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HESA Rapport du Comité

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CONCLUSION

Le Comité a appris que bon nombre d’initiatives novatrices sont en cours pour relever les défis des RHS au Canada, notamment en matière de collaboration interprofessionnelle (CIP), de technologie de l’information sur la santé, de modèles d’éducation en santé pour la médecine rurale, et de programmes de transition pour les étudiants autochtones et les professionnels de la santé formés à l’étranger. L’étude du Comité montre clairement qu’il faut faire preuve d’audace et d’envergure en matière de RHS afin d’élaborer des solutions locales et originales mettant à contribution une vaste palette de professionnels de la santé, allant des sages-femmes aux gestionnaires de l’information sur la santé. Le Comité a appris que ces solutions novatrices ont été rendues possibles par la collaboration soutenue et les investissements financiers des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, dès les accords de 2003 et de 2004 sur la réforme de la santé. Il reste, cependant, qu’il est clair que l’obtention de résultats durables dans la résolution des défis des RHS au Canada requiert une collaboration durable des divers ordres de gouvernement, ainsi que le leadership du gouvernement fédéral qui devrait offrir des mécanismes de financement assurés et durables permettant : une réforme des soins primaires, l’accroissement de la capacité du système d’éducation en santé, l’intégration des professionnels en santé formés à l’étranger et l’accroissement des ressources humaines en santé autochtones. Le gouvernement fédéral doit être plus efficace dans sa promotion de la planification collaborative concernant les RHS en coopération avec les gouvernements intéressés, que ce soit au moyen de mécanismes existants ou de mécanismes nouvellement établis. Ses efforts de planification collaborative et ses initiatives de financement doivent en outre être liés à des cibles précises pour que l’on puisse mesurer les progrès. Enfin, le gouvernement fédéral a également un rôle à jouer dans la promotion d’une mutation culturelle vers la CIP en supprimant les barrières à la collaboration interprofessionnelle dans son territoire. Il doit, de surcroît, poursuivre ses efforts afin de garantir que les groupes clients dont il a la responsabilité directe ont accès aux professionnels de la santé dont ils ont besoin. Sans ces changements, la réforme de la santé au Canada restera un simple projet pilote.