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FAAE Rapport du Comité

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Préface

Le 10 mai 2006, le Comité a convenu d’entreprendre « une étude approfondie sur le développement démocratique en automne 2006 ». Le 27 septembre 2006, il a entamé ses audiences publiques en faisant comparaître le ministre des Affaires étrangères, Peter MacKay. Il a également reçu le témoignage de la ministre de la Coopération internationale, Josée Verner, le 18 octobre 2006 et celui du président de l’Agence canadienne de développement international (ACDI), Robert Greenhill, le 1er mars 2007, qui a clos les audiences pour l’étude en question.

En plus de représentants du gouvernement canadien, le Comité a entendu de nombreux témoins bien informés au cours d’une quinzaine d’audiences publiques tenues à Ottawa et a reçu un certain nombre de mémoires. Il a aussi effectué deux missions d’étude à l’étranger pour s’enquérir de l’expérience d’autres pays donateurs et d’experts, l’une en Europe (Royaume-Uni et quatre pays nordiques : Norvège, Suède, Finlande et Danemark) en octobre 2006 et l’autre aux États-Unis (Washington et New York, notamment l’ONU) en février 2007. Il tient à remercier toutes les personnes qui ont contribué à son étude  pour la qualité de leurs exposés.

Bien que l’idée d’un soutien du Canada au développement démocratique tire son origine de discussions parlementaires qui ont eu lieu au milieu des années 1980 (voir le chapitre 4), le présent rapport constitue la première étude exhaustive sur le sujet produite par un comité parlementaire. C’est un sujet important, dont l’examen attentif par des parlementaires canadiens n’avait que trop tardé.

Tous les intervenants conviennent que le moment est venu pour le Canada d’aller véritablement de l’avant dans le secteur complexe du développement démocratique à l’échelle internationale et d’y établir une approche qui traduit bien ses valeurs et ses intérêts dans le monde. Dans son rapport, le Comité prend en compte les enjeux cruciaux auxquels doivent faire face les pourvoyeurs d’aide à la démocratisation et retient les principaux enseignements qui lui ont été donnés. Il tire également parti de l’expérience et de l’expertise actuelles du Canada.

Ce rapport imprime une toute nouvelle orientation à la politique canadienne. Il ne se contente pas de quelques changements mineurs, mais propose plutôt de grandes innovations qui, espère le Comité, recevront l’appui du gouvernement et du Parlement. Le Comité est persuadé que le Canada peut devenir un des chefs de file en matière de développement démocratique et que les Canadiens sauront relever le défi.