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Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 1768, 1777, 1779, 1784, 1785, 1789, 1793 à 1796, 1798, 1800, 1801, 1803, 1808, 1809, 1817, 1820, 1830, 1838, 1849 à 1851, 1857, 1861, 1866, 1868, 1871, 1872, 1874, 1876 et 1878.
[Texte]
Question no 1768 -- M. Wayne Stetski:
En ce qui concerne la pollution causée par le plastique, les déchets et d’autres débris dans les parcs nationaux et les aires marines de conservation du Canada: a) quelle quantité de débris a été ramenée à la côte, ventilée par parc, au cours des dix dernières années; b) combien de décès d’oiseaux marins, d’animaux marins et d’autres espèces dans les parcs nationaux et les aires marines de conservation du Canada ont été attribués à la pollution causée par le plastique, ventilé par parc, au cours des dix dernières années; c) quelles mesures ont été mises en place par le gouvernement pour veiller au ramassage approprié de la pollution causée par le plastique, les déchets et les débris dans les parcs nationaux et les aires marines de conservation du Canada; d) quelles mesures ont été mises en place par le gouvernement pour atténuer et aborder les répercussions potentielles de la pollution causée par le plastique, les déchets et d’autres débris sur les oiseaux marins, les animaux marins et d’autres espèces dans les parcs nationaux et les aires marines de conservation du Canada; e) quelle analyse a été effectuée par le gouvernement en ce qui concerne les répercussions potentielles de la pollution causée par le plastique, les déchets et d’autres débris sur les parcs nationaux et les aires marines de conservation du Canada, et quels étaient les résultats de cette analyse; f) quelles mesures ont été mises en place par le gouvernement pour assurer l’enlèvement rapide et coordonné de la pollution causée par le plastique, les déchets et d’autres débris dans les parcs nationaux et les aires marines de conservation du Canada et à proximité de ceux-ci; g) à quelle fréquence le gouvernement révise-t-il ses politiques et ses procédures sur la pollution causée par le plastique, les déchets et d’autres débris dans les parcs nationaux et les aires marines de conservation du Canada?
L’hon. Catherine McKenna (ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, Parcs Canada prend très au sérieux la protection des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation, notamment en ce qui a trait à la pollution due aux débris marins. Les matériaux comme le plastique dans les océans sont une préoccupation constante puisqu’ils peuvent, entre autres, entraver les animaux marins, nuire à leur habitat et être ingérés comme de la nourriture.
La quantité de plastique, de déchets et autres débris que l’on retrouve dans les parcs nationaux et les aires marines nationales de conservation du Canada varie beaucoup selon l’endroit. Il peut par exemple s’agir de microplastiques et des sacs de plastique, d’engins de pêche perdus ou des débris marins provenant de conteneurs d’expédition. La quantité qui s’accumule aux différents sites dépend de la géographie du rivage, des courants et des marées. Parcs Canada a mis en place un programme de surveillance écologique complet pour surveiller l’état des écosystèmes, ainsi qu’un système de gestion des incidents, lesquels permettent un suivi et la prise d’action adéquate en réponse à une variété d’incidents, y compris les cas de pollution. Cependant, il n’y a pas de base de données nationale permettant le suivi des débris marins et de la pollution par les microplastiques.
Lorsqu’un incident maritime se produit dans les limites des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation, Parcs Canada informe tout d’abord les parties concernées, comme la Garde côtière canadienne, les Premières nations touchées et autres intervenants. Un plan d’action est élaboré pour nettoyer les débris, réduire la menace aux écosystèmes et les risques à la santé et à la sécurité du public. Les opérations de retrait des débris nécessitent souvent des compétences et des équipements spécialisés comme des hélicoptères et des barges; des partenaires et des bénévoles locaux participent aussi à différentes étapes. Parcs Canada mène une enquête pour déterminer si des accusations doivent être portées et réclame un dédommagement, si la situation le justifie. Il arrive parfois que des pollueurs financent les efforts de nettoyage, par exemple lors du déversement de conteneurs du Hanjin en 2016.
Parcs Canada collabore régulièrement avec des communautés côtières et d’autres organismes dans le cadre de nettoyages des plages, par exemple, le Grand nettoyage des rivages canadiens. Ces initiatives permettent de nettoyer les zones côtières et de sensibiliser les visiteurs et autres participants à la menace que constituent la pollution et les débris marins et aux façons de réduire les déchets marins et d’éliminer les déchets de plastique.
La plupart des débris marins arrivent du large et sont de sources inconnues. Il est donc difficile de gérer ce problème autrement qu’en retirant les débris lorsqu’ils échouent sur le rivage. L’application de règlements peut se révéler utile, comme celui de la Loi sur la marine marchande du Canada, qui interdit le rejet de déchets et de débris par les navires et aide à la gestion de la pollution et des débris marins dans les parcs nationaux et les aires marines nationales de conservation. Parcs Canada collabore avec d’autres ministères fédéraux pour coordonner les efforts visant à s’attaquer au problème constant des débris marins et pour renforcer les partenariats avec les Autochtones, les collectivités et les gouvernements provinciaux.
Les installations de Parcs Canada d’un bout à l’autre du pays offrent des options de recyclage et d’élimination des déchets. L’agence intègre également dans l’information préalable au voyage destinée aux visiteurs, des messages exhaustifs sur les comportements adéquats, en plus de solliciter l’aide des campeurs pour qu’ils gardent leurs emplacements propres et qu’ils « rapportent tout ce qu’ils apportent ». Parcs Canada possède une politique nationale pour éviter l’abandon de détritus, mise en application par l’entremise de l’article 31 du Règlement général sur les parcs nationaux.
Les débris marins posent un problème constant pour la gestion des milieux marins protégés. Parcs Canada procédera sous peu à une consultation publique portant sur un nouveau plan directeur de la réserve de parc national Pacific Rim pour la prochaine année. Nous accueillerons avec plaisir les commentaires du public au sujet de ce plan, notamment en ce qui concerne l’élaboration d’un protocole officiel d’intervention pour les cas de débris marins dans les limites de cette réserve de parc national.
Parcs Canada contribue à mettre en œuvre la Stratégie pour un gouvernement vert par le truchement de sa Stratégie ministérielle de développement durable de 2017-2020. Le gouvernement vise à réduire l’impact environnemental des déchets par les mesures suivantes: détourner au moins 75 % par poids de tous les déchets opérationnels non dangereux d’ici 2030; détourner au moins 90 % par poids de tous les déchets de construction et de démolition et tenter, à ce chapitre, d’atteindre 100 % d’ici 2030; et réduire au minimum les matériaux et les produits chimiques dangereux et néfastes pour l’environnement qui sont utilisés dans les opérations des biens immobiliers.
La Stratégie pour un gouvernement vert est révisée tous les trois ans.
Question no 1777 -- M. Charlie Angus:
En ce qui concerne l’élaboration d’une stratégie fédérale de coopération, comme le demandait la motion M-100: a) où en est l’élaboration de cette stratégie; b) quels organismes, y compris les gouvernements provinciaux, municipaux et territoriaux et les organisations représentatives autochtones, ont été consultés; c) comment le gouvernement entend-il intégrer la stratégie dans les programmes de développement économique actuels, dont ceux des organismes de développement régional ou le Programme de développement des collectivités; d) quels sont « les objectifs et les cibles », pour reprendre les termes de la motion, que le gouvernement compte employer pour évaluer le succès de la stratégie; e) comment le gouvernement a-t-il l’intention d’appuyer les coopératives novatrices et de prochaine génération telles que les plateformes coopératives?
L'hon. Navdeep Bains (ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne l’élaboration d’une stratégie fédérale de coopération, comme le demandait la motion M 100, voici la réponse détaillée d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada. En réponse à la partie a) de la question, le 5 avril, le gouvernement du Canada a annoncé un qui se concentre sur trois secteurs clés: accéder aux programmes et aux services fédéraux, notamment mettre en évidence les options pertinentes pour les coopératives tout en s’assurant de l’accessibilité de ces programmes; sensibiliser les Canadiens et les ministères fédéraux au modèle d’affaires coopératif pour s’assurer que les coopératives sont prises en compte dans les stratégies et les initiatives pertinentes; et moderniser les données du secteur coopératif pour veiller à ce que les Canadiens aient accès aux données les plus récentes et les plus pertinentes du modèle d’affaires coopératif.
En ce qui concerne la partie b) de la question, les trois secteurs clés décrits dans la réponse ont été déterminés lors de consultations antérieures et sont basés sur les défis connus auxquels sont confrontées les coopératives canadiennes. En outre, le gouvernement du Canada s’est engagé à donner suite à cette question. Innovation, Sciences et Développement économique, ou ISDE, établira des liens directs avec les gouvernements provinciaux et territoriaux par l’intermédiaire de son groupe de travail fédéral, provincial et territorial, des ministères fédéraux pertinents par l’entremise du Réseau fédéral des coopératives et directement avec le secteur coopératif, notamment les coopératives appartenant à des Autochtones, et les organisations de développement des entreprises autochtones. ISDE facilitera la tenue d'un forum sur les politiques à l'automne 2018 qui permettra de recueillir des renseignements plus ciblés sur les sujets suivants: accéder aux programmes et aux services fédéraux; sensibiliser les Canadiens et les ministères fédéraux au modèle d’affaires coopératif; et moderniser les données du secteur coopératif. Le forum explorera également la façon dont les coopératives contribuent à la réalisation des objectifs suivants: le développement économique des Autochtones, l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes, l’énergie renouvelable, et l’innovation dans les collectivités.
Pour ce qui est de la partie c) de la question, dans le cadre de sa réponse initiale à l’adoption de la motion M-100, ISDE a fait l’analyse de ses propres programmes, y compris les organismes de développement régional, ou ODR, et les autres organismes du portefeuille afin de déterminer l’appui actuel octroyé au modèle d’affaires coopératif. Au cours de l’exercice 2016 2017, ISDE et les autres organismes du portefeuille ont fourni un soutien total de 8,9 M$, y compris des subventions, des prêts et des garanties de prêts. Cela comprend environ 6,1 M$ par l’entremise des organismes de développement régional et 2,8 M$ par l’entremise du Programme de financement des petites entreprises du Canada. Les coopératives sont également admissibles à un financement dans le cadre du Programme de développement des collectivités. Au cours de la dernière décennie, ISDE et les autres organismes du portefeuille ont fourni un montant approximatif de 132 M$ à plus de 530 coopératives canadiennes. Pour s’assurer que les autres mesures prises sont conformes aux programmes de développement économique existants, les représentants des ODR et du Programme de développement des collectivités seront invités aux prochaines discussions sur la façon dont le gouvernement du Canada peut continuer de soutenir le secteur corporatif.
En ce qui a trait à la partie d) de la question, la réponse du gouvernement du Canada à la motion M-100 se concentrera sur trois secteurs clés, notamment: accéder aux programmes et aux services fédéraux, accroître la sensibilisation au modèle d’affaires coopératif et moderniser les données du modèle d’affaires coopératif. En ce qui a trait au premier secteur, l’objectif est de s’assurer que les programmes et services fédéraux sont accessibles aux coopératives, que les coopératives sont au courant de ces programmes et services et que les agents de développement des entreprises de première ligne comprennent le modèle d’affaires coopératif. L’objectif du deuxième secteur est d’accroître la sensibilisation du public et des ministères fédéraux pertinents au modèle d’affaires coopératif pour s’assurer que les coopératives sont prises en compte dans les stratégies pertinentes et les priorités émergentes. Enfin, pour le troisième secteur, la modernisation des données sur les coopératives vise à faire en sorte que le secteur coopératif et les Canadiens aient accès aux données les plus récentes et les plus pertinentes sur ce modèle d’affaires novateur. L’engagement continu du gouvernement se concentrera sur les autres mesures qu’il pourra mettre en œuvre pour soutenir le modèle d’affaires coopératif.
En réponse à la partie e) de la question, les coopératives de plateforme constituent une autre occasion unique à explorer au cours du processus d’engagement. Le plan pour l’innovation et les compétences représente aussi une occasion de soutenir l’innovation dans le secteur coopératif. Cet effort ambitieux vise à faire du Canada un chef de file mondial en matière d’innovation et, ce faisant, à renforcer et à faire croître la classe moyenne. En se concentrant sur ces six secteurs clés, notamment la fabrication de pointe, l’agroalimentaire, les technologies propres, les industries numériques, la santé et les sciences biologiques, et les ressources propres, le Plan pour l’innovation et les compétences vise surtout l’expansion de la croissance et la création d’emplois. Le budget de 2018 présente une réforme historique des programmes d’innovation des entreprises visant à créer une série de programmes faciles à naviguer.
Question no 1779 -- M. Charlie Angus:
En ce qui concerne l’enquête nationale sur les femmes autochtones disparues et assassinées: a) combien d’argent a été affecté à l’enquête pour les exercices 2018-2019 et 2019-2020; b) quels sont les besoins budgétaires prévus de l’enquête pour chacun de ces deux exercices; c) s’attend-on à ce que les dépenses de l’enquête dépassent les montants qui lui ont été affectés au cours de l’un ou l’autre de ces exercices ou des deux; d) si la réponse en c) est affirmative, quels réserves ou plans ont été établis afin d’assurer la continuité de l’enquête?
M. Peter Schiefke (secrétaire parlementaire du premier ministre pour la Jeunesse et du ministre de la Sécurité frontalière et de la Réduction du crime organisé, Lib.):
Monsieur le Président, le budget de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, ou l’Enquête nationale, réparti sur trois exercices, est de 5,1 M$ en 2016 2017, de 34,4 M$ en 2017-2018 et de 14,2 M$ en 2018-2019. Comme il a été signalé dans les comptes publics de l’an dernier, l’Enquête nationale a dépensé 2 883 721 $ lors de l’exercice 2016-2017. Les dépenses de l’Enquête nationale pour l’exercice 2017 2018 apparaîtront dans les comptes publics qui devraient être déposés à l’automne 2018.
Les commissaires exercent leur autorité en vertu de la Loi sur les enquêtes et sont responsables de la planification et de la gestion de leurs budgets, une mesure qui contribue à préserver l’indépendance en matière d’enquête et de consultation des commissions d’enquête.
À la suite de la récente annonce d’une prolongation du temps accordé à l’Enquête nationale pour la rédaction du rapport définitif, le gouvernement travaillera avec celle-ci pour veiller à ce qu’elle dispose des ressources nécessaires pour remplir son mandat.
Question no 1784 -- M. Ziad Aboultaif:
En ce qui concerne la Politique d’aide internationale féministe du gouvernement: a) le gouvernement a-t-il élaboré des critères qualitatifs précis pour déterminer dans quelle mesure les six champs d’action sont couverts avec succès; b) si la réponse en a) est affirmative, (i) à quel moment les critères ont-ils été établis, (ii) quels sont les critères?
L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Développement international, Lib.):
Monsieur le Président, La Politique d’aide internationale féministe a intégré l’égalité des genres dans tous les aspects de l’aide internationale du Canada, et positionne le Canada en tant que chef de file dans la lutte pour l’égalité des genres. La Politique propose une approche plus flexible, novatrice et intégrée pour atteindre l’égalité des genres et s’attaquer aux causes profondes de l’inégalité. De plus, cette approche vise à réduire la pauvreté, à instaurer la paix et à répondre aux crises humanitaires dans les pays les moins développés du monde et au sein des populations les plus vulnérables.
Le ministère a depuis longtemps pour pratique de recueillir et d’analyser des données relatives aux programmes pour tous les programmes d’aide internationale. Les données quantitatives et qualitatives sur les résultats sont recueillies, évaluées et utilisées pour orienter les décisions en matière de politiques et de programmes. Ces données sont mises à la disposition du Parlement et de tous les Canadiens par l’entremise du Rapport sur les résultats ministériels et du Rapport sur la Loi sur la responsabilité en matière d’aide au développement officielle.
La Politique d’aide internationale féministe décrit les changements précis auxquels le Canada contribuera dans chacun des domaines d’action de la Politique. Pour évaluer les progrès dans chacun des domaines d’action de la Politique, le ministère a élaboré une série d’indicateurs de rendement. Ces indicateurs ont évolué au fur et à mesure de l’élaboration des politiques relatives aux champs d’action. Une gamme complète d’indicateurs est maintenant utilisée pour évaluer les progrès. Celle-ci comprend des indicateurs globaux qui fournissent des données fondées sur des indices internationaux, ainsi que des indicateurs de rendement clés qui fournissent des données fondées sur les résultats des projets d’aide internationale du Canada.
Question no 1785 -- M. Ted Falk:
En ce qui concerne la décision du gouvernement d’accélérer la délivrance de permis de travail aux personnes entrées au Canada de façon irrégulière et qui réclament le statut de réfugié auprès de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada, depuis le 1er janvier 2017: a) combien de personnes (i) ont demandé et obtenu un permis de travail, (ii) ont demandé un permis de travail, mais ne l’ont pas obtenu, (iii) ont demandé un permis de travail, mais ont ensuite retiré leur demande; b) pour chaque personne visée en a)(ii), quel était le motif du rejet de la demande; c) en moyenne, combien de temps s’écoule entre la réception d’une demande de permis de travail par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et la délivrance du permis au demandeur?
L'hon. Ahmed Hussen (ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Lib.):
Monsieur le Président, Entre le 1er avril 2017 et le 31 mai 2018, en réponse aux parties a)(i), a)(ii) et a)(iii) de la question, IRCC a délivré 17 334 permis de travail à des demandeurs d’asile qui sont entrés au Canada de façon irrégulière; 615 demandeurs d’asile ayant franchi la frontière de façon irrégulière ont demandé un permis de travail, mais ne l’ont pas obtenu; et 8 demandeurs d’asile ayant franchi la frontière de façon irrégulière ont demandé un permis de travail, mais ont ensuite retiré leur demande
En ce qui concerne la partie b) de la question, le motif de refus le plus souvent invoqué est que le client ne s’est pas soumis à un examen médical conformément à la demande du ministère, conformément au paragraphe 16(2) de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés.
En réponse à la partie c) de la question, les permis de travail délivrés à ceux qui sont entrés au Canada de façon irrégulière ont été traités en moyenne dans les 25 jours suivant la date à laquelle la demande a été reçue à IRCC.
IRCC a commencé à faire le suivi des demandes d’asile présentées par des migrants irréguliers dans le système de gestion des cas du ministère en avril 2017. Auparavant, les demandes d’asile des migrants irréguliers étaient prises en compte dans le nombre global de demandes d’asile reçues à IRCC.
Question no 1789 -- M. Arnold Viersen:
En ce qui concerne la décision du gouvernement de réaffecter des agents de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) actuellement basés à l’Aéroport international Pearson de Toronto pour gérer l’influx des personnes franchissant illégalement la frontière au Québec: a) le gouvernement va-t-il indemniser les compagnies aériennes dont les services seront perturbés en raison du temps additionnel nécessaire pour traiter les passagers; b) outre les compagnies aériennes, le gouvernement va-t-il indemniser les passagers immobilisés sur l’aire de trafic ou qui ont manqué leur vol de correspondance par suite de cette décision du ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile; c) le gouvernement a-t-il estimé les pertes économiques qui résulteront de la perturbation des déplacements attribuable à sa décision de réaffecter des agents de l’ASFC et, si oui, à combien ces estimations se chiffrent-elles?
L'hon. Ralph Goodale (ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, Lib.):
Monsieur le Président, toute décision de réaffecter le personnel n'aura aucune incidence sur les services de l’Agence des services frontaliers du Canada, ou ASFC, à l'aéroport international Pearson de Toronto. Dans le cadre de sa planification, chacune des régions opérationnelles de l'ASFC a entrepris la mise en place d'un « effectif de capacité d’intensification » qui peut être appelé en cas d'augmentation des besoins opérationnels. Comme tout le personnel de l'ASFC dans la région du Grand Toronto ne travaille pas à l'aéroport, les besoins en capacité d’intensification peuvent inclure du personnel administratif ou des employés non affectés à la première ligne.
Question no 1793 -- M. Harold Albrecht:
En ce qui concerne les informations selon lesquelles la Chine aurait détenu des centaines de musulmans ouïghours dans des centres de détention s’apparentant à des prisons: a) à combien Affaires mondiales Canada estime-t-il le nombre de musulmans ouïghours actuellement détenus dans ces centres de détention; b) le gouvernement a-t-il fait part de ses préoccupations à l’égard de ces détentions au gouvernement de la Chine et, le cas échéant, quels sont les détails de chaque occasion où il l’a fait, y compris (i) qui a fait part des préoccupations, (ii) à quel représentant du gouvernement chinois s’est-on adressé, (iii) la date, (iv) le résumé ou la nature des préoccupations soulevées?
L’hon. Chrystia Freeland (ministre des Affaires étrangères, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement du Canada demeure profondément préoccupé par la persécution et la répression actuelles des minorités religieuses et ethniques en Chine, en particulier par le cas des musulmans ouïghours. Leur persécution va à l’encontre des obligations internationales et de la Constitution de la Chine. Le Canada est particulièrement inquiet des rapports laissant entendre que plusieurs centaines de milliers, voire possiblement jusqu’à 1 million de personnes, sont détenues sans raison fondée ou se trouvent dans des centres de « rééducation ». Dans la province de Xinjiang, les Ouïghours font face à des mesures de sécurité de plus en plus répressives et à une surveillance de masse déployées par les autorités chinoises, qui visent à priver les ouighours de leurs libertés fondamentales, y compris la liberté d’exercer leur foi.
La promotion et la protection des droits de la personne sont au cœur de notre engagement auprès de la Chine. Le gouvernement du Canada a exhorté les autorités chinoises à libérer immédiatement toutes les personnes détenues en Chine pour avoir exercé leurs droits fondamentaux, notamment leur droit à la liberté de religion et d’expression, et à protéger les défenseurs des droits linguistiques et culturels. Le Canada condamne le manque de transparence et d’application régulière de la loi dans les cas des milliers d’Ouïghours détenus dans des camps dits « de rééducation », et a dénoncé ces mesures répressives publiquement, notamment dans le cadre de son communiqué public lors de la session de mars du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, qui a soulevé non seulement le cas des ouïghours, mais aussi celui de la minorité tibétaine en Chine.
Le Canada continue d’exprimer ses objections directement auprès du gouvernement chinois au sujet du traitement des Ouïghours. Le 8 juin, l’ambassadeur John McCallum a fait part de nos préoccupations à un vice-ministre des Affaires étrangères. Le 15 juin, le chef de mission adjoint du Canada à Beijing a fait part de nos préoccupations au représentant spécial de la Chine en matière de droits de la personne. Lors de ces deux réunions, le Canada a soulevé la question de la détention continue des Ouïghours et la préoccupation croissante, non seulement de la part du gouvernement canadien, mais aussi de nombreux gouvernements du monde entier, au sujet de la persécution de cette minorité ethnique pour des motifs qui violent les obligations internationales et la constitution de la Chine. Nous continuerons de soulever la situation des droits de la personne en Chine, y compris la persécution des Ouïghours, à chaque occasion possible.
Question no 1794 -- Mme Sylvie Boucher:
En ce qui concerne le plan du gouvernement d’envoyer des représentants au Nigéria pour décourager la traversée illégale de la frontière canadienne: a) quel est le budget total de cette campagne; b) quel est le budget, ventilé par (i) billet d’avion, (ii) autres dépenses de voyage, y compris l’hébergement, (iii) autres dépenses, ventilées par type; c) le gouvernement a-t-il fait des projections sur le nombre de traversées illégales que la mission au Nigéria permettra de prévenir et, dans l’affirmative, quelles sont ces projections?
L'hon. Ahmed Hussen (ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Lib.):
Monsieur le Président, depuis janvier, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, ou IRCC, a envoyé un nombre total de trois agents en affectation temporaire au Nigeria selon une rotation de six à huit semaines pour collaborer avec les autorités gouvernementales et d’autres partenaires internationaux afin de décourager la migration irrégulière au Canada. Ces agents d’IRCC ont noué le dialogue avec les représentants de l’ambassade des États-Unis à Lagos, pour établir des protocoles d’échange de renseignements concernant les migrants irréguliers nigérians titulaires d’un visa américain de non immigrant valide. Les représentants d’IRCC collaborent également avec ceux des États-Unis, pour détecter les cas suscitant des préoccupations mutuelles dans le cas où un consulat a décelé un problème avec un cas commun aux deux pays, par exemple, le demandeur a déjà un visa américain, mais une fraude a été décelée à la présentation d’une demande de visa canadien. Le Canada et les États-Unis annulent les visas lorsqu’une fraude est décelée pendant le processus de demande. Les représentants d’IRCC procèdent également à des recherches visant les conditions locales dans le pays pour mieux comprendre le fondement de la demande d’asile des Nigérians, notamment en ce qui a trait aux communautés LGBTQ et à la mutilation génitale des femmes, et pour fournir cette information aux autres secteurs d’activité qui s’occupent de la reconnaissance du statut de réfugié.
En réponse à la partie a) de la question, les fonds alloués aux fins d’envoi d’agents au Nigeria sont puisés dans le budget d’IRCC pour la migration irrégulière.
En réponse aux parties b)(i), b)(ii) et b)(iii) de la question, voici une ventilation des dépenses engagées par IRCC, de janvier à juin 2018, en ce qui a trait aux efforts déployés au Nigeria en vue de décourager la migration irrégulière: les coûts associés au transport aérien se sont élevés à environ 19 000 $; les frais d’hébergement se chiffraient à environ 19 000 $; et les frais de repas et les frais accessoires se sont élevés à environ 22 000 $. Les montants décaissés visaient trois agents en affectation temporaire.
Il est difficile de prévoir les tendances liées aux arrivées irrégulières. Cependant, IRCC et ses partenaires du gouvernement fédéral surveillent attentivement les tendances et examinent les données afin de veiller à ce que le Canada soit prêt et à ce que des stratégies efficaces soient utilisées pour répondre aux fluctuations. Le gouvernement du Canada a établi un plan d’activités national, qui vise à permettre aux ministères et aux organismes d’intervenir rapidement à la suite de fluctuations du nombre de migrants irréguliers, quel que soit l’endroit où elles se produisent.
Le gouvernement du Canada collabore étroitement avec les provinces ainsi qu’avec d’autres organisations gouvernementales et non gouvernementales pour veiller à ce que le soutien offert soit le plus efficace et efficient possible.
IRCC appuie également des activités ciblées de communication et de sensibilisation qui encouragent le recours aux voies de migration régulière et soulignent les risques associés à la migration irrégulière. Le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada et le Ministère nouent le dialogue avec les représentants nigérians concernant ces questions et continueront de le faire. Ils continueront également de collaborer avec les États-Unis pour régler le problème d’utilisation des visas américains à mauvais escient par des personnes qui ont l’intention de se rendre au Canada.
Question no 1795 -- Mme Sylvie Boucher:
En ce qui concerne les personnes qui rentrent au Canada, depuis le 4 novembre 2015: combien de personnes à risque élevé sont rentrées au Canada, ventilé par mois?
L'hon. Ralph Goodale (ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, Lib.):
Monsieur le Président, compte tenu de son mandat et de ses exigences opérationnelles précises, le Service canadien du renseignement de sécurité, ou SCRS, ne divulgue pas de détails sur ses activités opérationnelles.
En décembre 2017, il y avait un peu plus de 60 individus ayant un lien avec le Canada et ayant voyagé à l’étranger pour prendre part à des activités terroristes qui étaient revenus au Canada, tel qu’indiqué dans le dernier Rapport public sur la menace terroriste pour le Canada. Ces chiffres sont demeurés relativement stables au cours des deux dernières années puisqu'il est de plus en plus difficile pour les extrémistes de quitter le Canada ou d'y revenir. Toute autre communication de renseignements plus détaillés concernant les voyageurs extrémistes pourrait mener à la divulgation de préoccupations opérationnelles particulières.
Question no 1796 -- M. Kevin Waugh:
En ce qui concerne le courriel transmis le 8 mars 2018 par le Comité consultatif indépendant sur les nominations au Sénat à plus de 1 500 organismes concernant le prochain cycle d’évaluations de demandes: a) à quels organismes le courriel a-t-il été transmis; b) comment a-t-on sélectionné ces organismes; c) a-t-on retiré des organismes de la liste originalement préparée par le Comité consultatif indépendant sur les nominations du Sénat et, dans l’affirmative, (i) quels organismes ont été retirés, (ii) qui les a retirés?
Mme Bernadette Jordan (secrétaire parlementaire de la ministre des Institutions démocratiques, Lib.):
Monsieur le Président, le Comité consultatif indépendant sur les nominations au Sénat a été créé afin de rendre le Sénat plus efficace et moins partisan. Depuis 2016, 38 sénateurs et sénatrices indépendants ont été nommés en vertu de ce processus.
Il est important que les nominations au Sénat reflètent les multiples horizons et la diversité des Canadiens et des Canadiennes. Le Comité consultatif indépendant sur les nominations au Sénat a donc déployé des efforts de sensibilisation auprès de différentes organisations afin de veiller à ce que des personnes de multiples horizons ayant des compétences, des connaissances et des expériences variées soient informées du processus et présentent leur candidature en vue d'une nomination. Cette liste de personnes, qui continue de s'allonger à chaque cycle d'évaluation des demandes, comprend des organisations autochtones, des communautés linguistiques, minoritaires et ethniques, des organisations provinciales, territoriales et municipales, des organisations syndicales, des groupes de services communautaires, des conseils des arts, le milieu universitaire, des chambres de commerce provinciales ou territoriales et beaucoup d'autres.
Le Comité consultatif indépendant sur les nominations au Sénat prépare un rapport à l'intention du premier ministre à la fin de chaque cycle, y compris des données sur les efforts de sensibilisation déployés, les demandes reçues, les coûts engagés et le processus de recommandation. Ce rapport est publié sur le site Web du Conseil consultatif indépendant sur les nominations au Sénat. La liste complète des organisations qui ont reçu un courriel de sensibilisation du Comité au cours du cycle de l'hiver 2017 se trouve sur le site Web du Comité à l'adresse /www.canada.ca/fr/campagne/comite-consultatif-independant-sur-les-nominations-au-senat/rapport-processus-decembre-2016-juin-2017.html#annF.
Question no 1798 -- Mme Marilyn Gladu:
En ce qui concerne le commentaire du ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile lors de son témoignage devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale le 10 mai 2018, à savoir que « Vous ne devez pas adopter une conduite qui pourrait provoquer un agent des services frontaliers américains ou l’inciter à se méfier de votre comportement »: à quel comportement particulier le ministre fait-il allusion?
L'hon. Ralph Goodale (ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, Lib.):
Monsieur le Président, j’ai clairement indiqué aux représentants des États-Unis que le Canada s'attend à ce que les voyageurs qui traversent la frontière dans les deux sens soient traités de façon équitable, respectueuse et conforme à la loi. Le Canada s'est engagé auprès des autorités américaines pour s'assurer qu'elles comprennent l'intention et l'effet des nouvelles lois canadiennes sur le cannabis.
Selon les nouvelles lois, le transport du cannabis à travers la frontière dans les deux sens restera illégal.
Comme tous les pays, les États-Unis ont le pouvoir d'établir des normes d'admissibilité et de fournir une formation et des conseils à leurs agents frontaliers sur ce qui constitue un comportement suspect. Les comportements, les odeurs ou d'autres indicateurs associés à la consommation de cannabis peuvent entraîner un examen supplémentaire par les agents de la US Customs and Border Protection.
Question no 1800 -- M. Dane Lloyd:
En ce qui concerne le Programme d’échange d’aiguilles en milieu carcéral du gouvernement: a) quelles mesures particulières sont prises pour s’assurer que les gardiens ne se font pas piquer ou ne sont pas blessés par une aiguille; b) quelles mesures précises sont prises pour prévenir l’utilisation d’aiguilles ou de seringues comme armes; c) le gouvernement a-t-il des estimations ou des projections concernant le nombre de gardiens qui pourraient être victimes de violence de la part de détenus chaque année à la suite du déploiement du Programme d’échange d’aiguilles, et, le cas échéant, quelles sont les projections; d) quelles mesures de sécurité ou formations supplémentaires sont offertes aux agents des services correctionnels en lien direct avec le Programme d’échange d’aiguilles en milieu carcéral, et quel est le financement accordé à chacune d’entre elles?
L'hon. Ralph Goodale (ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse aux parties a) à c) de la question, selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, des données probantes provenant d’autres pays où des programmes d’échange de seringues dans les prisons ont été mis en place montrent que ce type de programmes n’est pas associé à des agressions à l’endroit d’employés ou de détenus. Les données probantes montrent plutôt que ces programmes peuvent aider à réduire l’échange de seringues et la propagation de maladies infectieuses qui en découle, sans accroître les taux de consommation de drogues ou de violence. Ces programmes permettent aussi de faciliter l’aiguillage vers les programmes de traitement de la toxicomanie.
Les établissements correctionnels présentant de bas taux de maladies infectieuses sont des lieux de travail plus sécuritaires.
Un modèle d’évaluation de la menace et des risques, similaire à celui qui est déjà utilisé dans le cas des délinquants autorisés à posséder des EpiPens ou des seringues à insuline, est utilisé pour déterminer qui peut participer au Programme d’échange de seringues dans les prisons, ou PESP, du Service correctionnel du Canada, ou SCC. Les trousses offertes dans le cadre du PESP, présentées dans des contenants transparents, doivent être conservées dans un espace d’entreposage approuvé à l’intérieur des cellules, et doivent faire l’objet d’un examen visuel quotidien par le personnel de l’établissement.
En réponse à la partie d) de la question, dans chaque établissement, le plan de mise en œuvre du PESP prévoit la participation du personnel, la distribution de renseignements par écrit aux membres du personnel et aux détenus et des séances d’information avec le personnel, la gestion, les comités consultatifs de citoyens, les comités de détenus et les comités de santé et de sécurité au travail, entre autres. Après quelques semaines, le responsable du projet visite l’établissement pour évaluer la mise en œuvre du Programme et règle les questions ou les problèmes qui peuvent se présenter. Les coûts sont absorbés à même les budgets opérationnels existants du SCC.
Question no 1801 -- M. Blaine Calkins:
En ce qui concerne les nouvelles exigences ou « registre » proposé dans le projet de loi C-71, Loi modifiant certaines lois et un règlement relatifs aux armes à feu: a) est-ce que des personnes, des organismes, des ministères ou des forces policières seront tenus de partager des renseignements venant de ces nouvelles exigences ou « registre » avec l’Agence du revenu du Canada; b) quelles mesures en particulier, le cas échéant, le gouvernement prendra-t-il pour veiller à ce que les ministères et les organismes gouvernementaux ne partagent pas les renseignements obtenus ou colligés à la suite des mesures prévues dans le projet de loi C-71?
L'hon. Ralph Goodale (ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, Lib.):
Monsieur le Président, le projet de loi C-71, Loi modifiant certaines lois et un règlement relatifs aux armes à feu, s’il est adopté, normaliserait une pratique exemplaire existante parmi les entreprises d’armes à feu en exigeant qu’elles tiennent un inventaire et des registres de ventes des armes à feu sans restriction, comme c’était le cas entre 1977 et 2005. Les organismes d’application de la loi demanderaient l’accès aux dossiers des entreprises dans le contexte d’une enquête criminelle et conformément aux autorisations légales existantes, y compris les autorisations judiciaires, le cas échéant.
Comme l’a dit le député de Red Deer—Lacombe devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes lors de l’étude article par article du projet de loi C-71, le 7 juin, « tout le monde ici convient qu’il ne s’agit pas d’un registre ».
En réponse à la partie a) de la question, le projet de loi C-71 ne contient aucune exigence à ce sujet.
En réponse à la partie b) de la question, les dossiers des ventes seront tenus de façon privée par les vendeurs. Les organismes d’application de la loi devront obtenir une autorisation judiciaire, s’il y a lieu, pour y avoir accès.
Question no 1803 -- M. Larry Maguire:
En ce qui concerne les demandeurs d’asile qui sont arrivés au Canada par voie irrégulière depuis décembre 2016, à combien s’élèvent le total des dépenses engagées par le gouvernement pour: a) le Programme fédéral de santé intérimaire; b) les transferts aux provinces pour les services sociaux et le logement?
L'hon. Ahmed Hussen (ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Lib.):
Monsieur le Président, en avril 2016, le ministre d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a rétabli le Programme fédéral de santé intérimaire, ou PFSI, dans le but de fournir une protection complète en matière de soins de santé aux réfugiés et aux demandeurs d’asile. Le rétablissement du PFSI a aussi permis d’offrir une aide financière aux Canadiens qui parrainent des réfugiés de façon privée, d’alléger le fardeau administratif des professionnels de la santé qui s’occupent des réfugiés et de diminuer la pression financière exercée sur les gouvernements provinciaux et territoriaux.
En réponse à la partie a) de la question, depuis décembre 2016 jusqu’au 31 mai 2018, les coûts reliés au PFSI pour les migrants irréguliers s’élèvent à 20 676 052 $. Les fournisseurs ont jusqu’à six mois pour soumettre une réclamation afin d’être remboursés; par conséquent, les données devraient être considérées comme préliminaires.
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, ou IRCC, a obtenu des fonds supplémentaires dans le cadre d’une affectation à but spécial liée au Programme fédéral de santé intérimaire, soit 58,8 millions de dollars en 2017-2018 et 89,9 millions de dollars en 2018-2019, pour couvrir les coûts associés à la prestation de services de soins de santé aux bénéficiaires admissibles, notamment les réfugiés réinstallés, les demandeurs d’asile, les demandeurs d’asile déboutés et certains autres groupes qui ne sont pas admissibles à l’assurance maladie provinciale ou territoriale.
En réponse à la partie b) de la question, depuis décembre 2016 jusqu’au 31 mai 2018, IRCC n’a transféré aucun financement aux provinces pour des services sociaux ou d’hébergement.
Le gouvernement fédéral appuie les provinces et les territoires par l'entremise du Transfert canadien en matière de programmes sociaux, ou TCPS, un transfert fédéral aux provinces et aux territoires pour appuyer l'éducation postsecondaire, les programmes pour les enfants, l'aide sociale et d'autres programmes. Pour 2018-2019, le TCPS est de 14,1 milliards de dollars comparativement à 13,7 milliards de dollars $ en 2017-2018, ce qui représente une augmentation de 400 millions de dollars.
Bien que les provinces et les territoires soient responsables de gérer et de fournir des logements sociaux aux demandeurs d'asile, IRCC versera une contribution financière de 50 millions de dollars aux provinces en 2018-2019 dans le cadre de son Programme d'aide au rétablissement, soit 36 millions de dollars au Québec, 11 millions de dollars à l’Ontario et 3 millions de dollars au Manitoba, pour les coûts extraordinaires liés à la prestation de logements temporaires aux demandeurs d’asile.
Question no 1808 -- M. Bernard Généreux:
En ce qui concerne les plus de 26 000 personnes ayant traversé illégalement la frontière entre les États-Unis et le Canada depuis le 1er janvier 2017: quelle proportion et quel nombre d’entre elles (i) détenaient un visa de visiteur valide aux États-Unis, (ii) détenaient un visa valide d’un autre type délivré par les États-Unis, tel qu’un visa de travailleur temporaire, (iii) se trouvaient illégalement aux États-Unis avant de traverser la frontière, (iv) étaient des demandeurs d’asile dont la demande aux États-Unis avait été rejetée ou abandonnée, (v) se trouvaient légalement aux États-Unis en vertu d’un statut temporaire de personne protégée,
L'hon. Ahmed Hussen (ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Lib.):
Monsieur le Président, du 30 juin 2017 au 3 juin 2018, la Gendarmerie royale du Canada, ou GRC, a intercepté 25 857 personnes au Canada, dont 24 657 au Québec.
Parmi les personnes interceptées au Québec, en ce qui concerne les parties (i) et (ii) de la question, 13 867, ou environ 56 %, avaient un visa de non-immigrant des États-Unis valide.
En réponse à la partie (iii) de la question, 65 % ou 15 935 personnes avaient un statut légal aux États-Unis avant de se rendre au Canada.
En ce qui concerne les parties (iv) et (v) de la question, IRCC et la GRC ne recueillent pas de données sur les types de visas que possédaient les personnes interceptées avant d’entrer au Canada ni sur le statut d’une demande d’asile présentée antérieurement aux États Unis, le statut temporaire de personne protégée aux États Unis ou le statut de résident permanent aux États Unis.
En réponse à la partie (vi) de la question, 7 % ou 1 632 personnes étaient des citoyens des États-Unis, en général, des enfants de parents non américains.
Les données ne sont disponibles qu’à partir du 30 juin 2017, car la GRC ne recueillait pas de données aussi détaillées concernant les migrants en situation irrégulière avant cette date. Le nombre déclaré de personnes interceptées par la GRC est sujet à changements compte tenu de la manière dont les données ont été recueillies. Comme la vaste majorité des personnes interceptées sont interceptées au Québec, IRCC procède uniquement à l’analyse approfondie des interceptions effectuées dans cette province. Le Ministère n’a pas analysé en détail les données sur les interceptions effectuées à l’échelle nationale. Par conséquent, aucune donnée détaillée sur l’ensemble des personnes interceptées ayant demandé l’asile aux États Unis n’est disponible pour l’instant.
Question no 1809 -- Mme Shannon Stubbs:
En ce qui concerne la déclaration faite au Sénat par le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire le 29 mai 2018 selon laquelle « la plupart des agriculteurs sont en faveur des mesures que nous avons prises pour tarifier le carbone »: de quelles preuves dispose le gouvernement, le cas échéant, pour étayer cette affirmation?
L’hon. Lawrence MacAulay (ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, Lib.):
Monsieur le Président, la prise de mesures pour lutter contre les changements climatiques revêt une importance cruciale pour l’économie et l’environnement. La tarification du carbone est un élément important du plan canadien de transition vers une économie plus propre et plus novatrice. À bien des égards, l’agriculture pave la voie de notre transition vers une économie à faibles émissions de carbone. Le secteur agricole a de solides antécédents en matière de saines pratiques de gestion, d’innovation et d’adoption de nouvelles technologies visant à améliorer la performance environnementale et à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les agriculteurs canadiens sont depuis longtemps des gardiens responsables de terres et continueront à faire partie de la solution face aux changements climatiques.
Notre gouvernement reconnaît que les agriculteurs et les familles agricoles sont des moteurs importants de l’économie canadienne. Le système fédéral de tarification du carbone a été soigneusement conçu afin de limiter les effets sur le secteur agricole. Les émissions de gaz à effet de serre attribuables au bétail et à la production agricole ne sont pas assujetties à la tarification du carbone et l’essence et le carburant diesel utilisés à la ferme seront exemptés de la tarification du carbone dans le cadre du filet de sécurité fédéral.
Dans le plan du Canada visant à tarifier la pollution causée par le carbone, les provinces peuvent décider du type de système de tarification du carbone à adopter et de la façon d’en utiliser les revenus. Les revenus peuvent être utilisés de différentes façons, comme retourner de l’argent directement aux ménages et aux entreprises, réduire les taxes ou financer des programmes qui réduisent le coût des solutions de technologies propres. Dans certaines provinces, les producteurs ont également la possibilité de tirer un revenu de la vente de crédits compensatoires pour le carbone obtenus grâce à l’adoption de pratiques, comme le travail de conservation du sol et les techniques d’agriculture de précision.
Le gouvernement investit dans un certain nombre de domaines, dont la science et l’innovation, pour favoriser la croissance durable du secteur agricole et créer de meilleures possibilités pour les agriculteurs, les entreprises et les Canadiens. À titre d’exemple, le Partenariat canadien pour l’agriculture, un investissement de 3 milliards de dollars entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, aidera les producteurs à continuer à prendre des mesures pour préserver les sols et l’eau, à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter aux changements climatiques.
Le gouvernement met également en œuvre des programmes liés aux changements climatiques qui ne font pas partie du Partenariat. Le Programme de lutte contre les gaz à effet de serre en agriculture, un projet quinquennal de 27 millions de dollars de 2016 à 2021, soutient des projets dont découleront des technologies et des pratiques et communique des renseignements sur ceux-ci afin de faciliter leur adoption par les producteurs agricoles en vue de la réduction des gaz à effet de serre.
Le Programme des technologies propres en agriculture, un investissement de 25 millions de dollars sur trois ans, vise à appuyer la recherche, le développement et l’adoption de technologies propres dans les secteurs des bioproduits et de l’agriculture de précision. Ces technologies permettront de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de générer un large éventail de retombées positives et de promouvoir une croissance propre et durable.
Question no 1817 -- M. Deepak Obhrai:
En ce qui concerne la Banque de l’infrastructure du Canada: a) quelle est la liste complète des projets d’infrastructure financés par la banque à ce jour; b) pour chaque projet en a), quels sont les détails, y compris (i) le montant du financement fédéral, (ii) l’emplacement du projet, (iii) la date prévue d’achèvement du projet, (iv) la description du projet?
L'hon. François-Philippe Champagne (ministre de l'Infrastructure et des Collectivités, Lib.):
Monsieur le Président, à ce jour, la Banque de l’infrastructure du Canada n’a pas financé de projets. La Banque est en relation avec des intervenants d’autres ordres de gouvernement ainsi que du secteur privé afin de mieux comprendre les besoins des collectivités canadiennes, et la façon dont elle pourrait jouer un rôle dans cette initiative.
La Banque est une partie importante du plan du gouvernement de plus de 180 milliards de dollars pour construire des collectivités plus fortes, plus durables et inclusives partout au Canada. La Banque est conçue pour mobiliser des capitaux privés pour améliorer le transport en commun, la transmission d’énergie, les corridors commerciaux stratégiques et plus, partout au Canada. En mobilisant des capitaux privés dans ces projets, les fonds publics peuvent aller plus loin et peuvent libérer plus de financement pour des investissements dans les domaines tels que le logement social, l’atténuation des catastrophes, les refuges pour femmes et le traitement d’eau potable et des eaux usées.
Question no 1820 -- M. Colin Carrie:
En ce qui concerne les mesures prises par le gouvernement en réponse au scandale des émissions des moteurs diésels de Volkswagen: a) quelles mesures précises le gouvernement a-t-il prises en réponse au scandale; b) quel montant le gouvernement a-t-il perçu au titre de la TPS ou de la part fédérale de la TVH sur les véhicules Volkswagen dont on a déterminé qu’ils ne respectaient pas les normes d’émissions; c) combien de véhicules Volkswagen ont été retournés à un fournisseur canadien dans le cadre de tout programme ou accord auquel participait le gouvernement ou tout organisme ou entité du gouvernement; d) quelle est la valeur totale estimative des véhicules en c); e) sur les montants que le gouvernement a perçus au titre de la TPS ou de la part fédérale de la TVH, combien le gouvernement a-t-il remboursé à ceux qui ont acheté les véhicules Volkswagen en c); f) le gouvernement a-t-il l’intention de rembourser tous les montants perçus au titre de la TPS ou de la part fédérale de la TVH à tous les propriétaires des véhicules touchés, et, si tel n’est pas le cas, pourquoi?
L’hon. Catherine McKenna (ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, Environnement et Changement climatique Canada effectue régulièrement des essais d'émissions sur un échantillon de véhicules et de moteurs routiers et non routiers mis en vente au Canada afin de vérifier la conformité aux règlements d'émissions applicables. Ces tests sont menés en coordination avec l'EPA des États-Unis afin d'élargir la portée de notre couverture et de maximiser l'efficacité de l'administration de nos programmes respectifs. Divers véhicules diesel vendus au Canada font l'objet de tests dans le cadre du programme habituel de vérification de la conformité d'Environnement et Changement climatique Canada. De plus, le gouvernement a élargi son travail de collaboration en cours avec son agence de protection de l'environnement des États-Unis pour évaluer les véhicules en vue de détecter la présence éventuelle de dispositifs de défaite et d'autres problèmes de conformité.
Environnement et Changement climatique Canada continue d'enquêter sur l'importation illégale potentielle au Canada de certains modèles de véhicules Volkswagen, Audi et Porsche équipés d'un dispositif d'invalidation interdit. Environnement et Changement climatique Canada a également lancé une enquête distincte sur la vente au Canada des modèles Volkswagen de 2015 qui ont reçu un correctif partiel approuvé par l'EPA par suite de la réception d'une demande faite en vertu de l'article 17 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement de 1999.
En réponse à la partie b) de la question, cette information n'est pas signalée à Environnement et Changement climatique Canada dans le cadre de son rôle d'administration de la réglementation fédérale sur les émissions des véhicules.
En ce qui a trait à la partie c) de la question, Environnement et Changement climatique Canada surveille la quantité de véhicules réparés par les concessionnaires autorisés de Volkswagen Group Canada inc. au moyen d'un avis de défaut volontaire déposé en vertu de l'article 157 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement. À ce jour, plus de 19 000 véhicules ont été signalés à Environnement et Changement climatique Canada. Cela inclut les deux cas où les propriétaires ont choisi de faire réparer leur véhicule ou de le retourner à l'entreprise. Volkswagen a informé le ministère de son intention de revendre les véhicules qui ont été retournés et réparés.
En ce qui concerne la partie d) de la question, la valeur n'est pas déclarée à Environnement et Changement climatique Canada dans le cadre du processus de déclaration réglementaire décrit à la partie c) de la question.
Pour ce qui est de la partie e) de la question, la valeur n'est pas déclarée à Environnement et Changement climatique Canada dans le cadre du processus de déclaration réglementaire décrit à la partie c) de la question; par conséquent, la TPS/TVH ne peut être déterminée par Environnement et Changement climatique Canada.
En réponse à la partie f) de la question, Environnement et Changement climatique Canada n'administre ni ne réglemente la TPS ni la partie fédérale de la TVH et n'est donc pas en mesure de formuler des commentaires.
Question no 1830 -- M. Martin Shields:
En ce qui concerne la patinoire sur la Colline du Parlement: a) quel est le coût final, réparti par élément et type de dépense; b) si le coût final n’est pas disponible, à combien s’élèvent tous les coûts engagés jusqu’à maintenant, ventilés par élément et type de dépense; c) les coûts en a) et en b) comprennent-ils le démantèlement et la réparation de la pelouse, et sinon, à combien s’élèvent ces coûts?
L’hon. Pablo Rodriguez (ministre du Patrimoine canadien et du Multiculturalisme, Lib.):
: Monsieur le Président, en réponse aux parties a), b) et c) de la question, les coûts finaux associés à la patinoire sur la Colline du Parlement, y compris le démantèlement et la réparation de la pelouse, seront disponibles après réception des rapports financiers du Festival international de hockey d’Ottawa en décembre.
Question no 1838 -- Mme Cathay Wagantall:
En ce qui concerne les dépenses engagées par le gouvernement dans les affaires David Piot c. Sa Majesté la reine et Joanne Schnurr c. Sa Majesté la reine, y compris toutes dépenses liées aux appels connexes: a) quel est le total des dépenses dans chacune de ces affaires, ventilé par affaire; b) quels cabinets d’avocats ont été retenus par le gouvernement pour chacune de ces affaires; c) quel est le total des dépenses consacrées jusqu’à maintenant à des cabinets d’avocats privés, ventilé par cabinet d’avocats?
L’hon. Jody Wilson-Raybould (ministre de la Justice et procureure générale du Canada, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, dans la mesure où les renseignements demandés sont protégés par le secret professionnel de l’avocat, la Couronne fédérale invoque ce privilège et, dans ce cas, n'a renoncé à ce privilège que dans la mesure où il révèle le coût juridique total.
Le montant qui a été facturé par le ministère de la Justice est de 964 575,94 $ pour les affaires reliées à Piot et 285 281,04 $ pour les affaires reliées à Schnurr. Plus précisément, le montant qui a été facturé comprend les heures consacrées par les avocats, les notaires et les parajuristes du ministère, ainsi que les heures consacrées par les conseillers juridiques de l’unité des services juridiques qui ont donné des conseils au client. Les avocats, notaires et parajuristes du ministère de la Justice sont des fonctionnaires salariés et par conséquent aucun frais juridique externe n’a été engagé.
En réponse aux parties b) et c) de la question, le gouvernement n’a retenu aucun cabinet d’avocats relativement à ces affaires.
Question no 1849 -- M. Pat Kelly:
En ce qui concerne la discipline et les cas d’inconduite à l’Agence du revenu du Canada (ARC): a) pour chacune des années 2015, 2016 et 2017, combien d’incidents de mauvaise gestion, de fraude ou de corruption, respectivement, impliquant des employés de l’ARC ont été découverts; b) pour chaque catégorie d’infraction en a), quel a été le coût des frais juridiques pour le Trésor public; c) pour chaque catégorie d’infraction en a), quel a été, pour le Trésor public, le coût des dommages intérêts accordés dans le cadre de poursuites juridiques; d) pour chaque catégorie d’infraction en a), quel a été le coût des pertes de revenus pour le Trésor public; e) pour chaque catégorie d’infraction en a), pour chacune des années, combien d’heures-personnes l’ARC a-t-elle affectées à leur résolution, au sein respectivement (i) des ressources humaines, (ii) de la direction (iii) des affaires juridiques, (iv) des relations publiques, (v) des relations gouvernementales; f) pour chaque catégorie d’infraction en a), pour chacune des années, combien d’heures-personnes l’ARC a-t-elle affectées à leur résolution dans le cadre d’activités comprenant entre autres (i) la communication avec les contribuables touchés, (ii) la production de nouvelles cotisations, (ii) l’examen du travail des employés concernés; g) en ce qui concerne la réponse du gouvernement à la question Q-1626 au Feuilleton et à l’article de la CBC du 28 mai 2018, intitulé « More than 1000 CRA employees disciplined for misconduct over past 4 years », sur les 1 071 dossiers disciplinaires au cours de ces quatre années, combien concernaient (i) des incidents ou infractions uniques, (ii) plus d’un type d’infraction ou d’incident par un même employé, (iii) plus d’une occurrence de la même infraction ou du même incident par un même employé; h) pour chaque catégorie d’infraction en a), de quelle façon les cas d’inconduite sont-ils le plus fréquemment découverts?
L’hon. Diane Lebouthillier (ministre du Revenu national, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, l’Agence du revenu du Canada, ou ARC, ne fait pas le suivi des données de la façon demandée. Il faut noter que ces renseignements sur le nombre de cas se fondent sur un exercice, d’avril à mars, et non sur une année civile. De plus, la catégorie de fraude est définie par l’ARC dans le Code d’intégrité et de conduite professionnelle de l’ARC et est incluse dans la catégorie « gestion financière et fraude ».
En réponse aux parties b), c), d), e) et f), en ce qui concerne la discipline et les cas d’inconduite à l’ARC, les Systèmes administratifs d’entreprise de l’ARC ne saisissent pas de renseignements suffisamment précis pour permettre de fournir une réponse.
En ce qui a trait à la partie g) de la question, l’ARC ne fait pas de suivi des données de la façon demandée. Cependant, elle peut fournir les données suivantes. Sur les 1 071 employés qui ont fait l’objet de mesures disciplinaires au cours des quatre exercices: 703 employés ont fait l’objet de mesures disciplinaires pour un comportement inapproprié concernant seulement un type d’inconduite, c’est-à-dire des dossiers concernant un seul acte d’inconduite; 368 employés ont fait l’objet de mesures disciplinaires pour un comportement inapproprié concernant plus d’un type d’inconduite, c’est-à-dire des dossiers concernant des inconduites multiples; et 15 employés ont fait l’objet de mesures disciplinaires à plusieurs reprises dans la période mentionnée pour le même type d’inconduite.
En réponse à la partie h) de la question quant à la façon la plus fréquente dont les cas d’inconduite sont découverts, il s’agit, la plupart du temps, d’un signalement de la gestion à la Division des affaires internes et du contrôle de la fraude de l’ARC à l’égard de soupçons d’inconduite liée à la fraude.
Question no 1850 -- M. Pat Kelly:
En ce qui concerne la réponse du gouvernement à la question Q-1709 au Feuilleton, relativement à la retenue de paiements de transfert fédéraux et provinciaux et leur application à des créances fiscales, notamment la réponse aux parties g), j), k) et l), où l’on affirme que « L’ARC n’est pas en mesure de fournir de l’information de la façon demandée parce qu’elle ne peut pas être préparée dans le délai prévu à l’article 39(5) du Règlement a) »: a) pour chacune des années 2016, 2017 et 2018, combien de paiements de transfert ou de prestation l’ARC a-t-elle retenus et appliqués à des créances fiscales avant la date limite de versement de l’impôt exigible; b) pour chacune des années en a) au cours desquelles l’ARC a retenu des paiements de transfert ou de prestation et les a appliqués à des créances fiscales avant la date limite de versement de l’impôt exigible, combien de créances fiscales auxquelles de tels paiements ont été appliqués les contribuables ont-ils remboursées au complet ou à la date d’échéance, donnant ainsi lieu à un paiement excédentaire; c) pour chacune des années en a), combien de paiements excédentaires en b) l’ARC a-t-elle remboursés aux contribuables concernés; d) pour chacune des années en a), sur les paiements de transfert ou de prestation que l’ARC a retenus et appliqués à des créances fiscales ayant donné lieu à des paiements excédentaires en b), combien l’ARC en a-t-elle retenus et appliqués à des créances fiscales futures?
L’hon. Diane Lebouthillier (ministre du Revenu national, Lib.):
Monsieur le Président, l’Agence du revenu du Canada, ou ARC, n’est pas en mesure de répondre à la question parce que les renseignements ne sont pas facilement accessibles de la manière demandée. Étant donné la nature détaillée de la demande, fournir les renseignements de la manière demandée, y compris le temps nécessaire pour déterminer les critères appropriés pour répondre, recueillir les données et les valider et les vérifier, nécessiterait plus de temps que ce qui est prévu à l’article 39(5)a) du Règlement de la Chambre des communes.
Question no 1851 -- M. Nathan Cullen:
En ce qui concerne les propos du ministre des Ressources naturelles tenus le 11 juin 2018 au sujet du principe de « pollueur-payeur » dans la Loi sur la sûreté des pipelines, le ministre peut-il: a) confirmer si le gouvernement, à titre de propriétaire du pipeline Trans Mountain, est tenu de respecter les dispositions sur la responsabilité établies dans la Loi; b) confirmer si le gouvernement a mis de côté le montant de un milliard de dollars nécessaire pour couvrir la responsabilité absolue en cas de rejet non intentionnel ou non contrôlé de pétrole, de gaz ou de tout autre produit du pipeline?
L’hon. Amarjeet Sohi (ministre des Ressources naturelles, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question sur la question de la responsabilité, la Loi sur la sécurité des pipelines modifiait la Loi sur l’Office national de l’énergie et la Loi sur les opérations pétrolières au Canada, toutes deux exécutoires au Canada. Toute personne autorisée au titre de la Loi sur l’Office national de l’énergie à construire ou à exploiter un pipeline est tenue de respecter les dispositions sur la responsabilité établies dans cette loi.
En ce qui concerne la partie b) de la question, le paragraphe 48.13(1) de la Loi sur l’Office national de l’énergie oblige une compagnie autorisée au titre de la Loi à construire ou à exploiter un pipeline à « disposer des ressources financières nécessaires pour payer la limite applicable » qui s’y applique. Bien que la Loi n’oblige pas la compagnie qui exploite un oléoduc donné à mettre effectivement les fonds de côté, la compagnie, ou l’exploitant, doit satisfaire l’Office national de l’énergie, ou ONE), l’organisme de réglementation, en lui prouvant qu’elle respecte l’exigence quant à la disposition de ces ressources financières, de même que toute autre ordonnance rendue par l’ONE ayant trait à la disponibilité de ces fonds. Cela garantit la disponibilité de fonds pour intervenir en cas de déversement accidentel ou incontrôlé provenant d’un pipeline. Cette mesure est conforme au principe du « pollueur-payeur » et à la ferme volonté du gouvernement de disposer d’un régime rigoureux de sécurité des pipelines. Cette exigence s’appliquerait de la même manière à toute société d’État fédérale si elle exploitait un pipeline.
Question no 1857 -- M. Bob Saroya:
En ce qui concerne les demandes d’accès à l’information, ventilées par ministère ou organisme gouvernemental assujetti à la Loi sur l’accès à l’information: a) quel est l’usage à propos de la transmission des documents en format numérique selon une demande présentée en vertu de la Loi et dans quel format électronique ces documents sont-ils transmis au demandeur; b) à la suite d’une demande d’accès à l’information, les documents sont-ils transmis dans le format où ils ont été créés ou si un autre est utilisé, lequel; c) si des documents sont transmis en format numérique, pourquoi l’ont-ils été ou, dans le cas contraire, pourquoi pas; d) quels instruments, soit une politique, une circulaire, un avis, une note de service, une directive ou un autre document, font état de la politique du ministère ou de l’organisme gouvernemental sur la transmission ou la non-transmission des documents électroniques?
Mme Joyce Murray (secrétaire parlementaire du président du Conseil du Trésor et ministre du Gouvernement numérique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse aux parties a), b) et c) de la question, au moment de présenter sa demande, le demandeur doit indiquer s’il préfère recevoir une copie papier ou électronique du document sollicité, ou s’il veut examiner le document en personne. Lorsque le demandeur sollicite une copie électronique, la pratique courante est de lui fournir le document en format PDF ou en format d’image numérique.
La communication des documents en format PDF ou en format d’image numérique s’explique par des raisons opérationnelles et des raisons de sécurité. Les logiciels utilisés actuellement par les institutions fédérales pour traiter les demandes d’accès à l’information s’appuient sur la numérisation des documents dans le logiciel. Le logiciel est ensuite utilisé pour caviarder le contenu des images numérisées afin de protéger les renseignements dont la communication est refusée en vertu de la Loi sur l’accès à l’information pour des raisons de protection de la vie privée, de confidentialité ou de sécurité. Les documents sont ensuite communiqués au demandeur sur papier ou sous forme d’image PDF. Ces formats empêchent de révéler le contenu caviardé pour éviter toute atteinte à la vie privée, à la confidentialité ou à la sécurité.
Certains documents ne peuvent pas être communiqués en format électronique en raison des restrictions concernant la taille du fichier ou le type de documents originaux, comme les microfiches, demandés. Le plus souvent, les renseignements communiqués en réponse à une demande d’accès à l’information sont communiqués en format papier ou en format PDF lisible, selon le format demandé. Cette pratique suit les restrictions opérationnelles et les considérations de sécurité. Au cours de l’exercice financier 2016 2017, 80 % des documents ont été communiqués en format numérique.
Pour ce qui est de la partie d) de la question, la Directive provisoire concernant l’administration de la Loi sur l’accès à l’information, à l’adresse http://www.tbs-sct.gc.ca/pol/doc-fra.aspx?id=18310, indique que les institutions fédérales doivent s’assurer que, dans la mesure du possible, les demandeurs reçoivent l’information dans le format de leur choix, ce qui comprend les formats modernes et faciles à utiliser. Ce n’est pas toujours possible. Les responsables des institutions pourraient refuser de communiquer un document dans le format demandé s’il était déraisonnable ou impraticable de le faire, par exemple si la conversion du document dans un format différent entraînerait des coûts considérables, ou si la communication du document pouvait compromettre la vie privée, la confidentialité ou la sécurité.
Si la vie privée, la confidentialité et la sécurité ne sont pas compromises, et s’il n’est pas déraisonnable ou impraticable de le faire, on peut fournir les documents dans le format demandé par le demandeur, y compris les formats informatisés et réutilisables.
Des exiges supplémentaires sur le format des documents se trouvent au paragraphe 4(2.1) à l’adresse http://www.tbs-sct.gc.ca/pol/doc-fra.aspx?id=18310) et à l’article 25 de la Loi sur l’accès à l’information, à l’adresse http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/A-1/page-6.html#docCont, de même qu’au paragraphe 8.1(1) du Règlement sur l’accès à l’information, à l’adresse http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/reglements/DORS-83-507/page-1.html#h-6.
Question no 1861 -- M. Peter Kent:
En ce qui concerne la déclaration de la commissaire au lobbying à la Presse canadienne, selon laquelle « si nous voulons moderniser, il sera impossible de le faire avec le budget actuel »: le gouvernement va-t-il augmenter le budget du Commissariat au lobbying et, le cas échéant, de combien?
Mme Joyce Murray (secrétaire parlementaire du président du Conseil du Trésor et ministre du Gouvernement numérique, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement du Canada est déterminé à soutenir l’indépendance de la commissaire au lobbying. Les hauts fonctionnaires du Parlement gèrent leurs ressources pour répondre à leurs exigences opérationnelles. Lorsque la commissaire au lobbying demande des ressources supplémentaires, le gouvernement examine une telle demande afin de s’assurer que le bureau de la commissaire peut continuer de remplir son mandat de façon efficiente et efficace.
Question no 1866 -- M. Peter Kent:
En ce qui concerne le nouveau sauna et les autres travaux d’amélioration effectués au lac Mousseau (Harrington Lake), depuis le 4 novembre 2015: a) quels sont les détails de toutes les dépenses, y compris (i) la date, (ii) la description de l’amélioration, (iii) le montant total; b) quelle est la ventilation du montant en a)(iii) par type de dépense, comme l’installation, le recâblage, l’entretien de pistes de ski, etc.?
L’hon. Pablo Rodriguez (ministre du Patrimoine canadien et du Multiculturalisme, Lib.):
Monsieur le Président, le détail des travaux et des dépenses engagées par la Commission de la capitale nationale, ou CCN, pour l’installation du sauna au lac Mousseau comprend l’aménagement d’un conduit pour câbles électriques entre la résidence principale et l’emplacement temporaire du sauna et le branchement du câble d’alimentation électrique du sauna au panneau électrique de la résidence principale:
Des travaux de forage pour le conduit électrique ont été réalisés le 21 novembre 2016 au montant de 1 763,79 $. Des travaux de branchement électrique ont été réalisés le 16 décembre 2016 au montant de 2 414,71 $. Le coût total des travaux est 4 178,50 $.
Notons que le premier ministre a payé lui-même le sauna.
La CCN considère que le reste des améliorations en question constituent des dépenses en immobilisations, et non d’exploitation, qui auront pour effet d’améliorer les bâtiments et la propriété, en plus de prolonger la vie utile et d’ajouter à la valeur de la propriété et des actifs en question. Aucune autre dépense de ce genre n’a été apportée aux biens immobiliers du lac Mousseau depuis novembre 2015. Toutes les dépenses en immobilisations engagées au cours de cette période étaient liées à des travaux d’examen, de recherche et de conception liés à l’étude de projets potentiels.
Les dépenses englobant les travaux d’installation, de recâblage, d’entretien de sentiers de ski, notamment., font partie des coûts d’exploitation et d’entretien. Ainsi, l’information demandée n’est pas aisément accessible dans les systèmes de suivi de la CCN. Une recherche manuelle exhaustive serait nécessaire afin de pouvoir fournir une réponse complète. Cette opération ne peut être réalisée dans les délais prescrits.
Question no 1868 -- M. Steven Blaney:
En ce qui concerne les dépenses du gouvernement pour les présentateurs et les artistes des spectacles de la fête du Canada sur la Colline du Parlement en 2016 et 2017: a) quel est le montant total dépensé en cachets et toute autre dépense du même type pour les spectacles, ventilé par année; b) quelle est la ventilation des montants totaux en a) par artiste ou présentateur?
L’hon. Pablo Rodriguez (ministre du Patrimoine canadien et du Multiculturalisme, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, le montant total dépensé est de 338 910,06 $ en 2016 et de 1 341 413 $ en 2017.
En ce qui concerne la partie b) de la question, lorsqu’il traite les documents parlementaires, le gouvernement applique la Loi sur la protection des renseignements personnels et les principes de la Loi sur l’accès à l’information. Certains renseignements n’ont pas été communiqués, car il s’agit de renseignements de tiers.
Question no 1871 -- M. Matt Jeneroux:
En ce qui concerne la conseillère scientifique en chef: pour quels projets de loi et quelles motions la conseillère scientifique en chef a-t-elle fourni des conseils au gouvernement, ventilés par (i) projet de loi ou motion (numéro et titre), (ii) ministre responsable?
L’hon. Kirsty Duncan (ministre des Sciences et des Sports, Lib.):
Monsieur le Président, la conseillère scientifique en chef donne son avis sur l’élaboration et la mise en œuvre de lignes directrices visant à ce que les travaux scientifiques du gouvernement soient entièrement accessibles au public et à ce que les scientifiques fédéraux puissent librement parler de leurs travaux. En outre, la conseillère fournit et coordonne les avis formulés par les experts à mon intention et à celle des membres du Cabinet, le cas échéant et à leur demande, sur d’importantes questions d’ordre scientifique, y compris en préparant des documents de recherche et des documents prospectifs à diffuser au public.
Chaque année, la conseillère scientifique en chef remet au premier ministre et à moi-même un rapport au sujet des activités du Bureau de la conseillère scientifique en chef et de la situation des travaux scientifiques du gouvernement fédéral, notamment en ce qui concerne les scientifiques fédéraux et l’infrastructure scientifique fédérale.
Question no 1872 -- M. Matt Jeneroux:
En ce qui concerne la stratégie spatiale nationale que le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique s’est engagé à publier en juin 2017: a) combien d’ébauches de la stratégie le ministre ou son personnel principal ont-ils examinées; b) combien d’intervenants ont été consultés directement en lien avec la stratégie; c) à quelle date la stratégie finale sera-t-elle publiée?
L'hon. Navdeep Bains (ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, Lib.):
Monsieur le Président, la participation du Canada au domaine de l’exploration et des sciences spatiales a produit des avantages terrestres pour la population canadienne, dont le développement de nouvelles technologies médicales et le renforcement de l’économie numérique. Notre participation a aussi permis aux chercheurs en sciences spatiales de faire des découvertes importantes, notamment dans le domaine de l’astronomie, et de contribuer à la surveillance et à la compréhension des changements climatiques.
Dans les récents budgets, le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique s’est engagé à soutenir la recherche et le développement scientifiques et à commercialiser le secteur spatial.
Dans le budget de 2016, 379 millions de dollars ont été affectés au maintien de la participation du Canada à la Station spatiale internationale jusqu’en 2024 et 30 millions de dollars ont été affectés au maintien de la participation du Canada aux programmes de l’Agence spatiale européenne.
Dans le budget de 2017, 80,9 millions de dollars ont été affectés à l’Agence spatiale canadienne, ou ASC, afin d’appuyer de nouveaux projets et d’utiliser des innovations canadiennes dans l’espace, entre autres pour la mission du Quantum Encryption and Science Satellite, ou QEYSSat.
Dans le budget de 2018, 100 millions de dollars ont été affectés au Fonds stratégique pour l’innovation dans le but de soutenir des projets qui se rapportent aux satellites en orbite basse et à la nouvelle génération du service Internet à large bande en milieu rural et qui sont destinés exclusivement au secteur spatial.
En ce qui concerne le soutien à la commercialisation du secteur spatial, l’ASC a annoncé 84,9 millions de dollars pour des contrats et des contributions dans le cadre du Programme de développement d’applications en observation de la Terre et du Programme de développement des technologies spatiales, depuis octobre 2015.
En prenant en considération les avantages à long terme et l’importance du secteur spatial, le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique a renouvelé le mandat du Comité consultatif de l’espace afin qu’il puisse consulter la population canadienne et qu’il aide à définir les éléments clés d’une stratégie spatiale à long terme.
Le ministre a chargé le Comité de consulter les intervenants du secteur spatial et de rendre compte de ses constatations dans un rapport. Du 21 avril au 19 mai 2017, le Comité a tenu sept tables rondes au Canada, en plus de deux séminaires en ligne axés sur les jeunes et le Nord, auxquels ont participé près de 200 intervenants représentant un large éventail d’industries, d’universités, de sociétés civiles et de gouvernements pour aider à soutenir le développement des priorités du secteur spatial et à définir les éléments clés d’une stratégie spatiale.
Outre la participation aux tables rondes, le Comité a reçu près de 350 réponses via les plateformes de médias sociaux de l’ASC, soit Twitter, Facebook et Instagram, et plus de 60 soumissions écrites par courriel via un portail en ligne d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada à Canada.ca.
Les commentaires reçus à la suite des consultations ont été publiés et visent à informer le public du travail en cours sur la vision à long terme sur le secteur spatial.
Question no 1874 -- Mme Cheryl Gallant:
En ce qui concerne la récente prolongation du contrat de soutien en service des navires de classe Halifax: a) un appel d’offres complet a-t-il été lancé pour l’attribution de ce contrat de soutien et, le cas échéant, quels en sont les détails, y compris (i) le nombre de soumissionnaires, (ii) le nom des soumissionnaires, (iii) le soumissionnaire retenu, (iv) les détails des soumissions, (v) l’endroit où l’appel d’offres a été affiché sur achatsetventes.gc.ca; b) si la réponse en a) est négative, qui a conseillé le gouvernement de ne pas lancer un appel d’offres complet, y compris (i) les noms, (ii) les dates, (iii) toutes les réunions tenues sur le sujet; c) est-ce que les prochaines prolongations du contrat de soutien en service des navires de classe Halifax seront accordées à la suite d’un processus d’appel d’offres équitable et ouvert?
M. Steven MacKinnon (secrétaire parlementaire de la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et de l'Accessibilité, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, un appel d’offre concurrentiel a été publié pour le soutien en service de la classe Halifax, et un contrat a été octroyé en 2008 pour inclure les activités de radoub après la mi-vie, ou MLR, jusqu'en 2019. Deux compagnies ont présenté des soumissions en 2008, soit Victoria naval Ltd pour la côte Ouest et Irving Shipbuilding Inc. pour la côte Est. Chacune de ces compagnies a obtenu des contrats. Les appels d'offres ont été lancés dans le cadre d'un concours libre et ouvert, en 2008. SPAC ne peut divulguer des détails sur les soumissions, car celles-ci sont exclusives et commercialement sensibles, et leur divulgation pourrait causer un préjudice irréparable aux entités. Enfin, ces contrats ont été attribués en 2008 avant la mise en place du site achatsetventes. À l’époque, ils n’ont donc pas été mis sur achatsetventes, mais sur MERX. Les données MERX remontent à seulement sept ans et, par conséquent, il n’y a aucune information supplémentaire sur cette compétition.
La partie b) de la question est sans objet.
Enfin, en ce qui concerne la partie c) de la question, les extensions de contrat sont des modifications de routine tout au long de la durée du contrat approuvé. Le Canada continue d'avancer dans la mise en place d'un ou de plusieurs contrats de suivi et a mené des consultations avec l'industrie; en décembre 2016, la Direction du maintien en puissance de la marine a publié une demande de renseignements, une RFI, qui a été suivie d’une journée de l'industrie, en juin 2017. Les contrats ont été attribués avec une date d'expiration en 2019 avec une option pour un an et cinq mois à 2021. Il n'y a pas d'autres extensions de contrat puisque le processus pour les nouveaux contrats de soutien aux services a débuté en décembre 2016 et est en cours.
Question no 1876 -- Mme Stephanie Kusie:
En ce qui concerne les consultations nationales sur le numérique et les données annoncées par le gouvernement le 18 juin 2018: a) quelles personnes et organisations ont été invitées au lancement des consultations; b) comment les personnes et organisations en a) ont-elles été choisies?
L'hon. Navdeep Bains (ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, Lib.):
Monsieur le Président, le 19 juin, j’ai lancé une ronde de consultations sur la transformation du numérique et des données lors d’une annonce dans le foyer de la Chambre des communes sur la Colline du Parlement et avec l’inauguration du portail en ligne, à l’adresse http://www.ic.gc.ca/eic/site/084.nsf/fra/accueil. Le ministère avait envoyé des avis aux médias pour les informer de cette annonce.
Après le lancement, Innovation, Sciences et Développement économique Canada a tenu la première d’une série de tables rondes qui auront lieu dans diverses villes du Canada. Les tables rondes auront lieu cet été et au début de l’automne dans diverses villes du pays auprès des entreprises, des universités, de la société civile et d’autres secteurs. Compte tenu de notre forte diversité, une place sera faite également aux femmes, aux Autochtones et aux groupes sous-représentés. Ces tables rondes auront lieu à Victoria, à Vancouver, à Calgary, à Regina, à Winnipeg, à Waterloo, à Toronto, à Ottawa, à Montréal, à Québec, à Fredericton, à Charlottetown, à Halifax, à St. John’s, à Whitehorse et à Iqaluit.
Ces consultations permettront au gouvernement de mieux comprendre la façon dont le Canada peut promouvoir l’innovation, de préparer les Canadiens au travail de demain et de leur donner confiance dans l’usage qui est fait de leurs données. Nous encourageons les Canadiens et les intervenants à organiser leurs propres tables rondes et à nous faire part de ce qui s’est dit autour de celles-ci. Le portail en ligne donne accès aux documents nécessaires pour organiser ces événements et permet de transmettre directement les rapports de ces tables rondes.
Question no 1878 -- M. Mel Arnold:
En ce qui concerne l’atelier donné du 1er au 3 mai 2017 par le Coastal Ocean Research Institute sur l’effet du bruit sur les épaulards résidents du sud et le colloque tenu les 11 et 12 octobre 2017 sur les épaulards résidents du sud, tous deux financés par le gouvernement, et ventilés par événement: a) qui a assisté à chacun des événements et quelle organisation représentaient-ils; b) qui a reçu des fonds du gouvernement pour assister à ces événements; c) combien d’argent chaque personne financée pour y assister a-t-elle reçu?
L’hon. Jonathan Wilkinson (ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Lib.):
Monsieur le Président, lors de l’atelier du Coastal Ocean Research Institute, le CORI, qui a eu lieu du 1er au 3 mai 2017, le ministère des Pêches et des Océans, le MPO, a fourni 44 100 $ dans le cadre d’un accord de contribution à l’Aquarium de Vancouver, le CORI, pour la tenue d’un atelier scientifique.
Le CORI a géré la distribution de ces fonds, y compris la sélection et l’invitation des participants, ainsi que le versement d’honoraires et le remboursement des frais de déplacement et de la coordination de l’atelier. Ainsi, toutes les informations demandées n’étaient pas disponibles auprès des fonctionnaires ministériels. Les participants à l’atelier comprenaient un large éventail d’experts provenant du gouvernement, du milieu universitaire et d’organismes non gouvernementaux.
Parmi les participants figuraient cinq experts scientifiques du MPO: Svein Vagle, James Pilkington, Shelia Thornton et Brianna Wright, de la région du Pacifique; et Patrice Simon, de la région de la capitale nationale.
En ce qui concerne le cadre du Symposium sur le rétablissement de l’épaulard résident du sud, tenu les 11 et 12 octobre 2017, dans le cadre des activités du Plan de protection des océans du gouvernement du Canada, le MPO, Transports Canada et Environnement et Changement climatique Canada ont organisé conjointement un symposium sur le rétablissement de la population d’épaulards résidents du sud en Colombie-Britannique. L’Aquarium de Vancouver, le CORI, a coordonné ce symposium au nom des ministères du gouvernement mentionnés ci-dessus.
Des centaines de participants provenant du gouvernement, d’organisations autochtones, d’universités et d’organismes non gouvernementaux se sont inscrits au symposium. La participation des participants n'a pas été suivie, cependant 67 fonctionnaires du MPO ont assisté à une partie de l'atelier.
Le MPO a versé des honoraires aux participants suivants pour que ceux-ci participent à une discussion de groupe lors du symposium: Carla George, de la nation Squamish, a reçu 200,00 $; Tim Kulchyski,, de la tribu Cowichan, a reçu 250,00 $; Teresa Ryan, de l’Université de la Colombie-Britannique, a reçu 750,00 $; et Carleen Thomas, de la nation Tsleil-Waututh) a reçu 450,00 $.
Le MPO a également pris en charge les frais de déplacement du Dr John Ford pour un total de 824,31 $.
:
Monsieur le Président, si les questions n
os 1765 à 1767, 1769 à 1776, 1778, 1780 à 1783, 1786 à 1788, 1790 à 1792, 1797, 1799, 1802, 1804 à 1807, 1810 à 1813, 1815, 1816, 1818, 1819, 1821 à 1829, 1831 à 1837, 1839 à 1848, 1852 à 1856, 1858 à 1860, 1862 à 1865, 1867, 1869, 1870, 1873, 1875, 1877, 1879 et 1880 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement.
De plus, je dépose des réponses révisées aux questions nos 1078, 1392, 1408, 1420, 1424, 1472, 1619, 1643, 1665, 1697, 1713 et 1718, déposées à l'origine entre le 18 septembre 2017 et le 14 juin 2018.
Le Président: D'accord?
Des voix: D'accord.
[Texte]
Question no 1078 -- Mme Marylin Gladu:
En ce qui concerne les dépenses du gouvernement depuis le 7 février 2017, sous le code d’article à l’échelle du gouvernement 3259 (Dépenses diverses, non classées ailleurs): quels sont les détails de chaque dépense, y compris (i) le nom du fournisseur, (ii) le montant, (iii) la date, (iv) la description des biens ou des services, (v) le numéro de dossier?
(Le document est déposé.)
Question no 1392 -- M. Tom Lukiwski:
En ce qui concerne toutes les dépenses d’accueil (code d’article 0822 du Conseil du Trésor), depuis le 1er janvier 2017, ventilées par ministère ou organisme: quels sont les détails de toutes les dépenses, y compris (i) le fournisseur, (ii) le montant de la dépense, (iii) la date de la dépense, (iv) les dates de début et de fin du contrat, (v) la description des biens ou services fournis, (vi) le numéro de dossier?
(Le document est déposé.)
Question no 1408 -- M. Ben Lobb:
En ce qui concerne les frais perçus par les ministères et organismes gouvernementaux, depuis le 1er décembre 2016: a) quel est le montant total des frais perçus par le gouvernement; b) quelle est la répartition mensuelle des frais perçus, ventilée par ministère ou organisme; c) quelle est la répartition mensuelle des frais perçus, ventilée par frais?
(Le document est déposé.)
Question no 1420 -- Mme Marilyn Gladu:
En ce qui concerne les dépenses du gouvernement depuis le 12 juin 2017, sous le code d'article à l'échelle du gouvernement 3259 (Dépenses diverses, non classées ailleurs): quels sont les détails de chaque dépense, y compris (i) le nom du fournisseur, (ii) le montant, (iii) la date, (iv) la description des biens ou des services, (v) le numéro de dossier?
(Le document est déposé.)
Question no 1424 -- M. Bev Shipley:
En ce qui concerne tous les contrats attribués par le gouvernement depuis le 1er janvier 2017, ventilés par ministère ou agence: a) combien de contrats ont été donnés à une société étrangère, à un particulier, à une entreprise ou à une autre entité dont l’adresse se situe ailleurs qu’au Canada; b) pour chaque contrat cité en a), quels sont (i) le nom du fournisseur, (ii) la date du contrat, (iii) le résumé ou la description des biens ou des services offerts, (iv) le numéro de dossier ou de suivi, (v) le montant; c) pour chaque contrat cité en a), le contrat a-t-il été attribué à la suite d’un processus concurrentiel ou à fournisseur unique; d) quelle est la valeur totale de tous les contrats cités en a)?
(Le document est déposé.)
Question no 1472 -- Mme Karine Trudel:
En ce qui concerne les dépenses fédérales du 20 octobre 2015 au 31 décembre 2017: a) quelles sont les dépenses ayant été effectuées sur le territoire de chacune des municipalités suivantes (i) Ville de Saguenay, (ii) Ville de Saint-Honoré, (iii) Municipalité de St-Ambroise, (iv) Municipalité de Saint-Fulgence, (v) Municipalité de Sainte-Rose-du-Nord, (vi) Municipalité de Saint-Charles-de-Bourget, (vii) Municipalité de Bégin, (viii) Municipalité de Saint-Nazaire, (ix) Municipalité de Labrecque, (x) Municipalité de Lamarche, (xi) Municipalité de Larouche, (xii) Municipalité de Saint-David-de-Falardeau; b) quels sont les détails relatifs à toutes ces subventions, contributions et prêts accordés à tout groupe, ventilés par (i) le nom du bénéficiaire, (ii) la date de ce financement, (iii) le ministère ou l’organisme ayant octroyé le financement, (iv) le montant reçu, (v) le programme dans le cadre duquel le montant a été alloué, (vi) le but de la dépense?
(Le document est déposé.)
Question no 1619 -- M. Guy Caron:
En ce qui concerne les dépenses du gouvernement respectivement dans les circonscriptions fédérales de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques, Montmagny—L'Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup, Avignon—La Mitis—Matane—Matapédia et Gaspésie–Les Îles-de-la-Madeleine, entre le 19 octobre 2015 et aujourd’hui: a) quelles sont les sommes investies par le gouvernement dans les projets faisant partie du Programme d’infrastructure communautaire du Canada et du Programme d'infrastructure communautaire Canada 150, ventilées par (i) nom du projet, (ii) type de projet, (iii) lieu du projet, (iv) date de soumission du projet, (v) date d’approbation du projet, (vi) coût prévu du projet, (vii) coût total du projet; b) quelle sont les sommes investies par le gouvernement à travers tous les différents programmes gouvernementaux à l’exception du Programme d'infrastructure communautaire Canada 150 (tels que, et pas uniquement, le Nouveau Fonds Chantiers Canada-Québec, Nouveaux Horizons, les différents fonds de Patrimoine Canada, etc.), ventilées par (i) nom du projet, (ii) type de projet, (iii) lieu du projet, (iv) date de soumission du projet, (v) date d’approbation du projet, (vi) coût prévu du projet, (vii) coût total du projet?
(Le document est déposé.)
Question no 1643 -- Mme Niki Ashton:
En ce qui concerne le recours, par le gouvernement, à des services d’aide temporaire et à des contrats: a) avec quelles entreprises le gouvernement conclut-il des contrats pour obtenir des services d’aide temporaire, ventilées par ministère et organisme; b) quelle est la durée moyenne d’emploi des travailleurs temporaires, ventilée par ministère et organisme; c) quels sont les mécanismes utilisés par le gouvernement pour effectuer le suivi du travail des entrepreneurs dans l’ensemble des ministères et des organismes; d) combien d’employés temporaires ont été embauchés par le gouvernement, ventilés (i) par région et province d’embauche, (ii) par année; e) combien d’argent le gouvernement consacre-t-il en moyenne aux (i) employés temporaires, en termes d’équivalents temps plein annuels, par classification, (ii) employés permanents, en termes d’équivalents temps plein annuels, par classification; f) quel est le pourcentage des changements des dépenses consacrées aux services d’aide temporaire et aux salaires des employés nommés pour une durée indéterminée, des employés nommés pour une durée déterminée et des employés temporaires de 2015 à 2017-2018 (en dollars non ajustés, année de référence 1999-2000); g) quels sont les motifs invoqués pour recourir à des services d’aide temporaire, ventilées par année, à compter de 2015-2016; h) quels ont été les pourcentages des contrats octroyés pour l’obtention de services d’aide temporaire pour chacune des catégories de coûts de moins de 20 000 $, de 20 000 $ à 60 000 $, ainsi que de plus de 60 000 $, selon les motifs invoqués pour ces embauche, ventilés par année, à compter de 2015-2016; i) quel est l’âge moyen des employés temporaires embauchés, ventilé par (i) région, (ii) ministère ou organisme, (iii) classification?
(Le document est déposé.)
Question no 1665 -- M. Dave MacKenzie:
En ce qui concerne les dépenses du gouvernement depuis le 11 décembre 2017, sous le code d’article pangouvernemental 3259 (Dépenses diverses, non classées ailleurs): quels sont les détails de chaque dépense, y compris (i) le nom du fournisseur, (ii) le montant, (iii) la date, (iv) la description des biens ou des services, (v) le numéro de dossier?
(Le document est déposé.)
Question no 1697 -- M. Robert Aubin:
En ce qui concerne les dépenses fédérales dans la circonscription de Trois-Rivières, au cours de chaque exercice depuis 2015-2016, inclusivement: quels sont les détails relatifs à toutes les subventions et contributions et à tous les prêts accordés à tout organisme, groupe, entreprise ou municipalité, ventilés selon (i) le nom du bénéficiaire, (ii) la municipalité dans laquelle est situé le bénéficiaire, (iii) la date à laquelle le financement a été reçu, (iv) le montant reçu, (v) le ministère ou l'organisme qui a octroyé le financement, (vi) le programme dans le cadre duquel la subvention, la contribution ou le prêt a été accordé, (vii) la nature ou le but?
(Le document est déposé.)
Question no 1713 -- Mme Cathay Wagantall:
En ce qui concerne les dépenses reliées à l’accueil (code d’article 0822 du Conseil du Trésor), depuis le 6 décembre 2017, et pour chacun des ministères et organismes: quels sont les détails des dépenses, incluant (i) le fournisseur, (ii) le montant, (iii) la date de la dépense, (iv) les dates de début et d’achèvement du contrat, (v) la description des biens ou des services fournis, (vi) le numéro de dossier, (vii) le nombre d’employés du gouvernement présents, (viii) le nombre d’autres personnes présentes?
(Le document est déposé.)
Question no 1718 -- M. Jamie Schmale:
En ce qui concerne la folie des dépenses du mois de mars, au cours de laquelle le gouvernement fait des achats avant la fin de l’exercice pour que les fonds des ministères ne soient pas « inutilisés », ventilé par ministère, organisme ou autre entité gouvernementale: a) quel a été le montant total des dépenses effectuées en février et mars 2018 pour (i) du matériel et des fournitures (articles courants 07), (ii) l’acquisition de machines et d’équipement, y compris des pièces et des outils consommables (articles courants 09); b) quels sont les détails de chacune de ces dépenses, y compris (i) le fournisseur, (ii) le montant, (iii) la date de la dépense, (iv) la description des biens et services fournis, (v) la date de livraison, (vi) le numéro de dossier?
(Le document est déposé.)
Question no 1765 -- M. Pierre Nantel:
En ce qui concerne les dépenses fiscales prévues au titre des articles 19, 19.01 et 19.1 de la Loi de l’impôt sur le revenu (déductibilité des frais de publicité), appelées ci-après les « déductions », et certaines autres mesures concernant les médias: a) le gouvernement calcule-t-il le total des déductions accordées pour les frais engagés au titre des articles 19, 19.01 et 19.1 de la Loi de l’impôt sur le revenu pour la publicité diffusée (i) dans les journaux, (ii) dans les périodiques, (iii) dans les entreprises de radiodiffusion, (iv) sur les plateformes canadiennes en ligne, (v) sur les plateformes en ligne appartenant à des intérêts étrangers ou étant établies à l’étranger; b) le gouvernement calcule-t-il les dépenses fiscales engagées en vertu (i) de l’article 19, (ii) de l’article 19.01, (iii) de l’article 19.1, (iv) pour la publicité diffusée sur Internet; c) si le gouvernement calcule les déductions et les dépenses dont il est question en a) et en b), le fait-il (i) tous les trimestres, (ii) tous les ans, (iii) par province, (iv) par entreprise; d) à combien s’élèvent les dépenses fiscales engagées au cours des dix dernières années, par exercice, relativement aux déductions accordées pour les frais engagés au titre de la publicité diffusée (i) dans les journaux, (ii) dans les périodiques, (iii) dans les entreprises de radiodiffusion, (iv) sur les plateformes canadiennes en ligne, (v) sur les plateformes en ligne appartenant à des intérêts étrangers ou étant établies à l’étranger; e) combien d’entités ont demandé ces déductions au cours du dernier exercice; f) le gouvernement recueille-t-il de l’information sur les plateformes ou médias publicitaires, y compris les plateformes en ligne, qui fournissent des produits ou des services de publicité pour lesquels des déductions fiscales sont demandées au titre des articles 19, 19.01 et 19.1 de la Loi de l’impôt sur le revenu; g) si le gouvernement recueille l’information mentionnée en f), quels sont les 20 plus importants fournisseurs ou plateformes, ventilés par (i) frais totaux de publicité, comme ils ont été présentés au gouvernement aux fins de la déduction fiscale demandée, (ii) pays de facturation de la plateforme ou du fournisseur; h) quelles sont les entités qui ont reçu les plus importantes déductions pour frais de publicité engagés (i) dans les journaux, (ii) dans les périodiques, (iii) dans les entreprises de radiodiffusion, (iv) sur les plateformes canadiennes en ligne, (v) sur les plateformes étrangères en ligne; i) le total des dépenses fiscales engagées au titre des déductions accordées pour les frais de publicité a-t-il augmenté ou diminué au cours des dix dernières années et, si oui, par quel pourcentage dans le cas (i) des journaux, (ii) des périodiques, (iii) des entreprises de radiodiffusion, (iv) de la publicité sur les plateformes canadiennes en ligne, (v) de la publicité sur les plateformes en ligne appartenant à des intérêts étrangers ou étant établies à l’étranger; j) pourquoi le gouvernement n’étudie-t-il pas ou ne calcule-t-il pas l’information demandée de a) à h), s’il y a lieu; k) pourquoi le gouvernement a-t-il décidé, en 1996, que les déductions fiscales accordées pour la publicité diffusée dans des publications et des médias en ligne ne devraient pas être visées par les mêmes restrictions que celles accordées pour les frais de publicité engagés dans les journaux, les périodiques et les entreprises de radiodiffusion; l) selon le gouvernement, la publicité achetée sur les plateformes en ligne appartenant à des intérêts étrangers ou étant établies à l’étranger, comme Facebook, en particulier celle ciblant des groupes démographiques au Canada ou des codes postaux canadiens, représente-t-elle de la publicité ciblant directement un marché au Canada, tel que le définit la Loi de l’impôt sur le revenu; m) le gouvernement croit-il que les plateformes numériques appartenant à des intérêts étrangers ou étant établies à l’étranger qui fournissent du contenu au Canada sont des médias; n) puisque les plateformes en ligne n’étaient pas considérées comme des radiodiffuseurs en 1996, mais qu’elles sont désormais d’importants distributeurs de contenu audiovisuel qui ressemble au contenu distribué par les entreprises canadiennes de radiodiffusion, et puisque le CRTC reconnaît actuellement ces plateformes comme étant des « entreprise de radiodiffusion de nouveaux médias », le gouvernement croit-il que les plateformes numériques appartenant à des intérêts étrangers ou étant établies à l’étranger et distribuant du contenu audiovisuel sont des entreprises étrangères de radiodiffusion; o) le gouvernement est-il d’avis que les Canadiens devraient se voir refuser une déduction fiscale au titre des articles 19, 19.01 et 19.1 de la Loi de l’impôt sur le revenu pour des frais de publicité engagés dans des journaux, des périodiques et d’autres médias étrangers, mais qu’ils devraient être admissibles à une déduction fiscale en vertu de ces articles pour des frais de publicité engagés sur des plateformes étrangères en ligne; p) le gouvernement a-t-il envisagé ou étudié la possibilité de fournir de nouvelles interprétations des articles 19, 19.01 et 19.1 de la Loi de l’impôt sur le revenu de manière à inclure les plateformes numériques présentes sur le marché canadien des journaux, des périodiques et de la radiodiffusion et, le cas échéant, (i) quand, (ii) pourquoi, (iii) quelles ont été les conclusions de ces études et quelles recommandations ont été formulées à la suite de celles-ci; q) la Direction des décisions de l’impôt a-t-elle étudié une partie des articles 19, 19.01 et 19.1 de la Loi de l’impôt sur le revenu, rendu des décisions anticipées en matière d’impôt sur le revenu ou formulé des interprétations techniques concernant ces articles au cours des dix dernières années au sujet de l’économie numérique et, le cas échéant, (i) quand, (ii) pourquoi, (iii) quelles ont été les conclusions de ces études, décisions ou interprétations et quelles recommandations ont été formulées à la suite de celles-ci; r) le gouvernement a-t-il envisagé ou étudié la possibilité de modifier la Loi de l’impôt sur le revenu de manière à inclure les plateformes numériques présentes sur le marché canadien des journaux, des périodiques et de la radiodiffusion et, le cas échéant, (i) quand, (ii) pourquoi, (iii) quelles ont été les conclusions de ces études et quelles recommandations ont été formulées à la suite de celles-ci; s) le gouvernement croit-il, dans le contexte de l’actuel duopole sur le marché canadien de la publicité en ligne, où deux entreprises étrangères contrôlent plus des deux tiers des revenus publicitaires selon le rapport produit par le Forum des politiques publiques à la demande de la ministre du Patrimoine canadien, que la déduction fiscale accordée pour la publicité diffusée sur des plateformes de médias établis à l’étranger pourrait désavantager les médias canadiens; t) le gouvernement est-il d’avis que la déduction fiscale accordée pour la publicité diffusée sur des médias en ligne établis à l’étranger est juste; u) le gouvernement reconnaît-il que sa politique fiscale, et tout particulièrement la déduction fiscale accordée pour la publicité diffusée sur des médias en ligne établis à l’étranger, place les médias canadiens dans une situation très désavantageuse sur le plan concurrentiel sur le marché de la publicité et qu’elle contribue à la crise actuelle que vivent les médias canadiens, comme en font foi deux rapports du gouvernement sur l’état des médias canadiens produits au cours de la dernière année; v) le gouvernement a-t-il réalisé des études sur les dispositions portant sur la déductibilité des frais de publicité prévues aux articles 19, 19.01 et 19.1 de la Loi de l’impôt sur le revenu et, sinon, pourquoi, et, le cas échéant, (i) combien d’études ont été réalisées et quand l’ont elles été, (ii) y a-t-il eu des études sur la publicité en ligne en particulier, (iii) quelles sont les conclusions et recommandations des études réalisées en v)(i) et v)(ii); w) des 32 recommandations formulées dans le rapport de janvier 2017 sur les médias, produit à la demande de la ministre du Patrimoine canadien et intitulé « Le miroir éclaté », et dans le sixième rapport du Comité permanent du patrimoine canadien sur les médias, présenté en juin 2017, combien de recommandations, et lesquelles, (i) ont été mises en œuvre par le gouvernement, (ii) sont en train d’être mises en œuvre, (iii) seront probablement mises en œuvre avant octobre 2019, (iv) sont prises en considération ou étudiées, (v) ne seront pas mises en œuvre par le gouvernement; x) combien de fois les recommandations en w), y compris les modifications aux articles 19, 19.01 et 19.1 de la Loi de l’impôt sur le revenu, ont fait l’objet de discussions entre la ministre du Patrimoine canadien et le ministère du Patrimoine canadien, et ces recommandations ont-elles été transmises à la Ministre ou au sous-ministre et, le cas échéant, la Ministre a-t-elle fourni une réponse et, si oui, quels en sont les détails; y) en ce qui concerne les recommandations en w), une séance d’information a-t-elle été donnée à la ministre ou des documents ou dossiers d’information ont-ils été préparés, y compris sur les modifications aux articles 19, 19.01 et 19.1 de la Loi de l’impôt sur le revenu, et, le cas échéant, pour chaque document ou dossier d’information préparé, (i) quelle en est la date, (ii) quel en est le titre ou sujet, (iii) quel en est le numéro de suivi interne du gouvernement; z) à la suite de la publication des deux rapports mentionnés en w), une directive ministérielle a-t-elle été émise ou des recommandations formulées à l’intention de la ministre du Patrimoine canadien concernant les articles 19, 19.01 et 19.1 de la Loi de l’impôt sur le revenu ou, de façon plus générale, la déductibilité des frais de publicité en ligne, et, si oui, quelles étaient-elles; aa) quels sont les défis, problèmes, entraves ou obstacles qui limitent la capacité du gouvernement de modifier ou de réinterpréter la déduction fiscale accordée pour la publicité en ligne et d’encourager la publicité dans les publications, les médias et les plateformes en ligne du Canada, ou qui nuisent à cette capacité; bb) combien de fois a-t-on exercé des pressions sur le gouvernement pour qu’il maintienne la déduction fiscale au titre des articles 19, 19.01 et 19.1 de la Loi de l’impôt sur le revenu; cc) depuis le 4 novembre 2015, qui a exercé des pressions sur le gouvernement pour qu’il maintienne la déduction fiscale au titre des articles 19, 19.01 et 19.1 de la Loi de l’impôt sur le revenu et quand les ont-ils exercées?
(Le document est déposé.)
Question no 1766 -- M. Pierre Nantel:
En ce qui concerne la possibilité de brancher des véhicules électriques dans les différents lieux de travail des ministères fédéraux et la stratégie nationale relative aux véhicules zéro émission: a) quels ministères comptent la présence de bornes électriques mises à la disposition des véhicules de la couronne pour la recharge et combien de bornes ces ministères ont-ils installées et à quel endroit; b) le nombre de ces bornes est-il proportionnel au nombre de véhicules électriques que possède chacun de ses bureaux et quel est le ratio de bornes pour le nombre de véhicules électriques dans chacun de ces emplacements; c) quels ministères comptent la présence de bornes électriques mises à la disposition des véhicules personnels des employés pour la recharge et combien de bornes ces ministères ont-ils installées et à quels endroits; d) existe-t-il des directives écrites indiquant qu’il est interdit pour un employé de brancher son véhicule électrique personnel dans une prise de courant standard procurant 120 volts sur les lieux de travail; e) existe-t-il des directives écrites indiquant qu’il est permis pour un employé de brancher son véhicule électrique personnel dans une prise de courant standard procurant 120 volts sur les lieux de travail; f) depuis janvier 2016, quelles entreprises privées ont bénéficié des investissements du gouvernement, provenant notamment du Fond stratégique pour l’innovation ou tout autre programme, pour des fins d’électrification des transports; g) depuis janvier 2016, quels ont été les investissements du gouvernement du Canada destinés aux provinces pour bonifier leur réseau de bornes de recharge et combien de bornes par province ont été installées suite à ces investissements; h) combien de réunions a tenu le groupe consultatif composé d’experts qui a pour mandat de concevoir une stratégie nationale visant à augmenter le nombre de véhicules zéro émission sur les routes du pays et de trouver des pistes de solution afin d'éliminer les obstacles à l'utilisation de véhicules zéro émission; i) quel est le budget du gouvernement destiné à la mise sur pied du groupe consultatif en h) et quel est le cout opérationnel depuis sa création?
(Le document est déposé.)
Question no 1767 -- M. Pierre Nantel:
En ce qui concerne le voyage de la ministre du Patrimoine canadien en Asie et en Europe du 9 au 18 avril 2018 inclusivement: a) quels ont été les coûts du voyage en Asie et en Europe de la Ministre et de sa délégation, ventilés par (i) pays, (ii) dépenses, (iii) personne; b) quels sont les détails de toutes les rencontres de la Ministre, ventilés par (i) personnes rencontrées, (ii) personnes présentes de la délégation, (iii) lieux des rencontres, (iv) durée des rencontres, (v) ordre du jour et procès-verbal, (vi) objectifs des rencontres; c) quelles étaient les membres de la délégation canadienne lors de ces voyages de la Ministre, ventilés par pays; d) quels ont été les gains et objectifs culturels, économiques, de partenariats ou commerciaux ainsi que les ententes conclues lors du voyage de la Ministre, ventilés par pays et par rencontre?
(Le document est déposé.)
Question no 1769 -- M. Wayne Stetski:
En ce qui concerne les impacts du projet de pipeline de Kinder Morgan sur les parcs nationaux et les aires marines de conservation du Canada: a) à quelle analyse des impacts potentiels du projet de pipeline de Kinder Morgan sur les parcs nationaux et les aires marines de conservation du Canada le gouvernement a-t-il procédée et quels en sont les résultats; b) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises pour corriger et atténuer les impacts du projet de pipeline de Kinder Morgan sur les parcs nationaux et les aires marines de conservation du Canada; c) à quelle analyse des impacts potentiels d’un déversement potentiel de bitume causé par le projet de pipeline de Kinder Morgan sur le parc national Jasper le gouvernement a-t-il procédée et quels en sont les résultats; d) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises pour corriger et atténuer les impacts d’un déversement de bitume causé par le projet de pipeline de Kinder Morgan sur les parcs nationaux du Canada, dont le parc national Jasper; e) à quelle analyse des impacts potentiels du projet de pipeline de Kinder Morgan sur l’approvisionnement en eau dans les parcs nationaux et les aires marines de conservation le gouvernement a-t-il procédée et quels en sont les résultats; f) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises pour corriger et atténuer les impacts du projet de pipeline de Kinder Morgan sur l’approvisionnement en eau dans les parcs nationaux et les aires marines de conservation du Canada; g) à quelle analyse des impacts potentiels du projet de pipeline de Kinder Morgan sur les espèces en péril le gouvernement a-t-il procédée et quels en sont les résultats; h) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises pour corriger et atténuer les impacts du projet de pipeline de Kinder Morgan sur les espèces en péril; i) à quelle analyse des impacts potentiels de la hausse du trafic de navires-pétroliers découlant du projet de pipeline de Kinder Morgan sur les aires marines de conservation du Canada le gouvernement a-t-il procédée et quels en sont les résultats; j) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises pour corriger et atténuer les impacts de la hausse du trafic de navires-pétroliers découlant du projet de pipeline de Kinder Morgan sur les aires marines de conservation du Canada; k) à quelle analyse des impacts potentiels du projet de pipeline de Kinder Morgan à l’égard de la menace d’introduction d’espèces envahissantes le gouvernement a-t-il procédée et quels en sont les résultats; l) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises pour corriger et atténuer la menace d’introduction d’espèces envahissantes découlant du projet de pipeline de Kinder Morgan?
(Le document est déposé.)
Question no 1770 -- M. Wayne Stetski:
En ce qui concerne les investissements dans le village de Field, en Colombie-Britannique: a) quel montant le gouvernement a-t-il investi à Field dans les 15 dernières années, ventilé par année; b) quels projets le gouvernement a-t-il entrepris à Field, ventilé par année, dans les 15 dernières années; c) quelles mesures le gouvernement a-t-il mises en place pour attirer de futurs résidents potentiels à Field; d) quelles mesures le gouvernement a-t-il mises en place relativement au logement abordable et adéquat à Field; e) quelle analyse le gouvernement a-t-il entreprise sur l’état des logements disponibles à Field, et quels sont les résultats de cette analyse; f) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises pour fournir des occasions d’emploi à Field?
(Le document est déposé.)
Question no 1771 -- Mme Ruth Ellen Brosseau:
En ce qui concerne le Programme d’investissement pour fermes laitières (PIFL): a) combien de demandes de producteurs ont été reçues au total depuis la création du programme jusqu’au 2 mai, ventilées par (i) province et territoire, (ii) demandes acceptées par province et territoire, (iii) demandes refusées par province et territoire, (iv) demandes placées sur une liste d'attente par province et territoire; b) combien de demandes pour des projets d'investissements majeurs ont été reçues depuis la création du programme jusqu’au 2 mai, ventilées par (i) province et territoire, (ii) demandes acceptées par province et territoire, (iii) demandes refusées par province et territoire, (iv) demandes placées sur une liste d'attente par province et territoire; c) combien de demandes pour des projets d'investissement mineurs ont été reçues depuis la création du programme jusqu’au 2 mai, ventilées par (i) province et territoire, (ii) demandes acceptées par province et territoire, (iii) demandes refusées par province et territoire, (iv) demandes placées sur une liste d'attente par province et territoire; d) quelle est la part du 250 millions de dollars totaux du PIFL qui a déjà été attribuée en date du 2 mai, ventilée par (i) projet d'investissements majeurs, (ii) projet d'investissements mineurs, (iii) province et territoire; e) quelle est la valeur totale des demandes de financement refusées en date du 2 mai, ventilée par (i) projet d'investissements majeurs, (ii) projet d'investissements mineurs, (iii) province et territoire; f) quelle est la part du montant total déjà attribué aux producteurs québécois en date du 2 mai, ventilé par (i) projet d'investissements majeurs, (ii) projet d'investissements mineurs; g) quels montants ont été attribués ou refusés en date du 2 mai pour chacune des provinces et territoires, dans le cadre du PIFL, ventilées par (i) lieu de résidence du postulant (ville et code postal) accepté ou refusé, (ii) date et heure précise de soumission de la demande par le postulant, (iii) montants attribués le cas échéant, (iv) raison du refus le cas échéant; h) combien de demandes ont été traitées ou non dans les délais de 100 jours, ventilé par (i) nombre de demandes financières acceptées à l’intérieur de 100 jours, (ii) nombre de demandes financières acceptées et refusées dans les délais de 100 jours, (iii) nombre de demandes acceptées et refusées au-delà du délai de 100 jours établis par Agriculture et Agroalimentaire Canada; i) combien de plaintes ont été formulées à l’égard du PIFL depuis sa création jusqu’au 2 mai 2018, ventilé par (i) lieu de la plainte, (ii) type de plainte, (iii) mesure prise par le ministère; j) quel est le délai d’attente moyen réel, nonobstant du montant attribué, que les postulants au PIFL doivent attendre avant de recevoir une partie ou la totalité des sommes qu’ils leur sont dûes dans le cadre des demandes de la première fenêtre de réception des demandes; k) quelles sont les sommes totales distribuées jusqu’à présent pour les exercices financiers de 2016-2017 et de 2017-2018, ventilées par (i) provinces, (ii) montants distribués; l) quelles sont les prévisions des dépenses pour les exercices financiers 2018-2019, 2019-2020, 2020-2021 et 2021-2022; m) combien coûte l’administration du PIFL d’Agriculture et Agroalimentaire Canada depuis sa création jusqu’au 2 mai 2018, ventilé par (i) années, (ii) coûts de fonctionnement du programme, (iii) coûts des frais supplémentaires non prévus; n) quand sera implantée la deuxième fenêtre de réception des demandes dans le cadre du PIFL
(Le document est déposé.)
Question no 1772 -- Mme Sheri Benson:
En ce qui concerne l’atténuation des impacts de la fermeture de la Saskatchewan Transportation Company en mai 2017: a) quelles réunions ont-elles eu lieu, depuis mai 2017, entre le ministre des Transports, le secrétaire parlementaire ou des fonctionnaires du Ministère, y compris le personnel exonéré du Ministère, et des représentants du gouvernement provincial, ventilé par (i) dates, (ii) listes de participants, (iii) endroits, (iv) ordres du jour; b) quelles réunions ont-elles eu lieu, depuis mai 2017, entre le ministre des Transports, le secrétaire parlementaire ou des fonctionnaires du Ministère, y compris le personnel exonéré du Ministère, et des représentants des gouvernements municipaux, ventilé par (i) dates, (ii) listes de participants, (iii) endroits, (iv) ordres du jour; c) quelles réunions ont-elles eu lieu, depuis mai 2017, entre le ministre de l’Innovation, le secrétaire parlementaire ou des fonctionnaires du Ministère, y compris le personnel exonéré du Ministère, et des représentants du gouvernement provincial, ventilé par (i) dates, (ii) listes de participants, (iii) endroits, (iv) ordres du jour; d) quelles réunions ont-elles eu lieu, depuis mai 2017, entre le ministre de l’Innovation, le secrétaire parlementaire ou des fonctionnaires du Ministère, y compris le personnel exonéré du Ministère, et des représentants des gouvernements municipaux, ventilé par (i) dates, (ii) listes de participants, (iii) endroits, (iv) ordres du jour; e) quelles réunions ont-elles eu lieu, depuis mai 2017, entre d’autres représentants gouvernementaux, ministres, secrétaires parlementaires ou fonctionnaires ministériels, y compris le personnel exonéré des ministères, et des représentants des gouvernements municipaux et du gouvernement provincial de la Saskatchewan, ventilé par (i) dates, (ii) listes de participants, (iii) endroits, (iv) ordres du jour; f) quelles sociétés ou quels fournisseurs de transport ont-ils eu des réunions avec le ministre des Transports, le secrétaire parlementaire ou des fonctionnaires du Ministère, y compris le personnel exonéré du Ministère, concernant le remplacement possible des services autrefois fournis par la Saskatchewan Transportation Company, depuis mai 2017, ventilé par (i) dates, (ii) listes de participants, (iii) endroits, (iv) ordres du jour; g) quelles sociétés ou quels fournisseurs de transport ont-ils eu des réunions avec le ministre de l’Innovation, le secrétaire parlementaire ou des fonctionnaires du Ministère, y compris le personnel exonéré du Ministère, concernant le remplacement possible des services autrefois fournis par la Saskatchewan Transportation Company, depuis mai 2017, ventilé par (i) dates, (ii) listes de participants, (iii) endroits, (iv) ordres du jour; h) quelles réunions ont-elles eu lieu, depuis mai 2017, entre le ministre des Transports, le secrétaire parlementaire ou des fonctionnaires du Ministère, y compris le personnel exonéré du Ministère, et des députés, ventilé par (i) dates, (ii) listes de participants, (iii) endroits, (iv) ordres du jour; i) quelles réunions ont-elles eu lieu, depuis mai 2017, entre le ministre de l’Innovation, le secrétaire parlementaire ou des fonctionnaires du Ministère, y compris le personnel exonéré du Ministère, et des députés, ventilé par (i) dates, (ii) listes de participants, (iii) endroits, (iv) ordres du jour; j) si aucune réunion n’a eu lieu, quand prévoit-on tenir de telles réunions pour chacun de ces groupes et avec chaque ministre, secrétaire parlementaire ou fonctionnaire ministériel, y compris le personnel exonéré des ministères; k) quels représentants provinciaux ou municipaux ont-ils reçu de la correspondance de représentants gouvernementaux tels que des ministres, secrétaires parlementaires ou fonctionnaires ministériels, y compris le personnel exonéré des ministères, concernant le remplacement possible des services autrefois fournis par la Saskatchewan Transportation Company, depuis mai 2017, ventilé par (i) dates, (ii) expéditeurs, (iii) destinataires, (iv) titres, (v) objets, (vi) sommaires, (vii) numéros de dossier; l) quelles sociétés ou quels fournisseurs de transport ont-ils reçu de la correspondance de représentants gouvernementaux tels que des ministres, secrétaires parlementaires ou fonctionnaires ministériels, y compris le personnel exonéré des ministères, concernant le remplacement possible des services autrefois fournis par la Saskatchewan Transportation Company, depuis mai 2017, ventilé par (i) dates, (ii) expéditeurs, (iii) destinataires, (iv) titres, (v) objets, (vi) sommaires, (vii) numéros de dossier; n) quels députés ont-ils reçu de la correspondance, depuis mai 2017, du ministre des Transports, du secrétaire parlementaire ou de fonctionnaires du Ministère, y compris le personnel exonéré du Ministère, concernant le remplacement possible des services autrefois fournis par la Saskatchewan Transportation Company, ventilé par (i) dates, (ii) expéditeurs, (iii) destinataires, (iv) titres, (v) objets, (vi) sommaires, (vii) numéros de dossier; o) quels députés ont-ils reçu de la correspondance, depuis mai 2017, du ministre de l’Innovation, du secrétaire parlementaire ou de fonctionnaires du Ministère, y compris le personnel exonéré du Ministère, concernant le remplacement possible des services autrefois fournis par la Saskatchewan Transportation Company, ventilé par (i) dates, (ii) expéditeurs, (iii) destinataires, (iv) titres, (v) objets, (vi) sommaires, (vii) numéros de dossier?
(Le document est déposé.)
Question no 1773 -- Mme Georgina Jolibois:
En ce qui concerne la promesse du gouvernement à propos d’une loi sur les langues autochtones: a) quels sont les comptes rendus de réunions, les rapports et les notes de service découlant de réunions, depuis le 1er novembre 2015, ventilés par (i) année, (ii) ministères, (iii) date des comptes rendus, notes de services ou rapports, (iv) type de documents (v) personne, sous-ministre ou ministre à qui s’adressent les documents; b) quels experts et quelles communautés ou organisations autochtones ont été consultés, depuis le 1er novembre 2015, à propos d’une loi sur les langues autochtones par Patrimoine canadien, Affaires autochtones et du Nord Canada et Services aux Autochtones Canada, ou tout autre ministère, ventilés par (i) années, (ii) nom des organisations et des experts, (iii) ministères consultés?
(Le document est déposé.)
Question no 1774 -- Mme Sheila Malcolmson:
En ce qui concerne les dépenses fédérales dans la circonscription de Nanaimo—Ladysmith au cours de l’exercice 2017-2018: a) quels prêts, subventions, contributions et contrats ont été attribués par le gouvernement, ventilés par (i) ministère et organisme, (ii) municipalité, (iii) nom du bénéficiaire, (iv) montant reçu, (v) programme en vertu duquel la dépense a été effectuée, (vi) date; b) dans le cas du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150, quelles propositions de la circonscription ont été approuvées?
(Le document est déposé.)
Question no 1775 -- Mme Niki Ashton:
En ce qui concerne le financement des services d’éducation dans les réserves dans la circonscription fédérale de Churchill–Keewatinook Aski: a) quel est le montant total du financement attribué par le gouvernement fédéral à l’éducation des Premières Nations, de l’exercice 2006-2007 à l’exercice en cours inclusivement, ventilé par réserve et par année; b) quel est le montant total du financement attribué par le gouvernement fédéral à l’éducation des Premières Nations, de l’exercice 2006-2007 à l’exercice en cours inclusivement, dans Churchill–Keewatinook Aski, de la maternelle à la 12e année, ventilé par réserve et par année; c) quel est le montant total du financement attribué par le gouvernement fédéral à l’éducation postsecondaire des Premières Nations, de l’exercice 2006-2007 à l’exercice en cours inclusivement, dans Churchill–Keewatinook Aski, ventilé par réserve et par année?
(Le document est déposé.)
Question no 1776 -- Mme Niki Ashton:
En ce qui concerne le financement et le fonctionnement des programmes et services de logement dans les réserves de la circonscription fédérale de Churchill–Keewatinook Aski: a) quel est le nombre actuel de personnes inscrites sur les listes d’attente pour un logement, ventilé par réserve, et quel était le nombre de personnes inscrites sur les listes d’attente pour un logement dans Churchill–Keewatinook Aski à la fin de chaque exercice, de 2006-2007 à l’exercice précédent inclusivement, ventilé par réserve et par année; b) quel est le montant total du financement attribué par le gouvernement fédéral pour des programmes et services de logement dans Churchill–Keewatinook Aski, de l’exercice 2006-2007 à l’exercice en cours inclusivement, ventilé par réserve et par année; c) quel est le nombre total d’unités résidentielles construites dans Churchill–Keewatinook Aski, de l’exercice 2006-2007 à l’exercice en cours inclusivement, ventilé par réserve et par année?
(Le document est déposé.)
Question no 1777 -- M. Charlie Angus:
En ce qui concerne l’élaboration d’une stratégie fédérale de coopération, comme le demandait la motion M-100: a) où en est l’élaboration de cette stratégie; b) quels organismes, y compris les gouvernements provinciaux, municipaux et territoriaux et les organisations représentatives autochtones, ont été consultés; c) comment le gouvernement entend-il intégrer la stratégie dans les programmes de développement économique actuels, dont ceux des organismes de développement régional ou le Programme de développement des collectivités; d) quels sont « les objectifs et les cibles », pour reprendre les termes de la motion, que le gouvernement compte employer pour évaluer le succès de la stratégie; e) comment le gouvernement a-t-il l’intention d’appuyer les coopératives novatrices et de prochaine génération telles que les plateformes coopératives?
(Le document est déposé.)
Question no 1778 -- M. Charlie Angus:
En ce qui concerne les contacts directs (c. à d. appels téléphoniques ou rencontres en personne) entre des fonctionnaires du niveau de sous-ministre, sous-ministre adjoint, chef de cabinet et conseiller principal en politiques ou l’équivalent, et Facebook et ses filiales, Alphabet et ses filiales et Amazon et ses filiales: pour chacun de ces contacts, quelle était la date, le mode de contact, le sujet abordé et le titre du poste de tous fonctionnaires y ayant assisté?
(Le document est déposé.)
Question no 1779 -- M. Charlie Angus:
En ce qui concerne l’enquête nationale sur les femmes autochtones disparues et assassinées: a) combien d’argent a été affecté à l’enquête pour les exercices 2018-2019 et 2019-2020; b) quels sont les besoins budgétaires prévus de l’enquête pour chacun de ces deux exercices; c) s’attend-on à ce que les dépenses de l’enquête dépassent les montants qui lui ont été affectés au cours de l’un ou l’autre de ces exercices ou des deux; d) si la réponse en c) est affirmative, quels réserves ou plans ont été établis afin d’assurer la continuité de l’enquête?
(Le document est déposé.)
Question no 1780 -- M. Charlie Angus:
En ce qui concerne le traitement, par Affaires autochtones et du Nord Canada et le ministère de la Justice Canada, des dossiers et des revendications au titre de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens: combien a-t-on dépensé pour les dossiers réglés, les demandes d’instruction et autres instances où le Canada était soit le demandeur soit le défendeur devant des cours d’appel (comme la Cour supérieure de justice de l’Ontario ou la Cour suprême de la Colombie-Britannique) à l’égard de survivants du Pensionnat Sainte-Anne depuis 2013?
(Le document est déposé.)
Question no 1781 -- M. Scott Reid:
En ce qui concerne le rétablissement des fermes pénitentiaires et d’agroentreprises de Service correctionnel Canada (SCC): a) parmi les six fermes pénitentiaires fermées en 2010, lesquelles le SCC entend-il rouvrir; b) le SCC a-t-il l’intention d’ouvrir des fermes pénitentiaires autres que celles fermées en 2010 et, dans l’affirmative, à quel endroit se trouveront-elles; c) pour toutes les fermes mentionnées en a) que le SCC n’entend pas rouvrir, quels sont les motifs, ventilé par endroit, qui justifient cette décision; d) pour toutes les fermes mentionnées en a), (i) depuis 2010, le SCC a-t-il vendu une partie des terres où elles se trouvaient ou s’en est-il autrement dessaisi et, dans l’affirmative, quelles sont la superficie et le prix ou contrepartie de toutes les terres, (ii) que le SCC a pu verser soit pour le rachat ou l’utilisation des terres vendues ou dessaisies dans le passé, soit pour l’acquisition ou l’utilisation de nouvelles terres où il compte établir des fermes et, dans l’affirmative, quels en sont la superficie et le prix payé par le SCC, (iii) parmi les fermes encore en service à leur fermeture en 2010, ou dans les cinq années avant leur fermeture, le SCC entend-il rouvrir ou rétablir, (iv) pour les fermes mentionnées en d)(iii), quels coûts le SCC devra-t-il encourir pour les racheter, les rénover et les rouvrir, ventilé par type de dépense; e) pour les fermes mentionnées en b), le SCC a-t-il acquis des terres, ou payé pour leur utilisation, et, dans l’affirmative, quels en sont la superficie et le prix payé par le SCC; f) pour les fermes mentionnées en a) et en b), (i) à quelle date et pour combien de temps le SCC pense-t-il ouvrir chaque ferme, (ii) à quelle date et pour combien de temps chaque ferme sera-t-elle ouverte, (iii) quels sont les objectifs des programmes de formation et d’emploi ainsi que des agroentreprises que le SCC prévoit administrer, (iv) quel bétail le SCC pense-t-il acheter pour la formation, les programmes et les activités d’agroentreprises et de quelles sources, (v) à l’égard du bétail mentionné en f)(iv), quel autre bétail le SCC a-t-il été envisagé et quels sont les motifs de son choix, (vi) sur quels sites Internet peut-on consulter les études que le SCC a commandées ou utilisées pour fonder sa décision de rouvrir les fermes pénitentiaires; g) pour toutes les fermes mentionnées en a) et en b), quels coûts le SCC prévoit-il engager, ventilé par exercice financier, pour (i) construire des édifices et autres installations nécessaires aux agroentreprises, (ii) acheter ou obtenir l’utilisation d’équipements, d’édifices construits, de véhicules ou autres installations pour les activités d’agroentreprises, (iii) employer et conserver la main-d’œuvre indispensable à l’administration et à l’exploitation des programmes et installations d’agroentreprises, (iv) entretenir les terres et les installations d’agroentreprises, (v) gérer les programmes d’agroentreprises, (vi) acheter du bétail, (vii) acheter d’autres matières agricoles; h) quelles compétences le SCC compte-t-il enseigner aux délinquants qui participent à la formation, aux programmes et aux activités d’agroentreprises; i) d’après la projection du SCC, quels sont le nombre et le pourcentage de délinquants qui participeront, par année, à la formation, aux programmes et aux activités d’agroentreprises et sur quels fondements le SCC repose-t-il sa projection; j) quel est le taux d’emploi projeté, un an après la libération, et sur quels fondements le SCC repose-t-il sa projection, pour (i) tous les délinquants libérés, (ii) les délinquants libérés qui ont participé à la formation, aux programmes et aux activités d’agroentreprises, (iii) les délinquants libérés qui ont participé à la formation, aux programmes et aux activités d’agroentreprises, et qui occupent un poste exigeant les compétences associées à l’agroentreprise acquises durant l’incarcération; k) quel est le taux de récidive, dans les cinq ans suivants, et sur quels fondements le SCC repose-t-il sa projection, pour (i) tous les délinquants libérés, (ii) les délinquants libérés qui ont participé à la formation, aux programmes et aux activités d’agroentreprises, (iii) les délinquants libérés qui ont participé à la formation, aux programmes et aux activités d’agroentreprises, et qui occupent un poste exigeant les compétences associées à l’agroentreprise acquises durant l’incarcération?
(Le document est déposé.)
Question no 1782 -- Mme Marilène Gill:
En ce qui concerne le crédit d’impôt pour l’investissement dans la région de l’Atlantique de 1977 à 2017: a) quel est le montant total et le montant ventilé par année retiré par les particuliers, les entreprises et les organismes pour l’ensemble de la région visée; b) pour chaque année, quel est le montant ventilé par (i) investissement admissible, tel que défini par l’Agence du revenu du Canada, (ii) secteur admissible, tel que défini par l’Agence du revenu du Canada?
(Le document est déposé.)
Question no 1783 -- M. Ziad Aboultaif:
En ce qui concerne le financement du développement international, depuis le 1er avril 2017: quels sont les détails de tous les fonds versés à des organisations de la société civile, y compris (i) le nom de l’organisation, (ii) le montant reçu, (iii) le montant demandé, (iv) l’objectif du financement et la description des projets connexes, (v) la date de l’annonce du financement, (vi) la date de début et de fin du projet ayant été financé?
(Le document est déposé.)
Question no 1786 -- M. Daniel Blaikie:
En ce qui concerne le processus d’appel d’offres et de passation de marchés du gouvernement, entre 2008 et 2018 inclusivement: a) combien de contrats de biens et de services et de contrats de services associés à des biens et des travaux de construction ont été attribués sans processus d’appel d’offres du gouvernement, ventilés par (i) année, (ii) ministère, (iii) nom de l’entreprise ou de l’organisation ayant obtenu le contrat, (iv) valeur du contrat en dollars, (v) détails du contrat, (vi) raison de l’absence d’un processus d’appel d’offres; b) combien de contrats de biens et de services et de contrats de services associés à des biens et des travaux de construction ont été attribués dans le cadre d’un processus d’appel d’offres du gouvernement, ventilés par (i) année, (ii) ministère, (iii) nom de l’entreprise ou de l’organisation ayant obtenu le contrat, (iv) valeur du contrat en dollars, (v) détails du contrat, (vi) raison de l’absence d’autres soumissionnaires?
(Le document est déposé.)
Question no 1787 -- M. Bob Saroya:
En ce qui concerne les 327 millions de dollars annoncés par le gouvernement en novembre 2017 pour combattre la violence liée aux armes à feu et aux gangs: a) quelles mesures ou organisations en particulier ont-elles reçu des fonds provenant des 327 millions de dollars, en date du 1er juin 2018; b) quel est le total de tous les fonds évoqués en a); c) ventilés par mesure et organisation, quels sont les détails de tous les fonds reçus en date du 1er juin 2018, y compris (i) le nom, (ii) la description du projet, (iii) le montant, (iv) la date de l’annonce, (v) la durée du projet ou du programme financé à chaque annonce?
(Le document est déposé.)
Question no 1788 -- M. Arnold Viersen:
En ce qui concerne les statistiques du gouvernement sur le transport d’armes à feu par des criminels: a) quel pourcentage des criminels enregistrent-ils leurs armes à feu; b) quel pourcentage des criminels reçoivent-ils l’autorisation de transporter leurs armes à feu; c) quel pourcentage des criminels se conformeront-ils, selon le gouvernement, aux dispositions sur le transport des armes à feu énoncées dans le projet de loi C-71, Loi modifiant certaines lois et un règlement relatifs aux armes à feu?
(Le document est déposé.)
Question no 1790 -- M. Arnold Viersen:
En ce qui concerne la participation du gouvernement dans le dossier du chemin de fer de Churchill, depuis le 1er janvier 2017: a) quels sont pour chaque document d’information ou mémoire présenté relativement au chemin de fer (i) le destinataire, (ii) la date, (iii) le titre (iv) le sommaire, (v) le numéro de dossier; b) quels sont les détails pour chaque communication écrite entre le gouvernement et le grand chef Arlen Dumas, y compris, (i) la date, (ii) le destinateur, (iii) le destinataire, (iv) le titre, (v) le sujet, (vi) le numéro de dossier?
(Le document est déposé.)
Question no 1791 -- Mme Alice Wong:
En ce qui concerne les cas d’âgisme signalés dans l’embauche du personnel ministériel exonéré: a) quel est le nombre total de membres du personnel exonéré âgés de (i) 18 à 29 ans, (ii) 30 à 39 ans, (iii) 40 à 49 ans, (iv) 50 à 59 ans, (v) 60 ans et plus, en date du 1er juin 2018; b) quel est le nombre total de membres du personnel du cabinet du premier ministre âgés de (i) 18 à 29 ans, (ii) 30 à 39 ans, (iii) 40 à 49 ans, (iv) 50 à 59 ans, (v) 60 ans et plus, en date du 1er juin 2018?
(Le document est déposé.)
Question no 1792 -- M. Jim Eglinski:
En ce qui concerne les erreurs commises et corrigées en matière de divulgation proactive depuis le 1er janvier 2016, réparties par ministère, organisme, société d’État et autre entité gouvernementale assujettie à la divulgation proactive: a) combien d’erreurs ont été découvertes au total; b) pour chacune des erreurs commises, quelle était l’information affichée au départ, y compris celle publiée sur le site Web de la divulgation proactive; c) pour chacune des corrections apportées, quelles sont-elles, y compris le contenu à la fois (i) de l’information de départ, (ii) de l’information corrigée; d) pour chacune des erreurs commises, à quelle date (i) l’information erronée a-t-elle été publiée, (ii) l’information corrigée a-t-elle été publiée?
(Le document est déposé.)
Question no 1797 -- M. Kevin Waugh:
En ce qui concerne la correspondance en format papier et électronique reçue par le Bureau du Premier ministre de la part du public, depuis le 4 novembre 2015: a) quels sont les dix principaux sujets abordés par rapport à la quantité de messages envoyés; b) pour chacun des dix sujets énumérés en a), combien de pièces de correspondance ont été reçues?
(Le document est déposé.)
Question no 1799 -- M. Alexander Nuttall:
En ce qui concerne les dépenses liées à l’entreprise médiatique en ligne BuzzFeed, depuis le 4 novembre 2015, ventilées par ministère, organisme, société d’État ou autre entité gouvernementale: quels sont les détails entourant ces dépenses, y compris (i) la date, (ii) le montant, (iii) la description des dépenses ou de la campagne publicitaire, (iv) le titre de chaque « questionnaire » ou « histoire » acheté?
(Le document est déposé.)
Question no 1802 -- M. Kevin Sorenson:
En ce qui concerne les commentaires du vérificateur général relativement à son rapport, selon quoi « les ministères acceptent toujours nos recommandations, mais quand on recommence l’examen cinq, dix ans plus tard, les mêmes problèmes sont toujours présents »: a) quelles mesures ou modifications particulières ont été mises en œuvre pour chacune des recommandations formulées dans les rapports du printemps et de l’automne du vérificateur général en 2016, 2017 et 2018, ventilées par recommandation; b) pour chaque recommandation pour laquelle aucune mesure n’a été prise, quels motifs expliquent le fait que la recommandation du vérificateur général n’a pas été suivie et pour quelles raisons la mise en œuvre des modifications recommandées a-t-elle été retardée?
(Le document est déposé.)
Question no 1804 -- Mme Karen Vecchio:
En ce qui concerne les 1 559 demandes de financement présentées à Emplois d’été Canada en 2018 qui ont été rejetées à cause de problèmes liés aux attestations: quelle est la répartition des 1 559 demandes rejetées, ventilée par circonscription?
(Le document est déposé.)
Question no 1805 -- M. David Anderson:
En ce qui concerne les relations entre le Canada et Taïwan et les déclarations selon lesquelles le gouvernement de la Chine demande à des entreprises privées canadiennes, comme Air Canada et la Banque Royale du Canada, de considérer Taïwan comme faisant partie de la Chine: a) le gouvernement a-t-il abordé cette question avec le gouvernement de la Chine et, le cas échéant, quel a été le message transmis et la réponse de la Chine; b) le gouvernement a-t-il abordé cette question avec le gouvernement de Taïwan et, le cas échéant, quel a été le message transmis et la réponse de Taïwan; c) le gouvernement approuve-t-il les nouvelles politiques adoptées par Air Canada et la Banque Royale du Canada considérant Taïwan comme faisant partie de la Chine; d) des changements ont-ils été apportés aux politiques du gouvernement régissant les relations entre le Canada et Taïwan; e) quel est l’état des négociations entourant la conclusion d’un accord de protection des investissements étrangers avec Taïwan?
(Le document est déposé.)
Question no 1806 -- M. Tom Lukiwski:
En ce qui concerne l’envoi de sculptures aux missions, ambassades, consulats et autres propriétés canadiennes utilisées par Affaires mondiales Canada à l’étranger, depuis le 4 novembre 2015: quels sont les détails de tous les envois, y compris (i) l’origine, (ii) la destination, (iii) la date, (iv) le fournisseur, (v) le coût d’envoi, (vi) le nom ou la description de la sculpture?
(Le document est déposé.)
Question no 1807 -- M. Mark Warawa:
En ce qui concerne les contrats conclus par le gouvernement pour des services de recherche ou de rédaction de discours offerts aux ministres depuis le 12 juin 2017: a) quels sont les détails de tous les contrats, y compris (i) les dates de début et de fin, (ii) les parties contractantes, (iii) les numéros de dossier, (iv) la nature ou la description du travail, (v) la valeur des contrats; b) dans le cas d’un contrat de rédaction de discours, quels sont (i) la date, (ii) le lieu, (iii) les destinataires du discours ou l’événement au cours duquel il a été prononcé ou devait être prononcé, (iv) le nombre de discours devant être rédigés, (v) le coût de chaque discours?
(Le document est déposé.)
Question no 1810 -- M. Dave MacKenzie:
En ce qui concerne les saisies de drogues illégales et de stupéfiants par l’Agence des services frontaliers du Canada depuis le 1er janvier 2017: a) combien de saisies de drogues illégales ou de stupéfiants ont été effectuées; b) quelle est la quantité totale saisie, ventilée par substance; c) quels sont les détails de chaque saisie, y compris (i) la date, (ii) la substance, (iii) la quantité, (iv) le lieu, (v) le pays d’importation, (vi) la valeur estimative en argent?
(Le document est déposé.)
Question no 1811 -- M. Dave MacKenzie:
En ce qui concerne l’achat de télévisions, depuis le 1er février 2017, ventilé par ministère et organisme: a) quelle est la valeur totale des télévisions achetées; b) combien de télévisions a-t-on achetées; c) quels sont les détails de chaque achat, dont (i) la marque et le modèle, (ii) la taille, (iii) le prix de chacune, (iv) la quantité (v) la télévision était-elle une télévision 4K, (vi) la télévision était-elle une télévision 3-D?
(Le document est déposé.)
Question no 1812 -- M. Dave MacKenzie:
En ce qui concerne la consommation d’alcool et de nourriture à bord d’aéronefs Airbus et Challenger du gouvernement depuis le 1er décembre 2017: a) à bord de quels vols de l’alcool a-t-il été consommé; b) pour chaque vol à bord duquel de l’alcool a été consommé (i) quelle est la valeur de l’alcool consommé, (ii) quels étaient le lieu de départ et la destination du vol, (iii) quelle était la date du vol, (iv) quelle est la ventilation des boissons alcoolisées consommées par type de boisson et par quantité, (v) quel est le coût de la nourriture consommée à bord de chaque vol?
(Le document est déposé.)
Question no 1813 -- M. John Brassard:
En ce qui concerne l’économie du partage: a) le gouvernement a-t-il mené des études sur les économies que permettrait de réaliser l’emploi par les fonctionnaires d’Uber ou de Lyft, par opposition à des services de taxi traditionnels; b) si la réponse en a) est affirmative, quels sont les détails de chaque étude, y compris (i) l’auteur de l’étude, (ii) la méthodologie, (iii) la date d’achèvement de l’étude, (iv) les économies annuelles projetées; c) quel est le montant total des dépenses en frais de taxi engagées par le gouvernement au cours de l’exercice 2017-2018, ventilées par ministère, organisme ou autre entité gouvernementale; d) quelle est la politique de chaque ministère et organisme pour ce qui est de permettre aux employés d’utiliser Uber ou Lyft, par opposition à un service de taxi traditionnel, dans le cadre de leurs fonctions?
(Le document est déposé.)
Question no 1815 -- M. Deepak Obhrai:
En ce qui concerne les nominations à des conseils, associations et organismes fédéraux depuis le 1er décembre 2016, pour chaque nomination: quels sont les détails de la personne nommée, y compris (i) le nom, (ii) la province, (iii) le poste, (iv) les dates d’entrée en fonction et de fin de mandat, (v) s’il s’agit d’une première nomination ou d’une reconduction?
(Le document est déposé.)
Question no 1816 -- M. Deepak Obhrai:
En ce qui concerne les paiements d’intérêt sur la dette fédérale: a) combien le gouvernement a-t-il versé en paiements d’intérêt au cours des exercices (i) 2015-2016, (ii) 2016-2017, (iii) 2017-2018; b) combien prévoit-on que le gouvernement versera en paiements d’intérêt au cours de chacun des dix prochains exercices?
(Le document est déposé.)
Question no 1819 -- M. Guy Lauzon:
En ce qui concerne les bureaux régionaux des ministres (BRM), en date du 7 juin 2018: a) où se trouvent les BRM en opération; b) où se trouvent les BRM qui ne sont pas en opération; c) ventilé par endroit, quel est le nombre d’employés ou d’équivalents temps plein travaillant dans chaque BRM; d) ventilé par endroit, quel est le nombre d’employés ministériels exonérés travaillant dans chaque BRM?
(Le document est déposé.)
Question no 1821 -- Mme Shannon Stubbs:
En ce qui concerne les édifices achetés par les ministère et agences du gouvernement depuis le 1er octobre 2016, pour chaque transaction: (i) quel est l’emplacement de l’édifice, (ii) quel est le montant payé, (iii) quel est le type d’édifice, (iv) quel est le numéro de dossier, (v) quelle est la date de la transaction, (vi) quelle est la raison de l’achat, (vii) qui était le propriétaire de l’édifice avant l’achat par le gouvernement, (viii) quel est le code d’objet pangouvernemental?
(Le document est déposé.)
Question no 1822 -- Mme Shannon Stubbs:
En ce qui concerne tous les contrats accordés par le gouvernement depuis le 1er décembre 2017, ventilés par ministère ou organisme: a) combien de contrats ont été accordés à une société, une personne, une entreprise ou une entité étrangère dont l’adresse postale se situe à l’extérieur du Canada; b) quel est, pour chaque contrat mentionné, (i) le nom du vendeur, (ii) la date du contrat, (iii) le sommaire ou la description des biens et services fournis, (iv) le numéro de dossier ou de repérage, (v) le pays où se situe l’adresse postale; c) pour chaque contrat en a), le contrat a-t-il été accordé à l’issue d’un processus concurrentiel ou d’un processus à fournisseur unique?
(Le document est déposé.)
Question no 1823 -- M. David Yurdiga:
En ce qui concerne les tables de discussion sur la reconnaissance des droits autochtones et l’autodétermination: quels sont les détails relatifs à chaque table de discussion, ventilés par (i) nom et titre des Premières Nations, des groupes et des personnes, (ii) dates des discussions, (iii) ministres, députés et autres représentants du gouvernement y ayant participé, (iv) sujets discutés, (v) recommandations faites au ministère?
(Le document est déposé.)
Question no 1824 -- M. Harold Albrecht:
En ce qui concerne les contrats de conseil en gestion signés par le gouvernement depuis le 1er janvier 2017, ventilés par ministère, organisme et société d’État: a) quel est le montant total dépensé; b) pour chaque contrat, quels étaient (i) le nom du fournisseur, (ii) le montant, (iii) la date, (iv) le numéro de dossier; c) chaque fois que les services d’un expert-conseil en gestion ont été retenus, quels étaient le résultat ou les objectifs visés; d) comment le gouvernement détermine-t-il si les objectifs en c) ont été atteints ou non; e) le gouvernement dispose-t-il d’un moyen de recours si les objectifs en c) n’ont pas été atteints; f) dans le cadre de quels contrats les objectifs ont-ils été atteints; g) dans le cadre de quels contrats les objectifs n’ont-ils pas été atteints?
(Le document est déposé.)
Question no 1825 -- M. Harold Albrecht:
En ce qui concerne les dépenses du gouvernement en droits d’adhésion, ventilées par ministère, agence et société d’État, depuis le 19 octobre 2016: a) quelles sommes ont été dépensées; b) quels sont les détails de chaque dépense, incluant le nom de l’organisme ou du fournisseur, la date d’achat et le montant dépensé?
(Le document est déposé.)
Question no 1826 -- Mme Cathy McLeod:
En ce qui concerne l’expédition Canada C3: a) pour chaque étape du voyage, combien de personnes ont pris part à l’expédition à titre de passagers; b) pour chaque étape du voyage, combien y a-t-il eu d’employés attitrés à l’expédition; c) pour chaque étape du voyage, combien y a-t-il eu de membres d’équipage?
(Le document est déposé.)
Question no 1827 -- Mme Cathy McLeod:
En ce qui concerne la dissolution d’Affaires autochtones et du Nord Canada (AANC) et de la création de deux nouveaux ministères: a) combien d’équivalents temps plein (ETP) employés par AANC au moment de la dissolution ont été transférés à (i) Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord, (ii) Services aux Autochtones Canada, (iii) d’autres ministères ou organismes fédéraux, ventilés par ministère ou organisme; b) combien d’ETP, excluant les étudiants embauchés temporairement pour l’été, sont actuellement embauchés par (i) le ministère des Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord, (ii) Services aux Autochtones Canada; c) quel a été le coût total des services internes de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord pendant l’exercice 2017-2018; d) quel est le coût prévu des services internes de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord pendant l’exercice 2018-2019; e) quel a été le coût total de Services aux Autochtones Canada pendant l’exercice 2017-2018; f) quel est le coût prévu des services internes de Services aux Autochtones Canada pendant l’exercice 2018-2019?
(Le document est déposé.)
Question no 1828 -- Mme Cathy McLeod:
En ce qui concerne la transparence financière des Premières Nations: combien de bandes des Premières Nations ont respecté les exigences établies dans la Loi sur la transparence financière des Premières Nations entre 2013 et 2018, ventilé par exercice financier
(Le document est déposé.)
Question no 1829 -- Mme Cathy McLeod:
En ce qui concerne la taxe fédérale sur le carbone ou la tarification du carbone: a) quels sont les détails de tous les mémoires et de toutes les notes d’information, depuis le 4 novembre 2015, portant sur les répercussions d’une taxe sur le carbone ou d’une tarification du carbone sur les Autochtones du Canada, y compris (i) la date, (ii) l’expéditeur, (iii) le destinataire, (iv) le titre, (v) un résumé, (vi) le numéro de dossier; b) quels sont les détails de tous les mémoires et de toutes les notes d’information, depuis le 4 novembre 2015, portant sur les répercussions d’une taxe sur le carbone ou d’une tarification du carbone sur les Canadiens du Nord, y compris (i) la date, (ii) l’expéditeur, (iii) le destinataire, (iv) le titre, (v) un résumé, (vi) le numéro de dossier; c) quelle analyse le gouvernement a-t-il réalisée, de 2015 à aujourd’hui, relativement aux répercussions sur le budget des ménages et des communautés du Nord; d) quelle analyse Emploi et Développement social Canada a-t-il réalisée, de 2015 à aujourd’hui, relativement aux répercussions sur les particuliers et les familles du Nord qui se trouvent sous le seuil de faible revenu; e) quelle analyse Affaires autochtones et du Nord Canada a-t-il réalisée, de 2015 à aujourd’hui, relativement aux répercussions sur (i) les particuliers et les familles qui se trouvent sous le seuil de faible revenu, (ii) les coûts de construction et d’entretien des infrastructures communautaires, y compris celles liées à la production d’électricité; f) quelle analyse Santé Canada a-t-il réalisée, de 2015 à aujourd’hui, relativement aux coûts de prestation des soins de santé dans les réserves; g) une fois la mesure intégralement appliquée, de combien le gouvernement prévoit-il qu’une tarification du carbone à 50 $ la tonne fera augmenter le prix des aliments pour une famille du Nord moyenne de quatre personnes, dans chaque province et territoire; h) de combien le gouvernement prévoit-il qu’une taxe de 50 $ sur la tonne de carbone fera augmenter le prix de l’électricité, en pourcentage, dans chaque province et territoire; i) le gouvernement a-t-il calculé l’incidence financière moyenne de la taxe sur le carbone pour les personnes qui, dans le Nord, vivent sous le seuil de faible revenu et, si tel est le cas, quelle est l’incidence financière moyenne pour la famille autochtone moyenne de quatre personnes vivant sous le seuil de faible revenu; j) selon les prévisions du gouvernement, combien de personnes dans le Nord passeront sous le seuil de faible revenu en raison de la tarification du carbone à 50 $ la tonne; k) est-ce que le ministère des Finances ou Affaires autochtones et du Nord Canada ont effectué des analyses des répercussions qu’aurait la tarification du carbone à 50 $ la tonne sur les familles autochtones à faible revenu et, le cas échéant, quelles en ont été les conclusions; l) est-ce que le ministère des Finances ou Affaires autochtones et du Nord Canada ont effectué des analyses des répercussions qu’aurait la tarification du carbone à 50 $ la tonne sur la répartition de la richesse au Canada et, le cas échéant, quelles en ont été les conclusions; m) selon les prévisions du gouvernement, de combien une tarification du carbone à 50 $ la tonne fera-t-elle baisser les émissions de carbone?
(Le document est déposé.)
Question no 1831 -- Mme Rosemarie Falk:
En ce qui concerne le traitement des demandes et les délais de traitement au ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration, entre la date de réception d’une demande par le ministère et la date où elle est traitée, au 11 juin 2018, ou selon les plus récentes données disponibles: a) quel est le temps d’attente moyen pour obtenir un permis de travail au Canada; b) quel est le temps d’attente moyen pour obtenir un visa de visiteur au Canada; c) quel est le temps d’attente moyen pour obtenir un visa d’étudiant au Canada; d) quel est le délai de traitement moyen d’une demande présentée au titre du parrainage d’époux?
(Le document est déposé.)
Question no 1832 -- Mme Rosemarie Falk:
En ce qui concerne les communications du gouvernement, pour chaque annonce faite par un ministre ou un secrétaire parlementaire dans la région de la capitale nationale, ailleurs que dans la Cité parlementaire ou l’Amphithéâtre national de la presse, depuis le 5 décembre 2016: a) quels étaient (i) la date, (ii) l’endroit, (iii) l’objet ou le sujet, (iv) le nom et le portefeuille du ministre ou du secrétaire parlementaire concerné; b) quels étaient les montants et les détails de toutes les dépenses liées à chacune de ces annonces?
(Le document est déposé.)
Question no 1833 -- M. Martin Shields:
En ce qui concerne les dépenses en sécurité privée payées par le gouvernement, ventilées par ministère, organisme, société d’État ou autre entité gouvernementale, depuis le 1er janvier 2017: a) quel est le montant total dépensé; b) quels sont les détails de chacune de ces dépenses, y compris (i) la date, (ii) le montant, (iii) le fournisseur, (iv) les détails du contrat, dont la durée, (v) l’endroit où les services de sécurité devaient être offerts, (vi) le mode d’attribution, c’est-à-dire concurrentiel ou à fournisseur unique?
(Le document est déposé.)
Question no 1834 -- M. Ben Lobb:
En ce qui concerne les paiements et les remboursements effectués par le gouvernement en 2018: a) quels sont les détails de tous les paiements, dont les remboursements versés à Vikram Vij ou à une quelconque de ses entreprises, notamment (i) la date, (ii) le montant, (iii) la raison du paiement; b) le gouvernement a-t-il payé pour le voyage de Vikram Vij en Inde en février 2018 et, dans l’affirmative, à combien s’élève le montant total dépensé pour (i) le vol, (ii) l’hôtel?
(Le document est déposé.)
Question no 1835 -- M. Ben Lobb:
En ce qui concerne le voyage en Inde effectué en février 2018 par le premier ministre et d’autres ministres: a) quels sont les dépenses totales encourues jusqu’à présent pour ce voyage; b) quels sont les détails de tous les contrats et factures relatifs à ce voyage, y compris (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le montant, (iv) la description des biens ou des services fournis, (v) le numéro de dossier?
(Le document est déposé.)
Question no 1836 -- M. Ben Lobb:
En ce qui concerne toutes les dépenses d’accueil (code des articles 0822 du Conseil du Trésor), depuis le 25 avril 2017 et ventilé par ministère ou organisme: quels sont les détails des dépenses, y compris (i) le fournisseur, (ii) le montant, (iii) la date de la dépense, (iv) les dates de commencement et de fin du contrat, (v) la description des biens ou des services fournis, (vi) le numéro de dossier, (vii) le nombre d’employés du gouvernement présents, (viii) le nombre d’autres personnes présentes?
(Le document est déposé.)
Question no 1837 -- M. Martin Shields:
En ce qui concerne les coûts de réinstallation du personnel exonéré qui déménage dans la région de la capitale nationale, depuis le 1er décembre 2016: a) quel est le coût total payé par le gouvernement pour les services de réinstallation et l’hébergement en hôtel relatifs au déménagement de ce personnel dans la région de la capitale nationale; b) pour chaque remboursement individuel, quel est le (i) montant total payé, (ii) coût des services de déménagement, (iii) coût de l’hébergement en hôtel; c) quels changements le gouvernement a-t-il apportés à la politique de réinstallation du personnel exonéré à la suite de la controverse liée aux dépenses de déménagement de Katie Telford et Gerald Butts?
(Le document est déposé.)
Question no 1839 -- M. Don Davies:
En ce qui concerne le financement gouvernemental dans la circonscription de Vancouver Kingsway: quel est le montant total du financement, en précisant le ministère ou l’organisme, l’initiative et le montant, ventilé par exercice de 2015 à 2018?
(Le document est déposé.)
Question no 1840 -- M. Ted Falk:
En ce qui concerne les passages irréguliers le long de la frontière entre le Canada et les États-Unis, depuis le 1er décembre 2016: a) parmi les personnes entrées irrégulièrement au Canada, combien avaient présenté des demandes d’asile aux États-Unis avant leur arrivée au Canada; b) parmi les personnes entrées irrégulièrement au Canada ayant présenté une demande d’asile, combien faisaient l’objet d’une mesure de renvoi aux États-Unis avant leur arrivée au Canada; c) de ce nombre en b), combien de personnes (i) sont actuellement en attente d’une audience au Canada, (ii) se trouvent actuellement au Canada mais font l’objet d’une mesure de renvoi, (iii) ont été expulsées du Canada conformément à une mesure de renvoi, (iv) ont quitté volontairement le Canada; d) pour les personnes mentionnées en c)(iii), combien de temps s’est-il écoulé en moyen entre leur entrée initiale au Canada et leur renvoi du pays?
(Le document est déposé.)
Question no 1841 -- Mme Marilyn Gladu:
En ce qui concerne les contrats de moins de 10 000 $ adjugés par Affaires mondiales Canada depuis le 1er octobre 2017: quels sont (i) le nom du fournisseur, (ii) les numéros de référence et de dossier du contrat, (iii) la date du contrat, (iv) la description des biens ou des services fournis, (v) la date de livraison, (vi) le montant initial du contrat, (vii) le montant final du contrat, s’il diffère du montant initial?
(Le document est déposé.)
Question no 1842 -- M. Bev Shipley:
En ce qui concerne le montant total des frais de paiement en retard des services téléphoniques, depuis le 1er septembre 2016, les frais de retard étant ventilés par ministère, agence, société d’État ou autre entité gouvernementale: quel est le montant total des frais de retard et des frais d’intérêt engagés chaque mois pour des services fournis par (i) Rogers, (ii) Bell, (iii) Telus, (iv) un autre fournisseur de services de téléphonie cellulaire ou de téléphonie par câble?
(Le document est déposé.)
Question no 1843 -- M. Bev Shipley:
En ce qui concerne les dépenses liées au Sommet du G7 de 2018 dans Charlevoix: a) quel était le budget initial du Sommet; b) quelles sont les dernières projections concernant le coût total du Sommet, ventilé par type de dépense; c) quels sont les détails de chaque dépense engagée jusqu’à présent pour le Sommet, y compris (i) le fournisseur, (ii) le montant, (iii) la description des biens ou services, y compris la quantité de chacun?
(Le document est déposé.)
Question no 1844 -- M. Peter Kent:
En ce qui concerne le financement accordé dans le cadre du programme Emplois d’été Canada 2018 au Islamic Humanitarian Service: a) ce financement a-t-il été révoqué à la suite de l’appel du cheik Shafiq Hudda, de l’Islamic Humanitarian Service, au génocide et à l’éradication des Israéliens, et sinon, pourquoi ne l’a-t-il pas été; b) si la réponse au point a) est affirmative, à quelle date le financement a-t-il été révoqué?
(Le document est déposé.)
Question no 1845 -- M. Dan Albas:
En ce qui concerne les dépenses des ministres et des employés exonérés des cabinets qui ont été remboursées depuis le 1er septembre 2016, mais qui ont par la suite été repayées au Receveur général: quels sont les détails de chacun de ces paiements ou remboursements, y compris (i) la date de la demande de remboursement de la dépense, (ii) la date à laquelle la somme a été remboursée au Receveur général, (iii) le montant de la dépense initiale réclamée et le montant versé, (iv) le montant remboursé au Receveur général, (v) la description des produits ou services pour chaque demande de remboursement de dépenses, (vi) la raison du remboursement au Receveur général?
(Le document est déposé.)
Question no 1846 -- M. Bev Shipley:
En ce qui concerne les dépenses en matière de services de photographe ou de photographie depuis le 19 septembre 2016, ventilées par ministère ou organisme: a) à combien s’élèvent ces dépenses; b) quelles étaient la date et la durée de chaque contrat de photographie; c) quelle était la valeur initiale et finale de chaque contrat; d) quels étaient les événements ou les occasions nécessitant la prise de photos au titre de chaque contrat; e) quels étaient les endroits où le travail de photographie a été réalisé pour chaque contrat?
(Le document est déposé.)
Question no 1847 -- M. Tom Lukiwski:
En ce qui concerne l’achat d’articles promotionnels à distribuer à l’occasion de foires, de conférences et d’autres activités, depuis le 1er décembre 2017 et ventilé par ministère, organisme ou société d’État: a) quels articles ont été achetés; b) quelle quantité de chaque article a été achetée; c) quel a été le montant dépensé; d) quel était le prix par unité; e) à l’occasion de quelles activités ou de quels types d’activité ces articles ont-ils été distribués; f) dans quel pays chacun des articles a-t-il été fabriqué; g) quel est le numéro de dossier correspondant à chacun des achats?
(Le document est déposé.)
Question no 1848 -- M. Tom Lukiwski:
En ce qui concerne l’utilisation des aéronefs du gouvernement par les députés et les sénateurs depuis le 1er janvier 2016: quels sont les détails de chaque vol où un député ou un sénateur figurait au nombre des passagers, y compris (i) la date, (ii) le point de départ, (iii) la destination, (iv) le nom des parlementaires à bord du vol, (v) le type d’aéronef?
(Le document est déposé.)
Question no 1852 -- M. Wayne Stetski:
En ce qui concerne les répercussions des espèces envahissantes sur les parcs nationaux et les aires marines de conservation du Canada: a) quelle analyse le gouvernement a-t-il effectuée sur les répercussions potentielles des espèces envahissantes sur les parcs nationaux et les aires marines de conservation du Canada, et quels ont été les résultats de cette analyse; b) quels plans le gouvernement a-t-il mis en place pour gérer et atténuer les répercussions des espèces envahissantes sur les parcs nationaux et les aires marines de conservation du Canada; c) quelle analyse le gouvernement a-t-il effectuée sur les répercussions potentielles des espèces envahissantes sur la gestion des incendies dans les parcs nationaux du Canada, et quels ont été les résultats de cette analyse; d) quels plans le gouvernement a-t-il mis en place pour gérer et atténuer les répercussions des espèces envahissantes sur la gestion des incendies dans les parcs nationaux; e) quelle analyse le gouvernement fédéral a-t-il effectuée sur les répercussions potentielles des espèces envahissantes sur les espèces en péril, et quels ont été les résultats de cette analyse; f) quels plans le gouvernement a-t-il mis en place pour gérer et atténuer les répercussions des espèces envahissantes sur les espèces en péril; g) quel a été le coût des efforts déployés pour réduire la propagation des espèces envahissantes, ventilé par année, au cours des 10 dernières années; h) quelles sont les 10 espèces envahissantes les plus préoccupantes à l’heure actuelle dans les parcs nationaux et les aires marines de conservation du Canada, et dans quels parcs nationaux et aires marines de conservation sont-elles préoccupantes; i) à quelle fréquence le gouvernement revoit-il ses politiques et procédures concernant les espèces envahissantes dans les parcs nationaux et les aires marines de conservation du Canada?
(Le document est déposé.)
Question no 1853 -- M. Jim Eglinski:
En ce qui concerne la campagne du gouvernement pour obtenir un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies en 2021: a) à combien s’élèvent jusqu’à maintenant les dépenses directement associées à la campagne; b) quel est la ventilation en a), par type de dépenses; c) quels sont les détails de tous les contrats liés à la campagne, y compris (i) le fournisseur, (ii) la date, (iii) le montant, (iv) la description des biens ou services, (v) le numéro de dossier?
(Le document est déposé.)
Question no 1854 -- M. Jim Eglinski:
En ce qui concerne la publicité gouvernementale, depuis le 1er janvier 2016: a) quelles sommes le gouvernement a-t-il consacrées aux panneaux publicitaires; b) pour toutes les dépenses mentionnées en a), quels sont (i) les dates de début et de fin, (ii) le coût, (iii) le sujet, (iv) la quantité de panneaux publicitaires, (v) les emplacements des panneaux publicitaires, (vi) le fournisseur, (vii) le type de panneaux publicitaires, qu’ils soient électroniques ou traditionnels?
(Le document est déposé.)
Question no 1855 -- Mme Cathay Wagantall:
En ce qui concerne les membres libérés des Forces armées canadiennes (FAC): combien de membres des FAC ont-ils été libérés selon le point 5f), Inapte à continuer son service militaire, dans le tableau rattaché à l’article 15.01 des Ordonnances et règlements royaux applicables aux Forces canadiennes, et souffrant aussi à ce moment d’une maladie, notamment le trouble du stress post-traumatique, ventilé par année, depuis 1990?
(Le document est déposé.)
Question no 1856 -- M. Rob Nicholson:
En ce qui concerne la nomination de juges par le gouvernement depuis le 4 novembre 2015: a) combien de juges ont été nommés au total; b) combien de vacances de poste reste-t-il à pourvoir au 1er juin 2018; c) parmi les juges mentionnés en a), combien sont-ils considérés comme (i) « très qualifiés », (ii) « qualifiés », (iii) « non qualifiés »?
(Le document est déposé.)
Question no 1858 -- M. Randall Garrison:
En ce qui concerne les allocutions faites par la délégation du Tibet qui s’est adressé au Comité permanent des affaires étrangères et du développement international le 8 mai 2018, où M. Baimawangdui, chef de la délégation et délégué du Congrès du peuple de la Région autonome du Tibet, a déclaré que « la relation entre la Chine et le Canada conserve un bon élan de développement par l’entremise de liens étroits établis aux plus hauts échelons »: a) depuis 2016, combien de demandes le gouvernement du Canada a-t-il présentées au gouvernement chinois pour obtenir l’autorisation de se rendre au Tibet, et, de ces demandes, (i) combien ont été refusées, (ii) combien ont été approuvées; b) parmi celles approuvées mentionnées en a), quand les visites ont-elles eu lieu et, durant celles-ci, (i) où les diplomates se sont-ils rendus au Tibet, (ii) des limites ou des restrictions ont-elles été imposées à la délégation du Canada quant aux endroits où elle pouvait se rendre et aux personnes avec lesquelles elle pouvait s’entretenir, (iii) des diplomates canadiens ont-ils été invités à prendre la parole devant le Congrès du peuple; c) depuis 2016, combien de délégations officielles du Tibet ont séjourné au Canada et, durant ces séjours, (i) quels endroits au Canada les délégations ont-elles visités (ii) des limites ou des restrictions ont-elles été imposées aux délégations quant aux endroits où elles pouvaient se rendre et aux personnes avec lesquelles elles pouvaient s’entretenir, (iii) des représentants du Canada ont-ils rencontré les membres de la délégation et, dans l’affirmative, de quels ministères venaient-ils?
(Le document est déposé.)
Question no 1859 -- M. Randall Garrison:
En ce qui concerne l’approche de la voie du milieu, qui appuie la véritable autonomie du Tibet dans le cadre de la constitution de la Chine: a) le gouvernement a-t-il, à un moment donné, souscrit à l’approche; b) si la réponse en a) est affirmative, le gouvernement a-t-il changé de position depuis et, le cas échéant, (i) à quel moment ce changement s’est-il produit, (ii) quel en est le motif, (iii) quel est la position actuelle du Canada sur l’approche de la voie du milieu; c) si la réponse en a) est affirmative, quelles mesures le gouvernement a-t-il prises en direction de l’approche de la voie du milieu pour nouer le dialogue (i) avec les délégations officielles du Tibet en visite au Canada, (ii) sur les violations des droits de la personne commises dans la Région autonome du Tibet et dans les régions tibétaines de la Chine, dont le Sichuan, le Qinghai, le Yunnan et le Gansu; d) si la réponse en a) est négative, (i) quelle est la position officielle du gouvernement sur le statut politique du Tibet, (ii) quelles autres approches sont employées pour dialoguer sur les violations des droits de la personne commises dans la Région autonome du Tibet et les régions tibétaines de la Chine, dont le Sichuan, le Qinghai, le Yunnan et le Gansu?
(Le document est déposé.)
Question no 1860 -- M. Tom Kmiec:
En ce qui concerne l’immigration au Canada entre le 7 décembre 2016 et le 6 décembre 2017: a) combien d’immigrants de la catégorie économique ont été admis au Canada; b) combien d’immigrants de la catégorie du regroupement familial ont été admis au Canada; c) combien de réfugiés ont été admis au Canada; d) combien de visas d’étudiants temporaires ont été délivrés et combien de personnes munies d’un tel visa ont été admises au Canada; e) combien de permis de travail temporaire ont été délivrés et combien de personnes munies d’un tel permis ont été admises au Canada; f) combien de fiches de visiteur ont été délivrées et combien de personnes munies d’une telle fiche ont été admises au Canada; g) combien de permis de séjour temporaire ont été délivrés; h) combien de permis de séjour temporaire le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté a-t-il approuvés; i) en a) à h), quelle est la répartition des pays sources pour chaque catégorie de migrants; j) pour l’application des catégories énumérées en a) à h), combien de personnes ont été interdites de territoire au titre de l’article 34 de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés; k) pour l’application des catégories énumérées en a) à h), combien de personnes ont été interdites de territoire au titre de l’article 35 de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés; l) pour l’application des catégories énumérées en a) à h), combien de personnes ont été interdites de territoire au titre de l’article 36 de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés; m) pour l’application des catégories énumérées en a) à h), combien de personnes ont été interdites de territoire au titre de l’article 37 de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés; n) pour l’application des catégories énumérées en a) à h), combien de personnes ont été interdites de territoire, divisées par chaque paragraphe de l’article 40 de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, et présentées dans le même format que la réponse du gouvernement à la question Q-696?
(Le document est déposé.)
Question no 1862 -- M. Dave MacKenzie:
En ce qui concerne les fonds du gouvernement versés au camp STIM: a) quels sont les détails de tous les fonds que l’organisation a reçus depuis le 1er janvier 2016, y compris (i) la date, (ii) le montant, (iii) le programme par l’entremise duquel les fonds ont été versés; b) quel est le montant maximal de fonds venant d’Emplois d’été Canada qui ont été approuvés pour l’organisation en 2018?
(Le document est déposé.)
Question no 1863 -- M. Pat Kelly:
En ce qui concerne les systèmes de transmission électronique des déclarations (TED) de l’Agence du revenu du Canada (ARC), y compris chaque système de transmission électronique pouvant être utilisé pour chacune des catégories de déclaration: a) pour chaque année depuis 2013 inclusivement, pendant combien de jours les déclarants n’ont ils pas eu accès au système de TED en raison de travaux de maintenance périodique (inaccessible pour cause de maintenance); b) pour chaque année visée en a), combien de jours parmi ceux où le système de TED était inaccessible pour cause de maintenance ont coïncidé avec des dates limites de transmission (i) de la déclaration de revenus des particuliers, (ii) de la déclaration de revenus des sociétés, (iii) de la déclaration trimestrielle de la taxe de vente, (iv) des acomptes provisionnels; c) pour chaque année visée en a), combien de jours parmi ceux où le système de TED était inaccessible pour cause de maintenance sont survenus dans les trois jours ouvrables précédant immédiatement les dates limites indiquées en b); d) exception faite des jours coïncidant avec les dates limites indiquées en b) et des trois jours ouvrables les précédant, pour chaque année visée en a), pendant combien d’autres jours ouvrables des travaux de maintenance ont-ils été effectués; e) combien de contribuables dans chaque catégorie visée en b) ont tenté de transmettre une déclaration les jours où le système de TED était inaccessible pour cause de maintenance; f) parmi les contribuables dénombrés en e), pour combien le fait de ne pas pouvoir transmettre leur déclaration parce que le système de TED était inaccessible pour cause de maintenance a entraîné un retard dans la transmission de la déclaration; g) pour ce qui est des cas recensés en f), à combien la somme des pénalités et des intérêts est-elle évaluée?
(Le document est déposé.)
Question no 1864 -- M. Pat Kelly:
En ce qui concerne les projections du gouvernement, à la page 341 du budget de 2018, que « Les prix des contrats à terme laissent également croire que l’écart de prix entre les deux types de pétrole se rétrécira pour se situer autour de 15 $ US d’ici cet été […] [et] devrait rester à ce niveau, en moyenne, pendant la période de projection de 2018 à 2022 »: a) en date de la présente question, en quelle année le gouvernement estime-t-il que le Projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain et le projet Keystone XL deviendront opérationnels; b) de combien l’écart entre le prix du West Texas Intermediate et le prix effectif canadien (rabais sur le pétrole brut canadien) diminuera-t-il si le Projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain et le projet Keystone XL, respectivement, deviennent opérationnels dans les années en a); c) de combien le rabais sur le pétrole brut canadien diminuera-t-il si le Projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain et le projet Keystone XL, respectivement, deviennent opérationnels (i) un an après les années respectives en a), (ii) deux ans après les années respectives en a), (iii) cinq ans après les années respectives en a), (iv) dix ans après les années respectives en a); d) de combien le rabais sur le pétrole brut canadien diminuera-t-il ou augmentera-t-il si le Projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain et le projet Keystone XL, respectivement, ne deviennent jamais opérationnels; e) de combien les recettes fédérales provenant de toute source liée à l’extraction, au transport et à la vente de pétrole brut augmenteront-elles ou diminueront-elles si le Projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain et le projet Keystone XL, respectivement, (i) deviennent opérationnels dans l’année en a), (ii) deviennent opérationnels dans l’une des années en c), (iii) ne deviennent jamais opérationnels; f) quelle proportion, s’il y a lieu, des projections en e) le gouvernement, en préparant le budget de 2018, a-t-il incluse dans les projections budgétaires pour (i) 2020, (ii) 2021, (iii) 2022, (iv) 2023; g) quelle proportion, s’il y a lieu, des projections en e) le gouvernement inclura-t-il dans les projections budgétaires pour les années en f) en préparant le budget de 2019; h) de combien les projections en e) et leur inclusion dans les calculs budgétaires en f) et g) ont-elles augmenté ou diminué depuis que le gouvernement a acheté les actifs liés au pipeline Trans Mountain de Kinder Morgan et assumé la responsabilité du Projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain; i) quel est le rabais sur le pétrole brut canadien en date de la présente question; j) si la valeur du rabais sur le pétrole brut canadien en i) persiste entre la date de la présente question et 2022, de combien les véritables recettes en e) seront-elles inférieures aux projections du budget de 2018; k) quelle contingence budgétaire le gouvernement a-t-il mise en place au cas où se concrétiserait l’hypothèse énoncée en j)?
(Le document est déposé.)
Question no 1865 -- M. Dean Allison:
En ce qui concerne les sommes consacrées à des « influenceurs de médias sociaux », y compris tout contrat prévoyant le recours à des influenceurs de médias sociaux dans le cadre d’une campagne de relations publiques, depuis le 4 novembre 2015: a) quels sont les détails de toutes ces dépenses, y compris (i) le vendeur, (ii) le montant, (iii) la description de la campagne, (iv) la date du contrat, (v) le nom ou le pseudo de « l’influenceur »; b) pour chaque campagne dans le cadre de laquelle un « influenceur » a été rémunéré, était-il exigé qu’on déclare publiquement, par un avis d’exonération de responsabilité, le fait que l’influenceur était rémunéré par le gouvernement et, dans le cas contraire, pourquoi?
(Le document est déposé.)
Question no 1867 -- M. Steven Blaney:
En ce qui concerne les instances judiciaires relatives à des causes provenant du comté de Charlotte, de l’île Campobello, de l’île Deer et de l’île de Grand Manan entendues à la Cour provinciale du Nouveau-Brunswick à Saint John, entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2017: a) quelles sont les dépenses détaillées en dollars, y compris le kilométrage, les repas, l’hébergement, la location de véhicules, les réparations de véhicules, le stationnement et tous autres frais divers des personnes suivantes, qui sont tenues de comparaître à la Cour provinciale du Nouveau-Brunswick à Saint John pour des instances judiciaires relatives à des causes provenant du comté de Charlotte, de l’île Campobello, de l’île Deer et de l’île de Grand Manan, ventilées par (i) année, (ii) membres de la GRC tenus de comparaître, (iii) procureurs de la Couronne tenus de comparaître, (iv) membres de la GRC tenus de transporter les suspects détenus, (v) tout autre employé du gouvernement tenu de comparaître, (vi) victimes d’actes criminels tenues de comparaître; b) quel est le nombre total d’heures supplémentaires réclamées par les membres de la GRC et les autres employés du gouvernement en poste dans le comté de Charlotte, à l’île Campobello, à l’île Deer et à l’île Grand Manan, ventilé par (i) année, (ii) nombre d’heures approuvées, (iii) nombre d’heures rejetées; c) quels sont les analyses de risques effectuées pour évaluer les risques pour la communauté en raison de la présence réduite de membres de la GRC en poste dans le comté de Charlotte, à l’île Campobello, à l’île Deer et à l’île Grand Manan, parce qu’ils comparaissent à la Cour provinciale du Nouveau-Brunswick à Saint John, ventilées par (i) année, (ii) ministère ayant réclamé ces analyses, (iii) les villes où la présence active de la GRC est la plus faible; d) quel est le nombre de causes provenant du comté de Charlotte, de l’île Campobello, de l’île Deer et de l’île de Grand Manan en attente d’être entendues à la Cour provinciale du Nouveau-Brunswick à Saint John, ventilé par (i) année, (ii) temps écoulé depuis l’inscription au rôle, (iii) temps d’attente pour être entendues par la Cour du Banc de la Reine, (iv) durée de l’interrogatoire de la victime par le procureur de la Couronne, (v) durée moyenne de l’ensemble de l’instance judiciaire, (vi) taux de procès, (vii) taux de jugements de la Cour, (viii) taux de rate de négociation d’un plaidoyer?
(Le document est déposé.)
Question no 1869 -- M. Matt Jeneroux:
En ce qui concerne le Cabinet du ministre de l’Infrastructure et des Collectivités: a) quelles sont les dépenses, depuis le 4 novembre 2015, consacrées aux fournitures de bureau par exercice financier, ventilées par (i) catégorie de fourniture de bureau, (ii) montant dépensé dans chacune des catégories; b) quelle est la description de tout article, acheté à titre de fourniture de bureau, d’une valeur de plus de 200 $?
(Le document est déposé.)
Question no 1870 -- M. Matt Jeneroux:
En ce qui concerne Infrastructure Canada: quelles sont, depuis le 4 novembre 2015, les frais engagés par le personnel exonéré du ministre pour voyager à Edmonton, ventilés par (i) nom du membre du personnel exonéré, (ii) titre du membre du personnel exonéré, (iii) date d’arrivée à Edmonton, (iv) date de départ d’Edmonton, (v) frais de déplacement, (vi) hébergement, (vii) indemnité journalière, (viii) frais accessoires?
(Le document est déposé.)
Question no 1873 -- M. Don Davies:
En ce qui concerne le financement accordé par le gouvernement dans la circonscription de Vancouver Kingsway, quel est le montant total du financement, y compris le ministère ou l’organisme, l’initiative et le montant, ventilé par exercice financier, de 2015 à 2018?
(Le document est déposé.)
Question no 1875 -- Mme Cheryl Gallant:
En ce qui concerne le programme d’acquisition de navires de soutien interarmées (autrefois appelé ALSC): a) depuis la création du programme en 1993, quels sont, ventilés par exercice financier, (i) les coûts du programme, (ii) les coûts du Bureau des grands projets de l’État, (iii) les sous-contrats de services techniques; b) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises pour veiller à ce que le programme respecte l’échéancier et le budget, tel qu’il l’a promis dans des rapports précédents au Parlement, depuis la création de la Stratégie nationale de construction navale jusqu’à maintenant et, le cas échéant, quels sont les détails de ces mesures, ventilés par mesure individuelle; c) est-ce que la Marine royale canadienne, le ministère de la Défense nationale, le ministère des Finances ou le Bureau du Conseil privé a reçu des avertissements ou pris connaissance de préoccupations concernant le risque qu’il y avait à couper l’acier uniquement pour l’étrave des navires de soutien interarmées si tôt dans le projet, alors que la livraison des navires aura lieu dans au moins cinq ans et, le cas échéant, (i) qui est le représentant du plus haut rang ayant reçu l’avertissement et, le cas échéant, à quelle date, (ii) le ministre a-t-il reçu l’avertissement et, le cas échéant, à quelle date; d) le gouvernement a-t-il reçu des analyses de risque effectuées à l’interne ou par des tierces parties (sur le budget, l’échéancier, l’emploi, la construction ou la gestion) relativement à la construction par Seaspan des navires hauturiers de recherche sur les pêches, des navires hauturiers de recherche océanographique, des navires de soutien interarmées et du brise-glace de classe polaire en 2015, 2016, 2017 ou 2018 et, le cas échéant, quels sont les détails des rapports reçus, dont (i) l’auteur, (ii) les conclusions, (iii) la date où le rapport a été finalisé; e) quels sont les détails des notes d’information, courriels ou rapports éventuels préparés relativement au programme des navires de soutien interarmées, depuis le 1er janvier 2018, dont (i) la date, (ii) l’expéditeur, (iii) le destinataire, (iv) le titre ou l’objet, (v) le résumé, (vi) le numéro de dossier?
(Le document est déposé.)
Question no 1877 -- Mme Stephanie Kusie:
En ce qui concerne les dépenses liées à la conférence annuelle Canada 2020 tenue en juin 2018, y compris les billets, les droits d’inscription, les coûts de commandite et les autres dépenses, ventilés par ministère, organisme, société d’État et autre entité du gouvernement: a) quels sont les détails de toutes les dépenses, y compris (i) le montant, (ii) la description des biens et services; b) pour tous les billets achetés ou droits d’inscription payés, (i) qui a participé à l’événement, (ii) quel a été le nombre de billets, (iii) quel a été le montant par billet?
(Le document est déposé.)
Question no 1879 -- M. Mel Arnold:
En ce qui concerne le Plan de protection des océans (PPO) annoncé par le gouvernement le 7 novembre 2016: a) quelle est la somme totale des fonds du PPO dépensés jusqu’à maintenant; b) quels sont les détails des projets ou des organismes financés par le PPO, y compris (i) le récipiendaire, (ii) l’endroit, (iii) la date de l’annonce, (iv) le montant reçu jusqu’à présent, (v) la description du projet ou le but du financement, (vi) la durée du projet?
(Le document est déposé.)
Question no 1880 -- M. John Barlow:
En ce qui concerne la ministre de la Santé: a) quels sont les détails de toutes les notes de service ou notes d’information concernant le règlement relatif à l’étiquetage sur le devant de l’emballage, y compris (i) la date, (ii) l’expéditeur, (iii) le destinataire, (iv) le titre, (v) le résumé, (vi) le numéro de dossier, (vii) la position au sujet de l’étiquetage sur le devant de l’emballage (c. à d. approbation ou opposition); b) quelles sont les études ou analyses scientifiques avec comité de révision utilisées pour l’examen du projet de règlement, ventilées par (i) titre de l’article, (ii) date de publication, (iii) auteur; c) selon les estimations du gouvernement, quel sera, au cours des deux, cinq et dix prochaines années, le coût annuel de mise en œuvre de ces changements pour l’industrie, ventilé par secteur, y compris (i) l’agriculture primaire, (ii) les transformateurs de viande, (iii) les transformateurs de fruits de mer, (iv) les producteurs laitiers, (v) les producteurs et transformateurs de poulet, (vi) les producteurs et transformateurs de dinde, (vii) les cultivateurs et producteurs de maïs, (viii) les cultivateurs et producteurs de soja (ix) les cultivateurs et producteurs de betterave à sucre; d) dans quels pourcentages le gouvernement s’attend il à ce que les taux de 2018 diminuent au cours des cinq, dix, vingt et quarante prochaines années en raison de l’étiquetage sur le devant de l’emballage, pour les problèmes de santé suivants, (i) maladies cardiaques, (ii) obésité, (iii) diabètes, (iv) cancers; e) quels sont les détails de toutes correspondances avec des gouvernements étrangers au sujet de l’étiquetage sur le devant de l’emballage, ventilés par (i) date, (ii) expéditeur, (iii) destinataire, (iv) titre, (v) résumé, (vi) numéro de dossier (vii) position au sujet de l’étiquetage sur le devant de l’emballage (c. à d. approbation ou opposition?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
:
Monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au
Feuilleton.