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Les Débats constituent le rapport intégral — transcrit, révisé et corrigé — de ce qui est dit à la Chambre. Les Journaux sont le compte rendu officiel des décisions et autres travaux de la Chambre. Le Feuilleton et Feuilleton des avis comprend toutes les questions qui peuvent être abordées au cours d’un jour de séance, en plus des avis pour les affaires à venir.

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37e LÉGISLATURE, 1re SESSION

HANSARD RÉVISÉ • NUMÉRO 103

TABLE DES MATIÈRES

Le vendredi 26 octobre 2001




1005
V     Les travaux de la Chambre
V         Le Président
V INITIATIVES MINISTÉRIELLES
V     Loi sur le Tribunal d'appel des transports du Canada
V         L'hon. David Collenette (ministre des Transports, Lib.)
V         Adoption de la motion
V         L'hon. David Collenette

1010
V         M. James Rajotte (Edmonton-Sud-Ouest, Alliance canadienne)

1015

1020
V         M. Gérard Asselin (Charlevoix, BQ)

1025

1030
V         Mme Wendy Lill (Dartmouth, NPD)

1035
V         M. Lynn Myers (secrétaire parlementaire du solliciteur général du Canada, Lib.)
V         Mme Wendy Lill
V         Mme Val Meredith (South Surrey—White Rock—Langley, PC/RD)

1040
V         L'hon. David Collenette (ministre des Transports, Lib.)
V         Mme Val Meredith

1045
V         M. Lynn Myers (secrétaire parlementaire du solliciteur général du Canada, Lib.)

1050

1055
V         Le Président
V DÉCLARATIONS DE DÉPUTÉS
V     Margaret Arkinstall
V         Mme Karen Kraft Sloan (York-Nord, Lib.)

1100
V     L'agriculture
V         M. David Anderson (Cypress Hills--Grasslands, Alliance canadienne)
V     La semaine de l'ergothérapie
V         Mme Carolyn Parrish (Mississauga-Centre, Lib.)
V     La semaine de la petite entreprise
V         M. Larry McCormick (Hastings—Frontenac—Lennox and Addington, Lib.)
V     Le logement
V         Mme Marlene Jennings (Notre-Dame-de-Grâce--Lachine, Lib.)
V     L'éducation
V         M. Chuck Cadman (Surrey-Nord, Alliance canadienne)

1105
V     La Semaine de sensibilisation à l'épidermolyse bulleuse congénitale
V         Mme Sarmite Bulte (Parkdale—High Park, Lib.)
V     L'Orchestre symphonique de Laval
V         Mme Madeleine Dalphond-Guiral (Laval-Centre, BQ)
V     Le commerce
V         M. Pat O'Brien (secrétaire parlementaire du ministre du Commerce international, Lib.)
V     Murray Krause
V         M. Richard Harris (Prince George—Bulkley Valley, Alliance canadienne)
V     Les Jeux gais de 2006
V         Mme Raymonde Folco (Laval-Ouest, Lib.)

1110
V     Les étangs bitumeux de Sydney
V         Mme Wendy Lill (Dartmouth, NPD)
V     L'assurance-emploi
V         M. Gérard Asselin (Charlevoix, BQ)
V     Le terrorisme
V         M. Lynn Myers (Waterloo—Wellington, Lib.)
V     La santé
V         M. Grant McNally (Dewdney—Alouette, PC/RD)
V         Le Président
V     L'Orchestre symphonique de Laval
V         Mme Carole-Marie Allard (Laval-Est, Lib.)

1115
V     L'industrie du bois d'oeuvre
V         M. John Duncan (Île de Vancouver-Nord, Alliance canadienne)
V QUESTIONS ORALES
V     L'immigration
V         M. Stockwell Day (chef de l'opposition, Alliance canadienne)
V         L'hon. Elinor Caplan (ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration, Lib.)
V         M. Stockwell Day (chef de l'opposition, Alliance canadienne)
V         Le Président
V         L'hon. Elinor Caplan (ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration, Lib.)
V         M. Stockwell Day (chef de l'opposition, Alliance canadienne)
V         L'hon. Elinor Caplan (ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration, Lib.)
V     La santé
V         M. Grant Hill (Macleod, Alliance canadienne)

1120
V         L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.)
V         M. Grant Hill (Macleod, Alliance canadienne)
V         L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.)
V         Mme Caroline St-Hilaire (Longueuil, BQ)
V         L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.)
V         Mme Caroline St-Hilaire (Longueuil, BQ)
V         L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.)
V         M. Réal Ménard (Hochelaga—Maisonneuve, BQ)
V         L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.)

1125
V         M. Réal Ménard (Hochelaga—Maisonneuve, BQ)
V         L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.)
V     L'assurance-emploi
V         M. Yvon Godin (Acadie—Bathurst, NPD)
V         L'hon. Robert Thibault (ministre d'État (Agence de promotion économique du Canada atlantique), Lib.)
V         M. Yvon Godin (Acadie—Bathurst, NPD)
V         L'hon. Robert Thibault (ministre d'État (Agence de promotion économique du Canada atlantique), Lib.)
V     Le SCRS
V         M. Jay Hill (Prince George—Peace River, Alliance canadienne)
V         L'hon. Lawrence MacAulay (solliciteur général du Canada, Lib.)
V         M. Peter MacKay (Pictou—Antigonish—Guysborough, PC)

1130
V         L'hon. Lawrence MacAulay (solliciteur général du Canada, Lib.)
V     La santé
V         M. James Rajotte (Edmonton-Sud-Ouest, Alliance canadienne)
V         L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.)
V         M. James Rajotte (Edmonton-Sud-Ouest, Alliance canadienne)
V         L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.)
V     La Loi antiterroriste
V         M. Pierre Brien (Témiscamingue, BQ)
V         L'hon. Herb Gray (vice-premier ministre, Lib.)
V         M. Pierre Brien (Témiscamingue, BQ)
V         M. Stephen Owen (secrétaire parlementaire du ministre de la Justice et procureur général du Canada, Lib.)
V     La sécurité nationale
V         M. Kevin Sorenson (Crowfoot, Alliance canadienne)

1135
V         L'hon. Lawrence MacAulay (solliciteur général du Canada, Lib.)
V         M. Kevin Sorenson (Crowfoot, Alliance canadienne)
V         L'hon. Lawrence MacAulay (solliciteur général du Canada, Lib.)
V     L'environnement
V         M. Bernard Bigras (Rosemont—Petite-Patrie, BQ)
V         L'hon. David Anderson (ministre de l'Environnement, Lib.)
V         M. Bernard Bigras (Rosemont—Petite-Patrie, BQ)
V         L'hon. David Anderson (ministre de l'Environnement, Lib.)
V     Parcs Canada
V         M. Myron Thompson (Wild Rose, Alliance canadienne)
V         L'hon. Lawrence MacAulay (solliciteur général du Canada, Lib.)
V         M. Myron Thompson (Wild Rose, Alliance canadienne)

1140
V         L'hon. Lawrence MacAulay (solliciteur général du Canada, Lib.)
V     Le terrorisme
V         M. Sarkis Assadourian (Brampton-Centre, Lib.)
V         L'hon. Jim Peterson (secrétaire d'État (Institutions financières internationales), Lib.)
V     L'APECA
V         Mme Wendy Lill (Dartmouth, NPD)
V         L'hon. Robert Thibault (ministre d'État (Agence de promotion économique du Canada atlantique), Lib.)
V         Mme Wendy Lill (Dartmouth, NPD)
V         L'hon. Robert Thibault (ministre d'État (Agence de promotion économique du Canada atlantique), Lib.)
V     La santé
V         M. André Bachand (Richmond—Arthabaska, PC/RD)
V         L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.)

1145
V         M. Chuck Strahl (Fraser Valley, PC/RD)
V         L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.)
V     L'industrie du transport aérien
V         M. Charlie Penson (Peace River, Alliance canadienne)
V         L'hon. David Collenette (ministre des Transports, Lib.)
V         M. Charlie Penson (Peace River, Alliance canadienne)
V         L'hon. David Collenette (ministre des Transports, Lib.)
V     La défense nationale
V         Mme Monique Guay (Laurentides, BQ)
V         L'hon. Art Eggleton (ministre de la Défense nationale, Lib.)
V         Mme Monique Guay (Laurentides, BQ)

1150
V         L'hon. Art Eggleton (ministre de la Défense nationale, Lib.)
V         Mme Cheryl Gallant (Renfrew—Nipissing—Pembroke, Alliance canadienne)
V         L'hon. Art Eggleton (ministre de la Défense nationale, Lib.)
V         Mme Cheryl Gallant (Renfrew—Nipissing—Pembroke, Alliance canadienne)
V         L'hon. Art Eggleton (ministre de la Défense nationale, Lib.)
V     L'industrie touristique
V         Mme Yolande Thibeault (Saint-Lambert, Lib.)
V         L'hon. Robert Thibault (ministre d'État (Agence de promotion économique du Canada atlantique), Lib.)
V     Le terrorisme
V         M. Peter Goldring (Edmonton-Centre-Est, Alliance canadienne)

1155
V         L'hon. Alfonso Gagliano (ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, Lib.)
V         M. Peter Goldring (Edmonton-Centre-Est, Alliance canadienne)
V         L'hon. Alfonso Gagliano (ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, Lib.)
V     Le Supplément du revenu garanti
V         M. Marcel Gagnon (Champlain, BQ)
V         Mme Raymonde Folco (secrétaire parlementaire de la ministre du Développement des ressources humaines, Lib.)
V     Les affaires autochtones
V         M. Stan Dromisky (Thunder Bay—Atikokan, Lib.)
V         M. Georges Farrah (secrétaire parlementaire du ministre des Pêches et des Océans, Lib.)
V     Le projet de loi antiterroriste
V         M. Scott Reid (Lanark—Carleton, Alliance canadienne)

1200
V         M. Stephen Owen (secrétaire parlementaire du ministre de la Justice et procureur général du Canada, Lib.)
V     L'équité salariale
V         Mme Jocelyne Girard-Bujold (Jonquière, BQ)
V         L'hon. Lucienne Robillard (présidente du Conseil du Trésor et ministre responsable de l'Infrastructure, Lib.)
V     La législation sur les brevets
V         Mme Judy Wasylycia-Leis (Winnipeg-Centre-Nord, NPD)
V         L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.)
V     La Garde côtière
V         M. Loyola Hearn (St. John's-Ouest, PC/RD)
V         M. Georges Farrah (secrétaire parlementaire du ministre des Pêches et des Océans, Lib.)

1205
V AFFAIRES COURANTES
V     Nominations par décret
V         M. Joe Jordan (secrétaire parlementaire du premier ministre, Lib.)
V     Réponse du gouvernement à des pétitions
V         M. Joe Jordan (secrétaire parlementaire du premier ministre, Lib.)
V     Les comités de la chambre
V         Affaires étrangères et commerce international
V         M. Mac Harb (Ottawa-Centre, Lib.)
V         Procédure et affaires de la Chambre
V         M. Joe Jordan (secrétaire parlementaire du premier ministre, Lib.)
V         Adoption de la motion
V     Questions au Feuilleton
V         M. Joe Jordan (secrétaire parlementaire du premier ministre, Lib.)
V         Le président suppléant (Mme Bakopanos)
V INITIATIVES MINISTÉRIELLES
V     Loi sur le Tribunal d'appel des transports du Canada
V         M. Lynn Myers (secrétaire parlementaire du solliciteur général du Canada, Lib.)
V         Le président suppléant (Mme Bakopanos)
V         Adoption de la motion; troisième lecture et adoption du projet de loi
V         L'hon. Don Boudria
V         Le président suppléant (Mme Bakopanos)

1210
V         Le président suppléant (Mme Bakopanos)
V INITIATIVES PARLEMENTAIRES
V     La prérogative royale de clémence
V         Mme Wendy Lill (Dartmouth, NPD)

1215

1220
V         M. Lynn Myers (secrétaire parlementaire du solliciteur général du Canada, Lib.)

1225

1230
V         M. Jason Kenney (Calgary-Sud-Est, Alliance canadienne)

1235

1240
V         M. Grant McNally (Dewdney—Alouette, PC/RD)

1245

1250
V         Mme Karen Kraft Sloan (York-Nord, Lib.)

1255
V         Mme Wendy Lill (Dartmouth, NPD)

1300
V         Le président suppléant (Mme Bakopanos)






CANADA

Débats de la Chambre des communes


VOLUME 137 
NUMÉRO 103 
1re SESSION 
37e LÉGISLATURE 

COMPTE RENDU OFFICIEL (HANSARD)

Le vendredi 26 octobre 2001

Présidence de l'honorable Peter Milliken

    La séance est ouverte à 10 heures.


Prière


*   *   *

  +(1005)  

[Traduction]

+Les travaux de la Chambre

+

    Le Président: À l'ordre, s'il vous plaît. Je dois faire savoir à la Chambre que, conformément au paragraphe 81(14) du Règlement, la motion relative aux crédits qui doit être étudiée le lundi 29 octobre 2001 est la suivante:

[Français]

Que la Chambre exhorte le gouvernement à revoir sa politique relative à l'aide internationale dans le but d'augmenter substantiellement les fonds prévus pour la participation humanitaire du Canada, notamment dans le contexte des interventions militaires en Afghanistan, et de porter le volume de son aide au développement à la hauteur des standards de 0,7 p. 100 du PIB, tel que le réclame l'Organisation des Nations Unies.

    Cette motion, inscrite au nom du député de Lac-Saint-Jean--Saguenay, fera l'objet d'un vote. Des copies de la motion sont disponibles au Bureau.


+INITIATIVES MINISTÉRIELLES

[Initiatives ministérielles]

*   *   *

[Traduction]

+-Loi sur le Tribunal d'appel des transports du Canada

    La Chambre passe à l'étude du projet de loi C-34, Loi portant constitution du Tribunal d'appel des transports du Canada et modifiant certaines lois en conséquence, dont le comité a fait rapport sans propositions d'amendement.

+-

    L'hon. David Collenette (ministre des Transports, Lib.) propose: Que le projet de loi soit agréé.

    (La motion est adoptée.)

+-

    L'hon. David Collenette propose: Que le projet de loi soit lu pour la troisième fois et adopté.

    —Monsieur le Président, je suis heureux d'intervenir aujourd'hui au sujet du projet de loi C-34, Loi portant constitution du Tribunal d'appel des transports du Canada.

[Français]

    Ce projet de loi a été débattu en deuxième lecture plus tôt ce mois-ci et le Comité permanent des transports et des opérations gouvernementales en a terminé l'examen cette semaine.

    J'aimerais profiter de l'occasion pour remercier mes collègues du Comité permanent des transports et des opérations gouvernementales pour leur prompt travail sur le projet de loi.

    Le Comité a rencontré des représentants du ministère cette semaine, ce qui leur a permis d'obtenir des réponses aux questions qu'ils avaient.

[Traduction]

    Dans le secteur du transport, il y a eu une véritable modernisation de notre législation fédérale, puisque nous avons réformé les façons dont nous administrons et appliquons notre loi dans l'intérêt des Canadiens.

    Nous pensons que la création du tribunal va grandement contribuer à la réforme législative dans le secteur du transport. Le projet de loi le fait dans trois domaines clés. Tout d'abord, il permet l'utilisation d'un plus large éventail de mesures d'exécution administrative relativement à des violations mineures de la réglementation.

    Ensuite, il prévoit l'examen de l'utilisation de ces mesures d'exécution administrative par un groupe d'experts complètement distinct du ministère, ce que nous trouvons particulièrement utile.

    Enfin, le projet de loi favorise un traitement cohérent par le gouvernement des personnes se livrant à des activités de transport sous réglementation fédérale dans les secteurs ferroviaire, maritime et aérien.

    Je vous demande de m'excuser de ne pas avoir participé au débat en deuxième lecture du projet de loi, mais je crois que mon secrétaire parlementaire est intervenu à ce moment-là. Durant l'étude par le comité, j'ai été heureux de noter que les représentants de tous les partis ont signalé qu'ils appuyaient les principes généraux à la base du tribunal et de sa création.

[Français]

    C'est toujours un plaisir de signaler qu'une telle coopération non partisane est possible.

    Je remercie mes collègues de l'opposition de leur collaboration et de leur reconnaissance que ce tribunal multimodal est une bonne idée et une affaire de bon sens pour l'application des lois.

    J'aimerais partager avec les députés de la Chambre quelques uns des éléments clés de cette loi.

[Traduction]

    Le projet de loi C-34 a deux objectifs clés: tout d'abord, créer le Tribunal d'appel des transports du Canada et, ensuite, décrire les compétences du Tribunal et son pouvoir de décision en modifiant six mesures législatives clés en matière de transport, soit la Loi sur l'aéronautique, la Loi sur la sécurité ferroviaire, la Loi sur la marine marchande du Canada, la Loi sur les transports au Canada, la Loi sur la sûreté du transport maritime et le projet de loi C-14, la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada.

    Nous avons eu un programme législatif très chargé au ministère des Transports au cours des dernières années. Dans les mois à venir, j'espère présenter le projet de loi sur les aéroports canadiens, des modifications à la Loi sur l'aéronautique, qui sont en cours de préparation, mais qu'on devra devancer à la suite des événements du 11 septembre, ainsi que la Loi sur les transports au Canada, plus tard l'année prochaine. L'année sera occupée pour les députés qui s'intéressent au transport. Cela ne tient même pas compte des questions sur lesquelles nous devons nous pencher relativement aux compagnies aériennes et à la sécurité aérienne.

    La création du nouveau tribunal amélioré entraîne notamment la transformation du Tribunal de l'aviation civile en un tribunal multimodal. Ainsi, les secteurs du transport ferroviaire, maritime et aérien auront accès à un organisme indépendant.

    Le projet de loi traite des modalités d'établissement du tribunal, notamment des nominations, fonctions et compétences des membres ainsi que des audiences de révision et d'appel. Il comprend aussi des dispositions administratives transitoires afin de veiller à ce que les travaux du Tribunal de l'aviation civile se poursuivent harmonieusement au sein du nouvel organisme.

    Les députés de tous les partis ont souligné que la compétence des membres nommés à ce tribunal jouera un rôle crucial dans la crédibilité de cette instance. De toute évidence, il y aura beaucoup de chevauchement.

    Selon cette mesure législative, un des critères à respecter est de posséder une compétence pertinente dans le domaine des transports. Il faudrait donc tenir des listes distinctes des membres à temps partiel des secteurs ferroviaire, maritime et de l'aviation civile. Chaque liste devrait offrir un vaste éventail de compétences dans les domaines commercial, mécanique, juridique et médical, entre autres. C'est donc dire qu'une requête en révision traitant d'un problème ferroviaire serait entendue par un membre possédant des compétences dans ce secteur; une question d'ordre médical serait confiée à un membre possédant des compétences en la matière, et ainsi de suite.

    Ce tribunal compterait non seulement un groupe impressionnant de personnes possédant les compétences pertinentes dans le domaine des transports, mais il coûterait fort peu cher. Les personnes figurant sur la liste des membres à temps partiel ne seraient payées que lorsqu'elles instruiraient une affaire.

    Cela m'amène à aborder un autre point. C'est dans les modifications aux six lois sur les transports qu'est précisée la compétence du tribunal en matière de révision des décisions d'exécution administrative. Le tribunal serait en mesure de réviser six genres différents de décisions d'exécution administrative rattachées à des degrés divers aux six lois sur les transports, notamment en ce qui concerne des sanctions administrative pécuniaires, le refus de radier les mentions d'exécution, les ordres en matière de sécurité ferroviaire, un éventail de décisions en matière d'octroi de permis, des avis de défaut liés aux transactions en vue de l'observation et des décisions concernant la désignation des agents de contrôle.

    Les pouvoirs du tribunal seraient fonction de la nature de la décision d'exécution administrative révisée. Lorsque la mesure d'exécution est très punitive, le tribunal serait en mesure de remplacer la décision du ministère par la sienne. On n'a qu'à penser, par exemple, à la révision d'une sanction administrative monétaire par un tribunal.

    Toutefois, lorsque la mesure d'exécution est davantage liée aux compétences permettant de détenir un permis, à l'intérêt du public ou à d'autres aspects de la sécurité, le tribunal serait en règle générale uniquement autorisé à confirmer la décision du ministère ou à lui renvoyer la question pour qu'il revoie sa position.

    La mesure législative n'a pas pour objet d'atténuer les responsabilités fondamentales en matière de sécurité incombant au ministère des Transports en vertu des diverses lois sur les transports. Je tiens à remercier les députés qui ont fait des observations et appuyé le projet de loi.

  +-(1010)  

[Français]

    En terminant, je suis convaincu que le Tribunal d'appel des transports du Canada pourrait offrir un droit de révision efficient et efficace. J'ai confiance qu'il pourrait bénéficier des mêmes niveaux d'appui actuellement accordés au Tribunal de l'aviation civile.

[Traduction]

    J'espère que les députés conviendront avec moi qu'il y a lieu de dire quelques mots au président, au vice-président et aux membres actuels du Tribunal de l'aviation civile. Ils ouvriront la voie à ce tribunal élargi grâce à la gestion efficace des cas qui leur sont confiés. Je tiens à exprimer à chacun d'entre eux notre gratitude pour l'excellent travail accompli. Je sais que leur compétence continuera de prévaloir pendant la période de transition.

+-

    M. James Rajotte (Edmonton-Sud-Ouest, Alliance canadienne): Monsieur le Président, je prends la parole aujourd'hui pour commenter le projet de loi C-34, Loi portant constitution du Tribunal d'appel des transports du Canada et modifiant certaines lois en conséquence. C'est un projet de loi très technique qui remplace le Tribunal de l'Aviation civile, créé en vertu de la partie IV, et établit un tribunal d'appel des transports dont la compétence s'étent aux transports aérien, ferroviaire et maritime.

    Jusqu'à présent, les pilotes dont la licence avait été suspendue, une compagnie aérienne dont le certificat d'exploitation a été révoqué, un service de messagerie aérienne frappé d'une amende ou une compagnie aérienne forcée d'obéir à certaines restrictions, à la suite d'une violation des dispositions de la Loi sur l'aéronautique concernant la sécurité, devaient interjeter appel de leur condamnation devant le Tribunal de l'Aviation civile.

    Ce tribunal évitait le recours au système judiciaire; il était composés de membres, des conseillers, «nommés en raison de leurs connaissances et de leur expérience en aéronautique»; les décisions du tribunal reflétaient donc davantage le monde réel qu'une procédure dominée par des avocats qui n'avaient jamais mis les pieds dans une cabine de pilotage.

    Le Tribunal de l'Aviation civile avait le pouvoir de revoir les mesures d'exécution administrative, notamment la suspension ou l'annulation des brevets, certificats et autres documents d'autorisation ainsi que les sanctions pécuniaires imposées, prises en vertu de diverses lois fédérales relatives au transport. Le tribunal connaît également des appels interjetés des décisions qu'il a rendues dans les dossier de révision.

    Le projet de loi C-34 modifie le nom du tribunal et étend sa compétence aux questions maritimes et ferroviaires. Les 32 dispositions du projet de loi portant sur le nouveau tribunal ne remplissent que neuf pages et dix d'entre elles concernent la transition entre le Tribunal de l'Aviation civile et le Tribunal d'appel des transports du Canada. Ce dernier conserverait les pouvoirs de l'ancien tribunal et poursuivrait les procédures en cours devant l'ancien tribunal; le personnel de l'ancien tribunal serait transféré au nouveau Tribunal d'appel des transports du Canada.

    La majorité des dispositions restantes sont de nature administrative et visent, entre autres, à renuméroter les articles 29 à 37 de la Loi sur l'aéronautique, en vertu de laquelle avait été créé le Tribunal de l'Aviation civile. Le nouveau tribunal ne relèverait plus de la Loi sur l'aéronautique, mais de sa propre loi aux termes de laquelle il s'appellerait désormais le Tribunal d'appel des transports du Canada. Au lieu de simplement modifier le nom du Tribunal de l'Aviation civile, on transférerait tous ses biens, affaires, employés et responsabilités au nouveau tribunal.

    Les dispositions du projet de loi C-34 reconnaissent que la compétence du nouveau tribunal va au-delà de l'aviation. Par exemple, le paragraphe 3(1) du projet de loi, qui ressemble de près au paragraphe 29(2) de la Loi sur l'aéronautique, qui exigeait que les membres du tribunal soient «nommés en raison de leurs connaissances et de leur expérience en aéronautique», exige maintenant qu'ils possèdent «collectivement des compétences dans les secteurs des transports ressortissant à la compétence du gouvernement fédéral».

    Néanmoins, le projet de loi C-34 renferme des notions réellement nouvelles qui apportent à plusieurs égards de légères améliorations à l'ancien Tribunal de l'aviation civile.

    Premièrement, le paragraphe 6(3) autoriserait un ancien membre du tribunal à régler les affaires non terminées dans les huit semaines suivant la fin de son mandat. Cette disposition est décidément plus efficace que l'obligation de réentendre une affaire parce que le mandat d'un membre du tribunal est terminé.

    Deuxièmement, selon l'article 12, les requêtes en révision concernant des questions d'ordre médical devraient être entendues par un médecin, notamment lorsqu'il s'agit de déterminer si une personne est apte ou inapte au travail.

    Troisièmement, le paragraphe 15(5) exigerait que la charge de la preuve dans toute affaire portée devant le tribunal repose sur la prépondérance des probabilités. Il s'agit déjà d'une convention, mais c'est une très bonne idée que de la consacrer dans un texte de loi.

    Quatrièmement, l'article 19 donnerait au tribunal le pouvoir d'allouer les dépens. Il s'agit là d'une modification radicale par rapport au paragraphe 37(7) de la Loi sur l'aéronautique, qui empêcher d'allouer les dépens. Ce paragraphe avait été rédigé en 1985 ou avant. Autoriser le tribunal à exiger un remboursement des personnes qui lui présentent des affaires pour des raisons frivoles ou vexatoires constitue une bonne proposition.

    Le paragraphe 19(4) permettrait que le jugement d'un tribunal soit enregistré à la cour fédérale, ce qui lui conférerait la même valeur qu'un jugement de la cour fédérale. Il s'agit là d'une bonne proposition, en ce sens qu'elle donnerait du mordant aux décisions du tribunal, surtout lorsque des amendes sont imposées. Les mêmes dispositions du droit administratif, comme une révision judiciaire, viseraient ce tribunal et d'autres tribunaux.

  +-(1015)  

    La majorité de la documentation accompagnant le projet de loi C-34 renferme les modifications connexes apportées à la Loi sur l'aéronautique, la Loi sur la marine marchande du Canada, la Loi sur les transports au Canada, la Loi sur la sûreté du transport maritime et la Loi sur la sécurité ferroviaire, dans le but d'établir la juridiction et le pouvoir décisionnel du tribunal en vertu de ces lois. Le projet de loi semble être une bonne idée et, après moult délibérations, l'opposition officielle a décidé de l'appuyer.

    Toutefois, nous doutons de l'opportunité de présenter maintenant ce projet de loi et nous questionnons les priorités du gouvernement. Je suis heureux que le ministre ait indiqué aujourd'hui son intention de présenter d'autres mesures législatives pour régler certains problèmes et surtout l'impact des attentats du 11 septembre sur le secteur du transport aérien.

    La réalité à l'heure actuelle, c'est que la confiance des consommateurs est à la baisse et que les réservations suivent la même tendance. Les inquiétudes sont encore nombreuses quant à la possibilité pour certaines personnes d'échapper aux contrôles de sécurité et de monter à bord avec des armes ou d'autres objets semblables. L'opposition officielle demande qu'on embauche des agents armés, qu'on renforce les portes des cabines et que le gouvernement se charge des mesures de sécurité dans les aéroports. Nous devons aussi songer à l'impact financier sur le secteur du transport aérien.

    C'est un phénomène international. Partout dans le monde, les lignes aériennes ont déclaré des pertes et licencié du personnel. Air Canada et Air Transat ont licencié du personnel. Air Canada a demandé une aide substantielle, et on s'attend à ce que d'autres transporteurs le fassent aussi. Canada 3000 traverse également une période difficile. Le Congrès américain a accordé 15 milliards de dollars à l'industrie et, en Suisse, Swissair a été acculée à la faillite.

    Nous sommes d'avis que les priorités du ministre des Transports devraient être les suivantes: d'abord, rassurer le public voyageur; ensuite, régler les questions de sécurité; puis, aider l'industrie durant cette crise; et, enfin, ce qui est le plus important, garantir la concurrence à long terme au sein de l'industrie.

    Si on compare ce qui a été fait au Canada à ce qui a été fait aux États-Unis, on doit féliciter le président Bush du discours qu'il a prononcé à Chicago. Il a alors incité les Américains à reprendre l'avion et leur a donné l'assurance que l'espace aérien était de nouveau sûr. Il a fait appel à la garde nationale et a posté des gardes aux postes d'inspection des aéroports. Il a dit:

Nous allons travailler avec les gouverneurs pour prendre des mesures de sécurité--des mesures de sécurité visibles--pour que le public voyageur sache que nous ne prenons pas à la légère la question de la sécurité aérienne en Amérique.

    Les lignes aériennes américaines ont fortement augmenté le nombre de gardes fédéraux armés à bord de leurs avions. Le président Bush a ajouté:

Quand les Américains prennent l'avion, il faut que davantage d'agents de la paix hautement qualifiés et pleinement équipés soient à leurs côtés.

    Notre voisin du sud a aussi consacré une somme de 500 millions de dollars en fonds supplémentaires pour la sécurité aérienne et en subventions aux compagnies aériennes pour améliorer la protection des cabines de pilotage. Les compagnies aériennes américaines ont travaillé avec leurs pilotes à la fortification des portes et à l'installation de verrous plus solides afin que les pilotes puissent conserver le contrôle de leur appareil.

    Malheureusement, la réaction canadienne n'a pas été aussi ferme. Le ministre n'a pas réagi avant le 26 septembre aux événements du 11 septembre, et Air Canada a annoncé la mise à pied de 5 000 employés.

    L'opposition officielle demande au ministre des Transports de prendre quatre mesures concrètes: premièrement, réunir immédiatement le comité des transports afin d'examiner les problèmes financiers et les problèmes de sécurité auxquels fait face le secteur du transport aérien; deuxièmement, demander à Robert Milton, d'Air Canada, ainsi qu'à tous les dirigeants des compagnies aériennes nationales et régionales au Canada, de comparaître devant le comité dès que possible afin d'entendre leurs arguments favorables ou défavorables à l'attribution d'un soutien financier; troisièmement, affecter dès aujourd'hui des agents armés dans les avions afin d'accroître la confiance des consommateurs dans le secteur du transport aérien et d'ajouter une autre couche de sécurité au transport aérien; quatrièmement, demander à tous les transporteurs aériens canadiens de soumettre une liste complète des frais engagés pendant que les aéroports canadiens étaient fermés, en vue d'un remboursement éventuel de ces coûts directs.

    Nous appuyons le projet de loi C-34, mais nous voulons que le ministre des Transports et le Comité des transports aillent plus loin. Les Canadiens veulent qu'on rende sécuritaires leurs aéroports, leurs avions, leurs routes, leurs voies ferrées et leurs voies maritimes. Ils veulent que des mesures de sécurité soient mises en place.

    Nous voulons que le ministre des Transports encourage la concurrence afin que la population puisse profiter de prix abordables. Les Canadiens tiennent désespérément à une saine concurrence entre des compagnies aériennes en bonne santé financière. Ils veulent un espace aérien sûr, une meilleure sécurité dans les aéroports, des portes de cabine de pilotage plus solides, des agents armés dans les avions et des normes identiques à celles qui sont appliquées aux États-Unis. Voilà ce que devraient s'employer à fournir le ministre des Transports et le Comité des transports.

  +-(1020)  

    En résumé, nous allons appuyer le projet de loi dont nous sommes saisis aujourd'hui, mais j'encourage fortement le ministre et tous les députés, surtout ceux qui font partie du Comité des transports, à se mettre à la tâche et à répondre aux véritables problèmes soulevés par les attentats terroristes malheureux du 11 septembre.

[Français]

+-

    M. Gérard Asselin (Charlevoix, BQ): Monsieur le Président, il me fait plaisir, ce matin, de prendre la parole sur le projet de loi C-34, Loi portant constitution du Tribunal d'appel des transports du Canada et modifiant certaines lois en conséquence.

    D'entrée de jeu, on me permettra de rendre hommage au député de Argenteuil--Papineau--Mirabel, le porte-parole du Bloc québécois en matière de transport, qui fait un excellent travail, ici à la Chambre, de même qu'en comité.

    Le député de Argenteuil--Papineau--Mirabel a eu l'occasion, comme le disait le ministre des Transports tout à l'heure, de questionner les fonctionnaires, de se faire entendre et de se faire expliquer certains articles du projet de loi C-34.

    Suite à cette intervention, je peux assurer le ministre que le Bloc québécois sera favorable au projet de loi C-34. Le projet de loi a l'avantage de regrouper sous une même instance différentes lois reliées aux transports. Je pense que le Bloc québécois ne demande pas mieux qu'on soit capables de rallier sous un même toit toutes les lois concernant le transport.

    Il vise à raccourcir les délais de traitement qui, dans certains cas, seront presque immédiats. Je pense que la paperasserie, les contextes ou interprétations de lois ont souvent pour effet de rallonger les délais. Là, le projet de loi permet de raccourcir certains délais.

    Le Tribunal a été créé en vue d'offrir un système palliatif, et surtout moins onéreux, aux contestations des citoyens ou compagnies, suite à une suspension ou à une amende reliée au domaine des transports. Le Tribunal traitera des requêtes en révision en vertu des lois suivantes: la Loi sur l'aéronautique; la Loi sur la marine marchande du Canada; la Loi sur la sûreté du transport maritime; et la Loi sur la sécurité ferroviaire.

    Le Tribunal traitera aussi des requêtes et des appels portant sur les sanctions administratives pécuniaires prévues aux articles 177 à 181 de la Loi sur les transports au Canada. Le Tribunal traitera, de plus, des appels interjetés suite aux décisions qu'il a rendues dans les dossiers en révision.

    Le Tribunal suivra l'exemple du Tribunal de l'aéronautique en vigueur depuis 1986 et qui a fait ses preuves.

    On a différentes raisons d'appuyer ce projet de loi, la principale étant que cela facilitera la gestion des ressources. Lorsqu'on regroupe sous un même toit toutes les ressources, on ne peut que découvrir une meilleure efficacité sur le plan du personnel.

    Aussi, en ce qui a trait à raccourcir les délais, cela élimine des heures et, souvent, des mois d'attente; donc, les attentes sont moins longues. Quant à permettre aux plaignants de se représenter eux-mêmes, cela leur évite également d'avoir recours à des avocats, ce qui est souvent très onéreux, et de pouvoir quand même aller de l'avant avec des instances civiles. Cela ne veut pas dire que, parce qu'il y a une alternative au ministère des Transports, les personnes ne pourront pas se diriger vers le civil.

    Il y a également le fait d'éviter de nier leurs responsabilités. On sait que dans le domaine des transports, il arrive souvent--et c'est arrivé à plusieurs reprises, que ce soit dans les domaines maritime ou aérien--que les gens aient à formuler une plainte et ne sachent pas avec qui faire affaire.

    Par exemple, dans le domaine du transport, lorsque quelqu'un doit rédiger une plainte, est-ce qu'il l'adresse au ministère des Transports? Est-ce qu'il l'adresse à Pêches et Océans? Est-ce qu'il l'adresse à la Direction des havres et ports? Est-ce qu'il l'adresse à Parcs Canada? Est-ce qu'il l'adresse à la Garde côtière? Ou est-ce qu'il l'adresse au ministère de l'Environnement?

    On comprend la complexité. Quelqu'un peut se retrouver en état d'infraction, ne sachant pas à quel ministère ou à qui s'adresser. Ou même s'il veut aussi porter plainte au gouvernement du Canada, aux ministères relatifs au domaine maritime, il peut se retrouver devant différents paliers où il peut, encore une fois, rencontrer certaines difficultés.

    Ces mêmes personnes pourraient aussi rencontrer certaines difficultés dans le domaine aérien. Dans ce domaine, les personnes sont naturellement portées à se tourner vers Transports Canada. Celui-ci dit: «Eh bien, c'est la faute de la compagnie aérienne; c'est la faute du transporteur. Il faudrait que vous adressiez votre plainte ou votre revendication au Bureau de la concurrence. Il faudrait également adresser vos revendications à NAV Canada ou aux gestionnaires de l'aéroport, ou même aller jusqu'à l'agence de voyages ou même au transporteur qui, lui-même, peut porter plainte.»

  +-(1025)  

    Si on regroupe sous un même toit un tribunal qui a pour effet d'avoir un personnel qualifié et compétent, qui est moins onéreux et qui a pour but de traiter les causes dans de courts délais, le projet de loi C-34 pourrait être bénéfique pour l'ensemble de ceux qui auront à l'utiliser.

    Le tribunal ne remplacera aucunement les instances judiciaires, mais offrira plutôt une alternative.

    Le tribunal permet aussi de regrouper en une seule et même place les recours aux requêtes touchant le transport en général. Il est à noter que le tribunal ainsi créé ne traitera pas des cas lourds qui nécessitent des audiences avec présence des avocats.

    Cela demande certains éclaircissements de la part du ministre des Transports. Quand on dit que le tribunal ne traitera pas de cas lourds qui nécessitent la présence des avocats, je pense qu'on aura besoin de spécifier quels sont les critères déterminant la lourdeur et la complexité de ces cas. Ce sera important.

    On parlait tout à l'heure de raccourcir les délais pour quelqu'un qui se présente devant le tribunal. Toutefois, après l'étude du dossier, on pourrait trouver que c'est trop complexe et que cela demande la présence d'un avocat. Je pense que les fonctionnaires gérant ce projet de loi auront à déterminer à l'avance les critères sur la lourdeur et la complexité des cas.

    On mentionne aussi dans le projet de loi qu'un conseiller est nommé à titre inamovible pour un mandat maximal de sept ans et que le mandat est renouvelable. Il est important de clarifier si c'est un mandat renouvelable totalisant sept ans maximum, ou si le mandat est renouvelable tous les sept ans. Il est important que le projet de loi soit plus clair sur cette question.

    Relativement au droit d'appel, si un plaignant se voit débouté par le tribunal, mais veut revenir présenter sa cause, a-t-il le choix de le faire devant les mêmes conseillers doit-il demander que sa cause soit entendue par d'autres conseillers? Est-ce que quelqu'un qui a perdu sa cause dans une première instance et veut exercer son droit d'appel doit représenter son dossier devant les mêmes conseillers? À ce moment-là, il aurait peu de chance d'avoir une décision autre que celle déjà rendue en première instance.

    Je pense qu'il serait de mise de prévoir que quelqu'un qui se représente devant le tribunal du ministère des Transports puisse le faire en demandant d'être entendu par d'autres conseillers.

    En conclusion, comme je l'ai mentionné au départ, le Bloc québécois appuiera le projet de loi C-34. Nous sommes favorables à ce projet de loi car il a l'avantage de regrouper dans une même instance différentes lois relevant du ministère des Transports.

    Il vise à raccourcir les délais de traitement qui, dans certains cas, seront presque immédiats. C'est une mesure qui semble peu onéreuse et qui propose un mode de fonctionnement simple et efficace. Le projet a le bon sens de vouloir simplifier les recours des citoyens.

    Le Bloc québécois a toujours apporté sa collaboration lorsqu'il y avait une possibilité d'améliorer le système gouvernemental par la Chambre des communes. On ne peut pas critiquer un projet de loi lorsqu'on s'aperçoit que ce sera plus efficace, plus rentable et moins onéreux. Au moment du vote, le Bloc québécois appuiera le projet de loi C-34.

  +-(1030)  

[Traduction]

+-

    Mme Wendy Lill (Dartmouth, NPD): Monsieur le Président, c'est avec plaisir que j'interviens dans le débat sur le projet de loi C-34, Loi portant constitution du Tribunal d’appel des transportsdu Canada et modifiant certaines lois en conséquence.

    Le projet de loi tend à établir le Tribunal d'appel des transports du Canada. Les députés néo-démocrates donneront leur appui au projet de loi et au principe de l'indépendance dans l'examen et la révision des décisions du ministère des Transports et l'audition des appels à leur sujet.

    Ce tribunal sera composé de personnes compétentes en matière de transport, qui pourront évaluer avec exactitude les problèmes auxquels font face les employés et les employeurs dans le camionnage et les voyageurs.

    Les voyageurs pourront faire connaître leurs opinions et obtenir des solutions. Le tribunal leur permettra de se faire entendre pour qu'on réponde à leurs plaintes. C'est là un dispositif qui faisait cruellement défaut.

    Le projet de loi est relativement simple. Ce tribunal d'appel sera un prolongement du Tribunal de l'Aviation civile, prévu par la partie IV de la Loi sur l'aéronautique. Il est parfaitement logique d'étendre aux secteurs maritime et ferroviaire ce qui est déjà à la disposition du transport aérien.

    Le Tribunal de l'Aviation civile a été une éclatante réussite. Le Tribunal d'appel des transports sera un organisme indépendant, quasi judiciaire, habilité à revoir des décisions en matière de transport et à entendre des appels à leur sujet. Il remplacera l'actuel processus de révision interne.

    Nous sommes en faveur d'un examen plus rigoureux des décisions ministérielles et nous nous en félicitons. Il a toujours été préférable d'avoir un organisme distinct et impartial qui peut entendre les appels.

    Il est certes nécessaire d'avoir un organisme distinct et impartial pour revoir les décisions du ministère des Transports. C'est la conclusion qui s'impose, à voir le comportement du ministère dans le dossier du règlement sur les heures de travail des camionneurs.

    Les députés du NPD ont de vives inquiétudes au sujet du règlement sur les heures de travail des routiers. Le gouvernement libéral modifie le règlement pour que les camionneurs et les chauffeurs d'autocar puissent être sur la route 84 heures par semaine. Les députés doivent réfléchir à ce que ce peut être, tenir le volant d'un camion 84 heures par semaine.

    Je vis dans une province où les camions causent déjà bon nombre d'accidents sur les autoroutes. Je ne peux m'empêcher de frissonner à la pensée que le nombre d'accidents pourrait augmenter considérablement si des chauffeurs épuisés devaient se retrouver derrière le volant.

    En appuyant la proposition de l'Alliance canadienne du camionnage qui pourrait forcer les camionneurs à travailler 84 heures par semaine, nous introduirions les règlements de loin les moins sévères dans tout le monde occidental.

    Ce n'est pas là le genre de record que nous serions fiers de détenir. Les politiciens et les fonctionnaires semblent convaincus qu'il serait bon pour l'économie d'accroître la rentabilité de l'industrie du camionnage. On ne semble pas se préoccuper outre mesure des répercussions négatives que ces changements risquent d'entraîner, c'est-à-dire un plus grand nombre de décès et de blessures sur la route.

    J'espère que cet exemple prouvera qu'il est nécessaire que le ministère mène une étude impartiale dans ce dossier. Le nombre d'heures de travail des camionneurs est une question importante et le Tribunal d'appel des transports du Canada pourrait se pencher sur la question. Un processus d'appel et de révision indépendant pourrait permettre d'éviter la tenue de poursuites judiciaires coûteuses. Ce n'est que logique.

    À mon avis, le tribunal pourrait permettre de simplifier et d'accélérer tout le processus d'appel et de révision qui, dans ce domaine comme dans bien d'autres, y compris les droits de la personne et les indemnités en cas d'invalidité, est très lourd et frustrant pour les Canadiens.

    Je suis heureuse de pouvoir dire que les néo-démocrates appuieront le projet de loi C-34. Nous verrons à nous assurer qu'il répond aux besoins des Canadiens.

  +-(1035)  

+-

    M. Lynn Myers (secrétaire parlementaire du solliciteur général du Canada, Lib.): Monsieur le Président, je suis encouragé par les remarques de la députée d'en face. La députée a passé pas mal de temps à étudier ce projet de loi. Je crois qu'elle le comprend très bien.

    Pourrait-elle nous expliquer l'impact que ce projet de loi sur le tribunal d'appel pourrait avoir sur sa province? L'impact qu'il pourrait avoir sur cette région du Canada? L'impact qu'il pourrait avoir sur l'ensemble du Canada? Cela mérite en effet réflexion. La députée pourrait-elle m'aider à cet égard?

+-

    Mme Wendy Lill: Monsieur le Président, je remercie le député d'en face pour ses commentaires. J'espère que le tribunal d'appel des transports du Canada s'attaquera avant tout aux graves problèmes que pose le réseau routier dans le Canada atlantique. Ce n'est un secret pour personne, je crois, que l'état des routes dans notre région est pire qu'ailleurs au Canada. L'état des routes au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse s'est terriblement détérioré au cours des cinq ou six dernières années.

    J'aimerais que le tribunal se fasse l'écho des Canadiens de l'Atlantique et fasse clairement comprendre au gouvernement qu'il est temps de réinvestir dans l'infrastructure afin que l'on dispose d'un réseau routier et de transport public adapté aux besoins des habitants de notre pays, en tout cas de la Nouvelle-Écosse. Le Canada atlantique a toujours l'impression qu'on ne l'entend pas quand il s'agit de ces questions. Ce projet de loi est une occasion de plus pour les députés de dire ce qu'ils ont à dire et de faire clairement comprendre au gouvernement la nécessité d'investir dans le réseau des transports.

+-

    Mme Val Meredith (South Surrey—White Rock—Langley, PC/RD): Monsieur le Président, j'ai le plaisir d'intervenir, au nom de la Coalition, au sujet du projet de loi C-34. J'espère que la député néo-démocrate n'est pas déçue de constater que ce projet de loi ne fait rien pour permettre aux provinces d'attirer l'attention du gouvernement sur la question de l'infrastructure.

    Je crois être la seule à la Chambre aujourd'hui à avoir été présente lorsque le comité s'est réuni pour étudier ce projet de loi. Cette mesure donne simplement suite aux décisions que le gouvernement a prises concernant les lois sur l'aéronautique, la marine et les chemins de fer. Le projet de loi ne traite pas à l'heure actuelle du réseau de transport par camion.

    Je suis heureuse d'entendre le ministre dire qu'il envisage d'autres mesures législatives en matière de transports. Au fil des ans, l'absence totale de planification gouvernementale dans ce domaine est devenue une de mes préoccupations. Si l'on nous annonce d'autres mesures législatives, il faut souhaiter que cela signifie que le gouvernement a réellement un plan sur les transports au Canada. J'espère que ce plan tient compte des réseaux de transport de tout le continent, et non seulement de notre pays, même si c'est le niveau national qui retient notre attention.

    J'espère que le ministre reconnaît le fait que chaque mode de transport ne fonctionne pas isolément, et que le projet de loi en témoigne. Tous les modes de transport sont interreliés d'une façon ou d'une autre.

    Le projet de loi C-34 est essentiellement une mesure législative de nature administrative probablement attendue depuis longtemps. Le Tribunal de l'Aviation, le prédécesseur du tribunal dont on propose la création, a réussi à répondre aux besoins et aux préoccupations de l'industrie de l'aviation.

    J'espère que le nouveau tribunal conservera cette réputation et qu'il saura répondre aux besoins du transport maritime et ferroviaire. J'espère qu'au moment de nommer les membres du tribunal, on tiendra compte du fait que nous avons besoin de spécialistes non seulement dans le secteur de l'aviation, mais aussi dans les autres modes de transport.

    Je crois que la création de ce tribunal tombe à point nommé, car en raison de modifications apportées dans le secteur du transport maritime, il y a un risque qu'au bout du compte, les gouvernements prennent des décisions qui soient contestées.

    Il y a un an et demi, nous avons été saisis d'un projet de loi modifiant le fonctionnement du secteur maritime. Le nouveau tribunal aura une plus vaste portée et il permettra à l'industrie maritime de remettre en question certaines décisions prises à la suite de l'adoption de ce projet de loi. Le moment est tout à fait opportun pour apporter ce changement.

    J'ai mentionné, lors des audiences du comité, que nous avons obtenu du ministère l'assurance que ce dernier a reçu les commentaires de l'industrie du transport maritime et ferroviaire concernant le tribunal et les activités auxquelles il participerait. Des porte-parole gouvernementaux dans le domaine des transports nous ont dit que les préoccupations de ces secteurs ont été prises en considération et que les membres de cette industrie trouvent le projet de loi acceptable. Les représentants de l'industrie ferroviaire ou maritime ne nous ont fait part d'aucune réserve. Le comité a donc jugé opportun d'aller de l'avant et de donner au gouvernement l'assurance que nous appuierons cette mesure législative.

    Je suis heureuse, au nom de la Coalition, d'annoncer au gouvernement que nous appuierons l'accroissement des responsabilités du tribunal, de manière à ce qu'elles englobent l'industrie maritime et ferroviaire. Nous attendons avec impatience que les membres nommés au tribunal s'acquittent avec succès de leur mandat et qu'ils aident le gouvernement à prendre les bonnes décisions pour aider l'industrie du transport à progresser dans l'avenir.

    J'exhorte le ministre à envisager la planification du transport dans une optique plus vaste, qui comprenne tous les modes de transport, à l'échelle non seulement nationale, mais aussi continentale.

  +-(1040)  

+-

    L'hon. David Collenette (ministre des Transports, Lib.): Monsieur le Président, j'ai écouté avec intérêt le discours de la députée, qui disait que le gouvernement n'a pas de politique nationale des transports. Je voudrais rappeler à la députée, qui siège à la Chambre depuis 1993, certains changements de fond que le gouvernement actuel a apportés à ce chapitre.

    Nous avons adopté la Loi sur les transports au Canada en 1996, la politique aéroportuaire nationale, la loi sur Nav Canada, nous avons privatisé Air Canada, nous avons fait adopter la Loi maritime du Canada, le projet de loi sur la restructuration des transporteurs aériens, les parties 1 et 2 de la Loi sur la marine marchande du Canada et la Loi sur la responsabilité en matière maritime. Plus tôt dans mon discours, j'ai parlé du projet de loi que j'entends présenter plus tard.

    Je rappelle également que j'ai lancé un avant-projet en matière de transports pour les 10 ou 20 prochaines années, qui nous permettra d'avoir un plan d'action complet.

    J'espère que la députée reconnaîtra que le gouvernement travaille, en dépit de la crise qui frappe les transports aériens et d'autres secteurs des transports, à la mise en oeuvre d'une politique globale pour les années à venir.

+-

    Mme Val Meredith: Monsieur le Président, je prends bonne note de ce que le ministre vient de dire et j'ai hâte de voir la suite de l'avant-projet dont il a parlé.

    Habituellement, cependant, un avant-projet et un plan précèdent le projet de loi. Normalement, le gouvernement adopte d'abord son plan, pour indiquer la ligne de conduite qu'il entend suivre, puis il présente son projet de loi de mise en oeuvre du plan. Le ministre vient de confirmer que, depuis des années, le gouvernement procède à la pièce. Le projet de loi ne s'inscrit pas dans un plan d'action général.

    Je suis heureuse de constater qu'après huit ans au gouvernement, le ministre présente un avant-projet de politique des transports pour une période de dix ans et que, après huit ans, le gouvernement élabore enfin un plan.

  +-(1045)  

+-

    M. Lynn Myers (secrétaire parlementaire du solliciteur général du Canada, Lib.): Monsieur le Président, en mettant ce projet de loi de l'avant, le ministre des Transports a indiqué que c'était un gros morceau du casse-tête des transports. Ce n'est pas une approche fragmentée, contrairement à ce que l'intervenant qui m'a précédé a déclaré. Comme le ministre et le gouvernement l'ont dit, il témoigne d'une grande vision par rapport aux besoins en matière de transports.

    Le vaste appui que recueille le projet de loi confirme l'engagement de certains des autres partis à la Chambre, qui l'estiment important et digne d'intérêt et d'appui. Au bout du compte, c'est précisément ce que nous verrons.

    L'un des aspect du plan d'ensemble de notre gouvernement consiste à aborder les questions relatives aux transports dans l'esprit des valeurs chères au Canada et, plus important encore, dans le sens des besoins et des exigences des diverses régions aux quatre coins du Canada. La position du gouvernement fédéral est d'agir de manière à assurer que les choses se passent bien comme cela dans la réalité.

    Le projet de loi C-34, Loi portant constitution du Tribunal d'appel des transports du Canada, est une excellente mesure législative digne de mention. Je voudrais signaler certaines des choses qui découleront de son adoption.

    Le Tribunal de l'aviation civile, TAC, est un organisme indépendant quasi judiciaire qui a été établi en 1986 pour examiner les décisions d'exécution administrative rendues aux termes de la Loi sur l'aéronautique. Voici un petit historique. Selon Transports Canada et la communauté aéronautique, le Tribunal de l'aviation civile s'est acquitté de sa tâche d'une façon satisfaisante pendant plus de 15 ans. Nous félicitons le Tribunal du bon travail qu'il a effectué au fil des ans. C'est un bon exemple de pratique exemplaire en matière de réglementation. Nous le félicitons et essayons de voir comment son travail pourrait s'appliquer dans d'autres domaines, car il s'est si bien acquitté de sa tâche au cours des dernières années.

    Les examens et les appels des décisions d'exécution aux termes de la Loi sur l'aéronautique, qui étaient auparavant du ressort du ministre, des hauts fonctionnaires et des tribunaux, ont été confiés à un organisme administratif caractérisé par son indépendance, ses compétences, sa convenance, son caractère abordable, son équité et sa transparence. C'est une des grandes marques du Tribunal. Il a effectué cette transformation d'une façon qui correspond aux valeurs du Canada et à ce que les Canadiens attendent d'un organisme de réglementation.

    À l'automne de 1988, nous avons tenu des consultations avec les divers secteurs des transports relativement à une proposition du ministère sur la transformation du TAC en un tribunal multimodal afin que les processus d'examen de l'exécution à la disposition du secteur aéronautique aux termes de la Loi sur l'aéronautique puissent également être offerts à d'autres secteurs des transports. Ces discussions se sont bien déroulées alors qu'on est parvenu à de très bonnes conclusions à la suite d'un grand dialogue avec les divers partenaires et intervenants dans le domaine du transport.

    Les principales lois visées sont: la Loi sur l'aéronautique, la Loi sur la marine marchande du Canada, la Loi sur la sûreté du transport maritime et la Loi sur la sécurité ferroviaire. La nouvelle Loi sur la marine marchande du Canada proposée dans le projet de loi C-14 et la Loi sur les transports au Canada sont également visées. C'est le cas d'un grand nombre de lois dans ce très important domaine.

    Le projet de loi sur le Tribunal d'appel des transports du Canada est basé sur les dispositions qui ont établi le Tribunal de l'aviation civile, la partie IV de la Loi sur l'aéronautique. Ces dispositions seraient abrogées par ce projet de loi.

  +-(1050)  

    Le projet de loi sur le Tribunal d'appel des transports du Canada traite d'abord des compétences de cette nouvelle instance en termes très généraux et aborde ensuite de la question de la nomination des membres, dont la désignation d'un président et d'un vice-président. Troisièmement, il traite des compétences des membres du Tribunal qui instruisent une affaire dans le contexte d'une révision ou d'un appel. En gros, ces affaires doivent être instruites par des membres possédant des compétences dans le secteur visé, bien qu'il y ait des exceptions à cette règle, notamment en ce qui concerne les affaires médicales ou d'autres problèmes connexes.

    Quatrièmement, il traite aussi de la nature des audiences du Tribunal, précisant notamment que des règles strictes de la preuve ne s'appliquent pas et que la norme de preuve à l'occasion des audiences repose sur la prépondérance des probabilités. Cinquièmement, il traite du pouvoir du Tribunal de tenir des audiences à huis clos dans des circonstances précises. Sixièmement, il aborde le pouvoir du Tribunal d'accorder des dépens dans des circonstances précises.

    Ce sont des dispositions et des aspects importants. Ils soulignent l'engagement du gouvernement à assurer un cadre souple et équitable.

    Le pouvoir du Tribunal de tenir des audiences à huis clos est plus vaste que celui du TAC. Le projet de loi préciserait que des audiences peuvent être tenues à huis clos dans les cas où elles risquent de provoquer la divulgation de renseignements médicaux personnels ou de renseignements commerciaux hautement confidentiels, et quand l'intérêt de la personne ou de l'entreprise à tenir l'information confidentielle est tel que cela l'emporte sur le principe de la publicité des audiences. La prudence et le gros bon sens sont de mise.

    La capacité du Tribunal d'attribuer des dépens dans certaines circonstances est une nouveauté. Le TAC ne bénéficie pas d'un pouvoir comparable. Le Tribunal peut attribuer des dépens et ordonner le remboursement des frais lorsqu'une affaire qui lui est soumise est de nature vexatoire ou abusive, lorsqu'une des parties néglige de se présenter à une audience sans justification et lorsque le Tribunal accorde un ajournement à la demande d'une des parties sur bref préavis.

    Ces mesures font ressortir le fait que ces gens sont sérieux, à juste titre d'ailleurs, car c'est un secteur très important de l'économie canadienne. Ils agiraient avec beaucoup de célérité. C'est exactement ce qui est indiqué ici et ce qui se produirait.

    Le projet de loi traite de la compétence du Tribunal dans un sens très général, mais les pouvoirs précis du Tribunal et les pouvoirs de prise de décision sont énoncés dans diverses lois sur les différents modes de transport, qui sont mentionnées dans d'autres sections.

    Le tribunal aurait un pouvoir comparable au pouvoir décisionnel du TAC et pourrait prendre des décisions définitives en matière punitive lorsque la sécurité n'entre pas en jeu. Il pourrait notamment évaluer une sanction pécuniaire administrative imposée par le ministre à un transporteur aérien pour infraction aux dispositions réglementaires. C'est un exemple de situation où le tribunal interviendrait.

    Toutefois, si la sécurité, la compétence et les titres professionnels étaient mis en cause, par exemple dans le cas de la suspension du brevet d'un marin pour des raisons de santé, le tribunal n'interviendrait que pour confirmer la décision du ministre ou renvoyer le cas au ministre pour réexamen.

    Ce sont des aspects très importants du tribunal. Ils mettent en évidence l'engagement du gouvernement de respecter la façon dont les choses doivent fonctionner au Canada. J'estime que c'est très important à cet égard.

    Plusieurs des propositions d'amendement à la Loi sur l'aéronautique permettraient notamment de préciser le pouvoir du ministre de refuser de délivrer ou de modifier des documents d'aviation canadiens, en plus d'établir la compétence du tribunal au titre de telles décisions, par exemple, pour confirmer la décision du ministre ou renvoyer le cas au ministre pour réexamen, réviser les procédures d'évaluation par le ministre et revoir les sanctions pécuniaires administratives, autoriser le ministre à refuser de délivrer, de modifier, de renouveler ou à suspendre des documents d'aviation canadiens si le demandeur ou le titulaire n'a pas payé des sanctions pécuniaires. Le tribunal ne pourra se prononcer sur ces décisions.

  +-(1055)  

    Deux autres modifications additionnelles valent la peine d'être signalées. Elles visent, d'une part, à clarifier la date d'entrée en vigueur de certaines décisions du ministre concernant les documents d'aviation canadiens et, d'autre part, à abroger la partie IV de la loi qui établissait le Tribunal de l'aviation civile, permettant ainsi une transition en douceur vers le nouveau tribunal.

    D'autres modifications touchent la Loi sur la marine marchande du Canada. Ce nouveau projet de loi modifiera plusieurs lois à certains égards que je vais signaler. Les modifications proposées à la Loi sur la marine marchande du Canada établiront la compétence du Tribunal aux fins suivantes: à l'article 120, la suspension d'un certificat personnel en raison d'incapacité d'ordre médical; à l'article 125, la suspension ou l'annulation d'un certificat personnel en raison d'une fausse déclaration ou d'une fraude; à l'article 128, la suspension ou l'annulation d'un certificat étranger; à l'article 133, la suspension d'un certificat personnel en raison de condamnations pour certaines infractions; et à l'article 504, la suspension ou l'annulation d'un certificat personnel pour divers motifs.

    Les dispositions concernant le processus d'examen par le Tribunal sont comparables à celles qui sont proposées dans le nouveau projet de loi sur la marine marchande, portant le numéro C-14. Le Tribunal assumera le rôle des arbitres. Cela est très important car la mesure opère ce genre de changement d'une façon qui est conforme à la politique du gouvernement et à l'excellente vision du ministre des Transports dans ce domaine très important.

    Trois éléments sont à souligner. Premièrement, avant de suspendre ou d'annuler un certificat personnel, il faut donner un préavis de 30 jours à moins que le ministre n'introduise une requête ex parte devant le Tribunal demandant que la décision visant le certificat prenne effet immédiatement. Deuxièmement, dans les cas relatifs à des questions de compétence, de qualifications ou de sécurité, la marge de manoeuvre du Tribunal se limite à confirmer la décision du ministre ou à renvoyer l'affaire au ministre pour réexamen.

+-

    Le Président: Je suis désolé de devoir interrompre le député, mais il est temps de passer à autre chose. Après la période des questions, il lui restera sept minutes pour terminer son intervention qui sera suivie de questions et d'observations.


+-DÉCLARATIONS DE DÉPUTÉS

[Article 31 du Règlement]

*   *   *

[Traduction]

+-Margaret Arkinstall

+-

    Mme Karen Kraft Sloan (York-Nord, Lib.): Monsieur le Président, je prends la parole pour rendre hommage à la regrettée Margaret Arkinstall, pionnière, médecin, personne influente dans sa communauté et sa paroisse, épistolière, amatrice de musique et compositrice de chants de Noël pour sa famille.

    Au début des années 1930, Margaret et son mari assuraient des services médicaux dans le nord de l'Ontario. De nombreuses années plus tard, elle vient s'installer avec sa famille à York-Nord où elle continue à pratiquer la médecine et contribue à la fondation des services à domicile pour les personnes âgées de Newmarket. L'an dernier, elle est devenue membre de l'Ordre du Canada.

    Âgée de plus de 90 ans, Margaret dirigeait un groupe appelé les Amis des nouveaux citoyens canadiens. Les discours de bienvenue qu'elle faisait à la fin de chaque session du Bureau de la citoyenneté constituent mon souvenir préféré de Margaret: avec éloquence, elle adressait un mot de bienvenue chaleureux à chacun des nouveaux Canadiens présents.

    Ses talents étaient nombreux et remarquables. Les vies qu'elle a touchées et guéries sont trop nombreuses pour qu'on puisse les compter. Son esprit vif, son intelligence, sa ténacité, sa décence et sa grâce vont nous manquer.

*   *   *

  +-(1100)  

+-L'agriculture

+-

    M. David Anderson (Cypress Hills--Grasslands, Alliance canadienne): Monsieur le Président, les producteurs agricoles ont l'impression d'avoir une cible sur le dos. Confrontés à un règlement inutile sur le contrôle des armes à feu, à des dispositions législatives bizarres sur les droits des animaux, à un projet de loi punitive sur les espèces en péril, à une campagne mal informée en faveur de l'étiquetage des produits contenant des OGM, les habitants des régions rurales ont tout lieu de se sentir menacés.

    En plus, le gouvernement libéral s'emploie à essayer de convaincre les Canadiens que les agriculteurs ne jouissent pas de l'appui du public. C'est faux.

    Depuis le mois de mars, le ministère de l'Agriculture a essayé à deux reprises de manipuler les résultats de sondages sur l'agriculture. Son propre sondage, dont il refuse maintenant de publier les résultats, révèle que 70 p. 100 des Canadiens pensent que le gouvernement devrait «faire tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la survie de la ferme familiale au Canada, même si cela signifie que l'impôt sur le revenu augmentera un peu».

    Cela correspond aux sondages faits par l'Alliance canadienne et qui révèlent que plus de trois quarts des Canadiens estiment que les agriculteurs devraient recevoir des subventions pour les aider à soutenir la concurrence jusqu'à ce que les subventions à l'agriculture dans les autres pays diminuent.

    Les producteurs agricoles sont peut-être pris pour cibles, mais pas par les Canadiens. Chose terrifiante, c'est le ministère qui est censé promouvoir l'agriculture qui les a dans sa mire.

*   *   *

+-La semaine de l'ergothérapie

+-

    Mme Carolyn Parrish (Mississauga-Centre, Lib.): Monsieur le Président, cette semaine a été désignée Semaine de l'ergothérapie. L'Association canadienne des ergothérapeutes nous convie à prendre un moment pour nous donner des priorités équilibrées dans la vie, planifier nos activités, adopter un rythme de vie sain, et créer un environnement professionnel qui sera ordonné et moins stressant.

    Les ergothérapeutes ont les compétences voulues pour nous aider à bien vivre. Ils collaborent à la création d'environnements professionnels conviviaux et aident les personnes à guérir de leurs blessures. Ils contribuent également à réduire le stress sur le lieu de travail en aidant les individus à adopter un mode de vie réaliste et équilibré.

    La réduction du stress est un objectif important pour l'ensemble des Canadiens. L'Association canadienne pour la santé mentale estime que le stress sur le lieu de travail et les maladies qui lui sont liées coûtent à l'économie canadienne 5 milliards de dollars par an. Le stress affecte également les individus hors de notre lieu de travail, notamment les personnes soignantes, les enfants, les parents qui ne travaillent pas et les personnes âgées.

    Tâchons de prendre un moment pendant cette semaine pour définir nos priorités, planifier notre vie, ralentir notre rythme et nous organiser pour mener une vie plus heureuse, moins stressante et plus productive.

*   *   *

+-La semaine de la petite entreprise

+-

    M. Larry McCormick (Hastings—Frontenac—Lennox and Addington, Lib.): Monsieur le Président, à l'occasion de la Semaine de la petite entreprise, nous célébrons l'entrepreneuriat. Dans ma circonscription, les petites entreprises fondent l'économie de nombreuses communautés réparties sur les trois comtés de Hastings, Frontenac et Lennox et Addington, des rives du Lac Ontario, dans le sud, au parc Algonquin dans le nord.

    Avant de représenter les électeurs de ma circonscription en qualité de député, ma femme, Reta, et moi exploitions une épicerie de campagne dans le village de Camden-Est. J'en sais long sur les rêves, les compétences, la persévérance et le dur labeur que les chefs de petite entreprise, hommes et femmes confondus, investissent dans leur communauté.

    Dans la grande majorité des cas, non seulement les chefs d'entreprise exploitent leur commerce, mais ils participent aussi à titre bénévole à différents conseils d'administration locaux, par exemple le conseil d'administration de la bibliothèque municipale locale, ou à des comités pour la protection de l'environnement. Il leur arrive souvent de servir leur municipalité à titre de représentant municipal élu ou de pompier bénévole.

    Aujourd'hui, tandis que s'achève la Semaine de la petite entreprise, j'ai la joie de saluer les chefs d'entreprise qui oeuvrent dans ce secteur important, et de les remercier pour leur contribution à l'économie nationale et au tissu social de nos communautés. Je demande aux députés de se joindre à moi pour applaudir les chefs d'entreprise du Canada.

*   *   *

+-Le logement

+-

    Mme Marlene Jennings (Notre-Dame-de-Grâce--Lachine, Lib.): Monsieur le Président, les professionnels ont des manuels d'entretien pour nos voitures et nos appareils électriques, mais qu'en est-il de nos maisons? Comme la maison est le plus gros placement qu'on peut faire, il est logique de l'entretenir au fil des années.

    Grâce aux gens de la Société canadienne d'hypothèques et de logement, les professionnels du secteur industriel disposeront d'un outil pour les aider à faire exactement cela. Le manuel complet de la SCHL fournit des renseignements précieux sur la façon d'entretenir les fondations, les murs et les éléments extérieurs de la maison de même que des renseignements sur les systèmes de chauffage, d'électricité et de plomberie.

    Les constructeurs, les fournisseurs de garantie et les gestionnaires immobiliers ont tous compris tout de suite les avantages d'un tel outil. Ce manuel, qu'approuvent l'Association canadienne des constructeurs d'habitations et le Conseil canadien des programmes de garantie résidentielle, servira autant d'ouvrage de référence que de guide d'entretien à l'intention des constructeurs.

*   *   *

+-L'éducation

+-

    M. Chuck Cadman (Surrey-Nord, Alliance canadienne): Monsieur le Président, le printemps dernier, le gendarme Mike Ingles et la vice-directrice Jamie Doyle m'ont invité à discuter d'un projet de conférence sur le thème du respect, qui se déroulerait dans trois écoles secondaires. La semaine dernière, j'ai eu l'honneur de participer à la conférence en question, qui durait toute une journée dans chaque école.

    J'ai prononcé le discours liminaire et dirigé trois ateliers par jour sur la violence parmi les jeunes. Les élèves participaient à tour de rôle à l'atelier de leur choix. Je n'ai pas le temps de nommer tous les orateurs, mais il y avait notamment: Dianne Sowden, dont la fille a été impliquée dans la prostitution et la drogue à l'âge de 13 ans; Jade Bell, une ancienne droguée qu'une surdose a clouée à un fauteuil roulant et qui doit s'exprimer par l'intermédiaire d'un ordinateur; et Rock Solid, un groupe de policiers qui s'inspirent de leur expérience pour encourager les jeunes à le dire lorsqu'ils sont maltraités, notamment.

    Je tiens à rendre hommage aux organisateurs de l'événement et au personnel de l'école pour avoir mené à bien cette idée. Je félicite les élèves des écoles secondaires Len Shepherd, West Whalley et Guildford Park qui, par le respect qu'ils ont manifesté envers les orateurs, leurs enseignants et les uns envers les autres, ont fait de la conférence un énorme succès.

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  +-(1105)  

+-La Semaine de sensibilisation à l'épidermolyse bulleuse congénitale

+-

    Mme Sarmite Bulte (Parkdale—High Park, Lib.): Monsieur le Président, le samedi 27 octobre, j'aurai l'honneur d'assister à l'inauguration de la Semaine de sensibilisation à l'épidermolyse bulleuse congénitale, qui a pour but d'attirer l'attention sur cette maladie congénitale rare, pour laquelle il n'existe pas de traitement. Je félicite M. Kevin Campbell, de ma circonscription, pour sa détermination et les efforts qu'il a investis dans l'organisation de cet événement.

    L'an dernier, le ministre de la Santé a annoncé la création des Instituts de recherche en santé du Canada et l'affectation de fonds afin de financer la recherche médicale. J'espère que, grâce à ces efforts, le jour viendra où cette maladie de la peau aux effets dévastateurs sera complètement éradiquée.

*   *   *

[Français]

+-L'Orchestre symphonique de Laval

+-

    Mme Madeleine Dalphond-Guiral (Laval-Centre, BQ): Monsieur le Président, le 22 octobre dernier, l'ADISQ reconnaissait l'exceptionnel talent de l'Orchestre symphonique de Laval en lui décernant le prix de l'album de l'année, catégorie musique classique, orchestre et grand ensemble.

    Intitulé Mozart, l'album primé illustre avec brio la personnalité originale de l'OSL et le dynamisme de son chef, Jean-François Rivest.

    Le critique musical, Claude Gingras, qui pourtant distribue les éloges avec beaucoup de parcimonie, a été séduit au point d'écrire, parlant de Jean-François Rivest et du pianiste Alain Lefèvre, ce qui suit: «Chef et pianiste confèrent à ces passages une exquise qualité de musique de chambre. En écoutant Rivest ou Lefèvre, c'est assez dire l'art extrêmement subtil avec lequel ils ont osé aller plus loin que Mozart lui-même».

    L'OSL se distingue par son enthousiasme, sa fraîcheur et sa sensibilité; vieux d'à peine 15 ans, il démontre une maturité étonnante. La reconnaissance de l'ADISQ nous donne toutes les raisons de le croire destiné à un brillant avenir.

    Bravo à l'OSL et à son chef, Jean-François Rivest. La population lavalloise est fière de vous.

*   *   *

[Traduction]

+-Le commerce

+-

    M. Pat O'Brien (secrétaire parlementaire du ministre du Commerce international, Lib.): Monsieur le Président, hier, on m'a accusé de traiter les droits en matière d'environnement et de travail comme des polluants. Il n'y a qu'à consulter le hansard pour voir que c'est absolument faux. Ce que j'ai dit, c'est ceci:

Les ministres de l'UE insistent pour que nous ne polluions pas les accords de libre-échange en cherchant à y insérer des normes sur l'environnement et le travail. Il est préférable de recourir à des accords parallèles.

    Je trouve navrant que l'on déforme à ce point mes propos. Je remercie mon collègue, le député de Haliburton--Victoria--Brock, d'avoir essayé de clarifier les choses. J'espère qu'à l'avenir la députée néo-démocrate de Churchill s'en tiendra à la vérité.

*   *   *

+-Murray Krause

+-

    M. Richard Harris (Prince George—Bulkley Valley, Alliance canadienne): Monsieur le Président, un éminent résident de Prince George, en Colombie-Britannique, se trouve à notre tribune aujourd'hui. Murray Krause est le directeur exécutif de la Central Interior Native Health Society de Prince George. Il a été élu conseiller municipal en 1993. Il siège au conseil d'administration du College of New Caledonia et est président de la commission consultative de Health Match B.C. Il est membre du comité provincial de coordination des services de santé en régions éloignées et rurales, président du comité interculturel et du comité permanent sur la jeunesse, à Prince George, et membre du groupe de travail pour la lutte contre les activités haineuses dans cette même ville.

    Murray apporte une contribution majeure à la communauté. Il n'est donc pas surprenant qu'il ait été proposé comme candidat au titre de citoyen de l'année et qu'il ait reçu cette distinction en l'an 2000.

*   *   *

[Français]

+-Les Jeux gais de 2006

+-

    Mme Raymonde Folco (Laval-Ouest, Lib.): Monsieur le Président, hier matin, nous avons appris la bonne nouvelle que Montréal sera l'hôte des VIIe Jeux gais, qui se tiendront à l'été 2006. On prévoit que les jeux attireront plus de 24 000 participants et 200 000 visiteurs. Voilà une excellente nouvelle pour Montréal et pour le Québec.

    Cet événement enrichira notre vie culturelle et sportive, en plus d'apporter des retombées économiques d'environ 150 millions de dollars. Cette bonne nouvelle démontre l'ouverture d'esprit des Montréalais et le dynamisme de la communauté gaie.

    Je voudrais souligner l'importante collaboration entre les trois paliers de gouvernement: le fédéral, le provincial et le municipal. Ce dossier est un exemple des grandes choses qui peuvent être réalisées lorsque nos gouvernements travaillent ensemble.

    En terminant, permettez-moi de féliciter encore une fois les organisateurs et les promoteurs de la candidature de la ville de Montréal pour leurs efforts si bien réussis.

*   *   *

  +-(1110)  

[Traduction]

+-Les étangs bitumeux de Sydney

+-

    Mme Wendy Lill (Dartmouth, NPD): Monsieur le Président, nous venons d'apprendre que les familles habitant près des étangs bitumeux de Sydney subiront un autre retard. Le rapport tant attendu sur le degré de danger que posent ces étangs pour les résidents de Whitney Pier est en cours de révision.

    Je parle ici de l'un des pires désastres environnementaux jamais survenus au Canada et on ne fait rien à ce sujet sauf des études. Les familles vivent dans l'incertitude depuis des mois et elles apprennent maintenant qu'elles devront attendre encore six autres semaines avant de connaître la gravité du danger.

    C'est scandaleux. Des êtres humains voient leur vie menacée. Les gens sont malades et meurent. On trouve, dans cette région, l'un des taux les plus élevés de cancers et d'anomalies congénitales de tout le pays. Un rapport publié en avril montrait qu'il existe au moins 35 toxines dans le voisinage de Whitney Pier, y compris de l'arsenic en concentration 70 fois supérieure à la limite acceptable.

    Ce dernier retard équivaut à bricoler des statistiques pendant que la santé des gens se détériore. Le rapport doit être publié dès maintenant et les comités parlementaires sur l'environnement et la santé doivent immédiatement être saisis de la question. Il nous faut de l'action et non pas d'autres retards.

*   *   *

[Français]

+-L'assurance-emploi

+-

    M. Gérard Asselin (Charlevoix, BQ): Monsieur le Président, en mai dernier, le Comité permanent du développement des ressources humaines remettait à la ministre un rapport unanime lui indiquant l'urgente nécessité d'aller au-delà du projet de loi C-2.

    Près de cinq mois plus tard, le gouvernement libéral répond aux 17 recommandations en ne retenant aucune de celles-ci. Alors que six chômeurs sur dix continuent d'être exclus du régime d'assurance-emploi, la ministre s'est contentée de nous dire que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

    Hier, incapable d'indiquer le montant estimé du surplus de la caisse de l'assurance-emploi, elle a justifié son ignorance en disant qu'il s'agissait «d'un surplus notionnel».

    La ministre a démontré une fois de plus qu'elle ne fait pas le poids au Conseil des ministres et que, dans les faits, elle demeure insensible aux réalités des travailleurs et des travailleuses.

*   *   *

[Traduction]

+-Le terrorisme

+-

    M. Lynn Myers (Waterloo—Wellington, Lib.): Monsieur le Président, depuis les tragiques attentats terroristes du 11 septembre aux États-Unis, les Canadiens s'inquiètent de leur propre sécurité. Il faut être vigilant et aux aguets, mais ne pas paniquer. Les terroristes cherchent non seulement à détruire nos bâtiments et à tuer des innocents, mais aussi à changer notre façon de voir le monde autour de nous et à nous rendre soupçonneux les uns envers les autres.

    Les terroristes ne réussiront pas. Les Canadiens vont continuer de vaquer à leurs activités quotidiennes. Nous allons voyager par avion, nous rassembler dans des lieux publics, nous occuper de nos activités professionnelles et personnelles.

    Les Canadiens peuvent compter que leur gouvernement a pris et continue de prendre des mesures vigoureuses pour atténuer la menace terroriste. Il continuera de faire le nécessaire pour que les Canadiens soient en sécurité dans leur foyer, dans leurs quartiers et localités et dans tout ce grand pays qui est le nôtre.

*   *   *

+-La santé

+-

    M. Grant McNally (Dewdney—Alouette, PC/RD): Monsieur le Président, il semble qu'il y ait un premier éclopé dans la course à la direction du Parti libéral. Le ministre de la Santé implore le ciel pour pouvoir revenir dans la partie, avec le ministre des Finances, le ministre des Affaires étrangères et le ministre de l'Industrie. Il lance des passes qui ne sont pas captées, et l'entraîneur le remplacera peut-être très bientôt.

    Tout d'abord, le ministre de la Santé s'est désolidarisé du gouvernement dans le dossier des OGM. Puis, il a complètement cafouillé dans l'achat du médicament Cipro, plongeant le gouvernement dans un grand embarras. Le...

+-

    Le Président: À l'ordre, s'il vous plaît. Le député de Dewdney--Alouette sait certainement que les déclarations présentées en vertu de l'article 31 du Règlement ne peuvent servir de prétexte pour lancer une attaque contre un député. Je crois que le député fait une entorse au Règlement. Même s'il le dit avec tact, j'ai l'impression qu'il dépasse les limites.

*   *   *

[Français]

+-L'Orchestre symphonique de Laval

+-

    Mme Carole-Marie Allard (Laval-Est, Lib.): Monsieur le Président, cette semaine, dans le cadre de son gala hors d'ondes, l'ADISQ a reconnu tout le talent de l'Orchestre symphonique de Laval en lui attribuant le prix Album de l'année dans la catégorie musique classique/orchestre et grand ensemble.

    L'album primé, Mozart, regroupe deux oeuvres majeures du grand compositeur, soit le magnifique Concerto no 23, plein de lumière, tendresse et joie de vivre, ainsi que la Symphonie no 41, dite Jupiter, avant-gardiste et dramatique.

    L'interprétation magistrale de ces oeuvres s'est méritée les plus grands honneurs grâce au pianiste de réputation internationale, Alain Lefèvre, et à la complicité du chef d'orchestre et directeur artistique de l'OSL, Jean-François Rivest, qui a su interpeller le talent de ses musiciens avec sa fougue habituelle.

    Cette distinction consacre la position enviable de l'Orchestre symphonique de Laval sur l'échiquier national.

*   *   *

  +-(1115)  

[Traduction]

+-L'industrie du bois d'oeuvre

+-

    M. John Duncan (Île de Vancouver-Nord, Alliance canadienne): Monsieur le Président, le différend concernant l'industrie du bois d'oeuvre continue de faire souffrir les travailleurs et leurs familles et de pénaliser les économies canadiennes et américaines. Plus de 20 000 travailleurs forestiers ont été mis en disponibilité au Canada, l'économie nord-américaine plonge vers la récession et les consommateurs craignent de dépenser.

    Mercredi dernier, j'ai encore une fois demandé au ministre de réunir les intervenants nationaux pour que le secteur forestier du Canada soit inscrit à l'ordre du jour avant que le département du Commerce des États-Unis ne prenne la semaine prochaine la décision antidumping prévue. Encore une fois, le ministre n'a pas annoncé la tenue d'une telle réunion.

    Hier, deux associations américaines de consommateurs ont exhorté les négociateurs américains et canadiens à résister à l'envie d'imposer une taxe à l'exportation du bois d'oeuvre car les prix plus élevés nuisent à la consommation.

    Le ministre ne peut pas renvoyer indéfiniment la balle dans le camp de l'industrie du bois d'oeuvre. Quand organisera-t-il la réunion des intervenants nationaux?


+-QUESTIONS ORALES

[Questions orales]

*   *   *

[Traduction]

+-L'immigration

+-

    M. Stockwell Day (chef de l'opposition, Alliance canadienne): Monsieur le Président, la liste des pays sûrs établie par les Nations Unies comprend les pays où aucun fugitif venant de là ne pourrait prétendre de façon crédible qu'il craint d'être tué, torturé ou persécuté à cause de ses croyances religieuses ou politiques. Le Canada, les États-Unis et la plupart des pays européens figurent sur cette liste.

    Cette semaine, nous avons été choqués de voir le gouvernement voter contre une motion de l'Alliance canadienne voulant que le Canada n'accepte pas de fugitifs qui quittent les États-Unis pour venir demander le statut de réfugié de façon non légitime chez nous.

    Nous apprenons maintenant que le gouvernement négocie avec les États-Unis une entente qui va dans le même sens que la motion de l'Alliance canadienne, celle-là même que le gouvernement a rejetée. Est-ce vrai?

+-

    L'hon. Elinor Caplan (ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration, Lib.): Non, monsieur le Président. Le chef de l'opposition ne comprend manifestement pas l'entente sur les tiers pays sûrs ni le fait que mes fonctionnaires s'entretiennent avec leurs homologues américains sur la façon de mieux coordonner nos activités et de mieux collaborer sur un vaste éventail de questions très importantes.

+-

    M. Stockwell Day (chef de l'opposition, Alliance canadienne): Très intéressant, monsieur le Président. Nous allons surveiller cela de près.

    Le Comité de l'immigration a écrit en 1998, et je cite:

[...] cela compromet la crédibilité que de savoir que des gens arrivent au Canada sans documents de voyage...

    Cela veut dire qu'ils ont détruit leurs documents pour venir ici.

[...] et se voient autorisés à entrer au pays et à demeurer en liberté en attendant l'audition de leur requête de statut de réfugié.

    C'est une des faiblesses bien connues de notre système de détermination du statut de réfugié.

    La ministre et le gouvernement changeront-ils d'idée et accepteront-ils la recommandation du comité et celle de l'Alliance canadienne voulant que tous les nouveaux arrivants suspects, c'est-à-dire ceux qui n'ont pas de documents, ne soient pas...

+-

    Le Président: La ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration a la parole.

+-

    L'hon. Elinor Caplan (ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration, Lib.): Monsieur le Président, si nous croyons que des gens qui arrivent à un point d'entrée, que ce soit des demandeurs du statut de réfugié ou des visiteurs, pourraient présenter une menace à la sécurité du Canada, si nous ne savons pas qui ils sont ou si nos agents d'immigration ont des motifs raisonnables de croire qu'ils posent une menace, ces gens sont détenus. C'est un fait.

+-

    M. Stockwell Day (chef de l'opposition, Alliance canadienne): Ce n'est pas ce qui se produit en réalité, monsieur le Président.

[Français]

    Un des éléments essentiels d'un accord bilatéral entre tiers pays sûrs est d'avoir une politique de visas commune. Les États-Unis ont des exigences plus élevées, avant d'émettre des visas, que le Canada.

    La ministre de l'Immigration a-t-elle l'intention d'harmoniser notre liste de pays qui ont besoin de visas avec celle des États-Unis?

[Traduction]

+-

    L'hon. Elinor Caplan (ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration, Lib.): Monsieur le Président, j'ai essayé d'expliquer cela en détail hier à l'audience du Comité de l'immigration.

    Nous avons discuté avec les États-Unis et d'autres pays, mais particulièrement avec les États-Unis, des tendances qui se dessinent dans le monde relativement à la nécessité d'exiger un visa ou encore à la possibilité de lever cette exigence. Ces discussions se poursuivent.

    Le chef de l'opposition donne la mauvaise impression en laissant entendre que nous ne consultons pas. Il est certain que nous consultons, comme nous l 'avons toujours fait d'ailleurs. Grâce à nos bonnes relations avec les États-Unis, mes fonctionnaires s'entretiennent pratiquement chaque jour avec nos voisins.

*   *   *

+-La santé

+-

    M. Grant Hill (Macleod, Alliance canadienne): Monsieur le Président, le ministre de la Santé va maintenant se constituer un stock de vaccin contre la variole.

    Je voudrais citer ce que dit mon manuel médical à propos de la menace terroriste:

La réapparition de la variole par suite de la diffusion délibérée du virus ne peut être écartée. Cependant, l'importance des dommages que pourrait causer un tel geste ne devrait pas être exagérée.

    Pourquoi le ministre n'a-t-il pas procédé sans bruit au stockage du vaccin contre la variole au lieu de le crier sur tous les toits afin de détourner l'attention des problèmes liés au Cipro?

  +-(1120)  

+-

    L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.): Monsieur le Président, cette question-là, à mon avis, est du genre de celles dont on pourrait discuter dans l'intérêt du public et de la santé publique.

    Hier, devant le comité, j'ai répondu à une question du député de l'Alliance au sujet de ce que nous faisons à cet égard. J'ai répondu très franchement en disant qu'à l'instar des autres pays, nous prenons des mesures responsables pour protéger les Canadiens contre toute éventualité, et c'est exactement ce que nous continuerons de faire.

+-

    M. Grant Hill (Macleod, Alliance canadienne): Monsieur le Président, le texte se poursuit en ces termes:

La variole ne se répand pas rapidement, et une première manifestation ainsi causée (par le bioterrorisme) devrait être circonscrite en 3 ou 4 semaines.

    Le ministre aurait facilement pu stocker ce médicament sans faire de tapage. Il aurait pu procéder comme dans d'autres pays au lieu de faire tout ce bruit.

    Pourquoi le ministre a-t-il tenté de détourner notre attention de la bévue du Cipro en attirant l'attention des Canadiens sur autre chose pour les alarmer?

+-

    L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.): Monsieur le Président, le député devrait poursuivre sa lecture, car si l'ouvrage qu'il lit est exact, il apprendra qu'il n'y a plus de stocks de vaccin contre la variole dans le monde.

    Les stocks que nous avons datent d'il y a 25 ans. On travaille actuellement à la reconstitution des stocks. Quand j'ai rencontré le secrétaire Thompson aux États-Unis, je lui ai dit que le Canada souhaitait travailler avec les Américains à la fabrication de ce nouveau vaccin et que nous voulions participer au processus lorsque l'occasion se présenterait. Nous ferons de nouveau ce qui est nécessaire pour protéger la santé des Canadiens.

[Français]

+-

    Mme Caroline St-Hilaire (Longueuil, BQ): Monsieur le Président, en ignorant totalement un rapport que lui remettaient ses propres fonctionnaires, en juin 2000, à l'effet que le Canada n'était pas en mesure de faire face à une attaque bioterroriste, le ministre de la Santé a, de toute évidence, failli à la tâche. Tout récemment, il n'a même pas hésité à contrevenir à la loi pour masquer ses erreurs de jugement.

    Est-ce que le ministre se rend compte que le message qu'il envoie à la population, c'est qu'il est prêt à tout pour masquer ses erreurs, même à violer la loi?

+-

    L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.): Monsieur le Président, c'est très important pour les Canadiens et Canadiennes de savoir que Santé Canada travaille depuis des mois à se préparer pour des situations d'urgence ici, au Canada.

    Entre autres choses, au mois de juillet 2000, nous avons ouvert le Centre d'urgences, à Santé Canada. Nous avons maintenant accumulé des stocks pharmaceutiques, des médicaments. Nous avons également mis en place des mesures pour coordonner les efforts afin de répondre aux situations d'urgence et nous allons continuer.

+-

    Mme Caroline St-Hilaire (Longueuil, BQ): Monsieur le Président, le ministre de la Santé peut bien se réfugier derrière l'urgence, mais il y a une chose qu'il doit assumer, et tout le monde l'a compris: l'approche que privilégient le ministre et son gouvernement, c'est que la fin justifie les moyens.

    Est-ce que le ministre de la Santé admettra qu'une pareille approche est irresponsable et dangereuse, particulièrement en période de crise?

+-

    L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.): Monsieur le Président, la chose la plus importante, pour moi et pour le gouvernement du Canada, c'est de protéger la sécurité de la santé des Canadiens et Canadiennes.

    Et c'est exactement ce que nous avons fait. Nous avons maintenant les médicaments nécessaires. Il y a une semaine, ce n'était pas là; maintenant, ce l'est. Nous avons épargné de l'argent pour les Canadiens et Canadiennes.

    Nous allons continuer de faire ce qui est nécessaire pour protéger la santé.

+-

    M. Réal Ménard (Hochelaga—Maisonneuve, BQ): Monsieur le Président, selon les dires du ministère de la Santé, c'est parce que Bayer ne pouvait pas produire le médicament en 48 heures que le ministère a décidé d'enfreindre la loi et de s'approvisionner auprès d'Apotex, dont la commande devait être livrée trois semaines plus tard.

    Comment le ministre peut-il expliquer qu'une pareille manigance, une manigance aussi honteuse, puisse protéger la santé de la population? Comment peut-il expliquer cela?

+-

    L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.): Monsieur le Président, ce que les Canadiens et les Canadiennes attendent de nous, comme gouvernement, c'est que nous agissions toujours pour les protéger.

    En ce qui concerne le bioterrorisme, nous devons faire les choses nécessaires pour avoir accès aux médicaments, pour contrer les menaces.

    Toute la semaine, nous avons discuté ici, à la Chambre, de ce qu'on a fait. Mais en bout de ligne, nous avons agi pour protéger la santé et nous avons maintenant les médicaments nécessaires.

  +-(1125)  

+-

    M. Réal Ménard (Hochelaga—Maisonneuve, BQ): Monsieur le Président, Santé Canada a contacté Novopharm pour qu'il produise du Cipro et Novopharm a dit que c'était illégal, ce qui aurait dû alerter le ministre.

    La question que tout le monde se pose aujourd'hui, c'est comment ce qui était illégal pour Novopharm pouvait devenir légal pour Apotex? Peut-il expliquer cela?

+-

    L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.): Monsieur le Président, les Canadiens et Canadiennes peuvent voir la réalité et les choses les plus importantes.

    Et la chose la plus importante, c'est la santé, c'est de mettre en place les mesures pour répondre efficacement aux menaces.

    C'est exactement ce que nous avons fait. Nous avons travaillé, à Santé Canada, pour mettre en place les médicaments nécessaires, et c'est maintenant fait.

*   *   *

+-L'assurance-emploi

+-

    M. Yvon Godin (Acadie—Bathurst, NPD): Monsieur le Président, ma question s'adresse au ministre responsable de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique.

    Le gouvernement a décidé d'ignorer les recommandations des membres du Comité permanent du développement des ressources humaines, appuyées par les libéraux, dans un rapport intitulé «Au-delà du projet de loi C-2», quant à la modification au programme d'assurance-emploi.

    En prenant une telle décision, quelles seront les actions que l'APECA entrevoit prendre pour aider les personnes qui seront dans la situation du «trou noir» en janvier prochain?

+-

    L'hon. Robert Thibault (ministre d'État (Agence de promotion économique du Canada atlantique), Lib.): Monsieur le Président, l'APECA travaille toujours en collaboration avec les communautés et les provinces du Canada atlantique pour le développement d'emplois, non pas à court terme, mais à long terme, et pour un développement économique durable.

    J'invite le député à se joindre à moi et à travailler pour le futur du Canada atlantique.

+-

    M. Yvon Godin (Acadie—Bathurst, NPD): Monsieur le Président, cela fait quatre ans que je me joins au gouvernement pour trouver des solutions pour nos régions, mais il n'a jamais pu en trouver.

    L'assurance-emploi appartient aux travailleurs et aux travailleuses.

    Au sujet de l'assurance-emploi, qu'est-ce que fera le ministre, à court terme, pour créer de l'emploi au mois de janvier qui vient pour que les gens de chez nous ne se retrouvent pas dans le «trou noir» dans lequel les libéraux les plongent chaque année?

+-

    L'hon. Robert Thibault (ministre d'État (Agence de promotion économique du Canada atlantique), Lib.): Monsieur le Président, dans le Canada atlantique, on est très heureux des actions de l'APECA dans le domaine du développement économique. On compte déjà 62 000 emplois de créés au Canada atlantique et on continue à travailler avec la communauté.

    À court terme, il y a le Programme d'infrastructures entre le Canada et les provinces. On est à l'avant-garde du reste du Canada en ce qui concerne la signature d'ententes avec les communautés et les provinces.

*   *   *

[Traduction]

+-Le SCRS

+-

    M. Jay Hill (Prince George—Peace River, Alliance canadienne): Monsieur le Président, le rapport du Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité soulève certaines préoccupations relativement aux priorités du SCRS. Il semble que nos agents du SCRS à l'étranger soient tellement occupés à traiter les demandes des revendicateurs légitimes du statut de réfugié qu'ils n'ont pas le temps de surveiller et d'arrêter les clandestins qui constituent une menace pour notre sécurité nationale.

    Nous avons appris hier l'existence d'un passager clandestin muni d'équipement de haute technologie dans un conteneur devant être envoyé au Canada, mais c'est par les autorités italiennes et non par le SCRS que nous l'avons appris.

    Pourquoi le solliciteur général n'a-t-il pas émis une directive ministérielle à l'intention du SCRS, l'enjoignant de tenter d'identifier les immigrants qui pourraient chercher à entrer illégalement au Canada et de les empêcher de le faire plutôt que de s'occuper uniquement de la paperasserie.

+-

    L'hon. Lawrence MacAulay (solliciteur général du Canada, Lib.): Monsieur le Président, cela pourrait s'expliquer en partie par le fait que l'individu a été découvert en Italie.

    Il ne faut pas oublier non plus que la GRC et le SCRS travaillent en collaboration avec les autorités italiennes et celles de partout ailleurs au monde pour s'assurer que les personnes qui constituent une menace pour la sécurité de notre pays ou d'autres sont traduites en justice.

+-

    M. Peter MacKay (Pictou—Antigonish—Guysborough, PC): Monsieur le Président, le premier ministre semble croire que tous les réfugiés qui pourraient être des terroristes arriveront au pays par avion. On se souviendra de celui qu'on a appelé «cargo boy», soupçonné d'appartenir à l'organisation terroriste al Qaïda, qui a été arrêté au cours d'une inspection régulière en Italie, ce qui montre bien que les gens voyagent encore par bateau.

    Les bateaux doivent communiquer avec les douanes 96 heures avant leur arrivée. La Garde côtière, qui est notre première ligne de défense depuis que les libéraux ont fait disparaître la police portuaire, a perdu 250 postes. Ses radars ne couvrent que 20 p. 100 du territoire.

    Comment le gouvernement peut-il justifier les mesures qu'il a prises qui ont laissé toutes nos côtes dans un tel état de vulnérabilité face à la menace terroriste? Que se passera-t-il si les terroristes décident tout simplement de ne pas appeler avant de se pointer?

  +-(1130)  

+-

    L'hon. Lawrence MacAulay (solliciteur général du Canada, Lib.): Monsieur le Président, c'est encore une fois un bon exemple qui prouve que les services de sécurité de partout au monde travaillent en collaboration. Il est important de pouvoir compter sur un service de renseignement de sécurité et sur un service de police efficaces, et au Canada, nous le pouvons.

    Je crois que ce qui s'est passé hier en Italie est un bon exemple de ce que la collaboration peut faire pour assurer la sécurité de tous les pays.

*   *   *

+-La santé

+-

    M. James Rajotte (Edmonton-Sud-Ouest, Alliance canadienne): Monsieur le Président, nous devons encourager la recherche et le développement au Canada pour que nos travailleurs aient accès à des emplois durables et rémunérateurs. Pour faire de la R et D au Canada, les entreprises ont besoin de lignes directrices claires qui soient inscrites dans la loi et d'un engagement du gouvernement à les appliquer et à les faire respecter.

    Comment les entreprises qui font de la R et D peuvent-elles croire que le Canada est un endroit sûr pour faire des affaires et y embaucher des travailleurs, si le gouvernement lui-même viole la Loi sur les brevets?

+-

    L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.): Monsieur le Président, je vais répondre à la question parce que je me suis penché récemment sur les dispositions législatives en cause. Je peux dire au député que nous les respectons. Les brevets servent à récompenser et à stimuler l'innovation.

    Cette semaine, nous avons rencontré le titulaire du brevet, Bayer, et nous avons réglé la question. La solution est excellente pour les Canadiens parce que nous avons obtenu l'accès aux médicaments dont nous avons besoin à un prix privilégié. Et pour y parvenir, nous n'avons pas dépensé un cent de plus qu'il ne fallait.

    Le député sait que nous observons la Loi sur les brevets. Nous respectons aussi la nécessité de protéger la santé des Canadiens.

+-

    M. James Rajotte (Edmonton-Sud-Ouest, Alliance canadienne): Monsieur le Président, la réalité, c'est que le gouvernement n'a pas respecté la Loi sur les brevets.

    Le ministre de la Santé se défend en faisant valoir le résultat final. En fait, le fabricant du médicament générique et celui du médicament d'origine sont deux sociétés d'envergure. Ces deux sociétés ont besoin de lignes directrices claires inscrites dans la loi pour investir au Canada et pour fournir aux Canadiens des médicaments dont ils ont besoin.

    Comment le gouvernement peut-il violer arbitrairement ses propres lois?

+-

    L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.): Monsieur le Président, le député devrait savoir que nous avons pris des mesures pour protéger la santé des Canadiens.

    Quand le brevet faisait problème, nous avons rencontré son titulaire et nous avons réglé la question. Mais ce qui était réellement en cause au cours de la dernière semaine, ce n'était pas tellement la Loi sur les brevets que la question de savoir si nous étions en mesure de protéger la santé des Canadiens si quelque chose arrivait. Nous le sommes.

*   *   *

[Français]

+-La Loi antiterroriste

+-

    M. Pierre Brien (Témiscamingue, BQ): Monsieur le Président, le gouvernement et son ministre de la Santé cafouillent en situation d'urgence potentielle et la conclusion de leurs actions est que le gouvernement peut juger bon d'enfreindre la loi.

    En parallèle, le Parlement travaille sur un projet de loi antiterroriste, le projet de loi C-36, et plusieurs voix s'élèvent pour dénoncer les abus possibles auxquels cette loi pourrait conduire.

    Comme le gouvernement démontre clairement qu'il réagit avec excès en cas de crise, le vice-premier ministre est-il prêt à apporter des modifications importantes au projet de loi C-36, notamment en y incluant des clauses crépusculaires?

+-

    L'hon. Herb Gray (vice-premier ministre, Lib.): Monsieur le Président, nous allons sérieusement étudier toutes les recommandations du comité. Je désire aussi remercier l'honorable député du Bloc québécois qui appuie une mesure fédérale très importante.

+-

    M. Pierre Brien (Témiscamingue, BQ): Monsieur le Président, tout le monde sait que la panique est mauvaise conseillère. Les actions du ministre de la Santé, cette semaine, en sont la preuve. C'est dans les cas d'urgence et de crise que les contrôles démocratiques sont le plus nécessaire.

    Est-ce que le vice-premier ministre peut nous assurer qu'au minimum, son gouvernement va s'engager à inclure des clauses crépusculaires dans son projet de loi pour lutter contre le terrorisme?

[Traduction]

+-

    M. Stephen Owen (secrétaire parlementaire du ministre de la Justice et procureur général du Canada, Lib.): Monsieur le Président, le député soulève un bon argument, et ce sont les conseils donnés par les comités du Sénat et de la Chambre qui étudient le projet de loi C-36. Le premier ministre et la ministre de la Justice ont répété maintes fois à la Chambre que le gouvernement, bien qu'il ait présenté les solutions qu'il privilégie, est disposé à tenir compte de tous les conseils raisonnables donnés par ces comités.

*   *   *

+-La sécurité nationale

+-

    M. Kevin Sorenson (Crowfoot, Alliance canadienne): Monsieur le Président, d'abord, le solliciteur général soutient que la GRC et le SCRS ont suffisamment de fonds et de personnel. Ensuite, il se met à expliquer pourquoi il faut injecter plus de fonds dans les forces de sécurité. Le fait est que c'est lui qui a sabré les forces. Maintenant, les enquêtes de la police et du SCRS sont reléguées au second plan parce que la GRC manque d'effectifs.

    Le solliciteur général cessera-t-il de faire des tours de passe-passe avec la GRC et veillera-t-il immédiatement à ce qu'elle ait suffisamment de personnel pour que rien ne soit relégué au second plan?

  +-(1135)  

+-

    L'hon. Lawrence MacAulay (solliciteur général du Canada, Lib.): Monsieur le Président, j'ai déclaré maintes fois à la Chambre que, dans le dernier budget et depuis le dépôt du dernier budget, le gouvernement a affecté quelque 2 milliards de dollars à la sécurité publique pour assurer la sécurité de notre pays.

    Ces quelques dernières semaines, nous avons dégagé environ 100 millions de dollars de plus pour les services de police et de renseignement. Nous avons mis sur pied un comité de la sécurité publique afin de fournir d'autres fonds ou d'autres technologies en cas de nécessité.

+-

    M. Kevin Sorenson (Crowfoot, Alliance canadienne): Monsieur le Président, le ministre parle des fonds affectés depuis le dépôt du budget. Il y a si longtemps que le budget a été déposé que nous ne nous en souvenons plus.

    Le CSARS signale que le SCRS est tellement débordé qu'il lui faudra peut-être des années pour déterminer si de nouveaux arrivants dans notre pays risquent de poser une menace pour la sécurité. Il était déjà débordé bien avant le 11 septembre. Depuis, sa charge de travail a considérablement augmenté.

    Je pose encore une fois la question au solliciteur général: quand le SCRS obtiendra-t-il les fonds nécessaires pour recruter d'autres agents, afin qu'aucune personne qui pose une menace pour la sûreté et la sécurité des Canadiens n'entre en douce dans notre pays?

+-

    L'hon. Lawrence MacAulay (solliciteur général du Canada, Lib.): Monsieur le Président, le député sait pertinemment que le directeur du SCRS a répété maintes fois qu'il disposait des ressources financières voulues pour remplir son mandat. En fait, il y a seulement une semaine, nous avons affecté 10 millions de dollars à ce secteur.

    Je suis conscient de l'arriéré qui existait dans l'examen des cas liés à l'immigration. Cependant, je peux dire au député que cet arriéré n'existe plus.

*   *   *

[Français]

+-L'environnement

+-

    M. Bernard Bigras (Rosemont—Petite-Patrie, BQ): Monsieur le Président, tout au long des négociations sur les changements climatiques, à Bonn, en juillet dernier, le Canada a publié ses quatre exigences en pleine page du journal de la conférence.

    À la fin de la conférence, il obtenait les quatre exigences nécessaires à la ratification du Protocole de Kyoto, à savoir: des mécanismes de marché, des puits de carbone, des mécanismes de développement propre et un régime d'observance.

    Si le ministre a obtenu tout ce qu'il voulait à Bonn, pourquoi le Protocole de Kyoto n'est-il toujours pas ratifié?

+-

    L'hon. David Anderson (ministre de l'Environnement, Lib.): Monsieur le Président, c'est vrai qu'à Bonn, nous avons réussi d'une façon vraiment très satisfaisante, et je félicite le vice-premier ministre, l'honorable député de Windsor-Ouest, pour son travail.

    Il faut ajouter que le gouvernement du Canada ne peut pas agir sans avoir l'appui des provinces et sans les consulter. On veut avoir les consultations les plus étendues possible, avec tous les secteurs, y inclus les provinces, avant de prendre la décision sur la ratification par le Canada.

+-

    M. Bernard Bigras (Rosemont—Petite-Patrie, BQ): Monsieur le Président, le ministre sait fort bien qu'une motion unanime a été adoptée à l'assemblée nationale pour demander au fédéral qu'il ratifie le Protocole de Kyoto.

    La réalité, c'est qu'à Bonn, le ministre posait quatre exigences, et ces quatre exigences sont rencontrées.

    Les Canadiens et les Québécois se posent une question aujourd'hui: quelles nouvelles conditions posera le Canada à la veille de la Conférence des parties, à Marrakech, qui débute la semaine prochaine?

+-

    L'hon. David Anderson (ministre de l'Environnement, Lib.): Monsieur le Président, je suis heureux d'informer le député que le ministre de l'environnement de la province de Québec a appuyé la position de l'Ontario et de l'Alberta, à l'effet qu'il faut avoir davantage de consultations avec les provinces avant la ratification. Cela était en dépit de la résolution de l'assemblée nationale du Québec, et c'était il y a une semaine seulement.

*   *   *

[Traduction]

+-Parcs Canada

+-

    M. Myron Thompson (Wild Rose, Alliance canadienne): Monsieur le Président, depuis le 11 septembre, cela saute aux yeux que la bataille que nous livrons contre le terrorisme exige la contribution de tous les agents de la GRC.

    Est-ce que la ministre du Patrimoine canadien peut expliquer à la Chambre pourquoi des agents de la GRC jouent le rôle de gardiens de parc alors que des professionnels qualifiés restent sur la touche?

+-

    L'hon. Lawrence MacAulay (solliciteur général du Canada, Lib.) Monsieur le Président, il y a une entente entre Parcs Canada et la GRC. Comme mon collègue le sait, la GRC fournit un soutien à plusieurs agences gouvernementales, et il se trouve que Parcs Canada est l'une de ces agences.

+-

    M. Myron Thompson (Wild Rose, Alliance canadienne): Monsieur le Président, je suis étonné de voir le ministre répondre à cette question. Il ne peut pas diriger son propre ministère. Pourvu qu'il ne s'occupe pas des parcs.

    Parcs Canada dépensera plus de 40 millions de dollars au cours des deux prochaines années pour que 140 agents de la GRC appliquent la loi dans les parcs.

    Le ministre n'est-il pas d'avis que le versement de 40 millions de dollars pour des activités de lutte contre le braconnage est un gaspillage absolu de ressources précieuses et limitées au moment même où nos agents de la GRC réclament davantage de ressources dans la lutte contre le terrorisme?

  +-(1140)  

+-

    L'hon. Lawrence MacAulay (solliciteur général du Canada, Lib.): Monsieur le Président, je refuse de m'abaisser au niveau de langue que mon collègue a choisi pour formuler sa question.

    Comme je l'ai dit, la GRC assure la sécurité dans de nombreuses agences, notamment Parcs Canada, veillant de ce fait à ce que la loi soit respectée par tous. Nous continuerons dans ce sens.

*   *   *

+-Le terrorisme

+-

    M. Sarkis Assadourian (Brampton-Centre, Lib.): Monsieur le Président, ma question s'adresse au secrétaire d'État aux Institutions financières internationales. Le gouvernement a élargi le mandat du CANAFE et lui a octroyé des fonds additionnels afin qu'il combatte les activités terroristes au Canada.

    Le secrétaire d'État pourrait-il dire à la Chambre comment ça va fonctionner et quels seront les avantages pour les Canadiens en général?

+-

    L'hon. Jim Peterson (secrétaire d'État (Institutions financières internationales), Lib.): Monsieur le Président, le CANAFE a actuellement pour mandat de lutter contre le blanchiment d'argent. Nous avons élargi son mandat afin de lui permettre de repérer les fonds servant à financer des activités terroristes. Hier, nous avons annoncé que nous allions lui octroyer 10 millions de dollars de plus.

    Ce n'est là qu'une partie de la lutte menée par le gouvernement contre le terrorisme. Le gouvernement a annoncé récemment que les fonds annoncés l'an dernier pour la défense, la sécurité et la lutte antiterroriste seraient portés à 1,8 milliard de dollars, ceci grâce à l'octroi de 280 millions de dollars additionnels.

*   *   *

+-L'APECA

+-

    Mme Wendy Lill (Dartmouth, NPD): Monsieur le Président, ma question s'adresse au ministre responsable de l'APECA. Son ministère a produit un rapport qui indique que le Canada atlantique perdra 23 000 emplois au cours des 26 prochains mois. Le ministre qualifie ce problème de très bénin.

    Le ministre croit-il que le chômage aura des conséquences bénignes sur les dizaines de milliers de travailleurs de l'Atlantique et leurs familles qui sont sans travail ou sur le point d'être mis à pied?

    Comment le ministre peut-il faire preuve d'une telle désinvolture envers ces bonnes gens qui doivent survivre avec des prestations d'assurance-emploi réduites, des paiements de transfert aux provinces réduits et les dépenses tout à fait insuffisantes de son gouvernement en matière d'aide sociale et d'infrastructure?

+-

    L'hon. Robert Thibault (ministre d'État (Agence de promotion économique du Canada atlantique), Lib.): Monsieur le Président, je remercie la députée de cette très bonne question. Le rapport a été rédigé juste après les événements tragiques du 11 septembre et nous éprouvions alors de la difficulté à faire traverser la frontière à nos biens. Grâce au bon travail de mes collègues, la situation a été beaucoup moins grave que prévu.

    J'ai rencontré, ce matin, le premier ministre Lord, qui me l'a confirmé. J'ai parlé à des fonctionnaires du gouvernement de la Nouvelle-Écosse et je suis très optimiste en ce qui concerne l'avenir du Canada atlantique.

+-

    Mme Wendy Lill (Dartmouth, NPD): Monsieur le Président, le ministre sait pertinemment que le programme d'infrastructure était inadéquat avant le 11 septembre. La communauté de North Preston, par exemple, a un besoin urgent d'un centre récréatif. Ce projet d'infrastructure est une priorité pour la municipalité régionale de Halifax. Où sont les fonds du gouvernement fédéral? Les résidents de North Preston ont besoin de ce centre immédiatement, mais le programme d'infrastructure est sous-financé.

    Le ministre va-t-il s'engager à accroître l'importance et à accélérer la mise en oeuvre de ce programme dans la région atlantique, pour que des communautés comme North Preston puissent obtenir les installations dont elles ont besoin?

+-

    L'hon. Robert Thibault (ministre d'État (Agence de promotion économique du Canada atlantique), Lib.): Monsieur le Président, je remercie encore une fois la députée de sa question. Je me suis rendu à North Preston il y a quelques semaines. J'ai visité les lieux et j'ai parlé aux gens de leur projet. Je suis tout à fait d'accord avec la députée et avec la municipalité.

    Je ne crois qu'il y ait un problème de sous-financement. Selon moi, il s'agit plutôt d'une question de mise en oeuvre. Le gouvernement a rapidement lancé les programmes d'infrastructure au Canada atlantique. Le programme dont il est question ici fait actuellement l'objet d'un examen et d'une évaluation environnementale. J'espère obtenir une réponse favorable.

*   *   *

[Français]

+-La santé

+-

    M. André Bachand (Richmond—Arthabaska, PC/RD): Monsieur le Président, hier, devant le Comité permanent de la santé et devant cette Chambre, le ministre de la Santé a insisté sur le fait que tous les renseignements pertinents au dossier Cipro étaient inclus dans l'affidavit de son ministère, et que celui-ci répondait à toutes nos questions.

    Or, on apprend qu'une deuxième compagnie générique, Novopharm, a été approchée le 15 octobre pour remplir la demande d'approvisionnement en Cipro.

    Si l'affidavit était effectivement complet, pourquoi ne mentionne-t-il pas Novopharm?

+-

    L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.): Monsieur le Président, les faits sont maintenant clairs pour les députés de la Chambre et le public. Ce qui est clair, c'est que Santé Canada et mes fonctionnaires ont toujours agi de bonne foi pour protéger la santé des Canadiens et Canadiennes et pour assurer l'accès aux médicaments nécessaires.

    Nous allons continuer agressivement de prendre les mesures nécessaires pour protéger la population.

  +-(1145)  

[Traduction]

+-

    M. Chuck Strahl (Fraser Valley, PC/RD): Monsieur le Président, à la fin de cette semaine, le ministre de la Santé s'est retrouvé coincé. Permettez-moi de rappeler au premier ministre ses propos lorsqu'il était dans l'opposition. Il affirmait à l'époque:

 ...tous les ministres du Cabinet que je présiderai devront assumer l'entière responsabilité de ce qui se passe dans leur ministère. S'il y a du gâchis dans un ministère, personne ne sera pointé du doigt. C'est le ministre qui devra en assumer l'entière responsabilité. S'il y avait des erreurs [...] les gens qui ne peuvent se défendre eux-mêmes ne seraient pas pointés du doigt et ne seraient pas exposés aux critiques du public.

    Or, pourquoi le premier ministre a-t-il laissé le ministre de la Santé faire reposer la responsabilité de ce gâchis dans son propre ministère sur des fonctionnaires subalternes?

+-

    L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.): Monsieur le Président, je renvoie immédiatement la balle à mon collègue en affirmant qu'il n'a vraiment pas compris ce qui s'est passé cette semaine.

    Cette semaine, nous avons appuyé les fonctionnaires qui, de bonne foi, ont pris des mesures pour la protection de l'intérêt public. Nous avons appuyé nos fonctionnaires et nous nous sommes renseigné pour savoir ce qui s'était vraiment passé. Nous n'avons pas permis à une grande société pharmaceutique d'intimider nos fonctionnaires et de prétendre qu'ils avaient menti.

    Nous avons défendu nos fonctionnaires. Nous avons adopté l'attitude appropriée. Nous avons également protégé la santé des Canadiens et le gouvernement est fier qu'il en soit ainsi.

*   *   *

+-L'industrie du transport aérien

+-

    M. Charlie Penson (Peace River, Alliance canadienne): Monsieur le Président, contre la recommandation du Bureau de la concurrence, Air Canada a obtenu un délai de six mois à l'issue d'un recours devant le tribunal de la concurrence intenté par la société WestJet pour fixation d'un prix abusif.

    Le tribunal a accepté les arguments de la société Air Canada, selon laquelle la restructuration entreprise au lendemain du 11 septembre l'avait empêchée de consacrer le temps nécessaire à sa défense. Or, Air Canada a eu amplement le temps de démarrer son nouveau service de vols à rabais, Tango, pendant cette période.

    Pourquoi le ministre est-il déterminé à préserver Air Canada au moyen de solutions provisoires qui ne vont pas résoudre les problèmes de compétition à long terme de l'industrie du transport aérien?

+-

    L'hon. David Collenette (ministre des Transports, Lib.): Monsieur le Président, mon collègue sait que le projet de loi C-26, qui a été adopté récemment, accorde au Bureau de la concurrence le pouvoir de traiter des questions de fixation de prix abusif.

    Le recours au tribunal de la concurrence a été fait après communication des constatations du commissaire. Le tribunal a jugé bon d'ajourner les procédures, et cette décision n'a rien à voir avec le gouvernement. Le tribunal est un organisme quasi judiciaire qui examinera la question en temps opportun.

+-

    M. Charlie Penson (Peace River, Alliance canadienne): Monsieur le Président, nous devons conclure que le gouvernement libéral a constamment fait fi de l'avis de son propre commissaire à la concurrence dans ce dossier.

    Les mesures prises par le gouvernement à l'égard de l'industrie du transport aérien au Canada constituent un échec lamentable. Au nombre des victimes de l'incompétence libérale, notons les Lignes aériennes Canadien International, Greyhound, Air Nova et RootsAir. Et le gouvernement doit maintenant soutenir Canada 3000.

    Le ministre croit-il que les Canadiens ne voient pas que l'aide de 75 millions de dollars accordée à Canada 3000 ouvre la voie à un renflouement majeur d'Air Canada?

+-

    L'hon. David Collenette (ministre des Transports, Lib.): Monsieur le Président, je suis très surpris. L'Alliance canadienne, ou le Parti réformiste, comme il s'appelait alors, avait appuyé la politique du gouvernement. Il n'avait enregistré aucune dissidence. Dans le projet de loi C-26, nous avons donné suite aux recommandations du commissaire à la concurrence. Je prierais donc le député de vérifier les faits.

    Pour ce qui a trait à l'annonce faite hier soir concernant Canada 3000, il dit aux Canadiens que le gouvernement a tort d'accorder une aide financière à court terme à la deuxième compagnie aérienne à faire concurrence à Air Canada. Est-ce la position de l'Alliance?

*   *   *

[Français]

+-La défense nationale

+-

    Mme Monique Guay (Laurentides, BQ): Monsieur le Président, hier, le secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, a semé des doutes sur une éventuelle capture d'Oussama ben Laden, et affirmait que la campagne en Afghanistan serait plus difficile que prévu.

    Le ministre de la Défense partage-t-il les doutes de son homologue américain?

[Traduction]

+-

    L'hon. Art Eggleton (ministre de la Défense nationale, Lib.): Monsieur le Président, on fait tout ce qui est possible pour anéantir le terrorisme. Nous savons que bon nombre des attentats terroristes qui surviennent sur cette planète, dont ceux du 11 septembre, sont le fait du réseau Al Qaïda et d'Oussama ben Laden. Tous les efforts sont mis en oeuvre pour lutter contre cette organisation et ses supporters talibans. Tous les efforts sont mis en oeuvre pour cibler uniquement les membres du réseau terroriste et non les civils en Afghanistan. Ce pays et son peuple souffrent depuis longtemps. En fait, nous devons poursuivre la lutte contre les talibans et le réseau Al Qaïda.

[Français]

+-

    Mme Monique Guay (Laurentides, BQ): Monsieur le Président, dans un contexte où de plus en plus de citoyens s'interrogent sur l'actuelle stratégie de la coalition sur les frappes en Afghanistan, et leurs effets sur les populations civiles, que doit-on comprendre du message du gouvernement américain, qui semble lui-même remettre en cause sa propre stratégie des bombardements en Afghanistan?

  +-(1150)  

[Traduction]

+-

    L'hon. Art Eggleton (ministre de la Défense nationale, Lib.): Monsieur le Président, de toute évidence, il est impossible de discuter publiquement de tous les aspects d'une stratégie. Nous n'allons pas avertir Oussama ben Laden et ses fidèles de la prochaine stratégie que nous adopterons contre eux.

    On dit depuis le début que cette campagne ne sera pas uniquement militaire et qu'elle ne sera pas de courte durée.

    Tout comme les Américains, nous sommes aussi absolument déterminés à faire disparaître la menace terroriste qui a frappé les États-Unis et qui pèse sur notre pays et tous les autres pays du monde qui tiennent à la liberté.

+-

    Mme Cheryl Gallant (Renfrew—Nipissing—Pembroke, Alliance canadienne): Monsieur le Président, la Force opérationnelle interarmées 2 est très bien formée pour son rôle consistant à secourir des otages dans notre pays. Prétendre que cette unité est destinée à jouer le rôle de forces spéciales dans des opérations outre-mer n'est qu'un moyen de camoufler le fait que le gouvernement libéral a fait une erreur, en 1995, en démantelant le Régiment aéroporté du Canada.

    Le ministre met inutilement en danger la vie de soldats canadiens en tirant le maximum de nos ressources limitées pour camoufler ses erreurs.

    Reconnaîtra-t-il aujourd'hui que le Canada a besoin d'une unité comme le Régiment aéroporté du Canada pour poursuivre, à l'échelle internationale, la lutte contre le terrorisme?

+-

    L'hon. Art Eggleton (ministre de la Défense nationale, Lib.): Monsieur le Président, voilà beaucoup de propos dénués de sens.

    La FOI 2 participera à ces activités. C'est une force bien entraînée. Elle possède le matériel nécessaire pour s'acquitter de ce travail. Elle est l'équivalent des organisations des États-Unis, de la Grande-Bretagne et d'autres pays alliés avec lesquelles elle travaillera.

    Je crois que nous pouvons être fiers de nos Forces armées. Nous ne devrions pas les dénigrer comme le fait l'Alliance. Nous devrions les appuyer.

+-

    Mme Cheryl Gallant (Renfrew—Nipissing—Pembroke, Alliance canadienne): Monsieur le Président, n'oublions pas les leçons de l'expérience en Somalie, sachant que des soldats canadiens seront en danger si on les utilise outre-mer dans des fonctions qui ne leur conviennent pas. Tout ce que le gouvernement a appris jusqu'à maintenant, lorsque les Forces canadiennes ont besoin d'aide, c'est à blâmer les soldats canadiens et à démanteler les ressources militaires au lieu de régler les problèmes.

    Le Canada et, bien entendu, ses alliés, ont besoin plus que jamais d'unités comme le Régiment aéroporté du Canada. Le ministre s'engagera-t-il aujourd'hui à donner aux militaires canadiens les ressources de première ligne dont ils ont besoin et à remettre activement en service le Régiment aéroporté du Canada?

+-

    L'hon. Art Eggleton (ministre de la Défense nationale, Lib.): Monsieur le Président, non, nous ne rétablirons pas le Régiment aéroporté du Canada, mais la première partie de la question de la députée portait sur les ressources.

    Depuis trois ans, le gouvernement a accordé trois milliards de dollars supplémentaires pour les ressources. Le gouvernement a dit très clairement que nous veillerons à ce que nos Forces canadiennes aient toutes les ressources nécessaires pour s'acquitter des tâches que nous leur confierons. Nous ne leur demanderons pas de s'acquitter d'une mission pour laquelle elles n'ont pas reçu la formation ou les ressources nécessaires. Le gouvernement leur donnera ce dont elles ont besoin pour lutter contre le terrorisme.

*   *   *

[Français]

+-L'industrie touristique

+-

    Mme Yolande Thibeault (Saint-Lambert, Lib.): Monsieur le Président, le ministre responsable de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique commentait récemment sur les répercussions économiques des événements du 11 septembre sur la région de l'Atlantique et ses marchés touristiques du nord-est des États-Unis.

    Le ministre responsable de l'APECA peut-il dire à cette Chambre en quoi ces renseignements favoriseront l'adoption de stratégies futures de promotion du tourisme qui seront avantageuses pour la région de l'Atlantique?

[Traduction]

+-

    L'hon. Robert Thibault (ministre d'État (Agence de promotion économique du Canada atlantique), Lib.): Tout le monde a son jour, monsieur le Président.

[Français]

    C'est grâce aux bonnes ententes entre l'Agence de promotion économique du Canada atlantique et les provinces atlantiques qu'on est capables de minimiser les retombées néfastes des événements du 11 septembre.

    Un excellent exemple de partenariat est celui de l'industrie touristique du Canada atlantique où, en commun avec le gouvernement du Canada, les provinces atlantiques et l'industrie touristique offrent cette année un investissement de cinq millions de dollars pour faire la promotion du Canada atlantique dans les États du nord-est des États-Unis.

    J'invite les Américains et tous les Canadiens à se rendre en région atlantique.

*   *   *

[Traduction]

+-Le terrorisme

+-

    M. Peter Goldring (Edmonton-Centre-Est, Alliance canadienne): Monsieur le Président, la semaine dernière, les fonctionnaires qui travaillent sur la colline du Parlement ont reçu des super gants de caoutchouc pour ouvrir le courrier. Ce prophylactique à cinq doigts n'est pas une solution.

    D'après le ministre américain de la Santé, la technologie permet à l'heure actuelle de mettre au point de l'équipement pour débarrasser le courrier de bactéries comme le bacille du charbon.

    Que fait le Canada pour se procurer ce nouvel équipement afin de protéger les travailleurs et les clients de Postes Canada? La Société canadienne des postes est-elle en train d'investir dans un équipement d'assainissement du courrier?

  +-(1155)  

+-

    L'hon. Alfonso Gagliano (ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, Lib.): Monsieur le Président, je remercie mon collègue de poser ici la question.

    En ce moment-même, le président de la Société canadienne des postes s'entretient à Boston avec ses homologues américains de l'administration postale afin de trouver ensemble une solution à ce problème.

    Le député sera étonné d'apprendre que nous aurons le même équipement et les mêmes machines que les Américains. Nous voulons nous assurer de protéger tous les postiers et tous les Canadiens.

+-

    M. Peter Goldring (Edmonton-Centre-Est, Alliance canadienne): Monsieur le Président, la sûreté du système postal suscite manifestement beaucoup d'inquiétude. Il est essentiel que les Canadiens aient confiance dans leur système postal pour mener une vie normale et pour que l'économie fonctionne normalement.

    Je crois que la technologie canadienne de fabrication peut servir à anéantir cette arme du terrorisme. Le ministre peut-il nous dire comment l'industrie canadienne est encouragée à mettre au point, à produire et à mettre en marché cette nouvelle technologie?

+-

    L'hon. Alfonso Gagliano (ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, Lib.): Monsieur le Président, comme la situation est urgente à l'heure actuelle, nous allons collaborer avec nos voisins afin de nous assurer que tout le monde est protégé.

    Entre-temps, si l'industrie canadienne produit des outils que nous pouvons utiliser, tant mieux, car notre objectif est de veiller à ce que nos 50 000 et quelques postiers soient protégés et que tous les Canadiens soient protégés. La Société canadienne des postes fera tout en son pouvoir pour assurer cette protection.

*   *   *

[Français]

+-Le Supplément du revenu garanti

+-

    M. Marcel Gagnon (Champlain, BQ): Monsieur le Président, dernièrement, nous apprenions que plus de 380 000 Canadiens ne recevaient pas le Supplément du revenu garanti, alors qu'ils y ont droit.

    Ce sont des millions de dollars qui sont littéralement volés aux plus démunis de la société par Développement des ressources humaines Canada.

    Est-ce que la ministre du Développement des ressources humaines a l'intention d'éliminer le seuil de rétroactivité fixé à 11 mois, afin que les personnes âgées reçoivent l'argent qui leur est dû?

+-

    Mme Raymonde Folco (secrétaire parlementaire de la ministre du Développement des ressources humaines, Lib.): Monsieur le Président, on sait très bien que la question du Supplément du revenu garanti est maintenant sous étude par le Comité permanent du développement des ressources humaines, dont je fais partie, bien entendu, et que nous sommes presque prêts à soumettre un rapport à la ministre.

    Dès que ce rapport sera entre les mains de la ministre, nous verrons comment elle réagira.

*   *   *

[Traduction]

+-Les affaires autochtones

+-

    M. Stan Dromisky (Thunder Bay—Atikokan, Lib.): Monsieur le Président, le permis communal octroyé à la première nation de Burnt Church pour la pêche à des fins alimentaires, sociales et cérémoniales cet automne a expiré à minuit samedi dernier.

    L'expiration du permis marque la fin d'une pêche que beaucoup de Canadiens attendaient avec inquiétude. Beaucoup d'autochtones et de non-autochtones vivant autour de la baie de Miramichi se sont demandé si on verrait à l'automne 2001 une répétition des conflits ouverts de 1999 et 2000.

    Le sécrétaire parlementaire du ministre des Pêches et des Océans pourrait-il dire à la Chambre où en est le dossier des pêches touchées par le jugement de la Cour suprême dans l'affaire Marshall?

+-

    M. Georges Farrah (secrétaire parlementaire du ministre des Pêches et des Océans, Lib.): Monsieur le Président, je remercie mon collègue de son excellente question.

[Français]

    C'est avec beaucoup de satisfaction que nous avons constaté que la situation à Burnt Church, cette année, a bien évolué.

    Comme on le sait, Burnt Church a toujours été une situation relativement explosive en ce qui concerne la pêche. Cette année, le permis de subsistance qui lui a été délivré a fait en sorte que la communauté a pu s'approvisionner en homards, principalement, et ce, en respectant les règlements et la loi.

    D'autre part, cela fait en sorte qu'il y a encore beaucoup de travail à faire, parce qu'il faut en arriver à une entente à long terme avec Burnt Church. Nous ferons en sorte de travailler très fort au cours de l'hiver pour en arriver à une entente avec cette communauté autochtone.

*   *   *

[Traduction]

+-Le projet de loi antiterroriste

+-

    M. Scott Reid (Lanark—Carleton, Alliance canadienne): Monsieur le Président, le Royaume-Uni et les États-Unis, les deux principaux acteurs dans la guerre contre le terrorisme, comprennent que des pouvoirs policiers accrus doivent s'accompagner de freins et contrepoids plus forts. Les deux pays ont adopté des dispositions permettant d'indemniser les personnes arrêtées à tort ou dont la propriété a été endommagée par suite de l'application de ces nouvelles lois antiterroristes.

    Si le gouvernement ne veut pas accepter une disposition de temporarisation afin de protéger les libertés civiques canadiennes, modifiera-t-il le projet de loi C-36 de manière à garantir la pleine indemnisation financière des Canadiens qui pourraient être arrêtés par erreur en vertu du nouveau dispositif antiterroriste?

  +-(1200)  

+-

    M. Stephen Owen (secrétaire parlementaire du ministre de la Justice et procureur général du Canada, Lib.): Monsieur le Président, il existe dans la législation canadienne des règles bien établies en vertu desquelles les gouvernements peuvent être tenus civilement responsables des actes commis par erreur par des policiers ou des procureurs. Ces recours civils sont bien sûr toujours à la disposition des Canadiens si les autorités publiques empiètent sur leurs droits d'une façon ou d'une autre.

*   *   *

[Français]

+-L'équité salariale

+-

    Mme Jocelyne Girard-Bujold (Jonquière, BQ): Monsieur le Président, la Cour fédérale entendra finalement la cause des 6 000 fonctionnaires, notamment ceux du Bureau du vérificateur général, du SCRS et de l'Institut de recherche en santé, lesquels tentent d'obtenir l'équité salariale.

    Hier, la présidente du Conseil du Trésor a laissé entendre qu'elle soutiendrait les employeurs. Peut-elle préciser sa pensée? Veut-elle dire les soutenir financièrement pour des recours légaux ou pour payer l'équité salariale?

+-

    L'hon. Lucienne Robillard (présidente du Conseil du Trésor et ministre responsable de l'Infrastructure, Lib.): Monsieur le Président, je pensais avoir été très claire hier. J'ai dit que le règlement sur l'équité salariale, qui s'est appliqué il y a quelques mois, s'adressait uniquement aux employés pour lesquels le Conseil du Trésor était l'employeur.

    Par ailleurs, pour ce qui est des employeurs distincts, s'ils sont capables de faire la démonstration qu'ils ont un problème d'équité salariale dans leur propre organisation, le Conseil du Trésor est prêt à les soutenir, ce qui nous avons d'ailleurs fait pour certains de ces employeurs distincts. C'est dans ce contexte que le Conseil du Trésor peut intervenir.

*   *   *

[Traduction]

+-La législation sur les brevets

+-

    Mme Judy Wasylycia-Leis (Winnipeg-Centre-Nord, NPD): Monsieur le Président, hier, le ministre de la Santé a dit qu'il avait des opinions très arrêtées sur les multinationales pharmaceutiques. Cette semaine, il a certes montré qu'il ne se souciait pas beaucoup de la Loi sur les brevets concernant les médicaments.

    Nous aimerions beaucoup savoir si la position du ministre de la Santé va se borner à des déclarations musclées. Le ministre mettrait-il un point final à cette dure semaine en mettant les choses au clair et en disant à tous les Canadiens s'il appuie, oui ou non, la Loi sur les brevets de Mulroney?

+-

    L'hon. Allan Rock (ministre de la Santé, Lib.): Monsieur le Président, il est vrai que c'est vendredi et que l'opposition a peine à finir la semaine, épuisée d'avoir tourné en rond pendant cinq jours. Même pour ces députés, il doit être évident que la grande question de la semaine a été celle de la protection de la santé publique, celle de savoir si les Canadiens auront ce dont ils ont besoin en cette période difficile et dangereuse.

    Il est tout aussi évident que le gouvernement, le ministre de la Santé et Santé Canada ont pris des mesures pour protéger la santé publique. Nous avons acquis ce dont nous avons besoin à de bonnes conditions pour les Canadiens. Nous continuerons d'agir de la même façon.

*   *   *

+-La Garde côtière

+-

    M. Loyola Hearn (St. John's-Ouest, PC/RD): Monsieur le Président, plus tôt aujourd'hui, le solliciteur général a dit: «Nous avons renforcé la Garde côtière en exigeant des navires qu'ils l'informent de leur présence 96 heures à l'avance.» Les propres collaborateurs du solliciteur et les fonctionnaires du ministère des Pêches et des Océans responsables de cette question vous diront qu'il incombe au capitaine de faire cet appel. Si le navire n'appelle pas, nous ne savons pas qu'il est en eaux canadiennes parce que les compressions ont presque éliminé la Garde côtière, la couverture par radar n'étant plus que de 20 p. 100.

    Les terroristes ne devraient-ils pas au moins faire confirmer leur réservation avant de pouvoir entrer du Canada?

[Français]

+-

    M. Georges Farrah (secrétaire parlementaire du ministre des Pêches et des Océans, Lib.): Monsieur le Président, comme le député le sait, la décision qui a été prise par notre gouvernement est de faire en sorte, effectivement, que les bateaux avisent 96 heures avant leur arrivée dans les eaux canadiennes plutôt que 24 heures, compte tenu de la situation actuelle.

    La même situation qui prévalait quand c'était 24 heures prévaut pour la période de 96 heures. Les gens de la Garde côtière travaillent en très étroite collaboration avec les gens des douanes, ceux de Transports Canada et également avec la Garde côtière américaine, pour faire en sorte qu'on ait une action concertée pour le bien et la sécurité des Canadiens et des Canadiennes.


+-AFFAIRES COURANTES

[Affaires courantes]

*   *   *

  +-(1205)  

[Traduction]

+-Nominations par décret

+-

    M. Joe Jordan (secrétaire parlementaire du premier ministre, Lib.): Madame la Présidente, j'ai le plaisir de déposer, dans les deux langues officielles, un certain nombre de décrets annonçant des nominations faites récemment par le gouvernement.

*   *   *

+-Réponse du gouvernement à des pétitions

+-

    M. Joe Jordan (secrétaire parlementaire du premier ministre, Lib.): Madame la Présidente, conformément au paragraphe 36(8) du Règlement, j'ai l'honneur de déposer, dans les deux langues officielles, la réponse du gouvernement à cinq pétitions.

*   *   *

+-Les comités de la chambre

+Affaires étrangères et commerce international

+-

    M. Mac Harb (Ottawa-Centre, Lib.): Madame la Présidente, le Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international a l'honneur de présenter son neuvième rapport.

    Conformément à son ordre de renvoi du mardi 2 octobre, votre comité a étudié le projet de loi C-31, Loi modifiant la Loi sur l'expansion des exportations et d'autres lois en conséquence, et a convenu, le jeudi 25 octobre, d'en faire rapport sans proposition d'amendement. Est déposée une copie du procès-verbal des réunions 33, 35 et 36.

*   *   *

-Procédure et affaires de la Chambre

+-

    M. Joe Jordan (secrétaire parlementaire du premier ministre, Lib.): Madame la Présidente, j'ai l'honneur de présenter le trente-troisième rapport du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre concernant la composition des comités permanents et du Comité spécial sur la consommation non médicale de drogues ou médicaments.

    Madame la Présidente, si la Chambre y consent, je propose que le trente-troisième rapport du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre soit adopté.

    Le président suppléant (Mme Bakopanos): La Chambre donne-t-elle son consentement?

    Des voix: D'accord.

    (La motion est adoptée.)

*   *   *

+-Questions au Feuilleton

+-

    M. Joe Jordan (secrétaire parlementaire du premier ministre, Lib.): Madame la Présidente, je demande que toutes les questions restent au Feuilleton.

+-

    Le président suppléant (Mme Bakopanos): Est-ce d'accord?

    Des voix: D'accord.


+-INITIATIVES MINISTÉRIELLES

[Initiatives ministérielles]

*   *   *

[Traduction]

+-Loi sur le Tribunal d'appel des transports du Canada

    La Chambre reprend l'étude de la motion: Que le projet de loi C-34, Loi portant constitution du Tribunal d'appel des transports du Canada et modifiant certaines lois en conséquence, soit lu pour la troisième fois et adopté.

+-

    M. Lynn Myers (secrétaire parlementaire du solliciteur général du Canada, Lib.): Madame la Présidente, je dirai qu'après avoir écouté attentivement le débat et les arguments de certains députés de la Chambre, il est juste de conclure que le projet de loi C-34, Loi sur le Tribunal d'appel des transports du Canada, est un bon projet de loi et qu'il mérite d'être appuyé. J'invite tous les députés à appuyer ce projet de loi dans le meilleur intérêt du pays.

+-

    Le président suppléant (Mme Bakopanos): La Chambre est-elle prête à se prononcer?

    Des voix: Le vote.

    Le président suppléant (Mme Bakopanos): Plaît-il à la Chambre d'adopter la motion?

    Des voix: D'accord.

    (La motion est adoptée et le projet de loi, lu pour la troisième fois, est adopté.)

+-

    L'hon. Don Boudria: Madame la Présidente, j'invoque le Règlement. Je pense qu'il y aura consentement unanime pour que nous disions qu'il est 13 h 30 et que nous passions directement aux initiatives parlementaires.

+-

    Le président suppléant (Mme Bakopanos): Est-ce d'accord?

    Des voix: D'accord.

  +-(1210)  

+-

    Le président suppléant (Mme Bakopanos): Comme il est 13 h 30, la Chambre passe maintenant à l'étude des initiatives parlementaires inscrites au Feuilleton d'aujourd'hui.


-INITIATIVES PARLEMENTAIRES

[Initiatives parlementaires]

*   *   *

[Traduction]

-La prérogative royale de clémence

+-

    Mme Wendy Lill (Dartmouth, NPD) propose:

—Que, de l'avis de la Chambre, le gouvernement devrait reconnaître et confirmer, lorsqu'il traite les demandes d'exercice de la prérogative royale de clémence, le principe voulant que la vie de tous les Canadiens et Canadiennes, y compris celle des personnes handicapées, doit être traitée et perçue comme étant traitée également sous le régime de la loi.

    Madame la Présidente, j'aimerais proposer la motion M-372 aujourd'hui pour fins de débat à la Chambre. La motion demande au Cabinet d'accorder toute l'attention voulue à la sécurité des personnes handicapées lorsqu'il traite des demandes d'exercice de la prérogative royale de clémence.

    La motion a trois objectifs : donner aux parlementaires l'occasion de discuter d'une question qui ne fait pas encore l'objet d'un débat public, mais qui est sur le point d'être discutée sur la place publique; donner au Cabinet des orientations sur une question importante pour des millions de personnes handicapées; garantir aux personnes handicapées et à leurs familles que leur gouvernement protège leurs droits et leur vie en vertu de la loi.

    Ce qui m'a amenée à rédiger cette motion, c'est l'annonce, au printemps dernier, par les avocats de Robert Latimer qu'ils avaient l'intention de demander sa libération anticipée à la suite de sa condamnation pour meurtre au deuxième degré de sa fille Tracy.

    L'affaire Latimer est si connue au Canada à l'heure actuelle que je ne suis pas certaine qu'il soit bien utile d'entrer trop dans les détails. Cependant, je connais les effets que ce crime a eus sur des milliers de personnes handicapées et sur leurs familles.

    Depuis ce matin d'octobre, il y a presque huit ans, où Robert Latimer a assis Tracy, sa fille de 12 ans, dans la cabine de son camion et a installé un tuyau pour que le monoxyde de carbone envahisse la cabine et la tue, il serait juste de dire que les personnes handicapées sont passées par toute la gamme des émotions en attendant de voir comment les tribunaux du pays allaient traiter l'affaire.

    Des milliers de personnes handicapées et ceux qui les aiment et qui s'en occupent regardaient et attendaient que le procès Latimer suive son cours. Ils retenaient leur souffle, ils avaient le coeur serré en attendant de savoir avec quelle sévérité le plus haut tribunal du pays jugerait le meurtre d'un des éléments les plus vulnérables de notre société. En effet, la sévérité de la décision rendue devait envoyer un message clair à tous les Canadiens au sujet de la gravité de tout crime commis contre une personne handicapée. Ils ont attendu en retenant leur souffle.

    Je me rappelle un témoin qui a comparu devant le Sous-comité de la condition des personnes handicapées. Cette personne a déclaré que si le crime de Robert Latimer restait impuni, s'il était acceptable qu'il tue ainsi sa fille, cela remettait en question tout le sens de sa propre vie, qui tournait autour de sa fille gravement handicapée qui exigeait des soins 24 heures sur 24. Ce témoin a ajouté que cela lui faisait très peur.

    Une femme souffrant de nombreuses infirmités m'a dit «Que pourrait-il m'arriver si j'avais une mauvaise journée, un mauvais mois ou même une mauvaise année? La personne qui s'occupe de moi pourrait-elle décider que, par compassion, il serait préférable de me faire mourir?»

    Ce sont des situations horribles à envisager, mais ce sont des choses auxquelles les personnes vulnérables pensent sans cesse. Elles se disent très préoccupées du fait que toute l'attention était tournée vers le père et non vers sa fille Tracy qui avait perdu la vie.

    L'Association canadienne pour l'intégration communautaire a publié un livre intitulé Notre vie, notre voix. Des familles parlent de vies qui valent la peine d'être vécues.  Comme on le souligne dans le texte, le livre a été publié parce que «La sympathie à l'égard de Robert Latimer et les appels à la clémence sont fondés sur la perception selon laquelle la vie de Tracy ne valait pas la peine d'être vécue. Nous espérons que les témoignages dont les familles ont généreusement fait part aideront les gens à apprécier que nous aimons et nous valorisons nos enfants.»

    Par exemple, un père de l'Ontario a affirmé que la principale raison pour laquelle ils ne sont pas d'accord avec Robert Latimer est que ce dernier considérait que la vie de sa fille avait peu de valeur parce qu'elle était handicapée. Il y avait d'autres options qu'il n'a pas retenues et il a préféré mettre un terme à la vie de sa fille, comme il l'aurait fait avec un animal de ferme malade.

    Ce sont là quelques-uns des commentaires que j'ai entendus et lus. Ce sont des commentaires durs et effrayants de la part de membres d'une communauté de personnes handicapées qui attendent que le plus haut tribunal du pays rende sa décision.

    Et voilà que le 18 janvier 2001, la Cour suprême du Canada a maintenu la condamnation de Robert Latimer et une peine minimale de 10 ans de détention pour le meurtre de sa fille Tracy. Ce faisant, la Cour a reconnu l'égalité de Tracy Latimer en vertu de la loi.

    Avec cette décision, la Cour suprême reconnaît que la Charte des droits garantit à tous les Canadiens le droit à la vie et à la sécurité et à une protection égale en vertu de la loi, sans égard à leurs capacités physiques ou mentales.

    Dans sa décision, la Cour suprême a reconnu que la dénonciation d'un comportement illégal est l'un des objectifs du prononcé des peines, tel que défini à l'article 718 du Code criminel.

  +-(1215)  

    La dénonciation devient beaucoup plus importante au moment de déterminer les peines à prononcer dans les cas où il y a un degré élevé de planification et de préméditation et où l'infraction et les conséquences sont fortement médiatisées, afin que des peines rigoureuses dissuadent tout individu ayant le même genre de dispositions. Cela est vrai dans la mesure où une victime est une personne vulnérable parce qu'elle est sidatique ou handicapée, par exemple.

    La peine minimale de dix ans a été prononcée contre Robert Latimer pour avoir supprimé la vie de sa fille Tracy, mais malheureusement ce cas pénible semble n'avoir aucune fin. Une requête spéciale de clémence n'a pas encore été déposée, mais devrait l'être sous peu, selon l'annonce donnée sur le site web des amis de la famille, robertlatimer.com.

    L'Association canadienne des libertés civiles fait circuler une pétition demandant la libération de Robert Latimer, en vertu d'une prérogative royale de clémence prévue par le Code criminel.

    La motion que je parraine aujourd'hui exhorte le Cabinet à réfléchir sérieusement avant d'agréer une requête en vue de l'exercice de la prérogative royale de clémence, qui risque de diminuer la sécurité des personnes handicapées. Je crois que le véritable message que le Cabinet enverrait s'il réduisait la peine de Latimer serait que le meurtre d'une personne handicapée n'est pas un crime grave, les personnes handicapées n'étant pas égales aux autres citoyens devant la loi.

    On parle beaucoup de sécurité à l'heure actuelle. Ce mot a une charge émotive très forte depuis les événements horribles du 11 septembre. Je tiens à ce qu'on me comprenne bien. Je crois qu'il faut accroître la sécurité aux aéroports et aux frontières, mais on ne semble pas comprendre ce que signifie la sécurité pour de nombreuses personnes handicapées.

    Avoir la sécurité, c'est avoir accès à des services, au travail, au logement et à des soins de santé, sachant qu'on ne risque pas à tout moment de ne pas pouvoir faire ce que font les autres. Avoir la sécurité, c'est aussi ne pas craindre de compter sur autrui pour littéralement vivre.

    Ce qui a le plus nui à cette forme de sécurité, c'est le débat public entourant la condamnation de Robert Latimer pour le meurtre de sa fille Tracy. Dans cette affaire, les médias ont constamment mis l'accent sur le criminel, et non sur la victime. On semble penser que la vie de Tracy Latimer avait moins de valeur que celle des autres, parce qu'elle avait des troubles médicaux particuliers.

    En Saskatchewan, un juge de première instance a laissé entendre que la peine devrait être de deux ans au lieu de dix. Cela représente environ 20 p. 100 d'une peine habituelle. Le juge a tenté de mettre au rang de loi une thèse qui aurait pu créer un précédent, à savoir que la vie d'une personne handicapée pourrait être mise à rabais comme un T-shirt vendu chez Zellers pendant une journée de soldes. Je remercie le ciel que la Cour suprême du Canada ait refusé d'accepter cette thèse.

    Cependant, le danger actuel, c'est qu'il existe un mouvement qui dit que le juge de première instance avait raison, que la Cour suprême du Canada avait tort, et que le Cabinet devrait gracier Robert Latimer. Ce mouvement n'est pas minime. Comme je l'ai déjà dit, il comprend des organismes comme l'Association canadienne des libertés civiles, qui possède même son site Web chantant les louanges d'un père aimant.

    Je ne vois pas comment un organisme dont le mot d'ordre est «La liberté de personne n'est protégée à moins que la liberté de tous ne soit protégée» ne comprend pas qu'il est dangereux de dire que notre système de justice devrait prévoir des exceptions dans le cas «des pères pleins de compassion qui tuent leur fille».

    Il ne m'appartient pas de décider si Robert Latimer aimait sa fille. Il ne m'incombe pas de juger de l'état de santé de Tracy. Il ne m'appartient pas de refaire le procès d'une affaire qui a déjà été portée devant les tribunaux. En fait, les représentants élus sont les dernières personnes qui devraient faire le procès de cas individuels.

    Cependant, en tant que parlementaire, il m'appartient de faire respecter la loi. En tant que parlementaires, il nous appartient de donner au Cabinet notre opinion sur l'application de l'article du Code criminel qui porte sur la clémence.

    Le code dit qu'une personne condamnée pour meurtre au deuxième degré doit purger une peine d'emprisonnement à vie, sans possibilité de libération conditionnelle avant 10 ans. Le code ne dit pas que cette disposition ne s'applique pas si le coupable était un père aimant, si la victime était gravement handicapée, si le coupable était un bon agriculteur ou avait de bons avocats. En fait, le code est dénué d'échappatoires en cas de meurtre, et j'en remercie le ciel.

  +-(1220)  

    Si on fait preuve de clémence dans l'affaire Latimer, on envoie aux milliers de fournisseurs de soins, de qui les gens vulnérables dépendent pour leur existence même, un message leur disant que, s'ils décident de façon unilatérale d'enlever la vie à une personne qu'ils soignent, les conséquences seront différentes si l'on croit qu'ils ont agi dans l'intérêt de cette personne.

    Notre travail aujourd'hui consiste à envoyer au Cabinet un message disant que nous devrions être toujours vigilants en ce qui a trait aux besoins réels et perçus des personnes handicapées, de nos voisins qui ont besoin de l'aide d'autres personnes pour faire leurs activités quotidiennes.

    Un de mes collègues ici m'a demandé récemment pourquoi, selon moi, on ne tenait pas compte pleinement des personnes handicapées dans ce contexte. Je crois que les faits sont assez éloquents. Notre histoire, même notre histoire récente, nous montre que les personnes handicapées sont le plus souvent les dernières à être prises en considération et les premières à être oubliées dans les politiques officielles.

    Trop souvent, notre société récompense les forts et ceux qui savent se faire entendre et oublie les faibles et les vulnérables. C'est pourquoi nous, à la Chambre des communes, devons parler pour eux. N'oublions pas que, il y a cinquante ans à peine, la politique officielle prévoyait la stérilisation des handicapés mentaux dans certaines régions du Canada.

    Récemment, nous avons vu le gouvernement sabrer dans les programmes de soutien du revenu comme les prestations d'invalidité du RPC, dans le soutien aux provinces au titre de l'aide sociale, dans le soutien à la construction de logements abordables et accessibles, et dans les programmes d'emploi. La crainte que la vie des personnes handicapées ne soit encore sous-estimée, tout comme le juge de la Saskatchewan a, à mon avis, sous-estimé la vie de Tracy Latimer, est une crainte bien fondée.

    En terminant, je demande aux députés de parler en faveur de cette motion. Nous devons envoyer un message aux Canadiens handicapés. Nous devons leur dire que nous les avons entendus et que nous ne sous-estimerons pas leur vie dans l'application de nos lois. Nous devons envoyer au Cabinet un message clair disant que tous les Canadiens sont égaux et que nous, à la Chambre des communes, ne croyons pas que la peine imposée pour avoir enlevé la vie à une personne devrait être réduite parce que la victime était handicapée.

+-

    M. Lynn Myers (secrétaire parlementaire du solliciteur général du Canada, Lib.): Madame la Présidente, je suis très heureux de parler aujourd'hui de la motion M-372 présentée par la députée de Dartmouth. Comme le savent les députés, notre système juridique a généralement pour but de servir le bien commun, et toutes les personnes sont égales devant la loi.

    Je crois aussi qu'il y a des circonstances où l'application de la loi peut entraîner pour une personne des conséquences inattendues ou non intentionnelles. Elle peut causer un préjudice exagéré ou une inéquité disproportionnée par rapport à la nature de l'infraction, voire même de la sentence.

    Il se peut également qu'il n'existe pas d'autre solution juridique pour corriger une telle inégalité ou inéquité, et que toutes les voies légales normalement disponibles aient été épuisées. En pareille situation, la personne peut demander un recours connu sous le nom de prérogative royale de clémence.

    Cette prérogative est très peu connue de la majorité des Canadiens. Certains députés pourraient eux aussi ne pas très bien la connaître.

    La prérogative royale de clémence constitue la plus vieille forme de réparation ou d'intervention pour corriger un tort ou une injustice. Elle découle du pouvoir absolu qu'avaient les monarques, c'est-à-dire les rois, les reines et les empereurs, de rendre justice ou d'exercer leur clémence. Ceux-ci pouvaient condamner quelqu'un à la prison ou écourter une peine qu'ils jugeaient trop sévère. Ils pouvaient imposer la peine de mort ou commuer une telle peine à leur gré.

    Bien sûr, les temps ont beaucoup changé depuis que les monarques exerçaient ce pouvoir absolu. La justice est aujourd'hui administrée en vertu de ce qu'on appelle la règle de droit. L'exercice d'une autorité absolue a été remplacé par un système de lois administré par un pouvoir judiciaire indépendant, selon des procédures clairement définies qui garantissent à tous une application régulière de la loi. C'est comme cela que les choses devraient fonctionner.

    Cependant, comme je l'ai dit au début de mon intervention, il peut arriver des circonstances où la règle de droit et l'application régulière de la loi entraînent des conséquences imprévues et que la personne n'ait d'autre recours que d'invoquer la clémence, en vertu de la prérogative royale de clémence.

    Au Canada, la prérogative royale de clémence est exercée par le Gouverneur général en vertu de lettres patentes stipulant les pouvoirs de ce bureau ou du gouverneur général en conseil aux termes du Code criminel. La prérogative royale de clémence n'est pas uniforme. Elle ne s'applique pas de la même façon dans tous les cas. Elle est fonction du cas de chacun.

    Il est important de bien comprendre cela, car la plupart des gens pensent que la prérogative royale équivaut en quelque sorte à exonérer un individu reconnu coupable et à supprimer la peine prononcée par le tribunal. Ce n'est vrai que dans le cas de ce qu'on appelle le pardon absolu, qui est rarement accordé.

    Le pardon absolu n'est accordé qu'aux individus dont il a été prouvé qu'ils étaient condamnés à tort. Toutefois, il existe déjà une disposition à cet égard dans le Code criminel. Par exemple, une personne condamnée à tort peut interjeter appel auprès du Procureur général du Canada en vertu de l'article 690 du Code criminel du Canada.

    Ces 20 dernières années, le pardon absolu n'a été accordé à aucun individu condamné à tort pour une infraction au Code criminel. On a toujours interjeté appel en vertu de l'article 690 du Code criminel du Canada.

    L'autre possibilité, c'est le pardon conditionnel. Là aussi, le pardon peut prendre plusieurs formes. Par exemple, la personne peut être libérée avant la date à laquelle elle aurait pu l'être en vertu de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. Toutefois, la personne demeure sous la surveillance et le contrôle d'un agent de liberté conditionnelle.

    Une autre possibilité, c'est la remise de la peine, qui ne peut être accordée que par le Gouverneur général, ou encore la mise de côté du casier judiciaire en vertu de la Loi sur le casier judiciaire.

    Il s'est produit aussi de nombreux cas où une erreur judiciaire ou une anomalie dans l'administration de la justice ne pouvait être corrigée qu'au moyen de la prérogative royale de clémence.

  +-(1225)  

    Il pourait arriver, par exemple, qu'un tribunal n'ait pas le dossier ou ait perdu le dossier d'une personne ayant payé une amende, ce qui rendrait cette dernière anadmissible à la clémence en vertu de la Loi sur le casier judiciare.

    Je rappelle que la clémence ne s'applique que dans des cas exceptionnels et qu'elle n'est accordée qu'aux personnes très méritantes qui ont été condamnées pour des infractions à une loi fédérale. Il s'agit d'une solution de dernier recours, utilisée lorsque tous les autres recours ont été épuisés.

    La clémence s'applique aux personnes qui ont été reconnues coupables et condamnées à une peine et qui ont, par voie de conséquence, subi un préjudice indu non voulu par le législateur ou par les magistrats.

    Prenons le cas d'une personne condamnée à la prison à perpétuité pour un meutre au second degré. Supposons qu'on diagnostique chez cette personne un trouble grave du système nerveux central qui engendre la paralysie et des difficultés d'élocution. Le pronostic médical étant peu encourageant, les médecins recommandent unanimement que la personne soit transférée dans un établissement de soins de longue durée.

    La clémence pourrait être accordée à cette personne parce que le fait de la garder en détention pourrait lui causer un préjudice plus grave que ce qui avait été prévu, en raison de l'insuffisance des soins qui pourraient lui être prodigués en prison.

    En pareil cas, la clémence pourrait prendre la forme d'un pardon conditionnel qui permettrait au détenu d'obtenir sa remise en liberté, sous la surveillance d'un agent des libérations conditionnelles.

    La prérogative royale du pardon est appliquée selon des principes généraux qui ont évolué au fil du temps et qui visent à assurer un traitement juste et équitable.

    Premièrement, l'indépendance de la magistrature doit être respectée, c'est-à-dire qu'il doit exister des motifs plus solides et plus précis de recommender une mesure qui pourrait être différente de la décision du tribunal.

    Deuxièmement, le requérant doit avoir épuisé tous les autres recours en vertu du Code criminel ou des autres lois pertinentes. La prérogative royale de clémence n'as pas été conçue pour contourner cette obligation.

    Troisièmement, la prérogative royale de clémence est prévue seulement pour les cas exceptionnels où les considérations de justice, d'humanité et de compassion l'emportent sur l'administration normale de la justice.

    Quatrièmement et surtout, il faut prouver qu'il y aurait une grande injustice ou que le châtiment serait trop sévère et disproportionné eu égard au délit ou à la conséquence prévue de telle ou telle sanction. Pour évaluer cela, il faut examiner chaque requête strictement selon ses mérites.

    La clémence ne sera pas envisagée si les difficultés éprouvées par le requérant résultent des conséquences normales de l'application de la loi. Il ne s'agit pas d'un mécanisme pour examiner les mérites de la loi existante ou du système judiciaire en général.

    La prérogative royale de clémence est utilisée avec beaucoup de parcimonie. La clémence n'est accordée que dans les cas où il est prouvé que le châtiment serait trop sévère par rapport aux conséquences prévues d'une peine et où il n'existe aucun autre recours judiciaire. Elle est sans entraves en ce sens qu'elle permet d'appliquer la sanction la meilleure compte tenu de la situation de l'individu en question.

    La motion dont nous sommes saisis vise à demander aux députés de reconnaître, lorsque le gouvernement examine les requêtes en vue de l'exercice de la prérogative royale de clémence, le principe voulant que la vie de tous les Canadiens, y compris celle des personnes handicapées, doit être traitée et perçue comme étant traitée également devant la loi.

    Si l'on doit prendre la motion du point de vue de la personne qui demande la clémence, je dirais que la prérogative royale de clémence, de par sa nature même, est surtout centrée sur l'individu. Elle dépend uniquement du requérant et non de la situation d'autres personnes, qu'il s'agisse de parents, d'amis ou d'autres membres de la collectivité.

    Si la motion de la députée doit être prise du point de vue de la victime, j'inviterai alors les députés à se demander s'il convient que nous imposions des limites ou des conditions à l'exercice de la prérogative royale de clémence. Je leur demanderai aussi si la Chambre a le pouvoir constitutionnel d'imposer de telles limites.

    J'espère que mes observations auront jeté un peu de lumière sur cette question très importante. C'est une question qui intéresse vivement de nombreux Canadiens. Je tenais manifestement à éclaircir des points que j'avais soulevés dans mon allocution, car je les trouve importants eu égard à la motion.

  +-(1230)  

+-

    M. Jason Kenney (Calgary-Sud-Est, Alliance canadienne): Madame la Présidente, pour commencer, j'aimerais remercier ma collègue, la députée de Dartmouth, d'avoir présenté cette motion à la Chambre. C'est une question qui lui tient à coeur.

    Il est parfois difficile pour un législateur élu de faire valoir une position que la morale et sa conscience sanctionnent, mais qui est politiquement dangereuse. C'est ce qu'a fait la députée dans sa motion. Je la félicite d'avoir eu le courage de ses opinions.

    La motion dit ceci:

Que, de l'avis de la Chambre, le gouvernement devrait reconnaître et confirmer, lorsqu'il traite les demandes d'exercice de la prérogative royale de clémence, le principe voulant que la vie de tous les Canadiens et Canadiennes, y compris celle des personnes handicapées, doit être traitée et perçue comme étant traitée également sous le régime de la loi.

    Il est très clair que la motion vise implicitement la situation de Robert Latimer, qui purge une peine de prison de 10 ans pour avoir tué sa fille Tracy. La motion est également d'application générale. Je ne veux pas dire qu'elle ne s'appliquerait qu'à ce cas-là. C'est un principe d'application générale qui est extrêmement important.

    Je regrette que la majorité des Canadiens semble croire que M. Latimer devrait bénéficier de la prérogative royale de clémence et que sa peine devrait être réduite par un décret du gouvernement en conseil, par le Cabinet. Je crois comprendre que la plupart des Canadiens sont de cet avis parce qu'ils considèrent que le geste de M. Latimer, quand il a tué sa fille lourdement handicapée, était justifié, voire même obligatoire, au moins du point de vue moral.

    Je crois que ce que la députée de Dartmouth essaie de faire est de nous rappeler à nous, parlementaires et citoyens canadiens, que nous ne pouvons et ne devons pas faire de distinction entre les divers êtres humains et leur droit à la vie. C'est le premier principe, non seulement de la motion, mais de l'ensemble de notre structure juridique, de notre système juridique, et, j'irais même jusqu'à dire, de la civilisation occidentale. Il confirme le caractère sacré de la vie humaine et la notion que le droit d'enlever la vie ne peut exister qu'en cas de légitime défense, et qu'ôter la vie à quelqu'un en raison de ses caractéristiques personnelles, que ce soit son ethnicité, sa religion, son âge, sa condition sociale, économique, physique ou mentale, est une violation du postulat de base sur lequel repose une société fondée sur la règle de droit: la dignité inviolable de la personne humaine.

    La Loi constitutionnelle de 1982 commence par ces mots:

Attendu que le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit.

    Cette phrase, si souvent omise et mal comprise dans notre jurisprudence et dans nos débats publics est au coeur de ce principe. Elle dit que les droits que nous possédons, les droits qu'évoque la Charte, ne sont pas des droits accordés par l'État, par le législateur ou par les tribunaux et, qui plus est, que ce ne sont pas des droits qui peuvent être abrogés par l'une ou l'autre de ces instances. Ce sont plutôt des droits inaliénables et inhérents à la personne humaine. S'ils sont inaliénables, ils doivent donc et sont donc accordés par un créateur.

    Nul homme, nul parlement, nul père, même dans un grand moment d'émotion et de confusion, n'a le droit de suspendre et de violer la dignité inaliénable de la personne humaine.

    C'est sans doute dans le préambule de la déclaration américaine d'indépendance, qui est vraiment le fondement de la démocratie libérale moderne, que ce principe a été le mieux énoncé par Thomas Jefferson, qui écrit:

  +-(1235)  

    Nous tenons ces vérités pour évidentes, que tous les hommes sont créés égaux et dotés par leur Créateur de certains droits inaliénables, dont le droit à la vie...

    Les hommes et les femmes possèdent certains droits inaliénables. Ces droits ne peuvent être aliénés par un père chagriné qui, subjectivement, souhaite mettre un terme aux souffrances de sa fille handicapée.

    Je peux sans doute comprendre dans une certaine mesure l'angoisse ressentie par les parents d'enfants gravement handicapés, et je reconnais aussi l'héroisme de parents naturels et adoptifs beaucoup plus nombreux ayant des enfants gravement handicapés et faisant chaque jour preuve de compassion, non pas en recourant à la solution facile qui consiste à mettre fin aux jours de leur enfant, mais en se consacrant plutôt entièrement à leurs enfants.

    La compassion est une notion fort mal comprise dans notre discours public. Manifester de la compassion ne signifie pas éprouver de la pitié pour quelqu'un. Selon ses racines étymologiques, ce mot signifie littéralement partager les maux d'autrui, et non souffrir avec une personne handicapée et la priver de son droit à la vie.

    La motion et le principe qu'elle soutend revêtent une importance cruciale car, comme le secrétaire parlementaire l'a plus ou moins laissé entendre, il existe un vaste mouvement public visant à obtenir la clémence royale pour M. Latimer et les personnes qui pourraient se retrouver dans des circonstances semblables dans l'avenir. Si le cabinet actuel ou un futur cabinet cède à ces pressions politiques, il sapera selon moi le fondement même de notre jurisprudence, notre respect du droit et notre droit de prétendre que nous sommes une société civilisée.

    À divers moments de l'histoire, des individus, des politiques et des jurés ont voulu établir des distinctions qualitatives entre les différentes catégories d'êtres humains et attribuer à ces différentes catégories des droits à des degrés divers.

    Il nous vient à l'esprit, bien sûr, l'infâme jugement de la Cour suprême des États-Unis dans l'affaire Dred Scott en 1857, quand la cour a déclaré que les Afro-Américains n'étaient des êtres humains que dans une proportion de quatre cinquièmes seulement et qu'elle s'est basée là-dessus pour leur refuser les droits inaliénables garantis dans la Déclaration américaine des droits de l'homme.

    Dans le siècle écoulé, que Jean-Paul II a qualifié de siècle des larmes, nous avons été témoins d'exemples répétés à la fois horribles et brutaux de systèmes étatiques, le plus notoire étant le système nazi, qui établissaient une distinction qualitative entre les différents êtres humains sur la base de critères arbitraires, dans ce cas la race et la religion.

    Quand nous faisons de telles distinctions, nous déclenchons un raz-de-marée de violence contre les innocents. C'est ce qui est arrivé dans ce cas unique, quand Tracy Latimer a été tuée.

    N'oublions pas que le mouvement nazi a commencé son règne de terreur et de mort non pas avec l'exécution des juifs lors de l'holocauste, mais plutôt avec le programme d'eugénisme visant à éliminer tous ceux qui étaient jugés imparfaits du fait d'un certain état, par exemple un handicap mental ou physique.

    Josef Mengele et ses congénères diaboliques ont fait souffrir des individus avec sans doute beaucoup plus de sang-froid que Robert Latimer ne l'a fait dans le cas de sa propre fille. Ils considéraient que leurs victimes n'étaient pas des êtres humains et qu'ils avaient donc le droit de les priver de la dignité que Dieu leur avait accordée. Or, nous ne pouvons ni ne devons jamais accepter une telle notion.

    Je terminerai en rappelant que nous devons adopter cette motion et enjoindre au Cabinet de ne jamais accorder de clémence à un individu qui aura privé de son droit inviolable à la vie une personne donnée du fait de son état mental ou physique.

  +-(1240)  

+-

    M. Grant McNally (Dewdney—Alouette, PC/RD): Madame la Présidente, je suis heureux de pouvoir participer à ce débat aujourd'hui. À l'instar de mon collègue, le député de Calgary, je tiens à féliciter la députée de Dartmouth d'avoir présenté cette motion très importante. Elle aborde la question dans une perspective unique, qu'elle est prête à défendre farouchement. Je l'en félicite.

    Je veux, moi aussi, m'attarder sur le lien entre la motion et l'affaire Latimer, ce sur quoi a évidemment porté une grande partie du débat jusqu'à maintenant.

    Je veux d'abord lire un passage de la décision de la Cour suprême. Je signale que les actions de M. Latimer étaient assorties d'un objectif, d'une intention et de conséquences. La Cour suprême a dit, en partie, ceci:

...Tracy aurait pu être nourrie à l'aide d'une sonde positionnée dans son estomac, ce qui aurait amélioré son alimentation et sa santé et aurait également pu permettre l'administration d'analgésiques plus efficaces... Les Latimer ont rejeté cette option, car ils considéraient que cette technique d'alimentation était envahissante et constituait la première étape vers le maintien artificiel de la vie de Tracy.

Tracy a une déficience grave, mais n'est pas en phase terminale. Ses médecins prévoient qu'elle devra subir de nombreuses chirurgies. Ses problèmes respiratoires se sont aggravés, mais elle n'en est pas aux derniers moments de sa vie.

Tracy affectionne la musique ainsi que les feux de camp et elle aime être avec sa famille et aller au cirque. Elle se plaît à écouter de la musique à une radio qu'elle peut utiliser en appuyant sur un bouton spécial. Tracy peut apparemment reconnaître les membres de sa famille et elle manifeste de la joie lorsqu'elle les voit. Elle aime également être bercée doucement par ses parents.

    Plus loin, dans sa décision, la Cour mentionne ceci:

On dit aux Latimer que cette opération sera douloureuse, et les médecins en cause indiquent qu'il faudra procéder à d'autres opérations pour alléger la douleur provenant de diverses articulations du corps de Tracy. Selon la femme de l'appelant, Laura Latimer, toute autre intervention chirurgicale était perçue comme étant de la mutilation. Robert Latimer estime donc que la vie de sa fille ne vaut pas la peine d'être vécue.

Au cours des semaines précédant la mort de Tracy, les Latimer examinent la possibilité de la placer dans un foyer collectif de North Battleford. Elle y a vécu de juillet à octobre 1993, peu avant sa mort, alors que sa mère était enceinte. Les Latimer demandent en octobre que Tracy soit placée dans ce foyer, mais ils décident par la suite qu'ils ne désirent pas à ce moment-là l'y placer de façon permanente.

    On perd de vue certaines choses dans le débat, dont l'histoire de Tracy elle-même. L'attention a surtout porté sur M. Latimer et sur la question de savoir s'il est juste qu'il purge sa sentence de dix ans de prison, étant sous-entendu que la sentence qu'on lui a imposée est déraisonnable.

    Je soutiens que nous devons nous concentrer sur Tracy et sur ceux qui se trouveraient dans une situation similaire si d'autres personnes avaient pris les mêmes décisions au sujet de leurs enfants. Si une personne commet un acte intentionnel, prémédité, planifié, les dispositions de la législation canadienne prévoient que c'est une violation claire de l'ordre établi.

    Comme d'autres l'ont souligné précédemment, nous pouvons comprendre les difficultés qu'ont dû affronter les Latimer et que nombre d'autres Canadiens vivent dans des situations semblables, mais en fin de compte, le geste qui a été posé était un geste volontaire. Il a été posé de façon intentionnelle, en toute connaissance des conséquences qu'il allait entraîner.

    J'estime que le Cabinet créerait un très dangereux précédent s'il allait de l'avant avec la prérogative de clémence dans ce cas ou dans d'autres cas, en faisant une déclaration sur la valeur de la vie. De deux choses l'une, soit qu'on estime que toutes les vies sont de valeur égale et que tous jouissent d'un droit inaliénable à la vie, soit qu'on pense le contraire. Il n'y a tout simplement pas de moyen terme. On peut soutenir qu'il y a un moyen terme, mais en fait on parlerait alors de clivage moral. D'après une telle philosophie, il faudrait tenir compte de toutes les considérations. Fondamentalement, c'est un point de vue relativiste selon lequel il n'y a pas de vérité absolue sur le plan moral.

  +-(1245)  

    L'autre perspective est celle des absolus sur le plan moral, qui justifie l'existence du bien et du mal. C'est le fondement de ce débat et on l'interprétera de bien des façons et nombre d'exemples différents seront présentés. Néanmoins, au terme du débat, il faudra répondre à la question. Il faudra déterminer si cet acte était bien ou mal. Les tribunaux ont établi que cet acte était répréhensible et ont appliqué la loi .

    Pouvons-nous alors affirmer que le message donné par les tribunaux, en vertu de la législation canadienne, sera révoqué ultérieurement? C'est très perturbant, particulièrement pour les familles qui sont confrontées à des situations similaires parce qu'elles ont des enfants handicapés. En outre, cela envoie un message très inquiétant aux personnes handicapées.

    À mon avis et je le précise, c'est mon opinion personnelle dans ce débat, ce que M. Latimer a fait est répréhensible et il doit en accepter les conséquences. Le message que nous devons faire passer dans notre décision, c'est que ceux qui commettent de tels actes se verront imposer les mêmes conséquences. Lorsqu'une société dévalorise la vie d'une seule personne, cela ouvre également la porte à la dévaluation d'autres citoyens. Si nous ouvrons cette porte, elle sera ensuite très difficile à refermer. Nous devons faire comprendre que toute vie est précieuse et de valeur égale.

    Les débats sur la qualité de vie devraient tous, à mon avis, être axés sur le fait que la vie est toujours également précieuse, peu importe les circonstances, même si, dans certains cas, les circonstances sont difficiles et douloureuses pour les familles ou les personnes en cause.

    En réalité, le point de vue peut changer. Si nous nous concentrons sur ce qui pourrait être si la personne n'était pas handicapée, si nous déplorons les objectifs qui ne seront jamais atteints à cause du handicap, nous perdons de vue la joie que peuvent ressentir les familles et les individus, et les choses extraordinaires qu'ils peuvent réaliser. En fixant notre attention sur ce qui reste au lieu de gémir sur ce qui manque, on change l'optique.

    J'ai lu des histoires de parents et d'enfants handicapés dans un livre que m'a remis ma collègue de Dartmouth. Ces histoires montrent clairement que les parents d'enfants handicapés qui ont remporté la bataille des attentes en constatant qu'il serait impossible d'atteindre une certaine qualité de vie à cause d'un handicap quelconque, sont ceux qui ont décidé d'accepter la qualité de vie réelle qui restait et d'en tirer le meilleur parti possible. Lorsqu'on accepte cette idée, on constate que la joie, les souffrances et la peine qu'éprouvent tous les parents d'enfants handicapés, et les personnes handicapées en général, représentent une condition humaine commune à toutes les familles.

    Je souhaiterais que, durant le débat aujourd'hui, on se concentre justement sur la valeur de la vie humaine et qu'on dise clairement à nos électeurs, les gens de ce pays, quelle importance on accorde à la vie. Et puisque nous accordons une si grande valeur à la vie, nous demandons au gouvernement de ne pas transmettre un message contradictoire en permettant que l'individu coupable de cette action ait droit à la prérogative royale de la clémence.

    À titre de leaders au sein de la nation, nous pouvons discuter de la question et je suis convaincu que nous aurons des opinions divergentes. En bout de ligne, nous devrons nous pencher sur cette question fondamentale des droits inaliénables de chaque personne et des droits de tous les gens du pays. Tâchons de transmettre le message qui convient.

    Je termine en félicitant ma collègue de Dartmouth à nouveau. J'espère que tous les députés parleront d'une même voix pour communiquer un message sans équivoque au sujet de cette motion.

  +-(1250)  

+-

    Mme Karen Kraft Sloan (York-Nord, Lib.): Madame la Présidente, je prends la parole aujourd'hui pour exprimer brièvement mon appui à la motion. Je remercie la députée de Dartmouth d'attirer l'attention de la Chambre sur cette très importante question.

    Je demande aux députés de se reporter à la motion. Au coeur de cette motion se trouve le principe voulant que tous les Canadiens, y compris ceux qui ont un handicap, doivent être traités et perçus comme étant traités également sous le régime de la loi.

    Quand j'ai lu la motion pour la première fois, je me suis demandé comment nous pouvions nous considérer comme membres d'une société démocratique à moins de garantir la même protection à tous, notamment ceux qui en ont le plus besoin. Je me suis demandé aussi comment, en tant que députés, nous pouvons affirmer que nous avons une hiérarchie de valeurs, que nous estimons des Canadiens plus que d'autres.

    Nous éprouvons beaucoup de sympathie pour les familles et les gens qui prennent soin de personnes souffrant d'un grave handicap. Ces familles subissent d'énormes pressions. Je connais des gens dans ma circonscription, celle de York-Nord, qui ont un handicap chronique ou qui souffrent d'un cancer en phase terminale. Des gens ont dû quitter leur emploi pour pouvoir s'occuper de leurs proches.

    Les familles doivent déjà prendre soin des personnes à leur charge, ce qui exerce sur elles d'énormes pressions. Comment peut-on s'occuper de jeunes enfants, d'enfants d'âge préscolaire quand un des parents ou des conjoints souffre d'un grave handicap? Comment peut-on prendre soin de ces gens-là? Les pressions sont énormes.

    Nous devons être proactifs. Nous devons aider ces personnes. Nous devons veiller à leur donner un répit, à ce qu'il y ait un bon soutien communautaire sous forme de services sociaux et médicaux. Les soins à domicile sont essentiels à cet égard.

    La députée de Dartmouth ayant présenté sa motion, il nous incombe de regarder avec les yeux des personnes handicapées. Il ne s'agit pas seulement du donneur de soins. Il ne s'agit pas seulement du père qui a mis fin à la vie de son enfant. Nous devons songer aux défis auxquels ces gens-là sont confrontés.

    La vie est extrêmement précieuse. Il n'appartient pas à d'autres de décider quand la vie d'une personne ne vaut plus la peine d'être vécue. Quels que soient les problèmes, la douleur et les difficultés, c'est à chacun de prendre cette décision pour soi.

    Comme la députée de Dartmouth et d'autres l'ont dit, la motion porte essentiellement sur un cas concernant une enfant. Les députés doivent se rappeler que Tracy était handicapée, mais qu'elle était aussi une enfant. Je me demande s'il n'y a pas autre chose en cause ici.

    Souvent, dans notre société, les enfants n'ont pas de voix. Comme ils n'ont pas 18 ans, ils ne peuvent voter. Il est souvent très difficile de percevoir leur point de vue, leurs inquiétudes, dans les politiques qui influent sur nos gouvernements et dans tout ce que fait notre pays.

    Les enfants ont des droits. Il se trouve des Canadiens et même des députés pour rejeter l'idée que les enfants ont des droits. La Convention de l'ONU relative aux droits de l'enfant énonce clairement ces droits. Étrangement, ils considèrent comme une atteinte à la famille le fait que les enfants aient des droits inhérents du simple fait qu'ils sont des êtres humains.

    Je demande à la Chambre si nous sommes saisis de cette affaire non seulement parce que Tracy était une personne handicapée, mais aussi parce qu'elle était une enfant.

  +-(1255)  

    Des députés ont fait ressortir des points très pertinents, très importants. Ils concernent le type de société que nous avons et que nous voulons avoir, et la primauté du droit. Ils concernent les principes fondamentaux d'une société civilisée.

    Je tiens à remercier la députée de Dartmouth d'avoir proposé cette motion à la Chambre aujourd'hui. Elle a donné une voix à Tracy Latimer, une voix qui a bien souvent été réduite au silence.

+-

    Mme Wendy Lill (Dartmouth, NPD): Madame la Présidente, ce fut un débat très intéressant. Je remercie tous ceux qui y ont participé et qui ont puisé dans leur sens de la justice et de la vulnérabilité et peut-être même dans leurs expériences personnelles auprès des personnes handicapées. Ils ont fait preuve d'honnêteté et de compassion. J'aimerais faire quelques commentaires sur ce qui a été dit et vous lire quelques passages d'une lettre écrite par la mère d'une enfant qui pourrait ressembler à Tracy Latimer, au niveau de son handicap et peut-être aussi au niveau de sa joie de vivre.

    L'intervenant du gouvernement, qui fut le premier intervenant, a parlé des divers cas dans lesquels on peut faire intervenir la clémence. Je n'ai pas trouvé ses propos très réconfortants. Je n'étais pas bien certaine du message qu'il voulait nous faire passer dans ce cas, mais il a souligné qu'il était d'avis que la motion portait principalement sur la victime dans ce cas. À mon avis, la motion porte plutôt sur les millions de personnes au pays qui souffrent d'un handicap quelconque ou qui s'occupent d'une personne handicapée. Il n'y a rien de particulièrement restreint dans cette motion. Elle s'adresse à la bonne volonté de tous.

    J'ai été heureuse d'entendre les observations du député de Calgary sur l'idée voulant que la motion traite d'un principe général extrêmement essentiel qui est le caractère sacré de la vie. Il a cité le préambule de la déclaration de l'indépendance américaine selon lequel «Nous tenons ces vérités pour évidentes, que tous les hommes» et les femmes «sont créés égaux» et ont certains «droits inaliénables», dont le droit à la vie.

    Il a également reconnu l'héroïsme des parents d'enfants handicapés. Je vois cet héroïsme dans les soins et les efforts qu'exige tous les jours, 24 heures sur 24, le fait d'élever un enfant handicapé. Bien sûr, si les parents le font, ce n'est pas par choix et ce n'est probablement pas quelque chose qu'ils avaient envisagé quand ils avaient 20 ans, mais c'est ce que la vie leur a réservé. Prendre soin d'êtres chers, peu importe leurs capacités, est fondamental, et ne tolérons pas qu'il en soit autrement. Nos vies consistent à faire ce qu'il faut pour prendre soin de ceux que nous aimons. L'idée d'exercer cette difficile compassion est le lot quotidien qui consiste à faire le nécessaire et à prendre soin des autres.

    Je suis reconnaissante au député de Dewdney--Alouette d'avoir demandé ce qui se passerait si d'autres posaient des choix qui mettraient un terme à la vie de leurs enfants, et comment les milliers d'autres qui font de leur mieux pour bien s'occuper de leurs enfants réagiraient face à de telles décisions. Ce geste était-il bon ou mauvais? La Cour a déterminé qu'il était mauvais. La Cour suprême du Canada a jugé qu'il s'agissait d'un meurtre au deuxième degré assorti d'une sentence minimum de 10 ans.

    Comme le député l'a dit, en dévalorisant un des siens, la société ouvre la porte à beaucoup d'autres cas semblables. Nous devons indiquer clairement aux électeurs que nous valorisons la vie et non leur envoyer un message contradictoire en acceptant que soit accordée la prérogative de clémence.

    Je sais gré à la députée de York-Nord d'avoir énoncé le principe selon lequel tous les Canadiens sont égaux devant la loi. En tant que députés de la Chambre des communes, comment pouvons-nous avoir une hiérarchie des valeurs selon les cas? Elle a signalé les pressions énormes sur les familles--qui ont besoin de services de relève, de services sociaux et de soins à domicile--et ajouté que nous devions être conscients de tels besoins. Elle a aussi parlé des droits des enfants et s'est demandé si ceux-ci n'étaient pas parfois dilués dans tout un tas de préoccupations.

    Je terminerai en citant les paroles d'une mère dont la fille est handicapée:

Nous ne pouvons perdre de vue le fait que, dans les cas de meurtres par compassion, les victimes sont presque toujours des êtres vulnérables qui sont malades, âgés ou handicapés. Ma fille décidera elle-même du moment où elle quittera cette terre, personne n'a le droit de prendre cette décision à sa place ni le droit de lui enlever la vie.

  -(1300)  

    J'ai apprécié les observations de tous ceux qui ont pris la parole à la Chambre et des centaines de personnes dont les commentaires nous ont insufflé de la force au fil des années, depuis le début de cette affaire. Je crois que nous avons donné des directives très importantes au gouvernement du Canada, aujourd'hui.

[Français]

-

    Le président suppléant (Mme Bakopanos): La période prévue pour l'étude des affaires émanant des députés est maintenant expirée. Puisque la motion n'a pas été choisie pour faire l'objet d'un vote, l'ordre est rayé du Feuilleton.

[Traduction]

    Comme il est 13 h 5, la Chambre s'ajourne à 11 heures lundi, conformément au paragraphe 24(1) du Règlement.

    (La séance est levée à 13 h 05.)

ANNEXE

Liste alphabétique des membres avec leur
Circonscription, province de la circonscription
et l'affiliation politique;
Comités de la chambre,
le comité des Présidents,
membres du ministère et les secrétaires parlementaires


Occupants du Fauteuil

 

Président

L'hon. Peter Milliken

 

Le vice-président et président des Comités pléniers

M. Bob Kilger

 

vice-président des Comités pléniers de la Chambre

M. Réginald Bélair

 

vice-président adjoint des Comités pléniers de la Chambre

Mme Eleni Bakopanos

 


Bureau de régie interne

L'hon. Peter Milliken

L'hon. Don Boudria

L'hon. Andy Mitchell

M. Bill Blaikie

Mme Marlene Catterall

M. Bob Kilger

M. Peter MacKay

M. Jacques Saada

M. John Reynolds

M. Pierre Brien

M. Richard Harris


Liste alphabétique des députés de la chambre des communes

Première session, trente-septième Législature

Nom Circonscription Province de la circonscription Affiliation politique
Abbott, Jim Kootenay--Columbia Colombie-Britannique AC
Ablonczy, Diane Calgary--Nose Hill Alberta AC
Adams, Peter Peterborough Ontario Lib.
Alcock, Reg Winnipeg-Sud Manitoba Lib.
Allard, Carole-Marie Laval-Est Québec Lib.
Anders, Rob Calgary-Ouest Alberta AC
Anderson, David Cypress Hills--Grasslands Saskatchewan AC
Anderson, L'hon. David, Ministre de l'Environnement Victoria Colombie-Britannique Lib.
Assad, Mark, Secrétaire parlementaire de la ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration Gatineau Québec Lib.
Assadourian, Sarkis Brampton-Centre Ontario Lib.
Asselin, Gérard Charlevoix Québec BQ
Augustine, Jean Etobicoke--Lakeshore Ontario Lib.
Bachand, André Richmond--Arthabaska Québec PC/RD
Bachand, Claude Saint-Jean Québec BQ
Bagnell, Larry Yukon Yukon Lib.
Bailey, Roy Souris--Moose Mountain Saskatchewan AC
Baker, L'hon. George Gander--Grand Falls Terre-Neuve Lib.
Bakopanos, Eleni Ahuntsic Québec Lib.
Barnes, Sue London-Ouest Ontario Lib.
Beaumier, Colleen Brampton-Ouest--Mississauga Ontario Lib.
Bélair, Réginald Timmins--Baie James Ontario Lib.
Bélanger, Mauril Ottawa--Vanier Ontario Lib.
Bellehumeur, Michel Berthier--Montcalm Québec BQ
Bellemare, Eugène Ottawa--Orléans Ontario Lib.
Bennett, Carolyn St. Paul's Ontario Lib.
Benoit, Leon Lakeland Alberta AC
Bergeron, Stéphane Verchères--Les-Patriotes Québec BQ
Bertrand, Robert Pontiac--Gatineau--Labelle Québec Lib.
Bevilacqua, Maurizio Vaughan--King--Aurora Ontario Lib.
Bigras, Bernard Rosemont--Petite-Patrie Québec BQ
Binet, Gérard Frontenac--Mégantic Québec Lib.
Blaikie, Bill Winnipeg--Transcona Manitoba NPD
Blondin-Andrew, L'hon. Ethel, Secrétaire d'État (Enfance et Jeunesse) Western Arctic Territoires du Nord-Ouest Lib.
Bonin, Raymond Nickel Belt Ontario Lib.
Bonwick, Paul Simcoe--Grey Ontario Lib.
Borotsik, Rick Brandon--Souris Manitoba PC/RD
Boudria, L'hon. Don, Ministre d'État et leader du gouvernement à la Chambre des communes Glengarry--Prescott--Russell Ontario Lib.
Bourgeois, Diane Terrebonne--Blainville Québec BQ
Bradshaw, L'hon. Claudette, Ministre du Travail Moncton--Riverview--Dieppe Nouveau-Brunswick Lib.
Breitkreuz, Garry Yorkton--Melville Saskatchewan AC
Brien, Pierre Témiscamingue Québec BQ
Brison, Scott Kings--Hants Nouvelle-Écosse PC/RD
Brown, Bonnie Oakville Ontario Lib.
Bryden, John Ancaster--Dundas--Flamborough--Aldershot Ontario Lib.
Bulte, Sarmite, Secrétaire parlementaire de la ministre du Patrimoine canadien Parkdale--High Park Ontario Lib.
Burton, Andy Skeena Colombie-Britannique AC
Byrne, Gerry Humber--St. Barbe--Baie Verte Terre-Neuve Lib.
Caccia, L'hon. Charles Davenport Ontario Lib.
Cadman, Chuck Surrey-Nord Colombie-Britannique AC
Calder, Murray Dufferin--Peel--Wellington--Grey Ontario Lib.
Cannis, John Scarborough-Centre Ontario Lib.
Caplan, L'hon. Elinor, Ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration Thornhill Ontario Lib.
Cardin, Serge Sherbrooke Québec BQ
Carignan, Jean-Guy Québec-Est Québec Lib.
Carroll, Aileen, Secrétaire parlementaire du ministre des Affaires étrangères Barrie--Simcoe--Bradford Ontario Lib.
Casey, Bill Cumberland--Colchester Nouvelle-Écosse PC/RD
Casson, Rick Lethbridge Alberta AC
Castonguay, Jeannot, Secrétaire parlementaire du ministre de la Santé Madawaska--Restigouche Nouveau-Brunswick Lib.
Catterall, Marlene Ottawa-Ouest--Nepean Ontario Lib.
Cauchon, L'hon. Martin, Ministre du Revenu national et Secrétaire d'État (Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec) Outremont Québec Lib.
Chamberlain, Brenda Guelph--Wellington Ontario Lib.
Charbonneau, Yvon Anjou--Rivière-des-Prairies Québec Lib.
Chatters, David Athabasca Alberta AC
Chrétien, Le très hon. Jean, Premier ministre du Canada Saint-Maurice Québec Lib.
Clark, Le très hon. Joe Calgary-Centre Alberta PC/RD
Coderre, L'hon. Denis, Secrétaire d'État (Sport amateur) Bourassa Québec Lib.
Collenette, L'hon. David, Ministre des Transports Don Valley-Est Ontario Lib.
Comartin, Joe Windsor--St. Clair Ontario NPD
Comuzzi, Joe Thunder Bay--Superior-Nord Ontario Lib.
Copps, L'hon. Sheila, Ministre du Patrimoine canadien Hamilton-Est Ontario Lib.
Cotler, Irwin Mont-Royal Québec Lib.
Crête, Paul Kamouraska--Rivière-du-Loup--Témiscouata--Les Basques Québec BQ
Cullen, Roy, Secrétaire parlementaire du ministre des Finances Markham Ontario Lib.
Cummins, John Delta--South Richmond Colombie-Britannique AC
Cuzner, Rodger Bras d'Or--Cape Breton Nouvelle-Écosse Lib.
Dalphond-Guiral, Madeleine Laval-Centre Québec BQ
Davies, Libby Vancouver-Est Colombie-Britannique NPD
Day, Stockwell, chef de l'opposition Okanagan--Coquihalla Colombie-Britannique AC
Desjarlais, Bev Churchill Manitoba NPD
Desrochers, Odina Lotbinière--L'Érable Québec BQ
DeVillers, Paul Simcoe-Nord Ontario Lib.
Dhaliwal, L'hon. Herb, Ministre des Pêches et des Océans Vancouver-Sud--Burnaby Colombie-Britannique Lib.
Dion, L'hon. Stéphane, Président du Conseil privé de la Reine pour le Canada et ministre des Affaires intergouvernementales Saint-Laurent--Cartierville Québec Lib.
Discepola, Nick Vaudreuil--Soulanges Québec Lib.
Doyle, Norman St. John's-Est Terre-Neuve PC/RD
Dromisky, Stan Thunder Bay--Atikokan Ontario Lib.
Drouin, Claude, Secrétaire parlementaire du ministre de l'Industrie Beauce Québec Lib.
Dubé, Antoine Lévis-et-Chutes-de-la-Chaudière Québec BQ
Duceppe, Gilles Laurier--Sainte-Marie Québec BQ
Duhamel, L'hon. Ronald, Ministre des Anciens combattants et secrétaire d'État (Diversification de l'économie de l'Ouest canadien) (Francophonie) Saint-Boniface Manitoba Lib.
Duncan, John Île de Vancouver-Nord Colombie-Britannique AC
Duplain, Claude Portneuf Québec Lib.
Easter, Wayne Malpeque Île-du-Prince-Édouard Lib.
Eggleton, L'hon. Art, Ministre de la Défense nationale York-Centre Ontario Lib.
Elley, Reed Nanaimo--Cowichan Colombie-Britannique AC
Epp, Ken Elk Island Alberta AC
Eyking, Mark Sydney--Victoria Nouvelle-Écosse Lib.
Farrah, Georges, Secrétaire parlementaire du ministre des Pêches et des Océans Bonaventure--Gaspé--Îles-de-la-Madeleine--Pabok Québec Lib.
Finlay, John, Secrétaire parlementaire du ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien Oxford Ontario Lib.
Fitzpatrick, Brian Prince Albert Saskatchewan AC
Folco, Raymonde, Secrétaire parlementaire de la ministre du Développement des ressources humaines Laval-Ouest Québec Lib.
Fontana, Joe London-Centre-Nord Ontario Lib.
Forseth, Paul New Westminster--Coquitlam--Burnaby Colombie-Britannique AC
Fournier, Ghislain Manicouagan Québec BQ
Fry, L'hon. Hedy, Secrétaire d'État (Multiculturalisme) (Situation de la femme) Vancouver-Centre Colombie-Britannique Lib.
Gagliano, L'hon. Alfonso, Ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux Saint-Léonard--Saint-Michel Québec Lib.
Gagnon, Christiane Québec Québec BQ
Gagnon, Marcel Champlain Québec BQ
Gallant, Cheryl Renfrew--Nipissing--Pembroke Ontario AC
Gallaway, Roger Sarnia--Lambton Ontario Lib.
Gauthier, Michel Roberval Québec BQ
Girard-Bujold, Jocelyne Jonquière Québec BQ
Godfrey, John Don Valley-Ouest Ontario Lib.
Godin, Yvon Acadie--Bathurst Nouveau-Brunswick NPD
Goldring, Peter Edmonton-Centre-Est Alberta AC
Goodale, L'hon. Ralph, Ministre des Ressources naturelles et Ministre responsable de la Commission canadienne du blé Wascana Saskatchewan Lib.
Gouk, Jim Kootenay--Boundary--Okanagan Colombie-Britannique AC
Graham, Bill Toronto-Centre--Rosedale Ontario Lib.
Gray, L'hon. Herb, vice-premier ministre Windsor-Ouest Ontario Lib.
Grewal, Gurmant Surrey-Centre Colombie-Britannique AC
Grey, Deborah Edmonton-Nord Alberta PC/RD
Grose, Ivan Oshawa Ontario Lib.
Guarnieri, Albina Mississauga-Est Ontario Lib.
Guay, Monique Laurentides Québec BQ
Guimond, Michel Beauport--Montmorency--Côte-de-Beaupré--Île-d'Orléans Québec BQ
Hanger, Art Calgary-Nord-Est Alberta AC
Harb, Mac Ottawa-Centre Ontario Lib.
Harris, Richard Prince George--Bulkley Valley Colombie-Britannique AC
Harvard, John Charleswood St. James--Assiniboia Manitoba Lib.
Harvey, André, Secrétaire parlementaire du ministre des Transports Chicoutimi--Le Fjord Québec Lib.
Hearn, Loyola St. John's-Ouest Terre-Neuve PC/RD
Herron, John Fundy--Royal Nouveau-Brunswick PC/RD
Hill, Grant Macleod Alberta AC
Hill, Jay Prince George--Peace River Colombie-Britannique PC/RD
Hilstrom, Howard Selkirk--Interlake Manitoba AC
Hinton, Betty Kamloops, Thompson and Highland Valleys Colombie-Britannique AC
Hubbard, Charles Miramichi Nouveau-Brunswick Lib.
Ianno, Tony Trinity--Spadina Ontario Lib.
Jackson, Ovid Bruce--Grey--Owen Sound Ontario Lib.
Jaffer, Rahim Edmonton--Strathcona Alberta AC
Jennings, Marlene, Secrétaire parlementaire du ministre de la Coopération internationale Notre-Dame-de-Grâce--Lachine Québec Lib.
Johnston, Dale Wetaskiwin Alberta AC
Jordan, Joe, Secrétaire parlementaire du premier ministre Leeds--Grenville Ontario Lib.
Karetak-Lindell, Nancy Nunavut Nunavut Lib.
Karygiannis, Jim Scarborough--Agincourt Ontario Lib.
Keddy, Gerald South Shore Nouvelle-Écosse PC/RD
Kenney, Jason Calgary-Sud-Est Alberta AC
Keyes, Stan Hamilton-Ouest Ontario Lib.
Kilger, Bob Stormont--Dundas--Charlottenburgh Ontario Lib.
Kilgour, L'hon. David, Secrétaire d'État (Amérique latine et Afrique) Edmonton-Sud-Est Alberta Lib.
Knutson, Gar Elgin--Middlesex--London Ontario Lib.
Kraft Sloan, Karen York-Nord Ontario Lib.
Laframboise, Mario Argenteuil--Papineau--Mirabel Québec BQ
Laliberte, Rick Rivière Churchill Saskatchewan Lib.
Lalonde, Francine Mercier Québec BQ
Lanctôt, Robert Châteauguay Québec BQ
Lastewka, Walt St. Catharines Ontario Lib.
Lavigne, Raymond Verdun--Saint-Henri--Saint-Paul--Pointe Saint-Charles Québec Lib.
Lebel, Ghislain Chambly Québec BQ
LeBlanc, Dominic Beauséjour--Petitcodiac Nouveau-Brunswick Lib.
Lee, Derek Scarborough--Rouge River Ontario Lib.
Leung, Sophia, Secrétaire parlementaire du ministre du Revenu national Vancouver Kingsway Colombie-Britannique Lib.
Lill, Wendy Dartmouth Nouvelle-Écosse NPD
Lincoln, Clifford Lac-Saint-Louis Québec Lib.
Longfield, Judi Whitby--Ajax Ontario Lib.
Loubier, Yvan Saint-Hyacinthe--Bagot Québec BQ
Lunn, Gary Saanich--Gulf Islands Colombie-Britannique PC/RD
Lunney, James Nanaimo--Alberni Colombie-Britannique AC
MacAulay, L'hon. Lawrence, Solliciteur général du Canada Cardigan Île-du-Prince-Édouard Lib.
MacKay, Peter Pictou--Antigonish--Guysborough Nouvelle-Écosse PC/RD
Macklin, Paul Harold Northumberland Ontario Lib.
Mahoney, Steve Mississauga-Ouest Ontario Lib.
Malhi, Gurbax, Secrétaire parlementaire de la ministre du Travail Bramalea--Gore--Malton--Springdale Ontario Lib.
Maloney, John Erie--Lincoln Ontario Lib.
Manley, L'hon. John, Ministre des Affaires étrangères Ottawa-Sud Ontario Lib.
Manning, Preston Calgary-Sud-Ouest Alberta AC
Marceau, Richard Charlesbourg--Jacques-Cartier Québec BQ
Marcil, Serge Beauharnois--Salaberry Québec Lib.
Mark, Inky Dauphin--Swan River Manitoba PC/RD
Marleau, L'hon. Diane Sudbury Ontario Lib.
Martin, Keith Esquimalt--Juan de Fuca Colombie-Britannique AC
Martin, Pat Winnipeg-Centre Manitoba NPD
Martin, L'hon. Paul, Ministre des Finances LaSalle--Émard Québec Lib.
Matthews, Bill, Secrétaire parlementaire du président du Conseil privé de la Reine pour le Canada et ministre des Affaires intergouvernementales Burin--St. George's Terre-Neuve Lib.
Mayfield, Philip Cariboo--Chilcotin Colombie-Britannique AC
McCallum, John, Secrétaire parlementaire du ministre des Finances Markham Ontario Lib.
McCormick, Larry, Secrétaire parlementaire du ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire Hastings--Frontenac--Lennox and Addington Ontario Lib.
McDonough, Alexa Halifax Nouvelle-Écosse NPD
McGuire, Joe Egmont Île-du-Prince-Édouard Lib.
McKay, John Scarborough-Est Ontario Lib.
McLellan, L'hon. Anne, Ministre de la Justice et procureur général du Canada Edmonton-Ouest Alberta Lib.
McNally, Grant Dewdney--Alouette Colombie-Britannique PC/RD
McTeague, Dan Pickering--Ajax--Uxbridge Ontario Lib.
Ménard, Réal Hochelaga--Maisonneuve Québec BQ
Meredith, Val South Surrey--White Rock--Langley Colombie-Britannique PC/RD
Merrifield, Rob Yellowhead Alberta AC
Milliken, L'hon. Peter Kingston et les Îles Ontario Lib.
Mills, Bob Red Deer Alberta AC
Mills, Dennis Toronto--Danforth Ontario Lib.
Minna, L'hon. Maria, Ministre de la Coopération internationale Beaches--East York Ontario Lib.
Mitchell, L'hon. Andy, Secrétaire d'État (Développement rural) (Initiative fédérale du développement économique dans le Nord de l'Ontario) Parry Sound--Muskoka Ontario Lib.
Moore, James Port Moody--Coquitlam--Port Coquitlam Colombie-Britannique AC
Murphy, Shawn Hillsborough Île-du-Prince-Édouard Lib.
Myers, Lynn, Secrétaire parlementaire du solliciteur général du Canada Waterloo--Wellington Ontario Lib.
Nault, L'hon. Robert, Ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien Kenora--Rainy River Ontario Lib.
Neville, Anita Winnipeg-Centre-Sud Manitoba Lib.
Normand, L'hon. Gilbert, Secrétaire d'État (Sciences, Recherche et Développement) Bellechasse--Etchemins--Montmagny--L'Islet Québec Lib.
Nystrom, L'hon. Lorne Regina--Qu'Appelle Saskatchewan NPD
O'Brien, Lawrence Labrador Terre-Neuve Lib.
O'Brien, Pat, Secrétaire parlementaire du ministre du Commerce international London--Fanshawe Ontario Lib.
O'Reilly, John, Secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale Haliburton--Victoria--Brock Ontario Lib.
Obhrai, Deepak Calgary-Est Alberta AC
Owen, Stephen, Secrétaire parlementaire de la ministre de la Justice et procureur général du Canada Vancouver Quadra Colombie-Britannique Lib.
Pagtakhan, L'hon. Rey, Secrétaire d'État (Asie-Pacifique) Winnipeg-Nord--St. Paul Manitoba Lib.
Pallister, Brian Portage--Lisgar Manitoba AC
Pankiw, Jim Saskatoon--Humboldt Saskatchewan PC/RD
Paquette, Pierre Joliette Québec BQ
Paradis, Denis Brome--Missisquoi Québec Lib.
Parrish, Carolyn Mississauga-Centre Ontario Lib.
Patry, Bernard Pierrefonds--Dollard Québec Lib.
Penson, Charlie Peace River Alberta AC
Peric, Janko Cambridge Ontario Lib.
Perron, Gilles-A. Rivière-des-Mille-Îles Québec BQ
Peschisolido, Joe Richmond Colombie-Britannique AC
Peterson, L'hon. Jim, Secrétaire d'État (Institutions financières internationales) Willowdale Ontario Lib.
Pettigrew, L'hon. Pierre, Ministre du Commerce international Papineau--Saint-Denis Québec Lib.
Phinney, Beth Hamilton Mountain Ontario Lib.
Picard, Pauline Drummond Québec BQ
Pickard, Jerry Chatham--Kent Essex Ontario Lib.
Pillitteri, Gary Niagara Falls Ontario Lib.
Plamondon, Louis Bas-Richelieu--Nicolet--Bécancour Québec BQ
Pratt, David Nepean--Carleton Ontario Lib.
Price, David Compton--Stanstead Québec Lib.
Proctor, Dick Palliser Saskatchewan NPD
Proulx, Marcel Hull--Aylmer Québec Lib.
Provenzano, Carmen, Secrétaire parlementaire du ministre des Anciens combattants Sault Ste. Marie Ontario Lib.
Rajotte, James Edmonton-Sud-Ouest Alberta AC
Redman, Karen, Secrétaire parlementaire du ministre de l'Environnement Kitchener-Centre Ontario Lib.
Reed, Julian Halton Ontario Lib.
Regan, Geoff, Secrétaire parlementaire du leader du gouvernement à la Chambre des communes Halifax-Ouest Nouvelle-Écosse Lib.
Reid, Scott Lanark--Carleton Ontario AC
Reynolds, John West Vancouver--Sunshine Coast Colombie-Britannique AC
Richardson, John Perth--Middlesex Ontario Lib.
Ritz, Gerry Battlefords--Lloydminster Saskatchewan AC
Robillard, L'hon. Lucienne, Présidente du Conseil du Trésor et ministre responsable de l'Infrastructure Westmount--Ville-Marie Québec Lib.
Robinson, Svend Burnaby--Douglas Colombie-Britannique NPD
Rocheleau, Yves Trois-Rivières Québec BQ
Rock, L'hon. Allan, Ministre de la Santé Etobicoke-Centre Ontario Lib.
Roy, Jean-Yves Matapédia--Matane Québec BQ
Saada, Jacques Brossard--La Prairie Québec Lib.
Sauvageau, Benoît Repentigny Québec BQ
Savoy, Andy Tobique--Mactaquac Nouveau-Brunswick Lib.
Scherrer, Hélène Louis-Hébert Québec Lib.
Schmidt, Werner Kelowna Colombie-Britannique AC
Scott, L'hon. Andy Fredericton Nouveau-Brunswick Lib.
Serré, Benoît, Secrétaire parlementaire du ministre des Ressources naturelles Timiskaming--Cochrane Ontario Lib.
Sgro, Judy York-Ouest Ontario Lib.
Shepherd, Alex, Secrétaire parlementaire de la présidente du Conseil du Trésor Durham Ontario Lib.
Skelton, Carol Saskatoon--Rosetown--Biggar Saskatchewan AC
Solberg, Monte Medicine Hat Alberta AC
Sorenson, Kevin Crowfoot Alberta AC
Speller, Bob Haldimand--Norfolk--Brant Ontario Lib.
Spencer, Larry Regina--Lumsden--Lake Centre Saskatchewan AC
St-Hilaire, Caroline Longueuil Québec BQ
St-Jacques, Diane Shefford Québec Lib.
St-Julien, Guy Abitibi--Baie-James--Nunavik Québec Lib.
St. Denis, Brent Algoma--Manitoulin Ontario Lib.
Steckle, Paul Huron--Bruce Ontario Lib.
Stewart, L'hon. Jane, Ministre du Développement des ressources humaines Brant Ontario Lib.
Stinson, Darrel Okanagan--Shuswap Colombie-Britannique AC
Stoffer, Peter Sackville--Musquodoboit Valley--Eastern Shore Nouvelle-Écosse NPD
Strahl, Chuck Fraser Valley Colombie-Britannique PC/RD
Szabo, Paul, Secrétaire parlementaire du ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux Mississauga-Sud Ontario Lib.
Telegdi, Andrew Kitchener--Waterloo Ontario Lib.
Thibault, L'hon. Robert, Ministre d'État (Agence de promotion économique du Canada atlantique) Ouest Nova Nouvelle-Écosse Lib.
Thibeault, Yolande Saint-Lambert Québec Lib.
Thompson, Greg Nouveau-Brunswick-Sud-Ouest Nouveau-Brunswick PC/RD
Thompson, Myron Wild Rose Alberta AC
Tirabassi, Tony Niagara-Centre Ontario Lib.
Tobin, L'hon. Brian, Ministre de l'Industrie Bonavista--Trinity--Conception Terre-Neuve Lib.
Toews, Vic Provencher Manitoba AC
Tonks, Alan York-Sud--Weston Ontario Lib.
Torsney, Paddy Burlington Ontario Lib.
Tremblay, Stéphan Lac-Saint-Jean--Saguenay Québec BQ
Tremblay, Suzanne Rimouski-Neigette-et-la Mitis Québec BQ
Ur, Rose-Marie Lambton--Kent--Middlesex Ontario Lib.
Valeri, Tony Stoney Creek Ontario Lib.
Vanclief, L'hon. Lyle, Ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire Prince Edward--Hastings Ontario Lib.
Vellacott, Maurice Saskatoon--Wanuskewin Saskatchewan AC
Venne, Pierrette Saint-Bruno--Saint-Hubert Québec BQ
Volpe, Joseph Eglinton--Lawrence Ontario Lib.
Wappel, Tom Scarborough-Sud-Ouest Ontario Lib.
Wasylycia-Leis, Judy Winnipeg-Centre-Nord Manitoba NPD
Wayne, Elsie Saint John Nouveau-Brunswick PC/RD
Whelan, Susan Essex Ontario Lib.
White, Randy Langley--Abbotsford Colombie-Britannique AC
White, Ted North Vancouver Colombie-Britannique AC
Wilfert, Bryon Oak Ridges Ontario Lib.
Williams, John St. Albert Alberta AC
Wood, Bob Nipissing Ontario Lib.
Yelich, Lynne Blackstrap Saskatchewan AC

Liste alphabétique des députés de la chambre des communes par province

Première session, trente-septième Législature

Nom Circonscription Affiliation politique

Alberta (26)
Ablonczy, Diane Calgary--Nose Hill AC
Anders, Rob Calgary-Ouest AC
Benoit, Leon Lakeland AC
Casson, Rick Lethbridge AC
Chatters, David Athabasca AC
Clark, Le très hon. Joe Calgary-Centre PC/RD
Epp, Ken Elk Island AC
Goldring, Peter Edmonton-Centre-Est AC
Grey, Deborah Edmonton-Nord PC/RD
Hanger, Art Calgary-Nord-Est AC
Hill, Grant Macleod AC
Jaffer, Rahim Edmonton--Strathcona AC
Johnston, Dale Wetaskiwin AC
Kenney, Jason Calgary-Sud-Est AC
Kilgour, L'hon. David, Secrétaire d'État (Amérique latine et Afrique) Edmonton-Sud-Est Lib.
Manning, Preston Calgary-Sud-Ouest AC
McLellan, L'hon. Anne, Ministre de la Justice et procureur général du Canada Edmonton-Ouest Lib.
Merrifield, Rob Yellowhead AC
Mills, Bob Red Deer AC
Obhrai, Deepak Calgary-Est AC
Penson, Charlie Peace River AC
Rajotte, James Edmonton-Sud-Ouest AC
Solberg, Monte Medicine Hat AC
Sorenson, Kevin Crowfoot AC
Thompson, Myron Wild Rose AC
Williams, John St. Albert AC

Colombie-Britannique (34)
Abbott, Jim Kootenay--Columbia AC
Anderson, L'hon. David, Ministre de l'Environnement Victoria Lib.
Burton, Andy Skeena AC
Cadman, Chuck Surrey-Nord AC
Cummins, John Delta--South Richmond AC
Davies, Libby Vancouver-Est NPD
Day, Stockwell, chef de l'opposition Okanagan--Coquihalla AC
Dhaliwal, L'hon. Herb, Ministre des Pêches et des Océans Vancouver-Sud--Burnaby Lib.
Duncan, John Île de Vancouver-Nord AC
Elley, Reed Nanaimo--Cowichan AC
Forseth, Paul New Westminster--Coquitlam--Burnaby AC
Fry, L'hon. Hedy, Secrétaire d'État (Multiculturalisme) (Situation de la femme) Vancouver-Centre Lib.
Gouk, Jim Kootenay--Boundary--Okanagan AC
Grewal, Gurmant Surrey-Centre AC
Harris, Richard Prince George--Bulkley Valley AC
Hill, Jay Prince George--Peace River PC/RD
Hinton, Betty Kamloops, Thompson and Highland Valleys AC
Leung, Sophia, Secrétaire parlementaire du ministre du Revenu national Vancouver Kingsway Lib.
Lunn, Gary Saanich--Gulf Islands PC/RD
Lunney, James Nanaimo--Alberni AC
Martin, Keith Esquimalt--Juan de Fuca AC
Mayfield, Philip Cariboo--Chilcotin AC
McNally, Grant Dewdney--Alouette PC/RD
Meredith, Val South Surrey--White Rock--Langley PC/RD
Moore, James Port Moody--Coquitlam--Port Coquitlam AC
Owen, Stephen, Secrétaire parlementaire de la ministre de la Justice et procureur général du Canada Vancouver Quadra Lib.
Peschisolido, Joe Richmond AC
Reynolds, John West Vancouver--Sunshine Coast AC
Robinson, Svend Burnaby--Douglas NPD
Schmidt, Werner Kelowna AC
Stinson, Darrel Okanagan--Shuswap AC
Strahl, Chuck Fraser Valley PC/RD
White, Randy Langley--Abbotsford AC
White, Ted North Vancouver AC

Île-du-Prince-Édouard (4)
Easter, Wayne Malpeque Lib.
MacAulay, L'hon. Lawrence, Solliciteur général du Canada Cardigan Lib.
McGuire, Joe Egmont Lib.
Murphy, Shawn Hillsborough Lib.

Manitoba (14)
Alcock, Reg Winnipeg-Sud Lib.
Blaikie, Bill Winnipeg--Transcona NPD
Borotsik, Rick Brandon--Souris PC/RD
Desjarlais, Bev Churchill NPD
Duhamel, L'hon. Ronald, Ministre des Anciens combattants et secrétaire d'État (Diversification de l'économie de l'Ouest canadien) (Francophonie) Saint-Boniface Lib.
Harvard, John Charleswood St. James--Assiniboia Lib.
Hilstrom, Howard Selkirk--Interlake AC
Mark, Inky Dauphin--Swan River PC/RD
Martin, Pat Winnipeg-Centre NPD
Neville, Anita Winnipeg-Centre-Sud Lib.
Pagtakhan, L'hon. Rey, Secrétaire d'État (Asie-Pacifique) Winnipeg-Nord--St. Paul Lib.
Pallister, Brian Portage--Lisgar AC
Toews, Vic Provencher AC
Wasylycia-Leis, Judy Winnipeg-Centre-Nord NPD

Nouveau-Brunswick (10)
Bradshaw, L'hon. Claudette, Ministre du Travail Moncton--Riverview--Dieppe Lib.
Castonguay, Jeannot, Secrétaire parlementaire du ministre de la Santé Madawaska--Restigouche Lib.
Godin, Yvon Acadie--Bathurst NPD
Herron, John Fundy--Royal PC/RD
Hubbard, Charles Miramichi Lib.
LeBlanc, Dominic Beauséjour--Petitcodiac Lib.
Savoy, Andy Tobique--Mactaquac Lib.
Scott, L'hon. Andy Fredericton Lib.
Thompson, Greg Nouveau-Brunswick-Sud-Ouest PC/RD
Wayne, Elsie Saint John PC/RD

Nouvelle-Écosse (11)
Brison, Scott Kings--Hants PC/RD
Casey, Bill Cumberland--Colchester PC/RD
Cuzner, Rodger Bras d'Or--Cape Breton Lib.
Eyking, Mark Sydney--Victoria Lib.
Keddy, Gerald South Shore PC/RD
Lill, Wendy Dartmouth NPD
MacKay, Peter Pictou--Antigonish--Guysborough PC/RD
McDonough, Alexa Halifax NPD
Regan, Geoff, Secrétaire parlementaire du leader du gouvernement à la Chambre des communes Halifax-Ouest Lib.
Stoffer, Peter Sackville--Musquodoboit Valley--Eastern Shore NPD
Thibault, L'hon. Robert, Ministre d'État (Agence de promotion économique du Canada atlantique) Ouest Nova Lib.

Nunavut (1)
Karetak-Lindell, Nancy Nunavut Lib.

Ontario (103)
Adams, Peter Peterborough Lib.
Assadourian, Sarkis Brampton-Centre Lib.
Augustine, Jean Etobicoke--Lakeshore Lib.
Barnes, Sue London-Ouest Lib.
Beaumier, Colleen Brampton-Ouest--Mississauga Lib.
Bélair, Réginald Timmins--Baie James Lib.
Bélanger, Mauril Ottawa--Vanier Lib.
Bellemare, Eugène Ottawa--Orléans Lib.
Bennett, Carolyn St. Paul's Lib.
Bevilacqua, Maurizio Vaughan--King--Aurora Lib.
Bonin, Raymond Nickel Belt Lib.
Bonwick, Paul Simcoe--Grey Lib.
Boudria, L'hon. Don, Ministre d'État et leader du gouvernement à la Chambre des communes Glengarry--Prescott--Russell Lib.
Brown, Bonnie Oakville Lib.
Bryden, John Ancaster--Dundas--Flamborough--Aldershot Lib.
Bulte, Sarmite, Secrétaire parlementaire de la ministre du Patrimoine canadien Parkdale--High Park Lib.
Caccia, L'hon. Charles Davenport Lib.
Calder, Murray Dufferin--Peel--Wellington--Grey Lib.
Cannis, John Scarborough-Centre Lib.
Caplan, L'hon. Elinor, Ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration Thornhill Lib.
Carroll, Aileen, Secrétaire parlementaire du ministre des Affaires étrangères Barrie--Simcoe--Bradford Lib.
Catterall, Marlene Ottawa-Ouest--Nepean Lib.
Chamberlain, Brenda Guelph--Wellington Lib.
Collenette, L'hon. David, Ministre des Transports Don Valley-Est Lib.
Comartin, Joe Windsor--St. Clair NPD
Comuzzi, Joe Thunder Bay--Superior-Nord Lib.
Copps, L'hon. Sheila, Ministre du Patrimoine canadien Hamilton-Est Lib.
Cullen, Roy, Secrétaire parlementaire du ministre des Finances Markham Lib.
DeVillers, Paul Simcoe-Nord Lib.
Dromisky, Stan Thunder Bay--Atikokan Lib.
Eggleton, L'hon. Art, Ministre de la Défense nationale York-Centre Lib.
Finlay, John, Secrétaire parlementaire du ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien Oxford Lib.
Fontana, Joe London-Centre-Nord Lib.
Gallant, Cheryl Renfrew--Nipissing--Pembroke AC
Gallaway, Roger Sarnia--Lambton Lib.
Godfrey, John Don Valley-Ouest Lib.
Graham, Bill Toronto-Centre--Rosedale Lib.
Gray, L'hon. Herb, vice-premier ministre Windsor-Ouest Lib.
Grose, Ivan Oshawa Lib.
Guarnieri, Albina Mississauga-Est Lib.
Harb, Mac Ottawa-Centre Lib.
Ianno, Tony Trinity--Spadina Lib.
Jackson, Ovid Bruce--Grey--Owen Sound Lib.
Jordan, Joe, Secrétaire parlementaire du premier ministre Leeds--Grenville Lib.
Karygiannis, Jim Scarborough--Agincourt Lib.
Keyes, Stan Hamilton-Ouest Lib.
Kilger, Bob Stormont--Dundas--Charlottenburgh Lib.
Knutson, Gar Elgin--Middlesex--London Lib.
Kraft Sloan, Karen York-Nord Lib.
Lastewka, Walt St. Catharines Lib.
Lee, Derek Scarborough--Rouge River Lib.
Longfield, Judi Whitby--Ajax Lib.
Macklin, Paul Harold Northumberland Lib.
Mahoney, Steve Mississauga-Ouest Lib.
Malhi, Gurbax, Secrétaire parlementaire de la ministre du Travail Bramalea--Gore--Malton--Springdale Lib.
Maloney, John Erie--Lincoln Lib.
Manley, L'hon. John, Ministre des Affaires étrangères Ottawa-Sud Lib.
Marleau, L'hon. Diane Sudbury Lib.
McCallum, John, Secrétaire parlementaire du ministre des Finances Markham Lib.
McCormick, Larry, Secrétaire parlementaire du ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire Hastings--Frontenac--Lennox and Addington Lib.
McKay, John Scarborough-Est Lib.
McTeague, Dan Pickering--Ajax--Uxbridge Lib.
Milliken, L'hon. Peter Kingston et les Îles Lib.
Mills, Dennis Toronto--Danforth Lib.
Minna, L'hon. Maria, Ministre de la Coopération internationale Beaches--East York Lib.
Mitchell, L'hon. Andy, Secrétaire d'État (Développement rural) (Initiative fédérale du développement économique dans le Nord de l'Ontario) Parry Sound--Muskoka Lib.
Myers, Lynn, Secrétaire parlementaire du solliciteur général du Canada Waterloo--Wellington Lib.
Nault, L'hon. Robert, Ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien Kenora--Rainy River Lib.
O'Brien, Pat, Secrétaire parlementaire du ministre du Commerce international London--Fanshawe Lib.
O'Reilly, John, Secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale Haliburton--Victoria--Brock Lib.
Parrish, Carolyn Mississauga-Centre Lib.
Peric, Janko Cambridge Lib.
Peterson, L'hon. Jim, Secrétaire d'État (Institutions financières internationales) Willowdale Lib.
Phinney, Beth Hamilton Mountain Lib.
Pickard, Jerry Chatham--Kent Essex Lib.
Pillitteri, Gary Niagara Falls Lib.
Pratt, David Nepean--Carleton Lib.
Provenzano, Carmen, Secrétaire parlementaire du ministre des Anciens combattants Sault Ste. Marie Lib.
Redman, Karen, Secrétaire parlementaire du ministre de l'Environnement Kitchener-Centre Lib.
Reed, Julian Halton Lib.
Reid, Scott Lanark--Carleton AC
Richardson, John Perth--Middlesex Lib.
Rock, L'hon. Allan, Ministre de la Santé Etobicoke-Centre Lib.
Serré, Benoît, Secrétaire parlementaire du ministre des Ressources naturelles Timiskaming--Cochrane Lib.
Sgro, Judy York-Ouest Lib.
Shepherd, Alex, Secrétaire parlementaire de la présidente du Conseil du Trésor Durham Lib.
Speller, Bob Haldimand--Norfolk--Brant Lib.
St. Denis, Brent Algoma--Manitoulin Lib.
Steckle, Paul Huron--Bruce Lib.
Stewart, L'hon. Jane, Ministre du Développement des ressources humaines Brant Lib.
Szabo, Paul, Secrétaire parlementaire du ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux Mississauga-Sud Lib.
Telegdi, Andrew Kitchener--Waterloo Lib.
Tirabassi, Tony Niagara-Centre Lib.
Tonks, Alan York-Sud--Weston Lib.
Torsney, Paddy Burlington Lib.
Ur, Rose-Marie Lambton--Kent--Middlesex Lib.
Valeri, Tony Stoney Creek Lib.
Vanclief, L'hon. Lyle, Ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire Prince Edward--Hastings Lib.
Volpe, Joseph Eglinton--Lawrence Lib.
Wappel, Tom Scarborough-Sud-Ouest Lib.
Whelan, Susan Essex Lib.
Wilfert, Bryon Oak Ridges Lib.
Wood, Bob Nipissing Lib.

Québec (75)
Allard, Carole-Marie Laval-Est Lib.
Assad, Mark, Secrétaire parlementaire de la ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration Gatineau Lib.
Asselin, Gérard Charlevoix BQ
Bachand, André Richmond--Arthabaska PC/RD
Bachand, Claude Saint-Jean BQ
Bakopanos, Eleni Ahuntsic Lib.
Bellehumeur, Michel Berthier--Montcalm BQ
Bergeron, Stéphane Verchères--Les-Patriotes BQ
Bertrand, Robert Pontiac--Gatineau--Labelle Lib.
Bigras, Bernard Rosemont--Petite-Patrie BQ
Binet, Gérard Frontenac--Mégantic Lib.
Bourgeois, Diane Terrebonne--Blainville BQ
Brien, Pierre Témiscamingue BQ
Cardin, Serge Sherbrooke BQ
Carignan, Jean-Guy Québec-Est Lib.
Cauchon, L'hon. Martin, Ministre du Revenu national et Secrétaire d'État (Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec) Outremont Lib.
Charbonneau, Yvon Anjou--Rivière-des-Prairies Lib.
Chrétien, Le très hon. Jean, Premier ministre du Canada Saint-Maurice Lib.
Coderre, L'hon. Denis, Secrétaire d'État (Sport amateur) Bourassa Lib.
Cotler, Irwin Mont-Royal Lib.
Crête, Paul Kamouraska--Rivière-du-Loup--Témiscouata--Les Basques BQ
Dalphond-Guiral, Madeleine Laval-Centre BQ
Desrochers, Odina Lotbinière--L'Érable BQ
Dion, L'hon. Stéphane, Président du Conseil privé de la Reine pour le Canada et ministre des Affaires intergouvernementales Saint-Laurent--Cartierville Lib.
Discepola, Nick Vaudreuil--Soulanges Lib.
Drouin, Claude, Secrétaire parlementaire du ministre de l'Industrie Beauce Lib.
Dubé, Antoine Lévis-et-Chutes-de-la-Chaudière BQ
Duceppe, Gilles Laurier--Sainte-Marie BQ
Duplain, Claude Portneuf Lib.
Farrah, Georges, Secrétaire parlementaire du ministre des Pêches et des Océans Bonaventure--Gaspé--Îles-de-la-Madeleine--Pabok Lib.
Folco, Raymonde, Secrétaire parlementaire de la ministre du Développement des ressources humaines Laval-Ouest Lib.
Fournier, Ghislain Manicouagan BQ
Gagliano, L'hon. Alfonso, Ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux Saint-Léonard--Saint-Michel Lib.
Gagnon, Christiane Québec BQ
Gagnon, Marcel Champlain BQ
Gauthier, Michel Roberval BQ
Girard-Bujold, Jocelyne Jonquière BQ
Guay, Monique Laurentides BQ
Guimond, Michel Beauport--Montmorency--Côte-de-Beaupré--Île-d'Orléans BQ
Harvey, André, Secrétaire parlementaire du ministre des Transports Chicoutimi--Le Fjord Lib.
Jennings, Marlene, Secrétaire parlementaire du ministre de la Coopération internationale Notre-Dame-de-Grâce--Lachine Lib.
Laframboise, Mario Argenteuil--Papineau--Mirabel BQ
Lalonde, Francine Mercier BQ
Lanctôt, Robert Châteauguay BQ
Lavigne, Raymond Verdun--Saint-Henri--Saint-Paul--Pointe Saint-Charles Lib.
Lebel, Ghislain Chambly BQ
Lincoln, Clifford Lac-Saint-Louis Lib.
Loubier, Yvan Saint-Hyacinthe--Bagot BQ
Marceau, Richard Charlesbourg--Jacques-Cartier BQ
Marcil, Serge Beauharnois--Salaberry Lib.
Martin, L'hon. Paul, Ministre des Finances LaSalle--Émard Lib.
Ménard, Réal Hochelaga--Maisonneuve BQ
Normand, L'hon. Gilbert, Secrétaire d'État (Sciences, Recherche et Développement) Bellechasse--Etchemins--Montmagny--L'Islet Lib.
Paquette, Pierre Joliette BQ
Paradis, Denis Brome--Missisquoi Lib.
Patry, Bernard Pierrefonds--Dollard Lib.
Perron, Gilles-A. Rivière-des-Mille-Îles BQ
Pettigrew, L'hon. Pierre, Ministre du Commerce international Papineau--Saint-Denis Lib.
Picard, Pauline Drummond BQ
Plamondon, Louis Bas-Richelieu--Nicolet--Bécancour BQ
Price, David Compton--Stanstead Lib.
Proulx, Marcel Hull--Aylmer Lib.
Robillard, L'hon. Lucienne, Présidente du Conseil du Trésor et ministre responsable de l'Infrastructure Westmount--Ville-Marie Lib.
Rocheleau, Yves Trois-Rivières BQ
Roy, Jean-Yves Matapédia--Matane BQ
Saada, Jacques Brossard--La Prairie Lib.
Sauvageau, Benoît Repentigny BQ
Scherrer, Hélène Louis-Hébert Lib.
St-Hilaire, Caroline Longueuil BQ
St-Jacques, Diane Shefford Lib.
St-Julien, Guy Abitibi--Baie-James--Nunavik Lib.
Thibeault, Yolande Saint-Lambert Lib.
Tremblay, Stéphan Lac-Saint-Jean--Saguenay BQ
Tremblay, Suzanne Rimouski-Neigette-et-la Mitis BQ
Venne, Pierrette Saint-Bruno--Saint-Hubert BQ

Saskatchewan (14)
Anderson, David Cypress Hills--Grasslands AC
Bailey, Roy Souris--Moose Mountain AC
Breitkreuz, Garry Yorkton--Melville AC
Fitzpatrick, Brian Prince Albert AC
Goodale, L'hon. Ralph, Ministre des Ressources naturelles et Ministre responsable de la Commission canadienne du blé Wascana Lib.
Laliberte, Rick Rivière Churchill Lib.
Nystrom, L'hon. Lorne Regina--Qu'Appelle NPD
Pankiw, Jim Saskatoon--Humboldt PC/RD
Proctor, Dick Palliser NPD
Ritz, Gerry Battlefords--Lloydminster AC
Skelton, Carol Saskatoon--Rosetown--Biggar AC
Spencer, Larry Regina--Lumsden--Lake Centre AC
Vellacott, Maurice Saskatoon--Wanuskewin AC
Yelich, Lynne Blackstrap AC

Terre-Neuve (7)
Baker, L'hon. George Gander--Grand Falls Lib.
Byrne, Gerry Humber--St. Barbe--Baie Verte Lib.
Doyle, Norman St. John's-Est PC/RD
Hearn, Loyola St. John's-Ouest PC/RD
Matthews, Bill, Secrétaire parlementaire du président du Conseil privé de la Reine pour le Canada et ministre des Affaires intergouvernementales Burin--St. George's Lib.
O'Brien, Lawrence Labrador Lib.
Tobin, L'hon. Brian, Ministre de l'Industrie Bonavista--Trinity--Conception Lib.

Territoires du Nord-Ouest (1)
Blondin-Andrew, L'hon. Ethel, Secrétaire d'État (Enfance et Jeunesse) Western Arctic Lib.

Yukon
Bagnell, Larry Yukon Lib.

LISTE DES COMITÉS PERMANENTS ET DES SOUS-COMITÉS

(Au 26 octobre 2001 — 1re Session, 37e Législature)

Affaires autochtones, développement du Grand nord et ressources naturelles
Président:
Raymond Bonin
Vice-présidents:
Nancy Karetak-Lindell
Maurice Vellacott
Larry Bagnell
Gérard Binet
Serge Cardin
Jean-Guy Carignan
David Chatters
Reed Elley
John Finlay
John Godfrey
Gerald Keddy
Richard Marceau
Pat Martin
Benoît Serré
Guy St-Julien
Total: (16)
Membres associés
Jim Abbott
Diane Ablonczy
Rob Anders
David Anderson
Gérard Asselin
André Bachand
Claude Bachand
Roy Bailey
Leon Benoit
Stéphane Bergeron
Bernard Bigras
Rick Borotsik
Garry Breitkreuz
Scott Brison
Andy Burton
Chuck Cadman
Bill Casey
Rick Casson
Joe Clark
Joe Comartin
John Cummins
Stockwell Day
Bev Desjarlais
Norman Doyle
John Duncan
Ken Epp
Brian Fitzpatrick
Paul Forseth
Ghislain Fournier
Cheryl Gallant
Yvon Godin
Peter Goldring
Jim Gouk
Gurmant Grewal
Deborah Grey
Art Hanger
Richard Harris
Loyola Hearn
John Herron
Grant Hill
Jay Hill
Howard Hilstrom
Betty Hinton
Rahim Jaffer
Dale Johnston
Jason Kenney
Robert Lanctôt
Gary Lunn
James Lunney
Peter MacKay
Preston Manning
Inky Mark
Keith Martin
Philip Mayfield
Joe McGuire
Grant McNally
Val Meredith
Rob Merrifield
Bob Mills
James Moore
Anita Neville
Lorne Nystrom
Deepak Obhrai
Brian Pallister
Jim Pankiw
Pierre Paquette
Charlie Penson
Gilles-A. Perron
Joe Peschisolido
James Rajotte
Scott Reid
John Reynolds
Gerry Ritz
Jean-Yves Roy
Werner Schmidt
Carol Skelton
Monte Solberg
Kevin Sorenson
Larry Spencer
Darrel Stinson
Chuck Strahl
Greg Thompson
Myron Thompson
Vic Toews
Elsie Wayne
Randy White
Ted White
John Williams
Lynne Yelich

Affaires étrangères et commerce international
Président:
Bill Graham
Vice-présidents:
Jean Augustine
Brian Pallister
George Baker
Aileen Carroll
Bill Casey
Rick Casson
John Duncan
John Harvard
Marlene Jennings
Stan Keyes
Francine Lalonde
Diane Marleau
Keith Martin
Pat O'Brien
Pierre Paquette
Bernard Patry
Svend Robinson
Total: (18)
Membres associés
Jim Abbott
Diane Ablonczy
Rob Anders
David Anderson
Sarkis Assadourian
André Bachand
Claude Bachand
Roy Bailey
Colleen Beaumier
Leon Benoit
Stéphane Bergeron
Bernard Bigras
Bill Blaikie
Rick Borotsik
Garry Breitkreuz
Scott Brison
Andy Burton
Chuck Cadman
Serge Cardin
David Chatters
Joe Clark
Irwin Cotler
Paul Crête
John Cummins
Stockwell Day
Norman Doyle
Stan Dromisky
Antoine Dubé
Reed Elley
Ken Epp
Mark Eyking
Brian Fitzpatrick
Paul Forseth
Cheryl Gallant
Peter Goldring
Jim Gouk
Gurmant Grewal
Deborah Grey
Art Hanger
Mac Harb
Richard Harris
Loyola Hearn
John Herron
Grant Hill
Jay Hill
Howard Hilstrom
Betty Hinton
Rahim Jaffer
Dale Johnston
Gerald Keddy
Jason Kenney
Gary Lunn
James Lunney
Peter MacKay
John Maloney
Preston Manning
Richard Marceau
Inky Mark
Pat Martin
Philip Mayfield
Grant McNally
Val Meredith
Rob Merrifield
Bob Mills
James Moore
Anita Neville
Lorne Nystrom
Deepak Obhrai
Jim Pankiw
Charlie Penson
Joe Peschisolido
Beth Phinney
David Price
James Rajotte
Scott Reid
John Reynolds
Gerry Ritz
Yves Rocheleau
Benoît Sauvageau
Werner Schmidt
Carol Skelton
Monte Solberg
Kevin Sorenson
Bob Speller
Larry Spencer
Darrel Stinson
Chuck Strahl
Greg Thompson
Myron Thompson
Vic Toews
Stéphan Tremblay
Tony Valeri
Maurice Vellacott
Elsie Wayne
Randy White
Ted White
John Williams
Lynne Yelich

Sous-comité sur le commerce, des différends commerciaux et des investissements internationaux
Président:
Mac Harb
Vice-président:

Rick Casson
Mark Eyking
Gary Lunn
Pat O'Brien
Pierre Paquette
Svend Robinson
Bob Speller
Tony Valeri
Total: (9)

Sous-comité des droits de la personne et du développement international
Président:
Beth Phinney
Vice-président:

Sarkis Assadourian
Colleen Beaumier
Bill Casey
Irwin Cotler
Antoine Dubé
Marlene Jennings
Deepak Obhrai
Svend Robinson
Total: (9)

Agriculture et agroalimentaire
Président:
Charles Hubbard
Vice-présidents:
Murray Calder
Howard Hilstrom
David Anderson
Rick Borotsik
Garry Breitkreuz
Claude Duplain
Mark Eyking
Marcel Gagnon
Rick Laliberte
Larry McCormick
Dick Proctor
Bob Speller
Paul Steckle
Suzanne Tremblay
Rose-Marie Ur
Total: (16)
Membres associés
Jim Abbott
Diane Ablonczy
Peter Adams
Rob Anders
André Bachand
Roy Bailey
Leon Benoit
Scott Brison
Andy Burton
Chuck Cadman
Bill Casey
Rick Casson
David Chatters
Joe Clark
Joe Comartin
Paul Crête
John Cummins
Stockwell Day
Odina Desrochers
Norman Doyle
John Duncan
Reed Elley
Ken Epp
Brian Fitzpatrick
Paul Forseth
Cheryl Gallant
Peter Goldring
Jim Gouk
Gurmant Grewal
Deborah Grey
Art Hanger
Richard Harris
Loyola Hearn
John Herron
Grant Hill
Jay Hill
Betty Hinton
Rahim Jaffer
Dale Johnston
Gerald Keddy
Jason Kenney
Mario Laframboise
Robert Lanctôt
Gary Lunn
James Lunney
Peter MacKay
Preston Manning
Richard Marceau
Inky Mark
Keith Martin
Philip Mayfield
Grant McNally
Val Meredith
Rob Merrifield
Bob Mills
James Moore
Lorne Nystrom
Deepak Obhrai
Brian Pallister
Jim Pankiw
Pierre Paquette
Charlie Penson
Gilles-A. Perron
Joe Peschisolido
James Rajotte
Scott Reid
John Reynolds
Gerry Ritz
Jean-Yves Roy
Werner Schmidt
Carol Skelton
Monte Solberg
Kevin Sorenson
Larry Spencer
Darrel Stinson
Chuck Strahl
Greg Thompson
Myron Thompson
Vic Toews
Maurice Vellacott
Elsie Wayne
Randy White
Ted White
John Williams
Lynne Yelich

Citoyenneté et immigration
Président:
Joe Fontana
Vice-présidents:
Paul Forseth
Steve Mahoney
Mark Assad
Yvon Charbonneau
Madeleine Dalphond-Guiral
John Godfrey
Art Hanger
Inky Mark
Anita Neville
Jerry Pickard
David Price
Stéphan Tremblay
Tony Valeri
Judy Wasylycia-Leis
Lynne Yelich
Total: (16)
Membres associés
Jim Abbott
Diane Ablonczy
Rob Anders
David Anderson
André Bachand
Roy Bailey
Leon Benoit
Bernard Bigras
Rick Borotsik
Garry Breitkreuz
Scott Brison
Andy Burton
Chuck Cadman
Serge Cardin
Bill Casey
Rick Casson
David Chatters
Joe Clark
John Cummins
Stockwell Day
Norman Doyle
John Duncan
Reed Elley
Ken Epp
Brian Fitzpatrick
Cheryl Gallant
Peter Goldring
Jim Gouk
Gurmant Grewal
Deborah Grey
Richard Harris
Loyola Hearn
John Herron
Grant Hill
Jay Hill
Howard Hilstrom
Betty Hinton
Rahim Jaffer
Dale Johnston
Gerald Keddy
Jason Kenney
Francine Lalonde
Gary Lunn
James Lunney
Peter MacKay
Preston Manning
Richard Marceau
Keith Martin
Philip Mayfield
Grant McNally
Val Meredith
Rob Merrifield
Bob Mills
James Moore
Deepak Obhrai
Brian Pallister
Jim Pankiw
Charlie Penson
Joe Peschisolido
James Rajotte
Scott Reid
John Reynolds
Gerry Ritz
Werner Schmidt
Carol Skelton
Monte Solberg
Kevin Sorenson
Larry Spencer
Darrel Stinson
Chuck Strahl
Greg Thompson
Myron Thompson
Vic Toews
Maurice Vellacott
Elsie Wayne
Randy White
Ted White
John Williams

Comptes publics
Président:
John Williams
Vice-présidents:
Mac Harb
Beth Phinney
Robert Bertrand
John Bryden
Gerry Byrne
Odina Desrochers
John Finlay
Rahim Jaffer
Sophia Leung
Pat Martin
Philip Mayfield
Shawn Murphy
Gilles-A. Perron
Alex Shepherd
Greg Thompson
Myron Thompson
Total: (17)
Membres associés
Jim Abbott
Diane Ablonczy
Rob Anders
David Anderson
André Bachand
Roy Bailey
Leon Benoit
Rick Borotsik
Garry Breitkreuz
Scott Brison
Andy Burton
Chuck Cadman
Serge Cardin
Bill Casey
Rick Casson
David Chatters
Joe Clark
John Cummins
Stockwell Day
Bev Desjarlais
Norman Doyle
John Duncan
Reed Elley
Ken Epp
Brian Fitzpatrick
Paul Forseth
Cheryl Gallant
Peter Goldring
Jim Gouk
Gurmant Grewal
Deborah Grey
Art Hanger
Richard Harris
Loyola Hearn
John Herron
Grant Hill
Jay Hill
Howard Hilstrom
Betty Hinton
Dale Johnston
Gerald Keddy
Jason Kenney
Gary Lunn
James Lunney
Peter MacKay
Preston Manning
Inky Mark
Keith Martin
Grant McNally
Val Meredith
Rob Merrifield
Bob Mills
James Moore
Deepak Obhrai
Brian Pallister
Jim Pankiw
Denis Paradis
Charlie Penson
Joe Peschisolido
James Rajotte
Scott Reid
John Reynolds
Gerry Ritz
Benoît Sauvageau
Werner Schmidt
Carol Skelton
Monte Solberg
Kevin Sorenson
Larry Spencer
Darrel Stinson
Peter Stoffer
Chuck Strahl
Vic Toews
Maurice Vellacott
Elsie Wayne
Randy White
Ted White
Lynne Yelich

Sous-comité pour combattre la corruption
Président:
John Williams
Vice-président:

Robert Bertrand
John Bryden
Odina Desrochers
Pat Martin
Philip Mayfield
Shawn Murphy
Beth Phinney
Alex Shepherd
Greg Thompson
Total: (10)

Défense nationale et anciens combattants
Président:
David Pratt
Vice-présidents:
Leon Benoit
David Price
Rob Anders
Claude Bachand
Colleen Beaumier
Stan Dromisky
Cheryl Gallant
John O'Reilly
Janko Peric
Louis Plamondon
Carmen Provenzano
Peter Stoffer
Elsie Wayne
Bryon Wilfert
Bob Wood
Total: (16)
Membres associés
Jim Abbott
Diane Ablonczy
David Anderson
André Bachand
Roy Bailey
Stéphane Bergeron
Rick Borotsik
Garry Breitkreuz
Scott Brison
Andy Burton
Chuck Cadman
Bill Casey
Rick Casson
David Chatters
Joe Clark
John Cummins
Stockwell Day
Norman Doyle
John Duncan
Reed Elley
Ken Epp
Brian Fitzpatrick
Paul Forseth
Peter Goldring
Jim Gouk
Gurmant Grewal
Deborah Grey
Monique Guay
Art Hanger
Richard Harris
Loyola Hearn
John Herron
Grant Hill
Jay Hill
Howard Hilstrom
Betty Hinton
Rahim Jaffer
Dale Johnston
Gerald Keddy
Jason Kenney
Francine Lalonde
Wendy Lill
Gary Lunn
James Lunney
Peter MacKay
Preston Manning
Richard Marceau
Inky Mark
Keith Martin
Pat Martin
Philip Mayfield
Grant McNally
Val Meredith
Rob Merrifield
Bob Mills
James Moore
Deepak Obhrai
Brian Pallister
Jim Pankiw
Charlie Penson
Joe Peschisolido
James Rajotte
Scott Reid
John Reynolds
Gerry Ritz
Svend Robinson
Werner Schmidt
Carol Skelton
Monte Solberg
Kevin Sorenson
Larry Spencer
Darrel Stinson
Chuck Strahl
Greg Thompson
Myron Thompson
Vic Toews
Maurice Vellacott
Randy White
Ted White
John Williams
Lynne Yelich

Développement des ressources humaines et de la condition des personnes handicapées
Président:
Judi Longfield
Vice-présidents:
Joe Peschisolido
Diane St-Jacques
Eugène Bellemare
Paul Crête
Libby Davies
Raymonde Folco
Monique Guay
Tony Ianno
Dale Johnston
Gurbax Malhi
Serge Marcil
Joe McGuire
Anita Neville
Carol Skelton
Larry Spencer
Greg Thompson
Alan Tonks
Total: (18)
Membres associés
Jim Abbott
Diane Ablonczy
Peter Adams
Rob Anders
David Anderson
André Bachand
Roy Bailey
Carolyn Bennett
Leon Benoit
Rick Borotsik
Diane Bourgeois
Garry Breitkreuz
Scott Brison
Andy Burton
Chuck Cadman
Bill Casey
Rick Casson
David Chatters
Joe Clark
John Cummins
Madeleine Dalphond-Guiral
Stockwell Day
Norman Doyle
Antoine Dubé
John Duncan
Reed Elley
Ken Epp
Brian Fitzpatrick
Paul Forseth
Christiane Gagnon
Marcel Gagnon
Cheryl Gallant
Jocelyne Girard-Bujold
John Godfrey
Yvon Godin
Peter Goldring
Jim Gouk
Gurmant Grewal
Deborah Grey
Art Hanger
Richard Harris
Loyola Hearn
John Herron
Grant Hill
Jay Hill
Howard Hilstrom
Betty Hinton
Rahim Jaffer
Nancy Karetak-Lindell
Gerald Keddy
Jason Kenney
Robert Lanctôt
Wendy Lill
Gary Lunn
James Lunney
Peter MacKay
Preston Manning
Richard Marceau
Inky Mark
Keith Martin
Pat Martin
Philip Mayfield
Larry McCormick
Grant McNally
Réal Ménard
Val Meredith
Rob Merrifield
Bob Mills
James Moore
Deepak Obhrai
Brian Pallister
Jim Pankiw
Charlie Penson
James Rajotte
Scott Reid
John Reynolds
Gerry Ritz
Jean-Yves Roy
Werner Schmidt
Monte Solberg
Kevin Sorenson
Darrel Stinson
Chuck Strahl
Myron Thompson
Tony Tirabassi
Vic Toews
Stéphan Tremblay
Maurice Vellacott
Judy Wasylycia-Leis
Elsie Wayne
Randy White
Ted White
John Williams
Lynne Yelich

Sous-comité des enfants et jeunes à risque
Président:
John Godfrey
Vice-président:

Libby Davies
Monique Guay
Anita Neville
Carol Skelton
Diane St-Jacques
Greg Thompson
Tony Tirabassi
Alan Tonks
Total: (9)

Sous-comité de la condition des personnes handicapées
Président:

Vice-président:

Carolyn Bennett
Madeleine Dalphond-Guiral
Raymonde Folco
Nancy Karetak-Lindell
Anita Neville
Joe Peschisolido
Carol Skelton
Larry Spencer
Tony Tirabassi
Total: (9)

Environnement et développement durable
Président:
Charles Caccia
Vice-présidents:
Karen Kraft Sloan
Bob Mills
Roy Bailey
Bernard Bigras
Joe Comartin
Paul Forseth
Marcel Gagnon
John Herron
Gar Knutson
Rick Laliberte
Karen Redman
Julian Reed
Andy Savoy
Hélène Scherrer
Alan Tonks
Total: (16)
Membres associés
Jim Abbott
Diane Ablonczy
Peter Adams
Rob Anders
David Anderson
André Bachand
Leon Benoit
Stéphane Bergeron
Rick Borotsik
Garry Breitkreuz
Scott Brison
Andy Burton
Chuck Cadman
Serge Cardin
Bill Casey
Rick Casson
David Chatters
Joe Clark
John Cummins
Stockwell Day
Bev Desjarlais
Norman Doyle
John Duncan
Reed Elley
Ken Epp
Brian Fitzpatrick
Cheryl Gallant
Peter Goldring
Jim Gouk
Gurmant Grewal
Deborah Grey
Art Hanger
Richard Harris
Loyola Hearn
Grant Hill
Jay Hill
Howard Hilstrom
Betty Hinton
Rahim Jaffer
Dale Johnston
Gerald Keddy
Jason Kenney
Robert Lanctôt
Clifford Lincoln
Gary Lunn
James Lunney
Peter MacKay
Preston Manning
Richard Marceau
Inky Mark
Keith Martin
Pat Martin
Philip Mayfield
Grant McNally
Val Meredith
Rob Merrifield
James Moore
Deepak Obhrai
Brian Pallister
Jim Pankiw
Charlie Penson
Joe Peschisolido
James Rajotte
Scott Reid
John Reynolds
Gerry Ritz
Svend Robinson
Werner Schmidt
Carol Skelton
Monte Solberg
Kevin Sorenson
Larry Spencer
Darrel Stinson
Peter Stoffer
Chuck Strahl
Greg Thompson
Myron Thompson
Vic Toews
Maurice Vellacott
Elsie Wayne
Randy White
Ted White
John Williams
Lynne Yelich

Finances
Président:
Maurizio Bevilacqua
Vice-présidents:
Nick Discepola
Ken Epp
Sue Barnes
Carolyn Bennett
Scott Brison
Roy Cullen
Albina Guarnieri
Rahim Jaffer
Jason Kenney
Sophia Leung
Yvan Loubier
John McCallum
Shawn Murphy
Lorne Nystrom
Pauline Picard
Gary Pillitteri
Monte Solberg
Total: (18)
Membres associés
Jim Abbott
Diane Ablonczy
Rob Anders
David Anderson
André Bachand
Roy Bailey
Leon Benoit
Bernard Bigras
Rick Borotsik
Garry Breitkreuz
Andy Burton
Chuck Cadman
Bill Casey
Rick Casson
David Chatters
Joe Clark
John Cummins
Stockwell Day
Odina Desrochers
Norman Doyle
Antoine Dubé
John Duncan
Reed Elley
Brian Fitzpatrick
Paul Forseth
Christiane Gagnon
Cheryl Gallant
Jocelyne Girard-Bujold
Yvon Godin
Peter Goldring
Jim Gouk
Gurmant Grewal
Deborah Grey
Monique Guay
Art Hanger
Richard Harris
Loyola Hearn
John Herron
Grant Hill
Jay Hill
Howard Hilstrom
Betty Hinton
Dale Johnston
Gerald Keddy
Gary Lunn
James Lunney
Peter MacKay
Preston Manning
Richard Marceau
Inky Mark
Keith Martin
Philip Mayfield
Alexa McDonough
Grant McNally
Val Meredith
Rob Merrifield
Bob Mills
James Moore
Deepak Obhrai
Brian Pallister
Jim Pankiw
Pierre Paquette
Charlie Penson
Gilles-A. Perron
Joe Peschisolido
James Rajotte
Scott Reid
John Reynolds
Gerry Ritz
Werner Schmidt
Carol Skelton
Kevin Sorenson
Larry Spencer
Darrel Stinson
Chuck Strahl
Greg Thompson
Myron Thompson
Vic Toews
Stéphan Tremblay
Maurice Vellacott
Elsie Wayne
Randy White
Ted White
John Williams
Lynne Yelich

Industrie, des sciences et de la technologie
Président:
Susan Whelan
Vice-présidents:
Walt Lastewka
Charlie Penson
Larry Bagnell
Stéphane Bergeron
Bev Desjarlais
Claude Drouin
Jocelyne Girard-Bujold
Preston Manning
Dan McTeague
James Rajotte
Andy Savoy
Brent St. Denis
Chuck Strahl
Paddy Torsney
Joseph Volpe
Total: (16)
Membres associés
Jim Abbott
Diane Ablonczy
Peter Adams
Rob Anders
David Anderson
André Bachand
Roy Bailey
Mauril Bélanger
Leon Benoit
Bernard Bigras
Rick Borotsik
Garry Breitkreuz
Pierre Brien
Scott Brison
Andy Burton
Chuck Cadman
Serge Cardin
Bill Casey
Rick Casson
David Chatters
Joe Clark
John Cummins
Stockwell Day
Odina Desrochers
Norman Doyle
Antoine Dubé
John Duncan
Reed Elley
Ken Epp
Brian Fitzpatrick
Paul Forseth
Christiane Gagnon
Cheryl Gallant
Yvon Godin
Peter Goldring
Jim Gouk
Gurmant Grewal
Deborah Grey
Art Hanger
Richard Harris
Loyola Hearn
John Herron
Grant Hill
Jay Hill
Howard Hilstrom
Betty Hinton
Rahim Jaffer
Dale Johnston
Gerald Keddy
Jason Kenney
Mario Laframboise
Gary Lunn
James Lunney
Peter MacKay
Richard Marceau
Inky Mark
Keith Martin
Pat Martin
Philip Mayfield
Grant McNally
Réal Ménard
Val Meredith
Rob Merrifield
Bob Mills
James Moore
Lorne Nystrom
Deepak Obhrai
Brian Pallister
Jim Pankiw
Pierre Paquette
Joe Peschisolido
Dick Proctor
Scott Reid
John Reynolds
Gerry Ritz
Werner Schmidt
Carol Skelton
Monte Solberg
Kevin Sorenson
Larry Spencer
Darrel Stinson
Peter Stoffer
Greg Thompson
Myron Thompson
Vic Toews
Maurice Vellacott
Elsie Wayne
Randy White
Ted White
John Williams
Lynne Yelich

Justice et droits de la personne
Président:
Andy Scott
Vice-présidents:
Chuck Cadman
Denis Paradis
Carole-Marie Allard
Michel Bellehumeur
Bill Blaikie
Irwin Cotler
Paul DeVillers
Brian Fitzpatrick
Ivan Grose
Peter MacKay
John Maloney
John McKay
Lynn Myers
Stephen Owen
Kevin Sorenson
Vic Toews
Pierrette Venne
Total: (18)
Membres associés
Jim Abbott
Diane Ablonczy
Rob Anders
David Anderson
André Bachand
Roy Bailey
Leon Benoit
Bernard Bigras
Rick Borotsik
Diane Bourgeois
Garry Breitkreuz
Scott Brison
Andy Burton
Bill Casey
Rick Casson
David Chatters
Joe Clark
Joe Comartin
John Cummins
Madeleine Dalphond-Guiral
Stockwell Day
Bev Desjarlais
Norman Doyle
John Duncan
Reed Elley
Ken Epp
Paul Forseth
Cheryl Gallant
Peter Goldring
Jim Gouk
Gurmant Grewal
Deborah Grey
Art Hanger
Richard Harris
Loyola Hearn
John Herron
Grant Hill
Jay Hill
Howard Hilstrom
Betty Hinton
Rahim Jaffer
Marlene Jennings
Dale Johnston
Gerald Keddy
Jason Kenney
Dominic LeBlanc
Derek Lee
Gary Lunn
James Lunney
Preston Manning
Richard Marceau
Inky Mark
Keith Martin
Philip Mayfield
Grant McNally
Réal Ménard
Val Meredith
Rob Merrifield
Bob Mills
James Moore
Anita Neville
Deepak Obhrai
Brian Pallister
Jim Pankiw
Pierre Paquette
Charlie Penson
Joe Peschisolido
David Pratt
James Rajotte
Scott Reid
John Reynolds
Gerry Ritz
Svend Robinson
Werner Schmidt
Carol Skelton
Monte Solberg
Larry Spencer
Darrel Stinson
Chuck Strahl
Greg Thompson
Myron Thompson
Suzanne Tremblay
Maurice Vellacott
Tom Wappel
Judy Wasylycia-Leis
Elsie Wayne
Randy White
Ted White
Bryon Wilfert
John Williams
Lynne Yelich

Liaison
Président:

Vice-président:

Peter Adams
Mauril Bélanger
Maurizio Bevilacqua
Raymond Bonin
Bonnie Brown
Charles Caccia
Wayne Easter
Joe Fontana
Bill Graham
Charles Hubbard
Ovid Jackson
Clifford Lincoln
Judi Longfield
David Pratt
Andy Scott
Susan Whelan
John Williams
Total: (17)

Sous-comité du budget
Président:
Bill Graham
Vice-président:

Bonnie Brown
Wayne Easter
Clifford Lincoln
Judi Longfield
Susan Whelan
John Williams
Total: (7)

Patrimoine canadien
Président:
Clifford Lincoln
Vice-présidents:
Jim Abbott
Dennis Mills
Paul Bonwick
Sarmite Bulte
Rodger Cuzner
Claude Duplain
Christiane Gagnon
Cheryl Gallant
Roger Gallaway
John Harvard
Betty Hinton
Wendy Lill
Grant McNally
Caroline St-Hilaire
Tony Tirabassi
Total: (16)
Membres associés
Diane Ablonczy
Rob Anders
David Anderson
André Bachand
Roy Bailey
Leon Benoit
Bernard Bigras
Bill Blaikie
Rick Borotsik
Diane Bourgeois
Garry Breitkreuz
Scott Brison
Andy Burton
Chuck Cadman
Serge Cardin
Bill Casey
Rick Casson
David Chatters
Joe Clark
Joe Comartin
John Cummins
Libby Davies
Stockwell Day
Norman Doyle
Antoine Dubé
John Duncan
Reed Elley
Ken Epp
Brian Fitzpatrick
Paul Forseth
Peter Goldring
Jim Gouk
Gurmant Grewal
Deborah Grey
Art Hanger
Richard Harris
Loyola Hearn
John Herron
Grant Hill
Jay Hill
Howard Hilstrom
Rahim Jaffer
Dale Johnston
Gerald Keddy
Jason Kenney
Robert Lanctôt
Gary Lunn
James Lunney
Peter MacKay
Preston Manning
Richard Marceau
Inky Mark
Keith Martin
Philip Mayfield
Val Meredith
Rob Merrifield
Bob Mills
James Moore
Deepak Obhrai
Brian Pallister
Jim Pankiw
Pierre Paquette
Charlie Penson
Joe Peschisolido
Dick Proctor
James Rajotte
Scott Reid
John Reynolds
Gerry Ritz
Benoît Sauvageau
Werner Schmidt
Carol Skelton
Monte Solberg
Kevin Sorenson
Larry Spencer
Darrel Stinson
Chuck Strahl
Greg Thompson
Myron Thompson
Vic Toews
Suzanne Tremblay
Maurice Vellacott
Elsie Wayne
Randy White
Ted White
John Williams
Lynne Yelich

Pêches et océans
Président:
Wayne Easter
Vice-présidents:
John Cummins
Paul Steckle
Sarkis Assadourian
Andy Burton
Rodger Cuzner
Georges Farrah
Loyola Hearn
Dominic LeBlanc
James Lunney
Bill Matthews
Lawrence O'Brien
Jean-Yves Roy
Peter Stoffer
Suzanne Tremblay
Tom Wappel
Total: (16)
Membres associés
Jim Abbott
Diane Ablonczy
Rob Anders
David Anderson
Gérard Asselin
André Bachand
Roy Bailey
Leon Benoit
Rick Borotsik
Garry Breitkreuz
Scott Brison
Chuck Cadman
Bill Casey
Rick Casson
David Chatters
Joe Clark
Stockwell Day
Norman Doyle
John Duncan
Reed Elley
Ken Epp
Brian Fitzpatrick
Paul Forseth
Ghislain Fournier
Marcel Gagnon
Cheryl Gallant
Yvon Godin
Peter Goldring
Jim Gouk
Gurmant Grewal
Deborah Grey
Art Hanger
Richard Harris
John Herron
Grant Hill
Jay Hill
Howard Hilstrom
Betty Hinton
Rahim Jaffer
Dale Johnston
Gerald Keddy
Jason Kenney
Gary Lunn
Peter MacKay
Preston Manning
Inky Mark
Keith Martin
Philip Mayfield
Grant McNally
Val Meredith
Rob Merrifield
Bob Mills
James Moore
Deepak Obhrai
Brian Pallister
Jim Pankiw
Charlie Penson
Joe Peschisolido
James Rajotte
Scott Reid
John Reynolds
Gerry Ritz
Svend Robinson
Yves Rocheleau
Werner Schmidt
Carol Skelton
Monte Solberg
Kevin Sorenson
Larry Spencer
Darrel Stinson
Chuck Strahl
Greg Thompson
Myron Thompson
Vic Toews
Maurice Vellacott
Elsie Wayne
Randy White
Ted White
John Williams
Lynne Yelich

Procédure et affaires de la Chambre
Président:
Peter Adams
Vice-présidents:
Richard Harris
Jacques Saada
Pierre Brien
Marlene Catterall
Cheryl Gallant
Yvon Godin
Michel Guimond
Jay Hill
Joe Jordan
Paul Harold Macklin
Carolyn Parrish
Geoff Regan
John Reynolds
John Richardson
Tony Tirabassi
Total: (16)
Membres associés
Jim Abbott
Diane Ablonczy
Rob Anders
David Anderson
André Bachand
Roy Bailey
Sue Barnes
Michel Bellehumeur
Leon Benoit
Stéphane Bergeron
Bill Blaikie
Rick Borotsik
Garry Breitkreuz
Scott Brison
Andy Burton
Chuck Cadman
Bill Casey
Rick Casson
David Chatters
Joe Clark
John Cummins
Madeleine Dalphond-Guiral
Stockwell Day
Norman Doyle
John Duncan
Reed Elley
Ken Epp
Brian Fitzpatrick
Paul Forseth
Peter Goldring
Jim Gouk
Gurmant Grewal
Deborah Grey
Art Hanger
John Harvard
Loyola Hearn
John Herron
Grant Hill
Howard Hilstrom
Betty Hinton
Rahim Jaffer
Dale Johnston
Gerald Keddy
Jason Kenney
Gary Lunn
James Lunney
Peter MacKay
John Maloney
Preston Manning
Inky Mark
Keith Martin
Philip Mayfield
Grant McNally
Réal Ménard
Val Meredith
Rob Merrifield
Bob Mills
Dennis Mills
James Moore
Lorne Nystrom
Deepak Obhrai
Brian Pallister
Jim Pankiw
Charlie Penson
Joe Peschisolido
Marcel Proulx
James Rajotte
Scott Reid
Gerry Ritz
Werner Schmidt
Carol Skelton
Monte Solberg
Kevin Sorenson
Larry Spencer
Caroline St-Hilaire
Darrel Stinson
Chuck Strahl
Paul Szabo
Greg Thompson
Myron Thompson
Vic Toews
Maurice Vellacott
Elsie Wayne
Randy White
Ted White
Bryon Wilfert
John Williams
Lynne Yelich

Sous-comité du calendrier parlementaire
Président:
Marlene Catterall
Vice-président:

Pierre Brien
Yvon Godin
Richard Harris
Jay Hill
Total: (5)

Sous-comité des affaires émanant des députés
Président:
Carolyn Parrish
Vice-président:

Bill Blaikie
Garry Breitkreuz
Michel Guimond
Jay Hill
Marcel Proulx
Total: (6)

Santé
Président:
Bonnie Brown
Vice-présidents:
Reg Alcock
Rob Merrifield
Diane Ablonczy
André Bachand
Colleen Beaumier
Diane Bourgeois
Jeannot Castonguay
Brenda Chamberlain
Stan Dromisky
James Lunney
Réal Ménard
Hélène Scherrer
Judy Sgro
Yolande Thibeault
Judy Wasylycia-Leis
Total: (16)
Membres associés
Jim Abbott
Rob Anders
David Anderson
Roy Bailey
Leon Benoit
Bernard Bigras
Rick Borotsik
Garry Breitkreuz
Scott Brison
Andy Burton
Chuck Cadman
Bill Casey
Rick Casson
David Chatters
Joe Clark
John Cummins
Madeleine Dalphond-Guiral
Libby Davies
Stockwell Day
Norman Doyle
John Duncan
Reed Elley
Ken Epp
Brian Fitzpatrick
Paul Forseth
Cheryl Gallant
Jocelyne Girard-Bujold
Peter Goldring
Jim Gouk
Gurmant Grewal
Deborah Grey
Art Hanger
Richard Harris
Loyola Hearn
John Herron
Grant Hill
Jay Hill
Howard Hilstrom
Betty Hinton
Rahim Jaffer
Dale Johnston
Gerald Keddy
Jason Kenney
Gary Lunn
Peter MacKay
Preston Manning
Richard Marceau
Inky Mark
Keith Martin
Pat Martin
Philip Mayfield
Grant McNally
Val Meredith
Bob Mills
James Moore
Deepak Obhrai
Brian Pallister
Jim Pankiw
Charlie Penson
Joe Peschisolido
Pauline Picard
James Rajotte
Scott Reid
John Reynolds
Gerry Ritz
Werner Schmidt
Carol Skelton
Monte Solberg
Kevin Sorenson
Larry Spencer
Darrel Stinson
Chuck Strahl
Greg Thompson
Myron Thompson
Vic Toews
Maurice Vellacott
Elsie Wayne
Randy White
Ted White
John Williams
Lynne Yelich

Transports et opérations gouvernementales
Président:
Ovid Jackson
Vice-présidents:
James Moore
Marcel Proulx
Reg Alcock
Gerry Byrne
John Cannis
Joe Comuzzi
Bev Desjarlais
Peter Goldring
André Harvey
Mario Laframboise
Ghislain Lebel
Val Meredith
Alex Shepherd
Darrel Stinson
Paul Szabo
Total: (16)
Membres associés
Jim Abbott
Diane Ablonczy
Rob Anders
David Anderson
Gérard Asselin
André Bachand
Roy Bailey
Leon Benoit
Bernard Bigras
Rick Borotsik
Garry Breitkreuz
Scott Brison
Andy Burton
Chuck Cadman
Serge Cardin
Bill Casey
Rick Casson
David Chatters
Joe Clark
Paul Crête
John Cummins
Stockwell Day
Odina Desrochers
Norman Doyle
John Duncan
Reed Elley
Ken Epp
Brian Fitzpatrick
Paul Forseth
Ghislain Fournier
Christiane Gagnon
Cheryl Gallant
Jocelyne Girard-Bujold
Jim Gouk
Gurmant Grewal
Deborah Grey
Monique Guay
Art Hanger
Richard Harris
Loyola Hearn
John Herron
Grant Hill
Jay Hill
Howard Hilstrom
Betty Hinton
Charles Hubbard
Rahim Jaffer
Dale Johnston
Gerald Keddy
Jason Kenney
Dominic LeBlanc
Gary Lunn
James Lunney
Peter MacKay
Preston Manning
Richard Marceau
Serge Marcil
Inky Mark
Keith Martin
Philip Mayfield
Grant McNally
Réal Ménard
Rob Merrifield
Bob Mills
Deepak Obhrai
Brian Pallister
Jim Pankiw
Charlie Penson
Joe Peschisolido
Dick Proctor
James Rajotte
Scott Reid
John Reynolds
Gerry Ritz
Werner Schmidt
Carol Skelton
Monte Solberg
Kevin Sorenson
Larry Spencer
Peter Stoffer
Chuck Strahl
Greg Thompson
Myron Thompson
Vic Toews
Maurice Vellacott
Elsie Wayne
Randy White
Ted White
John Williams
Lynne Yelich

COMITÉS SPÉCIAUX

Comité spécial sur la consommation non médicale de drogues ou médicaments
Président:
Paddy Torsney
Vice-présidents:
Carole-Marie Allard
Randy White
André Bachand
Bernard Bigras
Libby Davies
Mac Harb
Dominic LeBlanc
Derek Lee
Réal Ménard
Stephen Owen
Jacques Saada
Kevin Sorenson
Total: (13)

COMITÉS MIXTES PERMANENTS

Bibliothèque du Parlement
Coprésident:

Vice-coprésident:

Représentant le Sénat:Les honorables sénateursGérald Beaudoin
John Bryden
Jane Marie Cordy
Donald Oliver
Vivienne Poy
Représentant la Chambre des communes:Mauril Bélanger
Carolyn Bennett
Robert Bertrand
Marlene Catterall
Marcel Gagnon
Grant Hill
Jay Hill
Betty Hinton
Jim Karygiannis
Raymond Lavigne
Wendy Lill
Jerry Pickard
Louis Plamondon
Jacques Saada
Darrel Stinson
Andrew Telegdi
Total: (21)
Membres associés
Jim Abbott
Diane Ablonczy
Rob Anders
David Anderson
André Bachand
Roy Bailey
Leon Benoit
Rick Borotsik
Garry Breitkreuz
Scott Brison
Andy Burton
Chuck Cadman
Bill Casey
Rick Casson
David Chatters
Joe Clark
John Cummins
Libby Davies
Stockwell Day
Norman Doyle
John Duncan
Reed Elley
Ken Epp
Brian Fitzpatrick
Paul Forseth
Cheryl Gallant
Peter Goldring
Jim Gouk
Gurmant Grewal
Deborah Grey
Art Hanger
Richard Harris
Loyola Hearn
John Herron
Howard Hilstrom
Rahim Jaffer
Dale Johnston
Gerald Keddy
Jason Kenney
Gary Lunn
James Lunney
Peter MacKay
Preston Manning
Inky Mark
Keith Martin
Philip Mayfield
Grant McNally
Val Meredith
Rob Merrifield
Bob Mills
James Moore
Deepak Obhrai
Brian Pallister
Jim Pankiw
Charlie Penson
Joe Peschisolido
James Rajotte
Scott Reid
John Reynolds
Gerry Ritz
Benoît Sauvageau
Werner Schmidt
Carol Skelton
Monte Solberg
Kevin Sorenson
Larry Spencer
Chuck Strahl
Greg Thompson
Myron Thompson
Vic Toews
Maurice Vellacott
Elsie Wayne
Randy White
Ted White
John Williams
Lynne Yelich

Examen de la réglementation
Coprésidents:
Gurmant Grewal
Céline Hervieux-Payette
Vice-coprésident:
Tom Wappel
Représentant le Sénat:Les honorables sénateursJohn Bryden
Sheila Finestone
Noël Kinsella
Wilfred Moore
Pierre Claude Nolin
Représentant la Chambre des communes:Sue Barnes
Paul Bonwick
Jean-Guy Carignan
Joe Comuzzi
John Cummins
Jim Gouk
Michel Guimond
Gar Knutson
Robert Lanctôt
Derek Lee
Paul Harold Macklin
Lynn Myers
Lorne Nystrom
Jim Pankiw
Ted White
Total: (23)
Membres associés
Jim Abbott
Diane Ablonczy
Rob Anders
David Anderson
André Bachand
Roy Bailey
Michel Bellehumeur
Leon Benoit
Rick Borotsik
Garry Breitkreuz
Scott Brison
Andy Burton
Chuck Cadman
Bill Casey
Rick Casson
David Chatters
Joe Clark
Stockwell Day
Norman Doyle
John Duncan
Reed Elley
Ken Epp
Brian Fitzpatrick
Paul Forseth
Cheryl Gallant
Peter Goldring
Deborah Grey
Art Hanger
Richard Harris
Loyola Hearn
John Herron
Grant Hill
Jay Hill
Howard Hilstrom
Betty Hinton
Rahim Jaffer
Dale Johnston
Gerald Keddy
Jason Kenney
Ghislain Lebel
Gary Lunn
James Lunney
Peter MacKay
Preston Manning
Inky Mark
Keith Martin
Philip Mayfield
Grant McNally
Val Meredith
Rob Merrifield
Bob Mills
James Moore
Deepak Obhrai
Brian Pallister
Charlie Penson
Joe Peschisolido
James Rajotte
Scott Reid
John Reynolds
Gerry Ritz
Werner Schmidt
Carol Skelton
Monte Solberg
Kevin Sorenson
Larry Spencer
Darrel Stinson
Chuck Strahl
Greg Thompson
Myron Thompson
Vic Toews
Maurice Vellacott
Pierrette Venne
Elsie Wayne
Randy White
John Williams
Lynne Yelich

Langues officielles
Coprésidents:
Mauril Bélanger
Shirley Maheu
Vice-coprésidents:
Scott Reid
Yolande Thibeault
Représentant le Sénat:Les honorables sénateursGérald Beaudoin
Joan Fraser
Jean-Robert Gauthier
Laurier LaPierre
Viola Léger
Jean-Claude Rivest
Raymond Setlakwe
Représentant la Chambre des communes:Eugène Bellemare
Gérard Binet
Sarmite Bulte
Claude Drouin
Christiane Gagnon
John Godfrey
Yvon Godin
Peter Goldring
Richard Harris
John Herron
Raymond Lavigne
Dan McTeague
Benoît Sauvageau
Total: (24)
Membres associés
Jim Abbott
Diane Ablonczy
Rob Anders
David Anderson
André Bachand
Roy Bailey
Leon Benoit
Stéphane Bergeron
Rick Borotsik
Garry Breitkreuz
Scott Brison
Andy Burton
Chuck Cadman
Bill Casey
Rick Casson
David Chatters
Joe Clark
Joe Comartin
John Cummins
Stockwell Day
Norman Doyle
John Duncan
Reed Elley
Ken Epp
Brian Fitzpatrick
Paul Forseth
Cheryl Gallant
Jim Gouk
Gurmant Grewal
Deborah Grey
Art Hanger
Loyola Hearn
Grant Hill
Jay Hill
Howard Hilstrom
Betty Hinton
Rahim Jaffer
Dale Johnston
Gerald Keddy
Jason Kenney
Gary Lunn
James Lunney
Peter MacKay
Preston Manning
Richard Marceau
Inky Mark
Keith Martin
Philip Mayfield
Grant McNally
Val Meredith
Rob Merrifield
Bob Mills
James Moore
Lorne Nystrom
Deepak Obhrai
Brian Pallister
Jim Pankiw
Charlie Penson
Joe Peschisolido
Louis Plamondon
James Rajotte
John Reynolds
Gerry Ritz
Werner Schmidt
Carol Skelton
Monte Solberg
Kevin Sorenson
Larry Spencer
Darrel Stinson
Chuck Strahl
Greg Thompson
Myron Thompson
Vic Toews
Suzanne Tremblay
Maurice Vellacott
Elsie Wayne
Randy White
Ted White
John Williams
Lynne Yelich


Comités des Présidents des Comités législatifs

Le Président de la Chambre

L'hon. Peter Milliken

 

Le vice-président et président des comités pléniers

M. Bob Kilger

 

Le vice-président des comités pléniers des la Chambre

M. Réginald Bélair

 

Le vice-président adjoint des comités pléniers de la Chambre

Mme Eleni Bakopanos

 


MEMBRE DU MINISTÈRE

Par ordre de préséance

Le très hon. Jean Chrétien Premier ministre du Canada
L'hon. Herb Gray vice-premier ministre
L'hon. David Collenette Ministre des Transports
L'hon. David Anderson Ministre de l'Environnement
L'hon. Ralph Goodale Ministre des Ressources naturelles et Ministre responsable de la Commission canadienne du blé
L'hon. Brian Tobin Ministre de l'Industrie
L'hon. Sheila Copps Ministre du Patrimoine canadien
L'hon. John Manley Ministre des Affaires étrangères
L'hon. Paul Martin Ministre des Finances
L'hon. Art Eggleton Ministre de la Défense nationale
L'hon. Anne McLellan Ministre de la Justice et procureur général du Canada
L'hon. Allan Rock Ministre de la Santé
L'hon. Lawrence MacAulay Solliciteur général du Canada
L'hon. Alfonso Gagliano Ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux
L'hon. Lucienne Robillard Présidente du Conseil du Trésor et ministre responsable de l'Infrastructure
L'hon. Martin Cauchon Ministre du Revenu national et Secrétaire d'État (Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec)
L'hon. Jane Stewart Ministre du Développement des ressources humaines
L'hon. Stéphane Dion Président du Conseil privé de la Reine pour le Canada et ministre des Affaires intergouvernementales
L'hon. Pierre Pettigrew Ministre du Commerce international
L'hon. Don Boudria Ministre d'État et leader du gouvernement à la Chambre des communes
L'hon. Lyle Vanclief Ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire
L'hon. Herb Dhaliwal Ministre des Pêches et des Océans
L'hon. Ronald Duhamel Ministre des Anciens combattants et secrétaire d'État (Diversification de l'économie de l'Ouest canadien) (Francophonie)
L'hon. Claudette Bradshaw Ministre du Travail
L'hon. Robert Nault Ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien
L'hon. Maria Minna Ministre de la Coopération internationale
L'hon. Elinor Caplan Ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration
L'hon. Sharon Carstairs Leader du gouvernement du Sénat
L'hon. Robert Thibault Ministre d'État (Agence de promotion économique du Canada atlantique)
L'hon. Ethel Blondin-Andrew Secrétaire d'État (Enfance et Jeunesse)
L'hon. Hedy Fry Secrétaire d'État (Multiculturalisme) (Situation de la femme)
L'hon. David Kilgour Secrétaire d'État (Amérique latine et Afrique)
L'hon. Jim Peterson Secrétaire d'État (Institutions financières internationales)
L'hon. Andy Mitchell Secrétaire d'État (Développement rural) (Initiative fédérale du développement économique dans le Nord de l'Ontario)
L'hon. Gilbert Normand Secrétaire d'État (Sciences, Recherche et Développement)
L'hon. Denis Coderre Secrétaire d'État (Sport amateur)
L'hon. Rey Pagtakhan Secrétaire d'État (Asie-Pacifique)

SECRÉTAIRES PARLEMENTAIRES

M. Joe Jordan du premier ministre
M. André Harvey du ministre des Transports
Mme Karen Redman du ministre de l'Environnement
M. Benoît Serré du ministre des Ressources naturelles
M. Claude Drouin du ministre de l'Industrie
Mme Sarmite Bulte de la ministre du Patrimoine canadien
Mme Aileen Carroll du ministre des Affaires étrangères
M. John McCallum du ministre des Finances
M. John O'Reilly du ministre de la Défense nationale
M. Stephen Owen de la ministre de la Justice et procureur général du Canada
M. Jeannot Castonguay du ministre de la Santé
M. Lynn Myers du solliciteur général du Canada
M. Paul Szabo du ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux
M. Alex Shepherd de la présidente du Conseil du Trésor
Mme Sophia Leung du ministre du Revenu national
Mme Raymonde Folco de la ministre du Développement des ressources humaines
M. Pat O'Brien du ministre du Commerce international
M. Geoff Regan du leader du gouvernement à la Chambre des communes
M. Larry McCormick du ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire
M. Georges Farrah du ministre des Pêches et des Océans
M. Carmen Provenzano du ministre des Anciens combattants
M. Gurbax Malhi de la ministre du Travail
M. John Finlay du ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien
Marlene Jennings du ministre de la Coopération internationale
M. Mark Assad de la ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration