:
Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 13, 20, 21, 30, 40, 51 et 94.
[Texte]
Question no 13 -- L'hon. Marlene Jennings:
En ce qui concerne le vaccin contre la grippe A (H1N1): a) quelles ententes contractuelles le gouvernement a-t-il conclues avec GlaxoSmithKline pour la production du vaccin; b) quelles ententes contractuelles le gouvernement fédéral a-t-il conclues avec un ou plusieurs des gouvernements provinciaux pour la distribution du vaccin?
L'hon. Leona Aglukkaq (ministre de la Santé, PCC):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, l’Organisation mondiale de la Santé reconnaît le Canada comme un chef de file pour la préparation en cas de pandémie et comme l’un des premiers pays à avoir conclu un contrat national pour la production d’un vaccin contre la grippe pandémique.
En 2001, le gouvernement du Canada a conclu un marché décennal avec ID Biomédical, devenu depuis GlaxoSmithKline Biologicals (GSK), afin d’être prêt à réagir en cas de pandémie de grippe et de garantir au Canada un approvisionnement prioritaire en vaccins contre la grippe. Aux termes du contrat, GSK doit établir et maintenir une capacité de production minimale au Canada de huit millions de doses de vaccin par mois pendant quatre mois, soit une quantité suffisante pour vacciner l’ensemble de la population canadienne.
Le vaccin contre la grippe H1N1 pandémique a été produit à l’usine de fabrication de vaccins de GSK à Sainte-Foy, au Québec. GSK a fourni au Canada suffisamment de doses du vaccin contre la grippe H1N1 pandémique pour répondre aux besoins du pays.
En ce qui a trait à la partie b) de la question, aux termes du contrat, GSK doit expédier les doses produites à son usine aux dépôts indiqués par les provinces et les territoires.
Question no 20 -- L'hon. Larry Bagnell:
Quels sont les coûts économiques prévus (entre 2010 et 2050) des mesures d’adaptation aux impacts importants suivants des changements climatiques, énumérés par région dans le rapport préparé par Ressources naturelles Canada intitulé « Vivre avec les changements climatiques au Canada: édition 2007 »: a) les élévations du niveau de la mer, entraînant une augmentation de la fréquence et de l’intensité des ondes de tempête et des inondations dans les provinces de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, de Terre-Neuve-et-Labrador et de l’Île-du-Prince-Édouard; b) les élévations du niveau de la mer dans les provinces de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, de Terre-Neuve-et-Labrador et de l’Île-du-Prince-Édouard, notamment dans le Sud-Est du Nouveau-Brunswick; c) l’érosion des côtes causée par les ondes de tempête, les inondations et les élévations du niveau de la mer, en précisant les coûts économiques de l’infrastructure menacée par cette érosion, dans les provinces de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brusnwick, de Terre-Neuve-et Labrador et de l’Île-du-Prince-Édouard; d) les débordements des cours d’eau en raison des précipitations accrues et des variations du climat hivernal dans les provinces de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, de Terre-Neuve-et-Labrador et de l’Île-du-Prince-Édouard; e) les dommages causés par l’augmentation de la fréquence des épisodes de pluie verglaçante dans la province de Québec; f) les conséquences du dégel du pergélisol sur les infrastructures au Nunavik; g) la vulnérabilité des zones côtières à l’élévation du niveau de la mer, aux risques d’inondation et à l’infiltration d’eau de mer dans l’intérieur des terres dans la province de l’Ontario; h) les impacts sur l’infrastructure du réchauffement des eaux des lacs à proximité du littoral; i) les impacts sur l’infrastructure et les transports, notamment le transport maritime, de la baisse du niveau d’eau dans les Grands Lacs; j) l’incidence sur la filière énergétique de la baisse de production d’hydroélectricité; k) l’arrivée possible du dendroctone du pin en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba; l) la réduction de la quantité d’eau de surface; m) l’incidence des sécheresses plus longues et plus fréquentes sur le secteur agricole et les réseaux d’alimentation en eau; n) l’augmentation des épisodes de précipitations extrêmes; o) les infestations de dendroctone du pin dans les collectivités du Nord du Canada; p) l’impact sur les collectivités et les activités commerciales dans le Nord, principalement l’exploitation minière, de la réduction attendue du nombre de routes de glace utilisables; q) l’impact du dégel du pergélisol sur les infrastructures communautaires et industrielles, notamment les installations de confinement des déchets; r) le remplacement des méthodes d’acquisition de nourriture et des moyens de subsistance traditionnels; s) l’impact du changement climatique sur la productivité de la forêt dans la province de la Colombie-Britannique; t) l’impact des élévations du niveau de la mer sur les collectivités et l’infrastructure côtières; u) l’impact des brusques modifications de l’abondance et de la répartition du saumon du Pacifique, de la sardine, de l’anchois et du cèdre rouge de l’Ouest; v) les répercussions des pénuries d’eau sur le réseau hydroélectrique de la Colombie-Britannique; w) l’impact de la sécheresse et des pénuries d’eau sur l’agriculture dans l’intérieur des terres de la Colombie-Britannique, surtout dans la vallée de l’Okanagan; x) quelle est la stratégie d’adaptation au changement climatique du gouvernement, à la lumière de ces impacts et des autres impacts décrits dans le rapport; y) si le gouvernement n’a pas de stratégie d’adaptation, quand va-t-il en élaborer une et par quel mécanisme?
L'hon. Christian Paradis (ministre des Ressources naturelles, PCC):
Monsieur le Président, le rapport intitulé « Vivre avec les changements climatiques au Canada: édition 2007 », qui a été coordonné par Ressources naturelles Canada et publié le 7 mars 2008, est une évaluation scientifique exhaustive des répercussions et de l’adaptation liées aux changements climatiques au Canada. Ce rapport visait à faire une synthèse de l’état des connaissances scientifiques qui cernait les répercussions importantes des changements climatiques au Canada et à constituer une base de connaissances afin d’adapter la prise de décisions.
Depuis la publication de « Vivre avec les changements climatiques au Canada: édition 2007 », le gouvernement du Canada a entrepris, par l’entremise de divers ministères et organismes, un certain nombre d’initiatives afin de mieux connaître les coûts économiques des impacts et de l’adaptation liés aux changements climatiques. Ces initiatives en cours comprennent notamment: le projet d’orientation sur les facteurs économiques de l’adaptation de Ressources naturelles Canada, qui apportera des lignes directrices pratiques afin de mieux comprendre et évaluer les menaces et les possibilités économiques que présentent les changements climatiques, et déterminer les coûts des stratégies d’adaptation, les classer par ordre de priorité et les enchaîner sous forme de plans et de budgets dans un contexte d’incertitude et de besoins concurrents; l’examen des approches effectué par Environnement Canada afin d’évaluer et de prévoir les incidences économiques des changements climatiques qui sera axé, dans un premier temps, sur les répercussions économiques sur les dépenses liées au réchauffement et au refroidissement des espaces au Canada, sur la production agricole et sur les coûts liés aux élévations du niveau de la mer; le programme Aspects économiques des changements climatiques au Canada de la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie, qui comporte une recherche destinée à évaluer les coûts sectoriels des incidences des changements climatiques et le rôle de l’adaptation dans la réduction des coûts, est orienté sur les infrastructures publiques, la santé humaine, la foresterie et les zones côtières.
En plus de ces travaux sur les méthodologies et les analyses intersectorielles, plusieurs ministères fédéraux se penchent maintenant sur les coûts économiques des répercussions et de l’adaptation liées aux changements climatiques dans le cadre de leurs propres processus de gestion du risque.
L’une des principales constatations du rapport « Vivre avec les changements climatiques au Canada » soulignait la participation d’un vaste éventail d’acteurs aux prises de décisions relatives à l’adaptation, y compris tous les paliers de gouvernement, le secteur privé, les particuliers ou les organismes communautaires. Des travaux supplémentaires sur les coûts économiques de l’adaptation sont donc entrepris notamment par les gouvernements provinciaux et territoriaux, les municipalités et les gestionnaires de ressources.
Ressources naturelles Canada a créé le nouveau programme Initiatives de collaboration pour l’adaptation régionale (ICAR) afin de faire avancer le processus décisionnel relatif à l’adaptation dans l’ensemble du Canada en réunissant des intervenants très variés des secteurs public et privé et en se concentrant sur l’élaboration de conseils et de pratiques exemplaires, y compris une analyse économique. Le programme favorisera une collaboration ciblée à l’échelon régional, au sein du gouvernement, entre les décideurs gouvernementaux et non gouvernementaux et les experts techniques afin de faciliter la planification et la prise de décisions liées à l’adaptation régionale. On peut trouver de plus amples renseignements à www.adaptation.nrcan.gc.ca.
Question no 21 -- L'hon. Larry Bagnell:
En ce qui concerne la cible que s’est fixée le gouvernement de réduire d’ici 2020 les émissions de gaz à effet de serre de 20 p. 100 par rapport aux niveaux de 2006: a) quel est l'évaluation du gouvernement de la façon dont le Canada atteindra cette cible en 2020; b) quel est, en mégatonnes, l'estimation du gouvernement des niveaux d’émissions prévus pour chacune des années de la période 2010-2020, et en quelle année les émissions canadiennes atteindront leur sommet; c) combien de crédits d’émissions faudra-t-il acheter pour atteindre la cible fixée en 2020, et où le gouvernement compte les acheter; d) quel sera, pour chacune des années de la période 2010-2020, le prix du carbone en fonction de la politique de prix que le gouvernement compte adopter; e) en détail, à la suite de la déclaration faite par le ministre de l’Environnement le 29 octobre 2009, comment la cible de 2020 peut-elle être atteinte avec un prix du carbone de 28 $ la tonne?
L'hon. Jim Prentice (ministre de l’Environnement, PCC):
Monsieur le Président, fidèle à son engagement d’harmoniser l’approche du Canada en matière de changements climatiques et celle des États-Unis dans l’intérêt de notre économie et de notre environnement, le Canada s’est donné une cible de 17 p. 100 de réduction des émissions de gaz à effet de serre au niveau de 2005 d’ici 2020. Cette cible est la même que celle qu’ont adoptée les États-Unis.
Les réponses à ces questions découleront des décisions prises par le gouvernement du Canada concernant les mesures de réglementation qui seront adoptées pour réduire les émissions. Bien que le gouvernement ait manifesté son intention d’harmoniser ses mesures et celles prises par les États-Unis, les détails sur la façon dont le système fonctionnera n’ont pas encore été déterminés. Par conséquent, le gouvernement n’est pas en mesure de répondre à ces questions pour l’instant. Toutefois, le gouvernement continue d'élaborer son plan pour atteindre les cibles de réduction pour 2020.
Question no 30 -- L'hon. John McKay:
En ce qui concerne la conseillère en responsabilité sociale des entreprises (RSE) du gouvernement, dont le poste a été créé par Décret le 26 mars 2009: a) le gouvernement a-t-il fourni à la conseillère un bureau officiel accessible au public et comportant des locaux pour son personnel; b) si la conseillère a obtenu un bureau, où se trouve-t-il et de quels locaux dispose-t-il exactement à cette adresse; c) si du personnel a été affecté à la conseillère, combien d’employés compte-t-il et quelles sont leurs fonctions; d) de quel budget la conseillère dispose-t-elle aux fins de son bureau et de son personnel; e) la conseillère a-t-elle reçu des plaintes relativement à son mandat; f) pourquoi ne trouve-t-on pas d’information claire et conviviale sur le site Web du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international pour aider les Canadiens à communiquer avec la conseillère en RSE; g) quels sont l’adresse de courriel, le numéro de télécopieur, le numéro de téléphone et l’adresse postale de la conseillère; h) si le gouvernement n’a toujours pas fourni de bureau et de personnel à la conseillère, où travaille-t-elle et comment s’y prend-elle pour s’acquitter des responsabilités énumérées dans son mandat; i) si le gouvernement n’a toujours pas fourni de bureau et de personnel à la conseillère, quand le ministre compte-t-il le faire et, si c’est déjà fait, à quelle date cela s’est-il produit?
L'hon. Peter Van Loan (ministre du Commerce international, PCC):
Monsieur le Président, la réponse suivante était exacte en date du 31 Mars 2010.
En ce qui a trait à la partie a) de la question, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada a trouvé des locaux convenables pour le Bureau du conseiller en responsabilité sociale des entreprises de l'industrie extractive, au 1 Front Street West, Toronto (Ontario) M5J 2X5. Le bureau est présentement opérationnel, et a été ouvert au public et à d’autres parties intéressées le 8 mars 2010.
En ce qui a trait à la partie b) de la question, les locaux se trouvent au 5e étage de l’immeuble situé au 1 Front Street West, à Toronto, en Ontario.
En ce qui a trait à la partie c) de la question, la conseillère recevra l’appui de deux employés. Un adjoint administratif a été engagé. La conseillère travaille à combler le poste de conseiller principal des politiques.
En ce qui a trait à la partie d) de la question, le budget annuel du Bureau du conseiller en responsabilité sociale des entreprises de l'industrie extractive est de 654 240 dollars, ce qui couvre les salaires, les déplacements et toute autre dépense opérationnelle.
En ce qui a trait à la partie e) de la question, la réponse est non. La conseillère travaille actuellement à former l’équipe de son bureau et à pourvoir les postes vacants; elle vise à amorcer sans tarder un engagement avec les intervenants. Le processus d’examen exposé dans le décret du conseil visant à établir le Bureau du conseiller en responsabilité sociale des entreprises de l'industrie extractive doit être développé davantage afin de créer un processus complet et détaillé qui soit juste, transparent et crédible. Selon les entretiens préliminaires menés par la conseillère auprès d’un large éventail d’intervenants, le processus à suivre pour élaborer le mécanisme d’examen et les règles de procédure doit être inclusif, participatif et transparent, et regrouper de multiples intervenants. La conseillère a entamé l’établissement du cadre de travail et de la méthodologie, et mènera sous peu des consultations officielles avec des intervenants pour élaborer le mécanisme d’examen.
En ce qui a trait à la partie f) de la question, la conseillère procède à la conception du site Web pour le bureau, le même qui se trouvera à l`adresse suivante: www.international.gc.ca/conseiller-rse. Également, des informations sur la conseillère et les coordonnées de celle-ci se trouvent sur le site Web du gouvernement du Canada sur la RSE, à l’adresse suivante: www.rse.gc.ca.
En ce qui a trait à la partie g) de la question, les coordonnées actuelles de Mme Marketa Evans sont disponibles. On peut la joindre par courriel à cette adresse: marketa.evans@international.gc.ca. Par téléphone, on peut la joindre au 416-973-2064. Son télécopieur sera installé sous peu. Son adresse est la suivante: Édifice Dominion, 1 Front Street West, 5e étage, bureau 5110, Toronto (Ontario) M5J 2X5.
En ce qui a trait à la partie h) de la question, le bureau de la conseillère est présentement opérationnel. Dès son entrée en fonction le 19 octobre, elle a rencontré de nombreux intervenants et a participé à diverses conférences, ateliers et séminaires, y compris des discussions avec le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies sur la question des droits de l’Homme et des sociétés transnationales et autres entreprises. Les activités qu’elle mène sont axées sur son engagement avec les intervenants, car ces derniers lui seront d’une aide indispensable dans le cadre de l’élaboration d’un mécanisme d’examen solide qui soit juste, transparent et crédible.
En ce qui a trait à la partie i) de la question, le bureau de la conseillère est situé au 1 Front Street West, 5e étage, bureau 5110, Toronto (Ontario) M5J 2X5 et est opérationnel. Le processus de dotation est partiellement complété puisqu’un adjoint administratif a été recruté. La conseillère travaille à combler le poste de conseiller principal des politiques.
Question no 40 -- M. Nathan Cullen:
En ce qui concerne les réserves de combustibles fossiles du Canada: a) quelles sont les estimations de Ressources naturelles Canada quant au total des réserves récupérables de combustibles fossiles du Canada dans la conjoncture économique actuelle; b) quelles sont les estimations du gouvernement quant aux réserves récupérables de combustibles fossiles à l’échelle mondiale; c) quelles sont les estimations du gouvernement quant à la pointe d’exploitation des combustibles fossiles au Canada; d) quelles sont les estimations du gouvernement quant à la pointe d’exploitation des combustibles fossiles à l’échelle mondiale?
L'hon. Christian Paradis (ministre des Ressources naturelles, PCC):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, selon le scénario de référence de juillet 2009 de l’Office national de l’énergie (ONE), les ressources en gaz naturel du Canada sont évaluées à 439 billions de pieds cubes, ce qui signifie qu’elles seraient suffisantes pendant plus de 80 ans aux taux de production actuels. À mesure que de nouvelles ressources de gaz de schistes sont évaluées, cette estimation pourrait augmenter. L’ensemble des ressources de gaz naturel comprend des réserves prouvées, qui sont prêtes pour la production, ainsi que des volumes estimatifs qui sont susceptibles d’être découverts et produits dans les années à venir.
Selon un rapport de mai 2009 de l’ONE, toutes les réserves de pétrole brut et de bitume brut classiques -- les sables bitumineux -- qui restent s’élèvent à 176,8 milliards de barils. Cela représente le pétrole et le bitume bruts qui peuvent être extraits du sol de façon économique avec un degré de certitude élevé à l’aide de la technologie existante. À 176,8 milliards de barils, les réserves prouvées de pétrole du Canada, qui ne sont dépassées que par celles de l’Arabie saoudite, dureraient environ 200 ans au taux de production actuel. L’Alberta estime qu’encore 315 milliards de barils de bitume pourraient finalement être récupérés à partir des sables bitumineux grâce aux progrès technologiques attendus.
Selon l’enquête sur les ressources énergétiques réalisée en 2007 par le Conseil Mondial
de l’Energie, le Canada possède 8,7 milliards de tonnes de ressources prouvées de charbon en place, dont 6,6 milliards de tonnes ont été désignées des réserves récupérables. Au taux de production actuel, les réserves récupérables de charbon permettraient approximativement 94 années de production.
En réponse à la partie b) de la question, les organismes comme l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et l’ONE se fient aux estimations des ressources et des réserves énergétiques à l’échelle mondiale du Oil & Gas Journal et de la commission géologique des États-Unis (U.S. Geological Survey). Les réserves prouvées de pétrole ont doublé de taille depuis 1980. Selon le scénario de référence de la commission géologique des États-Unis, trois billions de barils de pétrole pourraient finalement être récupérés à l’échelle mondiale.
Selon le rapport annuel World-wide Look at Oil and Gas Reserves de la revue Oil & Gas Journal, les réserves prouvées de pétrole et de gaz naturel du monde entier sont évaluées à 1 342 milliards de barils et à 6 254 billions de barils respectivement. Depuis 1980, les réserves mondiales prouvées de pétrole et de gaz naturel ont doublé de volume. Les réserves mondiales de gaz naturel ont une durée de vie probable de plus de 130 ans.
Selon le rapport intitulé « IEA Coal Information », les réserves mondiales prouvées de charbon récupérables atteignent 990 milliards de tonnes. D’après le taux de production de 2008, les réserves mondiales de charbon récupérables pourraient permettre 145 années de production.
En réponse à la partie c) de la question, les plus récents rapports de l’ONE sur le marché à terme du pétrole donnent à entendre que la production pétrolière du Canada ne devrait pas atteindre de sommets dans un avenir prévisible. La production brute canadienne continuera plutôt de s’accroître jusqu’en 2020, dictée par l’exploitation des sables bitumineux.
La production traditionnelle de gaz naturel peut avoir atteint un sommet à 498,8 millions de mètres cubes par jour (17,5 milliards de pieds cubes par jour) en 2001, mais l’exploitation des gaz de schistes, qui ne fait que commencer au Canada, pourrait hausser la production canadienne annuelle de gaz naturel.
La production de charbon à coke et de charbon thermique devrait demeurer stable au Canada à court et à moyen terme, car aucune centrale à charbon n’est censée être mise en marche.
Il est également important de noter que le Canada possède de vastes quantités de pétrole et de gaz naturel « en place » ou sous-terraines connues. Ces volumes ne sont pas compris actuellement dans les estimations des ressources, car ces volumes « en place » ne peuvent être récupérés à l’aide de la technologie actuelle. Par exemple, le volume global des sables bitumineux découverts « en place » atteindrait 1,7 billion de barils, ce qui est de loin supérieur à l’ensemble de la production mondiale de pétrole à ce jour. À mesure que la technologie s’améliore, une certaine quantité des volumes « en place » qui sont inexploitables sur le plan économique à l’heure actuelle sont fort susceptibles de devenir récupérables.
En réponse à la partie d) de la question, selon les « Perspectives énergétiques mondiales » de 2009 de l’AIE, la production mondiale de pétrole, de gaz naturel et de charbon devrait augmenter à partir de maintenant jusqu’en 2030, et aucune pointe de production n’est anticipée dans le scénario de référence. Le scénario de référence est une estimation de la production à long terme qui s’appuie sur les politiques gouvernementales actuelles.
Question no 51 -- Mme Siobhan Coady:
En ce qui concerne Travaux publics et Services gouvernementaux Canada: a) quel est le nombre total de contrats de moins de 10 000 $ attribués entre janvier 2008 et décembre 2009; b) qui sont les fournisseurs; c) quels services ont-ils fournis; d) quelles sont les dates de début et de fin de chaque contrat; e) quel est le code d’entreprise de chaque fournisseur?
L'hon. Rona Ambrose (ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux et ministre de la Condition féminine, PCC):
Monsieur le Président, les données requises pour répondre adéquatement à cette question se trouvent dans cinq différentes bases de données et représentent plus de 80 000 entrées de données brutes.
Pour répondre à la question telle qu’elle a été posée, il faudrait extraire les données et effectuer manuellement une validation de celles-ci grâce à des archives électroniques et du papier. Toutes les données devront par la suite être consolidées dans un seul et même document. Or, compte tenu du délai imparti, il nous est impossible de produire tous les renseignements demandés.
Question no 94 -- M. Scott Andrews:
En ce qui concerne le ministère des Anciens Combattants, et en particulier le Programme pour l’autonomie des anciens combattants (PAAC) et l’élargissement des critères d’admissibilité s’y rapportant, pour chacun des exercices financiers de 2006-2007 à 2008-2009 et la période se terminant le 28 février 2010 de l’exercice financier 2009-2010: a) combien de personnes ont-elles reçu des prestations; b) à combien s’élève l’aide financière accordée en vertu du programme; c) à combien s’élève l’aide financière accordée dans les catégories de l’entretien ménager et de l’entretien du terrain?
L'hon. Jean-Pierre Blackburn (ministre des Anciens Combattants et ministre d'État (Agriculture), PCC):
Monsieur le Président, au cours de l’exercice 2006-2007, 101 267 clients ont reçu un total de 286,7 millions de dollars en prestations dans le cadre du PAAC. De ce montant, 156,5 millions de dollars ont été versés à l’égard de services d’entretien ménager et 42,1 millions de dollars à l’égard de services d’entretien du terrain. Au cours de l’exercice 2007-2008, 103 119 clients ont reçu un total de 303,2 millions de dollars, dont 170,3 millions de dollars pour des services d’entretien ménager et 46,2 millions de dollars pour des services d’entretien du terrain. Au cours de l’exercice 2008-2009, 106 076 clients ont reçu un total de 320 millions de dollars, dont 179,7 millions de dollars pour des services d’entretien ménager et 48,9 millions de dollars pour des services d’entretien du terrain.
Au cours de l’exercice 2009-2010, en date du 28 février, il y avait 105 816 clients du PAAC totalisant des dépenses de 307,4 millions de dollars, dont 175,4 millions de dollars pour des services d’entretien ménager et 44,9 millions de dollars pour des services d’entretien du terrain.
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Monsieur le Président, si les questions n
os 1, 7, 8, 9, 25, 26, 34, 37, 39, 53, 55, 56, 67, 71 et 75 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement.
Le Président: D'accord?
Des voix: D'accord.
[Texte]
Question no 1 -- M. Jean-Claude D'Amours:
En ce qui concerne les bureaux de Service Canada dans la circonscription de Madawaska—Restigouche, c'est-à-dire Edmunston, Saint-Quentin, Campbellton et Dalhousie: a) combien de postes chacun de ces bureaux comptait-il en 2006; b) combien de personnes occupaient ces postes; c) combien de postes ces bureaux comptaient-ils le 18 novembre 2009; d) combien de personnes occupaient ces postes le 18 novembre 2009?
(Le document est déposé)
Question no 7 -- Mme Alexandra Mendes:
En ce qui concerne les contrats de moins de 10 000 $ accordés par l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec depuis le 1er janvier 2008, quels sont: a) les noms des entrepreneurs; b) les montants des contrats; c) les dates des contrats; d) les dates d’achèvement des travaux; e) les descriptions des services fournis?
(Le document est déposé)
Question no 8 -- Mme Alexandra Mendes:
Dans la circonscription de Roberval—Lac-Saint-Jean, quel est le montant total de financement fédéral octroyé depuis l’exercice 2005-2006 jusqu’à aujourd’hui, ventilé selon (i) la date où les fonds ont été reçus dans la circonscription, (ii) le montant en dollars de la dépense, (iii) le programme d’où provenaient les fonds, (iv) le ministre responsable, (v) le destinataire désigné?
(Le document est déposé)
Question no 9 -- Mme Alexandra Mendes:
En ce qui concerne la réfection du pont Champlain à Montréal, quels sont: a) tous les travaux de réfection qui ont été effectués de 2007 à 2009; b) les noms des entrepreneurs; c) les montants des contrats; d) les dates des contrats; e) les dates d’achèvement des travaux; f) les descriptions des services fournis; g) les contrats octroyés d’urgence?
(Le document est déposé)
Question no 25 -- M. Todd Russell:
En ce qui concerne la publicité télévisée du gouvernement: a) combien le gouvernement a-t-il affecté à la promotion de la Stratégie nationale antidrogue du Canada; b) quel est le ministère qui a commandé la publicité qui a été télévisée récemment ou qui est encore diffusée; c) combien la production de cette publicité a-t-elle coûté; d) quelle est la firme de publicité qui l’a produite; e) combien de ces publicités a-t-on fait diffuser ou prévoit-on faire diffuser par semaine par chaque station ou réseau de télévision?
(Le document est déposé)
Question no 26 -- M. John Cannis:
En ce qui concerne le Fonds Chantiers Canada: a) quels sont les projets financés; b) dans quelle circonscription fédérale se trouve chaque projet; c) qui a demandé le financement de chaque projet; d) combien a-t-on affecté, exactement, à chaque projet?
(Le document est déposé)
Question no 34 -- L'hon. Dominic LeBlanc:
En ce qui a trait à ceux et celles qui ont purgé au moins un jour d’une peine d’emprisonnement au pénitencier de Dorchester depuis 1990, quel est le taux de récidive, ventilé par année, pour ceux et celles: a) qui ont participé au programme de prison agricole; b) qui n’ont pas participé au programme de prison agricole mais qui ont participé à un différent programme professionnel offert par CORCAN; c) qui n’ont participé à aucun programme offert par CORCAN?
(Le document est déposé)
Question no 37 -- L'hon. Maria Minna:
En ce qui concerne le chapitre sur la mobilité de la main-d’œuvre de l’Accord sur le commerce intérieur: a) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises pour faciliter la mobilité des travailleurs et travailleuses d’une province à l’autre; b) quelles sont les professions mentionnées dans l’Accord sur la mobilité des travailleurs et travailleuses; c) les changements qui sont entrés en vigueur le 1er avril 2009 sont-ils permanents ou temporaires; d) combien de professions sont toujours assujetties à l’obligation de réussir des examens supplémentaires pour pouvoir déménager d’une province à l’autre et quelles sont-elles; e) qui a-t-on consulté au sujet des changements entrés en vigueur le 1er avril 2009; f) des provinces ont-elles dérogé à cet Accord entre le 1er janvier 2009 et le 5 novembre 2009 et, dans l’affirmative, leur a-t-on imposé des amendes ou des pénalités?
(Le document est déposé)
Question no 39 -- L'hon. Maria Minna:
En ce qui concerne le Programme des travailleurs étrangers temporaires: a) combien de demandes ont été approuvées chaque année, de 2005 à 2009; b) combien d’infractions ont été commises chaque année en a) par (i) des employeurs, (ii) des travailleurs; c) quelles sanctions ont été imposées à la suite de ces infractions; d) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises pour permettre aux syndicats d’employer un travailleur étranger temporaire dont l’employeur pour lequel il est venu travailler au Canada a commis une infraction ou l’a renvoyé; e) quel mécanisme le gouvernement a-t-il mis en place pour protéger les droits du travailleur après son arrivée au Canada; f) les employeurs coupables d’infractions dans le passé seront-ils inscrits sur la liste noire que le gouvernement a proposé d’établir le 9 octobre 2009?
(Le document est déposé)
Question no 53 -- M. Sukh Dhaliwal:
En ce qui concerne les contrats de moins de 10 000 $ accordés par le ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration entre le 1er janvier et le 21 octobre 2009, quels sont: a) les noms des fournisseurs; b) les numéros de référence des contrats; c) les dates des contrats; d) les descriptions des services fournis; e) les dates d’exécution; f) la valeur des contrats initiaux; g) les valeurs des contrats finaux, si elles diffèrent de celles des contrats initiaux?
(Le document est déposé)
Question no 55 -- L'hon. Mauril Bélanger:
En ce qui concerne la formation linguistique pour l’apprentissage du français, pour chacun des exercices allant de 2005-2006 jusqu’à 2008-2009: a) quelles sommes ont-été dépensées par le gouvernement pour la formation linguistique des nouveaux arrivants dans chaque province et territoire; b) quels sont les noms des tierces parties qui ont reçu de l’argent pour la formation linguistique des nouveaux arrivants dans chaque province et territoire, et combien chacune a-t-elle reçu?
(Le document est déposé)
Question no 56 -- L'hon. Mauril Bélanger:
En ce qui concerne la formation linguistique pour l’apprentissage de l’anglais, pour chacun des exercices allant de 2005-2006 jusqu’à 2008-2009: a) quelles sommes ont-été dépensées par le gouvernement pour la formation linguistique des nouveaux arrivants dans chaque province et territoire; b) quels sont les noms des tierces parties qui ont reçu de l’argent pour la formation linguistique des nouveaux arrivants dans chaque province et territoire, et combien chacune a-t-elle reçu?
(Le document est déposé)
Question no 67 -- Mme Kirsty Duncan:
En ce qui concerne les enjeux et crises humanitaires et l'intervention du Canada: a) que fait le Canada pour faire savoir partout dans le monde que les mauvais traitements faits aux enfants, aux minorités, aux femmes, etc. seront punis; b) à quelle fréquence les faits qui trahissent des crises humanitaires sont-ils examinés au Canada, et par qui; c) quelles mesures de reddition de compte le Canada a-t-il prises pour démontrer son engagement à l'égard de la protection des droits de la personne dans le monde; d) quels mécanismes a-t-il mis sur pied pour informer les Canadiens d’ascendance étrangère de la situation de leurs familles à l'étranger et de la façon de les aider; e) quels mécanismes a-t-il mis ou pourrait-il mettre sur pied pour permettre aux Canadiens de parrainer plus rapidement, au besoin, des membres étrangers des familles de Canadiens; f) comment vérifie-t-on, le cas échéant, les interventions directes ou indirectes du Canada dans les crises humanitaires; g) comment vérifie-t-on, le cas échéant, la situation qui suit le règlement des crises humanitaires et la façon dont le Canada y est intervenu; h) par quels mécanismes, le cas échéant, les Canadiens peuvent-ils participer à cette vérification; i) en ce qui concerne l’intervention du Canada dans la crise qui a sévi l’année dernière au Sri Lanka, (i) quelle vérification fera-t-on, le cas échéant, de l’intervention du Canada, (ii) de quels faits le Canada est-il informé, le cas échéant, qui pourraient trahir des abus à l'endroit d’enfants, de minorités et de femmes, (iii) que fait le Canada, le cas échéant, pour donner suite à ces renseignements?
(Le document est déposé)
Question no 71 -- M. Don Davies:
En ce qui concerne les décès liés à des actes de membres de la GRC: a) pour chacune des 20 dernières années, combien de décès avaient un lien avec (i) des personnes sous la garde de la GRC, (ii) des actes commis par inadvertance contre des passants, (iii) des personnes arrêtées par la GRC, (iv) des personnes qui essayaient d’échapper à la garde de la GRC; b) combien de ces décès, ventilés par année et par catégorie, ont donné lieu à des accusations contre des agents ou des représentants de la GRC; c) combien de ces accusations, ventilées par année et par catégorie, (i) ont été abandonnées avant les poursuites, (ii) ont fait l’objet de poursuites mais n’ont pas abouti à une condamnation, (iii) ont fait l’objet de poursuites et ont abouti à une condamnation?
(Le document est déposé)
Question no 75 -- L'hon. Dan McTeague:
En ce qui concerne la prestation de services consulaires, pour les exercices 2005-2006 à 2008-2009: a) quelles sont toutes les missions qu’entretient le gouvernement à l’étranger; b) combien d’employés sont affectés à la prestation de services consulaires dans chaque mission?
(Le document est déposé)
[Traduction]
:
Monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au
Feuilleton.
Le Président: D'accord?
Des voix: D'accord.
[Français]
:
La Chambre a reçu une requête pour déposer une question de privilège de la part de l'honorable député de Montmorency—Charlevoix—Haute-Côte-Nord. J'entendrai son intervention maintenant.