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Bonjour, mesdames et messieurs.
Conformément à l'article 108(2) du Règlement ainsi qu'à la motion adoptée par le Comité le mardi 26 février 2020, nous abordons l'étude de l'objet du Budget supplémentaire des dépenses (B), 2019-2020, et plus particulièrement du crédit 5b sous la rubrique Ministère des Anciens Combattants.
L'honorable Lawrence MacAulay, ministre des Anciens Combattants, sera avec nous pendant la première heure. Il va nous présenter un exposé de 10 minutes, puis nous lui poserons nos questions. Il est accompagné par quelques-uns de ses collaborateurs du ministère des Anciens Combattants.
Nous avons le plaisir d'accueillir de nouveau le général Walter Natynczyk.
Bienvenue, mon général. J'imagine que vous pourrez obtenir une de ces cartes à poinçonner pour les grands voyageurs.
Nous recevons également Mme Sara Lantz, la sous-ministre adjointe intérimaire du Secteur de la dirigeante principale des finances et des Services ministériels, ainsi que M. Rick Christopher, le directeur général des Opérations centralisées. Les représentants du ministère resteront avec nous pour la seconde période de questions d'une heure.
Avant de commencer, j'aurais une remarque sur la procédure. À la page 1016 de l'ouvrage La procédure et les usages de la Chambre des communes, troisième édition, sous le titre « Étude en comité » de la section « Budget des dépenses », il est précisé que les questions posées et la discussion au cours des séances sont « généralement de large portée », mais que la règle de pertinence s'y applique néanmoins.
Les 10 prochaines minutes sont à vous, monsieur le ministre.
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Merci, monsieur le président, et félicitations pour votre élection à la présidence.
Je voudrais également féliciter le Comité pour le travail accompli. Je me réjouis de collaborer avec vous au cours des mois et des années à venir.
C'est un honneur d'être ici aujourd'hui pour parler des valeureux vétérans du Canada et faire le point sur les activités et les priorités d'Anciens Combattants Canada pour la suite des choses.
Le ministère a comme priorité d'aider les anciens combattants à obtenir le soutien et les services dont ils ont besoin. Pour ce faire, nous leur offrons des prestations d'invalidité, du soutien en matière d'éducation et de formation, ainsi que des avantages financiers. Plus de 90 % du budget du ministère finance directement les programmes de prestations et de services destinés aux anciens combattants.
Comme vous le savez, je suis ici pour parler du Budget supplémentaire des dépenses (B). Ce budget reflète les prévisions finales et à jour du ministère pour l'exercice 2019-2020, y compris certains transferts internes qui nous aideront à remplir nos engagements en appui aux vétérans du Canada.
L'automne dernier, le ministère a sollicité 857,6 millions de dollars de financement additionnel dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (A), portant le budget total à 5,3 milliards de dollars, qui a augmenté de 1,5 milliard de dollars au cours des cinq dernières années. Bien entendu, il reste encore beaucoup à faire, mais c'est un grand progrès. Cet argent va dans les poches des vétérans, qui l'ont amplement mérité.
Comme du financement additionnel était prévu au budget des dépenses précédent, le présent Budget supplémentaire des dépenses (B) ne comprend pas de fonds additionnels pour les prestations et les services. Il prévoit plutôt certains transferts qui nous aideront à remplir nos engagements en appui aux vétérans du Canada.
Au moyen de ce budget, nous allons transférer 700 000 $ qui nous permettront de répondre à la demande accrue concernant le Fonds d'urgence pour les vétérans. Ce fonds fournit un soutien immédiat aux vétérans et à leur famille, dans des circonstances urgentes, pour la nourriture, le logement, les vêtements ou les dépenses nécessaires pour assurer leur sécurité. Près de 800 vétérans ont déjà bénéficié de ce fonds depuis le début de l'exercice en cours.
Le ministère travaille également en collaboration avec des organismes locaux pour lutter contre l'itinérance. Nous travaillons de concert avec des organismes qui peuvent aider à repérer un vétéran en situation d'itinérance ou à risque de le devenir.
Nous augmentons également de 1,8 million de dollars le Fonds pour le bien-être des vétérans et de leur famille afin de soutenir et de mettre en oeuvre de nouvelles initiatives qui favorisent le bien-être des vétérans et de leur famille.
Le fonds a notamment permis d'apporter un soutien à l'organisme The Mustard Seed à Calgary, qui travaille à la réalisation du village de petites maisons Homes for Heroes, une initiative qui a été récemment créée pour aider les vétérans à emménager dans des logements adéquats à long terme. C'est un exemple tangible de la façon dont le fonds pour le bien-être fait une réelle différence dans la vie des vétérans.
Notre mandat est de veiller à ce que chaque vétéran reçoive les avantages qu'il a mérités et les services dont il a besoin, et le ministère s'assure qu'il dispose toujours des fonds suffisants pour atteindre ces objectifs. Ce qu'il faut souligner ici, c'est que peu importe le nombre de vétérans qui se manifesteront, qu'ils soient 10 ou 10 000, le ministère veillera à ce qu'il y ait toujours suffisamment de fonds disponibles.
La demande pour nos programmes, nos avantages et nos services est en croissance. Par exemple, les demandes de prestations d'invalidité ont augmenté de plus de 60 % depuis 2015. Les premières demandes ont augmenté de 90 %. On constate aussi une hausse de la demande pour d'autres programmes et prestations. Cela s'explique en partie par une plus grande sensibilisation de la communauté des vétérans aux avantages et aux services disponibles. De plus, nous offrons davantage de programmes et de services à un groupe plus vaste de vétérans, comme l'allocation pour études et formation et les services de réorientation professionnelle. En revanche, cela veut dire aussi que l'arriéré des demandes a augmenté.
À ce sujet, je tiens à préciser que je considère que cet arriéré est inacceptable. Les délais d'attente imposés aux vétérans sont inacceptables. Il faut trouver un moyen de rattraper le retard. J'en fais ma priorité.
Nous avons embauché des centaines de personnes, dont un plus grand nombre de gestionnaires de cas, qui travaillent directement avec les vétérans et leur famille. Nous avons également recruté des centaines d'autres employés pour traiter les demandes de prestations d'invalidité et administrer les avantages. Nous avons aussi simplifié les prestations, informatisé davantage le traitement et rationalisé le processus décisionnel.
Les dossiers simples prennent désormais moins de temps à traiter, ce qui permet d'examiner plus rapidement les cas complexes et en plus grande quantité. Bien que nous ayons fait certains progrès pour faire face à l'augmentation du volume de demandes, il nous reste encore du chemin à parcourir. Nous comprenons également le rôle important que jouent les familles pour soutenir nos vétérans et nous continuons à chercher des moyens de les aider.
Je peux vous assurer de ma détermination à fournir aux vétérans et à leur famille tout le soutien dont ils ont besoin en matière de santé mentale, à l'endroit et au moment voulus. La politique du ministère en matière de services de santé mentale pour les membres de la famille est restée fondamentalement la même depuis 2010, mais nous avons constaté un manque d'uniformité dans son application. J'ai demandé aux gens de mon ministère d'agir avec le plus de sollicitude, de compassion, de respect et de souplesse possible, et de se conformer aux règles de manière à ce que la politique soit appliquée comme avant.
J'ai aussi demandé au personnel de mon ministère de faire un examen de la politique afin qu'elle soit appliquée avec la plus grande compassion possible à l'égard des vétérans et de leur famille. J'ai vu que le Comité avait adopté une motion sur l'étude des programmes de soutien et de prestations offerts aux vétérans, à leurs soignants et à leur famille. J'attendrai avec impatience les résultats de ces travaux et les recommandations que le Comité présentera à mon ministère.
Le ministère examine actuellement les dossiers des familles touchées, ainsi que les lignes directrices de la politique. Nous voulons nous assurer que les vétérans et leur famille reçoivent tous les soins et tout le soutien dont ils ont besoin.
Nous devons traiter les familles avec autant d'attention, de compassion et de respect que nous témoignons aux vétérans. Si un membre de la famille a besoin de soutien à long terme ou d'un traitement pour son propre trouble de santé mentale, notre personnel l'aidera à trouver le soutien nécessaire.
Avant de terminer, j'aimerais souligner quelque chose que je trouve très important, d'autant plus que nous venons de célébrer la Journée internationale de la femme dimanche dernier. La semaine dernière, j'ai eu l'immense honneur d'annoncer la création du Bureau de la condition féminine et des vétérans LGBTQ2, qui collaborera avec des vétérans et des intervenants pour cerner et abolir les obstacles propres aux femmes et aux membres de la communauté LGBTQ2, ainsi qu'à leur famille. Cette initiative contribuera à une égalité accrue.
Distingués membres du Comité, je vous remercie de votre temps et de votre dévouement envers nos valeureux vétérans. Je me réjouis de collaborer avec vous au cours des semaines et des mois à venir. C'est avec plaisir que je répondrai à vos questions avec l'aide de mes collaborateurs.
Merci.
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Merci pour cette réponse.
Comme vous le savez aussi, l'arriéré a commencé à devenir réellement préoccupant en 2017.
Beaucoup d'anciens combattants qui nous regardent aujourd'hui ont aussi assisté à un vote tenu à la Chambre des communes le 25 septembre 2018. Ce vote a eu lieu après qu'il a été révélé que Christopher Garnier, qui n'était pas un vétéran, mais un civil qui a assassiné Catherine Campbell à Truro, en Nouvelle-Écosse, et qui a été condamné par une cour de justice non seulement pour l'avoir tuée sauvagement, mais également pour avoir abandonné son corps dans un bac sous un pont, recevait des prestations parce que son père était un vétéran. Nous avons demandé à la Chambre de voter sur l'opportunité de verser ces prestations à un meurtrier condamné.
Soit dit en passant, Catherine avait 31 ans. Elle était policière et pompière volontaire. Elle et sa famille ont été des sources d'inspiration pour moi pendant des années. Nous venons de perdre son père, qui a quitté notre monde en sachant que l'homme qui a sauvagement assassiné sa fille, qui l'a étranglée, reçoit des prestations destinées aux vétérans. Pour un membre du gouvernement... Le vote est allé en faveur du maintien des prestations à M. Garnier.
Est-ce que le ministère des Anciens Combattants du Canada continue de verser des avantages financiers à M. Garnier?
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Dans la culture militaire, la carte de service nous est très chère tant que nous portons l'uniforme. Un militaire qui perd sa carte se rendra immédiatement à la police militaire pour la faire remplacer. Pour les anciens combattants, la carte de service a une valeur identitaire et personnelle, elle joue un rôle essentiel, et le fait de la conserver durant la transition entre le service et la vie civile facilite ce passage. Et c'est loin d'être le seul avantage. La carte de service est aussi très utile à la famille pour les déplacements en avion ou en train.
Tout cela pour dire que lorsque nous avons modifié la politique et rétabli la carte NDI 75 — NDI étant l'acronyme pour National Defence Identification —, nous l'avons d'abord réinstaurée pour tous les militaires libérés et, dans une seconde phase, nous avons étendu l'accès de manière rétroactive à tous ceux qui avaient été libérés depuis le changement de politique. C'était en février 2016, je crois. Ensuite, nous sommes allés plus loin pour l'offrir à tous les anciens combattants.
Je rappelle qu'un ancien combattant est une personne qui a réussi l'entraînement de base, et qui a été libérée honorablement. La carte de service, pour répondre à votre question, a été demandée par des dizaines de milliers d'anciens combattants. Nous savons que le Canada en compte 600 000, et ils peuvent tous la demander.
Nous voulons aussi les encourager à s'inscrire à Mon dossier ACC, qui leur permet de déposer une demande, peu importe où ils se trouvent, que ce soit au centre-ville de Toronto ou dans une région perdue du Grand Nord. S'ils ont accès à Internet, ils peuvent s'inscrire à Mon dossier ACC et demander leur carte de service en ligne, où qu'ils se trouvent au pays.
Naturellement, le financement n'est jamais suffisant. Nous avons toujours besoin de plus de fonds, mais vous avez raison de souligner que nous avons reçu beaucoup de fonds additionnels. Il y a quelques années, notre budget a été augmenté de 10 millions de dollars, qui nous ont permis de créer plusieurs nouveaux programmes.
Cela dit, je crois que vous voulez parler de l'arriéré. De toute évidence, c'est inacceptable, et nous travaillons d'arrache-pied pour trouver une solution. Comme je l'ai déjà mentionné, l'informatisation, l'utilisation d'Internet par les anciens combattants, la réduction de la paperasse, la simplification du processus de demande, tout cela est utile. C'est simple: si un ancien combattant a oublié un renseignement important dans la demande qu'il a remplie, il doit recommencer, et le traitement sera retardé. Une foule de facteurs peuvent entraîner des retards, au grand détriment des anciens combattants. Nous voulons qu'ils reçoivent tous les services dont ils ont besoin. Nous en avons ajouté de nouveaux, comme l'allocation pour études et bien d'autres.
Avez-vous autre chose à ajouter?
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C'est exactement ce que nous faisons. Nous travaillons avec différents pays. Nous collaborons avec nos alliés et nous comparons nos processus avec ceux qui sont utilisés ailleurs. Certains changements ont été apportés par suite de ces échanges.
Un des exemples les plus marquants est le fait que la demande doit être complète pour être acceptée par le programme Mon dossier ACC, de sorte qu'il n'y a aucun délai. Si un ancien combattant a rempli une demande et l'a signée, comme il a été dit, nous l'acceptons. Par contre, si la demande est incomplète, il faut recommencer. M. McColeman a demandé des explications concernant l'arriéré, et c'est une des raisons. Nous devons tenir compte de tellement d'éléments pour nous assurer de ne pas... Nous voulons que les demandes soient traitées pour que les anciens combattants reçoivent de l'aide.
Nous leur offrons plusieurs nouveaux programmes d'une importance capitale pour eux. Tout d'abord, il faut soutenir les anciens combattants durant la transition entre la vie militaire et la vie civile. C'est un changement énorme, et nous voulons leur offrir des programmes qui les aideront à offrir le meilleur d'eux-mêmes à la société. C'est bien connu, les militaires exercent des métiers dans pratiquement tous les domaines et ils ont toutes sortes de compétences. La responsabilité du gouvernement et du Comité est de faire en sorte qu'ils puissent se perfectionner si c'est nécessaire parce que les industries ont besoin d'eux, et la société aussi.
Il faut leur permettre d'avoir une belle vie après l'armée, et c'est en partie ce que j'essaie de faire.
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Merci d'être ici aujourd'hui, monsieur le ministre.
Je m'en voudrais de ne pas vous remercier de nouveau pour votre visite à Comox le 10 février dernier, pour la célébration du merveilleux projet Plane of Reconciliation. J'en profite pour souligner la contribution du regretté capitaine David Freeman, qui a lancé ce projet pour que les anciens combattants autochtones de la région obtiennent la reconnaissance méritée. L'avion en question est un magnifique trésor régional. De nouveau, merci pour votre soutien au projet.
Les délais d'attente me préoccupent énormément, et je suis heureuse d'apprendre que c'est la même chose pour vous. En fait, je ne compte plus les fois où des représentants du Bureau de l'ombudsman des vétérans, du personnel du ministère et des vétérans eux-mêmes, nous ont dit que c'est le plus gros défi et qu'il revient sans cesse sur le tapis.
Selon ce que je vois dans le Budget supplémentaire des dépenses, j'ai l'impression que des crédits du budget de fonctionnement du ministère ont été réaffectés à d'autres programmes. Je ne remets pas en question l'importance des programmes et je suis bien d'accord qu'il faut offrir autant de ressources que possible aux vétérans. En revanche, on ne peut pas fermer les yeux sur le problème des délais d'attente, et je me demande si la réaffectation de fonds de fonctionnement aux programmes est la meilleure stratégie pour le régler.
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Merci, monsieur le président.
Monsieur le ministre, je vais vous lire un extrait de votre lettre de mandat. J'imagine que vous la connaissez, mais je vais vous rafraîchir la mémoire:
Améliorer la transparence et les communications afin que les vétérans et leurs familles puissent jouir d'une clarté et d'une prévisibilité à l'égard des prestations et des services disponibles.
Monsieur le ministre, en décembre, à la Chambre des communes, je vous ai posé une question précise au nom d'un ancien combattant dont l'épouse a été informée par son médecin au cours d'un rendez-vous en santé mentale que le versement de ses prestations cesserait l'année suivante. Vous m'aviez répondu que la politique n'avait pas changé et que cette femme continuerait de toucher des prestations si l'ancien combattant en bénéficiait. Croyez-moi, les anciens combattants reçoivent beaucoup d'aide de leur famille lorsque les problèmes de santé rendent leur vie très difficile.
Ce qui me préoccupe, monsieur, est de vous entendre dire que la politique n'a pas changé, alors que l'ombudsman des vétérans a révélé que de nouvelles restrictions avaient été ajoutées non pas par suite d'une révision de la politique mais, et c'est beaucoup plus subtil, en raison d'une nouvelle interprétation des règles bureaucratiques existantes.
Monsieur, cela me trouble énormément, tout comme les anciens combattants. Vous savez que de plus en plus de personnes s'indignent et se disent préoccupées du discours alambiqué autour de cette question.
Pouvez-vous me dire qui a décidé que cette politique devait être examinée?
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Naturellement, je suis très en faveur de ce programme, parce qu'il vient en aide aux vétérans qui ont servi notre pays, qui ont risqué leur vie et qui se retrouvent aujourd'hui aux prises avec de sérieuses difficultés.
Vous voulez obtenir des chiffres, alors je vais faire de mon mieux. Normalement, je laisse cela au ministère, mais je peux vous dire que 712 vétérans ont eu accès au fonds en 2018-2019, et que l'année dernière, nous avons ajouté un montant de 700 000 $ à ce fonds, comme vous le savez. Actuellement, plus de 800 personnes y ont déjà eu accès.
Lorsque l'on discute avec les gens, comme j'en ai eu l'occasion la semaine dernière dans tout l'Ouest canadien, en Colombie-Britannique, en fait, et que l'on rencontre des gens qui ont bénéficié de ce fonds, pour reprendre leur vie en main et devenir des membres productifs de la société... On éprouve alors tous un sentiment de fierté, mais je suppose que dans le milieu des vétérans, ce sentiment de fierté est différent, et très marqué. Ils ont servi leur pays et ils voudraient ne pas avoir à demander de l'aide. Lorsqu'ils passent des moments difficiles, c'est exactement ce à quoi sert ce programme, et c'est pourquoi il est tellement important qu'il soit bien financé, parce qu'il donne à des personnes une autre chance dans la vie.
Comme je l'ai déjà mentionné, le fait est que nous avons vraiment besoin de ces gens. Ils possèdent une expertise dans de nombreux domaines. Le sous-ministre et moi avons rencontré des personnes hautement qualifiées dans divers domaines, et je ne doute pas que le monde des affaires serait très heureux de les embaucher une fois qu'elles auront repris leur vie en main. C'est là qu'il prouve toute son utilité, et je vous remercie de votre question.
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J'ai eu le privilège de visiter l'endroit. Après qu'ils aient éprouvé des difficultés dans la vie, et des problèmes de toxicomanie ou autres, voir qu'ils ont trouvé un toit... De fait, concernant le projet que vous venez tout juste de mentionner, il y avait deux familles différentes qui logeaient dans ces mini-maisons, et qui étaient sur le point de déménager dans leur propre foyer. Ils avaient trouvé un emploi à temps plein, et se préparaient à devenir des membres productifs de la société.
Je peux vous dire une chose. En tant que politicien, et ministre des Anciens Combattants, cela me réchauffe le coeur. C'est l'essence même du projet, donner un coup de main à une personne pour lui permettre de réintégrer la société à titre de membre productif; et ce sont de fiers membres de la société qui vont contribuer à l'économie. Au fond, c'est de cela qu'il est question.
Il est également important de mentionner ce que le secteur privé a accompli, en plus de ce qu'a fait le gouvernement. Le projet a obtenu du financement du milieu des affaires, et vous seriez surpris du nombre d'entreprises qui offrent des tas de choses différentes pour ces maisons. Tous souhaitent participer à ce projet. On sait que ces gens ont servi leur pays, et on veut à tout prix leur venir en aide.
Les mini-maisons qui sont fournies sont très rudimentaires. Elles sont très petites, mais je vous assure qu'elles inspirent un fort sentiment de fierté et de sécurité aux vétérans eux-mêmes, hommes et femmes. J'ai rencontré, entre autres, une femme vétéran qui possède des qualifications tellement impressionnantes, qu'une fois qu'elle aura reçu un peu d'aide, sera engagée par une entreprise de télécommunications. Voilà un exemple de ce que peut accomplir un tel projet.
Merci beaucoup.
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Merci, monsieur le ministre. J'apprécie votre réponse.
Tout à l'heure, vous avez fait un commentaire en réponse aux questions de l'un de mes collègues à savoir que le soutien était lié à des cas où un membre de la famille est touché par les difficultés du vétéran, et je pense que tous ceux qui sont ici réunis reconnaissent qu'il s'agit d'un critère acceptable. Toutefois, lors d'une précédente réunion de notre comité, un responsable de votre ministère a déclaré que l'aide financière doit être fournie en lien avec les cas où il s'agit d'un proche aidant d'un vétéran, et que l'aide est fournie à court terme.
Il y a un écart entre le message envoyé par votre ministère, c'est-à-dire que l'aide financière est fournie en lien avec un proche aidant, et qu'elle n'est fournie qu'à court terme, et ce que vous avez vous-même déclaré un peu plus tôt au cours de la réunion, comme quoi l'aide est justifiée s'il s'agit d'un membre de la famille touché par les difficultés du vétéran.
Qui dit vrai, monsieur le ministre? Dans quelle situation l'aide financière s'applique-t-elle?
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Merci beaucoup, monsieur le président, et je vous remercie, monsieur le ministre d'être parmi nous.
Bien entendu, général, madame Lantz et monsieur Christopher, c'est toujours un plaisir de vous accueillir ici. J'ai eu l'occasion de tenir des discussions avec chacun d'entre vous à l'Île-du-Prince-Édouard.
Ma première question porte sur le Fonds d'urgence, dont il a été question un peu plus tôt. Lorsque vous constatez une hausse de 70 % du nombre de demandeurs, c'est un signe clair que ce fonds était nécessaire. À mes débuts, en 2015, c'était probablement l'un des principaux enjeux dont nous discutions. Il y avait des situations d'urgence, et personne pour offrir de l'aide. Il pouvait s'agir d'un besoin de nourriture, de logement, de carburant ou d'un problème d'itinérance. L'éventail des situations d'urgence potentielles est large, et il semblait n'y avoir aucun moyen financier de leur venir en aide. Je ne parle pas seulement d'argent, mais aussi d'organisations en mesure d'aider.
Bien entendu, Anciens Combattants Canada est un ministère, mais il faut pouvoir compter sur le soutien d'énormément d'autres organisations aux quatre coins du pays pour aller au-devant des besoins. L'augmentation du nombre de demandeurs est élevée. Quelles sont les améliorations constatées sur le terrain, et quelles organisations contribuent à diffuser le message et à offrir de l'aide? À Halifax, par exemple, j'appelle VETS Canada, et ils prennent le dossier en main. Ils sont présents 24 heures par jour, et sept jours par semaine. C'est tout simplement fantastique. Ce financement arrive à point nommé, aussi j'aimerais vous entendre parler des diverses organisations et de ce qu'elles accomplissent pour venir en aide aux vétérans.
Nous avons visité des organisations comme celle des Bergers de l'espoir, sur le chemin de Montréal, et divers endroits un peu partout au pays — dont VETS Canada, à quelques reprises. Mon mandat consiste, en partie, à veiller à ce que l'on s'attaque au problème de l'itinérance, et une partie de la solution consiste à intervenir avant que les personnes ne se retrouvent à la rue, si nous pouvons l'empêcher. C'est l'une des utilisations du Fonds d'urgence, s'assurer que si la situation se détériore, on pourra aider le vétéran de cette manière, et c'est important.
D'autres moyens s'adressent aux personnes qui ont tout perdu. Je veux parler de ceux qui se sont retirés de la société. Ce montant supplémentaire de 1,8 million de dollars aura des effets tellement salutaires. C'est probablement le programme le plus utilisé et celui qui suscite le plus d'éloges dans mon ministère; et s'il est aussi important, c'est parce qu'il donne aux vétérans le premier coup de pouce. Il peut servir à divers usages. Aussi — et le sous-ministre pourra vous en dire plus à ce sujet — il donne au ministère la possibilité d'intervenir immédiatement, et cela aussi, c'est important.
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Je vous remercie de cette question.
Nous sommes grandement préoccupés par la situation des anciens combattants qui sont des sans-abri. Cette itinérance est souvent attribuable à une maladie ou à une blessure mentale. Il est essentiel d'offrir de l'aide à tous ces anciens combattants.
[Traduction]
Comme le ministre l'a déclaré auparavant, nos employés jouissent d'une grande marge de manoeuvre pour ce qui est de l'utilisation du Fonds d'urgence pour les vétérans. Lorsqu'un vétéran se présente, nous sommes en mesure d'établir son identité, de déterminer ses besoins et de lui fournir un toit et des provisions. Dès que nous sommes en mesure de déterminer exactement l'identité et les besoins de la personne, notamment si elle souffre d'un problème de santé mentale, nous pouvons intervenir avec une panoplie de programmes supplémentaires.
En plus de tout cela, le Fonds pour le bien-être des vétérans dont parlait le ministre tout à l'heure compte depuis deux ou trois ans 43 projets différents. Douze de ces projets sont axés sur l'itinérance. La mission Old Brewery à Montréal, par exemple, est un secteur dans lequel nous avons injecté des ressources pour venir en aide aux vétérans de la ville. Nous savons qu'un grand nombre de vétérans qui sont aujourd'hui sans abri ont été libérés avec des problèmes de santé mentale.
Le ministre se trouvait à Victoria la semaine dernière, et il a appris que 60 % des vétérans qui se trouvent à Cockrell House à Victoria ont été libérés avec un diagnostic de trouble de santé mentale.
Je vais demander à Rick Christopher d'intervenir à ce moment-ci.
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C'est difficile à dire parce que l'un des facteurs que nous ne pouvons contrôler est celui du nombre de demandes qui arrivent. Si les demandes continuent d'affluer au rythme d'une augmentation de 90 %, et si nous nous fions à ce chiffre pour déterminer... Je le répète, je travaille avec les organismes centraux à la création d'un modèle qui permettra de déterminer la norme dans le futur, ce qui me permettra de dire que si la tendance se maintient et pour respecter la norme de service, alors j'aurai besoin de ressources supplémentaires dans tel et tel secteur.
Pour ce qui est de la possibilité de transférer des fonds pour répondre à des besoins vraiment importants, comme ceux qui sont liés au fonds d'urgence, lequel, je le répète, est d'une importance vitale et nous le savons, et au fonds pour le bien-être, qui soutient des projets comme la lutte contre l'itinérance, nous savons que nous pouvons recruter des employés, mais ce processus s'échelonne sur quelques mois. Chaque année, je peux effectuer un report de fonds à partir de mon budget de fonctionnement — je ne parle pas des affectations quasi législatives, mais du budget de fonctionnement — qui ne représente que 5 % du budget total, et qui se chiffre cette année à près de 16 millions de dollars.
Je le sais, parce que j'ai essayé d'engager tout le monde, et dans certaines régions du pays, je ne parviens pas à combler les besoins. Je vais vous donner l'exemple de l'Alberta. Il est toujours difficile d'engager des travailleurs sociaux en Alberta, comme ça l'est dans d'autres régions du pays, donc je sais que je ne parviens pas à engager de nouveaux employés assez rapidement, et que les crédits prévus à cet effet ne seront pas dépensés. Je veux éviter de laisser ces fonds sur la table, c'est pourquoi je prends une partie de cet argent et l'utilise pour prendre des mesures vitales pour les vétérans à même ces fonds d'urgence.
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Merci beaucoup pour cette question.
Je dirais que la connaissance des prestations et des programmes destinés aux vétérans s'est vraiment améliorée au cours des cinq dernières années, simplement en raison de la nature des excellents programmes tels que la prestation pour études et formation ou le service de transition de carrière. Beaucoup plus de vétérans les connaissent et c'est pourquoi, au cours des cinq dernières années, comme le ministre l'a dit, nous avons constaté une augmentation de 90 % des premières demandes et de 60 % de toutes les demandes. En raison du nombre de programmes supplémentaires, nous avons dû intervenir et faire beaucoup de travail supplémentaire sur tous ces programmes supplémentaires, ce qui est absolument fabuleux, mais nous essayons maintenant de tirer parti de la technologie pour faciliter la tâche de ceux qui doivent prendre une décision.
Par exemple, j'ai entendu parler de cas où un vétéran présente une demande au service de transition de carrière et obtient la réponse et l'approbation dans la demi-heure qui suit, puis d'un conseiller qui l'appelle plus tard dans la journée et prend un rendez-vous. La décision relative à la prestation pour études et formation est prise en quelques semaines. Nous savons aussi que l'un des facteurs qui complique le traitement des demandes, en particulier en cas d'invalidité, est que la blessure ou l'état de santé n'est souvent pas parfaitement consigné dans le dossier médical. Que la personne fasse partie des Forces armées canadiennes ou les ait quittées, dans certains cas, les documents ne sont pas clairs.
Dans l'idéal, si vous vous blessez dans le cadre d'une opération ou d'un exercice d'entraînement, votre blessure est bien diagnostiquée et inscrite dans votre dossier. La décision peut alors être prise très facilement.
Je vais demander à M. Christopher d'en parler.
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Je ne suis pas sûr que nous avons produit un document qui expose l'approche sur plusieurs fronts que nous mettons en oeuvre. Nous pourrions produire le document qui la décrirait, mais nous allons de l'avant par rapport à l'équilibre entre l'embauche de personnel supplémentaire.
Nous n'avons pas été en mesure de tirer pleinement parti de la technologie. J'ai encore demandé à l'équipe: « Comment puis-je créer ce qui existe à l'Agence du revenu du Canada, où l'on utilise TurboTax pour soumettre notre demande? Comment puis-je créer un « TurboVet », de manière à ce qu'il soit parfaitement intuitif, pour garantir que nous obtenons tous les renseignements dont nous avons besoin? »
Le défi tient au fait que nous n'obtenons pas de diagnostic, peu importe que les gens servent encore dans les Forces armées ou qu'ils aient été libérés. Sans diagnostic, nous ne pouvons même pas commencer.
Je regardais par-dessus l'épaule d'un membre du personnel l'autre jour, et même après avoir demandé un diagnostic au médecin à plusieurs reprises, la réponse était que le vétéran a une douleur au genou. S'agit-il d'une déchirure du ménisque? D'une lésion au ligament croisé antérieur? Quel est le problème, pour que nous puissions aller de l'avant? Cela ne fait qu'aggraver la situation. Il s'agit d'obtenir des renseignements précis, en utilisant Mon dossier ACC, mais aussi de faire tomber les barrières en ce qui a trait aux équipes intégrées.
Voulez-vous ajouter quelque chose sur ce point?
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Merci, monsieur le président.
Ce n'est pas mon rôle d'être le chef de claque pour le gouvernement ou le ministère. Nous avons cinq personnes autour de la table qui font un excellent travail sous ce rapport. C'est mon rôle de tenir le ministère comptable envers nos vétérans et, dans l'ensemble, je pense que nous obtiendrons les meilleurs résultats pour les gens.
Quand je vous entends, vous et le ministre, parler de compassion et de souplesse, et dire que vous serez là quand et où les vétérans et leurs familles auront besoin de vous, le discours ne correspond pas à la réalité qu'on nous décrit sur le terrain.
Au moins 133 familles se sont fait dire que les services de santé mentale pourraient leur être coupés. Vingt séances d'un service 1-800, ce n'est pas la même chose que du counselling en personne. Nous avons un excellent programme, mais lorsque nous mettons fin au counselling en personne, des programmes importants pour les familles d'anciens combattants, le ministère s'engagera-t-il à combler les lacunes que nous avons vu se creuser pour les familles des vétérans qui n'obtiennent pas les services de santé mentale dont elles ont profondément besoin ou qu'elles méritent largement de recevoir?
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Je vais avoir un peu l'air d'un disque rayé.
Nous revenons sans cesse aux difficultés inhérentes aux arriérés. Ils augmentent depuis maintenant... Je reconnais parfaitement l'aspect positif de l'histoire, soit que nous accordons plus de prestations, mais je tiens à saisir le plan.
J'ai travaillé pour d'anciens officiers généraux, et si j'avais fait le point avec eux en leur disant: « Hey, patron, il me faudra deux ans avant que je vous présente le plan et voici l'échéancier, nous allons régler le problème rapidement », je suis sûr que vous pouvez deviner à quelle vitesse je me serais fait botter le derrière.
Quand pourrons-nous prendre connaissance de ce plan? C'est vraiment la raison pour laquelle nous sommes ici. C'est pour vous aider, pour aider le ministère, pour obtenir les ressources nécessaires et aider les vétérans afin qu'ils bénéficient de cette transparence et de cette compréhension. Ces anciens combattants peuvent bien être de bons soldats, mais même s'ils ne se plaignent pas, vos antennes se dressent parfois. Cependant, au bout du compte, nous sommes là pour les aider. Une fois qu'ils comprennent le plan — et dans la terminologie de commandement de mission — ils seront 100 % à bord et prêts à l'accepter.
Actuellement, je crois que la frustration vient du fait qu'ils ne savent pas quand le problème sera réglé.
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J'apprécie vraiment la question.
Encore une fois, dans une culture militaire, il est tout à fait logique de prendre différents éléments pour en faire un plan. Nous le ferons aussi rapidement que possible. D'ici un mois, nous devrions être en mesure de prendre les quatre domaines dont j'ai parlé — l'idée de non seulement embaucher du personnel, mais d'utiliser la numérisation, d'établir le processus et de recourir à des équipes intégrées et de les combiner avec les 12 domaines d'intervention que M. Christopher vous a décrits en plus de faire des projections.
La seule chose que nous ne pouvons pas prévoir, c'est le rythme des Forces armées canadiennes de demain. Nous ne pouvons prévoir ni le nombre d'hommes et de femmes qui quitteront les forces ni leurs blessures. Ce sont les seules choses que nous ne contrôlons pas. C'est le volume de nouvelles demandes.
Toutefois, nous pouvons utiliser les données dont nous disposons. Je dis cela parce qu'en 2015, nous avions prévu qu'en 2019, nous aurions quelque 9 700 vétérans faisant l'objet d'une gestion de cas. Nous en sommes à plus de 13 000. La réalité est que nous ne pouvions pas être plus précis. C'est la nature des choses.
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Je vous remercie, général.
C'était beaucoup mieux que les salades que le ministre nous a débitées et, franchement, que certains autres discours. Mon collègue a dit que s'il s'agit du point le plus important à l'ordre du jour du ministre, alors des mesures devraient être prises.
Le plus décevant, honnêtement, c'est d'avoir assisté ici à l'histoire de ce dossier particulier. Cela remonte à 2017, date à laquelle le problème a vraiment été reconnu pour la première fois. Il nous a fallu trois années complètes. Nous sommes en 2020. D'autres personnes haut placées dans votre équipe de direction nous avaient promis que nous aurions un plan. C'était en 2017.
Comme mon collègue l'a dit, nous avons la responsabilité, comme opposition officielle, ici au Comité, de ne pas poser les questions faciles, mais les questions difficiles. Je sais que vous connaissez la dynamique de ce que nous sommes chargés de faire comme parlementaires.
Je regarde trois ans en arrière et je pense aux raisons pour lesquelles les promesses n'ont pas été tenues pendant cette période. Depuis combien d'années êtes-vous à la barre, monsieur?
Je voudrais conclure en vous remerciant tous d'être venus témoigner et nous aider avec... J'allais dire « notre étude ». J'avais oublié que vous étiez ici avec nous la semaine dernière. Nous sommes ici pour parler des prévisions budgétaires.
Si le Comité peut me permettre de prendre un moment — je promets que cela prendra environ 30 secondes — je ferai le point pour tout le monde. La prochaine réunion est le 12 mars. Il s'agit de la deuxième de quatre réunions au programme. Le 2 avril, si nous pouvons nous projeter un peu dans l'avenir, marquera le début de la deuxième étude, sur les mesures de soutien et les services fédéraux destinés aux vétérans du Canada ainsi qu'aux aidants naturels et aux membres de la famille. Si nous pouvions recevoir les listes de témoins pour cette étude d'ici le lundi 16 mars à 16 heures et, si vous le vouliez bien, si vous pouviez tous classer vos listes par ordre de priorité, cela aidera le greffier à dresser la liste des témoins.
Enfin, nous devons fixer une date limite pour la réception des mémoires relatifs à l'étude sur l'arriéré. Les analystes ont recommandé le 31 mars, et que le texte ne dépasse pas 2 000 mots. Tout cela peut être soumis par voie électronique. Y a-t-il un problème avec l'une ou l'autre de ces échéances?
Comme je n'en vois aucun, merci beaucoup à tous.