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FINA Rapport du Comité

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CONCLUSION

Comme il est mentionné dans l’introduction, le ministre des Finances, M. John Manley, a sollicité l’avis du Comité sur un certain nombre de questions :

 La meilleure façon pour le gouvernement de contrôler les dépenses;
 La meilleure façon pour le gouvernement de cibler les priorités;
 la meilleure façon pour le gouvernement d’ajuster ses dépenses pour combler les priorités les plus urgentes des Canadiens;
 L’ampleur de la mesure de prudence économique supplémentaire que devra comprendre le prochain budget pour nous protéger contre la résurgence des déficits;
 Les politiques que les Canadiens estiment nécessaires pour permettre à notre pays d’attirer l’investissement, les travailleurs spécialisés du savoir, sans oublier la recherche de pointe et l’innovation.

Notre point de vue sur ces questions est énoncé en détail dans le présent rapport. En guise de récapitulation, rappelons simplement les points suivants :

Sur la question du contrôle des dépenses, le Comité, à l’instar d’un certain nombre de témoins, croit que les programmes, les politiques et les dépenses doivent faire l’objet d’une évaluation permanente. Seul un examen constant permettra de déterminer les priorités des Canadiens et d’atteindre une plus grande efficience dans la prestation des services souhaités. La participation des Canadiens au processus est cruciale : puisque ce sont eux qui financent les services publics et les programmes avec l’argent de leurs impôts, c’est à eux de décider des services et des programmes qu’ils jugent importants.

La deuxième question, celle portant sur le ciblage des priorités, va de pair avec celle relative au contrôle des dépenses. L’établissement des priorités n’est possible elle aussi qu’à la faveur d’un dialogue avec les Canadiens. Dans notre système démocratique, ce dialogue prend plusieurs formes : élections fédérales périodiques, processus de consultation et de discussion prébudgétaires du Comité et possibilité pour les électeurs de faire connaître leur point de vue aux parlementaires. Les discussions et consultations prébudgétaires menées par le Comité ont révélé que la réduction de la dette, l’adoption de certaines modifications fiscales, la mise en œuvre de mesures pour accroître la productivité et l’innovation, les soins de santé, le viabilité des collectivités et l’aide aux plus vulnérables de la société — au pays et à l’étranger — constituent pour l’instant les priorités.

En réponse à la troisième question, le Comité a tenu de vastes consultations afin de déterminer les priorités des Canadiens. Le présent rapport, et nos recommandations, donnent donc au gouvernement fédéral une bonne idée de la façon dont il peut ajuster ses dépenses pour satisfaire aux priorités des Canadiens.

La quatrième question, portant sur l’ampleur de la mesure de prudence économique que devra comprendre le prochain budget, en est une autre sujet de laquelle les membres du Comité ont émis des avis divergents en ce qui à trait aux dernières années du plan quinquennal. Nous appuyons toutefois sans réserve les montants mis de côté par mesure de prudence économique au cours des trois premières années. Nous faisons aussi écho aux quelques observations formulées par nos témoins au sujet de la nécessité d’une telle mesure pour éviter un nouveau déficit budgétaire.

Enfin, le ministre des Finances, M. John Manley, a demandé au Comité d’examiner les politiques que les Canadiens estiment nécessaires pour que le Canada attire l’investissement, les travailleurs spécialisés du savoir ainsi que la recherche de pointe et l’innovation. Dans nos recommandations, nous avons proposé des mesures susceptibles de contribuer au pouvoir d’attraction du Canada : une gestion budgétaire prudente fera en sorte que notre pays sera perçu comme un endroit où il est avantageux d’investir. De plus, l’importance accordée aux soins de santé, à la viabilité de nos collectivités et à la prise en charge des Canadiens plus vulnérables fera en sorte que le Canada sera perçu comme un pays où il est agréable de vivre et de travailler. Ce sont là aussi les principaux éléments pouvant contribuer à la prospérité économique souhaitée par tous les Canadiens. Enfin, nos recommandations dans les domaines de la recherche et du développement ainsi que de l’apprentissage continu et de l’amélioration des compétences renforceront notre capacité de recherche de pointe et d’innovation, qui est le fondement de la croissance économique dans une économie du savoir.

Grâce à la mise en œuvre de ces recommandations, le Canada sera perçu à la grandeur de la planète comme le tigre du Nord, et jouira d’une prospérité économique de nature à procurer aux Canadiens la qualité de vie à laquelle ils aspirent et qu’ils méritent.