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Monsieur le Président, il n'est pas du tout farfelu de s'attendre à ce que, une fois les résultats obtenus, nous découvrions encore une fois de la corruption libérale.
Revenons sur le scandale de la caisse noire environnementale, car il y a encore beaucoup à dire à ce sujet. En 2019, l'ancien ministre libéral de l'Industrie, Navdeep Bains, a commencé à nommer des cadres ayant de graves conflits d'intérêts au conseil d'administration de Technologies du développement durable Canada. Les conflits d'intérêts étaient endémiques dès le début, mais ils se sont aggravés avec le temps, car les membres du conseil d'administration de Technologies du développement durable Canada ont commencé à voter sur des projets dont ils pouvaient tirer profit. Encore une fois, 390 millions de dollars de l'argent des contribuables ont été gaspillés dans une caisse noire qui a servi à financer des projets visant à enrichir des proches du Parti libéral, mais qui n'auraient jamais dû être admissibles à du financement. Ce scandale met en lumière la gestion irresponsable de l'argent des contribuables et l'incapacité du gouvernement à respecter même les normes de gouvernance les plus élémentaires.
Pendant que le gouvernement libéral s'affaire à dissimuler des scandales et à protéger ses proches, les familles canadiennes doivent faire les frais de ses politiques. La vie n'a jamais été aussi chère sous le et le gouvernement néo-démocrate—libéral. Le coût du logement a doublé, le coût de l'épicerie a monté en flèche, et l'inflation érode la valeur de chaque dollar que les Canadiens gagnent.
Au-delà des scandales et de la corruption, on a aussi un gouvernement qui est complètement incompétent. La taxe sur le carbone néo-démocrate—libérale, qui a fait grimper le coût de la vie pour tous les Canadiens, en est un excellent exemple. Le rapport du directeur parlementaire du budget confirme ce que beaucoup soupçonnaient depuis le début: la situation des Canadiens a empiré à cause de cette taxe. À Terre‑Neuve‑et‑Labrador, les ménages paient 652 $ de plus par année à cause de la taxe sur le carbone. En Ontario, la facture est de 903 $. Les familles de la Saskatchewan paient 894 $ de plus; en Alberta, c'est 697 $ de plus par année. On parle ici de l'argent des contribuables que l'on retire directement des poches des travailleurs canadiens, tout cela pour une politique qui n'a atteint aucun de ses objectifs environnementaux.
La taxe sur le carbone a fait grimper le coût de tout, de l'essence au panier d'épicerie en passant par le chauffage domestique. Cette année seulement, les familles paieront 700 $ de plus pour se nourrir alors que des millions de Canadiens font la queue devant les banques alimentaires. Pendant ce temps, le gouvernement continue de gaspiller des fonds publics dans le cadre de politiques inefficaces et de transactions scandaleuses.
Les libéraux sont même allés jusqu'à cacher des chiffres internes du gouvernement qui montrent que la taxe sur le carbone coûtera 30,5 milliards de dollars aux Canadiens d'ici 2030. Cela représente 1 824 $ de plus par famille par année. En plus de taxer les Canadiens au point où ils n'ont même plus les moyens de conduire, le gouvernement gaspille des milliards de dollars pour mettre en place un mandat de véhicules électriques qui n'intéresse tout simplement pas les consommateurs canadiens. J'ai conduit un véhicule électrique, et même sur un trajet raisonnable dans la région la plus développée de l'Ontario, l'infrastructure nécessaire pour soutenir ces véhicules n'est tout simplement pas disponible. Les bornes de recharge rapide sont rares; bien souvent, elles sont mystérieusement brisées. Dans certains cas, le prix pour recharger une voiture est en fait plus élevé que ce qu'il en coûterait pour remplir un réservoir d'essence.
Pensons à ce qu'il en coûte ne serait-ce que pour se procurer un tel véhicule. Leur coût est absolument prohibitif pour la grande majorité des Canadiens. En outre, le gouvernement a imposé une taxe de luxe sur quelques-uns des véhicules électriques qui offrent une certaine forme de fonctionnalité. C'est une arnaque, et la situation est encore pire quand on pense aux investissements considérables que le gouvernement fait dans les usines, alors que ces dernières n'embaucheront pas exclusivement de la main-d'œuvre canadienne. C'est exact: nous avons appris que, même si le gouvernement a dépensé des milliards de dollars pour construire des usines de fabrication de véhicules électriques, ces usines ont l'intention d'embaucher de la main-d'œuvre étrangère. Alors que les Canadiens ont du mal à joindre les deux bouts, le gouvernement les pénalise ou les laisse pour compte.
Entretemps, les rues de nos villes sont devenues plus dangereuses. Le nombre de crimes violents a augmenté de 39 % depuis l'arrivée au pouvoir du . Le système de justice, qui était autrefois une source de fierté au Canada, est devenu une porte tournante pour les récidivistes. Au lieu de s'attaquer à ces problèmes, le gouvernement néo-démocrate—libéral a affaibli les lois, ce qui permet à de dangereux criminels d'être libérés plus facilement. Nos collectivités ne sont plus sûres, et les familles ne se sentent plus en sécurité dans leur propre quartier.
Le gouvernement n'a pas réussi à protéger les Canadiens. Au lieu de prendre des mesures pour arrêter la vague croissante de violence, il a choisi de se concentrer sur des croisades idéologiques qui n'ont aucunement permis de rendre nos rues plus sûres.
D'ailleurs, pas plus tard qu'hier, l'association des policiers de Toronto a publié le message suivant sur X en réponse au , qui se vantait d'avoir interdit les armes de poing il y a deux ans: « Les criminels n'ont pas reçu votre message. Nos quartiers connaissent une augmentation de 45 % des fusillades et de 62 % des homicides commis avec des armes à feu par rapport à la même période l'an dernier. À quoi bon interdire les armes de poing, alors que 85 % des armes saisies par nos membres proviennent des États‑Unis? »
La coalition néo-démocrate—libérale n'en vaut tout simplement ni le coût, ni le crime, ni la corruption qu'elle entraîne. Après neuf ans, il est clair que le gouvernement n'a pas tenu ses promesses. Au contraire, il a augmenté les impôts, les coûts et le taux de criminalité, et il est sans cesse embourbé dans des scandales. La seule solution est un gouvernement qui accordera la priorité aux Canadiens et qui mettra fin au gaspillage, à la corruption et aux politiques inflationnistes qui étouffent les familles dans tout le pays.
Seul un gouvernement conservateur de gros bon sens peut rétablir la reddition de comptes et la confiance envers le gouvernement. Nous mettrons fin à la corruption, ferons le ménage et donnerons aux Canadiens les réponses auxquelles ils ont droit. Nous veillerons à ce que l'argent des contribuables soit utilisé dans l'intérêt des Canadiens, et non pour enrichir les proches du Parti libéral. Nous abolirons la taxe sur le carbone, qui rend la vie plus chère, et nous nous mettrons au travail pour bâtir des logements, redresser le budget et faire échec au crime qui ravage les collectivités du pays.
Le gouvernement néo-démocrate—libéral a eu neuf ans pour montrer aux Canadiens ce dont il était capable et il a démontré qu'il était absolument impossible de lui faire confiance. Les députés ministériels ont fait passer leurs propres intérêts avant ceux du Canada, ils ont caché la vérité au lieu d'assumer leur responsabilité et ils ont gaspillé l'argent des contribuables pour des chimères et des projets futiles, alors que les Canadiens en arrachent.
Il est temps de mettre fin à toute cette corruption et de rétablir l'intégrité, la transparence et le gros bon sens au gouvernement. Les Canadiens méritent un gouvernement qui leur accordera la priorité, et il est temps de mettre en place un gouvernement conservateur de gros bon sens. Nous allons abolir la taxe, rétablir la confiance et rebâtir notre grand pays. Le Canada et les Canadiens ne méritent rien de moins.
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Madame la Présidente, je prends la parole aujourd'hui pour discuter de la décision du Président concernant la production de documents relatifs au scandale impliquant Technologies du développement durable Canada, ou TDDC, qui a été ordonnée par la Chambre. La Chambre a ordonné la production des documents relatifs à ce scandale afin qu'ils puissent être transmis au légiste puis, éventuellement, aux autorités pour enquête.
Le processus est simple. La Chambre a des pouvoirs supérieurs à toute autre entité, mais le Bureau du Conseil privé, qui relève directement du premier ministre, a décidé de contourner cet ordre en demandant aux ministères de censurer les documents avant de les transmettre. Cela constitue une atteinte au privilège des députés, car l'ordre de la Chambre ne demandait pas de censure. Ce scandale soulève des préoccupations profondes concernant la gestion de l'argent des contribuables et la gouvernance des fonds publics.
Nous revenons d'une semaine dans nos circonscriptions. Pendant trois jours, mon équipe et moi avons tenu un comptoir de passeports pour aider des citoyens qui n'ont pas eu le privilège de voyager, pour accompagner des citoyens qui n'arrivent pas à bien comprendre les formulaires et à les remplir, pour rendre plus accessible l'obtention d'un passeport et, pour certains, éviter plusieurs détours comme la prise de photos et faire des photocopies de ses pièces d'identité. Je l'ai fait surtout pour rencontrer mes concitoyens. Lors de ces trois jours, nous avons eu plus de 500 interactions.
Un constat était clair. Les citoyens sont fatigués du gouvernement libéral. Ce gouvernement est en fin de vie. Il est déconnecté de la réalité des gens des régions du Québec. Alors que le passeport valide 10 ans coûte 160 $ et que celui valide cinq ans coûte 120 $, certains se refusent de prendre leur passeport pour 10 ans, n'ayant pas les moyens de payer 40 $ supplémentaires. Ensuite, ces gens écoutent les nouvelles. Ils voient la PDG de Radio‑Canada facturer 6 000 $ aux contribuables pendant des vacances personnelles. Cette attitude hautaine n'est pas surprenante. Nous, les élus, devons être des exemples.
C'est un symptôme de la gouvernance libérale, où personne n'est responsable, où on peut être blâmé par le commissaire à l'éthique sans subir de conséquences. C'est aussi ce laisser-aller, ce manque d'éthique et de jugement de certains individus qui s'est passé dans la gestion du fonds vert. Lors de ces trois jours, certains citoyens m'ont approché pour me demander ce que je fais. Ils ont dit que cette gestion du fonds vert par les libéraux est pire que les commandites.
Rappelons les faits pour les mettre en perspective. Il y a 20 ans, en mai 2002, la vérificatrice générale du Canada, Sheila Fraser, entamait son enquête sur ce qui allait devenir le scandale des commandites. Mme Fraser a remis un rapport accablant au gouvernement libéral de l'époque en novembre 2003. Le gouvernement a prorogé la session parlementaire pour retarder le dépôt du rapport, qui ne sera rendu public qu'en février 2004. Mme Fraser estimait qu'une centaine de millions de dollars sur les 250 alloués au programme des commandites entre 1997 et 2002 avaient été ainsi détournés.
Regardons maintenant quelques faits relatifs au scandale de TDDC qui font dire aux Canadiens que l'histoire se répète. En novembre 2022, des lanceurs d'alerte font part à la vérificatrice générale de leurs préoccupations internes concernant des pratiques contraires à l'éthique au sein de TDDC.
En septembre 2023, des dénonciateurs rendent des allégations publiques et le accepte de suspendre le financement de TDDC. En novembre 2023, la vérificatrice générale annonce un audit de TDDC. En juin 2024, le rapport de la vérificatrice générale est publié et fait état de graves lacunes en matière de gouvernance à TDDC.
La vérificatrice générale a constaté que Technologies du développement durable Canada a accordé 58 millions de dollars à 10 projets inadmissibles qui, dans certains cas, n'ont pas pu démontrer qu'ils présentaient un avantage environnemental ou qu'ils permettaient le développement d'une technologie verte. Ce sont 334 millions de dollars répartis sur 186 cas qui ont été versés à des projets relativement auxquels les membres du conseil d'administration étaient en situation de conflit d'intérêts. Ce sont 58 millions de dollars qui ont été versés à des projets qui n'ont pas respecté les conditions de l'accord de contribution.
Le 10 juin, la Chambre a adopté une motion demandant que divers documents relatifs à Technologies du développement durable Canada soient remis à la GRC pour examen. Le 26 septembre, le Président a rendu une décision sur la question de privilège soulevée et a estimé que les privilèges de la Chambre avaient effectivement été violés. Aujourd'hui, le doit travailler à rester en poste plutôt que de travailler pour les Canadiens. Une ombre de prorogation plane sur le Parlement.
Or, il ne s'agit pas seulement d'une question de chiffres. Ce n'est pas seulement une question de gaspillage d'argent public. C'est une question de confiance, de justice et de responsabilité. Les Canadiens méritent un gouvernement qui les respecte et qui ne se cache pas derrière les excuses bureaucratiques. Au lieu de répondre de ses actes, le gouvernement a caviardé des documents, comme il a l'habitude de le faire. On veut bloquer les enquêtes pour protéger les fautifs. La vérificatrice générale a révélé que l'on n'a même pas cherché à découvrir des intentions criminelles. Comment pouvons-nous faire confiance à un gouvernement qui couvre ses propres échecs?
Cette semaine, nous célébrons les propriétaires de petites entreprises à l'occasion de la Semaine de la PME. Le scandale de Technologies du développement durable Canada nous montre une fois de plus que ce gouvernement libéral choisit qui sont les gagnants et qui sont les perdants. Quoi de plus frustrant pour un propriétaire d'entreprise, qui sacrifie énormément de temps pour faire fructifier son entreprise, que de voir aux nouvelles du soir certains entrepreneurs qui ont des relations privilégiées et qui reçoivent facilement des subventions.
Je prends le temps de visiter les PME de ma circonscription. Je prends le temps de discuter de la situation des propriétaires de PME, de m'intéresser à leur vie. Les clients n'ont plus d'argent. Les ventes baissent et les produits prisés sont souvent ceux avec la plus faible marge bénéficiaire. Les commerces peinent à arriver devant des dépenses qui augmentent plus vite pour eux que l'inflation.
Ce qu’ils voient et entendent, c’est leur gouvernement qui dilapide des fonds être blâmé par la vérificatrice générale du Canada.
Les entrepreneurs canadiens sont choqués du gouvernement et je les comprends. Je comprends même l’impact qu’il pourrait y avoir sur leur santé mentale. L’un d’eux me racontait qu’il ne dormait plus la nuit. Il a tout investi et fait tout ce qu’il pouvait faire, mais il n’avait plus de liquidités pour continuer. Il me racontait aussi qu’il ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’il ne connaissait pas les bonnes personnes ou qu’il n’était pas dans la bonne circonscription quand il pense au scandale de Technologies de développement durable Canada ou aux énormes sommes investies dans Taiga Motors à Shawinigan. Il faut remettre les conditions gagnantes pour tous, de la justice et de l’équité et ramener la confiance en l’avenir. Le fonds vert et l’échec financier dans Taiga Motors ne sont pas les seuls investissements fédéraux qui préoccupent les citoyens de ma circonscription, Chicoutimi—Le Fjord.
Le gouvernement a investi aussi de grosses sommes d’argent dans la technologie Elysis. Certains citoyens me disent que le gouvernement aurait pu mieux faire en matière de gouvernance et de surveillance que les fonds soient utilisés dans l’intérêt supérieur des Canadiens. Par exemple, on m’a dit que le ministère de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie aurait pu exiger que le Conseil national de recherches Canada évalue le projet et qu’il joue un rôle aussi bien à la direction et à l’orientation stratégique qu’à l’exécution de certains travaux.
D’aussi gros investissements appellent à une grande prudence, bien sûr. Chez les libéraux, la prudence économique, ils ne connaissent pas ça. On le voit bien avec la dette et les déficits qui ne cessent d’être plus élevés que leurs prévisions, et ce, chaque fois.
Ce gouvernement vit sur du temps emprunté, avec la complicité du Bloc québécois. Il essaie de mener tant bien que mal ses dernières batailles, qui ne sont que purement idéologiques, comme celles qu’il fait avec le décret sur le caribou forestier.
Ce gouvernement qui se dit environnemental octroie des fonds dédiés au développement durable sans obligation de résultat, où il retient des centaines de millions de dollars promis à Québec dans la protection de la biodiversité. Ce sont les travailleurs, les entrepreneurs et les communautés forestières qui font les frais de cette bataille. Or, avec les libéraux, ce ne seront pas les travailleurs ni les entrepreneurs et les communautés forestières qui bénéficieront de ces fonds. Nous pouvons en être certains. Pas de danger, il n’y a pas beaucoup de sympathisants libéraux dans les régions du Québec.
Le gouvernement laisse le secteur forestier dépérir. Il laisse l’Union européenne gruger nos parts de marché, alors qu’il avait beaucoup de moyens lorsqu’on voit les sommes astronomiques qui ont été dilapidées dans le fonds vert. Ces fonds étaient nécessaires pour récolter davantage de bois brûlé par des feux de forêt. Ces fonds auraient pu servir à mieux aménager nos forêts pour être plus résilients aux feux et mieux s’adapter aux changements climatiques.
Ces fonds auraient pu nous permettre d'améliorer notre bilan de revalorisation des produits forestiers. Ils auraient pu être utilisés pour développer de nouveaux marchés ou de nouveaux produits issus d'espèces qui vont davantage prospérer avec les changements climatiques.
Les familles canadiennes luttent chaque jour pour se loger, se nourrir et se chauffer. Pendant ce temps, on détourne des centaines de millions de dollars pour enrichir les amis du pouvoir. C'est inacceptable et c'est intolérable. Nous avons le droit de voir les documents cachés. Nous avons le droit de comprendre pourquoi cet argent, notre argent, est utilisé pour financer des entreprises proches du pouvoir, alors que nous, les citoyens, nous nous battons pour maintenir une vie décente dans un pays où tout devient hors de portée.
Ce pays n'est pas une entreprise familiale pour les libéraux. Le Canada appartient aux Canadiens. Chaque dollar que nous versons en taxe doit servir à améliorer la vie de tous, et non à enrichir une poignée de privilégiés. Nous devons exiger que ces documents soient remis, que la lumière soit faite sur cette affaire, que la GRC mène son enquête sans obstruction. C'est une question de justice pour nous tous.
La vérificatrice générale a révélé que 82 % des transactions financières de Technologies du développement durable Canada sur une période de cinq ans étaient entachées de conflits d'intérêts. Cela représente 330 millions de dollars en fonds publics attribués à des entreprises alors que les membres du conseil d'administration avaient un intérêt direct ou indirect. La confiance du public et des investisseurs dans les initiatives financées par des fonds publics tels que Technologies du développement durable Canada est essentielle pour assurer un développement économique durable et transparent partout au pays. Si les pratiques de Technologies du développement durable Canada continuent de ternir cette confiance, cela pourrait freiner des projets essentiels pour notre avenir commun. Nous devons prendre un moment pour réfléchir à ce que cela signifie vraiment. Si les Canadiens perdent confiance dans leur gouvernement et dans ses institutions, alors c'est notre démocratie qui est en danger.
Comment pouvons-nous construire un avenir solide et durable si nous vivons dans un climat de méfiance et de cynisme? Il est crucial que toute la lumière soit faite sur ces pratiques pour garantir que les investissements dans des secteurs stratégiques comme celui des technologies propres se fassent de manière équitable et transparente. Ce scandale touche la crédibilité de la gestion des fonds publics au niveau national, mais il a également des répercussions directes sur l'avenir de tous les Canadiens.
Nous ne devons pas laisser ce gouvernement continuer à nous voler notre avenir. Nous devons dire: assez, c'est assez. C'est pourquoi nous demandons une transparence totale. Les Canadiens ont droit à la vérité. Ils ont droit de savoir où va leur argent et d'exiger un gouvernement qui les respecte, un gouvernement qui mettra fin à la corruption. Seuls les conservateurs de gros bon sens feront cela. Nous avons vu trop de scandales, trop de gaspillage et trop d'opacité. Nous mettrons fin à cette corruption et nous remettrons le pouvoir entre les mains des Canadiens. Ensemble…
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Madame la Présidente, merci de me corriger. Je comprends qu'il n'est pas toujours facile d'occuper le fauteuil, et je respecte votre rôle.
Un haut fonctionnaire criait sur tous les toits pour dénoncer l'incompétence et la corruption des libéraux. La vérificatrice générale a constaté que Technologies du développement durable Canada a versé 58 millions de dollars à 10 projets inadmissibles qui, dans certains cas, ne menaient pas à des avantages environnementaux ou au développement de technologies vertes; 334 millions de dollars à plus de 186 projets pour lesquels des membres du conseil d'administration étaient en conflit d'intérêts; et 58 millions de dollars à des projets sans veiller à ce que les conditions de l'accord de contribution soient respectées.
Voici ce qui me fait vraiment bouillir d'indignation lorsque j'entends parler d'une telle chose. Partout au Canada, les collectivités sont aux prises avec des infrastructures vieillissantes et réclament un modèle de financement équitable et prévisible qui les aidera à s'attaquer à ces problèmes qui s'accumulent. Lorsqu'ils entendent parler de cette caisse noire environnementale alors qu'ils ont de la difficulté à obtenir du financement pour des projets visant leurs infrastructures vieillissantes, les municipalités, les maires, les conseillers municipaux et les contribuables réagissent avec colère. Moi aussi, cela me met en colère. Le gouvernement libéral distribue des fonds indispensables qui pourraient être utilisés dans les collectivités pour des projets essentiels à leur fonctionnement et à leur survie, comme la construction de nouvelles usines de traitement des eaux, le remplacement de canalisations d'eau vieillissantes, le remplacement de ponts vieillissants, la mise à niveau de routes ou encore la construction d'installations récréatives où les enfants, les familles et les personnes âgées peuvent se réunir. Au lieu de cela, des proches du Parti libéral reçoivent des fonds pour des projets pour lesquels on ne peut pas démontrer qu'ils entraînent des avantages environnementaux ou contribuent au développement de technologies vertes.
La vérificatrice générale a clairement indiqué que la responsabilité de ce scandale incombe au ministre de l'Industrie du , qui n'a pas surveillé suffisamment les contrats accordés à des proches du Parti libéral. Pourquoi le ferait-il? D'après son mandat, Technologies du développement durable Canada était censée être une organisation sans but lucratif financée par le gouvernement fédéral et chargée d'approuver et de verser plus de 100 millions de dollars de financement par année afin de soutenir des entreprises de technologies propres. Cependant, d'après le rapport de la vérificatrice générale, il est évident que ce mandat a changé, mais pas dans l'intérêt des contribuables canadiens.
En recourant à la Loi sur la Fondation du Canada pour l'appui technologique au développement durable, le gouvernement du Canada a créé Technologies du développement durable Canada, en 2001, afin de financer le développement et la démonstration de nouvelles technologies qui favorisent le développement durable. D'après tout ce que je lis, cet organisme ne remplissait pas ses fonctions, et les Canadiens veulent qu'on rende des comptes. Ils veulent savoir pourquoi les proches du Parti libéral se remplissent les poches.
La question qui se pose est la suivante: pourquoi une organisation indépendante sans but lucratif qu'on a créée pour soutenir des projets qui visent à développer et à démontrer de nouvelles technologies ou qui s'attaquent à des problèmes liés aux changements climatiques, à la qualité de l'air, à la salubrité de l'eau et à la propreté du sol est-elle utilisée pour remplir les poches d'initiés? Je viens d'utiliser le terme « indépendante », mais elle agissait plutôt « main dans la main ».
Les problèmes pullulent avec le gouvernement et ils durent depuis beaucoup trop longtemps. Les hauts dirigeants de Technologies du développement durable Canada ont obtenu des projets où ils étaient en conflits d'intérêts à hauteur de plus de 330 millions de dollars de l'argent des contribuables. Pourquoi ces hauts dirigeants n'ont-ils pas fait preuve de diligence raisonnable? Eh bien, le mauvais exemple a commencé au sommet.
En 2019, l'ancien ministre libéral de l'Industrie a commencé à nommer des cadres qui se trouvaient en situation de conflit d'intérêts au conseil d'administration de Technologies du développement durable Canada. Le nouveau conseil d'administration du a alors commencé à voter afin d'accorder du financement à des entreprises dont les dirigeants étaient directement en conflit d'intérêts. Puis, sous la direction de la nouvelle présidente, le fonds s'est vite mis à être géré selon des normes de moins en moins rigoureuses. Le mauvais exemple a commencé au sommet.
Comment a-t-on découvert tout cela? La vérificatrice générale et le commissaire à l'éthique ont entrepris des enquêtes distinctes après que des dénonciateurs eurent fait part d'allégations de mauvaise gestion financière au sein de l'organisme. La gestion financière, c'est le talon d'Achille du gouvernement libéral. Quelle a été la conclusion de la vérificatrice générale? Son enquête a révélé d'importantes lacunes dans les normes de gouvernance et elle a permis de découvrir que 390 millions de dollars de fonds de l'organisme avaient été soit accordés à des projets qui auraient dû être inadmissibles, soit accordés à des projets où des membres du conseil d'administration étaient en conflit d'intérêts pendant la période de cinq ans visée par l'audit.
La chronologie des événements permet de bien comprendre l'histoire, une histoire d'horreur. Elle révèle ce qui s'est passé et les raisons qui font que nous sommes ici aujourd'hui. À la fin de 2018, l'ex-ministre libéral de l'Industrie a exprimé des réserves au sujet du président de Technologies du développement durable Canada, qui avait été nommé à l'ère Harper, Jim Balsillie, en raison des critiques publiques de celui-ci contre les projets de loi du gouvernement en matière de protection de la vie privée. Le cabinet du ministre a fait part de son malaise au sujet des observations de M. Balsillie au PDG de l'organisme et il a demandé que le président cesse de critiquer les projets de loi du gouvernement. Il n'y a pas de censure là-dedans; il ne faut pas s'inquiéter.
À ce moment-là, lors d'un appel téléphonique, le ministre a proposé deux autres candidats potentiels à la présidence de l'organisme, dont Mme Verschuren, une femme d'affaires propriétaire d'une entreprise qui recevait du financement de Technologies du développement durable Canada.
Que s'est-il passé ensuite? Le ministre, le Cabinet du premier ministre et le Bureau du Conseil privé ont été avertis des risques qu'impliquait la nomination d'une présidente en conflit d'intérêts et du fait que, jusque-là, le fonds n'avait jamais eu de président ayant des intérêts dans des entreprises bénéficiaires du financement de Technologies du développement durable Canada. Il s'agissait d'un avertissement très clair et, je dirais même, d'un très bon conseil.
En juin 2019, malgré les avertissements répétés de son cabinet, le ministre a décidé de procéder à la nomination. Il n'avait pas besoin de conseils. La nouvelle présidente a créé un environnement où les conflits d'intérêts étaient tolérés et gérés par les membres du conseil d'administration. Pourquoi pas? C'était autorisé au sommet, alors ils pouvaient le faire aussi.
Les membres du conseil d'administration ont accordé des fonds de Technologies du développement durable Canada à des entreprises dont ils étaient actionnaires ou employés. Leurs investissements étaient financés par les contribuables canadiens. C'est dramatique. Pourtant, cela ne s'arrête pas là: le ministre a ensuite nommé deux autres administrateurs controversés, qui ont eu une conduite contraire à l'éthique et qui ont contrevenu à la Loi sur les conflits d'intérêts en approuvant du financement destiné à des entreprises dont ils détenaient des parts. Le cycle a continué, pour remplir encore plus les poches de leurs amis.
Les fonctionnaires d'Innovation, Science et Développement économique ont été témoins de 186 conflits d'intérêts au sein du conseil d'administration, mais ils ne sont pas intervenus. Le 21 janvier, le nouveau a été nommé. A-t-il fait le ménage dans ce gâchis? Non. En novembre 2022, des lanceurs d'alerte ont signalé à la vérificatrice générale des problèmes internes concernant des pratiques contraires à l'éthique au sein de Technologies du développement durable Canada. Peu de temps après, le Conseil privé a été informé par les lanceurs d'alerte au sujet des allégations et il a commandé deux rapports indépendants.
Peu de temps après, les lanceurs d'alerte ont rendu les allégations publiques, et le nouveau a dû se rendre à l'évidence et suspendre le financement de Technologies du développement durable Canada. Pas plus tard qu'en novembre 2023, la vérificatrice générale a annoncé l'audit de l'organisme, qui a révélé et confirmé l'histoire d'horreur que je viens de raconter. En juin 2024, la vérificatrice générale a publié son rapport, qui fait état de graves manquements au chapitre de la gouvernance à Technologies du développement durable Canada.
Seuls les conservateurs axés sur le gros bon sens mettraient fin à la corruption et obtiendraient des réponses pour les Canadiens. Je le dis parce que c'est vrai, et cela mérite d'être répété. Les conservateurs reconnaissent qu'il n'y a qu'un seul contribuable. Je ne sais pas si je l'ai déjà dit, et je n'aime pas me répéter, mais je vais le dire une fois de plus: les conservateurs reconnaissent qu'il n'y a qu'un seul contribuable.
La Chambre pourrait débattre de toutes sortes de sujets, comme le doublement du coût du logement, l'inflation alimentaire causée par les libéraux ou la vague soudaine de criminalité et de chaos qui déferle partout au Canada. Pourquoi les gens paient-ils plus en taxes et en impôts qu'ils ne paient pour les produits de première nécessité dont ils ont besoin pour faire vivre leur famille? Au lieu de parler de ces sujets, le gouvernement corrompu et usé a plutôt décidé de paralyser les travaux de la Chambre.
Il convient de souligner que ce n'est pas la première fois que le gouvernement se livre à des actes de corruption et à des dépenses inconsidérées. C'est une vieille habitude. Des personnes nommées par les libéraux ont injecté plus de 400 millions de dollars de fonds publics dans leurs propres entreprises, ce qui a donné lieu à 186 conflits d'intérêts distincts. Il faut que cela cesse. Le gouvernement doit remettre les documents.
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Madame la Présidente, je m'en voudrais de ne pas prendre un instant pour féliciter la première ministre désignée de ma province, Susan Holt, qui a été élue lundi soir.
Mme Holt a la distinction d'être la première femme à devenir première ministre du Nouveau‑Brunswick, même s'il faut reconnaître que ce n'est pas pour cela que les électeurs l'ont élue. C'est une personne remarquable qui, je l'espère, permettra à ma province de continuer à progresser.
Mme Holt hérite d'une province qui repose sur des assises économiques et financières solides. Pendant la campagne, elle s'est présentée comme une centriste et, si elle gouverne dans cette même optique, elle pourrait obtenir des résultats impressionnants en s'appuyant sur les récentes réalisations du Nouveau‑Brunswick. Elle a fait preuve d'une certaine compétence en s'opposant à la taxe fédérale sur le carbone et en minimisant habilement toute association avec les libéraux fédéraux. Pendant les 32 derniers jours au Nouveau‑Brunswick, c'était comme si le n'existait pas. C'était une sage décision de la part de Mme Holt, étant donné que les électeurs et les députés libéraux sont prêts à sacrifier ce chef fédéral très impopulaire.
Je tiens également à remercier le premier ministre Blaine Higgs et les députés provinciaux qui sont sous sa direction depuis 2018. Je peux dire sans l'ombre d'un doute qu'aujourd'hui, le Nouveau‑Brunswick n'a jamais été dans une meilleure position par rapport au reste du Canada, tant sur le plan de la qualité de vie que des perspectives qu'il offre. C'est un endroit où il fait bon vivre. Notre économie est en croissance, il y a des emplois qui font en sorte qu'il n'est pas nécessaire de partir vers l'Ouest et, aujourd'hui, d'autres Canadiens sont conscients de nos avantages et migrent vers l'Est en nombre record. Ce n'est pas mal du tout.
Madame Holt est maintenant la gardienne de cette prospérité et de cet avantage. J'espère que le Nouveau‑Brunswick demeurera une province prospère, et je suis prêt à travailler avec le nouveau gouvernement provincial sur des priorités communes afin que ma province soit toujours entendue au Parlement et par les décideurs du gouvernement fédéral.
Passons maintenant à la question qui nous occupe. Voici pourquoi il y a eu impasse au Parlement. Les libéraux ont paralysé la Chambre des communes. Le et le Cabinet ont choisi de ne pas tenir compte d'un ordre légal du Parlement de déposer les documents demandés par la Chambre des communes. Voilà, en quelques mots, la chronologie des événements.
Le et le Cabinet ont choisi des élites bien branchées pour distribuer 1 milliard de dollars puisés issus du trésor public dans le cadre du programme de Technologies du développement durable Canada. Ces élites ont ensuite versé ces fonds à des entreprises qu'elles possédaient ou dans lesquelles elles avaient des intérêts financiers. Quand ces conflits d'intérêts et ces actes de corruption flagrants ont été signalés au Cabinet, les libéraux ont tenté d'étouffer l'affaire. Les mandarins et les ministres savaient que des fonds publics étaient détournés par l'entremise de Technologies du développement durable Canada, mais, au lieu de mettre fin à cette arnaque, les administrateurs du programme ont réussi à détourner encore plus de fonds publics provenant d'autres ministères fédéraux vers des projets non admissibles. Toutes ces transactions ont été approuvées par différents ministres nommés par le premier ministre.
Heureusement, la vérificatrice générale du Canada a examiné le programme et a mis au jour les conflits d'intérêts, les opérations de camouflage et la corruption des libéraux. Mon collègue le député de a lancé une enquête parlementaire sur la corruption, qui a abouti à un ordre de la Chambre des communes demandant au gouvernement de produire tous les documents non caviardés à ce sujet. Malheureusement, le gouvernement libéral refuse de respecter la loi en remettant ces documents au Parlement.
Il s'agit d'un droit établi depuis longtemps et inscrit dans la Constitution qui permet aux députés de demander et de recevoir les documents qu'ils jugent nécessaires. Cette semaine, le légiste du Parlement a confirmé ce point au comité des comptes publics, que je préside.
Le mépris du gouvernement libéral pour l'ordre du Parlement porte un coup au cœur même de nos institutions démocratiques. Il s'agit de l'intégrité, de la transparence et de la reddition de comptes d'un gouvernement qui est censé servir les Canadiens. Ces valeurs, qui sont fondamentales dans toute démocratie qui fonctionne, ont été sérieusement minées au cours des neuf dernières années par le et le Cabinet libéral.
Ce n'est pas une question de partisanerie. C'est une question de principe. C'est une question de confiance, c'est-à-dire la confiance que les Canadiens ont accordée à ce gouvernement fatigué en 2015, il y a neuf longues années, lorsque les électeurs se sont vu promettre une ère de transparence et d'ouverture. Nous nous souviendrons des beaux discours qui ont disparu presque du jour au lendemain. Je tiens à rappeler à tout le monde ici, en particulier aux députés d'en face, qu'en 2015, les libéraux ont présenté aux Canadiens un programme promettant des changements. Ils ont fait campagne en promettant d'être le gouvernement le plus transparent et le plus responsable de l'histoire du Canada. Nous sommes confrontés à une réalité totalement différente, qui ne relève aucunement de ce domaine et qui s'est transformée en un cauchemar pour les contribuables.
Ce à quoi nous sommes confrontés, c’est un gouvernement qui ne tient pas ses propres promesses. C'est un gouvernement embourbé dans une suite de scandales, un gouvernement qui a trahi la confiance de tous les Canadiens. La caisse noire environnementale, aussi connue sous le nom de scandale de Technologies du développement durable Canada, est l'exemple le plus flagrant de cette trahison. Selon le rapport de la vérificatrice générale, Technologies du développement durable Canada a accordé près de 390 millions de dollars d'argent public à des projets dans lesquels les membres du conseil d'administration avaient des intérêts financiers directs. Ces neuf membres du conseil, approuvés par le et le Cabinet, sont impliqués dans 186 cas de conflits d'intérêts. Ce n'est pas de la mauvaise gestion accidentelle. C'est de la corruption systématique orchestrée par les personnes en position de pouvoir au profit d'elles-mêmes et de leurs associés.
Un exemple flagrant est celui d'Andrée-Lise Méthot, qui a été nommée au conseil d'administration de Technologies du développement durable Canada en 2016. Mme Méthot dirige une société de capital de risque, Cycle Capital, qui a reçu 114 millions de dollars en subventions de Technologies du développement durable Canada alors qu'elle siégeait au conseil d'administration, des fonds qui profitent directement à ses investissements personnels. La valeur de Cycle Capital a triplé au cours de cette période, en grande partie grâce à l'argent des contribuables versé par l'entremise de Technologies du développement durable Canada. Comme il doit être commode de siéger à des conseils d'administration nommés par le gouvernement et d'approuver des millions de dollars pour sa propre entreprise. Ces transactions intéressées flagrantes sont emblématiques d’une culture généralisée de copinage qui a infecté ce gouvernement libéral fatigué.
Au lieu de se concentrer sur l'innovation, la caisse noire environnementale est devenue l'assiette au beurre des proches du Parti libéral, qui se sont servis de leur influence pour s'enrichir aux dépens des contribuables canadiens, qui travaillent dur. La corruption ne s'est pas arrêtée à Mme Méthot. Un autre membre du conseil d'administration, Stephen Kukucha, avait également des conflits d'intérêts. Ancien attaché politique d'un ministre libéral de l'Environnement, M. Kukucha s'est servi de son poste au sein du conseil d'administration de Technologies du développement durable Canada pour détourner 5 millions de dollars vers des entreprises dans lesquelles il détenait des intérêts financiers. À l'instar de Mme Méthot, M. Kukucha ne voyait rien de mal à exploiter sa relation avec le gouvernement pour s'enrichir.
Lorsqu'il a été interrogé à ce sujet, il a en fait balayé du revers de la main le paiement de 5 millions de dollars, le qualifiant de « petit montant » d'argent. Or, ce petit montant d'argent représente une somme faramineuse pour les familles canadiennes qui voient leurs taxes et leurs impôts fédéraux augmenter pour payer la largesse du gouvernement. Ce montant représente les taxes et les impôts que paient d'innombrables familles qui peinent à joindre les deux bouts. Pour ces proches du Parti libéral, ce n'est qu'un autre exemple qui montre que le système est truqué en leur faveur et contre les Canadiens ordinaires.
Ce scandale montre que le gouvernement a complètement perdu le nord, qu'il préfère servir les intérêts de quelques privilégiés que ceux de la population du Canada. Cependant, ce scandale dépasse la simple utilisation de fonds publics à mauvais escient. Il entraîne une érosion de la confiance. Il marque l'érosion des principes mêmes de la bonne gouvernance que nous sommes tous élus pour honorer et dont nous devons réclamer le respect. Les scandales qui éclaboussent le gouvernement, que ce soit l'affaire SNC‑Lavalin, le scandale relatif à l'organisme UNIS, l'utilisation à mauvais escient de fonds publics destinés aux projets d'énergie verte ou les manquements à l'éthique du lui-même, prouvent que le premier ministre n'est plus apte à diriger notre pays avec honnêteté.
Le scandale de la caisse noire environnementale est l'un des exemples les plus troublants de l'incapacité du gouvernement à remplir ses promesses. Il est non seulement question de centaines de millions de dollars en malversations, mais maintenant, il est aussi question d'un gouvernement qui refuse de se conformer à un ordre de la Chambre.
Technologies du développement durable Canada a été créé dans le but de favoriser l'innovation dans l'économie canadienne. Pendant de nombreuses années, avant l'arrivée du gouvernement libéral, l'organisme était bien administré. C'était un programme qui finançait les projets selon leur utilité. Ce qui était un tremplin pour les innovateurs est devenu un canal de corruption et de népotisme pour les libéraux.
D'après le rapport de la vérificatrice générale, pas moins de 390 millions de dollars du Trésor public ont été versés à des projets pour lesquels des membres du conseil d'administration étaient directement en conflit d'intérêts. L'argent durement gagné par les contribuables est allé à des projets qui profitaient directement aux décideurs. Il ne s'agit pas seulement d'une surveillance défaillante, il s'agit d'un abus de confiance. On a violé les principes de la transparence et de l'imputabilité envers les contribuables.
Malheureusement, ce scandale n'est pas un incident isolé pour le gouvernement. Plus tôt, j'ai fait allusion à une corruption généralisée et aux manquements à l'éthique qui gangrènent le gouvernement depuis son arrivée au pouvoir. Nous nous souvenons tous de l'affaire SNC‑Lavalin, dans laquelle le lui-même a été reconnu coupable d'avoir contrevenu aux lois sur l'éthique en tentant d'intervenir dans une affaire pénale au profit d'une société liée aux libéraux. Nous nous souvenons tous du scandale de l'organisme UNIS, quand des millions de dollars de fonds publics ont été acheminés vers un organisme avec lequel la famille du premier ministre entretenait des liens étroits. Qui pourrait oublier les nombreux manquements à l'éthique liés au congédiement du vice-amiral Mark Norman?
Ces scandales ne sont pas seulement le résultat de mauvaises décisions ou d'une mauvaise gestion; ils sont le résultat d'une culture de corruption qui s'est développée au gouvernement. C'est une culture dans laquelle les personnes qui ont leurs entrées au parti sont récompensées et où il reste aux Canadiens ordinaires à payer la note. Les règles s'appliquent à tout le monde, sauf aux personnes en position de pouvoir et d'autorité.
Ce qui est encore plus troublant, c'est la réaction du gouvernement à ces scandales. Au lieu d'assumer ses responsabilités, au lieu de reconnaître ses erreurs et de chercher à les corriger, ce qui serait la conduite honorable à adopter, le gouvernement a choisi de noyer le poisson, de nier et de cacher la vérité. Quand le Parlement a ordonné la production de documents liés à ce scandale de la caisse noire environnementale, le gouvernement a réagi en caviardant massivement ces documents, ce qui a empêché le Parlement de s'acquitter de son devoir de lui demander des comptes. Les députés sont ici pour une seule raison, pour approuver les fonds que le gouvernement demande et pour lui demander des comptes sur les dépenses qu'il engage. Ce que nous voyons de la part des libéraux, ce n'est pas la conduite d'un gouvernement qui tient à la transparence, mais celle d'un gouvernement qui a quelque chose à cacher.
Le coût de cette corruption n'est pas seulement financier; le véritable coût de ce scandale va bien au-delà des deniers publics. Les Canadiens ont perdu confiance dans le gouvernement. Qui peut les blâmer lorsqu'ils voient l'argent qu'ils ont durement gagné être utilisé à mauvais escient et mal géré, lorsqu'ils voient un gouvernement qui refuse d'admettre ses torts? Cela crée un précédent qui engendre davantage de corruption et d'incompétence dans l'ensemble de la fonction publique.
À l'heure actuelle, des millions de Canadiens ont du mal à joindre les deux bouts. Le vaste recours aux banques alimentaires nous amène à conclure que les familles ne peuvent plus se nourrir sans dons ni aide. Les aînés sont obligés de faire des choix difficiles simplement pour mettre du pain sur la table. Pendant ce temps, le gouvernement distribue des centaines de millions de dollars à ses amis bien placés.
C'est une insulte à tous les Canadiens qui travaillent fort, qui paient leurs impôts, qui respectent les règles et qui s'attendent en retour à ce que les gens au pouvoir, ceux qui forment le gouvernement, soient honnêtes. Au lieu de cela, l’argent des contribuables a servi à financer des projets entachés de conflits d’intérêts et des projets qui n'auraient pas été financés si on n'avait pas employé des tactiques sournoises pour donner aux libéraux bien branchés un avantage sur leurs concurrents. Voilà le véritable coût de la corruption des libéraux. Ce coût est assumé par les contribuables canadiens, qui doivent composer chaque jour avec l'alourdissement du fardeau fiscal fédéral, parce que le gouvernement a fait fausse route et qu'il a perdu non seulement sa capacité de gérer le pays, mais aussi d'être franc avec les Canadiens.
En tant que député de la loyale opposition de Sa Majesté, j'ai le devoir solennel, comme tous mes collègues de ce côté-ci de la Chambre, de demander des comptes au gouvernement. Notre système de gouvernement s'appuie sur le principe du gouvernement responsable, où l'exécutif doit rendre des comptes au législatif, soit au Parlement et, par extension, à la population canadienne par l'entremise des députés. Ce n'est pas simplement un concept théorique. C'est un principe fondamental de notre démocratie que nous devons défendre à tout prix. Cependant, le gouvernement montre sans cesse son mépris à l'égard du Parlement et du processus démocratique dans lequel nous sommes censés jouer un rôle de contrepoids.
Le refus de fournir des documents non caviardés à la Chambre et les tentatives répétées des libéraux de cacher la vérité en protégeant d'anciens fonctionnaires et membres du personnel font partie d'un comportement typique qui est profondément préoccupant. Lorsque le Président de la Chambre statue que les documents doivent être fournis, ce n'est pas une suggestion, mais un ordre. C'est la volonté de la Chambre, et elle doit être respectée. La décision du gouvernement de caviarder les documents enfreint clairement nos privilèges parlementaires collectifs, en plus d'être un affront aux principes démocratiques qui sous-tendent notre système de gouvernement.
Voici la question qu'il faut poser: qu'est-ce que le gouvernement essaie de cacher? Pourquoi est-il si déterminé à garder ces documents hors des mains des parlementaires? S'il n'y a rien à cacher, pourquoi ne pas fournir les documents au complet pour faire la lumière sur toute cette affaire? Comme on le dit, le soleil est le meilleur désinfectant.
Depuis que ce scandale a été mis au jour, je soupçonne que deux choses se sont produites. Premièrement, une armée de bureaucrates et de membres du personnel du gouvernement a passé au peigne fin les milliers de documents que nous cherchons à obtenir. Deuxièmement, les libéraux se sont entendus pour dire que le véritable coût de ce scandale n'est pas 390 millions de dollars, mais un montant beaucoup plus élevé qu'ils veulent à tout prix garder pour eux.
Il s'agit également d'un cauchemar politique pour les libéraux, qui risque d'entraîner l'anéantissement des députés ministériels au moment des élections. Un sous-ministre a déclaré que ce scandale est pire que le scandale des commandites du gouvernement Chrétien-Martin. Or, nous savons tous que ce scandale des commandites a mis fin au règne Martin-Chrétien. Le scandale de Technologies du développement durable Canada est si dévastateur qu'il ferait beaucoup de tort au , au Cabinet et au Parti libéral si les livres étaient divulgués au public.
Le scandale de la caisse noire environnementale ne se limite pas à une mauvaise utilisation des deniers publics. Comme je l'ai déjà dit, on parle du principe selon lequel personne, pas même le premier ministre, n'est au-dessus des lois. On parle du principe voulant que ceux à qui on a confié la gestion des fonds publics soient tenus de respecter les normes les plus rigoureuses en matière de reddition de comptes et de transparence. Le refus du gouvernement de fournir les documents demandés par le Parlement va manifestement à l'encontre de ce principe. Il s'agit d'une tentative de subvertir le Parlement afin de soustraire les responsables de cette corruption à l'obligation de rendre des comptes. Soyons clairs: le Parlement ne doit pas tolérer cela.
Lorsque les trois principaux partis de l'opposition sont d'accord, c'est signe que la confiance a été rompue dans tout le pays. Aux prochaines élections, les Canadiens auront l'occasion de choisir une autre voie. Je prends la parole aujourd'hui pour dire que les conservateurs formeront un gouvernement auquel les Canadiens peuvent faire confiance, un gouvernement qui gérera de façon responsable l'argent de leurs impôts et qui agira toujours dans l'intérêt des gens qui nous ont élus pour les servir. Si nous en avons l'occasion, nous veillerons à ce que les personnes en position de pouvoir soient tenues responsables de leurs actes. Cela signifie qu'il y aura des conséquences réelles pour les manquements à l'éthique et les conflits d'intérêts. Nous veillerons également à ce que l'argent des contribuables soit dépensé de façon judicieuse et responsable. Cela veut dire qu'il faut mettre fin à la culture du copinage qui s'installe sur les banquettes libérales, s'assurer que les contrats publics et les subventions sont octroyés en fonction du mérite et tourner la page sur le gouvernement corrompu.
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Madame la Présidente, aujourd'hui, je suis heureuse de participer au nom des habitants de Lakeland au débat lancé par des conservateurs pleins de bon sens en raison de la tendance répétée des libéraux à procéder au gaspillage impertinent et immoral de l'argent des contribuables canadiens sous le couvert de programmes qui sont censément axés sur des enjeux dont tous les Canadiens se soucient. Après neuf ans, la corruption des libéraux n'en vaut tout simplement pas le coût. L'ensemble de la Chambre des communes a demandé aux libéraux de rendre publics les documents portant sur leur plus grand scandale, mais comme toujours, les libéraux étouffent l'affaire.
Les libéraux ont présenté le fonds Technologies du développement durable Canada, qui est désormais qualifié à juste titre de caisse noire environnementale personnelle, comme un outil essentiel pour les investissements visant à lutter contre les changements climatiques. Or, le fonds manque de transparence, il ne produit aucun résultat et, comme c'est toujours le cas avec ces gens-là, il sert les intérêts des proches du Parti libéral au lieu de ceux des Canadiens. À l'évidence, c'est une manie chez les libéraux: ils détournent l'argent des autres vers les entreprises et les poches de leurs amis; ils se font prendre parfois; ils se dérobent, puis ils retardent et embrouillent les choses; et ils finissent par utiliser tous les outils et les pouvoirs dont ils disposent pour étouffer l'affaire et rejeter la faute sur tout le monde.
Certains balaieront peut-être ce sujet du revers de la main sous prétexte que c'est tout simplement ainsi que les choses fonctionnent. Ils diront peut-être que c'est de la politique, que les politiciens sont tous pareils, ou qu'il s'agit simplement d'un exercice politique ou de nombrilisme où les politiciens parlent pour s'entendre parler de manœuvres obscures déconnectées de la réalité ou de questions parlementaires qui n'ont pas vraiment d'importance pour les Canadiens ordinaires. Or, c'est faux. En réalité, il est question de l'habitude qui est propre aux libéraux de mal gérer les fonds publics, de les gaspiller et de commettre des manquements flagrants à l'éthique, apparemment avec l'approbation de leurs partenaires de coalition, les néo-démocrates et les bloquistes, puisque ceux-ci continuent de voter de manière à les appuyer et à les maintenir au pouvoir, même si ces prétendus partis de l'opposition ont le pouvoir de mettre fin à tout cela.
Le gouvernement doit remettre les documents relatifs à ce stratagème de caisse noire de 400 millions de dollars qui prouvent que des personnes nommées par le gouvernement libéral ont détourné des derniers publics canadiens vers leurs propres entreprises et celles de leurs petits amis. L'ampleur de l'affaire est choquante et, ce qui est épouvantable, elle n'est pas étonnante. Une caisse noire de près d'un demi-milliard de dollars tirés des fonds publics a été utilisée à mauvais escient, et l'affaire concerne 186 conflits d'intérêts. Le pire, c'est que malgré les mises en garde concernant les conflits d'intérêts dans lesquels se trouvait la présidente de la caisse noire, les libéraux l'ont quand même nommée à cet important poste.
Une autre membre du conseil d'administration est la fondatrice et la PDG d'une entreprise appelée Cycle Capital. Il se trouve que le détient des actions de Cycle Capital et qu'il a travaillé comme conseiller stratégique pour cette entreprise pendant plus d'une décennie. Quand cette PDG siégeait au conseil d'administration de la caisse noire, les entreprises dans lesquelles Cycle Capital investit ont reçu plus de 100 millions de dollars de fonds publics dans le cadre du programme. Les libéraux ont fait passer la dirigeante de Cycle Capital de la caisse noire à la Banque de l'infrastructure du Canada des libéraux, où elle a voté pour verser 170 millions de dollars à sa propre entreprise. Voilà un bel exemple de conflit d'intérêts, et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
Dans mon coin de pays et dans la circonscription de mon collègue, , tout le monde sait que, quand quelque chose marche comme un canard, nage comme un canard et cancane comme un canard, c'est un canard. Je suis convaincue que les Canadiens peuvent constater par eux-mêmes ce qui se passe ici.
Les conservateurs disent que si les libéraux n'ont rien à cacher, il n'y a aucune raison de ne pas produire les documents. Puisque les libéraux sont prêts à mettre un frein à tous les travaux de la Chambre des communes, l'assemblée du peuple, et qu'ils refusent de divulguer les dossiers de la caisse noire, ils devraient simplement déclencher des élections sur la taxe sur le carbone et laisser les Canadiens trancher. Les Canadiens méritent la transparence et la responsabilisation. L'argent du gouvernement n'appartient pas aux politiciens, aux bureaucrates ou aux personnes nommées par le gouvernement. Il appartient aux Canadiens. Dans le secteur privé, il n'en faut pas davantage pour être congédié. Dans un gouvernement qui se soucie vraiment de l'éthique et de la responsabilité financière, les élus démissionnent ou ils sont congédiés.
Cependant, il serait difficile pour le délinquant en chef en matière d'éthique, c'est-à-dire le , d'avoir la crédibilité nécessaire pour imposer des conséquences à son Cabinet et aux fonctionnaires, puisqu'un tel comportement a toujours un modèle au sommet, mais la participation complice est tout aussi répréhensible. Les Canadiens méritent de savoir comment des milliards de dollars de leur argent ont été utilisés à mauvais escient en neuf ans, à qui profitent les opérations de camouflage et comment les choses seront corrigées.
Cette tendance se manifeste également dans les affirmations des libéraux sur les 120 milliards de dollars pour les programmes environnementaux. Les résultats escomptés ne se matérialisent souvent jamais. Par exemple, Lion Électrique a reçu des millions de dollars du gouvernement. Plus tard, elle a déclaré faillite sans laisser rien en retour de l'argent des Canadiens, si ce n'est un échec, des pertes et des promesses non tenues. Plus de 40 milliards de dollars de l'argent des Canadiens ont été affectés à des subventions pour les véhicules électriques, par exemple, mais les infrastructures pour les rendre abordables et adaptées à la vie réelle des Canadiens, dans toutes les régions du pays, accusent un retard considérable.
Tout ce que les libéraux ont prétendu au sujet de la subvention à Stellantis était faux. Il y a des dépassements de coûts de milliards de dollars et des années de retard et pas un seul coup de pelle n'a encore été donné. Les libéraux disaient que ce projet allait créer des emplois pour les Canadiens, mais au moins 1 500 de ces emplois, soit la majorité, seront pourvus par des travailleurs étrangers temporaires.
Alors que les libéraux n'arrêtent pas de prétendre que ces programmes servent les Canadiens, les fonds vont plutôt à des entreprises ayant des liens avec le Parti libéral ou à ses copains. Les libéraux n'hésitent pas à prendre des libertés avec l'argent des contribuables et à remplir les poches de leurs amis de l'élite, soit en étant carrément complices, soit en négligeant d'agir face aux manquements en matière d'éthique. Les libéraux nous ont rebattu les oreilles avec la nature désinfectante de la lumière et les voies ensoleillées, mais, après neuf ans, ce qu'ils ont livré, c'est une collusion coûteuse et des camouflages en série.
La vérificatrice générale a indiqué à plusieurs reprises qu'il n'y avait pas d'objectif clair ni de surveillance. Des programmes sont mis en place sans qu'il y ait de plan ou, dans le cas des initiatives prétendument environnementales, sans qu'il y ait de moyen de mesurer les impacts ou même la réduction des émissions. Que ce soit par omission ou à dessein, les libéraux s'arrangent pour qu'il soit presque impossible d'évaluer la progression ou de s'assurer de l'utilisation responsable et de la surveillance des fonds publics. Les libéraux font obstruction aux efforts pour demander des comptes au gouvernement en n'offrant que des réponses vagues, quand ils daignent en donner une, et en retenant des documents pour éviter que les Canadiens puissent savoir si l'argent qu'ils envoient au Trésor public est gaspillé.
Pas plus tard que l'année dernière, j'ai présenté une demande d'accès à l'information sur les coûts dont le gouvernement fédéral fait état pour les objectifs que le Canada s'est fixés en matière environnementale. Des documents montrent que le gouvernement a fait de la rétention d'information et a délibérément élaboré une stratégie pour s'abstenir de me répondre, et donc de répondre à tous les Canadiens, en employant des termes vagues et en me renvoyant à des sources gouvernementales et non gouvernementales externes accessibles au public. Dans les deux cas, les réponses ne comprenaient pas un seul chiffre qui avait été demandé explicitement. Malheureusement, le fait est que cela reflète une tendance générale qui est contraire, bien sûr, à l'ouverture, à la transparence et à la reddition de comptes.
Bien que le gouvernement prétende consacrer des deniers publics à des projets verts, il n'y a souvent aucun moyen de savoir si ces projets existent, et encore moins d'évaluer les résultats qui intéressent tous les Canadiens. Un des scandales les plus frappants concerne les contrats octroyés à McKinsey & Company. Après neuf ans, les libéraux avaient donné 200 millions de dollars canadiens à cette entreprise. La vérificatrice générale a constaté un « non‑respect fréquent des [règles] en matière d'approvisionnement », notamment l'absence de justification du recours à un processus non concurrentiel pour 18 des 19 contrats octroyés à l'entreprise. Ainsi, les libéraux ont contourné la politique d'approvisionnement de leur propre gouvernement.
Depuis très longtemps, ils font preuve d'un mépris flagrant envers l'éthique et la saine gestion financière quand ils prennent des décisions, et on constate une tendance à la non-conformité. Il ne faut pas être surpris de l'érosion de la confiance des Canadiens à l'égard des gouvernements, des politiciens et de la bureaucratie quand le gouvernement refuse de montrer aux Canadiens que toutes ses dépenses leur en donnent pour leur argent. Les ministères ont souvent omis d'estimer le coût des services de McKinsey avant d'engager des dépenses. Des 33 contrats octroyés à McKinsey qui ont été examinés, seulement 3 incluaient une estimation des coûts pour protéger l'argent des Canadiens.
La vérité, c'est qu'après neuf ans, les libéraux ne sont pas seulement les maîtres d'un processus d'approvisionnement boiteux, mais ils ont activement fermé les yeux devant le problème et choisi de ne pas le régler, dans leur propre intérêt et celui de leurs copains. Bien sûr, l'ancien directeur mondial de McKinsey est très proche du et il a conseillé de hauts fonctionnaires en matière de politique économique. Il est donc évident que l'influence de McKinsey sur les politiques publiques faisait partie d'un réseau plus large axé sur le favoritisme. La vérificatrice générale a noté l'augmentation rapide des contrats signés entre McKinsey et les libéraux sur neuf ans. On peut pardonner aux Canadiens de voir les choses pour ce qu'elles sont, c'est-à-dire du favoritisme élitiste d'initiés financé par le Trésor public.
On a accordé à McKinsey un contrat gouvernemental de 33 millions de dollars pour l'expansion de Trans Mountain, un projet que le gouvernement a causé, retardé et royalement embrouillé. Le contrat a été octroyé de manière non concurrentielle, sans qu'il y ait une justification clairement liée à l'une des exceptions de la politique d'approvisionnement concurrentiel. La Banque de l'infrastructure du Canada, qui supervise plus de 30 milliards de dollars de dépenses d'infrastructures publiques et privées, est un autre exemple, bien sûr. Plus de la moitié des membres du conseil d'administration ont des liens avec le Parti libéral. Il y a d'anciens candidats libéraux, des donateurs, des employés et des membres du conseil d'administration du parti.
Les conservateurs pleins de bon sens ont lancé de nombreux avertissements contre ce gâchis de mauvaise gestion et d'absence de reddition de comptes, mais les libéraux lui ont initialement confié 35 milliards de dollars en fonds publics et, après 9 ans, toutes ces dépenses n'ont donné que très peu de résultats. Malgré les grandes promesses de projets d'infrastructure transformateurs, le projet doit encore en être à l'étape de la planification préliminaire ou être bloqué ou il n'existe plus du tout. Il ne s'agit pas seulement d'échéances ratées. Il y a vraiment une inefficience systémique et une gestion de projet catastrophique, avec des initiés libéraux nommés à des postes de haut niveau.
Ce sont des choix qui ont été faits à maintes reprises. Ce sont des chiffres stupéfiants que la plupart d'entre nous ont peine à concevoir. Il n'est pas étonnant que les Canadiens remettent en question l'impartialité et la gouvernance des libéraux, de leurs banques, de leurs conseils d'administration et de leurs groupes d'experts.
Le gouvernement prétend que des milliards de dollars sont destinés aux infrastructures, mais tant de choses sont entre les mains d'initiés. Le gouvernement libéral a envoyé un demi-milliard de dollars à la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures. L'ancien dirigeant responsable des communications mondiales dans cette banque a dit au comité parlementaire que le Canada n'a reçu « absolument rien ayant une valeur tangible » en échange d'un quart de milliard de dollars de fonds publics. Il a dit qu'il n'était pas au courant de la demande des libéraux pour le remboursement de cet argent. Malheureusement, cela reflète également la plupart des initiatives prétendument environnementales du gouvernement.
Cependant, tout cela porte en réalité sur un problème plus vaste. Les décisions du gouvernement libéral en matière de dépenses sont davantage motivées par une idéologie et des considérations politiques que par l'intérêt supérieur des Canadiens ou, dans bien des cas, l'effet environnemental réel. En préférant faire les manchettes et prendre part à des cérémonies d'inauguration plutôt que de trouver des solutions et d'obtenir des résultats concrets, le gouvernement a gaspillé des milliards de dollars de l'argent des autres. Le cercle vicieux d'imposition et de dépenses des libéraux a rendu tous les produits de première nécessité trop coûteux pour tout le monde, a affaibli la classe moyenne et a particulièrement nui aux Canadiens à faible revenu et aux travailleurs pauvres. C'est vraiment dégoûtant. C'est une tendance déplorable chez les libéraux.
L'un des scandales les plus tristement célèbres des libéraux est celui de l'organisme UNIS, alors qu'un contrat de 900 millions de dollars devait supposément servir à un programme de subventions aux étudiants. Comme on le sait, des membres de la famille du recevaient depuis longtemps des honoraires pour participer à des événements. De plus, des parents du ministre des Finances de l'époque et des hauts fonctionnaires avaient des liens étroits avec UNIS. Tout cela profitait aux libéraux et à l'organisme de bienfaisance UNIS. Le commissaire à l'éthique a jugé que le ministre des Finances de l'époque avait agi de façon contraire à l'éthique et qu'il avait enfreint la Loi sur les conflits d'intérêts en ne se retirant pas des discussions sur la décision. Les conservateurs ont fait pression sans relâche sur le gouvernement pour qu'il rende les documents publics, et celui-ci a fini par annuler le contrat. Avant de le faire, il a tout de même caché les détails de cette affaire. En fin de compte, il a fermé le Parlement pour éviter de rendre des comptes et il a laissé les Canadiens dans l'ignorance.
En 2021, les libéraux ont tenté une fois de plus d'étouffer une affaire, cette fois concernant la fuite de renseignements au laboratoire de Winnipeg. On a appris que la GRC avait dû intervenir dans ce laboratoire médical et virologique de premier plan, unique en son genre. Elle est intervenue à cause d'une atteinte à la sécurité et de rumeurs selon lesquelles la dictature communiste chinoise faisait de l'espionnage dans ce laboratoire canadien. Le s'est battu bec et ongles pour empêcher la publication des documents. Comme il le fait maintenant, il a défié une motion adoptée par les élus. Tous les partis qui avaient vu les documents, y compris un député libéral, ont dit que c'était pour éviter une situation gênante et non pour protéger la sécurité nationale. Les libéraux font constamment passer leurs intérêts politiques avant le véritable intérêt public.
Le fait qu'ils cachent de l'information aux députés, qui ont été choisis par la population pour venir la servir, montre sans l'ombre d'un doute que les libéraux ont un mépris total de la gouvernance éthique. C'est ce que prouvent tous ces scandales, et il y en a beaucoup d'autres encore. Tout cela mine la confiance du public. Il y a un problème persistant de favoritisme, de manque de transparence et de mauvaise gouvernance. Les Canadiens n'ont pas les moyens d'être dirigés par le gouvernement libéral et ses partenaires de coalition et ils ne leur font plus confiance; c'est ce qui arrive quand l'argent du Trésor public est versé par des libéraux à des entreprises et à des initiés politiquement branchés. Quand il n'y a pas de reddition de comptes ni de transparence, les Canadiens se demandent où est allé leur argent.
Nous pouvons essayer de comprendre l'ampleur de cette affaire et ce qu'elle implique concrètement. Il faudrait une année complète de travail à l'équivalent de 22 000 familles canadiennes pour atteindre le montant des recettes fiscales fédérales requises pour couvrir les quelque 400 millions de dollars gaspillés par la caisse noire environnementale des libéraux. Après neuf années, les prix augmentent et les taxes et impôts augmentent; c'est ce qui fait que toutes ces familles canadiennes travaillent déjà d'arrache-pied, mais n'arrivent pas à s'en sortir.
Ce genre de conduite n'est jamais acceptable. Cependant, les dépenses du gouvernement et ses taxes sur le carbone ont provoqué de l'inflation et une crise du coût de la vie historique parce qu'elles ont fait monter le prix de l'épicerie, du carburant, du logement et du chauffage. Ce sont des besoins essentiels au Canada, pas du luxe, surtout à l'approche de l'hiver. Quand ce genre de choses se produisent, les Canadiens méritent à tout le moins une meilleure reddition de comptes et une meilleure surveillance des fonds publics.
Un problème récurrent est l'incapacité absolue du gouvernement à tenir ses promesses en matière de création d'emplois et de croissance économique. Il aime se vanter du fait que ses programmes verts et ses projets d'infrastructure créent des emplois, mais bon nombre des emplois créés sont temporaires ou disparaissent une fois la phase d'exécution terminée. Cela a été particulièrement problématique dans des secteurs en croissance comme celui des énergies renouvelables, où des possibilités d'emploi sont promises lors du lancement des projets, mais ne se concrétisent jamais.
De plus, qui peut oublier l'échec du plan libéral de plantation d'arbres? En effet, en 2019, les libéraux avaient promis de planter 2 milliards d'arbres, mais l'an dernier, ils ont signé des ententes prévoyant la plantation de seulement 374 millions d'arbres d'ici 2031, ce qui représente moins de 19 % de leur objectif déclaré. RNCan rapporte que seulement 56 millions d'arbres ont été plantés à ce jour; ce n'est même pas 3 % du nombre promis par les libéraux.
Pendant ce temps, des secteurs traditionnels, comme celui du pétrole et du gaz, où travaillent des centaines de milliers de Canadiens et qui demeurent essentiels à l'économie canadienne, ont été soumis à l'incertitude, à une réglementation excessive, à des interdictions, à un traitement injuste et à des taxes sur le carbone. Le Canada a perdu des centaines de milliers d'emplois parce que la coûteuse coalition mène une guerre idéologique contre les travailleurs du secteur de l'énergie.
Les scandales et la mauvaise gestion des libéraux ne sont pas des incidents isolés. Cela fait partie de leurs vieilles habitudes. Qu'il s'agisse de la mauvaise gestion de programmes ou d'ententes secrètes, il est évident que les ressources publiques sont utilisées à mauvais escient et que les Canadiens sont floués. Après neuf ans de politiques anti-énergie et anti-secteur privé par les néo‑démocrates—libéraux, le Canada a perdu plus de 5,6 billions de dollars d'investissements dans les emplois, les entreprises, les projets, les talents et les technologies au profit des États‑Unis, un revirement unique depuis l'élection des libéraux en 2015. La situation s'aggrave d'année en année.
Il est indéniable que le gouvernement libéral, soutenu par la coalition, est le gouvernement le plus compromis sur le plan éthique de l'histoire du Canada. Le a été reconnu coupable de deux manquements à l'éthique, tout comme quatre députés libéraux de haut rang, ce qui est le plus grand nombre de tous les gouvernements de l'histoire du Canada. Par ailleurs, les libéraux ont fait en sorte que les deux tiers des familles à faible revenu aient du mal à se nourrir, à chauffer leur maison et à se loger, en raison de la crise du coût de la vie qu'ils ont provoquée. Il est tout simplement inacceptable que l'argent des contribuables soit gaspillé, un point c'est tout. Les Canadiens méritent, surtout à l'heure actuelle, un gouvernement qui fait passer leurs intérêts en premier, qui gère l'argent de leurs impôts de manière responsable et qui obtient des résultats concrets.
Le comportement des libéraux, c'est-à-dire le fait qu'ils soient prêts à tout arrêter pour étouffer l'affaire, constitue manifestement une tentative délibérée de soustraire leur propre corruption au regard du public. La vérificatrice générale a déjà découvert des cas où les responsables de la caisse noire ont envoyé l'argent des contribuables à leurs propres entreprises. Le commissaire à l'éthique a jugé que la présidente de la caisse noire, qui avait été nommée personnellement par le , avait enfreint la loi. Ce n'est pas seulement les conservateurs pleins de bon sens qui le disent. C'est le bon sens lui-même.
Les dirigeants élus doivent accorder la priorité à l'éthique, à la transparence, à la reddition de comptes et à la gouvernance efficace. La politique environnementale devrait porter sur les mesures de saine gestion, de conservation, d'atténuation des risques et d'adaptation dans l'intérêt de l'ensemble des Canadiens, et non seulement pour quelques initiés bien branchés dans certaines régions. Assez, c'est assez. Le Parlement doit faire son travail puisque le et les libéraux refusent de le faire.
Les libéraux doivent respecter l'ordre du Parlement et remettre les documents sur la caisse noire environnementale parce que cet ordre vient des représentants de la majorité des Canadiens. Nous sommes ici pour les représenter, pour travailler dans leur intérêt et pour les servir. Lorsque la majorité des députés à la Chambre font une demande, c'est au nom de ces gens.
Cependant, après neuf ans de règne des néo-démocrates—libéraux, le fardeau fiscal, les prix et la criminalité augmentent sans cesse, et je pense que les Canadiens sont d'avis qu'il est temps de remplacer le gouvernement libéral. Si les libéraux n'ont rien à cacher, ils devraient déclencher des élections dont l'enjeu serait la taxe sur le carbone pour permettre aux Canadiens de choisir d'arrêter le gaspillage de fonds publics, de rétablir la reddition de comptes et de miser sur la transparence en laissant les conservateurs pleins de gros bon sens abolir la taxe, construire des logements, redresser le budget et faire échec au crime. Le temps est venu.