:
Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 26, 36, 40, 61 et 68.
[Texte]
Question no 26 -- M. Wayne Marston:
En ce qui concerne le Protocole facultatif de la Convention contre la torture (PFCCT): a) le gouvernement entend-il ratifier le PFCCT; b) le gouvernement a-t-il un certain délai pour le ratifier et, si c'est le cas, quand ce délai expire-t-il; c) étant donné que le PFCCT a été adopté aux Nations Unies en décembre 2002, pourquoi le gouvernement ne l’a-t-il pas encore ratifié; d) en quoi la ratification du PFCCT préoccupe-t-elle le gouvernement; e) le gouvernement a-t-il changé d’avis depuis le 26 janvier 2006 à l'égard de la ratification du PFCCT et, si c'est le cas, a quel égard; f) le gouvernement entend-il soumettre la question de la ratification du PFCCT au Parlement ou à l’un de ses comités et, si c'est le cas, quand et à quel comité et, dans le cas contraire, pourquoi; g) quelles études et évaluations du PFCCT le gouvernement a-t-il faites, demandées ou commandées et i) par quels experts, ministère ou organisation ont-elles été faites, (ii) combien ont-elles coûté, (iii) quelles en sont les constatations, conclusions et recommandations?
L'hon. Maxime Bernier (ministre des Affaires étrangères, PCC):
Monsieur le Président, les réponses sont les suivantes:
a) Le gouvernement du Canada est fermement attaché à la prévention, à l'interdiction et à l'élimination de la torture et d'autres traitements ou châtiments cruels et inhumains ou dégradants à l'échelle de la planète. Le Canada est partie à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et a participé activement à la négociation du Protocole facultatif à la Convention contre la torture, Protocole facultatif. Le Canada souscrit aux principes qui y sont énoncés et a voté en faveur de son adoption à la Commission des droits de l'homme et à l'Assemblée générale des Nations Unies en 2002. Nous estimons que ce document peut jouer un rôle important dans la protection des droits humains. En effet, le Canada a déjà en place de nombreux mécanismes visant à protéger les personnes contre la torture dans les lieux de détention. Cela comprend l'enquêteur correctionnel, des organes chargés de surveiller le travail des policiers, des ombudsmans, des commissions des droits de la personne ainsi que les tribunaux. Par ailleurs, le Canada collabore avec de nombreux mécanismes internationaux compétents pour examiner les conditions de détention sur le territoire canadien. Ceux-ci incluent le Comité contre la torture et le Comité des droits de l'homme à travers le processus des rapports périodiques et les plaintes individuelles, en outre de la visite en 2005 de places de détention au Canada par le Groupe de travail sur les détentions arbitraires. Le gouvernement du Canada a émis une invitation ouverte aux procédures spéciales des Nations Unies à visiter le Canada, incluant le Rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
À l'heure actuelle, le gouvernement examine la possibilité de devenir partie au Protocole facultatif, comme il s'est engagé à le faire au moment de présenter sa candidature à un siège au Conseil des droits de l'homme, en 2006. Le Canada prend très au sérieux ses obligations internationales en matière de droits humains. Par conséquent, s'agissant des traités des droits de l'homme, le Canada a pour principe général d'en devenir partie seulement après qu'il ait dûment établi que ses lois et politiques nationales respectent les obligations conventionnelles, ou après que les mesures nécessaires au respect de ces obligations ont été clairement définies. Des consultations et des analyses ont commencé dès après l'adoption du Protocole facultatif, et elles se poursuivent à l'heure actuelle. Pour s'assurer que les lois et politiques nationales respectent ces obligations internationales, il est nécessaire de procéder à des consultations élargies et complexes, mettant à contribution une multitude de ministères et de nombreux ordres de gouvernement, ainsi qu’il est expliqué aux réponses c) et d) ci-après. Il ne faut pas sous-estimer le caractère complexe de la mise sur pied des mécanismes indépendants et proactifs de visite sur place, particulièrement dans un État fédéral doté d'un vaste territoire. Pour cela, il faut du temps. Au terme de ces consultations et analyses, le Canada sera en mesure de décider s'il convient ou non d'en devenir partie.
b) Étant donné que ces efforts nécessiteront de larges consultations, et en raison de la complexité des enjeux liés à la mise en œuvre du Protocole facultatif, aucune échéance n'a été fixée pour devenir partie au Protocole facultatif.
c) Le gouvernement examine s'il convient que le Canada devienne partie à cet instrument. Toutefois, cette analyse est complexe et de nombreuses questions doivent être éclaircies.
Le temps nécessaire pour déterminer si le Canada doit devenir partie à un instrument des droits de la personne dépend de plusieurs facteurs:
1) la question de savoir si les obligations énoncées dans le traité ressortissent seulement à la compétence du gouvernement fédéral ou si elles relèvent aussi des provinces, des territoires ou, dans certains cas, des Premières nations;
2) la question est aussi de savoir si l'analyse des incidences nationales de l'adhésion s'avérera complexe en raison de nombreux enjeux en présence et du grand nombre de ministères et d'organismes fédéraux concernés, outre les provinces, les territoires et les Premières nations;
3) il faut examiner la nécessité éventuelle de prendre de nouvelles mesures, y compris d'adopter des lois et de mobiliser des ressources importantes;
4) la priorité accordée à cet examen par tous les ministères fédéraux ainsi que les provinces et les territoires concernés, outre les ressources qui y sont consacrées;
5) le niveau de priorité accordé à d'autres questions relatives aux droits humains à l'échelle internationale; l'examen d'autres traités en vue de leur ratification; l'élaboration des positions de négociation relatives à de nouveaux instruments ainsi que les positions du Canada en regard de questions des droits de la personne dans des plusieurs forums multilatéraux; la préparation des rapports périodiques à l'intention des comités des Nations Unies; les visites d'instances internationales et les réponses aux plaintes de particuliers.
S'agissant du Protocole même, ce processus d'examen est complexe en raison de plusieurs facteurs:
1) la définition donnée à « lieux de détention » est large, de sorte qu'elle englobe: les prisons, les postes de police, les centres de détention des services d'immigration, les installations de détention pour mineurs et les hôpitaux psychiatriques. Or, la responsabilité de ces établissements relève de plusieurs ministères et organismes fédéraux, outre les provinces, les territoires et les Premières nations.
2) l'analyse de ces questions s'avère complexe et mobilise de nombreuses ressources. Cela comprend, entre autres questions: déterminer si les instances existantes, aux niveaux fédéral, provincial et territorial, qui effectuent des visites dans les lieux de détention respectent les conditions énoncées dans le Protocole, c’est-à-dire si elles effectuent des « visites régulières »; si ces mêmes instances sont suffisamment indépendantes du gouvernement; si la législation sur la protection des renseignements personnels permettra de communiquer certains renseignements au Sous-Comité des Nations Unies compétent, outre les autres enjeux liés au partage de l'information. Par ailleurs, s'il est nécessaire d'adopter de nouvelles mesures, il faudra alors aussi procéder à un examen de leur incidence, potentiellement importante, sur les ressources;
3) plusieurs notions sont mal définies, comme l'obligation d'effectuer des « visites régulières », et cela pourrait avoir une incidence sur les ressources. Le gouvernement du Canada analyse ces notions afin d'en clarifier la signification.
L'expérience d'autres pays montre que la mise en œuvre du Protocole facultatif pose certains problèmes. Pour que le Canada puisse respecter ses engagements ultérieurs, et protéger sa réputation internationale, nous devons continuer à accomplir le travail préparatoire nécessaire.
d) S'agissant de la possibilité que le Canada devienne partie au Protocole facultatif, il convient davantage de parler de « défis » que de « préoccupations ».
Au moment d'examiner s'il convient de devenir partie au Protocole facultatif, un État fédéral décentralisé comme le Canada est confronté à un certain nombre de défis particuliers. Dans un premier temps, il doit déterminer si les différents mécanismes fédéraux et provinciaux déjà en place pour prévenir la torture au Canada sont conformes aux dispositions du Protocole facultatif. Dans cette analyse, il faudra déterminer si les instances fédérales, provinciales et territoriales existantes chargées d'effectuer des visites dans les lieux de détention respectent les obligations pertinentes du Protocole facultatif. Sinon, il lui faudra déterminer les mesures nécessaires pour en assurer leur conformité. À cela s'ajoute la nécessité de déterminer la fréquence requise de ces visites, puisque cela aura une incidence directe sur les ressources financières que le Canada devra consacrer à la mise en œuvre du Protocole facultatif. Il s'agira aussi de déterminer si les instances concernées sont suffisamment indépendantes du gouvernement et si les dispositions législatives actuelles pour la protection des renseignements privés permettront de partager l'information personnelle avec le Sous-comité des Nations Unies, outre les autres enjeux liés à la communication des renseignements personnels. Enfin, il faudra aussi examiner si le Protocole facultatif requiert une coordination des différents mécanismes d'inspection ou s'il est préférable qu'une telle coordination soit faite.
Le Canada a pour politique de ne pas ratifier ou adhérer à un traité international avant d'être satisfait qu'il est en conformité avec les dispositions de ce traité. Bien qu'à titre de partie au Protocole facultatif le Canada serait responsable de son respect au plan du droit international, le partage constitutionnel des compétences requiert que sa mise en œuvre soit effectuée par les différents paliers de gouvernement, soit au niveau fédéral, provincial et territorial.
e) Le gouvernement n'a pas changé sa position en ce qui concerne le Protocole facultatif.
f) Le Sous-comité des droits humains internationaux de la Chambre des communes étudie cette question. Nous suivrons de près le travail du Sous-comité et sommes impatients d'examiner ses recommandations.
g) Le gouvernement n'a pas commandé d'études sur le Protocole facultatif. En conséquence, aucune personne ou organisations n'a été impliquée dans de telles activités, aucun coût relié à de telles activités n'a été encouru et aucune recommandation n'a été émise.
Lorsque le gouvernement envisage de devenir partie à un traité des droits de l'homme, la pratique habituelle consiste à procéder à une analyse interne des dispositions du traité en question, pour déterminer leurs implications du point de vue domestique. Différents ministères, incluant le ministère de la Justice, des Affaires étrangères et Commerce international Canada et Sécurité publique Canada, ont été impliqués dans l'analyse du Protocole facultatif et de ses incidences domestiques. Le processus se poursuit.
Question no 36 -- M. Bill Siksay:
En ce qui concerne les citoyens canadiens capturés par des autorités étrangères et détenus à l’étranger en tant que « combattants ennemis »: a) quelle est la position du gouvernement concernant leurs droits de citoyens; b) quelle est la position du gouvernement concernant leur rapatriement des centres de détention étrangers pour qu’ils soient traduits devant la justice au Canada; c) quelles études et évaluations ont été effectuées, demandées ou commandées par le gouvernement au sujet de ces citoyens et de leurs droits; d) quelles personnes, quels ministères ou quelles organisations ont effectué ces études; e) combien ont coûté ces études; f) quelles ont été les conclusions et les recommandations de ces études; g) parmi ces recommandations, quelles sont celles auxquelles le gouvernement souscrit et quelles sont celles auxquelles il ne souscrit pas; h) combien de Canadiens ont été considérés comme des « combattants ennemis » par le gouvernement canadien ou par des gouvernements étrangers depuis septembre 2001; i) quels pays les ont décrits comme tels?
L'hon. Maxime Bernier (ministre des Affaires étrangères, PCC):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les citoyens canadiens capturés par des autorités étrangères et détenus à l'étranger en tant que « combattants ennemis »:
a) Les enjeux relatifs à la citoyenneté canadienne ne sont pas touchés par les circonstances décrites dans la question.
Les droits des personnes en ce qui a trait à la citoyenneté canadienne sont déterminés par la Loi sur la citoyenneté.
b) On ne peut répondre à cette question qu'au cas par cas. Il faut supposer que le Canadien détenu à l'étranger est accusé de crimes donnant matière à des poursuites au Canada. Qu'une personne en particulier doive ou non ou qu'elle puisse ou non « être traduite devant la justice au Canada » dépend des circonstances de son cas. La décision d'entamer des poursuites reposerait, entre autres, sur la nature et la disponibilité des éléments de preuve; la question de savoir si ces éléments de preuve font état d'une infraction criminelle au Canada; la compétence en matière d'infractions criminelles; la probabilité d'obtenir une condamnation. Dans le cas d'infractions extraterritoriales, le consentement du procureur général peut être nécessaire avant de pouvoir intenter une poursuite.
c) Le gouvernement recueille des avis juridiques sur chaque cas auprès de spécialistes aux ministères des Affaires étrangères, de la Défense nationale, de la Justice et de la Sécurité publique, comme il convient. Aucune étude privée n'a été commandée.
d) Voir la réponse à la question c).
e) Sans objet.
f) Les avis que le gouvernement recueille auprès de conseillers juridiques sont assujettis au secret professionnel.
g) Voir la réponse à la question f).
h) Un.
i) Le 17 septembre 2004, un tribunal d'appel institué par les États Unis à Guantanamo Bay, Cuba, a déterminé qu'Omar Khadr était un « combattant ennemi ».
Question no 40 -- M. Nathan Cullen:
En ce qui concerne les mesures à prendre pour relever le défi du changement climatique: a) combien estime-t-on que le changement climatique coûtera à l’économie canadienne; b) quelles sont les prédictions les plus récentes fondées sur des modèles scientifiques dont on se sert pour prévoir les incidences du changement climatique au Canada; c) sur quels régions du pays et secteurs de l’économie prévoit-on que le changement climatique aura les répercussions les plus fortes; d) combien d’emplois s’attend-on à perdre à cause du changement climatique; e) si on applique les méthodologies économiques qui ont servi à élaborer le plan de réglementation environnementale intitulé « Un virage à prendre », quelles répercussions le fait d’autoriser le secteur des sables bitumineux à augmenter ses émissions de composés organiques volatils de 60 p. 100 d’ici 2015 aura-t-il aux plans de la santé et de l’économie?
L'hon. John Baird (ministre de l'Environnement, PCC):
Monsieur le Président, bien que bon nombre d’études aient examiné les coûts potentiels des impacts des changements climatiques pour des régions particulières du Canada, il n’y a cependant aucune estimation du total des coûts d’impacts des changements climatiques pour l’économie canadienne.
Ressources Naturelles Canada a publié, en 2004, des évaluations sectorielles et régionales des impacts et de l’adaptation liés aux changements climatiques au Canada (Impacts et adaptation liés aux changements climatiques: perspective canadienne). Ce rapport décrit les impacts potentiels physiques et économiques des changements climatiques. Ressources Naturelles Canada signale également que plusieurs autres chercheurs ont entrepris des analyses au niveau national pour déterminer l’impact des changements climatiques sur certains secteurs, par exemple l’agriculture, au Canada et aux États-Unis. Ressources Naturelles Canada fait également état de la difficulté de calculer le coût des changements climatiques pour l’ensemble de l’économie.
« Pour l’instant, il est difficile d’établir des estimations quantitatives des coûts potentiels des impacts des changements climatiques. Outre le fait que l’on ne s’entend pas sur les approches et hypothèses à privilégier, les données disponibles sont encore limitées et une foule d’incertitudes continuent d’entourer, entre autres, les variations des conditions climatiques, sociales et économiques ainsi que les solutions à mettre en œuvre pour y faire face. » (Impacts et adaptation liés aux changements climatiques: perspective canadienne. Gouvernement du Canada. 2004. p. 28. http://adaptation.nrcan.gc.ca/perspective/pdf/report_f.pdf)
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a récemment publié son quatrième rapport d’évaluation sur la science du climat. Ce rapport comprend une synthèse des résultats provenant de modèles climatiques mondiaux et régionaux et ces résultats constituent à l’heure actuelle les données les plus à jour disponibles pour toutes les régions du monde. Les scientifiques canadiens et les modèles climatiques mondiaux et régionaux canadiens ont contribué de façon importante à ce rapport, fournissant une sortie du modèle et une analyse scientifique. Le gouvernement du Canada accepte d’emblée les résultats des rapports du GICC.
L’analyse des modèles multiples fournit de l’information importante concernant l’incertitude des modèles qui n’est pas aisément disponible à partir des résultats d’un modèle unique. Pour cette raison, les résultats provenant d’un tel ensemble de « multimodèles » représentent une valeur particulière lors de l’évaluation des prévisions de changements climatiques. Le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat fournit la meilleure évaluation « de haut niveau », et celle qui est le plus à jour, des prévisions climatiques fondées sur un modèle. Les sorties des modèles climatiques canadiens mondiaux et régionaux sont disponibles à partir du site Web suivant d’Environnement Canada: www.cccma.ec.gc.ca. Ce type de sorties de modèle est grandement utilisé par les chercheurs à travers le Canada qui étudient les incidences des changements climatiques futurs au Canada.
Relativement peu de recherche a été achevée pour quantifier les incidences économiques potentielles des changements climatiques au Canada, que ce soit à l’échelle des régions ou des secteurs. Le petit nombre d’analyses macroéconomiques des incidences canadiennes qui ont été menées traitent presque exclusivement de l’agriculture, où les incidences économiques estimées varient de coûts considérables annuels à des avantages importants. Toutes les régions au Canada et tous les secteurs de l’économie canadienne seront touchés jusqu’à un certain point, soit directement ou indirectement, soit positivement ou négativement, par les incidences des changements climatiques.
En règle générale, les plus grandes incidences sont prévues dans les régions et les secteurs où l’exploitation et les activités sont déjà hautement sensibles aux variations des conditions climatiques, ressentent déjà des incidences ou opèrent près des seuils critiques. Les incidences seront plus importantes là où la capacité d’adaptation ou de diversification est limitée. Des incidences importantes sont prévues dans le Nord canadien, dans les secteurs économiques dépendant des ressources naturelles, ainsi que dans les secteurs publics, les secteurs des services publics et les secteurs financiers responsables des infrastructures sociale et physique.
Environnement Canada n’a pas établi d’estimation des pertes d’emploi prévues en raison des changements climatiques.
Étant donné la complexité du modèle d’évaluation de la qualité de l’air, l’analyse d’Environnement Canada présentée dans « Prendre le virage » a mis l’accent sur l’ensemble des initiatives décrites dans le Cadre réglementaire sur les émissions atmosphériques. Il convient de noter que sans la réglementation décrite dans « Prendre le virage », les émissions provenant du secteur des sables bitumineux auraient doublé les émissions de composés volatils. Le fait d’imposer une limite aux émissions de composés volatils signifie que les émissions se situeront à environ 20 p. 100 au-dessous du niveau normal des activités de 2015. Le fait d’imposer une limite aux émissions de composés volatils sera bénéfique pour la santé des Canadiens, tel qu’indiqué à la page 25 du Cadre de réglementation sur les émissions atmosphériques. Cette mesure entraînera, d’ici 2015, une réduction moyenne de 1 200 décès prématurés par année et des retombées annuelles de 6,4 milliards de dollars.
Question no 61 -- M. Yvon Godin:
En ce qui concerne le document intitulé « In the Hot Seat: an Evening Primer for Committee Chairs », le bureau du leader du gouvernement à la Chambre et le Bureau du Conseil privé (BCP) ont-ils consacré des ressources à la création de ce guide et, le cas échéant: a) à combien s’élèvent, en argent, les ressources consacrées par le BCP et le bureau du leader du gouvernement à la Chambre; b) quand cette activité a-t-elle eu lieu; c) quels sont les employés du gouvernement qui y ont participé?
M. Tom Lukiwski (secrétaire parlementaire du leader du gouvernement à la Chambre des communes et ministre de la réforme démocratique, PCC):
Monsieur le Président, ce document n’est rien de plus qu’un guide de formation conçu pour aider les membres à se familiariser avec la procédure et à veiller à ce que les comités fonctionnent de manière responsable.
Le gouvernement considère qu’il incombe à tous les partis politiques de veiller à ce que les membres de leurs caucus respectifs connaissent suffisamment la procédure et les usages parlementaires pour s’acquitter de leurs fonctions de manière convenable, efficace et respectueuse. Le guide de formation a été produit dans cette intention.
Le Bureau du Conseil privé n’a pas participé à la préparation du guide de formation et n’a consacré aucune ressource à sa création.
Question no 68 -- Mme Libby Davies:
En ce qui concerne le rapport de Harry W. Arthurs sur le Code canadien du travail intitulé « Équité au travail : Des normes du travail fédérales pour le XXIe siècle »: a) quelle a été la réponse du gouvernement à ce rapport; b) quels groupes, particuliers, entreprises, organismes et instituts ont été consultés au sujet des recommandations figurant dans le rapport final et (i) quelles réponses et recommandations ont découlé de ces consultations, (ii) quels plans ont été faits pour les consultations futures; c) parmi les recommandations de ce rapport, quelles sont celles que le gouvernement appuie; d) des fonds ont-ils été accordés pour la mise en œuvre de recommandations du rapport et, le cas échéant, pour quelles recommandations?
L'hon. Jean-Pierre Blackburn (ministre du Travail et ministre de l'Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, PCC):
Monsieur le Président, les réponses sont les suivantes:
a) La façon de procéder habituelle, lorsqu’on élabore une politique dans le domaine du travail, consiste à obtenir un consensus des groupes d’employeurs et de syndicats au moyen de consultations. Bien qu’il y ait déjà eu certaines consultations, le processus n’est pas terminé. Les intervenants ont demandé que les propositions soient raffinées, précisées et expliquées davantage avant de s’engager.
b) Depuis la publication du rapport, en octobre 2006, le ministre du Travail et les fonctionnaires du ministère ont consulté un large éventail de personnes et de groupes.
Des fonctionnaires du ministère ont rencontré individuellement les associations patronales suivantes: Employeurs sous réglementation fédérale — Transports et Communications, l’Alliance canadienne du camionnage, l’Association des banquiers canadiens, le Conseil du patronat du Québec, la Chambre de Commerce du Canada, l’Association nationale des entreprises en recrutement et placement de personnel, et la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante. Ils ont également rencontré bon nombre d’organisations syndicales et communautaires, à savoir le Congrès du travail du Canada, l’Union internationale des travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce — Canada, Teamsters Canada, les Travailleurs canadiens de l’automobile, Ia Confédération des syndicats nationaux, le Syndicat des services du grain, et le Workers Action Centre/Parkdale Legal Aid Clinic. Enfin, les fonctionnaires du ministère ont organisé une table ronde àWinnipeg en décembre 2006 avec des participants du Canadian Professional Drivers Association, du Workers Organizing Resources Centre, du Progress Rail, de Sabourin Transport, de Canwest Global et du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes.
En janvier 2007, le ministre du Travail a effectué une tournée dans quatre villes. A Montréal, il a rencontré des représentants de la Confédération des syndicats nationaux, de la Fédération canadienne des entreprises indépendantes et de l’organisme Au bas de l’échelle. À Toronto et Vancouver, le ministre a assisté à des déjeuners d’affaires avec quelque 25 à 50 représentants d’employeurs. Toujours à Toronto, le ministre a rencontré des représentants de l’Association des banquiers canadiens et des Teamsters Canada. À Vancouver, il a rencontré des représentants de Ia British Columbia Maritime Employers Association et de l’lnternational Longshore and Warehouse Union. À Calgary, le ministre a rencontré des membres de l’Association canadienne des relations industrielles, de l’lnstitute for Advanced Policy Research, de la Chambre de Commerce de Calgary et de Westjet.
b) (i) Comme il s’agit d’un rapport très exhaustif et complexe de 192 recommandations, bon nombre d’intervenants ne se sont pas attardés aux détails et ont préféré formuler des observations plus générales.
Ils ont notamment été nombreux à se dire en faveur de la nouvelle stratégie de conformité. Tous étaient d’accord sur la nécessité d’accorder une plus grande place à l’éducation et à l’information et d’être plus sévères envers les récidivistes. En juillet 2007, le ministre a pris la parole lors de la conférence annuelle de l’Association of Labour Relations Agencies. A cette occasion il a annoncé que le Programme du travail avait commencé à embaucher et à former de nouveaux inspecteurs, afin de renforcer la conformité en donnant suite plus rapidement aux plaintes concernant les milieux de travail, et de faire en sorte que les Canadiens puissent compter sur un cadre d’application plus rigoureux, sur des conditions de travail plus sûres et sur de meilleures relations de travail. Le ministre a réaffirmé que le Programme du travail investit dans l’éducation, diffuse les pratiques exemplaires, fournit les services d’experts pour le règlement des différends et effectue des vérifications et des inspections axées sur les milieux de travail et les industries à risque élevé.
Le rapport peut être divisé en trois grands secteurs : flexicurité, législation propre à un secteur d’activité et salaire minimum. En ce qui concerne la flexicurité, les syndicats nous ont dit qu’ils sont en faveur des aspects du rapport qui renforcent la sécurité, mais qu’ils n’aimaient pas les mesures visant à promouvoir la flexibilité. Les employeurs, pour leur part, ont adopté le point de vue opposé en appuyant la flexibilité et en s’opposant aux propositions visant une plus grande sécurité. Les employeurs et les syndicats considéraient les idées relatives aux conseils sectoriels et à la législation adaptée aux secteurs d’activités très intéressantes, mais ils ont soulevé divers points à régler pour que cette approche soit plus pratique. Enfin, il y a de grandes divergences entre les employeurs et les syndicats en ce qui concerne le salaire minimum. Les syndicats préconisent un salaire minimum fondé sur une mesure de la pauvreté, telle que le seuil de faible revenu, et qui serait rajusté chaque année en fonction de l’augmentation du coût de la vie. Les employeurs appuient plutôt le statu quo, le salaire minimum fédéral reflétant le salaire minimum courant établi par chaque province et territoire.
b) (ii) Avant de s’engager, les intervenants ont demandé que les propositions soient raffinées, précisées et expliquées davantage. C’est ce que fait actuellement le gouvernement, mais comme bon nombre des recommandations sont détaillées et complexes, le processus prend du temps. Le gouvernement continuera à travailler étroitement avec les intervenants.
c) La façon de procéder habituelle, lorsqu’on élabore une politique dans le domaine du travail, consiste à obtenir un consensus des groupes d’employeurs et de syndicats au moyen de consultations. Les intervenants ont déjà exprimé un niveau de consensus élevé en vue du renforcement d’une politique en matière de conformité qui comprendrait des activités accrues d’éducation et de sensibilisation et une application plus musclée de la loi. Le gouvernement a commencé à mettre en œuvre, en partie, cette recommandation en procédant à une réorganisation qui permet de mettre davantage l’accent sur la conformité et en engageant plus d’inspecteurs. II faudra continuer de travailler dur pour en arriver à un consensus dans d’autres secteurs.
d) Nous renforçons actuellement la conformité et nous embauchons plus d’inspecteurs à même les ressources existantes. II est inutile de penser au financement tant que nous ne saurons pas les résultats des consultations.
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Monsieur le Président, si les questions n
os 7, 8, 25, 39, 51, 54, 70 et 91 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, ces documents seraient déposés immédiatement.
[Texte]
Question no 7 -- Mme Irene Mathyssen:
Concernant la crise de l’emploi dans le secteur manufacturier dans le Sud-Ouest de l’Ontario: a) le gouvernement entend-il intervenir pour sauver les usines menacées de fermeture, quelles mesures entend-il prendre et quand seront-elles mises en oeuvre; b) le gouvernement a-t-il une stratégie pour attirer de nouveaux producteurs dans la région; c) quels secteurs manufacturiers le gouvernement entend-il aider et développer; d) le gouvernement mettra-t-il en œuvre des stratégies sectorielles pour gérer la crise; e) le gouvernement entend-il subventionner les fabricants qui ont de la difficulté à faire des profits; f) le gouvernement entend-il verser des subventions en espèces (i) aux fabricants déjà établis dans la région, (ii) en guise d’incitatifs pour attirer de nouveaux investisseurs et, le cas échéant, à combien s’élèveront ces subventions et quels en seront les critères d’admissibilité; g) le gouvernement entend-il octroyer des terres fédérales (i) aux fabricants déjà établis en quête d’expansion, (ii) en guise d’incitatifs pour attirer de nouveaux investisseurs dans la région et, le cas échéant, quels en seront les critères d’admissibilité; h) le gouvernement entend-il offrir des incitatifs fiscaux aux fabricants; i) le gouvernement entend-il étendre les modifications apportées à la déduction pour amortissement à la machinerie et à l’équipement dans le secteur manufacturier ou les rendre permanentes; j) le gouvernement offrira-t-il des incitatifs fiscaux aux établissements manufacturiers qui ne sont plus profitables; k) le gouvernement entend-il offrir des crédits d’impôt (i) aux fabricants déjà établis dans la région, (ii) en guise d’incitatifs pour attirer de nouveaux investisseurs et, le cas échéant, quelle sera la nature de ces crédits d’impôt et quels fabricants y seront admissibles; l) le gouvernement entend-il modifier le taux d’impôt des fabricants des secteurs en difficulté; m) le gouvernement offrira-t-il des incitatifs fiscaux aux employeurs du secteur manufacturier qui offrent de la formation et du perfectionnement à leurs employés; n) le gouvernement entend-il étendre les incitatifs existants aux sociétés manufacturières pour qu’elles fasse de la recherche et du développement; o) le gouvernement mettra-t-il en œuvre des programmes de financement pour aider les fabricants en difficulté à obtenir des capitaux; p) le gouvernement entend-il soutenir et mettre en oeuvre la recherche sur des activités manufacturières économes d’énergie et vertes; q) quelles obligations le gouvernement imposera-t-il à tout fabricant pour qu’il reste au Canada et contribue à créer des emplois au Canada; r) comment le gouvernement entend-il gérer l’effet de l’appréciation du dollar canadien sur les profits des fabricants canadiens; s) le gouvernement a-t-il une stratégie pour réduire le déficit commercial dans certains secteurs manufacturiers et améliorer la balance commerciale; t) le gouvernement entend-il encourager les Canadiens à acheter des produits canadiens; u) le gouvernement entend-il protéger les producteurs canadiens contre la concurrence étrangère en (i) imposant des tarifs et des quotas, (ii) en s'assurant que les partenaires commerciaux du Canada se conforment aux normes minimales sur le travail et l’environnement; v) le gouvernement procédera-t-il à un examen des mesures canadiennes de lutte et de protection anti-dumping pour s’assurer qu’elles protègent bien les producteurs canadiens; w) qu’entend faire le gouvernement au sujet des négociations sur le libre-échange avec la Corée du Sud et refusera-t-il d’être partie à tout accord tant que ne seront pas supprimées les barrières non tarifaires au commerce qui avantagent les fabricants coréens au détriment des fabricants canadiens; x) quel effet l’accord de libre-échange avec les membres de l’Association européenne de libre-échange, que le Canada a annoncé le 7 juin 2007, aura-t-il sur les fabricants canadiens, et des mesures seront-elles en place pour protéger l’industrie canadienne contre la concurrence européenne; y) le gouvernement procédera-t-il à une étude détaillée sur l’incidence économique de l’ALÉNA et des autres accords de libre-échange, et mettra-t-il en œuvre des stratégies pour en gérer les effets négatifs?
(Le document est déposé)
Question no 8 -- Mme Irene Mathyssen:
Concernant le Programme de promotion de la femme de Condition féminine Canada, pour les exercices 2004-2005 à 2007-2008, dans les circonscriptions de London—Fanshawe, London-Ouest, London-Centre-Nord, Durham, Sarnia—Lambton, Fleetwood—Port Kells, Kildonan—St. Paul, Simcoe-Nord et Simcoe—Grey: a) combien d’organisations ont demandé des fonds, quel est leur nom et combien chacune a-t-elle demandé suivant l’exercice et la circonscription; b) combien d’organisations ont reçu des fonds, quel est leur nom et combien chacune a-t-elle reçu et à quelle date suivant l’exercice et la circonscription; c) combien d’organisations se sont vu refuser les fonds, quel est leur nom, combien chacune a-t-elle demandé, à quelle date et pour quel exercice, quelle est la raison du rejet et quelle est la circonscription de chacune?
(Le document est déposé)
Question no 25 -- M. Wayne Marston:
En ce qui concerne les fonds discrétionnaires des ministres: a) quels sont les programmes ou les fonds dont les ministres disposent sans devoir passer par les voies habituelles en matière de subventions et de contributions; b) en vertu de quels pouvoirs un ministre peut-il distribuer des fonds sans passer par le processus d’octroi des subventions et des contributions; c) quel montant de ces fonds discrétionnaires chaque ministre en exercice peut-il dépenser, combien chaque ministre a-t-il dépensé par mois et à quelles fins; d) à qui ces fonds ont-ils été attribués, par ministère ou ministre; e) entre janvier 2001 et décembre 2006, (i) combien chaque ministre avait-il à sa disposition, (ii) combien chaque ministre a-t-il dépensé par an et à quelles fins, (iii) quels ont été les bénéficiaires de ces fonds par ministère ou ministre, (iv) quelle est la date de chaque déboursement; f) de quel budget ces fonds proviennent-ils; g) qui d’autre que le ministre a le pouvoir de décider de l’emploi de ces fonds; h) comment ces déboursements cadrent-ils avec les lignes directrices du Conseil du Trésor; i) à quels contrôles ces déboursements sont-ils assujettis?
(Le document est déposé)
Question no 39 -- M. Nathan Cullen:
En ce qui concerne l’acquisition de véhicules utilitaires sport (VUS) par le gouvernement au cours des cinq dernières années: a) combien de VUS ont été achetés ou loués chaque année; b) quel est le total annuel des dépenses du gouvernement pour l’achat ou la location de tels véhicules; c) quel est le montant dépensé par chaque ministère ou organisme; d) quelles ont été les dépenses annuelles de chaque ministère ou organisme dans la région de la capitale nationale; e) quelle est la ventilation par province; f) quelles entreprises ont conclu des marchés avec le gouvernement relativement à l’achat ou à la location de VUS et quelle est la valeur totale des marchés attribués à chaque entreprise chaque année; g) quel montant le gouvernement a-t-il consacré chaque année à l’acquisition de véhicules, et de ce montant, quelle somme, exprimée en dollars et en pourcentage, a servi chaque année aux VUS?
(Le document est déposé)
Question no 51 -- Mme Jean Crowder:
En ce qui concerne le système de gestion par une tierce partie qui s’applique aux Premières nations: a) pour les cinq dernières années, combien de réserves autochtones ont été gérées par une tierce partie et pendant combien de temps; b) pour chacune des réserves énumérées, qui agit à titre de gestionnaire indépendant; c) pour chacune des réserves énumérées, quelle a été la rémunération annuelle du gestionnaire indépendant et quel pourcentage du financement des bandes cela représente-t-il?
(Le document est déposé)
Question no 54 -- M. Richard Nadeau:
Concernant les emplois des agences gouvernementales et sociétés de la Couronne dans la région de la capitale, quel est le nombre d’emplois, répartis selon qu’ils soient situés dans la région de l’Outaouais ou dans la région d’Ottawa, au sein des agences gouvernementales, sociétés de la Couronne ou tous autres organismes gouvernementaux mentionnés ci-dessous, de 1998 à 2007: Administration de pilotage de l’Atlantique Canada; Administration de pilotage des Grands Lacs Canada; Administration du pipeline du Nord Canada; Administration de pilotage des Laurentides Canada; Administration de pilotage du Pacifique Canada; Agence canadienne du pari mutuel; Secrétariat national à l’Alphabétisation; Bureau de la concurrence; Bureau de l’enquêteur correctionnel; Bureau de la sécurité des transports du Canada; Bureau de l’intégrité de la fonction publique; Bureau du commissaire du Centre de la sécurité des télécommunications; Bureau du Commissaire des tribunaux de révision RPC-SV; Cabinet du Premier ministre; Cadets Canada; Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail; Collège canadien de police; Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité; Commissaire à l’environnement et au développement durable; Bureau du Commissaire à l’éthique; Commission d’appel des pensions; Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada; Commission des champs de bataille nationaux; Condition féminine Canada; Conseil arbitral de l’assurance-emploi; Conseil canadien de la magistrature; Conseil national mixte; Corporation Fonds d’investissement du Cap-Breton; Cour canadienne de l’impôt; Cour d’appel fédérale; Cour fédérale; Cour suprême du Canada; Bureau du Directeur des lobbyistes; Élections Canada; Examen des normes du travail fédérales; ExportSource.ca; Fondation canadienne des relations raciales; Garde côtière canadienne; Gouverneur général du Canada; Groupe consultatif interagences en éthique de la recherche; Infrastructure Canada; Monnaie royale du Canada; Marine Atlantique; Musée de la monnaie; Office d’investissement du Régime de pensions du secteur public; Office de commercialisation du poisson d’eau douce; Office de la propriété intellectuelle du Canada; Page Web consacrée à la réglementation; Partenariat fédéral pour les soins de santé; Partenariat technologie Canada; Projet de recherche sur les politiques; Receveur général du Canada; Recherche et développement pour la défense Canada; Registre public de la Loi sur les espèces en péril; Réseau du leadership; Réseau Entreprises Canada; Réseaux de centres d’excellence; Révision de la protection de l’environnement Canada; Secrétariat national recherche et sauvetage; Service Canada; Service canadien de renseignements criminels; Service des poursuites pénales du Canada; Société d’expansion du Cap-Breton; Société des ponts fédéraux Limitée; Société immobilière du Canada Limitée; Système canadien d’information sur la biodiversité; Tribunal des anciens combattants Canada?
(Le document est déposé)
Question no 70 -- Mme Libby Davies:
En ce qui concerne le financement fédéral accordé pour les fêtes du 400e anniversaire de Québec: a) à combien s’élèvent, au total, les fonds consacrés à ce projet, et des budgets de quels ministères proviennent ces fonds; b) en ce qui concerne les fonds provenant du ministère du Patrimoine canadien, combien de fonds proviennent expressément du poste budgétaire du Budget principal des dépenses comprenant les fonds du programme « Le Canada en fête! »; c) quels sont les programmes, événements ou activités ayant bénéficié de ces fonds; d) comment ces fonds ont-ils été répartis, par circonscription électorale; e) quels sont les critères utilisés pour l’allocation des fonds; f) quel montant a été dépensé à l’extérieur du Québec; g) parmi les fonds accordés, combien ont été accordés entièrement à la discrétion des ministres de la Couronne; h) quels ministres ont accordé des fonds de cette manière, quels ont été les montants accordés, et à qui?
(Le document est déposé)
Question no 91 -- M. Bill Siksay:
En ce qui concerne le programme « Le Canada en fête! » administré par le ministère du Patrimoine canadien, au cours des cinq derniers exercices, y compris 2007-2008: a) quel était le budget total de chaque exercice; b) quel est le montant des subventions individuelles qui ont été accordées aux différentes circonscriptions au cours de chaque exercice; c) quelle est la ventilation des fonds versés aux circonscriptions représentées par des députés conservateurs; d) quelle est la ventilation des fonds versés aux circonscriptions représentées par des députés libéraux; e) quelle est la ventilation des fonds versés aux circonscriptions représentées par des députés du Nouveau Parti Démocratique; f) quelle est la ventilation des fonds versés aux circonscriptions représentées par des députés du Bloc Québécois; g) quelle est la ventilation des fonds versés aux circonscriptions des dix provinces et des trois territoires; h) quelle était la procédure de demande de financement en place au cours de chaque exercice; i) quelles modifications ont été apportées aux critères et quand?
(Le document est déposé)
[Traduction]
:
Monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au
Feuilleton.