reçues depuis le 1er janvier 2022, ventilées par mois; b) parmi les totaux en a), quelle est la ventilation par type de plainte, y compris (i) la ligne qui ne fonctionne pas ou qui est hors service, (ii) des appels interrompus, (iii) des temps d’attente prolongés, (iv) autres?
(Le document est déposé.)
Question no 3160—M. Dan Albas:
En ce qui concerne le Fonds d’atténuation et d’adaptation en matière de catastrophes (FAAC): a) quelle part des 2 milliards de dollars promis par le Fonds a été versée aux bénéficiaires à ce jour; b) quels sont les détails relatifs à tous les projets financés par le FAAC à ce jour, y compris, pour chacun, (i) le lieu, (ii) le montant du financement, (iii) la description du projet, (iv) la date de début, (v) la date d’achèvement, ou la date d’achèvement prévue, (vi) la ventilation du financement, si le projet est financé par d’autres sources que le FAAC?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
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Monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.
Le Président: D'accord?
Des voix: D'accord.