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Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 2456 à 2458, 2460, 2461, 2471, 2473, 2477, 2482, 2484 et 2485.
[Texte]
Question no 2456 — M. Randall Garrison:
En ce qui concerne le délai de deux ans pour le retrait des casiers judiciaires se rapportant à la possession de drogues à des fins personnelles, tel que le prescrit le projet de loi C-5, Loi modifiant le Code criminel et la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, lequel a reçu la sanction royale le 17 novembre 2022: a) le gouvernement du Canada peut-il faire le point sur l’état d’avancement des travaux et indiquer si le délai de deux ans sera respecté d’ici le 17 novembre 2024; b) quelle sera la procédure à suivre pour aviser les Canadiens que leur casier judiciaire se rapportant à la possession de drogues à des fins personnelles a été retiré?
Mme Jennifer O’Connell (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales (Cybersécurité), Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement du Canada s'est engagé à promouvoir des réponses plus justes et plus efficaces aux comportements criminels et à lutter contre le racisme et la discrimination systémiques dans le système de justice pénale du Canada, tout en maintenant la sécurité publique. À cette fin, Le 18 novembre 2022, le projet de loi C-5, Loi modifiant le Code criminel et la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, a reçu la sanction royale. Ce projet de loi permet la mise sous séquestre d'un dossier pour toute condamnation pour possession simple de drogue en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Il n'est plus nécessaire de présenter une demande; les dossiers admissibles seront mis de côté et séparés des autres condamnations figurant dans le casier judiciaire. Garantir que les dossiers mis sous séquestre pour des condamnations simples pour possession de drogue ne puissent pas être révoqués ou cesser d'avoir un effet. En effet, cette mise sous séquestre élimine l'existence du dossier pour cette seule infraction. Le fait de maintenir les condamnations pour possession simple "séparées" des autres condamnations vise à réduire les conséquences négatives d'un comportement qui est de plus en plus considéré comme un problème de santé publique et un problème social.
Compte tenu de la manière décentralisée dont les casiers judiciaires sont conservés et du fait que la possession de substances contrôlées est régie par plusieurs cadres législatifs, la mise en œuvre efficace de l'article 10.6 de la LRCDAS nécessite la coopération des gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux et municipaux. Depuis son entrée en vigueur en novembre 2022, Sécurité publique travaille en étroite collaboration avec ses partenaires pour mettre en œuvre le projet de loi C-5 d’ici le 17 novembre 2024.
Sécurité publique reconnaît qu'il reste beaucoup à faire pour réduire les obstacles auxquels les personnes ayant un casier judiciaire continuent de se heurter. Le gouvernement reste déterminé à rechercher la meilleure façon de poursuivre la mise en œuvre de ces réformes, et se réjouit de continuer à travailler en étroite collaboration avec des partenaires à tous les niveaux pour veiller à ce que le traitement des casiers judiciaires soit équitable et favorise la réinsertion.
Il n'existe actuellement aucun plan visant à informer de manière proactive les personnes de l'état de leur dossier concerné. Une telle notification proactive soulève des problèmes de protection de la vie privée et des difficultés de distribution, par exemple, des coordonnées périmées depuis longtemps ou des personnes n'ayant pas accès à Iinternet, au courrier électronique ou au téléphone. En outre, les différentes juridictions ont des règles différentes en matière de divulgation d'informations — et des moyens différents de définir, de conserver et d'annuler les relevés de condamnation.
Question no 2457 — Mme Melissa Lantsman:
En ce qui concerne le nouveau règlement de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) relatif à l’abattage d’animaux sans étourdissement préalable: a) quels sont les détails de toutes les consultations que l’ACIA a menées au sujet de ce règlement, y compris les entreprises, les parties prenantes, les groupes d’intérêt et les organisations qui ont été consultés, quand ils l’ont été et quelles observations ils ont fournies; b) quelle incidence le gouvernement prévoit-il que ce règlement aura sur (i) la disponibilité, (ii) l’abordabilité, des viandes casher au Canada; c) quelles mesures précises, s'il y a lieu, l’ACIA prendra-t-elle pour que le marché national des aliments kascher demeure viable au Canada; d) quelle est la réponse du gouvernement aux préoccupations des Canadiens juifs qui observent le kashrout et qui ne pourront plus acheter de viande kascher non importée quand ce règlement prendra effet; e) quel processus le gouvernement a-t-il entrepris pour déterminer qui pourra se soustraire au nouveau règlement; f) quelles entités ou pratiques d’abattage le gouvernement a-t-il exemptées de l’application du nouveau règlement?
L’hon. Lawrence MacAulay (ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a) de la question,le Règlement sur la salubrité des aliments au Canada, ou RSAC, est entré en vigueur en 2019 et définit les exigences relatives au bien-être des animaux. Avant le RSAC, le Règlement de 1990 sur l’inspection des viandes ou RIV, qui a été abrogé par l’entrée en vigueur du RSAC, énonçait les exigences relatives au traitement sans cruauté des animaux, y compris l’obligation de s’assurer que les animaux sont inconscients avant d’être suspendus sur la chaîne d’abattage.
Le RSAC comprend des exigences relatives au bien-être des animaux qui s’appliquent à toutes les activités d’abattage réglementées au fédéral, y compris l’abattage non rituel et rituel.
Pour l’abattage non rituel, le RSAC exige que les animaux destinés à l’alimentation humaine soient rendus inconscients au moyen d’un étourdissement préalable avant d’être suspendus et saignés sur la chaîne d’abattage. Pour ce qui est des activités d’abattage rituel, le RSAC prévoit une exception qui autorise expressément l’abattage rituel d’animaux sans étourdissement, conformément aux lois judaïques ou islamiques. Quelle que soit la méthode d’abattage, le RSAC exige que toute manipulation des animaux destinés à l’alimentation humaine ne soumette pas l’animal à des souffrances évitables (douleur ou détresse), et exige que l’animal destiné à l’alimentation humaine soit inconscient avant d’être suspendu sur la chaîne d’abattage.
Les dispositions du RIV sur l’abattage rituel ont été transférées au RSAC, et l’ACIA a reçu des commentaires sur ces dispositions lors de la phase de la consultation publique de l’élaboration du RSAC. Le projet de règlement a été publié dans la Gazette du Canada, Partie I, en janvier 2017, pour faire l’objet d’une période de consultation publique de 90 jours. Plus de 1 300 commentaires ont été reçus et passés en revue.
À la lumière des commentaires reçus et d’une analyse et de considérations plus approfondies, l’ACIA a conservé les dispositions sur l’abattage rituel dans la publication finale du règlement, mais a modifié le libellé relatif à l’incision au cou afin qu’il cadre avec une recommandation d’un organisme juif.
En ce qui concerne la partie b), l’ACIA administre et applique la Loi sur la salubrité des aliments au Canada, ou LSAC, et son Règlement, qui régissent l’importation, l’exportation et le commerce interprovincial des aliments. Les entreprises d’abattage qui exercent toutes leurs activités à l’intérieur d’une seule province ou d’un seul territoire sont assujetties aux exigences provinciales ou territoriales sous la supervision de l’autorité respective de cette province ou de ce territoire qui régit la salubrité des aliments et le bien-être des animaux à l’abattage.
L’exception du RSAC qui autorise l’abattage rituel d’animaux sans étourdissement offre la souplesse requise pour assurer la disponibilité de viandes kasher au Canada. Plusieurs titulaires de licences de la LSAC (exploitants titulaires d’une licence fédérale) abattent actuellement des animaux et fabriquent des produits de viande kasher conformément au RSAC.
De la viande kasher peut également être importée en vertu du RSAC, si le pays et l’établissement où l’animal a été abattu et la viande a été produite possèdent un système qui est reconnu comme offrant le même niveau de protection que le système canadien. À l’heure actuelle, 43 établissements de 8 pays dont le système d’inspection est reconnu par l’ACIA peuvent exporter du bœuf kasher vers le Canada.
La plupart des provinces et territoires offrent également une souplesse similaire afin d’autoriser l’abattage rituel tout en atteignant les cibles de bien-être des animaux, ce qui permet la production et la fourniture continues de produits kasher au sein d’une province ou d’un territoire.
En ce qui concerne la partie c), le RSAC, en prévoyant une exception pour l’abattage rituel, veille au respect des exigences en matière de bien-être des animaux tout en offrant la souplesse requise pour produire de la viande kasher. Depuis 2010, l’ACIA fournit des conseils d’orientation à l’industrie pour aider celle-ci à se conformer aux exigences réglementaires sur le bien-être des animaux lors des activités d’abattage rituel. En 2019, l’ACIA a publié les "Lignes directrices de l’abattage rituel des animaux pour alimentation humaine sans étourdissement préalable", qui s’appuient sur des preuves scientifiques et des pratiques exemplaires internationales.
L’ACIA a consulté et continuera de consulter des titulaires de licences réglementés au fédéral qui participent à la production de viande kasher afin de soutenir leurs efforts pour maintenir la conformité et la production nationale de viande kascher.
L’ACIA est toujours à l’affût de nouvelles découvertes scientifiques qui peuvent appuyer le bien-être des animaux, et écoute et consulte les intervenants quant aux défis qu’ils connaissent ainsi qu’aux solutions possibles.
En ce qui concerne la partie d), l’ACIA a consulté et continuera de consulter des titulaires de licences réglementés au fédéral qui participent à la production de viande kasher afin de soutenir leurs efforts pour maintenir la conformité et la production nationale de viande kascher. L’ACIA est toujours à l’affût de nouvelles découvertes scientifiques qui peuvent appuyer le bien-être des animaux, et écoute et consulte les intervenants quant aux défis qu’ils connaissent ainsi qu’aux solutions possibles.
Avec l’ACIA, Agriculture et Agroalimentaire Canada prend aussi des mesures pour consulter les abattoirs réglementés au fédéral et au provincial et la communauté juive afin d’amasser des renseignements, de comprendre les solutions probables et d’examiner les options possibles pour contribuer à accroître l’offre en produits kasher au Canada.
En ce qui concerne les parties e) et f), l’exception réglementaire visant à appuyer les pratiques d’abattage rituel en autorisant l’abattage rituel d’animaux sans étourdissement préalable est disponible à tous les titulaires de licence d’abattage qui respectent les conditions de leur licence.
Question no 2458 — M. Blake Richards:
En ce qui concerne le ministère des Finances et les changements touchant les taxes ou les redevances fédérales, depuis le 4 novembre 2015: a) combien de hausses des taxes ou des redevances fédérales ont eu lieu depuis novembre 2015; b) quels sont les détails de chaque hausse, y compris (i) la date, (ii) le nom de la taxe ou de la redevance, (iii) le taux antérieur de la taxe ou de la redevance, (iv) le taux de la taxe ou de la redevance après le changement, (v) le pourcentage d’augmentation; c) pour chaque hausse, à combien s’élèvent les recettes supplémentaires perçues par le gouvernement, ventilées par année, depuis la hausse?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, les détails des changements aux politiques fiscales, y compris leur impact budgétaire projeté par année, sont publiés dans les budgets et les mises à jour économiques dans lesquels ils ont été annoncés. Ces publications sont accessibles sur le site Web du ministère des Finances du Canada à et . Les annexes de ces publications concernant les mesures fiscales sont complètes et contiennent une information détaillée.
Il y a lieu de noter que l’annexe 5 du budget de 2019 comprend des tableaux détaillés indiquant les économies fiscales réalisées grâce aux mesures fiscales prises depuis le début du premier mandat du gouvernement jusqu’au budget de 2019 inclusivement. Ces tableaux sont accessibles au lien suivant: www.budget.canada.ca/2019/docs/plan/anx-05-fr.html#Tax-Expenditure-Review.
Les premières modifications fiscales du gouvernement ont été annoncées avant le dépôt de son premier budget. À l’automne 2015, le gouvernement a annoncé une réduction d’impôt pour la classe moyenne et un nouveau taux maximal d’imposition des revenus des particuliers de 33 % pour les Canadiens les plus riches. Ces changements sont présentés en détail dans un document d’information du 7 décembre 2015 publié sur le site Web de Finances Canada à: www.canada.ca/fr/ministere-finances/nouvelles/2015/12/document-d-information-baisse-d-impot-pour-la-classe-moyenne.html.
D’autres mesures consistant en des augmentations des taux d’impôts, de taxes, de droits ou de redevances comprennentl’instauration d’un impôt supplémentaire de 1,5 % du revenu imposable pour les membres des groupes de banques et d’assureurs-vie dans le budget de 2022; l’augmentation du taux du droit d’accise sur le tabac dans le budget de 2021; indexation des taux du droit d’accise sur les produits alcoolisés afin de maintenir leur efficacité au fil du temps dans le budget de 2017; l’augmentation du taux du droit pour la sécurité des passagers du transport aérien dans le budget de 2023.
Le système fédéral de tarification de la pollution comprend une redevance fédérale sur les combustibles qui s’applique dans certaines administrations. La redevance sur les combustibles n’a aucune incidence sur les revenus du gouvernement fédéral, puisque les produits directs sont remis à l’administration d’origine. Les taux de la redevance sur les combustibles augmentent chaque année et sont publiés sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada à: https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/publications/fcrates/taux-redevance-combustibles.html#fcrtsl. L’information sur les produits perçus et restitués est publiée dans le rapport annuel sur la Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre.
Question no 2460 — M. Frank Caputo:
En ce qui concerne Service correctionnel Canada et l’Établissement de La Macaza: a) quelle est la dernière date à laquelle la patinoire de l’établissement a été (i) en état d’utilisation, (ii) utilisée par des détenus; b) quelle est la dernière date à laquelle le court de tennis de l’établissement a été (i) en état d’utilisation, (ii) utilisé par des détenus?
Mme Jennifer O’Connell (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales (Cybersécurité), Lib.):
Monsieur le Président, les bandes de la patinoire à l’Établissement de La Macaza sont en place depuis 2002 et a été utilisée jusqu’en 2017-2018. D’après le personnel consulté, il n’a pas eu de patinage depuis sept ans. Le court de tennis a été disponible pour la dernière fois en octobre 2023.
L’accès aux périodes d’exercice, y compris à l’extérieur, constitue une exigence de la loi pour le SCC et contribue à la réhabilitation des délinquants, tout en assurant la sécurité de notre personnel et de nos établissements. Les activités approuvées sont structurées, surveillées et supervisées.
Question no 2461 — M. Garnett Genuis:
En ce qui concerne le régime d’autorisation établi aux termes du projet de loi C-41, Loi modifiant le Code criminel et d’autres lois en conséquence: a) combien d’organisations ont (i) demandé, (ii) obtenu une autorisation auprès du ministre de la Sécurité publique; b) où les organisations souhaitant obtenir une autorisation peuvent-elles en faire la demande; c) quand le régime d’autorisation établi aux termes de la loi sera-t-il entièrement en vigueur; d) quels sont les noms des organisations qui ont obtenu une autorisation à ce jour?
Mme Jennifer O’Connell (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales (Cybersécurité), Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les parties a)(i) et (ii) de la question, Sécurité publique et ses organismes et ministères partenaires cherchent à lancer le régime d’autorisation conformément aux articles 83.031 à 8.0391 du Code criminel. Les outils nécessaires comme les formulaires de demande, l’orientation stratégique et les instructions pour le processus de demande seront mis en place pour appuyer l’administration et le lancement efficace de cette initiative.
Sécurité publique a l’intention de lancer le régime d’ici le printemps 2024. Le ministre de la Sécurité publique n’a accordé aucune autorisation.
Il est important de noter qu’en plus du régime d’autorisation, le projet de loi C-41 a aussi créé une exception d’ordre humanitaire conformément au paragraphe 83.03(4) du Code criminel. L’exception d’ordre humanitaire est en vigueur depuis sanction royale en juin 2023; cette exception accorde une protection pénale en lien à l’article 83.03 du Code criminel aux organisations canadiennes et aux citoyens canadiens qui mènent des activités d’aide humanitaire sous les auspices d’organisation humanitaire impartiale et conformément au droit international, tout en déployant les efforts raisonnables pour réduire au minimum les avantages aux groupes terroristes qui pourraient autrement contrevenir à l’article susmentionné.
En ce qui concerne la partie b), une interface en ligne sera déployée pour le public dans le cadre du lancement du régime d’autorisation pour recevoir les demandes et les documents justificatifs. Les intervenants externes, par exemple les organisations et les particuliers qui ne travaillent pas en partenariat avec le gouvernement du Canada, pourront aussi y présenter leur demande.
Les ministères du gouvernement du Canada doivent, au besoin, obtenir les autorisations nécessaires pour leurs activités pertinentes, y compris les programmes. Comme indiqué dans les dispositions législatives, les autorisations couvent tous les partenaires de mise en œuvre.
En ce qui concerne la partie c), Sécurité publique a l’intention de lancer le régime d’ici le printemps 2024. Le ministère s’efforcera d’atteindre la capacité opérationnelle complète d’ici la fin de 2024.
Concernant d), compte tenu des limites strictes touchant la protection de la vie privée ainsi que la sécurité personnelle et opérationnelle des demandeurs, le nom de ces derniers ainsi que des titulaires d’autorisations ne sera pas rendu public.
Question no 2471 — Mme Michelle Ferreri:
En ce qui concerne le Conseil consultatif national sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants: a) quels conflits d’intérêts ou conflits d’intérêts potentiels ont été déclarés par chaque membre du Conseil, ventilés par membre; b) les membres du Conseil sont-ils autorisés à tirer profit de leur adhésion au Conseil, notamment par des sociétés de conseil ou d’autres entreprises appartenant aux membres du Conseil, et, si ce n’est pas le cas, quelles sont les mesures en place pour veiller à ce que les membres n’agissent pas dans leur intérêt personnel?
Mme Élisabeth Brière (secrétaire parlementaire de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social et de la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a) de la question, les membres du Conseil consultatif national sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants sont assujettis à la Politique sur l’établissement et la gestion des organismes consultatifs d’EDSC, qui respecte les principes et les valeurs énoncés dans la Loi sur les conflits d’intérêts, le code de valeurs et d’éthique du secteur public, la politique sur la gestion des personnes et la directive sur les conflits d’intérêts, et établit des mesures de conformité en matière de conflits d’intérêts pour tous les membres des organismes consultatifs. De plus, les membres du Conseil sont assujettis aux modalités de leur lettre d’entente, de leur déclaration d’affiliations et d’intérêts et de leur accord de non-divulgation.
Pour s’acquitter des responsabilités énoncées dans leur lettre d’entente, certains membres du Comité ont déclaré des conflits d’intérêts potentiels. À la suite d’une évaluation ministérielle de leur déclaration, des accords parallèles décrivant les stratégies d’atténuation ont été mis en place pour gérer le risque de conflit d’intérêts associé à leurs fonctions exercées à un titre autre que celui de membres du Conseil.
Le non-respect des conditions énoncées dans les accords parallèles signés peut entraîner le renvoi des membres du Conseil.
Les déclarations des affiliations et des intérêts contiennent des renseignements personnels et ne peuvent être divulguées sans le consentement individuel des membres du Comité concernés.
En ce qui concerne la partie b), les membres du Conseil agissent à titre non affilié. Les membres ne sont pas autorisés à réaliser des profits en raison de leur appartenance au Conseil, y compris par l’entremise d’entreprises de consultation ou d’autres entreprises dont ils peuvent être propriétaires ou avec lesquelles ils peuvent être affiliés.
Conformément à leur lettre d’entente signée, les membres doivent en tout temps agir honnêtement et uniquement dans l’intérêt public. Les membres ne doivent pas agir d’une façon quelconque pour favoriser leurs intérêts personnels ou ceux des membres de leur famille, de leurs amis ou de leurs collègues ni dans l’intérêt d’une organisation à laquelle ils pourraient être affiliés, y compris en ce qui a trait à la réception de financement de projet.
De plus, les membres du Conseil ne doivent pas sciemment tirer profit des renseignements, confidentiels ou autres, obtenus dans le cadre de l’exercice de leurs responsabilités en vertu de l’accord et en tant que membres du Conseil, lorsque l’information n’est généralement pas accessible au public. Cela s’applique à la fois pendant la durée de l’accord du membre et après son expiration.
Si les membres du Conseil sont dans une situation, ou prévoient qu’ils pourraient se trouver dans une situation, où leurs actions pourraient constituer un conflit d’intérêts réel ou perçu, ils doivent informer immédiatement par écrit la directrice générale du Secrétariat fédéral responsable de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants à EDSC et remplir la documentation requise pour divulguer la nature du conflit. Les membres acceptent ensuite de se conformer aux instructions fournies par EDSC pour régler le conflit, y compris de se retirer ou d’être destitués en tant que membres du Conseil. Lorsqu’un conflit d’intérêts potentiel est identifié, un ccord parallèle présentant un aperçu de la situation individuelle, ainsi qu’une série de conditions et de mesures à respecter, est mis en place pour atténuer les risques.
EDSC rappelle régulièrement aux membres du Conseil leur obligation de divulguer de façon proactive toutes les affiliations et tous les intérêts pertinents qui pourraient donner lieu à un conflit d’intérêts réel, apparent ou potentiel relativement à leurs responsabilités officielles en tant que membres. Une communication écrite à cet effet a été récemment partagée avec tous les membres du Conseil le 18 janvier 2024.
Question no 2473 — Mme Kerry-Lynne D. Findlay:
En ce qui concerne les définitions du gouvernement: comment le gouvernement définit-il ce qu’est une femme?
Mme Lisa Hepfner (secrétaire parlementaire de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, Lib.):
Monsieur le Président, une femme est un être humain féminin adulte. Le gouvernement du Canada s’est engagé à ce que ses politiques, ses programmes et ses initiatives soient inclusifs pour toutes et tous, et reflètent la diversité des expériences de la population canadienne.
Question no 2477 — M. Sameer Zuberi:
En ce qui concerne l’Agence du revenu du Canada (ARC) et les impôts des particuliers payés en retard, ventilé par exercice de l'année d'imposition 2016 à 2023, ainsi que par province et territoire, et par tranche d’imposition: a) combien de personnes avaient un solde dû et n’ont pas pu le payer à la date d’échéance; b) quel était le montant total du solde dû par des particuliers n’ayant pas pu effectuer le paiement à la date d’échéance; c) combien de personnes, pour chaque année d'imposition, ont eu des intérêts quotidiens facturés sur tout montant impayé dû parce qu’elles n’ont pas pu payer à la date d’échéance; d) quel montant a été payé en intérêts quotidiens composés par les personnes qui n’ont pas pu payer à la date d’échéance; e) combien de personnes ont produit leur déclaration de revenus après la date d’échéance, ont eu un solde dû et se sont vu imposer une pénalité pour déclaration tardive; f) quel a été le montant total payé en pénalités pour déclaration tardive; g) combien de personnes ont demandé à l’ARC d’annuler les pénalités ou les intérêts ou d’y renoncer parce qu’elles étaient incapables de respecter leurs obligations fiscales en raison de circonstances indépendantes de leur volonté; h) combien de personnes, pour chaque année d’imposition, ont bénéficié d’un allègement pour les demandes visées en g)?
L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Revenu national, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la question ci-dessus, vous trouverez ci-après la réponse de l’ARC en date du 20 mars 2024, c’est-à-dire, la date de la question.
En réponse aux parties a) à f), l’ARC n’est pas en mesure d’établir des rapports sur les renseignements comptables courants, c’est-à-dire les soldes en souffrance actuels des contribuables et d’autres renseignements connexes. En général, les agents de l’ARC peuvent accéder aux renseignements comptables des comptes courants au cas par cas, mais ces renseignements ne sont pas accessibles à des fins de d’établissement de rapports.
En réponse aux parties g) et h), l’ARC n’a également pas accès aux données liées au formulaire RC376, Demande d’allègement pour les contribuables, à des fins d’établissement de rapports. Le personnel de l’ARC peut accéder à ce formulaire au cas par cas à des fins d’administration fiscale. Toutefois, les renseignements contenus dans ses champs ne sont pas enregistrés et stockés dans une base de données qui peut être utilisée à des fins d’établissement de rapports.
Ainsi, l’ARC n’est pas en mesure de répondre de la manière demandée.
Question no 2482 — M. Don Davies:
En ce qui concerne les réductions du nombre d’équivalents temps plein (ETP), ventilé par ministère ou organisme: a) quel est le nombre total d’ETP que le ministère ou l’organisme va éliminer; b) quelles économies le ministère prévoit-il de réaliser en éliminant ces ETP; c) quelles évaluations d’impact le ministère ou l’organisme a-t-il réalisées pour s’assurer que les services sur lesquels comptent les Canadiens ne seront pas compromis par les réductions du nombre d’ETP?
M. Anthony Housefather (secrétaire parlementaire de la présidente du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur le Président, les informations concernant l'initiative « Recentrer les dépenses gouvernementales » et les réaffectations de dépenses prévues qui seront mises en œuvre en 2024-2025, 2025-2026 et 2026-2027 peuvent être trouvées à l'adresse suivante: https://www.canada.ca/fr/secretariat-conseil-tresor/services/depenses-prevues/plan-depenses-budget-principal/2024-25-budget-depenses/recentrer-depenses-gouvernementales.html.
L'initiative « Recentrer les dépenses gouvernementales », annoncée dans le budget 2023, visait à réaffecter les fonds et les ressources aux priorités les plus importantes pour les Canadiens. Les ministères ont eu la possibilité de déterminer les réaffectations à partir de l'ensemble de leurs portefeuilles afin de disposer de la souplesse nécessaire pour identifier les propositions les plus judicieuses sur le plan opérationnel et de veiller à ce que les services importants offerts aux Canadiens et d'autres domaines prioritaires ne soient pas affectés dans le cadre de l'exercice.
Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada a collaboré avec les ministères pour s'assurer que leurs propositions étaient viables et ne créaient pas de pressions sur la prestation de services ou l'intégrité des programmes.
Les propositions ont également été examinées à l'aide de divers outils analytiques tels que l'indice de qualité de vie et l'analyse comparative entre les sexes plus.
Les propositions ont ensuite été examinées par les ministres du Conseil du Trésor afin d'assurer un contrôle approprié et d'appliquer une vision pangouvernementale à toutes les propositions.
Les ministères et les agences sont responsables des décisions en matière de personnel en fonction de leurs besoins opérationnels et de leurs budgets. Toute incidence de ces réaffectations sur les effectifs devrait se traduire principalement par un redéploiement du personnel vers des activités hautement prioritaires ou par des départs naturels.
Pour mettre en œuvre la deuxième phase de « Recentrer les dépenses gouvernementales », le budget 2024 a annoncé qu'à partir du 1er avril 2025, les organisations de la fonction publique fédérale devront couvrir une partie des coûts de fonctionnement accrus au moyen de leurs ressources existantes et que la population de la fonction publique devrait diminuer d'environ 5 000 postes équivalents temps plein au cours des quatre prochaines années en raison de l'attrition naturelle. Des détails spécifiques sur ces économies seront communiqués dès qu'ils seront disponibles.
Question no 2484 — M. Don Davies:
En ce qui concerne la Canadian Broadcasting Corporation (CBC) et la Société Radio-Canada (SRC): combien (i) d’ententes de non-divulgation, (ii) d’ententes de non-dénigrement, (iii) d’ententes de confidentialité, la CBC et la SRC ont-elles conclues avec des employés ou des entrepreneurs pour chacune des 10 dernières années?
M. Taleeb Noormohamed (secrétaire parlementaire de la ministre du Patrimoine canadien, Lib.):
Monsieur le Président, dans le cadre de ses activités commerciales et d’emploi, CBC/Radio-Canada conclu une grande variété de contrats et d’ententes, dont bon nombre pourraient comprendre des dispositions de non-divulgation ou de confidentialité. CBC/Radio-Canada ne suit pas le nombre précis de ces références. Pour recueillir les informations demandées, une recherche manuelle approfondie et un examen de chaque contrat conclu par la société seraient nécessaires.
Question no 2485 — M. Dan Mazier:
En ce qui concerne l’évaluation d’impact détaillée de Parcs Canada sur la « Gestion des moules zébrées dans le lac Clear du parc national du Mont-Riding », qui a été ouverte aux commentaires du public en février 2024: a) qui Parcs Canada a-t-elle informé directement de l’évaluation d’impact détaillée, et quand chacune de ces personnes a-t-elle été informée; b) pour chaque avis en a), quels sont le nom et le titre du représentant de Parcs Canada qui a fourni l’avis, et quel mode de communication a été utilisé; c) quels sont les détails de la façon dont Parcs Canada a informé le public au sujet de l’évaluation d’impact détaillée avant de prolonger la période de commentaires du public, y compris (i) la date de l’avis public, (ii) le mode de communication utilisé; d) quels élus ont été informés par Parcs Canada de la période de commentaires publics pour l’évaluation d’impact détaillée avant le 10 mars 2024, s'il y a lieu; e) l’un des élus en d) était-il (i) maire, (ii) préfet, (iii) conseiller, (iv) député de l’Assemblée législative, (v) député du Parlement et, le cas échéant, quels étaient son nom et son titre; f) combien de commentaires publics sur l’évaluation d’impact détaillée Parcs Canada a-t-elle reçus avant la date limite initiale du 10 mars 2024; g) pourquoi la période de commentaires publics pour l’évaluation d’impact détaillée a-t-elle été prolongée du 10 mars 2024 au 29 mars 2024; h) quelles Premières Nations ont été informées de l’évaluation d’impact détaillée avant le 10 mars 2024, et quand chacune d’elle a-t-elle été informée?
L’hon. Steven Guilbeault (ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à a) Parcs Canada a informé les groupes suivants de la possibilité de commenter publiquement l’évaluation d’impact détaillée: chambre de commerce de Wasagaming; Clear Lake Country; bureau du député Dan Mazier; réserve de la biosphère du Mont-Riding, Valerie Pankratz; Comité de protection de l’eau de Sandy Lake, Victor Kowall et Daryl Kines; municipalité rurale de Harrison Park, Ian Drul; unité responsable des espèces aquatiques envahissantes de la province du Manitoba, Jeff Long et Rob Bajno; chambre de commerce d’Erickson et du district, Eric Bjornson; préfets et maires des collectivités de l’ouest du Manitoba. Ces communications ont eu lieu en février et mars 2024.
En réponse à b), le gestionnaire des relations externes, Dameon Wall, représentant Parcs Canada, a fourni les renseignements par téléphone ou par courriel.
En réponse à c), Parcs Canada a annoncé l’évaluation d’impact détaillée dans le Registre canadien d’évaluation d’impact le 9 février 2024. La version préliminaire de l’évaluation d’impact détaillée était prête le 1er mars et a été envoyée par courriel le 3 mars à toutes les personnes qui en ont fait la demande. Il est pratique courante de publier les évaluations d’impact détaillées et les évaluations d’impact de base dans le Registre, qui a une carte carte consultable à l’adresse: https://iaac-aeic.gc.ca/050/evaluations/exploration?search=&showMap=true&culture=fr-CA. En ce qui concerne i), la date de l’avis public est sans objet. En ce qui concerne ii), l’échéancier pour les commentaires publics a été annoncé sur la page Facebook du parc le 18 mars et a été envoyé par courriel à une liste de distribution visant les médias et les parties prenantes le 20 mars.
En réponse à d), les représentants élus qui ont été informés par Parcs Canada comprennent Ian Drul, préfet de la municipalité rurale de Harrison Park et le bureau du député Dan Mazier.
En réponse à e), concernant (i), la réponse est non. Concernant (ii), la réponse est oui: Ian Drul, préfet de la municipalité rurale de Harrison Park. Concernant (iii), la réponse est non. Concernant (iv), la réponse est non. Concernant (v), la réponse est oui: le bureau du député Dan Mazier.
En réponse à f), Parcs Canada a reçu trois commentaires du public sur l’évaluation d’impact détaillée avant le 10 mars 2024.
En réponse à g), les plans de Parcs Canada concernant l’utilisation d’un pesticide approuvé ont suscité un vif intérêt de la part du public. Par conséquent, la période de réception des commentaires du public a été prolongée afin de recueillir les commentaires des Canadiens et des Canadiennes sur les répercussions possibles de l’utilisation proposée sur l’environnement.
En réponse à h), la version préliminaire de l’évaluation d’impact détaillée a été communiquée aux Premières Nations suivantes le 1er mars 2024: Première Nation des Ojibway de Keeseekoowenin, Première Nation d’Ebb et Flow, Première Nation de Sandy Bay, Première Nation de Rolling River, Première Nation de Gambler, Première Nation de Waywayseecappo, Première Nation de Tootinaowaziibeeng.
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Monsieur le Président, si les questions n
os 2459, 2462 à 2470, 2472, 2474 à 2476, 2478 à 2481, 2483 et 2486, pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents contenant les réponses du gouvernement seraient déposés immédiatement sous forme électronique.
[Texte]
Question no 2459 — Mme Kelly Block:
En ce qui concerne les coûts liés au système de tarification fondé sur le rendement (STFR) du gouvernement pour les installations industrielles: a) quels sont les coûts de mise en œuvre et de gestion du STFR, ventilés par année, depuis 2018; b) quels sont les coûts de vérification de la conformité au STFR; c) combien d’employés ou d’équivalents temps pleins sont actuellement affectés à des postes liés au STFR; d) combien d’employés ou d’équivalents temps pleins sont affectés à la vérification de la conformité au STFR?
(Le document est déposé.)
Question no 2462 — Mme Cathay Wagantall:
En ce qui concerne les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et leur financement de l’étude intitulée « Incidence du mélange des populations vaccinées et non vaccinées sur la dynamique des maladies infectieuses: implications pour la transmission du SRAS-CoV-2 »: a) en vertu de quel volet d’octroi de financement et de quels critères d’admissibilité Fisman et coll. ont-ils présenté leur demande de subvention et ont-ils obtenu l’approbation pour le financement; b) lorsque les IRSC ont procédé à un examen par les pairs de cette demande avant son financement, (i) quels chercheurs ont été chargés de cet examen, (ii) quelles étaient leurs qualifications, (iii) quelles ont été leurs conclusions, (iv) quels étaient leurs conflits d'intérêts; c) quel est le montant du financement accordé par les IRSC à ce projet d’étude; d) d’autres organismes ou entités de financement ont-ils soutenu cette étude; e) si la réponse à d) est affirmative, quels étaient les autres organismes ou entités de financement; f) quel était le calendrier prévu pour l’achèvement de l’étude au moment de l’octroi du financement; g) quels ont été les conflits d’intérêts relevés concernant les demandeurs de subventions au moment du financement; h) y a-t-il eu intervention ou communication du gouvernement fédéral sur un élément quelconque du processus d’examen de la demande, de l’étude ou des relations avec les médias; i) si la réponse à h) est affirmative, quels organismes gouvernementaux ont été impliqués; j) quels sont les détails des communications avec les médias une fois l’étude terminée ventilés selon (i) le sujet, (ii) le type de communication, (iii) qui a dirigé la communication, (iv) la date de la communication; k) après la publication de l’étude, les IRSC ont-ils reçu une rétroaction négative; l) si la réponse à k) est affirmative, (i) quelle était cette rétroaction, (ii) quelle mesure a-t-on prise; m) quel est le délai moyen pour les IRSC entre le jour où une demande de subvention est reçue et le jour où la subvention est approuvée; n) quel a été le délai entre le jour où la demande de subvention a été reçue et le jour où la décision d’approuver le financement a été prise pour l’étude susmentionnée?
(Le document est déposé.)
Question no 2463 — M. Andrew Scheer:
En ce qui concerne Financement agricole Canada (FAC): a) combien y’a-t-il d’employés ou d’équivalents temps plein (ETP) qui travaillent actuellement à FAC; b) parmi les employés ou ETP actuels, combien travaillent (i) à Regina, (ii) dans la région de la capitale nationale, (iii) dans les bureaux de FAC situés dans d’autres villes, ventilé par endroit, (iv) à distance; c) le 1er janvier 2016, combien d’employés ou d’ETP travaillaient (i) à Regina, (ii) dans la région de la capitale nationale, (iii) dans les bureaux de FAC situés dans d’autres villes, ventilé par endroit, (iv) à distance; d) comment se répartissent les données en b) et en c) par rang ou par niveau de classification (cadre supérieur, gestionnaire, adjoint, etc.)?
(Le document est déposé.)
Question no 2464 — M. Pat Kelly:
En ce qui concerne les dispositions du Code criminel concernant le vol de véhicule automobile: a) combien de véhicules appartenant au gouvernement du Canada ont été volés entre janvier 2016 et février 2024 inclusivement; b) combien des véhicules en a) ont été récupérés; c) combien des véhicules en a) ont servi à commettre d’autres crimes; d) combien des véhicules en a) ont quitté le Canada; e) combien des véhicules en a) ont été volés plus d’une fois; f) quelle est la ventilation par province ou territoire des lieux où les véhicules en a) ont été volés, chaque année; g) parmi les véhicules en a) qui ont été volés en Ontario, combien l’ont été (i) à Ottawa ou dans la région de la capitale nationale, (ii) dans la région de Toronto et de Hamilton, (iii) dans le reste de la province; h) parmi les véhicules en a) qui ont été volés au Québec, combien l’ont été (i) à Gatineau ou dans la région de la capitale nationale, (ii) à Montréal, (iii) à Québec, (iv) dans le reste de la province; i) combien de fois le véhicule officiel du ministre de la Justice a-t-il été volé?
(Le document est déposé.)
Question no 2465 — M. Pat Kelly:
En ce qui concerne le « Rapport annuel au Parlement 2022-2023 – Application de la Loi sur la protection des renseignements personnels » du ministère de la Défense nationale, plus particulièrement la « Figure 7: Nombre de demandes actives (au 31 mars 2023) » concernant l’année de réception des demandes d’accès à l’information et liées à la protection des renseignements personnels en suspens présentées au ministère de la Défense nationale, entre janvier 2016 et février 2024 inclusivement: a) combien de demandes liées à la protection des renseignements personnels ont été déposées chaque année; b) combien de ces demandes déposées en 2018 ou avant demeurent ouvertes; c) combien de ces demandes déposées en 2019 demeurent ouvertes; d) combien des demandes en b) ont été déposées par (i) des militaires actifs, (ii) des vétérans, (iii) des plaignants alléguant une inconduite?
(Le document est déposé.)
Question no 2466 — M. Pat Kelly:
En ce qui concerne les niveaux d’effectifs au sein du ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes, pour chaque année entre janvier 2015 et janvier 2024, ventilé par direction et groupe professionnel: a) quelle était la cible ou quels étaient les niveaux d’effectifs souhaités pour chaque groupe professionnel; b) quels étaient les niveaux d’effectifs réels dans chaque groupe professionnel; c) combien de demandeurs ont exprimé la volonté de servir dans chaque groupe professionnel; d) combien de demandeurs ont été admis pour servir dans chaque groupe professionnel; e) combien d’équivalents temps plein, civils, étaient employés au sein du ministère de la Défense nationale?
(Le document est déposé.)
Question no 2467 — M. Kevin Waugh:
En ce qui concerne la circonscription électorale de Saskatoon–Grasswood: quels sont les détails de toutes les subventions, contributions, prêts et autres paiements des ministères, agences et sociétés d’État du gouvernement du Canada, à l’exclusion de l’Agence du revenu du Canada, à tous les autres paliers de gouvernement à l’intérieur et à l’extérieur du Canada, aux Premières Nations, aux sociétés, aux organisations non gouvernementales et aux organismes de bienfaisance, depuis l’exercice 2015-2016 jusqu’à l’exercice en cours, inclusivement?
(Le document est déposé.)
Question no 2468 — M. Adam Chambers:
En ce qui concerne la correspondance, écrite ou électronique, reçue par l’Agence du revenu du Canada (ARC) de 2016 à 2024, ventilé par année: a) quelle a été la quantité totale de correspondance reçue par l’ARC; b) quelle était la durée moyenne en jours pour l’envoi d’une réponse complète, en excluant l’accusé de réception; c) quel est le nombre et quel est le pourcentage de réponses finales qui ont pris (i) plus de six mois, (ii) plus de 12 mois, (iii) plus de 18 mois, (iv) plus de 24 mois; d) combien de pièces de correspondance n’ont toujours pas reçu de réponse finale et quelle est la plus ancienne pièce de correspondance qui n’a toujours pas reçu de réponse finale; e) quel est le budget annuel total pour toutes les opérations liées à la correspondance de l’ARC; f) quel est le nombre total d’employés affectés aux opérations liées à la correspondance de l’ARC?
(Le document est déposé.)
Question no 2469 — M. Adam Chambers:
En ce qui concerne l’Agence du revenu du Canada (ARC) et le processus d’opposition, ventilés par exercice de 2015-2016 à 2023-2024: a) quel était ou est le budget total consacré à l’ensemble des opérations liées aux oppositions présentées à l’ARC; b) quel était ou est le nombre total d’employés affectés à l’ensemble des opérations liées aux oppositions présentées à l’ARC; c) combien de contribuables ont présenté une opposition; d) quel était le montant total d’impôt fédéral faisant l’objet d’un différend en attente de règlement; e) combien de jours en moyenne l’ARC a-t-elle mis pour assigner les objections à compter de leur présentation par un contribuable dans le cas (i) des oppositions à faible complexité, (ii) des oppositions à complexité moyenne, (iii) des oppositions à complexité élevée, (iv) de complexité non déterminée; f) combien de jours en moyenne l’ARC a-t-elle mis pour rendre une décision au sujet des objections à compter de leur présentation par un contribuable dans le cas (i) des oppositions à faible complexité, (ii) des oppositions à complexité moyenne, (iii) des oppositions à complexité élevée, (iv) de complexité non déterminée; g) quelle était la liste des oppositions non réglées en matière d’impôt de l’ARC relativement (i) aux nouvelles oppositions, (ii) aux oppositions non réglées, (iii) aux oppositions réglées; h) en ce qui concerne les données et les chiffres figurant dans l’annexe « Résultats des décisions concernant les oppositions pour les exercices 2011-2012 à 2015-2016 » du document intitulé « Automne 2016 – Rapports du vérificateur général du Canada; Rapport 2 – Les oppositions en matière d’impôt sur le revenu – Agence du revenu du Canada », quels sont les données et les chiffres correspondants pour chacun des exercices de 2015-2016 à 2023-2024; i) depuis que l’ARC a commencé à évaluer le respect de ses normes de service liées au processus d’opposition et à produire des rapports à cet égard, combien de normes de service, et lesquelles, n’ont pas été respectées, ventilées par exercice et par norme de service?
(Le document est déposé.)
Question no 2470 — M. Adam Chambers:
En ce qui concerne la taxation, pour la dernière année d'imposition pour lequel des statistiques sont disponibles: pour chaque taxe fédérale, (i) quel est le nom de la taxe, (ii) combien a coûté son administration, (iii) combien d’employés ou d’équivalents temps plein étaient affectés à son administration, (iv) quelles recettes en ont été tirées?
(Le document est déposé.)
Question no 2472 — Mme Michelle Ferreri:
En ce qui concerne la Prestation dentaire canadienne (PDC): a) selon les estimations du gouvernement, combien de dentistes sont actuellement en activité au Canada; b) parmi les dentistes en a), combien ont reçu des paiements pour des services fournis dans le cadre de la PDC; c) quelle est la ventilation des réponses en a) et en b) par province ou territoire?
(Le document est déposé.)
Question no 2474 — Mme Kerry-Lynne D. Findlay:
En ce qui concerne les contrats conclus par le gouvernement en matière de services de diversité, d’équité et d’inclusion, depuis le 1er janvier 2019, ventilé par ministère ou organisme: a) quelle est la valeur totale de ces contrats, ventilée par année et par type de service fourni (élaboration de politiques, formation, conférencier invité, honoraires, etc.); b) quels sont les détails de chacun de ces contrats, y compris, pour chacun, (i) le fournisseur, (ii) la date, (iii) le montant ou la valeur, (iv) la description des biens ou des services, (v) la manière dont le contrat a été attribué (fournisseur unique ou appel d’offres)?
(Le document est déposé.)
Question no 2475 — Mme Laila Goodridge:
En ce qui concerne la réduction des budgets de fonctionnement d’Affaires mondiales Canada (AMC) de 2024 à 2027, selon le Budget principal des dépenses le plus récent: a) pour chaque secteur et bureau d’AMC, quelles sont les réductions budgétaires effectuées, ventilées par (i) année, (ii) budget prévu par année après les réductions, (iii) raison pour laquelle les budgets ont été réduits, (iv) titre de l’employé gérant le secteur ou le bureau; b) quelle est la réduction budgétaire effectuée pour chaque ambassade, consulat et bureau de représentation de 2024 à 2027; c) parmi les ambassades, les consulats et les bureaux indiqués en b), lesquels prévoit-on fermer, et d’ici quelle date?
(Le document est déposé.)
Question no 2476 — M. Marty Morantz:
En ce qui concerne l’engagement pris par le gouvernement fédéral dans le budget de 2022 d’investir 76 millions de dollars dans le renforcement de la capacité du Canada d’appliquer des sanctions: a) quel montant sur les 76 millions de dollars annoncés a été investi à ce jour; b) sur les fonds dépensés à ce jour, quelle est la ventilation par (i) ministère ayant reçu des fonds, (ii) façon dont les fonds ont été dépensés, y compris, les investissements précis qui ont été faits et le montant consacré à chacun; c) quels directeurs généraux et sous-ministres adjoints ont été chargés de superviser la mise en œuvre du programme; d) quels sont les principaux indicateurs de progrès utilisés pour déterminer le succès du programme, et quels sont les résultats de ces indicateurs?
(Le document est déposé.)
Question no 2478 — M. Frank Caputo:
En ce qui concerne le Service correctionnel du Canada (SCC), ventilé par année depuis 2019: a) combien y a-t-il eu d’agressions dans les établissements du SCC, au total et ventilé par établissement, par année et par type d’incident (agression d’un détenu contre un autre détenu, agression d’un détenu contre un agent correctionnel, agression d’un détenu contre un membre du personnel et agression d’un détenu contre un entrepreneur, etc.); b) quelle est la ventilation de chaque partie de a) en fonction de la gravité de l’incident qui en a résulté (c.-à-d. aucune blessure, blessure mineure, blessure grave, etc.); c) à la suite des événements mentionnés en a), combien de fois (i) le détenu ayant commis l’agression a-t-il été transféré dans un autre établissement du SCC, (ii) le détenu ayant été agressé a-t-il été transféré dans un autre établissement du SCC, (iii) le détenu ayant commis l’agression a-t-il fait l’objet d’un transfèrement à un niveau de sécurité supérieur; d) quels étaient la nature et les types d’armes utilisées lors des agressions visées en a); e) parmi les incidents mentionnés en a), combien ont donné lieu à des mesures punitives à l’encontre de leur auteur, au total, et ventilé par type de mesure punitive?
(Le document est déposé.)
Question no 2479 — M. Alex Ruff:
En ce qui concerne l’obligation de produire par voie électronique la déclaration de la taxe sur les produits et services (TPS) et la taxe de vente harmonisée (TVH): a) le gouvernement a-t-il consulté des communautés religieuses ou culturelles, telles que les communautés amish, mennonite et huttérienne, qui n’ont pas accès à l'Internet ou ne l’utilisent pas avant de rendre la déclaration sur papier moins accessible, et, le cas échéant, quels sont les détails de ces consultations, y compris (i) les dates, (ii) les lieux, (iii) le type de consultations ayant ont été menées; b) les personnes âgées et les Canadiens ne disposant pas d’un accès fiable à l’Internet ont-ils été consultés sur les récents changements apportés aux déclarations électroniques et, le cas échéant, quels sont les détails de ces consultations, y compris (i) les dates, (ii) les lieux, (iii) le type de consultations ayant ont été menées; c) quels sont les normes ou les critères pour obtenir une exemption de l’exigence de déclaration électronique de l’Agence du revenu du Canada (ARC); d) quel est le nombre estimatif de demandes d’exemption que l’ARC prévoit de recevoir pour cette année; e) quel est le montant des pénalités financières pour un déclarant qui est tenu de produire ses déclarations de TVH ou TPS en ligne mais qui continue à les produire sur papier; f) quel montant l’ARC s’attend-elle à recevoir par suite de pénalités imposées en e) et comment sera-t-il alloué ou dépensé?
(Le document est déposé.)
Question no 2480 — M. Alex Ruff:
En ce qui concerne la mise en œuvre par le gouvernement fédéral des nouvelles exigences de déclaration pour les simples fiducies: a) quelle est la définition officielle d’une simple fiducie de l’Agence du revenu du Canada (ARC); b) quelle directive l’ARC a-t-elle donnée concernant les accords de fiducie officiels et non officiels qui constituent une simple fiducie et qui nécessitent une déclaration aux fins de l’impôt; c) combien de plaintes ou de demandes de renseignements ou précisions la ministre et l’ARC ont-ils reçues à ce jour, classées par (i) nombre de demandes, (ii) mode de communication de la demande – lettre, téléphone, formulaire Web, (iii) mois de la demande; d) la cosignature d’un prêt hypothécaire par des parents ou des enfants constitue-t-elle une fiducie simple nécessitant une déclaration; e) la propriété conjointe d’un compte bancaire, d’un placement ou d’une valeur mobilière valant plus de 50 000 $ au cours de l’année d’imposition constitue-t-elle une fiducie simple nécessitant une déclaration; f) quels sont les plans de l’ARC pour veiller à ce que les nouvelles exigences relatives aux simples fiducies soient clairement communiquées et disponibles à tous les Canadiens, y compris ceux qui n’ont pas accès à Internet; g) quelles conditions exempteraient une fiducie de l’obligation de produire une déclaration T3?
(Le document est déposé.)
Question no 2481 — M. Dan Mazier:
En ce qui concerne la participation du gouvernement à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, la 28e Conférence des Parties (COP28) à Dubaï: a) quelles sont les dépenses totales engagées par le gouvernement à ce jour relativement à la conférence, ventilées par type de dépense; b) quel était le nombre total de délégués dont le voyage a été payé par le gouvernement du Canada, y compris (i) le titre et le ministère ou l’organisation de chaque personne, (ii) les dépenses totales engagées pour chaque entité en b)(i), ventilées par type de dépenses; c) pour ce qui est de l’hébergement des délégations à Dubaï, (i) quels hôtels ont été utilisés, (ii) combien a été dépensé dans chaque hôtel, (iii) combien de chambres ont été louées dans chaque hôtel et pour combien de nuits, (iv) quels étaient les tarifs des chambres payés dans chaque hôtel et le nombre de chambres louées à chaque tarif, (v) qui a séjourné dans chacune des chambres en c)(iv), ventilé par tarif de chambre; d) quels sont les détails des dépenses d’hébergement du ministre de l’Environnement et du Changement climatique, y compris (i) le tarif journalier, (ii) le lieu d’hébergement; e) quels sont les détails des dépenses totales d’accueil ventilées par (i) date, (ii) montant, (iii) lieu, (iv) nom de tout établissement commercial ou fournisseur impliqué dans l’activité d’accueil, (v) nombre de participants, (vi) description de l’événement, (vii) description des biens et des services; f) quels sont les détails de tous les frais de transport terrestre, y compris (i) la date, (ii) le montant, (iii) le fournisseur, (iv) le point d’origine, (v) la destination, (vi) la marque et le modèle de chaque véhicule utilisé, (vii) le type de véhicule (essence, électrique, hybride), (viii) l’inclusion ou non d’un chauffeur ou d’une chauffeuse, (ix) les noms et titres des passagers ou des personnes ayant engagé les dépenses; g) quels sont les détails de toutes les dépenses relatives aux cadeaux liés à la conférence, y compris, pour chacun, (i) la valeur, (ii) la description, (iii) le fournisseur auprès duquel il a été acheté, (iv) qui a été le bénéficiaire?
(Le document est déposé.)
Question no 2483 — M. Don Davies:
En ce qui concerne la lettre de mandat du ministre de la Santé et la publicité sur les aliments et boissons destinées aux enfants: a) en quoi ont consisté, en détail, chacune des consultations tenues depuis le 1er janvier 2023, y compris (i) le nom de l’organisme consulté, (ii) la date de la consultation, (iii) la forme prise par la consultation; b) le gouvernement prévoit-il respecter le calendrier prévu et soumettre son projet de règlement à la Gazette du Canada avant le 1er juin 2024?
(Le document est déposé.)
Question no 2486 — M. Clifford Small:
En ce qui concerne les données scientifiques concernant le bar rayé (Morone saxatilis) au ministère des Pêches et des Océans (MPO): a) quelle est la biomasse du bar rayé, ventilé par année depuis 2010, en indiquant les points de référence inférieurs et supérieurs, pour l’ensemble des eaux du Saint-Laurent et de toutes les eaux atlantiques canadiennes; b) quelle est la biomasse dans le Saint-Laurent et ses tributaires; c) quelle est la biomasse dans la rivière Miramichi; d) quelle est la biomasse dans les divisions 4R et 2J; e) quel cadre est en place pour favoriser l’équilibre de la population de bar rayé et du reste de l’écosystème; f) quel est le total des prises de bar rayé par zone au Canada atlantique et au Québec, ventilé par année depuis 2010, et quel était total des prises autorisées; g) quelles sont les prévisions de la biomasse au cours de chacune des cinq prochaines années et quels sont les points de référence inférieurs et supérieurs, ventilés en fonction du Saint-Laurent et de son estuaire, de la rivière Miramichi et de toutes les eaux atlantiques canadiennes; h) quel montant du budget scientifique du MPO a été affecté au bar rayé depuis 2019, ventilé par année; i) quelle est l’aire de migration connue du bar rayé et le MPO peut-il afficher sa position sur une carte tout au long de l’année, avec ses zones et rivières de fraie; j) pourquoi le MPO n’a-t-il pas supprimé la restriction de longueur maximale de 65 cm pour la rétention du bar rayé comme le demandait la recommandation 4 du rapport de 2019 du Comité permanent des pêches et des océans, intitulé « Population de bar rayé dans le sud du golfe du Saint-Laurent et la rivière Miramichi: atteindre un équilibre délicat »; k) des études scientifiques ont-elles été réalisées sur le bar rayé dans le golfe du Saint-Laurent depuis 2019 et, le cas échéant, quels en sont les détails, y compris les résultats; l) quels animaux ectothermes se nourrissent du saumon de l’Atlantique (Salmo salar); m) quel est le régime alimentaire du bar rayé « en mer », ventilé par (i) zone, (ii) pourcentage d’espèces consommées dans le régime alimentaire global; n) quel est le régime alimentaire du bar rayé « dans les cours d’eau », ventilé par (i) cours d’eau étudié, (ii) pourcentage du régime alimentaire par espèce?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
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Monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.