:
Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 1, 16, 19, 20, 23, 24, 28, 32, 38, 44, 46, 51, 54, 56, 57, 58, 59, 62, 66, 68, 71, 73, 76, 77, 80, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 92, 93, 97, 99, 101, 102, 103, 104, 106, 108 et 109.
[Texte]
Question no 1 -- M. Bruce Hyer:
En ce qui concerne la fiscalité des sociétés, à combien l’impôt reporté par les sociétés au cours des années d’imposition 2005, 2006, 2007, 2008, 2009 et 2010 s'élève-t-il?
L'hon. Gail Shea (ministre du Revenu national, PCC):
Monsieur le Président,
en ce qui concerne la question ci-dessus, vous trouverez ci-après la réponse de l’Agence du revenu du Canada, ARC.
L’ARC ne peut fournir l’information telle qu’elle a été demandée.
Les impôts reportés des sociétés, déclarés dans les états financiers des sociétés, sont saisis dans la base de données CORTAX de l’ARC. Cette base de données est utilisée pour saisir l’information contenue dans les déclarations de revenus des sociétés T2 et administrer l’impôt sur le revenu des sociétés.
Les sociétés peuvent produire une déclaration de revenus modifiée et des états financiers corrigés pour demander un redressement et cela peut comprendre une revue des données de leurs états financiers, y compris les impôts sur le revenu reportés. Ce type de redressement, un redressement demandé par le contribuable, peut avoir un impact sur plusieurs autres années. Par conséquent, les données d’une année d’imposition ne sont jamais considérées comme définitives.
Une analyse des données actuellement enregistrées dans la base de données de l’ARC a permis de déterminer qu’il est impossible de fournir des chiffres représentatifs sur les impôts reportés des sociétés par année d’imposition.
Question no 16 -- L'hon. Lawrence MacAulay:
En ce qui concerne la baisse des stocks de poissons dans le Canada atlantique, en particulier dans la région du Golfe, et de l’impact des phoques en tant que prédateurs: a) le gouvernement compte-t-il hausser les quotas pour la chasse au phoque du Groenland et au phoque gris afin d’atténuer l’impact des phoques sur les stocks de poissons; b) combien de phoques du Groenland et de phoques gris ont été capturés cette année pendant la chasse (i) dans la région du Golfe, (ii) au large des côtes de Terre-Neuve; c) les chiffres en b)(i) et (ii) représentent quel pourcentage du total autorisé des captures (TAC) pour les deux régions; d) compte tenu de la baisse des niveaux de glace de mer dans la région du Golfe, le gouvernement compte-t-il un jour autoriser la chasse aux phoques à terre; e) quel est le TAC prévu pour la chasse aux phoques de 2012; f) quel est le meilleur prix pour les peaux de phoque en 2011; g) selon les prévisions, quel sera le meilleur prix pour les peaux de phoque en 2012?
L'hon. Keith Ashfield (ministre des Pêches et des Océans et ministre de la porte d'entrée de l'Atlantique, PCC):
Monsieur le président,
au cours des dernières années, le gouvernement a examiné l’impact de la prédation des phoques sur les stocks de poissons de l’Atlantique. En 2010, nous avons tenu un atelier pour recueillir des informations sur la corrélation entre l’alimentation des phoques gris et le rétablissement des stocks de morue dans le sud du golfe. Les résultats obtenus par cette démarche du Secrétariat canadien de consultation scientifique indiquent que dans la zone 4T, les phoques gris constituent une importante source de mortalité pour les grosses morues de plus de 35 cm. Nous devrons effectuer d’autres recherches pour mesurer l’impact des phoques sur les stocks de poissons des autres zones.
En réponse à la question a),
l’objectif de gestion actuel est de maintenir la population des phoques à 70 p.100 de son maximum observé. Nous continuerons à gérer les populations en fonction de cet objectif.
En réponse à la question b),
cette année dans la région du golfe, on a capturé 2 547 phoques du Groenland et 195 phoques gris. À Terre-Neuve-et-Labrador, on a capturé 35 483 phoques du Groenland, sur le Front à l’est de Terre-Neuve, y compris dans la portion terre-neuvienne du golfe et Terre-Neuve, à l’ouest.
Pour ce qui est de la question c), en pourcentage du total autorisé des captures (b) (i), la région du golfe, le Québec, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard, a capturé 6 p. 100 de son allocation, sans compter le quota de la portion terre-neuvienne du golfe, pour les phoques du Groenland et moins de 1 p. 100 du total autorisé des captures pour les phoques gris. En réponse à la question (b) (ii), Terre-Neuve-Labrador a capturé 10 p. 100 de son allocation relative auxQuotas des zones du golfe et du Front/Labrador.
En réponse à la question d), dans la région du golfe, on peut actuellement capturer les phoques gris sur la terre et dans l’eau. Les phoques gris montent sur la glace ou sur la terre ferme pour mettre bas et la pêche commerciale des phoques est pratiquée sur plusieurs îles et le long des côtes dans les Maritimes.
En réponse à la question e), le total autorisé des captures de la saison 2012 pour toutes les espèces de phoques n’a pas encore été déterminé. En ce moment, les troupeaux sont en santé. Nous déterminons les quotas en fonction de l’avis scientifique et des préoccupations socio-économiques, et en consultation avec des comités consultatifs régionaux et un comité consultatif couvrant toute la région de l’Atlantique. Ce comité se réunit habituellement en début janvier pour discuter de la chasse à venir. On transmet ensuite les recommandations des scientifiques et des intervenants au ministre pour qu’il détermine le total autorisé des captures pour l’année.
En réponse à la question f), les transformateurs fixent le prix des peaux de phoque, qui était de 20 $ à 25 $ l’unité en moyenne pour la saison de 2011. Le prix est fixé en fonction des conditions du marché et de la qualité des peaux.
En réponse à la question g), Pêches et des Océans Canada ne peut prédire le prix des peaux pour la saison 2012. Le prix des peaux est fixé par le marché, selon la loi de l’offre et de la demande.
Question no 19 -- M. Malcolm Allen:
En ce qui concerne la prochaine étape du Plan d’action économique du Canada: a) quelle somme sera allouée entre le 1er avril 2011 et le 1er avril 2015; b) quels ministères et quelles agences seront chargés de la réalisation du Plan d’action; c) combien d’argent sera alloué à chaque ministère ou agence pour la réalisation de la prochaine étape du Plan d’action économique du Canada?
Mme Shelly Glover (secrétaire parlementaire du ministre des Finances, PCC):
Monsieur le Président, les tableaux 5.5 et 5.6 des pages 191 et 192 du budget de 2011 donnent le coût financier annuel net des nouvelles mesures annoncées dans la prochaine phase du Plan d’action économique du Canada, ainsi que les mesures d’économie ayant des retombées financières positives. La période en question, qui s’étend du 1er avril 2011 au 1er avril 2015, correspond aux exercices 2011-2012 à 2014-2015. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Web du gouvernement du Canada concernant la prochaine phase du Plan d’action économique du Canada (www.budget.gc.ca). La prochaine phase du Plan d’action économique du Canada prévoit des activités dans un grand nombre de ministères et organismes pour la mise en œuvre des mesures annoncées. Les détails précis des crédits ministériels reliés aux mesures du budget de 2011 sont déterminés après le dépôt du budget, au moment où les ministères se présentent devant le Conseil du Trésor et, ultérieurement, devant le Parlement afin de demander l’autorisation de dépenser.
Question no 20 -- M. Malcolm Allen:
En ce qui concerne le gel du budget de fonctionnement du ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire: a) quelles mesures le ministère a-t-il prises pour limiter ses dépenses au cours du dernier exercice financier; b) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il perdus à cause de l’attrition; c) combien d’employés à plein temps et à temps partiel avait-il licenciés en date du 1er avril 2011; d) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il engagés depuis le 1er avril 2011; e) quels programmes avaient subi des compressions en date du 1er avril 2011?
L'hon. Gerry Ritz (ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et ministre de la Commission canadienne du blé, PCC):
Monsieur le Président, en réponse à la question a), Agriculture et Agroalimentaire Canada, AAC a surveillé de près toutes les dépenses de fonctionnement et en a rendu compte chaque mois à la haute direction du Ministère.
Dans le Budget 2010, deux mesures importantes visant à réduire la croissance des dépenses de fonctionnement ont été annoncées:
1) Toute augmentation de salaire et de traitement énoncée dans la Loi sur le contrôle des dépenses et les conventions collectives du début de l’exercice 2010 2011 jusqu’à la fin de l’exercice 2012-2013 sera absorbée par les organismes. AAC n’a pas reçu de fonds pour financer l’augmentation de 1,5 p. 100 des salaires annuels dans l’administration publique fédérale. AAC doit réaffecter les fonds de son budget de fonctionnement pour financer les augmentations. Les fonds déjà affectés aux niveaux de référence du Ministère pour ces augmentations ont été retournés au Secrétariat du Conseil du Trésor par le biais du Budget supplémentaire des dépenses.
Le ministère a un Conseil de restructuration de la dotation qui est chargé d'examiner et d'approuver toutes les demandes de dotation externe pour s'assurer que le recrutement de personnes cadre avec les priorités et les ressources financières disponibles. Chaque direction générale fait le suivi mensuel de la situation salariale en regard du budget maximum établi pour les salaires.
2) Les budgets de fonctionnement pour l’exercice 2011-2012 ont été gelés aux niveaux de 2010-2011. On prévoit que ces budgets seront de nouveau gelés à ces mêmes niveaux pour l’exercice 2012-2013.
À cette fin, d'autres mesures ayant trait aux dépenses de voyage, d'accueil et de conférences ont été prises. Les employés ont été mis au courant des « pratiques exemplaires » applicables aux voyages dans le but de réduire les coûts connexes, par exemple, encourager l'utilisation de la vidéoconférence, utiliser l'outil de réservation en ligne et faire les réservations de voyage bien à l'avance pour profiter des tarifs réduits.
En réponse à la question b), au cours de l’exercice financier 2010-2011, AAC a perdu 483 employés nommés pour une période indéterminée, soit 462 à temps plein et 21 à temps partiel, en raison de l’attrition.
En réponse à la question c), au cours de l’exercice financier 2010-2011, aucun employé n’a été licencié.
En réponse à la question d), AAC a engagé 71 employés nommés pour une période indéterminée, soit 71 à temps plein et aucun à temps partiel, entre le 1er avril 2011 et le 12 juin 2011.
En réponse à la question e), comme nous l’avons déjà mentionné dans la partie (a), les mesures de restriction des dépenses annoncées dans le Budget de 2010 ont une incidence sur les budgets de fonctionnement de 2011-2012 et s’appliquent à tous les programmes.
Question no 23 -- M. Rodger Cuzner:
En ce qui concerne les violations par Telus de la Liste nationale de numéros de télécommunication exclus et les modes alternatifs de règlement de cas du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications du Canada (CRTC): a) pourquoi a-t-il été décidé que Telus ferait un don à l'École d'administration et de politiques publiques de l'Université Carleton au lieu de payer des sanctions administratives pécuniaires (AMP) au gouvernement qui bénéficieraient à tous les Canadiens et qui a pris cette décision; b) combien Telus a-t-elle convenu de payer à l’École d’administration et de politiques publiques de l’Université Carleton; c) quelle aurait été l’AMP maximale pour les présumées violations de Telus; d) comment en est-on venu à cette décision; e) pourquoi l’École d’administration et de politiques publiques de l’Université Carleton a-t-elle été choisie comme bénéficiaire de ce don au lieu d’un autre établissement (comme l’École d’administration publique de l’Université Dalhousie); f) le président, des conseillers ou des employés du CRTC ont-ils actuellement des liens avec l’École d’administration et de politiques publiques de l’Université Carleton à titre de professeurs, de chargés de cours ou d’employés à temps partiel ou à quelque autre titre que ce soit?
L'hon. Christian Paradis (ministre de l'Industrie et ministre d'État (Agriculture), PCC):
Monsieur le Président, la réponse suivante parvient du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes. En ce qui concerne les violations par Telus de la Liste nationale de numéros de télécommunication exclus et les modes alternatifs de règlement de cas du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications du Canada, le CRTC la réponse à la question a) est la suivante :Telus a agi rapidement après avoir été contactée par le CRTC et a proposé immédiatement de cesser d’effectuer les types d’appels qui font l’objet d’une enquête à ses abonnés aux services mobiles prépayés. Il n’y a eu ni admission de tort par Telus concernant son utilisation de composeurs-messagers automatiques, ni de verdict officiel de responsabilité par le Conseil.
La chef de la mise en application des règlements en matière de télécommunications du CRTC s’est vu déléguer la responsabilité d’exécuter des ententes négociées au nom du CRTC et peut consulter le vice-président, Télécommunications, lorsque la situation le justifie.
En réponse à la question b), Telus a convenu de verser 200 000 $ à l’Initiative de gouvernance réglementaire à Carleton.
En réponse à la question c), comme
il est prévu dans le paragraphe 72.01. b), de la Loi sur les télécommunications, « toute contravention ou tout manquement à une mesure prise par le Conseil au titre de l’article 41 constitue une violation exposant son auteur à une pénalité dont le montant peut atteindre, dans le cas d’une personne morale,
15 000 $ ».
Telus a agi rapidement après avoir été contactée par le CRTC et a proposé immédiatement de cesser d’effectuer les types d’appels qui font l’objet d’une enquête à ses abonnés aux services mobiles prépayés. Il n’y a eu ni admission de tort par Telus concernant son utilisation de composeurs-messagers automatiques, ni de verdict officiel de responsabilité par le Conseil.
En réponse à la question d), n’importe quel moment au cours d’une enquête, un télévendeur est encouragé à discuter avec le CRTC des mesures correctives qu’il pourrait prendre pour se conformer aux règles. À la suite de ces discussions, une entente pourrait être conclue avec des entreprises particulières afin qu’elles mettent immédiatement en œuvre des mesures correctives continues. Cette entente pourrait également comprendre le paiement d’une SAP. Le CRTC peut conclure une entente comprenant un paiement plutôt que donner un procès-verbal de violation fixant une SAP. Ce paiement peut être libellé au nom de la Couronne ou peut prendre la forme d’un don, comme c’est le cas à l’échelle des gouvernements. Une entente négociée évite le coût et le temps d’une enquête tout en atteignant le but principal de respecter les règles.
Il est important de faire la distinction entre les types d’ententes dans lesquelles le Conseil a le choix de s’engager. Dans certains cas, surtout dans les cas les plus graves, un procès-verbal de violation, qui équivaut à une reconnaissance de culpabilité, est nécessaire. Dans d’autres, lorsque les circonstances le justifient, une entente assortie d’un paiement est suffisante.
En réponse à la question e), comme c’est le cas dans toutes les négociations, Telus s’est vu remettre les modalités concernant l’entente et les négociations qui ont suivi. L’Initiative de gouvernance réglementaire de Carleton a été choisie et adoptée d’un commun accord comme faisant partie des discussions. L’argent vise à soutenir les études supérieures dans les domaines des politiques et des règlements ayant trait au mandat du CRTC et à la réceptivité des programmes de réglementation aux besoins des consommateurs et des entreprises.
En réponse à la question f), même si un membre du personnel sur près de 500 donne un cours à Carleton, ce fait n’était pas connu lors des négociations. Cette personne n’a aucun lien avec l’Initiative de gouvernance réglementaire et n’a pas participé de quelque façon que ce soit à l’enquête ou aux discussions avec Telus. En outre, le Conseil a conclu deux autres ententes négociées, avec Bell et Rogers, dans le cadre desquels les paiements ont été versés à l’Université Concordia, au British Columbia Institute of Technology et à l’Université de Montréal. Tous les fonds visent des initiatives qui ont trait aux études sur les télécommunications ou Internet qui soutiennent l’élaboration de politiques réglementaire. De plus, ces initiatives contribueront à améliorer la capacité du CRTC de s’adapter aux besoins des entreprises et des consommateurs.
Question no 24 -- M. Rodger Cuzner:
En ce qui concerne la Liste nationale de numéros de télécommunication exclus, au 31 mai 2011: a) quel était le nombre total et la valeur en dollars des sanctions administratives pécuniaires (SAM) imposées par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes; b) quel était le nombre total et la valeur en dollars des SAM qui ont été payées; c) quel était le nombre total et la valeur en dollars des règlements qui ont été négociés; d) quel était le nombre total et la valeur en dollars des règlements négociés qui ont été acquittés; e) combien d’entreprises avaient refusé de payer la SAM ou de négocier un règlement?
L'hon. Christian Paradis (ministre de l'Industrie et ministre d'État (Agriculture), PCC):
Monsieur le Président, pour ce qui est de la question a),
en ce qui concerne la Liste nationale de numéros de télécommunication exclus, au 31 mai 2011,
le Conseil avait imposé 31 SAP pour un total de 2 005 000 $.
Pour ce qui est de la question b), le Conseil a reçu trois paiements complets et cinq paiements partiels pour une valeur totale de 1 823 871,80 $.
Pour ce qui est de la question c), il y a eu quatre règlements négociés conclus pour une valeur totale de 2 541 000 $.
Pour ce qui est de la question d), les quatre règlements négociés ont été payés intégralement.
Pour ce qui est de la question e), aucune entreprise n’a refusé de payer une SAP ou de conclure un règlement négocié.
Question no 28 -- L'hon. John McCallum:
En ce qui concerne chacune des réunions du Conseil du Trésor depuis le 1er avril 2009: a) quelle est la date de la réunion; b) où la réunion a-t-elle eu lieu; c) qui était présent; d) quel était l’ordre du jour de la réunion?
L'hon. Tony Clement (président du Conseil du Trésor et ministre de l'Initiative fédérale du développement économique dans le Nord de l'Ontario, PCC):
Monsieur le Président, ces renseignements sont protégés en tant que documents confidentiels du Cabinet conformément à l'article 69 de la Loi sur l'accès à l'information.
Question no 32 -- M. Claude Gravelle:
En ce qui concerne le décès de deux travailleurs à la mine Stobie de la société Vale à Sudbury: a) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises pour enquêter sur ces décès; b) quel ministère a dirigé l’enquête sur l’accident qui s’est produit à la mine; c) quelles sont les conclusions préliminaires de l’enquête; d) quelles mesures correctrices a-t-on recommandées pour éviter qu’un tel accident se reproduise; e) quelles sanctions, s’il y a lieu, le gouvernement fédéral entend-il prendre contre la société Vale; f) quelle est la date de la dernière inspection fédérale de la sécurité de la mine de la société Vale à Sudbury et quelles étaient ses conclusions?
L'hon. Joe Oliver (ministre des Ressources naturelles, PCC):
Monsieur le Président,
notre gouvernement tient à présenter ses plus sincères condoléances aux familles, aux collègues et aux amis des deux mineurs qui ont perdu la vie. La santé et la sécurité des travailleurs et du public sont toujours prioritaires pour notre gouvernement.
Ressources naturelles Canada a proposé d’offrir de l’aide à la collectivité et aux autorités concernées. Toutefois, la santé et la sécurité dans les mines relèvent exclusivement des provinces; nous fournirons de l’aide suivant les besoins.
Étant donné que l’affaire fait actuellement l’objet d’une enquête, nous ne pouvons formuler d’autres commentaires à ce sujet pour le moment.
Question no 38 -- L'hon. Ralph Goodale:
En ce qui concerne le différend qui oppose le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) à l’un de ses anciens employés, le professeur Chander Grover, entre le 1er janvier 2004 et le 31 octobre 2010: a) combien le CNRC a-t-il dépensé pour des services juridiques et ceux d’un avocat de l’extérieur; b) combien a-t-il dépensé pour des services juridiques et ceux fournis par le ministère de la Justice du Canada; c) combien a-t-il dépensé pour des avis de l’extérieur en matière de communications; d) combien a-t-il dépensé pour les services de consultants de l’extérieur?
L'hon. Christian Paradis (ministre de l'Industrie et ministre d'État (Agriculture), PCC):
Monsieur le Président,
en ce qui concerne le différend qui oppose le Conseil national de recherches Canada, le CNRC, à l’un de ses anciens employés, le professeur Chander Grover, entre le 1er janvier 2004 et le 31 octobre 2010,
le CNRC invoque le privilège de la confidentialité avocat-client au sujet du montant des honoraires juridiques. Il y renonce néanmoins partiellement en divulguant le montant, tout en se réservant le droit de garder confidentielles les factures contenant des données détaillées.
En réponse à la question a), le CNRC a dépensé un montant total de 890 478,92 $ pour des services juridiques et en frais engagés pour les services d’un avocat externe. Ce montant correspond aux frais encourus pour les services juridiques requis, rendus au cours d’une période de six ans et de neuf mois. Ces services étaient nécessaires en raison de la nature des exigences, que le personnel du ministère de la Justice n’était pas en mesure de satisfaire.
En réponse à la question b), le CNRC a dépensé un montant total de 40 071,01 $ pour des services juridiques et en frais engagés pour les services fournis par le ministère de la Justice.
En réponse à la question c), aucune dépense n’a été engagée pour des conseils en matière de communications externes.
En réponse à la question d), le CNRC a dépensé un montant total de 65 619,45 $ pour les services de consultants de l’extérieur pour accroître ses capacités internes.
Question no 44 -- L'hon. Carolyn Bennett:
En ce concerne la réduction des effectifs prévue au ministère des Affaires indiennes et du Nord Canada mentionnée dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2011-2012: a) combien d’employés devraient être touchés; b) combien de réductions devraient se faire par attrition; c) quels postes seront éliminés dans le cadre de cette réduction, par situation d’employé, titre et activité de programme; d) quel est l’engagement en matière de ressources humaines prévu au titre de la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain en 2012-2013 et 2013-2014?
L'hon. John Duncan (ministre des Affaires autochtones et du développement du Nord canadien, PCC):
Monsieur le Président, en réponse aux questions a) et c), le Rapport sur les plans et les priorités, RPP, 2011-2012 d’Affaires autochtones et Développement du Nord Canada, AADNC, identifie une tendance à la baisse des postes qui sont des équivalents à temps plein, ETP. Cette tendance, qui s’étend sur la période de planification de 2011-2012 à 2013-2014, prévoit une diminution jusqu’à 770 ETP. Ces réductions potentielles proviennent de projections établies pour refléter certains programmes qui prennent fin. Ces estimations ne tentent pas de mettre fin ou d’effectuer des projections quand aux décisions futures sur les programmes, telle qu’une extension d’un programme qui prend fin. Elles tentent tout simplement de refléter le cycle de vie du programme. Il nous est donc impossible à ce moment-ci d’identifier des postes spécifiques, des activités de programmes ou des situations d’employés qui seront touchés par ces réductions potentielles.
En réponse à la question b), selon le secrétariat du Conseil du Trésor, l’attrition, appelée également « départs naturels », désigne toute cessation d'emploi, départ ou retraite, d'employés de la fonction publique autres que ceux visés par les programmes d'encouragement au départ ou encore attribuable à une cession ou privatisation.
Basé sur les tendances observées au courant des trois dernières années, le taux estimé de retraite par attrition au ministère dans son ensemble est de 10,21 p. 100. Veuillez noter que ce taux n'a pas rapport aux réductions dans le RPP telles qu’indiquées dans la réponse aux parties a) et c), mais plutôt au taux d’attrition normal à travers le ministère.
En réponse à la question d), l’autorité de cinq ans pour mettre en œuvre la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain vient à échéance le 31 mars 2012. Le ministère travaille actuellement pour le renouvellement de la Stratégie et, jusqu’à ce qu’une décision soit prise par le Cabinet, à savoir s’il convient de renouveler cette initiative, nous ne pouvons pas commenter relativement à nos engagements en matière de ressources humaines pour les années financières 2012-2013 et 2013-2014.
Question no 46 -- L'hon. Carolyn Bennett:
En ce qui concerne la santé des mères et des enfants autochtones au Canada: a) le gouvernement recueille-t-il des données sur leurs taux de mortalité, répartis selon les populations autochtones, et le cas échéant, (i) quelles sont les données les plus récentes, (ii) quels ministères et organismes sont chargés de la collecte de ces données, (iii) quels programmes offrent-ils, (iv) à combien s’élèvent les dépenses annuelles par programme; b) quelles mesures sont prises pour améliorer la collecte de données non regroupées concernant la santé des mères et des enfants autochtones; c) quels programmes communautaires sont en place pour améliorer la santé des mères et des enfants ayant le statut (i) d’Indiens inscrit vivant dans une réserve, (ii) d’Indien inscrit vivant hors réserve, (iii) d’Indien non inscrit, (iv) d’Inuit, (v) de Métis, (vi) d’Autochtone en milieu urbain; d) quel pourcentage d’Autochtones enceintes reçoivent des soins de maternité (i) au sein de leur collectivité, (ii) à l’extérieur de leur collectivité; e) quels programmes culturels sont offerts pour appuyer les femmes qui donnent naissance à leur enfant à l’extérieur de leur collectivité?
L'hon. Leona Aglukkaq (ministre de la Santé et ministre de l'Agence canadienne de développement économique du Nord, PCC):
Monsieur le Président, en réponse la collecte de données sur la mortalité maternelle et infantile s’inscrit dans le secteur de compétence provinciale et territoriale en matière de soins de santé.
Les taux de mortalité maternelle dans les populations autochtones ne sont pas connus à l’échelle nationale, en raison de l’absence d’identificateurs ethniques dans les statistiques de l’état civil des provinces et des territoires.
L’information sur les taux de mortalité maternelle et infantile est conservée dans les bases de données provinciales et territoriales sur l’état civil; le gouvernement fédéral assure la liaison avec les provinces et les territoires afin de compiler cette information à l’échelle nationale. Le gouvernement fédéral accorde des fonds conformément aux niveaux de référence existants.
En réponse à la question b), le gouvernement fédéral continue de travailler, à l’échelle régionale, avec ses partenaires autochtones, provinciaux et territoriaux en vue d’améliorer l’accès à des données relatives à la santé des Autochtones pour chaque province ou territoire. Ce travail comprend notamment la participation au Groupe de travail conjoint sur la mortalité infantile chez les Premières nations, les Inuits et les Métis, qui a récemment publié un rapport sur les lacunes des données relatives aux taux de mortalité infantile (http://journal.cpha.ca/index.php/cjph/article/view/2370).
Des efforts ont été investis à l’échelle fédérale pour améliorer la collecte et la qualité des données nationales sur la mortalité infantile. Le Groupe de travail conjoint, GTC, sur les données relatives à la mortalité infantile chez les Premières nations, les Inuits et les Métis a été créé initialement par Le Système canadien de surveillance périnatale sous l’Agence de la santé publique du Canada, ASPC, et Santé Canada afin de donner des conseils sur la production de données relatives à la santé périnatale chez les Autochtones. Le GTC, composé de représentants de l’ASPC, Santé Canada, Statistique Canada et quelques organisations autochtones nationales, est attaché à élaborer une question sur l’appartenance à la population autochtone qui pourrait être incluse dans les documents d’état civil des provinces et des territoires afin de faciliter la collecte et la saisie de données sur les Autochtones partout au Canada. La mise en œuvre de la collecte de données d’identification nécessitera une collaboration au sein des différentes administrations et entre elles, y compris les communautés autochtones. L’ASPC et Santé Canada continuent de chercher des moyens de faciliter cette étape essentielle afin de permettre la communication de renseignements concernant des données nationales sur la santé maternelle et infantile particulières aux peuples autochtones.
En réponse à la question c), il est possible d’obtenir de l’information sur les programmes que soutient Santé Canada dans chaque communauté en vue d’améliorer la santé maternelle et infantile chez les Indiens inscrits des réserves, notamment le Programme de soins de santé maternelle et infantile, le Programme canadien de nutrition prénatale et le Programme d'aide préscolaire aux Autochtones des réserves, sur le site Web de Santé Canada, dans le document Santé des Premières nations et des Inuits – Recueil de programmes: http://www.hc-sc.gc.ca/fniah-spnia/pubs/aborig-autoch/2007_compendium/index-fra.php.
L’Agence de la santé publique du Canada soutient des programmes propres aux communautés qui visent à améliorer la santé maternelle et infantile chez les Indiens inscrits vivant à l’extérieur des réserves, les Indiens non inscrits, les Inuits, les Métis et les Autochtones vivant en milieu urbain. Ces programmes incluent le Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques (http://www.phac-aspc.gc.ca/hp-ps/dca-dea/prog-ini/ahsunc-papacun/index-fra.php), le Programme d’action communautaire pour les enfants (http://www.phac-aspc.gc.ca/hp-ps/dca-dea/prog-ini/capc-pace/index-fra.php) et le Programme canadien de nutrition prénatale (http://www.phac-aspc.gc.ca/hp-ps/dca-dea/prog-ini/cpnp-pcnp/index-fra.php).
En réponse à la question d), nous disposons de données sur la portée des programmes de santé maternelle et infantile qu’offre la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits de Santé Canada: Le Programme de soins de santé maternelle et infantile offre des visites à domicile, effectuées par des infirmières et des visiteurs familiaux, à 2 221 femmes et familles ayant de jeunes enfants dans 225 communautés des Premières nations.
Chaque année, le volet Premières nations et Inuits du Programme canadien de nutrition prénatale, PCNP, atteint plus de 9 000 femmes des Premières nations et Inuites qui proviennent de plus de 600 communautés, par l’entremise de quelque 450 emplacements de projet. Le Programme sur les troubles du spectre de l’alcoolisation fœtale finance près de 36 lieux de mentorat dans l’ensemble du Canada, ce qui permet d’offrir des services à plus de 6 000 femmes. De plus, 17 coordonnateurs communautaires aident les familles à obtenir les services d’équipes multidisciplinaires de diagnostic des TSAF, ainsi que du soutien et des services connexes. Le Programme d’aide préscolaire aux Autochtones des réserves, PAPAR, touche plus de 9 000 enfants dans plus de 300 communautés des Premières nations de tout le Canada.
Ainsi qu’indiqué au sein de l’enquête canadienne sur l’expérience de la maternité, de 2006-2007, on retrouve de l’information sur les femmes enceintes autochtones qui reçoivent des soins provinciaux et territoriaux (http://www.phac-aspc.gc.ca/rhs-ssg/survey-fra.php).
En réponse à la question e), Santé Canada appuie un certain nombre d’initiatives visant à rendre possibles les accouchements dans un cadre sécuritaire à proximité du lieu de résidence, ainsi qu’à accroître l’accès à des sages-femmes pour les familles des Premières nations et des Inuits.
Le PCNP finance des groupes et des coalitions communautaires pour qu’ils offrent des programmes et des services adaptés à la culture aux femmes enceintes vulnérables, y compris aux femmes autochtones. Le PCNP vise à améliorer la santé des femmes enceintes et de leur nourrisson, à réduire le nombre de bébés ayant un poids insuffisant à la naissance ainsi qu’à promouvoir et à encourager l’allaitement. Une évaluation sommative du PCNP (http://www.phac-aspc.gc.ca/about_apropos/evaluation/reports-rapports/2009-2010/cpnp-pcnp/index-fra.php) a permis d’établir que, chaque année, les projets du PCNP servent quelque 50 000 femmes dans plus de 3 000 communautés au Canada. En 2008 2009, 22 % des nouveaux inscrits ont dit être Autochtones, ce qui représente 3 670 femmes. C’est en Saskatchewan, soit 79 p. 100, dans les territoires, soit 66 p. 100, et au Manitoba, soit 52 p. 100, que se trouve la plus grande proportion de participants autochtones. De nombreux projets du PCNP visent des régions rurales, éloignées ou isolées ayant un accès limité aux services de santé et cherchent à lier ces enfants vulnérables et leur famille à d’autres services de soutien communautaires.
Question no 51 -- M. Scott Andrews:
En ce qui concerne le ministère des Pêches et des Océans, et plus particulièrement la décision de fermer le centre secondaire de sauvetage maritime à St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador: a) quel est le nombre approximatif d’emplois qui seront déplacés et quels coûts sont associés à la fermeture, y compris (i) les traitements ou salaires, (ii) les coûts opérationnels; b) quelles ressources supplémentaires seront accordées aux centres conjoints de coordination de sauvetage situés à Halifax, à Trenton ou ailleurs au Canada pour compenser cette fermeture; c) quand et comment le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a-t-il été avisé initialement de cette fermeture éventuelle; d) quelles consultations ont eu lieu avec n’importe quel groupe d’intervenants et de particuliers au sujet d’une fermeture éventuelle, et quand ont-elles eu lieu; e) quels groupes et quels organismes ont fait connaître leurs objections à la fermeture au ministre et à l’un ou l’autre de ses représentants au ministère des Pêches et des Océans?
L'hon. Keith Ashfield (ministre des Pêches et des Océans et ministre de la porte d'entrée de l'Atlantique, PCC):
Monsieur le Président, le
Centre régional de sauvetage maritime, CRSM, de St. John’s sera fusionné avec le Centre conjoint de coordination de sauvetage, JRCC, à Halifax. Les réponses aux questions a) à e) sont les suivantes:
(a) Douze postes au MRSC de St. John’s seront affectés par cette fusion. (i, ii) Les coûts liés à cette fusion ne peuvent pas être déterminés jusqu’à ce que le plan de mise en œuvre soit déployé avec les mesures pour gérer le personnel touché. On s’attend à ce qu’il y ait des coûts de formation, d’accommodation et de réaménagement.
(b) Pour améliorer les opérations au JRCC de Halifax après la fusion, six nouveaux postes à temps plein de coordonnateur de mission de recherche et sauvetage seront créés.
(c) Le ministère des Pêches et des Océans a annoncé publiquement aux médias la fusion du MRSC et du JRCC le 7 juin 2011. Le gouvernement de Terre Neuve et Labrador n’a pas été informé des fermetures autrement que par l’intermédiaire de cette déclaration publique.
(d) Cette fusion fait partie l’exercice d’examen stratégique du gouvernement du Canada, qui exige que les ministères fédéraux réduisent de 5 p. 100 leurs budgets de fonctionnement en trouvant des gains d’efficience. L’examen stratégique a été un exercice interne. Pour respecter la confidentialité du Cabinet, aucune consultation publique n’a été menée.
(e) Le ministre des Pêches et des Océans a reçu des courriels, des lettres et des pétitions concernant cette fusion de la part d’organisations, de fonctionnaires et de citoyens de toute sorte, notamment : l’Union canadienne des employés des transports, le gouvernement de Terre Neuve et Labrador, la St. John’s Board of Trade, l’association de circonscription du NPD de St. John’s Est et la Garde côtière auxiliaire canadienne de Terre Neuve et Labrador.
Question no 54 -- M. Scott Andrews:
En ce qui concerne Ressources humaines et Développement des compétences Canada et, plus précisément, l’entente conclue avec le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador visant le transfert de la mise en œuvre des prestations d’emploi et des mesures de soutien financées dans le cadre de l’assurance-emploi aux termes de l’entente sur le développement du marché du travail en vigueur depuis le 2 novembre 2009, quels sont les modalités et les conditions propres à cette entente?
L'hon. Diane Finley (ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences, PCC):
Monsieur le Président, l’Entente sur le développement du marché du travail, EMDT, entre le Canada et Terre-Neuve-et-Labrador a été mise en œuvre le 2 novembre 2009. Les EMDT s’inscrivent dans le cadre de la Partie II de la Loi sur l’assurance-emploi et touchent les programmes et services similaires à ceux mis en place par la Commission de l’assurance-emploi. Elles n’ont pas de date d’échéance et permette à la province des allocations sur mesure déterminés par une formule de financement précise.
Les détails sur cette EDMT sont disponibles en ligne sur le site Web de Ressources humaines et du Développement des compétences du Canada au http://www.rhdcc.gc.ca/fra/emploi/partenariats/pdlmdatn.shtml.
Question no 56 -- L'hon. Wayne Easter:
En ce qui concerne les traités commerciaux: a) combien de négociateurs de l’extérieur du gouvernement a-t-on engagés pour représenter le Canada dans les négociations commerciales en cours; b) le gouvernement envisage-t-il ou planifie-t-il de mener un examen de l’Accord de libre-échange entre le Canada et le Pérou en 2014 pour en évaluer les incidences commerciales sur le Canada?
L'hon. Ed Fast (ministre du Commerce international et ministre de la porte d'entrée de l'Asie-Pacifique, PCC):
Monsieur le Président, en réponse à la question a), tous les négociateurs commerciaux qui représentent le gouvernement du Canada sont à l’emploi de ce dernier; aucun négociateur de l’extérieur n’a été engagé.
Pour ce qui est de la question b), notre gouvernement évalue constamment nos relations commerciales afin que les travailleurs, les agriculteurs et les entreprises de toutes les régions du Canada puissent en profiter.
L’Accord de libre-échange Canada-Pérou fait partie du programme de libre-échange de notre gouvernement, qui permet d’assurer la croissance économique et de créer des emplois pour les travailleurs canadiens et leur famille. Cet accord avec le Pérou permet également de créer de nouveaux débouchés avec cet important pays de l’Amérique latine.
Les travailleurs, les agriculteurs et les entreprises du Canada bénéficient de l’élimination ou de la réduction de tarifs sur de nombreuses exportations. Lorsque cet accord de libre-échange est entré en vigueur le 1er août 2009, de nombreuses exportations agricoles comme le blé, l’orge, les lentilles et les pois ont profité immédiatement d’un accès en franchise de droits.
Question no 57 -- L'hon. Wayne Easter:
En ce qui concerne le rapport de juin 2001 intitulé « Coastal Impacts of Climate Change and Sea-Level Rise on Prince Edward Island »: a) l’étude a-t-elle fait l’objet de mises à jour depuis la publication du rapport en juin 2001; b) le gouvernement a-t-il effectué des études distinctes sur les incidences des changements climatiques et de l’élévation du niveau de la mer à l’Île-du-Prince-Édouard depuis 2001; c) quels programmes ont été mis en œuvre pour traiter de l’élévation du niveau de la mer à l’Île-du-Prince-Édouard; d) quels conseils ou quelle aide le gouvernement du Canada a-t-il fournis au gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard pour traiter des conséquences de l’élévation du niveau de la mer pour la province?
M. David Anderson (secrétaire parlementaire du ministre des Ressources naturelles et pour la Commission canadienne du blé, PCC):
Monsieur le Président, en réponse à la question a),des scientifiques de Ressources naturelles Canada, RNCan, ont publié différents articles scientifiques fondés sur les données originales recueillies pour le rapport intitulé « Les impacts du changement climatique et de la hausse du niveau de la mer sur les côtes de l’Île du Prince Édouard » depuis sa publication en juin 2001. Voici quelques-uns de ces articles:
Webster, T.L., Forbes, D.L., Dickie, S., and Shreenan, R. (2004). Using topographic LiDAR to map flood risk from storm-surge events for Charlottetown, Prince Edward Island, Canada. Canadian Journal of Remote Sensing, 30 (1), 64-76.
Forbes, D.L., Parkes, G.S., Manson, G.K., and Ketch, L.A. (2004). Storms and shoreline retreat in the southern Gulf of St. Lawrence. Marine Geology, 210, 169-204.
O’Reilly, C.T., Forbes, D.L., and Parkes, G.S. (2005). Defining and adapting to coastal hazards in Atlantic Canada: facing the challenge of rising sea levels, storm surges and shoreline erosion in a changing climate. Ocean Yearbook, 19, 189-207. Webster, T.L. and Forbes, D.L. (2006). Airborne laser altimetry for predictive modelling of coastal storm-surge flooding. In: Remote Sensing of Aquatic Coastal Ecosystem Processes: Science and Management Applications (Richardson, L.L. and LeDrew, E.F., editors). Springer, Dordrecht, 157-182.
RNCan n’a pas mis à jour le rapport intitulé « Les impacts du changement climatique et de la hausse du niveau de la mer sur les côtes de l’Île du Prince Édouard » depuis sa parution en juin 2001.
En réponse à la question b), RNCan continue d’exercer une surveillance générale des conditions sur l’Île du Prince Édouard et a effectué des visites de reconnaissance sur le terrain à la suite de grosses tempêtes. Ces activités ont servi de point de départ pour les présentations publiques qui ont eu lieu dans la province en 2009 et en 2010.
En décembre 2010, RNCan et des partenaires universitaires ont mis en place deux instruments de mesure des vagues et des marées au large des côtes de Brackley Beach, sur la côte nord de l’Île du Prince Édouard, afin de mesurer les vagues sous la glace de mer pour les besoins d’un projet de recherche doctorale. Une tentative de recouvrement de ces instruments a été effectuée en avril 2011, mais sans succès. Une autre tentative est prévue avoir lieu à l’été 2011. Ces résultats pourraient donner une idée du transport des sédiments proches du littoral dans des conditions de réduction de la couverture de glace de mer et de changement de la climatologie des tempêtes, des considérations importantes sous un climat changeant dans le sud du golfe du Saint-Laurent.
En réponse à la question c), en décembre 2007, le gouvernement du Canada a annoncé un financement pour l'adaptation au changement climatique. En 2009, RNCan a mis en œuvre une Initiative de collaboration pour l’adaptation régionale, ICAR, au coût de 30 millions de dollars, qui rassemble des gouvernements provinciaux et des administrations municipales, ainsi que d’autres décideurs régionaux importants. Le but de ce programme national consiste à promouvoir la prise de décisions en matière d’adaptation aux changements climatiques à l’échelon local de façon à s’attaquer aux défis propres à des régions en particulier et à accroître, en ce faisant, la résilience du Canada face aux changements climatiques. L’ICAR de l’Atlantique a été établie dans le cadre de ce programme. Elle porte sur diverses incidences des changements climatiques, dont l’élévation du niveau de la mer.
Par l’entremise du programme des Outils d’adaptation, RNCan travaille en collaboration avec l’Institut canadien des urbanistes, ICU, pour veiller à ce que les pratiques de planification à l’échelle du Canada prennent en compte la recherche scientifique et l’information sur les incidences des changements climatiques, dont l’élévation du niveau de la mer.
En réponse à la question d), en mars 2009, l’honorable Richard Brown, ministre de l’Environnement, de l’Énergie et des Forêts de l’Île du Prince Édouard, a assisté à l’une des présentations publiques données par RNCan, mentionnée dans la question (b). À la suite de cette présentation, le ministre a félicité RNCan pour l’activité, a souligné l’importance de fournir de l’information complète à ce sujet et a demandé à RNCan d’accepter d’offrir des conseils en la matière dans l’avenir. Depuis, RNCan a offert, sur demande, des avis spécialisés connexes au ministère de l’Environnement, de l’Énergie et des Forêts de l’Île du Prince Édouard.
Question no 58 -- L'hon. Wayne Easter:
En ce qui concerne les aéroports canadiens: a) à combien s’élèvent au total les subventions fédérales, annoncées en mars 2011, pour l’aéroport Jean-Lesage à Québec; b) dans le cadre de quels programmes les subventions mentionnées en a) ont-elles été accordées; c) à combien s’élèvent au total les subventions fédérales annoncées en février 2011 pour l’aéroport de Charlottetown; d) dans le cadre de quels programmes les subventions mentionnées en c) ont-elles été accordées?
L'hon. Denis Lebel (ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités et ministre de l'Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, PCC):
Monsieur le Président, les réponses aux questions a) à d) sont les suivantes: (a) Le 16 mars 2011, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il investira jusqu’à un maximum de 50 millions de dollars pour l’expansion et la modernisation à long terme de l’Aéroport international Jean-Lesage de Québec, une initiative totalisant 225 millions de dollars.
(b) Un montant de 21,6 millions de dollars, dans le cadre du Fonds pour les portes d’entrées et passages frontaliers, a été alloué à ce moment pour trois projets présentés par l’administration portuaire. Les travaux comprennent le prolongement et l’élargissement de deux bandes revêtues d’asphalte sur le terrain de l’aéroport, la modernisation d’installations souterraines et la construction d’une nouvelle piste reliant les pistes Delta et Golf. Des discussions sont en cours avec l’Aéroport international Jean-Lesage de Québec afin d’identifier des projets éligibles quant à la balance des fonds de 28,4 millions de dollars.
(c) Le 11 février 2011, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il investira jusqu’à un maximum de 1,2 million de dollars dans un projet d’expansion de l’aérogare actuelle de l’aéroport de Charlottetown, un projet totalisant 3,5 millions de dollars.
(d) Le 1,2 million de dollars a été alloué dans le cadre du Fonds pour les portes d’entrées et les passages frontaliers.
Question no 59 -- M. Massimo Pacetti:
En ce qui concerne la décision du gouvernement de ne pas donner suite à la recommandation neuf du rapport de juin 2009 du Comité permanent des anciens combattants intitulé « Expériences partagées: Étude comparative sur les services offerts aux anciens combattants par les pays membres du Commonwealth et du G8 »: a) en fonction de quels critères a-t-elle été prise; b) comment se justifie-t-elle du point de vue des politiques; c) le gouvernement envisage-t-il d’autres moyens de permettre aux anciens combattants et à leurs familles de s’identifier afin d’être informés des avantages auxquels ils ont droit?
L'hon. Steven Blaney (ministre des Anciens Combattants, PCC):
Monsieur le Président,
la recommandation neuf du rapport de juin 2009 du Comité permanent des anciens combattants, intitulé « Expériences partagées : Étude comparative sur les services offerts aux anciens combattants par les pays membres du Commonwealth et du G8 », se lit comme suit: « Que le ministère des Anciens Combattants examine, de concert avec l’Agence du revenu du Canada, la possibilité de modifier les déclarations de l’impôt sur le revenu pour permettre aux anciens combattants et à leurs familles de s’identifier afin qu’ils puissent être informés des avantages financiers et des services de soutien qui sont à leur disposition. »
Anciens Combattants Canada a mis en œuvre la recommandation en consultation avec l’Agence de revenu du Canada. Les consultations ont permis de confirmer que les formulaires de l’Agence du revenu du Canada sont axés sur l’impôt et les programmes d’avantages qui sont administrés par l’Agence du revenu du Canada seulement. La décision de ne pas inclure un moyen d’identification des anciens combattants dans les formulaires d’impôt est fondée sur les éléments suivants : confidentialité, autorisation légale, efficacité, et engagement à l’égard du développement durable.
Question no 62 -- M. Andrew Cash:
En ce qui concerne les paiements à titre gracieux du sommet du G20: a) combien de demandes ont été approuvées et réglées; b) combien de demandes ont été approuvées, mais non réglées; c) pour quelle raison les demandes approuvées n’ont-elles pas été réglées; d) combien de demandes ont été rejetées; e) pour quelle raison les demandes ont-elles été rejetées; f) quelles sont les demandes d’indemnisation, quelle était l’indemnité demandée et, si elle a été accordée, quelle est l’indemnité approuvée?
L'hon. John Baird (ministre des Affaires étrangères, PCC):
Monsieur le Président, le gouvernement n’a pas l’obligation juridique d’indemniser les pertes subies dans le cadre de rencontres internationales tenues au Canada. Toutefois, des entreprises commerciales, des organisations à but non lucratif et des particuliers peuvent être, et ont été, indemnisés pour la perte de profits nets, la perte de revenus nets et/ou des dépenses extraordinaires découlant de la mise en œuvre de mesures de sécurité extraordinaires, dans le cadre de ces rencontres. L’évaluation des demandes d’indemnisation est un processus indépendant, réalisé avec la collaboration étroite de Services de vérification Canada, SVC, organisme de service spécial, OSS, qui relève de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, TPSGC.
Les Lignes directrices concernant les paiements à titre gracieux, telles qu’elles s’appliquent au Sommet du G20 de Toronto, sont en vigueur depuis 2001. Ce sont les mêmes lignes directrices que celles appliquées avec succès lors de sommets antérieurs, y compris le Sommet des Amériques 2001, le Sommet du G8 de Kananaskis 2002 et le Sommet de la Francophonie, à Québec, en 2008.
Les réponses aux questions a) à f) sont les suivantes: (a) À ce jour, il a été établi que 196 demandes d’indemnisation ouvraient droit à des indemnités en vertu des Lignes directrices concernant les paiements à titre gracieux. Des indemnités ont déjà été versées pour 149 d’entre elles.
(b) Les demandeurs n’ont pas encore été indemnisés en ce qui concerne 47 demandes admissibles.
(c) Le ministère des Affaires étrangères a versé toutes les indemnités dues à des entreprises admissibles ayant signé la dérogation envoyée antérieurement. S’agissant des indemnités qui n’ont pas encore été versées, dans tous les cas, il faut attendre la signature des dérogations. Une fois que ces dérogations dûment signées auront été reçues, il est prévu de verser les indemnités.
(d) À ce jour, il a été établi que 166 demandes d’indemnisation ouvraient droit à des indemnités en vertu des Lignes directrices concernant les paiements à titre gracieux. Il est important de noter que, en vertu du paragraphe 8(d) des Lignes directrices, il incombe aux demandeurs de démontrer leur admissibilité.
(e) Les Lignes directrices, la Foire aux questions, FAQ, et le formulaire de demande d’indemnisation se trouvent sur le site Web du MAECI. Le Bureau de gestion des Sommets a également mis à la disposition des demandeurs une ligne d’appel sans frais. Les articles 8 et 9 des Lignes directrices fournissent des précisions sur l’inadmissibilité des demandes (http://wyyw.canadainternational.gc.ca/g20/exgratia-guidelines-titregracieux.aspx?lang=fra&view=d).
(f) La valeur totale des 367 demandes d’indemnisation pour le Sommet du G20 s’élève à 11 093 518, 20 $. Le montant total des indemnités, tel qu’il a été calculé par SVC, se chiffre à 1 932 052 $.
Question no 66 -- L'hon. Bob Rae:
En ce qui concerne l’annonce récente par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) de la stratégie d’engagement avec l’Afrique décrite dans le Rapport sur les plans et les priorités du ministère: a) quelles notes d’information le MAECI a-t-il reçues ou produites à propos de son projet d’engagement avec l’Afrique; b) quels scénarios le MAECI a-t-il dressés relativement à un rôle canadien en Afrique; c) quels pays africains sont visés par le projet de stratégie d’engagement; d) quel est le coût prévu de cette stratégie d’engagement avec l’Afrique; e) quel est le calendrier de la stratégie d’engagement du MAECI avec l’Afrique?
L'hon. John Baird (ministre des Affaires étrangères, PCC):
Monsieur le Président, les réponses aux questions a) à e) sont les suivantes: a) Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international reçoit et élabore régulièrement des notes d’information sur différents sujets liés aux relations internationales du Canada. Trois notes d’information ont été élaborées en ce qui a trait à l’engagement en Afrique subsaharienne.
b) Le MAECI examine en permanence ses options stratégiques dans tous les aspects des relations internationales du Canada ainsi que son travail dans l’ensemble des régions. Le Rapport sur les plans et les priorités représente le travail en cours au ministère et malgré la mention, dans la version 2011-2012, qu’une « stratégie d’engagement avec l’Afrique sera élaborée », il ne s’agit pas en soit de l’annonce d’une nouvelle stratégie.
c) Le MAECI continue de collaborer avec tous les pays de l’Afrique subsaharienne.
d) Toute stratégie d’engagement sera réalisée dans la limite des ressources existantes.
e) Au cours des deux dernières années, le ministère a poursuivi l’analyse de son travail en Afrique subsaharienne, à la lumière de la transformation économique et politique du continent, qui se caractérise par des améliorations en matière de gouvernance et de démocratie ainsi que par la croissance économique.
Question no 68 -- M. Sean Casey:
En ce qui concerne le versement des indemnités d’invalidité forfaitaires aux termes de la nouvelle Charte des anciens combattants: a) combien de bénéficiaires admissibles reçoivent le montant maximum; b) quel est le pourcentage de bénéficiaires admissibles qui ont reçu moins de 50 000 $; c) quel est le pourcentage de bénéficiaires admissibles qui ont reçu entre 50 000 $ et 99 000 $; d) quel est le pourcentage de bénéficiaires admissibles qui ont reçu entre 100 000 $ et 149 999 $; e) quel est le pourcentage de bénéficiaires admissibles qui ont reçu entre 150 000 $ et 199 999 $; f) quel est le pourcentage de bénéficiaires admissibles qui ont reçu entre 200 000 $ et 249 999 $?
L'hon. Steven Blaney (ministre des Anciens Combattants, PCC):
Monsieur le Président, les réponses aux questions a) à f) sont les suivantes: a) 245 bénéficiaires ont reçu le montant maximal qui est accordé pour une indemnité d’invalidité.
b) 72 p. 100 des bénéficiaires admissibles à une indemnité d’invalidité ont reçu moins de 50 000 $.
c) 19 p. 100 des bénéficiaires admissibles à une indemnité d’invalidité ont reçu entre 50 000 $ et 99 999 $.
d) 6 p. 100 des bénéficiaires admissibles à une indemnité d’invalidité ont reçu entre 100 000 $ et 149 999 $.
e) 2 p. 100 des bénéficiaires admissibles à une indemnité d’invalidité ont reçu entre 150 000 $ et 199 999 $.
f) Moins de 1 p. 100 des bénéficiaires admissibles à une indemnité d’invalidité on reçu entre 200 000 $ et 249 999 $.
Question no 71 -- L'hon. Mauril Bélanger:
En ce qui concerne l’examen des actifs du gouvernement annoncé dans l’Énoncé économique et financier de 2008: a) combien d’actifs ont été examinés; b) quels actifs ont été examinés; c) est-ce que des actifs ont été vendus et, dans l’affirmative, (i) combien d’actifs ont été vendus, (ii) quels actifs ont été vendus, (iii) quel était le prix d’achat, (iv) qui étaient les acheteurs?
Mme Shelly Glover (secrétaire parlementaire du ministre des Finances, PCC):
Monsieur le Président, en réponse aux questions a) et b), à la
page 234 du budget de 2009 (http://www.budget.gc.ca/2009/pdf/budget-planbugetaire-fra.pdf), le gouvernement annonce le lancement de l’examen de ses actifs. Les travaux viseront d’abord les portefeuilles des ministres des Finances, des Affaires indiennes et du Nord canadien, des Ressources naturelles et des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités.
En réponse à la question c), aucun actif n’a encore été vendu dans le cadre de l’examen des actifs du gouvernement. Comme il est précisé dans le budget de 2009, le gouvernement abordera la vente d’un actif de manière réfléchie, notamment en tenant compte des conditions du marché, afin que les contribuables reçoivent une juste valeur et que la transaction accroisse l’activité économique. Un actif ne sera pas vendu si ces conditions ne sont pas réunies.
Question no 73 -- L'hon. Scott Brison:
En ce qui concerne le ministère des Ressources naturelles, existe-t-il au Canada des sites de stockage de déchets radioactifs de faible activité qui n’ont pas de permis et, si c'est le cas, où se trouvent-ils?
L'hon. Joe Oliver (ministre des Ressources naturelles, PCC):
Monsieur le Président,
le Bureau de gestion des déchets radioactifs de faible activité (BGDRFA) gère au nom de Ressources naturelles Canada, RNCan, six sites de stockage temporaire de déchets radioactifs de faible activité qui n’ont pas de permis: le monticule de stockage de l’avenue Passmore à Scarborough, en Ontario; trois sites de stabilisation exploités sans permis à Port Hope, en Ontario; le monticule de stockage de Beacon Hill à Fort McMurray, en Alberta; la cellule de stockage de Fort Smith à Fort Smith dans les Territoires du Nord-Ouest.
Ces sites de stockage contiennent des déchets radioactifs de faible niveau « historiques » pour lesquels RNCan a accepté d’assumer la responsabilité. S’ils n’ont pas de permis, c’est parce que leur activité volumique est inférieure aux niveaux de libération inconditionnelle prévus dans l’annexe II du Règlement sur les substances nucléaires et les appareils à rayonnement de la Loi sur la sûreté et la réglementation nucléaires. La Commission canadienne de sûreté nucléaire supervise continuellement la gestion de ces sites par le BGDRFA.
Question no 76 -- L'hon. Mauril Bélanger:
En ce qui concerne les compétences linguistiques dans la seconde langue officielle: a) quel est le niveau de compétence linguistique de chacun des administrateurs généraux des institutions fédérales; b) quand celui-ci ou celle-ci a-t-il obtenu ce niveau?
L'hon. Peter Van Loan (leader du gouvernement à la Chambre des communes, PCC):
Monsieur le Président, voici les réponses aux questions a) et b):
le Bureau du Conseil privé répond que les compétences en matière de langue seconde officielle des sous-ministres, des premiers dirigeants des sociétés d’État et des chefs d’organismes ne font pas l’objet d’une surveillance, puisque rien n’oblige, de par la loi, l’établissement d’un niveau de compétence pour les personnes nommées par le gouverneur en conseil.
Ces personnes ont néanmoins l’obligation d’appuyer et de promouvoir les objectifs de la Loi sur les langues officielles en faisant personnellement la promotion de l’utilisation des deux langues officielles au sein de leur institution. Il s’agit d’une condition d’emploi. En outre, les sous-ministres et les autres membres du groupe de la direction, EX, de la fonction publique qui sont nommés par le gouverneur en conseil sont tenus de satisfaire au profil linguistique CBC/CBC en vertu de la Politique du Conseil du Trésor concernant les exigences linguistiques pour les membres du groupe de la direction, établie en 2003.
Les aptitudes linguistiques d’une personne sont considérées comme des renseignements personnels, et ceux-ci sont protégés au titre de la Loi sur l’accès à l’information.
Question no 77 -- M. Francis Scarpaleggia:
En ce qui concerne le gel du budget de fonctionnement du Bureau du Conseil privé: a) quelles mesures le ministère a-t-il prises pour limiter ses dépenses au cours du dernier exercice financier; b) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il perdus à cause de l’attrition; c) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il licenciés; d) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il engagés; e) de combien est le taux d’attrition projeté pour les cinq prochaines années?
Mme Michelle Rempel (secrétaire parlementaire du ministre de l'Environnement, PCC):
Monsieur le Président,
pour la période allant du 1er avril 2010 au 4 juillet 2011, le Bureau du Conseil privé, BCP répond aux questions a) à e), en ce qui concerne le gel de son budget de fonctionnement:
a) une attrition normale de l’effectif a donné au Bureau du Conseil privé la latitude nécessaire pour gérer les compressions budgétaires au cours de la dernière année financière;
b) 430 employés à temps plein et à temps partiel ont été perdus à cause de l’attrition;
c) aucun employé à temps plein ou à temps partiel n’a été licencié;
d) 487 employés à temps plein et à temps partiel ont été engagés;
e) le taux d’attrition des titulaires de poste d’une durée indéterminée était de 16,3 p. 100 en 2010-2011, un taux relativement stable par rapport à celui de l’année précédente, soit 16,5 p. 100; le Bureau du Conseil privé ne produit pas de taux d’attrition projetés.
Question no 80 -- L'hon. Hedy Fry:
En ce qui concerne la stratégie de Santé Canada relative aux délais d’attente: a) quels sont les chiffres les plus récents sur les délais d’attente dans chaque province pour chacun des cinq secteurs clés ciblés par cette stratégie du gouvernement (cancer, maladies coronariennes, diagnostics par imagerie, remplacements d’articulations et restauration de la vision); b) quelle somme le gouvernement a-t-il affectée annuellement à la réduction des délais d’attente dans chaque province depuis le lancement de cette stratégie?
L'hon. Leona Aglukkaq (ministre de l'Agence canadienne de développement économique du Nord, PCC):
Monsieur le Président, voici la réponse qu’a fournie le ministère de la Santé aux questions a) et b) mentionnées ci-dessus. L’Institut canadien d’information sur la santé, ICIS, a fait rapport des progrès en matière de réduction des temps d’attente dans l’ensemble des administrations. Sa plus récente édition de Tableaux sur les temps d’attente – une comparaison par province, 2011, publiée le 21 mars 2011, présente un résumé et un aperçu sous forme de tableau des données provinciales en matière de temps d’attente (principalement constituées de données administratives rétrospectives) dans les cinq secteurs prioritaires en date de septembre 2010. Ce rapport présente les renseignements comparatifs disponibles les plus complets sur les temps d’attente à un moment donné pour toutes les provinces. Le rapport est disponible sur le site web de la ICIS, au https://secure.cihi.ca/estore/productFamily.htm?locale=fr&pf=PFC1599.
En ce qui concerne le transfert de fonds aux gouvernements provinciaux et territoriaux, le gouvernement fédéral a consacré la somme de 5,5 milliards de dollars afin de soutenir les engagements en matière de réduction des temps d’attente. Ce budget comprend l’établissement d’un fonds de fiducie pour la réduction des temps d’attente s’élevant à 4,25 milliards de dollars pour la période couvrant les exercices 2004-2005 à 2008-2009, qui sera suivi d’un transfert annuel de 250 millions de dollars consacrés à la réduction des temps d’attente pour la période couvrant les exercices 2009-2010 à 2013-2014. Afin de mieux garantir à la population un accès rapide aux soins de santé, le budget de 2007 consacre un financement additionnel de plus de 1 milliard de dollars étalé sur trois ans afin de soutenir la constitution d’une Garantie sur les délais d’attente pour les patients (comprenant un fonds en fiducie de 612 millions de dollars, une somme de 400 millions de dollars ajoutée à l’enveloppe du financement d’Inforoute Santé du Canada et une somme de 30 millions de dollars consacrée au fonds du projet pilote de Garantie sur les délais d’attente pour les patients). Ces investissements ciblés ont été prévus afin d’aider les provinces et les territoires à vérifier et mettre en œuvre la Garantie sur les délais d’attente pour les patients. De plus amples renseignements sur la répartition du financement fédéral pour les temps d'attente, par province et territoire, sont disponibles sur le site web du ministère des Finances sous Activités (http://www.fin.gc.ca/fedprov/typhc_-fra.asp et http://www.fin.gc.ca/fedprov/mtp-fra.asp).
Question no 85 -- M. Justin Trudeau:
En ce qui concerne le ministère des Ressources naturelles, combien de personnes le ministère a-t-il employées chaque année depuis 2006 au Bureau de gestion de l’Initiative de la région de Port Hope?
M. David Anderson (secrétaire parlementaire du ministre des Ressources naturelles et pour la Commission canadienne du blé, PCC):
Monsieur le Président, le
bureau de gestion de l’Initiative de la région de Port Hope a embauché le nombre suivant d’employés depuis sa création en 2008-2009: 5 en 2008-2009; 22 en 2009-2010; 36 en 2010-2011.
Question no 86 -- M. Justin Trudeau:
En ce qui concerne le gel du budget de fonctionnement de Sécurité publique Canada: a) quelles mesures le ministère a-t-il prises pour limiter ses dépenses au cours du dernier exercice financier; b) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il perdus à cause de l’attrition; c) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il licenciés; d) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il engagés; e) de combien est le taux d’attrition projeté pour les cinq prochaines années?
L'hon. Vic Toews (ministre de la Sécurité publique, PCC):
Monsieur le Président, vous trouverez ci-dessous les réponses qu’a fournies le ministère de la Sécurité publique à la question ci-dessus.
Pour ce qui est de la partie a), le gel du budget de fonctionnement de 2010 demandait une restriction générale des dépenses à l’aide de mesures restrictives clés.
Une des mesures clés ayant une incidence sur SP demande que les augmentations de salaire découlant des conventions collectives négociées pour les exercices 2010 2011 à 2012 2013 soient financées à même les crédits parlementaires actuels de SP. Ainsi, aucuns fonds additionnels n’ont été versés en 2010-2011 pour financer l’augmentation de 1,5 p. 100 des salaires annuels de la fonction publique. SP doit réaffecter les fonds de son budget de fonctionnement existant pour financer ces augmentations. Selon les effectifs de SP en 2010 2011, cette mesure se traduit par une augmentation des dépenses salariales de 845 000 $, y compris 17 p. 100 allant aux régimes d’avantages sociaux des employés, que SP doit prendre à sa charge. SP devra aussi financer le coût des augmentations économiques découlant des conventions collectives négociées en 2011 2012 et 2012 2013 par des réaffectations de fonds à partir de ses niveaux de référence actuels.
SP a mis en place des pratiques rigoureuses de planification financière et de rapports financiers qui appuient mieux une prise de décisions opportune et éclairée concernant l’affectation des ressources pour veiller à une gestion efficace de ses objectifs et de ses priorités. Ce processus a permis de surveiller de près la situation financière en 2010 2011 et de prendre des décisions éclairées en vue de réaffecter toute marge de manœuvre qu’a SP pour soutenir les besoins de fonctionnement. SP a ainsi eu toute la latitude voulue pour réaffecter des ressources dans le but de respecter les priorités
et gérer les coûts additionnels liés aux augmentations économiques négociées à même son budget de fonctionnement.
Grâce à son Plan intégré des activités et des ressources humaines, SP a réussi à élaborer une approche stratégique pour utiliser efficacement ses ressources en vue de soutenir la réalisation des priorités et des initiatives ministérielles clés. Cet outil aidera à guider SP dans sa gestion des mesures de restriction des dépenses au cours des deux prochains exercices financiers.
SP a aussi réussi à maintenir le recours aux heures supplémentaires au cours des trois dernières années. SP étudie actuellement d’autres mesures de contrôle en vue de mieux répondre aux répercussions des augmentations de salaire sans fonds réservés au cours des années à venir.
Dans le budget de 2009, le gouvernement a annoncé le plafonnement en 2009-2010 et 2010 2011 des dépenses liées aux déplacements, à l’accueil et aux conférences aux niveaux de 2008-2009. Le budget de 2010 a réaffirmé l’engagement de limiter ce type de dépenses ministérielles aux niveaux de 2008 2009. Grâce à une gestion prudente, SP a réussi à réduire ses dépenses liées aux déplacements, à l’accueil et aux conférences au cours des deux derniers exercices, entraînant ainsi des économies de plus d’un million de dollars en 2009-2010 et des économies supplémentaires d’environ 210 000 $ en 2010-2011.
En 2007, le gouvernement du Canada a mis en place un nouveau système de gestion des dépenses dans le cadre de son engagement continu à mieux gérer les dépenses gouvernementales. L’évaluation continue de toutes les dépenses de programme directes,(examens stratégiques, constitue un élément clé de ce système. Le budget de 2010 a maintenu cet engagement en visant à maximiser les économies dans le cadre des examens stratégiques à venir. En ce qui a trait au cycle des examens stratégiques de 2009, SP a permis de réaliser des économies de 7,3 millions de dollars au titre de ses niveaux de référence de 2010 2011, dont 1,1 million de dollars en dépenses de fonctionnement. À cet égard, SP réalisera des économies encore plus importantes en 2011-2012, soit 13,4 millions de dollars au titre de ses niveaux de référence, dont 3,1 millions de dollars en dépenses de fonctionnement.
Pour ce qui est de la partie b),le taux de départs prévu au sein de SP en 2010-2011 a été de 14,1 p. 100 et affiche une amélioration par rapport au dernier exercice, 16,6 p. 100. Selon les données recueillies sur le motif des départs,soit 157 employés, en 2010-2011, plus de 75 p. q100 des départs, soit 119 employés, sont attribuables à des mutations dans d’autres organismes fédéraux. Les autres départs sont principalement liés à des départs à la retraite, soit17 employés ou plus de 10 p. 100, et à la fin d’une période d’emploi déterminée, soit8 employés ou 5 p. 100.
Pour ce qui est de la partie c), aucun employé à temps plein ou à temps partiel n’a été mis à pied en 2010-2011 en raison des mesures liées au gel du budget de fonctionnement de 2010.
Pour ce qui est de la partie d), au cours de l’exercice 2010-2011, SP a embauché 117 employés à temps plein et 3 employés à temps partiel.
Pour ce qui est de la partie e), les taux de départs prévus pour les cinq prochaines années ne peuvent être évalués qu’en fonction des tendances antérieures à cet égard. Selon le calcul des taux de départs annuels moyens au cours des trois derniers exercices financiers, y compris le taux prévu pour cette année, le taux de
départs moyen de SP est estimé à environ 15 p. 100 pour les cinq prochains exercices. En fonction de la même méthode de calcul, 81 p. 100 de ces départs devraient être attribuables à la mutation d’employés dans d’autres organismes, alors que 11 p. 100 seront associés à des départs à la retraite. Les répercussions du gel du budget de fonctionnement de 2010 sur les années à venir n’ont pas été prises en compte dans cette extrapolation et pourraient avoir une incidence sur les taux de départs prévus pour les prochaines années.
Question no 87 -- M. Justin Trudeau:
En ce qui concerne le gel du budget de fonctionnement de l'Agence canadienne de développement international: a) quelles mesures l'Agence a-t-elle prises pour limiter ses dépenses au cours du dernier exercice financier; b) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-elle perdus à cause de l’attrition; c) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-elle licenciés; d) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-elle engagés; e) de combien est le taux d’attrition projeté pour les cinq prochaines années?
L'hon. Bev Oda (ministre de la Coopération internationale, PCC):
Monsieur le Président, vous trouverez ci-dessous les réponses qu’a fournies le ministère de la Coopération internationale à la question mentionnée ci-dessus. Pour ce qui est de la partie a), dans le budget de 2010, le gouvernement a annoncé diverses mesures de limitation des coûts pour freiner la croissance des dépenses de fonctionnement en 2010-2011 et au cours des deux exercices suivants. En 2010-2011, l’ACDI a absorbé l’augmentation des salaires découlant de la signature de nouvelles conventions collectives, soit 1,769K$. Pour les deux prochaines années, le budget opérationnel de l’ACDI est bloqué au niveau de celui de 2010-2011. Dans le cadre du nouvel agenda du Canada pour l’efficacité de l’aide, l’ACDI s’est engagé à améliorer l’efficacité de la livraison de ses programmes tout en maintenant un haut niveau de gérance et de diligence raisonnable. Afin d’améliorer le rendement, les processus d’affaires, des programmes sont modifiés afin de les simplifier et de mettre en œuvre une façon plus efficace de les réaliser. La mise en place du programme de planification intégrée de l’ACDI jette les bases d’une utilisation plus efficace et efficiente des ressources dans le futur.
Pour ce qui est de la partie b), au cours de l’année financière 2010-2011, 169 employés indéterminés et 4 employés à temps partiel ont quitté l’ACDI. Ces chiffres comprennent le nombre de décès, les démissions, les retraites et les transferts à l’extérieur de l’ACDI.
Pour ce qui est de la partie c), au cours de l’année financière 2010-2011, aucun employé à temps plein et à temps partiel n’a été mis à pied.
Pour ce qui est de la partie d), au cours de l’année financière 2010-2011, 126 employés à temps plein et 2 à temps partiel ont été engagés.
Pour ce qui est de la partie e,) au 31 mars 2011, 172 employés sont admissibles à la retraite. D’ici la fin de 2016, 280 employés indéterminés additionnels seront admissibles à la retraite. En tout, 452 employés indéterminés, excluant les détachements et les étudiants, seront admissibles à la retraite d’ici 2016.
Question no 88 -- M. Justin Trudeau:
En ce qui concerne le gel du budget de fonctionnement du ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien: a) quelles mesures le ministère a-t-il prises pour limiter ses dépenses au cours du dernier exercice financier; b) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il perdus à cause de l’attrition; c) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il licenciés; d) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il engagés; e) de combien est le taux d’attrition projeté pour les cinq prochaines années?
L'hon. John Duncan (ministre des Affaires autochtones et du développement du Nord canadien, PCC):
Monsieur le Président, vous trouverez ci-dessous les réponses qu’a fournies le ministère des Affaires autochtones à la question mentionnée ci-dessus. Pour ce qui est de la partie a), dans le Budget de 2010, on annonçait deux mesures importantes visant à réduire l’augmentation des dépenses de fonctionnement.
Que les organismes fédéraux absorbent toutes les augmentations des traitements et salaires établies depuis le début de 2011-2012 jusqu’à la fin de 2012-2013.
Affaires autochtones et Développement du Nord Canada, AADNC, absorbe avec succès les augmentations salariales négociées par les conventions collectives et les coûts additionnels relatifs au personnel. Les coûts sont absorbés en utilisant un processus de dotation robuste et un transfert minime de fonds de fonctionnement réguliers pour certains salaires.
Que les budgets de fonctionnement soient gelés aux niveaux de 2010 2011 pendant les deux exercices financiers suivants: 2011-2012 et 2012 2013. Il est à noter que le gel ne s’applique qu’aux budgets de fonctionnement. Les budgets de fonctionnement comprennent les coûts relatifs au personnel des ministères, notamment les traitements et salaires, ainsi que divers autres coûts de fonctionnement, y compris les marchés de services professionnels, le transports, les communications, les baux, les services publics, le matériel et les fournitures.
Certains rajustements pourraient être apportés aux budgets de fonctionnement pour permettre des augmentations, tels les exemples suivants: i. les dépenses en vertu du Plan d’action économique; ii. les mesures du budget de 2010 non comprises dans le Budget principal des dépenses de 2010-2011; iii. toute nouvelle initiative stratégique autorisée par le Cabinet; iv. les coûts de main-d’œuvre non discrétionnaires, notamment les prestations parentales ou les indemnités de départ.
Le budget des dépenses de 2010-2011 a augmenté pour le ministère et principalement en vertu des points i, ii et iii énumérés ci-dessus.
AADNC se montre vigilant quant à la gestion de son budget de fonctionnement. La haute direction continue d’examiner et de suivre, sur une base mensuelle, les niveaux de dépenses. Le ministère continue d’exercer ses activités dans les limites de ses plafonds de dépenses pour les voyages, l’accueil et les conférences annoncées dans le budget de 2009. De plus, il encourage l’utilisation de la vidéoconférence ou de la téléconférence pour économiser sur les frais de voyages. AADNC continue d’observer une tendance à la baisse des dépenses de ses fonctionnaires pour les voyages, l’accueil et les conférences. La réduction de certains types de dépenses permet de couvrir l’augmentation des coûts salariaux sans cesse grandissants.
Lorsque requis, la haute gestion continue de gérer les ajustements dans ses opérations et réaffecter les ressources selon les besoins.
Pour 2011-2012 et 2012-2013, AADNC continuera à offrir des programmes et des services comme prévu tout en gérant prudemment et efficacement en fonction des ressources dont il dispose.
Pour ce qui est de la partie b), au cours de l’exercice 2010-2011, soit du 1er avril 2010 au 31 mars 2011, un total de 436 employés ont été perdus par attrition. Cela inclut 427 employés à plein temps et 9 à temps partiel.
Pour ce qui est de la partie c), au cours de l’exercice 2010-2011, soit du 1er avril 2010 au 31 mars 2011, un total de 16 employés à plein temps furent mis à pied.
Pour ce qui est de la partie d), au cours de l’exercice 2010-2011, soit du 1er avril 2010 au 31 mars 2011, un total de 442 employés furent embauchés. Cela inclut 438 à plein temps et 4 à temps partiel.
Pour ce qui est de la partie e), le ministère ne dispose pas d’un système en place pour projeter les taux d’attrition. Toutefois, le taux d’attrition moyen au cours des trois derniers exercices, EF, est 10,21 p. 100, soit 12,55 p. 100 EF 2008-2009, 9,36 p. 100 EF 2009-2010, 8,72 p. 100 EF 2010-2011. Par conséquent, nous pouvons nous attendre à ce que le taux d’attrition continue la tendance à la baisse mais pas de manière significative. AADNC estime qu’au cours des cinq prochaines années, 991 employés seront admissibles à la retraite. Parmi les travailleurs embauchés sous la Loi sur l’emploi dans la fonction publique, environ 56 p. 100 des gens prendront leur retraite à l’intérieur de l’année où ils seront admissibles ou choisiront de la prendre avant leur date d’admissibilité.
Le taux d’attrition inclut le départ des employés indéterminés (ex., les retraites, les transferts, les cessations d’emploi, les démissions, les renvois, les décès, les licenciements).
Question no 89 -- M. Ted Hsu:
En ce qui concerne le gel du budget de fonctionnement d'Industrie Canada: a) quelles mesures le ministère a-t-il prises pour limiter ses dépenses au cours du dernier exercice financier; b) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il perdus à cause de l’attrition; c) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il licenciés; d) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il engagés; e) de combien est le taux d’attrition projeté pour les cinq prochaines années?
L'hon. Christian Paradis (ministre de l'Industrie et ministre d'État (Agriculture), PCC):
Monsieur le Président, vous trouverez ci-dessous les réponses qu’a fournies Industrie Canada à la question mentionnée ci-dessus.Pour ce qui est de la partie a),
Industrie Canada est déterminé à faire les choix appropriés relativement aux dépenses afin de demeurer dans les limites du budget ministériel voté par le Parlement.
Pour atteindre cet objectif, les dépenses actuelles et prévues sont surveillées de près. Les prévisions sont complétées et approuvées chaque mois par la haute direction et les plans de dotation font l’objet d’un examen rigoureux pour veiller à ce qu’ils correspondent à la capacité financière et assurer leur durabilité. Les décisions en matière de dépenses pour les grands projets sont approuvées au moyen d’un processus de gouvernance interne.
L’application de ces mesures se poursuivra au cours des années qui viennent afin de maintenir les activités dans la limite des crédits fournis à Industrie Canada.
Pour ce qui est de la partie b), au cours de l’exercice précédent, soit 2010 2011, 476 employés à temps plein et 12 employés permanents à temps partiel ont quitté le ministère.
Pour ce qui est de la partie c), aucun employé à temps plein ou à temps partiel n’a été licencié en raison des compressions budgétaires prévues dans le budget de 2010.
Pour ce qui est de la partie d), au cours de l’exercice précédent, soit 2010 2011, 374 employés à plein temps et 4 employés à temps partiel ont été engagés.
Pour ce qui est de la partie e), comme le taux d’attrition varie en raison de multiples facteurs qui sont déterminés annuellement, le ministère ne prépare pas de prévisions quinquennales.
Question no 90 -- M. Ted Hsu :
En ce qui concerne le gel du budget de fonctionnement de Ressources naturelles Canada: a) quelles mesures le ministère a-t-il prises pour limiter ses dépenses au cours du dernier exercice financier; b) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il perdus à cause de l’attrition; c) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il licenciés; d) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il engagés; e) de combien est le taux d’attrition projeté pour les cinq prochaines années?
M. David Anderson (secrétaire parlementaire du ministre des Ressources naturelles et pour la Commission canadienne du blé, PCC):
Monsieur le Président, vous trouverez ci-dessous les réponses qu’a fournies Ressources naturelles Canada à la question mentionnée ci-dessus.
Pour ce qui est des parties a), b) et c),
Ressources naturelles Canada, RNCan, est entièrement conforme avec le gel du budget de fonctionnement annoncé dans le budget 2010. Conformément aux mesures dans le gel du budget opérationnel, le ministère doit couvrir lui-même les hausses salariales négociées pour 2010-2011,
2011-2012 et 2012-2013. De plus, en vertu du budget de 2009, RNCan est soumis au plafond fixé pour les dépenses de voyages, d’accueil et de frais de participation aux conférences, calculé en fonction des dépenses de 2009-2010. En 2010-2011, RNCan a réduit de 19 p. 100 ses dépenses de voyages, d’accueil et de frais de participation aux conférences par rapport à celles de 2009 2010. Du 1er avril 2010 au 31 mars 2011, il y a eu un total de 361 départs d’employés par attrition à RNCan. Ces mesures de réduction budgétaire sont appliquées par RNCan sans que les employés en subissent toutefois les effets.
Pour ce qui est de la partie d), 299 employés à temps plein nommés pour une période indéterminée et 5 employés à temps partiel nommés pour une période indéterminée ont été embauchés par RNCan entre le 1er avril 2010 et 31 mars 2011
Pour ce qui est de la partie e), 1 233 est le nombre total d'employés indéterminés admissibles à la retraite au cours des cinq prochaines années.
Question no 92 -- M. Ted Hsu:
En ce qui concerne le ministère des Ressources naturelles et Énergie atomique du Canada limitée, pour chaque année depuis 2006, combien d’employés à temps plein comptait le bureau de Gestion des déchets radioactifs de faible activité?
L'hon. Joe Oliver (ministre des Ressources naturelles, PCC):
Monsieur le Président,
depuis 2006, le bureau de Gestion des déchets radioactifs de faible activité, le BGDRFA, a embauché le nombre suivant d’employés : 30 en 2006-2007; 27 en 2007-2008; 26 en 2008-2009; 12 en 2009-2010; 11 en 2010-2011.
En 2009-2010, la responsabilité de fournir l'Initiative dans la région de Port Hope a été officiellement transférée du BGDRFA au Bureau de gestion de l’initiative dans la région de Port Hope qui a conduit à des transferts d’employés, comme en témoigne la diminution de ces deux dernières années.
Question no 93 -- L'hon. Lawrence MacAulay:
En ce qui concerne la suppression d’emplois à Service Canada dans les régions rurales: a) est-ce que Service Canada prévoit annuler sa décision d’éliminer des emplois dans la circonscription de Cardigan; b) pour quelles raisons Service Canada supprime-t-il des emplois dans les régions rurales pour les transférer dans les grands centres; c) combien d’emplois seront supprimés en permanence, dans la circonscription de Cardigan et à l’échelle du pays; d) quels sont les effets globaux à long terme prévus sur les populations rurales en ce qui concerne l’accès aux services gouvernementaux?
L'hon. Diane Finley (ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences, PCC):
Monsieur le Président, voici les réponses qu’a fournies Ressources humaines et Développement des compétences Canada, en date du 30 août, 2011, à la question mentionnée ci-dessus.
Pour ce qui est de la partie a), Service Canada s'engage à servir les Canadiens efficacement en cette période de difficultés économiques. Comme toute organisation bien gérée, Service Canada doit veiller à ce que sa main-d'œuvre reflète l'évolution des besoins opérationnels au cours de l'année.
Pour ce qui est de la partie b), Service Canada tient à faire en sorte que les Canadiens puissent obtenir plus facilement les services et les renseignements du gouvernement dont ils ont besoin, c’est-à-dire au moment et de la façon qui leur conviennent. De plus en plus, cela signifie que le gouvernement doit fournir des services continus en ligne, en libre-service facile à utiliser. Les Canadiens veulent aussi que le gouvernement soit efficace et qu’il utilise l’argent durement gagné des contribuables de façon optimale.
Le modèle de prestation des services d’assurance-emploi de Service Canada s’inscrit dans une nouvelle vision, soit UNE charge de travail – UN processus – UN effectif, appuyée par une stratégie nationale de gestion de la charge de travail. Essentiellement, cela signifie que les demandes peuvent être traitées rapidement et efficacement par le prochain agent disponible dans l’un de nos centres de traitement à l’échelle du pays, et ne seront plus traitées en fonction de la disponibilité locale.
Au cours des trois prochaines années, Service Canada continuera de moderniser l’assurance-emploi. En tirant parti de la technologie, Service Canada aura la capacité nécessaire pour faire face aux fluctuations de sa charge de travail et pour réaliser des gains en efficacité, tout en étant en mesure de répondre adéquatement à la demande des clients réclamant des options de libre-service en ligne.
Pour ce qui est de la partie c), les gains d’efficacité découlant de la modernisation et du regroupement auront un impact sur le nombre d’employés requis et sur l’endroit où les employés travaillent. La réduction des effectifs se fera au moyen de l’attrition, de la réaffectation et de la formation des employés.
Environ 600 postes seront touchés par ces changements au cours des trois prochaines années. Notre objectif est d’assurer une continuité d’emploi pour les employés nommés pour une période indéterminée. Une Stratégie de gestion de l’effectif a été élaborée afin de gérer ces réductions au moyen de l’attrition, de la réaffectation et de la formation des employés.
Des Comités de gestion des postes vacants ont été établis dans chaque région et Direction générale. L’objectif de ces comités est de veiller à ce que les employés touchés soient pris en considération pour d’autres postes disponibles. Tout au long de ce processus, nous nous engageons à poursuivre la communication avec les syndicats au sujet du regroupement, par le biais des comités de consultations établis afin d’assurer le dialogue.
Pour ce qui est de la partie d) le gouvernement s’engage à fournir des services aux Canadiens de façon moderne, efficace et ciblée. Au bout du compte, la modernisation de Service Canada permettra d’offrir aux Canadiens, incluant les communautés rurales, un accès accru à un plus grand nombre de renseignements et de services. Les changements permettront d’accroître l’efficacité des services offerts aux Canadiens, incluant: 95 p. 100 des citoyens auront accès à un point de service dans un rayon de 50 km de leur lieu de résidence.Les Canadiens pourront choisir le mode de service qui leur convient le mieux : Internet (servicecanada.gc.ca), téléphone: 1 800 O-Canada, centre de service en personne, ou site de service mobile. Service Canada mettra l’accent sur la résolution des cas au premier point de contact et sur la prestation de services proactifs adaptés aux besoins des clients, « regroupement ».
Le but ultime cadre avec la mission de fournir aux Canadiens des services sécurisés, intégrés et personnalisés par l’entremise d’employés bien informés.
Question no 97 -- L'hon. Wayne Easter:
En ce qui concerne la réponse du gouvernement à la question Q-795 (40e législature, troisième session) et, plus particulièrement, ce que le ministre des Ressources naturelles a dit en réponse à la partie c), à savoir qu’aucun travail de construction n’a été mis en chantier dans le cadre de l’Initiative de la région de Port Hope, pourquoi a-t-on versé plus de 800 000 $ à la suite de 19 demandes de remboursement soumises au titre de l’Initiative?
L'hon. Joe Oliver (ministre des Ressources naturelles, PCC):
Monsieur le Président,
en date de décembre 2010, les 19 demandes mentionnées dans la réponse du gouvernement à la Q-795 avaient donné lieu à un paiement aux termes du Programme de protection de la valeur des biens immobiliers, PVBI. Le programme de PVBI dédommage les propriétaires immobiliers des pertes attribuables principalement à une diminution de la valeur des biens immobiliers situés dans les municipalités, conformément aux pouvoirs octroyés par le Conseil du Trésor du Canada aux fins de l’Initiative de la région de Port Hope. Chacune des 19 demandes avait été déposée conformément aux lignes directrices en matière de PVBI et évaluée au cas par cas en fonction de son propre mérite.
Malgré le fait que la phase de mise en œuvre de l’Initiative ne soit pas encore commencée, certains propriétaires ont subi des pertes de valeur de leurs biens immobiliers. Dans la plupart des cas, ces pertes sont attribuables à la proximité des biens par rapport aux installations de traitement des déchets proposées, ainsi qu’à l’incertitude vécue par les acheteurs quant aux effets éventuels de l’installation proposée sur les biens en vente. Ainsi, la perspective de l’aménagement d’une installation de traitement de déchets radioactifs dans le voisinage a entraîné une diminution de la valeur des biens immobiliers.
Question no 99 -- L'hon. Geoff Regan:
En ce qui concerne le programme de formation au maniement des armes à feu des agents de l’Agence des services frontaliers du Canada: a) combien d’installations de formation y a-t-il; b) où ces installations sont-elles situées; c) les stagiaires et les formateurs sont-ils hébergés sur place, ou leur hébergement est-il fourni par l’entremise de sources commerciales; d) quelle est la durée du programme pour les stagiaires?
L'hon. Vic Toews (ministre de la Sécurité publique, PCC):
Monsieur le Président, vous trouverez ci-dessous les réponses qu’a fournies le ministère de la Sécurité publique à la question mentionnée ci-dessus. Pour ce qui est de la partie a), il y a actuellement trois installations de formation où est offert le Cours de l’arme à feu de service de l’ASFC ainsi que des champs de tir modulaires à Ottawa, en Ontario, et à Chilliwack ,en Colombie–Britannique. L’ASFC loue actuellement 72 champs de tir publics et privés partout au Canada pour les pratiques à l’armement et les activités de renouvellement de l’accréditation.
Pour ce qui est de la partie b), les installations de formation sont situées à Chilliwack, en Colombie-Britannique, à Ottawa, en Ontario, et à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard.
Pour ce qui est de la partie c), à Chilliwack et à Summerside, les employés sont hébergés sur place, mais pas à Ottawa, où aucun hébergement n’est disponible dans l’installation. Les employés sont logés dans un hôtel de la ville qui est situé tout près de l’installation de formation. Les formateurs travaillant dans la même région ne nécessitent pas d'hébergement.
Pour ce qui est de la partie d), la durée du programme de formation au maniement des armes à feu pour les employés est de 15 jours.
Question no 101 -- L'hon. Geoff Regan:
En ce qui concerne le Droit pour la sécurité des passagers du transport aérien en 2010: a) combien d’argent a été recueilli et comment cet argent a-t-il été dépensé, autant les montants réels que ceux basés sur la comptabilité d’exercice; b) le gouvernement dispose-t-il de renseignements permettant de comparer ce droit à ceux recueillis dans d’autres pays et, si oui, quel est le détail de ces renseignements?
Mme Shelly Glover (secrétaire parlementaire du ministre des Finances, PCC):
Monsieur le Président, voici les réponses qu’a fournies le ministère des Finances à la question ci-dessus. Le Droit pour la sécurité des passagers du transport aérien, DSPTA, qui est entré en vigueur en avril 2002, aide à financer le système de sécurité du transport aérien, y compris l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien, ACSTA, l’organisme fédéral responsable des contrôles de sécurité des passagers et de leurs bagages.
Outre l’ACSTA, le système comprend les activités de réglementation et de surveillance de Transports Canada, ainsi que la présence d’agents de la Gendarmerie royale du Canada sur certains vols intérieurs et internationaux.
Pour ce qui est de la partie a), ainsi qu’indiqué dans les Comptes publics du Canada 2010—pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez visiter www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/recgen/txt/72-fra.html—, les revenus au titre du DSPTA selon la comptabilité d’exercice ont atteint près de 375 millions de dollars en 2009-2010. Selon les états financiers figurant dans son rapport annuel de 2010—pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez visiter www.catsa.gc.ca/File/Library/87/French/RapportAnnuel2010.pdf—, les dépenses de fonctionnement de l’ACSTA selon la comptabilité d’exercice ont atteint 577 millions de dollars en 2009 2010. Ces montants sont disponibles selon la comptabilité d’exercice.
Pour ce qui est de la partie b), plusieurs pays perçoivent des droits sur les billets de passagers pour recouvrer les coûts des contrôles de sécurité, mais il est difficile d’établir des comparaisons. Au Canada, le DSPTA aide à financer le système amélioré de sécurité du transport aérien et est payé par les passagers aériens qui bénéficient principalement et directement de ce système. D’autres pays utilisent des approches différentes. Ainsi, les États-Unis perçoivent différents frais et taxes pour aider à financer les améliorations à la sécurité aérienne, notamment des frais de sécurité s’appliquant aux passagers ainsi que des frais imposés aux transporteurs aériens.
Question no 102 -- L'hon. Gerry Byrne:
En ce qui concerne le gel du budget de fonctionnement de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique: a) quelles mesures l'Agence a-t-elle prises pour limiter ses dépenses au cours du dernier exercice financier; b) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-elle perdus à cause de l’attrition; c) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-elle licenciés; d) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-elle engagés; e) de combien est le taux d’attrition projeté pour les cinq prochaines années?
L'hon. Bernard Valcourt (ministre d'État (Agence de promotion économique du Canada atlantique) (la Francophonie), PCC):
Monsieur le Président, vous trouverez ci-dessous les réponses qu’a fournies l’Agence de promotion économique du Canada atlantique à la question mentionnée ci-dessus.Pour ce qui est de la partie a), en ce qui a trait à l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) et au gel du budget de fonctionnement, l’Agence est continuellement à la recherche de méthodes pour augmenter son efficacité. Des initiatives sont prises pour rationaliser les activités internes tout en maintenant le service à la clientèle et l’intendance nécessaire des ressources du gouvernement. L’Agence ne prévoit pas avoir de difficulté à réaliser les économies nécessaires.
Pour ce qui est de la partie b), aucun emploi à plein temps ou à temps partiel n’a été perdu à cause de l’attrition. Pour ce qui est de la partie c), aucun employé à plein temps ou à temps partiel n’a été licencié. Pour ce qui est de la partie d) c au total, 59 personnes ont été employées à plein temps, dont 43 pour une durée indéterminée et 16 pour une période déterminée. Pour ce qui est de la partie e), au 21 juin 2011, 41 employés étaient admissibles à la retraite, et à partir de juillet 2011 jusqu’à décembre 2011, 10 employés y seront admissibles, ainsi que 18 en 2012, 22 en 2013, 24 en 2014 et 19 en 2015.
De plus, au cours des cinq dernières années, 29 employés en moyenne ont quitté l’agence annuellement pour des raisons autres que la retraite; par conséquent, on prévoit que cette tendance se maintiendra dans une certaine mesure au cours des cinq prochaines années.
Question no 103 -- M. Valeriote (Guelph) :
En ce qui concerne le gel du budget de fonctionnement d'Agriculture et Agroalimentaire Canada: a) quelles mesures le ministère a-t-il prises pour limiter ses dépenses au cours du dernier exercice financier; b) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il perdus à cause de l’attrition; c) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il licenciés; d) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il engagés; e) de combien est le taux d’attrition projeté pour les cinq prochaines années?
L'hon. Gerry Ritz (ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et ministre de la Commission canadienne du blé, PCC):
Monsieur le Président, vous trouverez ci-dessous les réponses qu’a fournies Agriculture et Agroalimentaire Canada à la question mentionnée ci-dessus. Pour ce qui est de la partie a), Agriculture et Agroalimentaire Canada, AAC, a surveillé de près toutes les dépenses de fonctionnement et en a rendu compte chaque mois à la haute direction du ministère.
Dans le budget de 2010, deux mesures importantes visant à réduire la croissance des dépenses de fonctionnement ont été annoncées:
1. Toute augmentation de salaire et de traitement énoncée dans la Loi sur le contrôle des dépenses et les conventions collectives du début de l’exercice 2010 2011 jusqu’à la fin de l’exercice 2012-2013 sera absorbée par les organismes. AAC n’a pas reçu de fonds pour financer l’augmentation de 1,5 p. 100 des salaires annuels dans l’administration publique fédérale. AAC doit réaffecter les fonds de son budget de fonctionnement pour financer les augmentations. Les fonds déjà affectés aux niveaux de référence du ministère pour ces augmentations ont été retournés au Secrétariat du Conseil du Trésor par le biais du Budget supplémentaire des dépenses.
Le ministère a un Conseil de restructuration de la dotation qui est chargé d'examiner et d'approuver toutes les demandes de dotation externe pour s'assurer que le recrutement de personnes cadre avec les priorités et les ressources financières disponibles. Chaque direction générale fait le suivi mensuel de la situation salariale en regard du budget maximum établi pour les salaires.
2. Les budgets de fonctionnement pour l’exercice 2011-2012 ont été gelés aux niveaux de 2010-2011. On prévoit que ces budgets seront de nouveau gelés à ces mêmes niveaux pour l’exercice 2012-2013.
À cette fin, d'autres mesures ayant trait aux dépenses de voyage, d'accueil et de conférences ont été prises. Les employés ont été mis au courant des « pratiques exemplaires » applicables aux voyages dans le but de réduire les coûts connexes, par Exemple, encourager l'utilisation de la vidéoconférence, utiliser l'outil de réservation en ligne et faire les réservations de voyage bien à l'avance pour profiter des tarifs réduits.
Pour ce qui est de la partie b), AAC a perdu 483 employés nommés pour une période indéterminée, soit462 à temps plein et 21 à temps partiel, en raison de l'attrition au cours de l'exercice financier 2010-2011.
Pour ce qui est de la partie c), aucun employé n'a été licencié au cours de l'exercice financier 2010-2011.
Pour ce qui est de la partie d), AAC a engagé 467 employés nommés pour une période indéterminée, soit 465 à temps plein et 2 à temps partiel, au cours de l'exercice financier 2010-2011.
Pour ce qui est de la partie e), le nombre de départs d'employés vers d'autres ministères devrait diminuer en raison des restrictions budgétaires et de la réduction de l'embauche dans la fonction publique. AAC ne prévoit pas le taux d'attrition plus de deux ans à l'avance étant donné qu'un certain nombre de facteurs inconnus rendent les prévisions en question non fiables.
Le taux d'attrition projeté actuellement est de : 450 en 2011-2012, soit 7,2 p. 100 du nombre total d'employés)--exercice en cours--; 430 en 2012-2013, soit 6,9 p. 100 du nombre total d'employés; 445 en 2013-2014, soit 7,1 p. 100 du nombre total d'employés.
Nota: L'attrition se définit comme la réduction des effectifs par suite de départs à la retraite, de démissions, de mutations à d'autres ministères et d'autres causes.
Question no 104 -- M. Frank Valeriote:
En ce qui concerne le gel du budget de fonctionnement à NAV CANADA: a) quelles mesures l'organisme a-t-il prises pour limiter ses dépenses au cours du dernier exercice financier; b) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il perdus à cause de l’attrition; c) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il licenciés; d) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il engagés; e) de combien est le taux d’attrition projeté pour les cinq prochaines années?
L'hon. Denis Lebel (ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités et ministre de l'Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, PCC):
Monsieur le Président,
NAV CANADA est une société sans capital-actions du secteur privé qui possède et exploite le système de navigation aérienne civile, SNA, du Canada. Transports Canada n'a aucune responsabilité à l'égard de décisions d'affaires que fait l'entreprise à l'égard de budget et / ou des problèmes de dotation.
Question no 106 -- L'hon. Gerry Byrne:
En ce qui concerne le Réseau routier national (RRN), pour les routes principales, routes collectrices et routes desservant les régions nordiques éloignées: a) quel est le processus à suivre pour suggérer l'ajout d'une nouvelle route au Conseil des ministres responsables des transports et de la sécurité routière; b) combien de provinces et de territoires doivent être en faveur de l'ajout d'une route pour qu'elle soit incluse au RRN?
L'hon. Denis Lebel (ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités et ministre de l'Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, PCC):
Monsieur le Président, vous trouverez ci-dessous les réponses qu’a fournies le ministère à la question mentionnée ci-dessus. Pour ce qui est de la partie a), toue administration, y compris le gouvernement fédéral, pourrait proposer de nouveaux ajouts de parcours et d’autres changements majeurs au RRN, y compris une suppression ou un transfert parmi ces trois catégories, soit les routes principales, les routes collectrices et les routes desservant les régions nordiques et éloignées. Afin d’évaluer ces propositions, les administrations sont tenues de fournir de l’information et des données à l’appui en fonction de critères établis et de seuils. Le Groupe de travail du RRN présentera ensuite ses recommandations au Conseil des ministres.
De plus, en 2007, les ministres ont également convenu que le RRN devrait faire l’objet d’un examen quinquennal afin d’assurer sa pertinence en raison de situations changeantes d’ordre économique, social et démographique. Depuis 2009, le Groupe de travail sur l’examen du RRN a entrepris un examen rigoureux du RRN pour 2010. Cependant, l’examen de 2010 n’est pas encore terminé, car il reste du travail à faire avant de pouvoir soumettre les recommandations au Conseil des ministres.
Pour ce qui est de la partie b), tous les changements au RRN doivent être approuvés à l’unanimité par le Conseil des ministres responsables des transports et de la sécurité routière.
Question no 108 -- L'hon. Denis Coderre:
En ce qui concerne le gel du budget de fonctionnement du ministère des Finances: a) quelles mesures le ministère a-t-il prises pour limiter ses dépenses au cours du dernier exercice financier; b) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il perdus à cause de l’attrition; c) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il licenciés; d) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il engagés; e) de combien est le taux d’attrition projeté pour les cinq prochaines années?
Mme Shelly Glover (secrétaire parlementaire du ministre des Finances, PCC):
Monsieur le Président, voici les réponses fournies par le ministère des Finances à la question ci-dessus.Pour ce qui est de la partie a), afin de maximiser l’efficience au cours de l’année financière 2010-2011 au profit de l’argent des contribuables et suite aux engagements du gouvernement précisés aux pages 181 et 182 du budget de 2010 (http://www.budget.gc.ca/2010/pdf/budget-planbudgetaire-fra.pdf): Les coûts salariaux ont été réduits en raison du délai requis pour doter à nouveau un poste après le départ de son titulaire. Des mesures ont également été prises afin de réduire le coût des biens et des services dans des domaines comme les voyages. Pour 2011 2012 et 2012 2013, le ministère continuera d’appliquer ces mesures et cherchera à rendre ses activités encore plus efficientes.
Pour ce qui est de la partie b), l’attrition correspond au nombre d’employés qui quittent. Entre le 1er avril 2010 et le 31 mars 2011, 255 employés ont quitté le ministère, soit 215 employés à temps plein et 40 employés à temps partiel. Cela comprend des employés à titularisation soit indéterminée, soit déterminée, des employés en détachement, des employés à temps partiel, du personnel occasionnel et des étudiants. Les économies requises au chapitre des salaires sont attribuables à la période au cours de laquelle ces postes ont été vacants avant d’être dotés à nouveau.
Pour ce qui est de la partie c), entre le 1er avril 2010 et le 31 mars 2011, le ministère n’a mis en disponibilité aucun employé à temps plein ou à temps partiel.
Pour ce qui est de la partie d), le ministère a embauché 225 employés entre le 1er avril 2010 et le 31 mars 2011, soit 185 employés à temps plein et 40 à temps partiel. Cela comprend des employés à titularisation soit indéterminée, soit déterminée, des employés en détachement, des employés à temps partiel, du personnel occasionnel et des étudiants. Le Budget principal des dépenses de 2011 2012 a indiqué une réduction du budget de fonctionnement du ministère attribuable à certaines initiatives autres que les engagements énoncés dans le budget de 2010. Tous ces facteurs ont eu un impact sur le nombre de départs et d’employés embauchés.
Pour ce qui est de la partie e), la proportion d’employés à titularisation indéterminée qui ont quitté le Ministère au cours des cinq dernières années est de 17,5 p. 100. Ces données sont mises à jour tous les trimestres et servent aux fins de planification interne des activités.
Question no 109 -- L'hon. Denis Coderre:
En ce qui concerne le gel du budget de fonctionnement d'Environnement Canada: a) quelles mesures le ministère a-t-il prises pour limiter ses dépenses au cours du dernier exercice financier; b) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il perdus à cause de l’attrition; c) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il licenciés; d) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il engagés; e) de combien est le taux d’attrition projeté pour les cinq prochaines années?
L'hon. Peter Kent (ministre de l'Environnement, PCC):
Monsieur le Président, vous trouverez ci-dessous les réponses qu’a fournies Environnement Canada à la question mentionnée ci-dessus.
Pour ce qui est de la partie a), le facteur clé des mesures de limitation des coûts est le gel du budget de fonctionnement qui a été énoncé dans le budget fédéral de 2010, déposé à la Chambre des communes le 4 mars 2010.
Deux mesures importantes ont été annoncées dans le budget pour réduire la croissance des dépenses de fonctionnement: Budget de fonctionnement sera plafonné au niveau de 2010-11 pour les deux exercices suivants: 2011-12 et 2012-13. Toutes les augmentations sur les traitements et salaires figurant dans la Loi sur le contrôle des dépenses ainsi que dans les conventions collectives applicables à partir de 2010-11 et jusqu’à la fin de 2012-13 doivent être absorbées par les organisations.
Ces mesures s’appliquent à tous les organismes fédéraux votés par le Parlement, y compris les ministères, organismes et sociétés d’État.
Les éléments suivants sont exclus du gel: Plan d’action économique des dépenses qui se termine en mars 2011. Les mesures du budget de 2010 ne figurant pas dans le budget principal des dépenses 2010-11. Les initiatives de la nouvelle politique approuvées par le Cabinet. Le coût du travail non discrétionnaire, comme les prestations parentales ou de l’indemnité de départ.
Il n’y avait pas de gel sur l’embauche à l’échelle de l’administration fédérale.
Dans ce contexte, Environnement Canada a pris les mesures suivantes pour limiter ses dépenses pour l’exercice 2010-11.
Impact des mesures du budget de 2010, pour l’année fiscal 2010-11, ont été inclus dans le Budget supplémentaire des dépenses (A ou B) de 2010-11. Il n’y a pas de mesures sur le budget de 2010 dans le budget supplémentaire (C). Les mesures du budget de 2010, pour 2011-12, ont été incluses dans le budget principal des dépenses de 2011-12. Voyage, accueil et conférences sont au niveau de 2008-09 tel que prescrit dans le budget de 2009 et sont surveillés mensuellement. Le processus d’approvisionnement est maintenant plus efficient. L’allocation des ressources humaines a été réévaluée et optimisée.
Pour ce qui est de la partie b),
les données transactionnelles disponibles dans le Système de Gestion des Ressources Humaines, SGRH, d’Environnement Canada ne fournissent pas des informations concernant le motif du départ d’un employé en raison « du gel de budget de fonctionnement ». Cependant, pendant l'exercice financier 2010-2011, 582 employés à plein temps et 1,127 employés à temps partiel ont quitté Environnement Canada ; ces départs n’avaient aucun lien avec le gel du budget de fonctionnement.
Pour ce qui est de la partie c), du 1er avril 2010 jusqu’au 31 mars 2011 un employé à plein temps et aucun employé à temps partiel a été mis en disponibilité à Environnement Canada. Cette mise en disponibilité était due au manque de travail causé par la fin soudaine d'un projet de recherche et n’avait aucun lien avec le gel du budget de fonctionnement.
Pour ce qui est de la partie d), du 1er avril 2010 jusqu’au 31 mars 2011, Environnement Canada a engagé 432 employés à plein temps et 1 031 employés à temps partiel en dehors du cadre du gel du budget de fonctionnement.
Pour ce qui est de la partie e), dans les cinq prochaines années, on estime qu’Environnement Canada perdra entre 550 et 600 employés à plein temps à cause de différents motifs de départ. Aucune projection n'est disponible pour le taux d’attrition des employés à temps partiel dû à la nature transitoire des types de travail impliqués.
:
Monsieur le Président, si les questions n
os 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 17, 18, 22, 25, 26, 27, 29, 30, 31, 33, 34, 35, 36, 37, 39, 40, 41, 42, 43, 45, 47, 48, 49, 50, 52, 53, 55, 60, 61, 63, 64, 65, 67, 69, 70, 72, 74, 75, 78, 79, 81, 82, 84, 91, 94, 95, 96, 98, 100, 105, 107, 110, 111 et la question n
o 21 marquée d'un astérisque pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement.
Le Président: D'accord?
Des voix: D'accord.
[Texte]
Question no 2 -- M. Bruce Hyer:
En ce qui concerne la fiscalité des sociétés: a) combien de sociétés au Canada n’ont pas payé d’impôt pour chacune des dix dernières années; b) pour chacune des sociétés visées dans la partie a), quels ont été leurs revenus et leurs profits pour chacune des dix dernières années?
(Le document est déposé)
Question no 3 -- M. Dennis Bevington:
En ce qui concerne les dépenses du ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien mentionnées dans le Budget principal des dépenses pour l’exercice 2011-2012: a) quels programmes sont financés sous les postes suivants : (i) Gestion des terres, des ressources et de l’environnement du Nord (page 191), (ii) Contribution pour promouvoir l’utilisation sécuritaire, le développement, la conservation et la protection des ressources naturelles du Nord (page 194), (iii) Contributions pour la promotion du développement politique, social et scientifique dans les trois territoires du Canada (page 195), (iv) Contributions à la promotion du développement régional dans les trois territoires du Canada (page 197), (v) Agence canadienne de développement économique du Nord, Développement communautaire (page 196); b) pour chaque programme mentionné au point a), quel est le nom ou l’identité de chaque bénéficiaire de fonds, et à combien s’élevait le financement accordé à chacun de ces bénéficiaires?
(Le document est déposé)
Question no 4 -- Mme Libby Davies:
En ce qui concerne les PROminent FUNCtionaries (PROFUNC) du Parti communiste que le gouvernement a maintenus entre 1950 et 1983: a) si un particulier craint que son nom ait été sur la liste PROFUNC et qu’il le demande au gouvernement, ce dernier confirmera-t-il ou infirmera-t-il que le nom était sur la liste; b) qu’est-il advenu des noms qui étaient sur la liste PROFUNC quand celle-ci a été abolie; c) les noms des personnes dont le nom figurait sur la liste PROFUNC ou les renseignements à leur sujet ont-ils déjà été remis au Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) ou à toute autre agence de renseignement de sécurité, à un moment donné après 1983; d) les noms ou les renseignements de particuliers dont le nom était sur la liste ont-ils été partagés avec le gouvernement des États-Unis ou avec l’une ou l’autre de ses agences de sécurité, de protection de l’ordre ou organismes militaires; e) des employés de la GRC ayant aidé à compiler ou à faire la mise à jour de la liste PROFUNC ont-ils travaillé pour le SCRS ou toute autre agence de sécurité après que le programme a été aboli; f) quels autres documents ont été créés par des particuliers qui travaillaient pour PROFUNC entre 1950 et 1983 (p. ex., procès-verbaux de réunion, rapports déposés par des agents de sécurité, autres documents)?
(Le document est déposé)
Question no 5 -- Mme Libby Davies:
Quel est le montant total du financement accordé par le gouvernement depuis l’exercice 2009-2010 jusqu’à l'exercice en cours dans la circonscription de Vancouver-Est, en précisant chaque ministère ou organisme, initiative et montant?
(Le document est déposé)
Question no 6 -- M. Peter Stoffer:
En ce qui concerne le Règlement sur les sépultures des anciens combattants et la société nommée par la Loi sur le ministère des Anciens Combattants pour administrer le Programme de funérailles et d’inhumation des anciens combattants, à savoir le Fonds du Souvenir (FS): a) à combien s’élèvent annuellement les fonds provenant du ministère des Anciens Combattants de 2006 à 2011 inclusivement; b) quelles sont les statistiques fournies au ministre sur le remboursement accordé par le FS pour les frais de funérailles et d’inhumation à la succession (i) d’anciens combattants de la Première Guerre mondiale, (ii) d’anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale, (iii) d’anciens combattants de la guerre de Corée, (iv) d’anciens combattants ayant reçu des prestations d’invalidité d’Anciens Combattants Canada, (iv) d’anciens combattants alliés; c) quels sont les détails des coûts annuels d’administration et de fonctionnement du FS de 2006 à 2011 inclusivement; d) quels sont les détails des coûts annuels du Programme de funérailles et d’inhumation des anciens combattants de 2006 à 2011 inclusivement; e) quels sont les détails des coûts annuels du salaire versé au personnel du FS de 2006 à 2011 inclusivement; f) à quelle fréquence le FS présente-t-il au ministre des plans d'affaires, des budgets de fonctionnement, des budgets d'immobilisations et des rapports de rendement; g) quels sont les détails des analyses ministérielles, le cas échéant, sur la hausse du plafond des ressources pour déterminer l'admissibilité au soutien du Programme de funérailles et d’inhumation des anciens combattants; h) quels sont les détails des analyses ministérielles, le cas échéant, sur la possibilité d'élargir l'admissibilité au soutien du Programme de funérailles et d'inhumation en vertu des ressources de la succession à tous les anciens combattants des Forces canadiennes (FC) et de la GRC; i) quel est le coût financier estimé d'élargir l'admissibilité au soutien du Programme de funérailles et d'inhumation en vertu des ressources de la succession à tous les anciens combattants des FC et de la GRC; j) à quelle fréquence le ministère procède-t-il à une vérification d'attestation de la qualité du FS; k) à quand remonte sa dernière vérification d'attestation de la qualité du FS; l) quand le ministère prévoit-il procéder à la prochaine vérification d'attestation de la qualité du FS?
(Le document est déposé)
Question no 7 -- M. Peter Stoffer:
En ce qui concerne les anciens combattants des Forces canadiennes qui tentent de faire cesser la déduction des prestations d’invalidité versées en vertu de la Loi sur les pensions des prestations d’invalidité de longue durée du Régime d’assurance-revenu militaire (RARM): a) quel est le montant total que tous les ministères et organismes, à l’exception du ministère de la Justice, ont consacré à la défense dans le recours collectif contre le RARM de mars 2007 à 2011 inclusivement; b) quel est le montant total que le gouvernement a consacré pour les services d’un conseiller juridique externe dans l’affaire du recours collectif contre le RARM de mars 2007 à 2011 inclusivement; c) quel est le montant total que tous les ministères et organismes ont consacré à l’affaire du recours collectif contre le RARM, y compris tous les frais afférents au travail du ministère de la Justice, de mars 2007 à 2011 inclusivement?
(Le document est déposé)
Question no 8 -- M. Peter Stoffer:
En ce qui concerne les établissements de soins de longue durée des anciens combattants et les lits d’hôpital financés pour eux dans les centres de soins communautaires: a) quels sont tous les établissements et les centres, par province et par territoire, qui se sont vu accorder un contrat du ministère des Anciens Combattants pour allouer des lits aux anciens combattants; b) pour chaque établissement et centre indiqué en a), quel est (i) le nombre de lits, (ii) le coût moyen d’un lit alloué à un ancien combattant; c) quand, par établissement et centre, et par province ou territoire, le ministère s’attend-il à fermer les lits alloués aux anciens combattants en se fondant sur la diminution de la population de sa clientèle d’anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale et de la guerre de Corée; d) quels sont les détails de toute analyse du ministère en ce qui a trait à l’élargissement des conditions d’admissibilité des anciens combattants aux centres de soins de santé pour anciens combattants; e) quels sont les détails de toute analyse du ministère concernant le paiement par le gouvernement des lits pour anciens combattants dans les établissements de soins de longue durée ou les centres de soins communautaires pour les conjoints des anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale et de la guerre de Corée; f) le ministère a-t-il une idée de la facture pour les lits pour anciens combattants dans les établissements de soins de longue durée ou les centres de soins de santé pour anciens combattants pour les conjoints des anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale ou de la guerre de Corée et, si oui, quels sont-ils; g) le cas échéant, quels sont les projets de soins de longue durée des anciens militaires d’aujourd’hui des Forces canadiennes (FC) qui ont besoin de soins de longue durée et ne correspondent pas aux critères d’admission pour les lits alloués aux anciens combattants dans les établissements de soins de longue durée ou les centres de soins communautaires pour anciens combattants; h) le ministère prend-il part à des discussions sur la mise sur pied de centres médicaux spécialisés pour les anciens membres d’aujourd’hui des FC et de la GRC?
(Le document est déposé)
Question no 9 -- M. Peter Stoffer:
En ce qui concerne le Tribunal des anciens combattants (révision et appel) (TACRA), régi par la Loi sur le Tribunal des anciens combattants (révision et appel): a) qui sont tous les titulaires et les vacataires du Tribunal, par province et territoire, nommés par le gouverneur en conseil depuis 2006; b) le gouvernement a-t-il songé à dissoudre le TACRA; c) le gouvernement a-t-il songé à modifier le TACRA; d) le gouvernement a-t-il songé à mettre en œuvre une politique pour voir à ce que les personnes nommées par le gouverneur en conseil au TACRA aient (i) de l’expérience militaire ou dans la GRC, (ii) de l’expérience médicale; e) quel est le total des fonds fédéraux annuels fournis au TACRA de 2006 à 2011 inclusivement; f) quelle est la ventilation des dépenses annuelles du TACRA, de 2006 à 2011 inclusivement, en ce qui concerne (i) les coûts du programme, (ii) les frais administratifs, (iii) le coût salarial des membres du TACRA, (iv) les frais de déplacement des membres du TACRA, (v) les dépenses de personnel du TACRA, (vi) les frais de déplacement du personnel du TACRA; g) combien de rapports le président du TACRA a-t-il présentés au ministre sur l’utilisation des ressources allouées au Tribunal de 2006 à 2011 inclusivement; h) à quand remonte la dernière vérification d’attestation de la qualité du TACRA par le ministère des Anciens Combattants et quand le ministère prévoit-il faire la prochaine vérification; i) à quelle fréquence le ministère procède-t-il à des vérifications d’attestation de la qualité du TACRA; j) le ministère prévoit-il faire un examen en profondeur de l’administration du TACRA; k) le ministère des Anciens Combattants analyse-t-il régulièrement les motifs du TACRA pour l’invalidation en faveur du client des décisions sur les pensions, en ce qui concerne l’interprétation (i) de la loi, (ii) des problèmes médicaux, (iii) des questions juridiques; l) le TACRA a-t-il informé le ministère du nombre de décisions sur les pensions, prises depuis sa création, qui ont été rendues en faveur du client conformément à l’article sur le bénéfice du doute (article 70); m) combien d’affaires ou de cas de pension le TACRA a-t-il renvoyés au ministre pour examen, par année, de 2006 à 2011 inclusivement?
(Le document est déposé)
Question no 10 -- Mme Kirsty Duncan:
En ce qui concerne le processus des Instituts de recherche en santé du Canada en matière d'insuffisance veineuse céphalorachidienne chronique (IVCC), la réunion du Groupe de travail formé d’experts scientifiques (GTES) du 26 août 2010 et la « synthèse des connaissances » des IRSC: a) comment les IRSC définissent-ils la notion de « conflit d’intérêts », (i) pourquoi n’a-t-on pas exigé des participants à la réunion commune des IRSC et de la Société canadienne de la sclérose en plaques (SCSP) du 26 août 2010 une déclaration d’éventuels conflits d’intérêts, (ii) envisage-t-on de leur en offrir la possibilité; b) quels renseignements au juste les IRSC ont-ils produits et diffusés en janvier 2011 au sujet des soins de suivi des malades de sclérose en plaques (SEP) et à quels organismes les ont-ils communiqués; c) la déclaration que signeront les membres du GTES à leur réunion de juin 2011 les obligera-t-elle à indiquer (i) les travaux de conseil, (ii) les subventions, (iii) l’appartenance à des conseils consultatifs, (iv) les conférences (v) les autres sources de fonds qu’ils peuvent avoir; d) comment les IRSC entendent-ils s’assurer que les membres du GTES ont une même conception des intérêts privés ou personnels susceptibles d’influer sur la prise de décision; e) la déclaration mentionnée en c) sera-t-elle rendue publique et, si oui, quand, si non, pourquoi; f) le GTES compte-t-il des membres qui ont été formés aux méthodes du Dr Zamboni et, si oui, lesquels, et par qui; g) le GTES compte-t-il des membres qui ont observé le diagnostic et le traitement de l’IVCC et, si oui, lesquels, et pour chacun d’entre eux, (i) où, (ii) sous la direction de qui, (iii) combien d’images et de traitements a-t-il examinés; h) le GTES compte-t-il des membres qui ont procédé au diagnostic et au traitement de l’IVCC et, si oui, lesquels, et pour chacun d’entre eux, (i) où, (ii) sous la direction de qui, (iii) combien d’images et de traitement a-t-il examinés;
i) les IRSC reconnaissent-ils la discipline émergente des maladies neurovasculaires; j) le GTES compte-t-il des membres de la Société internationale pour les maladies neurovasculaires (ISNVD) et, si oui, lesquels, si non, pourquoi pas; k) le GTES compte-t-il des membres qui ont assisté à des conférences de l’ISNVD et, si oui, lesquels, et à quelles conférences chacun a-t-il assisté; l) la participation au GTES de responsables des sept études financées par la SCSP est-elle compatible avec la notion de « conflit d’intérêts » telle que définie par les IRSC et, si oui, en quoi; m) au sujet de la « synthèse des connaissances », (i) quel en est le protocole, (ii) comment les recherches sont-elles réputées pertinentes ou non, (iii) par qui la synthèse est-elle menée, comment ont-ils été choisis et quels titres et qualités les y rendent aptes, (iv) pourquoi les IRSC ont-ils décidé de les en charger, (v) pourquoi les IRSC n’en ont-ils pas chargé le GTES, (vi) combien coûte la synthèse, (vii) quelle est la liste complète des sommaires qui seront recensés, (viii) quelles autres sources, documents ou personnes consultera-t-on, (ix) la synthèse englobera-t-elle la totalité des données présentées aux grandes conférences scientifiques sur l’IVCC qui ont eu lieu à Hamilton (février 2010), New York (juillet 2010), Washington (octobre 2010), Katowice (mars 2011), Bologne (mars 2011), Chicago (avril 2011) et San Diego (mai 2011), (x) va-t-on, dans le cadre de l’examen, communiquer avec les grands spécialistes du domaine, leur demander leurs données non publiées, visiter leurs laboratoires et leurs salles d’opération; (xi) si la réponse à m) est oui, a-t-on établi un protocole pour chaque contact et, si oui, lequel, et va-t-on pondérer ces données et, si oui, comment; n) comment les IRSC comptent-ils pondérer ou évaluer les sept études financées par la SCSP et la « synthèse des connaissances » au moment d’élaborer une éventuelle politique et notamment de décider de l’opportunité de procéder à des essais cliniques pour l’IVCC au Canada; o) le GTES compte-t-il des membres qui ont assisté à une ou plusieurs conférences sur l’IVCC et si oui, lesquels, et pour chacun d’entre eux, (i) à quelles conférences, (ii) à quel titre, (iii) aux frais de qui, (iv) quelles communications écrites a-t-il fournies aux IRSC ou au GTES, (v) s’il n’a pas fourni de communications écrites, pourquoi; p) quels membres du GTES ont assisté à une ou plusieurs conférences sur l’IVCC, et pour chacun d’entre eux, (i) à quelles conférences, (ii) à quel titre, (iii) aux frais de qui, (iv) quelles communications écrites a-t-il fournies aux IRSC ou au GTES, (v) s’il n’a pas fourni de communications écrites, pourquoi; q) pourquoi les IRSC ont-ils décidé de ne pas procéder à des essais cliniques pour l’IVCC; r) pourquoi les IRSC ont-ils décidé de ne pas suivre les recommandations de l’Ontario Association of Neurologists, de l’Association canadienne des radiologistes, de la Société canadienne de chirurgie vasculaire, de l’American Society of Interventional Radiology et de l’Union internationale de phlébologie en matière d’IVCC;
s) qu’est-ce que les IRSC entendent par « cadence appropriée », terme qu’ils utilisent dans le courriel qu’ils ont envoyé le 18 mai 2011 à Mme Kirsty Duncan, députée d’Etobicoke-Nord, à propos de l’introduction au Canada de nouveaux traitements médicaux, tous états pathologiques confondus, et quelles données les IRSC jugent-ils suffisantes pour soumettre un traitement à des essais cliniques au Canada en termes de (i) nombre de procédures pratiquées, (ii) nombre de pays où la procédure est pratiquée, (iii) données scientifiques communiquées à des revues à comité de lecture, (iv) données scientifiques communiquées à des conférences de spécialistes, (v) données scientifiques communiquées à des conférences de spécialistes au sujet de maladies évolutives pour lesquelles il n’y a pas ou guère de traitements; t) quel protocole, toutes étapes nécessaires comprises, les IRSC suivent-ils pour soumettre un nouveau traitement à des essais cliniques au Canada, (i) quand le protocole a-t-il été établi, (ii) quels traitements ont subi des essais cliniques selon le protocole, (iii) quels traitements ont été rejetés jusqu’ici; u) la création d’un GTES est-elle prévue au protocole que suivent les IRSC pour soumettre un traitement à des essais cliniques au Canada, (i) si oui, depuis l’adoption du protocole, quels nouveaux traitements a-t-on soumis à des essais cliniques et quel a été le GTES dans chaque cas, (ii) si non, pourquoi a-t-on jugé nécessaire cette étape avant de soumettre l’IVCC à des essais cliniques; v) quels sont les cinq derniers traitements médicaux, tous états pathologiques confondus, dont les IRSC ont approuvé l’utilisation au Canada et, pour chacun d’entre eux, quelles sont en détail les données que les IRSC exigent avant de décider de soumettre un traitement à des essais cliniques, y compris, entre autres, le nombre de procédures pratiquées, les pays où la procédure est pratiquée et les données scientifiques présentées à des revues à comité de lecture et à des conférences de spécialistes; w) au sujet du registre de la sclérose en plaques annoncé le 23 mars 2011, (i) qui recueille les données, (ii) quelles données recueille-t-on au juste, (iii) quel consentement faudra-t-il obtenir du malade, (iv) quand va-t-on commencer à recueillir les données, (v) quelles données recueille-t-on au juste concernant le traitement de l’IVCC, (vi) quelles données recueille-t-on ou quel suivi fait-on sur les malades qui ont choisi de subir la procédure de libération à l’étranger?
(Le document est déposé)
Question no 11 -- Mme Kirsty Duncan:
En ce qui concerne l’uranium appauvri (UA), le service militaire et les prestations et les programmes d’Anciens Combattants Canada (ACC): a) à quelles sources potentielles d’UA les membres et ex-membres des Forces canadiennes (FC) ont-ils pu être exposés depuis 1990; b) dans le cadre de quelles opérations menées depuis 1990 les membres et ex-membres des FC ont-ils pu venir en contact direct ou rapproché avec de l’UA, y compris, entre autres, les opérations auxquelles ont participé des militaires canadiens détachés auprès d’autres forces militaires; c) des membres ou ex-membres des FC ont-ils servi entre 1999 et 2003 dans des zones que le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a jugé être contaminées par l’UA; d) les FC ont-elles utilisé des munitions à UA, des véhicules faits avec de l’UA ou des navires transportant des munitions à UA depuis 1990 et, si oui, lesquels; e) quelles sont les voies d’exposition possibles à chaque source d’UA visée en a), b) et c); f) a-t-on procédé à des mesures autour des sources d’UA visées en a), b) et c) et, si oui, quel était le niveau de contamination de l’environnement de chaque site à chaque moment de l’échantillonnage; g) le ministère de la Défense nationale (MDN), un autre ministère ou une société d’État a-t-il mené depuis 1990 des études sur la contamination à l’UA de l’environnement liée aux activités militaires et, si oui, quelles ont été les principales constatations des auteurs de chaque rapport, et ont-ils notamment jugé nécessaire ou recommandé (i) de travailler avec prudence dans les zones contaminées à l’UA ou (ii) d’élaborer une politique à l’égard des zones contaminées à l’UA; h) quelle suite a-t-on donnée aux principales recommandations des rapports visés en g) et concernant les questions visées en g)(i) et g)(ii);
i) a-t-on mené des opérations de nettoyage dans les zones d’impact depuis 1990 et, si oui, pourquoi a-t-on jugé chacune d’entre elles nécessaire et à quelles recommandations nationales ou internationales donnait-on suite dans chaque cas; j) a-t-on consulté des experts pour déterminer toute possibilité de contamination à l’UA depuis 1990 et, si oui, lesquels et dans quel(s) domaine(s) travaillaient-ils; k) a-t-on donné une formation, de l’équipement et des instructions aux membres et ex-membres des FC obligés de travailler dans des zones contaminées à l’UA ou d’y procéder à des mesures et à des opérations de nettoyage et, si oui, lesquels; l) a-t-on fourni aux membres et ex-membres des FC des appareils de mesure de rayonnement, dont des appareils de détection d’UA, et des équipements de santé et de sécurité et, si oui, lesquels, et comment les a-t-on formés à leur emploi; m) a-t-on donné une formation, de l’équipement et des instructions aux membres et ex-membres des FC concernant la manutention d’armes intactes aussi bien qu’endommagées ayant servi à tirer des munitions à l’UA et, si oui, lesquels; n) depuis 1990, (i) quelle est la politique des FC en matière de transport, d’utilisation, d’exposition, d’atténuation des risques et de dépistage de l’UA, (ii) en quoi cette politique est-elle conforme aux principes directeurs et aux règlements de protection de l’environnement et du personnel, y compris, entre autres, ceux du Code du travail du Canada, de la Commission canadienne de sûreté nucléaire et du Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail, (iii) les principes directeurs et les règlements visés en (ii) ont-ils été respectés dans les opérations que les FC ont menées à l’étranger, (iv) comment la politique visée en n) (i) a-t-elle été appliquée dans les activités que les FC ont menées au Canada et à l’étranger; o) y a-t-il un protocole accepté par le gouvernement en ce qui a trait à la détection d’UA dans l’urine et quels en sont les détails, entre autres, (i) qui doit être dépisté, (ii) après quelles expositions doit-il y avoir dépistage, (iii) à quels laboratoires doit-on confier le dépistage, (iv) quels critères président à la sélection du laboratoire et comment assure-t-on la qualité des méthodes et des résultats de dépistage, (v) le délai maximal admissible entre l’exposition à l’UA et le dépistage initial, (vi) la méthode de dépistage et les modalités de sa sélection, (vii) le calendrier de dépistage, (vii) les mécanismes de suivi, (ix) les modalités de documentation du dépistage, (x) la date d’approbation de ce protocole; p) y a-t-il une procédure de dépistage de l’exposition à l’UA chez les membres et ex-membres des FC et, si oui, laquelle et comporte-t-elle, entre autres, (i) un questionnaire d’exposition, (ii) une méthode de prélèvement d’urine sur 24 heures, (iii) un examen médical détaillé, (iv) des études cliniques du fonctionnement des organes; q) les membres et ex-membres des FC ont-ils accès à un programme de suivi de l’UA ou de dépistage et de contrôle des problèmes de santé liés à l’exposition à l’UA et, si oui, lequel; r) des membres ou ex-membres des FC ont-ils été repérés et suivis après avoir été potentiellement exposés à de l’UA dans les situations visées en a), b) et c) et, si oui, lesquels, et les procédures de dépistage comportaient-elles, entre autres, (i) le dosage urinaire de l’uranium, (ii) des valeurs cliniques de laboratoire, (iii) des évaluations psychiatriques et neurocognitives, (iv) d’autres formes de dépistage;
s) dispose-t-on de statistiques sommaires sur les cas isolés en r) et, si oui, lesquelles; t) des membres ou ex-membres des FC ont-ils été dépistés et suivis après avoir été exposés (i) à des véhicules frappés par des tirs fratricides, (ii) à des véhicules en flammes, (iii) à des incendies comportant des munitions à UA, (iv) à l’inspection ou au remorquage de véhicules endommagés; u) communique-t-on de l’information aux membres ou ex-membres des FC qui peuvent avoir été exposés à des niveaux d’UA nocifs et, si oui, laquelle, et comment la leur communique-t-on; v) les membres ou ex-membres des FC qui peuvent avoir été exposés à des niveaux d’UA nocifs peuvent-ils demander à faire l’objet d’un dépistage, si non, pourquoi et, si oui, (i) comment doivent-ils s’y prendre, (ii) qui fait le dépistage, (iii) que coûte le dépistage; w) quels sont les effets possibles sur la santé de (i) l’exposition externe à court et à long terme à des concentrations faibles et élevées et (ii) l’exposition interne à court et à long terme à des concentrations faibles et élevées; x) des membres ou ex-membres des FC ont-ils demandé à être indemnisés pour exposition à l’UA pendant leur service militaire et, si oui, (i) combien, (ii) ont-ils été indemnisés, (iii) l’indemnisation est-elle en instance, (iv) l’indemnisation a-t-elle été portée en appel, (v), combien y a-t-il eu d’appels; y) des médecins ou des chirurgiens du MDN ont-ils cerné un lien possible entre le service d’un membre ou ex-membre des FC, l’exposition à l’UA et des effets particuliers sur la santé et, si oui, (i) combien de fois, (ii) quelles mesures a-t-on prises après coup; z) le gouvernement compte-t-il charger un groupe de travail d’examiner les dernières données de recherche sur l’exposition aux matières dangereuses, y compris, entre autres, l’exposition à l’UA et ses effets possibles sur la santé et, si oui, (i) quelle est la portée prévue de l’examen, (ii) qui convoquera le groupe de travail, (iii) comment ses membres seront-ils choisis, (iv) comment évitera-t-on ou fera-t-on déclarer les conflits d’intérêts, (v) quel sera le délai d’exécution de l’examen et quels en seront les jalons?
(Le document est déposé)
Question no 12 -- Mme Kirsty Duncan:
En ce qui concerne l’insuffisance veineuse céphalorachidienne chronique (IVCC), le traitement de libération et la sclérose en plaques (SP): a) quels documents de consensus ont été publiés sur le diagnostic et le traitement de l’IVCC, (i) par qui, (ii) à quelles dates, (iii) quelles en étaient les recommandations, (iv) ont-ils été évalués lors de la réunion du 26 août 2010 par l'IRSC en collaboration avec la Société canadienne de la sclérose en plaques (SCSP); b) pourquoi les membres canadiens de l’Union internationale de phlébologie (UIP), qui étaient intégrés au processus de consensus en matière de diagnostic et de traitement de l’IVCC, n’ont-ils pas été consultés pendant la réunion du 26 août des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC); c) en quoi consiste précisément le plan qu’a le gouvernement ou qu’il est en train d’élaborer pour recueillir les données probantes sur le diagnostic et le traitement de l’IVCC, par exemple, au moyen d’essais cliniques ou de la création d’un registre; d) quel pourcentage de procédures chirurgicales au Canada ont fait l’objet d’essais à double insu au cours des 40 dernières années et, de ce pourcentage, (i) quel est le risque de complication, (ii) que considère-t-on un risque acceptable de complication, (iii) sur quelles bases les médecins jugent-ils ce risque acceptable et comment l’expliquent-ils à leurs patients, (iv) quelles mesures prennent les médecins pour réduire le risque si le patient décide de subir le traitement; e) lorsqu’un traitement médical semble être potentiellement efficace, les autorités canadiennes pertinentes en accélèrent-elles le processus d’approbation et, le cas échéant, (i) y a-t-il des exemples d’une telle accélération de processus au Canada au cours des cinq dernières années, (ii) est-ce que cela s’est déjà produit en contexte de SP, (iii) si oui, qui a recommandé cette accélération de processus et quand, (iv) quel processus a-t-on suivi pour permettre le traitement, (v) qui a pris la décision d’accepter, (vi) pourquoi avait-on jugé cette accélération de processus nécessaire, (vii) quels étaient les risques connus au moment de la demande, (viii) y a-t-il eu des conséquences négatives et, si oui, lesquelles; f) quelles raisons présente-t-on pour justifier le temps que cela a pris aux autorités canadiennes pertinentes pour mettre en place des essais cliniques ou pour instaurer un registre; g) pourquoi aucun membre du groupe du 26 août n’a déclaré un quelconque conflit d’intérêts, réel ou perçu; h) selon le groupe du 26 août, combien de traitements de libération ont-ils été réalisés, (i) quels pays effectuaient ce traitement, (ii) dans quels pays les Canadiens se rendaient-ils, (iii) considérait-on les praticiens suffisamment formés, (iv) les traitements réalisés dans ces pays ont-ils été jugés sécuritaires;
i) quelles personnes, quels laboratoires et quelles salles d’opération ont effectué le diagnostic ou le traitement d’IVCC au Canada avant la réunion du 26 août; j) pourquoi cette réunion du 26 août n’a-t-elle pas intégré d’experts canadiens en imagerie ou traitement de l’IVCC et pourquoi Dr Sandy McDonald n’y a-t-elle pas participé; k) pourquoi la réunion du 26 août n’a-t-elle pas intégré d’experts internationaux en diagnostic et en traitement de l’IVCC, de données présentées lors de conférences scientifiques internationales ni des visites de laboratoires et de salles d’opération où s’effectuent ce diagnostic ou ce traitement; l) comment explique-t-on en détail pourquoi l’inclusion de spécialistes en IVCC et en traitement de libération aurait pu influencer l’échantillonnage du groupe du 26 août et cette sélection est-elle pratique établie à toutes les réunions des ICRS; m) quels sont les noms des membres qui se sont déclarés contre le diagnostic ou le traitement d’IVCC ou le traitement de libération avant la réunion du 26 août, quelle était leur position précise et quels sont leurs commentaires connus publiquement sur le sujet; n) qui étaient les membres du groupe du 26 août et, pour chacun d’eux, en quoi consistait son conflit d’intérêts, déclaré ou perçu; o) comment le groupe du 26 août évaluait-il tous les articles publiés et recensés, y compris les observations tant positives que négatives, et quels étaient ses commentaires à ce sujet; p) le groupe du 26 août trouvait-il anormal que deux des articles recensés aient été acceptés pour publication en six semaines seulement, (i) le groupe a-t-il vérifié si c’était pratique courante en médecine, (ii) le groupe s’est-il demandé comment et pourquoi cela peut se produire, (iii) le groupe a-t-il vérifié l’expertise des auteurs de ces articles, leur expérience, comment les résultats mentionnés se comparaient à ceux du Dr Zamboni et, le cas échéant, (iv) quelles étaient les réponses aux questions énoncées en (iii); q) quels neurologues, présents à la réunion du 26 août, avaient suivi des patients atteints de SP, qui avaient reçu un diagnostic d’IVCC et qui avaient été traités pour cette maladie, (i) comment les neurologues les avaient-ils suivis (au moyen de consultations, de l’échelle de Kurtzke ou d’une autre échelle, d’IRM, d’un examen neurologique, etc.), (ii) quelles données probantes ont-ils présenté, s’ils en ont présenté, sur le progrès des patients après le traitement de libération; r) le groupe du 26 août a-t-il trouvé inhabituel le changement de position de la part de la SCSP, qui faisait partie du groupe étendu, (i) le groupe a-t-il cherché les raisons de ce changement de position et y a-t-il réfléchi et, le cas échéant, (ii) quelles furent ses observations ou ses conclusions à ce sujet;
s) le groupe du 26 août a-t-il évalué les effets que sa décision pouvait avoir sur les patients canadiens atteints de SP, notamment (i) les effets sur leur santé mentale et les conséquences sur leur maladie, (ii) le nombre de patients canadiens atteints de SP qui pourraient se sentir obligés de chercher de l’aide à l’extérieur du pays, (iii) comment un voyage en avion, un système vasculaire affecté, une chirurgie récente et le manque de suivi au Canada pouvaient influer sur leur maladie et, le cas échéant, (iv) quels sont les résultats de leurs évaluations; t) quels documents de consensus doivent être publiés, (i) par qui, (ii) quand; u) quel est le plan de travail du nouveau groupe de travail d’experts qui s’est réuni pour la première fois le 23 novembre 2010, (i) qui étaient les panélistes, quelles sont leurs qualifications et quelle est leur expertise dans le domaine du diagnostic et du traitement de l’IVCC, (ii) comment et par qui ces panélistes ont-ils été choisis, (iii) quel est le mandat du groupe et comment a-t-il été conçu, (iv) quel est son calendrier de réunions, (v) quel échéancier le groupe a-t-il pour son travail, (vi) quelles données probantes feront l’objet d’études en vue d’une décision sur de possibles essais cliniques, registre, diagnostic, traitement, suivi, etc.; v) quel était l’ordre du jour de la réunion du 23 novembre du groupe de travail formé d’experts, (i) quels sommaires, documents et présentations ont été étudiés, (ii) quels spécialistes canadiens et internationaux, possédant de l’expérience en diagnostic et en traitement de l’IVCC, ont été consultés, (iii) quelles données non publiées, d’origine tant canadienne qu’internationale, ont été explorées, (iv) quels salles d’opération ou laboratoires canadiens et internationaux ont fait l’objet d’études ou d’une visite; w) pour quelles raisons le nouveau groupe va-t-il analyser des résultats provisoires et définitifs provenant de sept études subventionnées par des sociétés de SP canadiennes et américaines et pourquoi ces études sont-elles considérées comme plus dignes d’analyses que d’autres études déjà achevées; x) quand le panel d’experts du 23 novembre déclarera-t-il et affichera-t-il tout conflit d’intérêts, selon le guide du « European Committee for Treatment and Research in Multiple Sclerosis » (ECTRIMS) dans le site Web des ICRS, pour éliminer toute possibilité de conflit réel ou perçu; y) pour faire suite aux assurances prodiguées par le président des ICRS, Dr Alain Beaudet, au Sous-comité sur les maladies neurologiques le 7 décembre 2010, que tous les patients atteints de SP qui recevraient le traitement de libération auraient un suivi, comment décrit-on précisément comment ce suivi se fera, précisément (i) comment « un message sera envoyé », par qui, à qui, avant quelle date et quelle sera la teneur de ce message, (ii) précisément, est-ce que tous les patients qui voyageront ou qui ont déjà voyagé à l’extérieur du Canada auront la certitude qu’ils seront vus par leur médecin, que les rendez-vous ne seront pas annulés, que les tests ne seront pas annulés, qu’ils auront accès aux ordonnances recommandées, qu’ils ne perdront pas leurs soins à long terme et qu’ils ne se feront pas reprocher leur décision de recevoir le traitement de libération, (iii) comment tout cela sera mis en vigueur, (iv) quelles mesures pourront prendre les patients atteints de SP s’ils se font refuser les soins, (v) à qui devront-ils signaler ce refus, (vi) à quelles conséquences s’expose un médecin, un praticien ou un organisme de la santé qui prodigue les soins mais néglige d’effectuer le suivi, (vii) le suivi comprendra-t-il les ultrasons ou l’IRM pour visualiser les veines des patients atteints de SP et, le cas échéant, combien de fois aura-t-on recours à ces moyens et qui en paiera les frais?
(Le document est déposé)
Question no 13 -- Mme Olivia Chow:
En ce qui concerne le pont Champlain à Montréal: a) quel est le volume de lettres, reçues par le premier ministre, le ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités ou Transports Canada, dans lesquelles on exige un nouveau pont ou on se plaint des embouteillages en raison des travaux d’entretien et de réfection du pont provenant (i) de particuliers, (ii) d’organisations, (iii) de représentants élus; b) quel est le nombre total de signatures de pétition provenant de particuliers exigeant la construction d’un nouveau pont; c) quels sont les noms et adresses des organisations qui ont envoyé les lettres mentionnées en a)(ii); d) pour quel motif le gouvernement ne veut-il pas financer le remplacement du pont Champlain?
(Le document est déposé)
Question no 14 -- Mme Olivia Chow:
En ce qui concerne les demandes de financement de projets d’infrastructure présentées dans le cadre du Plan d’action économique du Canada: a) combien de demandes de financement ont été acceptées, ventilées (i) par municipalité, (ii) par circonscription électorale dans chaque municipalité; b) combien de demandes de financement ont été refusées, ventilées (i) par municipalité, (ii) par circonscription électorale dans chaque municipalité; c) quelles demandes de financement, ventilées par municipalité, ont été refusées et, pour chacune, (i) quelle était la raison du refus, (ii) quel était le montant du financement demandé, (iii) quelle était la circonscription électorale où le projet aurait été réalisé?
(Le document est déposé)
Question no 17 -- L'hon. Lawrence MacAulay:
En ce qui concerne le Programme des ports pour petits bateaux et l’investissement de 3,2 millions de dollars annoncé le 23 avril 2010 par le ministère des Pêches et des Océans pour améliorer les ports pour petits bateaux de l’Île-du-Prince-Édouard: a) quelle part de ces 3,2 millions de dollars a été dépensée au cours de l’exercice 2010-2011; b) combien devait être dépensé en 2010-2011; c) où l’argent est-il allé; d) combien d’argent a été dépensé à chaque port?
(Le document est déposé)
Question no 18 -- M. Malcolm Allen:
En ce qui concerne le gel du budget de fonctionnement des agences fédérales de développement économique : a) quelles ont été les mesures prises au cours du dernier exercice pour limiter les dépenses; b) combien a-t-on perdu d’employés à temps plein et à temps partiel en raison de l’attrition; c) en date du 1er avril 2011, combien d’employés à temps plein et à temps partiel ont été congédiés; d) depuis le 1er avril 2011, combien d’employés à temps plein et à temps partiel ont été engagés; e) quels sont les programmes visés par les réductions budgétaires en vigueur le 1er avril 2011?
(Le document est déposé)
Question no 22 -- M. Pierre Nantel:
En ce qui concerne la présence du premier ministre à une partie des séries éliminatoires de la Ligue nationale de hockey à Boston: a) quel est le coût total du déplacement; b) combien le vol a-t-il coûté; c) combien de membres du personnel, de ministres, de secrétaires parlementaires et de fonctionnaires ont accompagné le premier ministre; d) quels ministères ont payé les frais de déplacement; e) quel est le montant total des dépenses de réception engagées; f) quel organisme ou quelle personne a invité le premier ministre à la partie; g) quel est le nom des fonctionnaires et des membres du personnel du cabinet du premier ministre qui ont accompagné ce dernier lors de ce déplacement; h) à combien s'élèvent-ils les frais supplémentaires pour assurer la sécurité sur les lieux; i) qui a payé le coût des billets?
(Le document est déposé)
Question no 25 -- M. Charlie Angus:
En ce qui concerne les primes accordées par le ministère des Affaires autochtones et du Développement du Nord durant les exercices 2005-2006, 2006-2007, 2007-2008, 2008-2009 et 2009-2010, combien de primes ont été attribuées durant chaque exercice et quels en étaient les montants: a) par année financière; b) par personne; c) par région; d) par division du ministère?
(Le document est déposé)
Question no 26 -- L'hon. John McCallum:
En ce qui concerne l’Agence canadienne de développement international (ACDI) et l’engagement pris par le gouvernement d’affecter 2,85 milliards de dollars sur 5 ans à l’initiative de Muskoka: a) pour chaque projet ou programme admissible aux 1,75 milliard de dollars déjà affectés, (i) quels sont le nom et l’objectif du programme ou du projet, (ii) à combien s’élève en tout le financement fédéral auquel le gouvernement s'est engagé, (iii) quel est l’échéancier du programme ou du projet; b) pour chaque projet ou programme admissible aux nouveaux fonds de 1,1 milliard de dollars annoncés le 1er février 2011, (i) quels sont le nom et l’objectif du programme ou du projet, (ii) à combien s’élève en tout le financement fédéral auquel le gouvernement s'est engagé, (iii) quel est l’échéancier du programme ou du projet; c) pour chacune des directions générales suivantes -- programmes bilatéraux, programmes multilatéraux et partenariat --, (i) quel est le partenaire ou le pays bénéficiaire des fonds, (ii) à combien s’élèvent les fonds reçus par chacun; d) quand et comment le gouvernement entend-il informer le Parlement et le public au sujet de ces dépenses?
(Le document est déposé)
Question no 27 -- L'hon. John McCallum:
En ce qui concerne les dépenses des ministères depuis 2006, combien totalisent les frais de location et d’achat de matériels scénique, d’éclairage et de sonorisation, les frais de production et autres frais techniques afférents aux annonces et événements publics organisés par le gouvernement?
(Le document est déposé)
Question no 29 -- M. Claude Gravelle:
À combien s’élèvent au total les fonds gouvernementaux alloués à la circonscription de Nickel Belt depuis l’exercice 2006-2007 jusqu’au présent exercice, inclusivement, en précisant (i) le ministère ou l'agence, (ii) l'initiative, (iii) le montant?
(Le document est déposé)
Question no 30 -- M. Claude Gravelle:
En ce qui concerne les demandes de subventions et de contributions faites aux agences fédérales de développement économique depuis le 1er avril 2010, quelles ont été les demandes de financement approuvées par des responsables du ministère mais rejetées par le cabinet du ministre?
(Le document est déposé)
Question no 31 -- M. Claude Gravelle:
En ce qui concerne le gel du budget de fonctionnement des agences fédérales de développement économique: a) quelles ont été les mesures prises au cours du dernier exercice pour limiter les dépenses; b) combien a-t-on perdu d’employés à temps plein et à temps partiel en raison de l’attrition; c) en date du 1er avril 2011, combien d’employés à temps plein et à temps partiel ont été congédiés; d) depuis le 1er avril 2011, combien d’employés à temps plein et à temps partiel ont été engagés; e) quels sont les programmes visés par les réductions budgétaires en vigueur le 1er avril 2011?
(Le document est déposé)
Question no 33 -- M. Frank Valeriote:
En ce qui concerne le financement gouvernemental dans la circonscription de Guelph: a) quel a été le montant total du financement initialement annoncé, ventilé par année financière, depuis l’année financière 2006-2007 jusqu’à l’année financière 2010-2011 inclusivement, en précisant pour chaque annonce (i) le ministère ou l’organisme chargé du financement, (ii) le programme ou l’initiative dont provenait le financement, (iii) le nom du projet, (iv) la valeur totale du projet; b) pour chaque annonce recensée en a), quels ont été (i) le montant total fourni, ventilé par année financière, depuis l’année financière 2006-2007 jusqu’à l’année financière 2010-2011 inclusivement, (ii) le ministère ou l’organisme chargé du financement, (iii) le programme ou l’initiative dont provenait le financement, (iv) le nom du projet, (v) la valeur totale du projet; c) ventilé par année financière, depuis l’année financière 2006-2007 jusqu’à l’année financière 2010-2011 inclusivement, dans chacun des cas où le montant final total fourni, selon ce qui est indiqué en b), était différent du montant du financement annoncé, comme cela est précisé en a), quelle était la raison de cet écart?
(Le document est déposé)
Question no 34 -- Mme Olivia Chow:
En ce qui concerne les demandes de fonds d’infrastructure présentées depuis 2006, ventilées selon le programme, c'est-à-dire, entre autres, le Fonds destiné aux transports en commun, le Fonds sur l'infrastructure municipale rurale, le Fonds canadien sur l'infrastructure stratégique, le Fonds sur l’infrastructure frontalière, le Programme infrastructures Canada, le Fonds pour l'infrastructure verte et le Fonds Chantiers Canada: a) combien y a-t-il eu de demandes; b) combien ont été rejetées; c) quelles sont les demandes rejetées et leur date; d) pour les demandes visées en c), quel est la raison du rejet; e) pour les demandes visées en c), dans quelle circonscription les travaux devaient-ils avoir lieu; f) combien de demandes sont en instance?
(Le document est déposé)
Question no 35 -- M. Scott Simms:
En ce qui concerne la décentralisation du gouvernement: a) le gouvernement dispose-t-il d’information sur les propositions préparées depuis 2006 sur le transfert, de la région de la capitale nationale vers d’autres régions du Canada, (i) de ministères ou de secteurs de ministères, (ii) d’organismes, (iii) de sociétés d’État; b) le gouvernement dispose-t-il d’information sur les évaluations complétées depuis 2006 sur quelles, parmi les entités suivantes, pourraient être transférées de la région de la capitale nationale à d’autres régions du Canada, notamment (i) des ministères ou secteurs de ministères, (ii) des organismes, (iii) des sociétés d’État?
(Le document est déposé)
Question no 36 -- M. Scott Simms:
En ce qui concerne l’emploi dans la fonction publique fédérale: a) pour la période du 1er janvier 2005 au 31 mai 2011, (i) combien de personnes la fonction publique fédérale a-t-elle engagées, (ii) combien d’employés occasionnels la fonction publique fédérale a-t-elle engagés, (iii) combien d’employés nommés pour une période déterminée la fonction publique fédérale a-t-elle engagés, (iv) combien d’employés nommés pour une période indéterminée la fonction publique fédérale a-t-elle engagés, (vi) combien de demandes de nomination prioritaire dans la fonction publique fédérale ont été présentées par des membres admissibles des Forces canadiennes ayant été libérés pour des raisons médicales, (vii) combien de membres admissibles des Forces canadiennes ayant été libérés pour des raisons médicales ont obtenu une nomination prioritaire, (viii) combien de membres admissibles des Forces canadiennes ayant été libérés pour des raisons médicales se trouvaient encore sur la liste de nomination prioritaire lorsque leur période d’admissibilité a pris fin; b) de 2005 à aujourd’hui, combien d’anciens combattants admissibles des Forces canadiennes ayant été libérés pour des raisons médicales ont été engagés par chaque ministère; c) quelles mesures prend-on pour étendre le programme de nomination prioritaire?
(Le document est déposé)
Question no 37 -- Mme Kirsty Duncan:
En ce qui concerne les déclarations de l’honorable Jim Prentice, ministre de l’Environnement, intitulées « Le budget vert du Canada de 2009 » et « Le ministre Prentice souligne les aspects environnementaux du Budget 2010 »: a) combien a-t-on reçu de demandes au titre de l’investissement d’un milliard de dollars de 2009 pour les projets de recherche, de développement et de démonstration d’énergie propre et, pour chaque projet cité, (i) qui est le demandeur et quel est son secteur d’activité, (ii) combien d’argent demandait-il, (iii) quels étaient les résultats escomptés, (iv) quel était le rendement prévu de l’investissement; b) quels sont en détail tous les projets de recherche, de développement et de démonstration d’énergie propre subventionnés par l’investissement d’un milliard de dollars de 2009 et, pour chaque projet cité, (i) qui est le récipiendaire des fonds et quel est son secteur d’activité, (ii) combien demandait-il, (iii) combien a-t-il reçu, (iv) quels étaient les résultats escomptés, (v) quel était le rendement prévu de l’investissement, (vi) le projet est-il en préparation, en cours ou achevé, (vii) le projet a-t-il débouché sur des constatations, des publications, des contrats, etc., si oui, lesquels, (viii) où le projet s’est-il déroulé; c) quelle part de l’investissement d’un milliard de dollars de 2009 pour les projets de recherche, de développement et de démonstration d’énergie propre a-t-on déjà dépensée, (i) combien d’argent reste-t-il, (ii) quelle publicité le gouvernement a-t-il faite autour du programme, (iii) combien a coûté la publicité faite autour du programme; d) combien de demandes a-t-on reçues dans le cadre du Fonds pour l'infrastructure verte d’un milliard de dollars de 2009 et, pour chaque projet cité, (i) qui est le demandeur et quel est son secteur d’activité, (ii) combien demandait-il, (iii) quels étaient les résultats escomptés, (iv) quel était le rendement prévu de l’investissement; e) combien de projets ont été subventionnés dans le cadre du Fonds pour l’infrastructure verte d’un milliard de dollars et, pour chaque projet cité, (i) qui est le récipiendaire des fonds et quel est son secteur d’activité, (ii) combien a-t-il reçu, (iii) quels étaient les résultats escomptés en termes de réduction des émissions ou des déchets ou autres avantages environnementaux, (iv) quel était le rendement prévu de l’investissement, (v) le projet est-il en préparation, en cours ou achevé, (vi) le projet a-t-il débouché sur des constatations, des publications, des contrats ou autres résultats importants, si oui, lesquels; f) de combien de maisons le programme écoÉNERGIE Rénovation de 300 millions de dollars de 2009 a-t-il permis la rénovation écoénergétique, (i) à quel coût moyen, (ii) quel était le revenu moyen de la famille ou du particulier ayant bénéficié du programme, (iii) quelle était l’économie d’énergie moyenne des ménages, (iv) de combien en moyenne la facture d’énergie des ménages a-t-elle diminué, (v) à combien estime-t-on la réduction annuelle des émissions de gaz à effet de serre (GES); g) quels projets d’entretien des laboratoires fédéraux les 250 millions de dollars de 2009 ont-ils permis de mener, (i) pourquoi le gouvernement considère-t-il ces projets comme des investissements en environnement, (ii) quels laboratoires en ont bénéficié et à raison de combien chacun (iii) quels laboratoires ont besoin d’entretien ou d’entretien supplémentaire; h) quels projets, ventilés selon les stations, a-t-on lancés ou est-on en train de lancer grâce aux 85 millions de dollars destinés aux principales installations de recherche dans l’Arctique, pourquoi le gouvernement considère-t-il ces projets comme des investissements en environnement et, pour chaque projet cité, (i) de combien d’argent s’agit-il, (ii) quelle est la durée de vie prévue de l’investissement, (iii) faut-il procéder à d’autres travaux, (iv) quels projets ont besoin d’argent supplémentaire à la connaissance du gouvernement; i) où en est l’investissement de 2 millions de dollars dans une étude de faisabilité de la construction d'une station de recherche de calibre mondial dans l'Arctique, (i) quel était le mandat de l’étude, (ii) quels sont ses dates de début et de fin et ses principaux jalons, (iii) quels en sont les résultats; j) quels sont les sites fédéraux contaminés et, pour chaque site contaminé cité, (i) où se trouve-t-il au juste, (ii) a-t-il fait l’objet d’une évaluation environnementale, (iii) si oui, quels en sont les principaux contaminants et quel est le coût prévu des travaux d’assainissement, (iv) si non, quels sont le coût et la durée prévus de l’évaluation environnementale; k) les sites à assainir énumérés en j) sont-ils classés par ordre de priorité et, si oui, (i) quel est-il, (ii) comment s’y prend-on pour établir la priorité, (iii) quels experts se chargent des évaluations de priorité, quels sont leurs titres et qualités et comment sont-ils choisis; l) quelle part des 80,5 millions de dollars affectés à l’évaluation des sites fédéraux contaminés a-t-on déjà dépensée et combien en reste-t-il, (i) combien d’évaluations sont en préparation, en cours ou achevées, (ii) quelles sont les constatations des évaluations terminées en termes de contamination environnementale et de menaces pour la santé humaine et quel est le coût prévu de l’assainissement, (iii) combien d’emplois s’est-il créé jusqu’ici; m) quelle part des 165 millions de dollars affectés à l’assainissement des sites fédéraux contaminés a-t-on déjà dépensée et combien en reste-t-il, (i) quels projets sont en préparation, en cours ou achevés, (ii) quels sont les résultats prévus des travaux d’assainissement en termes de réduction de la contamination environnementale et des menaces pour la santé humaine, (iii) quel est le coût effectif ou prévu des projets d’assainissement énumérés en m)(i), (iv) combien d’emplois s’est-il créé jusqu’ici; n) quels projets relatifs aux parcs nationaux les 75 millions de dollars mis de côté en 2009 ont-ils permis de lancer et, pour chaque projet cité, (i) de quel parc s’agit-il, (ii) où le parc est-il situé, (iii) de combien d’argent s’agit-il, (iv) en quoi le projet consiste-t-il; o) où en est l’investissement de 10 millions de dollars annoncé par le gouvernement en 2009 en vue d’améliorer les rapports annuels des indicateurs environnementaux clés tels que la qualité de l’air et de l’eau et les émissions de GES, (i) par quel système faisait-on rapport de chacun, (ii) par quel système fait-on rapport de chacun maintenant, (iii) quand le gouvernement tirera-t-il parti dans ses rapports des données ainsi améliorées; p) où en est l’investissement de 18,4 millions de dollars annoncé par le gouvernement en 2010 en vue d’améliorer le suivi des données sur l'environnement par la voie des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement, (i) quels projets le gouvernement entend-il mener avec cet argent et, pour chaque projet cité, (ii) de combien d’argent s’agit-il, (iii) comment l'argent dépensé améliora les données recueillies sur l’environnement, (iv) quand le gouvernement tirera-t-il parti dans ses rapports de ces données améliorées; q) où en est l’Initiative sur les énergies renouvelables de prochaine génération de 100 millions de dollars annoncée en 2010; r) y a-t-il eu en 2010 des consultations avec les peuples autochtones au sujet des évaluations environnementales, si oui, lesquelles, (i) quels projets ont un impact sur les collectivités autochtones, (ii) au sujet de quels projets cités en r)(i) les peuples autochtones ont-ils été consultés; s) quelle part des 2,8 millions de dollars affectés aux consultations avec les collectivités autochtones a-t-on déjà dépensée et combien en reste-t-il; t) quels sont les secteurs des Grands Lacs dont l’environnement est dégradé et où se trouvent-ils, (i) ces secteurs dégradés sont-ils classés par ordre de dégradation, (ii) comment s’y prend-on pour déterminer le niveau de dégradation, (iii) suivant quelle échelle compare-t-on les niveaux de dégradation, (iv) qu’est-ce que le gouvernement entend par « dégradation la plus marquée », (v) quels sont les secteurs qui ont subi la dégradation la plus marquée, (vi) pour chaque secteur cité en t)(v), en quoi consiste la dégradation et combien coûteront les travaux d’assainissement; u) à quoi doivent servir au juste les 16 millions de dollars affectés à l’assainissement des secteurs des Grands Lacs ayant subi « la dégradation la plus marquée », quelle part en a-t-on déjà dépensée, pour quels projets et quel est le rendement prévu de l’investissement en termes environnementaux?
(Le document est déposé)
Question no 39 -- Mme Judy Foote:
En ce qui concerne les changements apportés récemment à la prestation des services des bureaux communautaires de service de Service Canada: a) pour quelle raison a-t-on modifié la façon dont Service Canada a jusqu’à maintenant assuré ses services partout au Canada; b) combien ces changements permettront-ils d’économiser; c) de combien de bureaux communautaires de service de Service Canada cette décision entraînera-t-elle la fermeture; d) de combien d’employés cette décision entraînera-t-elle le licenciement; e) quels avantages ces changements sont-ils censés avoir?
(Le document est déposé)
Question no 40 -- Mme Judy Foote:
En ce qui concerne la manière avec laquelle Service Canada va dorénavant assurer la prestation de services et le fait que le gouvernement compte de plus en plus sur l’Internet pour mettre ses services à la portée des citoyens: a) comment le gouvernement compte-t-il s'occuper du fait que les Canadiens des régions rurales n’ont même pas l’Internet de base; b) comment le gouvernement compte-t-il faire en sorte que les Canadiens des régions rurales qui n’ont pas l’Internet puissent accéder rapidement à ses programmes et services; c) comment le gouvernement compte-t-il procéder pour alphabétiser les Canadiens au plan technologique de manière à ce qu’ils puissent accéder à ses services essentiels par le truchement de l’Internet?
(Le document est déposé)
Question no 41 -- Mme Judy Foote:
Combien le gouvernement a-t-il dépensé dans la circonscription de Random—Burin—St. George's entre l’exercice 2005-2006 et l’exercice en cours inclusivement, selon: a) la date à laquelle la circonscription a reçu les fonds; b) le montant total; c) le programme duquel provenaient les fonds; d) le ministère responsable; e) le récipiendaire?
(Le document est déposé)
Question no 42 -- Mme Judy Foote:
En ce qui concerne la série d’examens stratégiques de 2010 décrits et prévus dans le budget de 2011, en particulier pour l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Marine Atlantic et pour le ministère des Pêches et des Océans: a) quelles sont les modifications que le gouvernement compte apporter pour rendre plus efficiente la mise en œuvre de ses programmes et services; b) quel est le bien fondé de ces modifications; c) quelles sont les économies projetées; d) quels sont les changements projetés sur le plan de la dotation, plus précisément en ce qui a trait au personnel à temps plein, au personnel à temps partiel et à la main-d’œuvre contractuelle par suite des modifications apportées à la mise en œuvre des programmes et des services, selon une ventilation par (i) ministère, (ii) modification?
(Le document est déposé)
Question no 43 -- L'hon. Carolyn Bennett:
En ce qui concerne le changement de nom du ministère des Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC) à Affaires autochtones et Développement du Nord Canada (AADNC), annoncé le 18 mai 2011 et entré en vigueur le 13 juin 2011: a) pour quelle raison le gouvernement a-t-il changé le nom du ministère, et en particulier pour quelle raison a-t-il (i) remplacé « Affaires indiennes » par « Affaires autochtones », (ii) remplacé « du Nord » par « Développement du Nord »; b) y a-t-il eu consultation au sujet des conséquences du changement de nom et, le cas échéant, (i) avec quels particuliers et quelles organisations, (ii) à quelles dates, (iii) quelles recommandations ont-elles été formulées à la suite de cette consultation; c) quel est l’impact escompté sur les droits inhérents et les droits issus de traités des Premières nations; d) le gouvernement a-t-il l’intention d’accorder des ressources supplémentaires aux programmes destinés aux Inuits, aux Métis, aux Indiens non inscrits et aux Autochtones vivant en milieu urbain; e) à combien sont estimés les coûts du changement de nom?
(Le document est déposé)
Question no 45 -- L'hon. Carolyn Bennett:
En ce qui concerne les investissements du gouvernement visant à répondre aux besoins en matière de logement dans les réserves pour les Premières nations: a) quel est le total des dépenses annuelles consacrées à la construction de nouveaux logements dans les réserves; b) quel est le total des dépenses annuelles consacrées à la réparation de logements existants dans les réserves; c) quels ministères et organismes fédéraux effectuent les investissements à cet égard; d) quelle est la responsabilité législative du gouvernement fédéral en ce qui concerne le logement dans les réserves; e) quel est le total des dépenses annuelles pour les exercices 2006-2007, 2007-2008, 2008-2009, 2009-2010 et 2010-2011, ventilé par ministère et par activité de programme; f) quel est le total estimatif des dépenses annuelles pour les exercices 2011-2012, 2012-2013, 2013-2014 et 2014-2015, ventilé par ministère et par activité de programme?
(Le document est déposé)
Question no 47 -- Mme Joyce Murray:
En ce qui concerne Diversification de l'économie de l'Ouest (DEO): a) quelle est la valeur totale des contributions remboursables et des parties remboursables des contributions partiellement remboursables, versées au cours des exercices (i) 2006-2007, (ii) 2007-2008, (iii) 2008-2009, (iv) 2009-2010, (v) 2010-2011; b) quelle est la valeur totale des contributions remboursées mentionnées en a); c) quelle était la valeur totale des contributions non remboursables versées au cours des exercices (i) 2006-2007, (ii) 2007-2008, (iii) 2008-2009, (iv) 2009-2010, (v) 2010-2011; d) pour chaque contribution non remboursable versée au cours des exercices 2006-2007, 2007-2008, 2008-2009 et 2009-2010, (i) quel organisme ou particulier a reçu la contribution, (ii) quel est le montant total reçu, (iii) à quelle fin la contribution a-t-elle été accordée, (iv) qui a donné l’approbation définitive pour le versement de la contribution; e) combien de contrats ont été attribués par DEO au cours des exercices (i) 2006-2007, (ii) 2007-2008, (iii) 2008-2009, (iv) 2009-2010, (v) 2010-2011; f) pour chaque contrat émis au cours des exercices 2006-2007, 2007-2008, 2008-2009 et 2009-2010, (i) quel organisme ou particulier a reçu le contrat, (ii) le contrat a-t-il fait l’objet d’un appel d’offres ou était-ce un contrat à fournisseur unique, (iii) s’il s’agissait d’un contrat à fournisseur unique, pourquoi, (iv) s’il s’agissait d’un contrat à fournisseur unique, qui en a donné l’approbation définitive, (v) quel était le montant total de chaque contrat?
(Le document est déposé)
Question no 48 -- Mme Joyce Murray:
En ce qui concerne Diversification de l'économie de l'Ouest (DEO): a) combien de demandes de projets d’innovation écologique et de technologie propre ont été approuvées au cours des exercices (i) 2006-2007, (ii) 2007-2008, (iii) 2008-2009, (iv) 2009-2010, (v) 2010-2011; b) quels organismes ou particuliers ont obtenu un financement pour chaque projet mentionné en a); c) quel montant de financement a été accordé à chaque projet mentionné en a); d) quel est le montant total du financement accordé par DEO aux projets mentionnés en a) au cours de l’exercice (i) 2006-2007, (ii) 2007-2008, (iii) 2008-2009, (iv) 2009-2010, (v) 2010-2011; e) pour chacun des exercices 2006-2007, 2007-2008, 2008-2009 et 2009-2010, quel pourcentage des dépenses totales de DEO représente le montant indiqué aux réponses en d)(i), d)(ii), d)(iii), d)(iv), respectivement; f) combien de demandes de projets d’innovation écologique et de technologie propre ont été rejetées au cours des exercices (i) 2006-2007, (ii) 2007-2008, (iii) 2008-2009, (iv) 2009-2010, (v) 2010-2011; g) pour chaque demande de projet mentionnée en f), quel était (i) le montant du financement demandé, (ii) le motif du rejet?
(Le document est déposé)
Question no 49 -- Mme Joyce Murray:
En ce qui concerne les déversements de pétrole sur les côtes canadiennes: a) combien de déversements de pétrole ont eu lieu de 1980 à 2011; b) pour chaque déversement ayant eu lieu au cours de cette période, (i) où le déversement s’est-il produit, (ii) de quel type de navire provenait-il, (iii) quel était le tonnage du navire, (iv) combien de litres cubes ou de barils de pétrole ont été déversés, (v) de quel type était le produit pétrolier déversé, (vi) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises à l’égard du déversement, (vii) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises pour nettoyer le déversement, (viii) combien de temps a-t-il fallu pour exécuter les mesures mentionnées en b)(vi) et b)(vii), (ix) quel a été le coût total de b)(vi) et b)(vii), (x) s’il y a lieu, quel montant ou quel pourcentage des coûts attribués à b)(vi) et b)(vii) la société qui exploitait le navire a-t-elle été tenue de payer, (xi) s’il y a lieu, quel montant a été obtenu de la société qui exploitait le navire, en ce qui concerne b)(vi) et b)(vii)?
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(Le document est déposé)
Question no 50 -- Mme Joyce Murray:
En ce qui concerne les visas de résident temporaire: a) pour chaque exercice de 2006-2007 à 2010-2011, combien de demandes de visas de résident temporaire ont été reçues dans les bureaux canadiens à (i) Beijing, (ii) Hong Kong, (iii) Shanghai, (iv) New Delhi, (v) Mumbai, (vi) Chandigardh, (vii) Jakarta, (viii) Séoul, (ix) Kuala Lumpur, (x) Islamabad, (xi) Manille, (xii) Singapour, (xiii) Colombo, (xiv) Bangkok, (xv) Hô Chi Minh-Ville, (xvi) Dhaka, (xvii) Mexico, (xviii) Guadalajara, (xvix) Monterrey, (xx) Prague; b) combien de demandes ont été émises par les bureaux indiqués en a) pour les exercices (i) 2006-2007, (ii) 2007-2008, (iii) 2008-2009, (iv) 2009-2010, (v) 2010-2011?
(Le document est déposé)
Question no 52 -- M. Scott Andrews:
En ce qui concerne Industrie Canada et, plus particulièrement, le financement accordé par le ministère pour des projets de réseaux à large bande à Terre-Neuve-et-Labrador: a) ventilés par exercice, de 2007-2008 à ce jour, (i) quels montants précis ont été approuvés et dans le cadre de quel programme ont-ils été approuvés, (ii) quels sont les détails précis de chaque projet, (iii) quand les fonds ont-ils été approuvés, (iv) à combien s’élevait le montant demandé, (v) qui étaient les demandeurs pour chaque projet; b) ventilés par exercice, de 2007-2008 à ce jour, (i) combien de demandes de financement ont été rejetées, (ii) quel était le montant demandé pour chacune des demandes, (iii) qui étaient les demandeurs désignés; c) ventilé par exercice, de 2007-2008 à ce jour, quel est le montant total des fonds attribués pour des projets de réseaux à large bande au Canada?
(Le document est déposé)
Question no 53 -- M. Scott Andrews:
En ce qui concerne Transports Canada et, plus particulièrement, les droits qui ont été perçus auprès des propriétaires de bâtiments, des exploitants de bâtiments et de tous les usagers de la voie maritime pour accéder à l’un ou l’autre des ports situés dans la baie Placentia ou y entrer, pour les exercices 2008-2009 et 2009-2010: a) à combien s’élèvent les droits versés au gouvernement ou à de quelconques ministères, organismes ou sociétés fédérales; b) pour quelle raison ou dans quel but a-t-on perçu ces droits et à combien s’élèvent les droits relatifs à chacune de ces raisons ou chacun de ces buts?
(Le document est déposé)
Question no 55 -- Mme Maria Mourani:
En ce qui concerne le Programme de réinstallation intégrée dont le contrat a été octroyé à Brookfield Relocation Services en 2009 et pour la période du 1er avril 2010 jusqu’au 31 mars 2011: a) combien de dossiers de réinstallation ont été ouverts pendant cette période de temps; b) quel est le nombre de dossiers de réinstallation pour chacun des différents ministères et agences ainsi que la répartition locataire-propriétaire; c) pour les transferts d’employés impliquant la vente d'une propriété, quels sont les noms des agents-courtiers immobiliers « inscripteurs » ainsi que le nom de leur agence immobilière?
(Le document est déposé)
Question no 60 -- M. Massimo Pacetti:
En ce qui concerne les avantages sociaux versés aux sous-ministres fédéraux, ventilés par personne et par ministère, à combien s’élèvent ces avantages, y compris, mais sans s’y limiter: a) l’adhésion à des clubs ou des rabais pour des activités récréatives ou sociales personnelles, notamment des centres de culture physique, des clubs de golf et des clubs sociaux; b) des cartes d’abonnement à des activités culturelles ou à des manifestations sportives; c) l’accès à des cliniques de santé privées et à des services médicaux autres que ceux dispensés par les systèmes de santé provinciaux ou par le régime d’assurance de groupe de l’employeur; d) des services-conseils professionnels obtenus pour des questions personnelles telles que la planification financière, fiscale ou successorale?
(Le document est déposé)
Question no 61 -- M. Andrew Cash:
En ce qui concerne la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) ainsi que ces programmes et initiatives liés aux sans-abri et au logement abordable: a) quel montant de financement est affecté au Programme d'aide à la remise en état des logements (PAREL); b) quelle est la situation du PAREL en ce qui a trait à la prestation du programme pour les exercices 2011-2012, 2012-2013 et 2013-2014; c) quelle est la situation relative aux ententes avec les provinces en ce qui concerne la prestation du PAREL et, s’il n’existe aucune entente, quelle est la situation des négociations avec les provinces au sujet de la prestation du PAREL; d) par circonscription et par exercice, combien de demandes de financement en vertu du PAREL ont été (i) reçues, (ii) approuvées, (iii) rejetées; e) par circonscription et par exercice, (i) quels sont les détails de toutes les demandes de financement approuvées en vertu du PAREL, y compris le montant de financement approuvé, (ii) quels sont les détails de toutes les demandes de financement rejetées en vertu du PAREL, y compris le montant de financement demandé et le motif du rejet; f) quel montant de financement est affecté à l’Initiative en matière de logement abordable (ILA); g) quelle est la situation de l’ILA en ce qui a trait à la prestation du programme pour les exercices 2011-2012, 2012-2013 et 2013-2014; h) quelle est la situation relative aux ententes avec les provinces en ce qui concerne la prestation de l’ILA et, s’il n’existe aucune entente, quelle est la situation des négociations avec les provinces au sujet de la prestation de l’ILA; i) par circonscription et par exercice, combien de demandes de financement en vertu de l’ILA ont été (i) reçues, (ii) approuvées, (iii) rejetées; j) par circonscription et par exercice, (i) quels sont les détails de toutes les demandes de financement approuvées en vertu de l’ILA, y compris le montant de financement approuvé, (ii) quels sont les détails de toutes les demandes de financement rejetées en vertu de l’ILA, y compris le montant de financement demandé et le motif du rejet; k) quel montant de financement est affecté à la Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance (SPLI); l) quelle est la situation de la SPLI en ce qui a trait à la prestation du programme pour les exercices 2011-2012, 2012-2013 et 2013-2014; m) quelle est la situation relative aux ententes avec les provinces en ce qui concerne la prestation de la SPLI et, s’il n’existe aucune entente, quelle est la situation des négociations avec les provinces au sujet de la prestation de la SPLI; n) par circonscription et par exercice, combien de demandes de financement en vertu de la SPLI ont été (i) reçues, (ii) approuvées, (iii) rejetées; o) par circonscription et par exercice, (i) quels sont les détails de toutes les demandes de financement approuvées en vertu de la SPLI, y compris le montant de financement approuvé, (ii) quels sont les détails de toutes les demandes de financement rejetées en vertu de la SPLI, y compris le montant de financement demandé et le motif du rejet; p) par année et par type de financement, depuis 2006, combien d’unités de logement abordable ont été construites à l’aide du financement de la SCHL; q) combien de personnes se trouvent actuellement sur une liste d’attente pour obtenir un logement abordable, par (i) province, (ii) municipalité; r) depuis 2006, quel est le nombre moyen de personnes se trouvant sur une liste d’attente pour obtenir un logement abordable, par (i) province et année, (ii) municipalité et année?
(Le document est déposé)
Question no 63 -- M. Andrew Cash:
En ce qui concerne la voie ferrée de Georgetown South: a) combien de lettres et messages demandant l’électrification de la voie ferrée le ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités et ses ministères dont il est responsable ont-ils reçus (i) de particuliers, (ii) d’organisations, (iii) d’élus; b) combien de signatures de pétitionnaires demandant l’électrification de la voie ferrée le ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités et les ministères dont il est responsable ont-ils reçues; c) quels sont les noms et adresses des organisations visées en a); d) depuis 2006, combien de rapports le ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités et les ministères dont il est responsable ont-ils produits ou reçus touchant (i) les effets sur la santé des trains diesel dans les centres urbains, (ii) les bienfaits de l’électrification des voies ferrées urbaines, (iii) la pollution sonore des trains diesel; e) le gouvernement fédéral a-t-il contribué financièrement à l’aménagement de la voie ferrée de Georgetown South, si oui, pour combien; f) si le gouvernement fédéral a contribué financièrement à l’aménagement de la voie ferrée de Georgetown South, l’a-t-il fait sous condition d’électrification; g) quelle est la position du gouvernement pour ce qui est de faire de l’électrification des voies ferrées urbaines une condition de l’aide financière aux projets de transports publics dans les zones urbaines?
(Le document est déposé)
Question no 64 -- L'hon. Bob Rae:
En ce qui concerne la situation en Haïti à la suite du récent tremblement de terre: a) le gouvernement a-t-il participé à des réunions au cours desquelles il aurait discuté de la promotion d’une direction efficace et d’un bon gouvernement en Haïti; b) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises pour voir à ce que les sommes promises à Haïti soient livrées sur le terrain; c) le gouvernement a-t-il envisagé de recourir à d’autres programmes que l’assistance économique directe pour aider le peuple haïtien; d) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises pour rouvrir l’ambassade en Haïti et y rétablir des services consulaires?
(Le document est déposé)
Question no 65 -- L'hon. Bob Rae:
En ce qui concerne les services consulaires: a) quelles notes d’information le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international a-t-il reçues ou produites au sujet des services consulaires face aux récents événements du Moyen-Orient et du Maghreb; b) quelles mesures le gouvernement prend-il pour garantir la sécurité des Canadiens vivant à l’étranger face aux événements récents du Moyen-Orient et du Maghreb; c) quel est le budget prévu des services consulaires rendus à l’étranger pour les trois prochaines années; d) quel effet les changements apportés au budget prévu des services consulaires auront-ils sur le nombre d’agents affectés aux affaires consulaires à l’étranger; e) quel effet les changements apportés au budget prévu des services consulaires auront-ils sur le nombre d’agents affectés aux affaires consulaires au Canada?
(Le document est déposé)
Question no 67 -- M. Sean Casey:
En ce qui concerne la nouvelle Charte des anciens combattants, les montants forfaitaires non imposables versés au titre de l’indemnité d’invalidité et de l’indemnité de décès entre avril 2005 et juin 2011: a) combien de bénéficiaires de l’indemnité d’invalidité et de décès forfaitaire ont déposé une plainte auprès du ministère des Anciens combattants Canada (MAC) au sujet de l’une ou l’autre des indemnités; b) combien de dossiers relatifs à l’indemnité d’invalidité et à l’indemnité de décès a-t-on portés à l’attention du sous-ministre ou du ministre des Anciens combattants; c) quelle était la nature des problèmes associés à chaque dossier envoyé au ministre en b); d) après réception d’un montant forfaitaire, combien de bénéficiaires ou de personnes à leur charge ont demandé un supplément; e) le MAC a-t-il réalisé des économies en versant l’indemnité d’invalidité et l’indemnité de décès sous forme de paiements forfaitaires plutôt que de mesures de soutien à long terme, comme les prestations de pension d’invalidité et les prestations pour soins de santé, entre autres; f) le MAC a-t-il examiné ou évalué le programme des montants forfaitaires octroyés aux titres de l’indemnité d’invalidité et de l’indemnité de décès; g) qu’a-t-il constaté et quelles conclusions a-t-il tirées des examens ou évaluations en f)?
(Le document est déposé)
Question no 69 -- M. Sean Casey:
En ce qui concerne l’agent orange et les anciens combattants canadiens qui tentent d’obtenir une indemnisation juste pour avoir été exposés à l’agent orange à la Base des Forces canadiennes de Gagetown: a) combien les ministères et organismes fédéraux, à l’exception du ministère de la Justice, ont-ils dépensé pour la défense dans le recours collectif intenté par les anciens combattants canadiens exposés à l’agent orange (i) du 1er juillet 2005 au 1er juin 2011, (ii) du 5 mars 2010 au 1er juin 2011; b) combien le gouvernement a-t-il dépensé pour engager des avocats de l’extérieur pour le défendre dans le recours collectif intenté par les anciens combattants canadiens exposés à l’agent orange (i) du 1er juillet 2005 au 1er juin 2011, (ii) du 5 mars 2010 au 1er juin 2011; c) combien les ministères et organismes fédéraux ont-ils dépensé, y compris les coûts associés au travail des représentants du ministère de la Justice, pour la défense dans le recours collectif intenté par les anciens combattants canadiens exposés à l’agent orange (i) du 1er janvier 2009 au 1er juin 2011, (ii) du 5 mars 2010 au 1er juin 2011?
(Le document est déposé)
Question no 70 -- L'hon. Scott Brison:
En ce qui concerne les demandes de subventions et contributions faites à l'Agence de la santé publique du Canada depuis 2008, quelles demandes de financement ont été approuvées par des fonctionnaires de l'Agence, mais rejetées par le bureau de la ministre?
(Le document est déposé)
Question no 72 -- L'hon. Mauril Bélanger:
En ce qui concerne tous les sondages de l’opinion publique réalisés dans l’ensemble des ministères depuis le 1er janvier 2011: a) combien de sondages ont été réalisés par chacun des ministères; b) pour chaque sondage, (i) quel était le sujet du sondage, (ii) quelles questions ont été posées, (iii) quelle était la taille de l’échantillon, (iv) quand le sondage a-t-il été fait, (v) quels en ont été les résultats, (vi) pour quel ministère le sondage a-t-il été réalisé?
(Le document est déposé)
Question no 74 -- L'hon. Scott Brison:
En ce qui concerne les demandes de subventions et contributions faites à Citoyenneté et Immigration Canada depuis 2008, quelles demandes de financement ont été approuvées par des fonctionnaires du ministère, mais rejetées par le bureau du ministre?
(Le document est déposé)
Question no 75 -- L'hon. Scott Brison:
En ce qui concerne les demandes de subventions et contributions faites à Santé Canada depuis 2008, quelles demandes de financement ont été approuvées par des fonctionnaires du ministère, mais rejetées par le bureau de la ministre?
(Le document est déposé)
Question no 78 -- M. Francis Scarpaleggia:
En ce qui concerne la Stratégie nationale pour la prévention du crime et le Fonds de lutte contre les activités des gangs de jeunes: a) combien le gouvernement a-t-il investi dans chacun de ces programmes pour chaque exercice depuis 2005-2006; b) combien a-t-il investi en publicité pour chaque programme pendant chaque exercice depuis 2005-2006?
(Le document est déposé)
Question no 79 -- L'hon. Denis Coderre:
En ce qui concerne des systèmes de gestion de la sécurité (SGS) mis en place par les sociétés aériennes depuis 2005, et pour faire suite à la comparution du président de l’Association des pilotes fédéraux du Canada devant le Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités le 21 février 2007: a) combien d’inspections des SGS ont été faites par des inspecteurs de Transports Canada et à quelles sociétés; b) pour chacune des inspections effectuées par Transports Canada, les activités de ces sociétés se sont-elles conformées aux réglementations en matière de sécurité en vigueur au moment de l’inspection; c) pour chacune des inspections qui ont été complétées au sein des sociétés non conformes à la réglementation, quelles mesures ont été prises par la société afin de rétablir la conformité; d) Transports Canada a-t-il entrepris une vérification de l’application des SGS par la compagnie Aveos et, si oui, quand prévoit-il en terminer le rapport; e) dans un avenir rapproché, Transports Canada a-t-il l’intention de réviser les règlements des SGS auxquels les sociétés aériennes sont soumises?
(Le document est déposé)
Question no 81 -- L'hon. Hedy Fry:
En ce qui concerne la vente des données et des produits de Statistique Canada, au cours des exercices financiers 2006-2007, 2007-2008, 2008-2009 et 2009-2010, en ne comptant que les recettes de provenances autres que le gouvernement du Canada et en excluant les sondages spéciaux, combien Statistique Canada a-t-il tiré de la vente de ses produits ou services, avec ventilation par produit ou service en rapport avec un recensement, d'une part, et sans rapport avec un recensement, d'autre part?
(Le document est déposé)
Question no 82 -- L'hon. Bob Rae:
En ce qui concerne la hausse du coût des chasseurs furtifs F-35 et le fait que des représentants du gouvernement des États-Unis ont publiquement remis en question les progrès et l’efficacité de ces chasseurs: a) à quelles réunions avec les États-Unis le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) ou le ministère de la Défense nationale (MDN) ont-ils participé, au cours desquelles ils auraient discuté du coût croissant de ces chasseurs, qui est passé des 9 milliards de dollars évalués initialement à environ 21 milliards de dollars; b) à quelles réunions avec les États-Unis le MAECI ou le MDN ont-ils participé au cours desquelles il y a eu des discussions à propos de l’effet que le délai de production entourant les F-35 aurait sur le moment auquel le Canada recevra les chasseurs et sur le montant que ces chasseurs coûteront; c) quel est le plus récent coût projeté pour l’acquisition par le Canada des chasseurs F-35?
(Le document est déposé)
Question no 84 -- M. Sean Casey:
En ce qui concerne la dotation en personnel d’Anciens Combattants Canada (AAC): a) comment se répartissent, en pourcentage de l’effectif total d’AAC, les employés d’AAC qui travaillent (i) au siège d’Ottawa, (ii) au siège de Charlottetown, (iii) dans les bureaux régionaux, (iv) dans les sous-bureaux régionaux, (v) les bureaux de district; b) quels sont les noms et titres des fonctionnaires de niveau EX et plus en poste au siège d’Ottawa; c) quel est le nombre autorisé des employés du Tribunal des anciens combattants (révision et appel) (TACRA); d) comment se répartissent par lieu d’affectation les membres et les employés du TACRA en poste dans les bureaux régionaux et de district d’AAC?
(Le document est déposé)
Question no 91 -- M. Ted Hsu:
En ce qui concerne le nettoyage des déversements d’hydrocarbures dans les eaux du Haut-Arctique: a) de quels agents dispersants le gouvernement se sert-il ou entend-il se servir dans ce processus; b) quelle quantité de dispersant le gouvernement a-t-il en réserve; c) quels essais le gouvernement a-t-il faits sur l’utilisation de ces dispersants pour nettoyer des déversements d’hydrocarbures dans l’Arctique; d) quels essais le gouvernement a-t-il faits pour vérifier les effets de ces agents sur (i) l’environnement arctique, (ii) la faune arctique; e) qui a fait ces essais et quand ont-ils été menés; f) combien ont-ils coûté aux points c) et d); g) le gouvernement a-t-il un système en place pour faire l’évaluation continue des dispersants à utiliser en cas de déversements arctiques; h) comment les dispersants que le gouvernement évalue sont-ils cotés en termes d’efficacité pour être utilisés dans l’Arctique; i) en cas de déversement, le gouvernement a-t-il des plans pour utiliser un dispersant pour absorber les déversements à la source dans les eaux arctiques; j) quelle est l’évaluation du gouvernement quant à l’efficacité d’utiliser des dispersants à la source du déversement dans le processus de nettoyage; k) le gouvernement a-t-il fait des essais pour élaborer une stratégie d’utilisation de dispersants pour arrêter les déversements à la source et, si oui, lesquels et combien ont-ils coûté?
(Le document est déposé)
Question no 94 -- L'hon. Hedy Fry:
En ce qui concerne les demandes de subventions et contributions faites au ministère des Ressources humaines et du Développement des compétences depuis 2008, quelles demandes de subventions ont été approuvées par des fonctionnaires du ministère, mais rejetées par le bureau de la ministre?
(Le document est déposé)
Question no 95 -- L'hon. Hedy Fry:
En ce qui concerne les demandes de subventions et contributions faites à Condition féminine Canada depuis 2008, quelles demandes de subventions ont été approuvées par des fonctionnaires de l'organisme, mais rejetées par le bureau de la ministre?
(Le document est déposé)
Question no 96 -- L'hon. Mark Eyking:
En ce qui concerne l’Agence canadienne de développement international depuis 2009, quel est le nom des organismes dont le financement n’a pas été renouvelé?
(Le document est déposé)
Question no 98 -- L'hon. Geoff Regan:
En ce qui concerne le gel du budget de fonctionnement de Diversification de l'économie de l'Ouest Canada: a) quelles mesures le ministère a-t-il prises pour limiter ses dépenses au cours du dernier exercice financier; b) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il perdus à cause de l’attrition; c) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il licenciés; d) combien d’employés à plein temps et à temps partiel a-t-il engagés; e) de combien est le taux d’attrition projeté pour les cinq prochaines années?
(Le document est déposé)
Question no 100 -- L'hon. Geoff Regan:
En ce qui concerne les subventions et contributions de moins de 25 000 $ accordées par Condition féminine Canada depuis le 1er janvier 2008: a) qui en ont été les bénéficiaires; b) quels en sont les montants; c) quand ont-elles été accordées; d) pour quelles périodes ont-elles été accordées; e) comment en a-t-on décrit les objectifs?
(Le document est déposé)
Question no 105 -- M. Frank Valeriote:
En ce qui concerne l'achat de 65 chasseurs à réaction F-35(A) pour usage futur dans les Forces canadiennes: a) quand et combien de fois le ministère de la Défense nationale (MDN) a-t-il présenté une justification pour « l’autorisation légale de recourir à une exception au processus de soumissions concurrentielles », conformément à l’alinéa 3.15[a] des Lignes directrices du Conseil du Trésor; b) pour chacune des soumissions dont il est question dans la réponse du gouvernement à la partie a) de la présente question et pour lesquelles on a fait exception au processus concurrentiel conformément à l’alinéa 3.15[a][iv] des Lignes directrices du Conseil du Trésor, quelle justification donne-t-on qui permettrait au gouvernement et au MDN de considérer le F-35(A) comme le seul avion pouvant répondre à toutes les exigences obligatoires de haut niveau du Ministère pour ce projet d’acquisition, même si le Ministère sait que le F-35(A) ne peut répondre à l’exigence obligatoire concernant le ravitaillement en vol?
(Le document est déposé)
Question no 107 -- L'hon. Gerry Byrne:
En ce qui concerne les opérations et la gestion de Marine Atlantique Incorporée (MAI), quels sont les détails: a)(i) du plan corporatif de 2004-2005 à 2009-2010, (ii) du plan corporatif de 2005-2006 à 2010-2011, (iii) du plan corporatif de 2006-2007 à 2011-2012, (iv) du plan corporatif de 2007-2008 à 2012-2013, (v) du plan corporatif de 2008-2009 à 2013-2014, (vi) du plan corporatif de 2009-2010 à 2014-2015; b) de chacun des résumés des plans corporatifs pour chacun des plans quinquennaux corporatifs mentionnés en a); c) des procès-verbaux de toutes les réunions du conseil d’administration de MAI, tenues entre le 1er janvier 2004 et le 1er mars 2011; d) des procès-verbaux, comptes rendus ou notes des séances de planification corporative du conseil d’administration de MAI, tenues entre le 1er janvier 2004 et le 1er mars 2011; e) des rapports des présidents soumis au conseil d’administration de MAI, entre le 1er janvier 2004 et le 1er mars 2011; f) des rapports des hauts dirigeants (PDG) soumis au conseil d’administration de MAI entre le 1er janvier 2004 et le 1er mars 2011; g) des rapports, procès-verbaux ou comptes-rendus des réunions tenues entre le président, le PDG ou le conseil d’administration, ou tout autre comité du conseil d’administration avec le ministre d’État (Transports) ou le ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités entre le 1er janvier 2004 et le 1er mars 2011; h) des rapports, procès-verbaux ou comptes rendus des réunions tenues entre le président, le PDG ou le conseil d’administration, ou tout autre comité du conseil d’administration et le sous-ministre de Transports Canada ou tout sous-ministre adjoint ou sous-ministre délégué de Transports Canada, entre le 1er janvier 2004 et le 1er mars 2011; i) des ébauches des rapports, constatations, recommandations et conclusions envoyés à Transports Canada par les sociétés Fleetway Incorporated et Oceanic Consulting Corporation, qui ont été engagées par contrat pour faire des commentaires sur différents aspects des débats entourant le renouvellement de la flotte de MAI, tel que mentionné dans le rapport du président du conseil d’administration de MAI le 23 septembre 2005); j) des versions définitives des rapports, constatations, recommandations et conclusions soumis à MAI ou à Transports Canada par chacune des sociétés Fleetway Incorporated et Oceanic Consulting Corporation, que MAI ou Transports Canada ont engagées par contrat pour faire des commentaires sur différents aspects du renouvellement de la flotte de MAI; k) des réponses fournies par MAI à Transports Canada concernant la position de la société sur chacune des recommandations formulées dans le rapport du Comité consultatif de MAI, présidé par le capitaine Sid Hynes, comme le sous-ministre de Transports Canada l’a demandé à MAI, ainsi que toutes les réponses des récipiendaires des messages; l) des procès-verbaux, comptes rendus et notes de la réunion ou des réunions tenues entre des représentants de MAI et des représentants des chantiers navals canadiens concernant le besoin pour MAI de renouveler sa flotte et de lancer des appels d’offres pour acheter de nouveaux navires; m) des procès-verbaux, comptes rendus et notes rédigés par la haute direction de MAI relativement à une analyse du renouvellement futur de la flotte, destinés au président, au PDG ou aux membres du conseil d’administration de MAI; n) des procès-verbaux, comptes rendus et notes, y compris les messages électroniques rédigés par des représentants de Transports Canada au nom du ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités ou du ministre d’État (Transports) ou aux membres de leurs bureaux respectifs, relativement à l’analyse ou aux discussions portant sur des recommandations concernant le renouvellement éventuel de la flotte par Fleetway Incorporated et Oceanic Consulting Corporation, ainsi que les réponses fournies par les récipiendaires de ces messages; o) des procès-verbaux, comptes rendus et notes, y compris les messages électroniques rédigés par Transports Canada et destinés au ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités ou au ministre d’État (Transports) ou aux membres de leurs bureaux respectifs, relativement à la motion adoptée par le conseil d’administration de MAI indiquant que le programme de remplacement de la flotte de MAI porte sur quatre nouveaux navires, ainsi que les réponses fournies par les récipiendaires de ces messages; p) des coûts engagés pour le déménagement du MV Blue Puttees des installations de MAI à St. John’s (Terre-Neuve et Labrador) en prévision de la cérémonie de dévoilement présidée par le premier ministre le 11 février 2011; q) des coûts engagés par MAI pour le déménagement du MV Blue Puttees des installations de MAI à St. John’s (Terre-Neuve et Labrador) en prévision de sa présentation publique durant l’Assemblée générale annuelle de Hospitality Newfoundland and Labrador (HNL) qui s’est tenue du 24 au 27 février 2011; r) des coûts de la planification, des préparatifs, des activités et des campagnes liés aux relations publiques, à la publicité, à la mise en marché et à la promotion, ventilés par activité ou campagne et engagés par MAI ou en son nom entre le 1er avril 2010 et le 1er mars 2011; s) des rapports des incidents mettant en cause le MV Blue Puttees durant son voyage à destination de St. John’s (Terre-Neuve et Labrador) en prévision de la cérémonie de dévoilement, y compris l’incident où le navire s’est incliné sur le côté durant le voyage et les dommages causés au quai de l’Administration portuaire de St. John’s et au MV Blue Puttees à son arrivée au quai de St. John’s; t) des stratégies ou besoins prévus ou possibles d’adaptation de la main-d’œuvre au sein de MAI au cours des trois prochaines années civiles?
(Le document est déposé)
Question no 110 -- L'hon. Lawrence MacAulay:
En ce qui concerne le recours par le gouvernement à la sélection aléatoire des candidats à la fonction publique: a) pourquoi recourt-on à ce mode de sélection plutôt qu’aux autres; b) le gouvernement envisage-t-il d’éliminer le mode de sélection aléatoire?
(Le document est déposé)
Question no 111 -- M. Andrew Cash:
En ce qui concerne la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) et les articles de promotion: a) par exercice depuis 2006, combien la SCHL a-t-elle dépensé en articles de promotion portant sa marque; b) par exercice depuis 2006, quels types d’articles de promotion portant sa marque la SCHL a-t-elle achetés; c) par exercice depuis 2006, combien la SCHL a-t-elle dépensé pour chaque type d’articles de promotion portant sa marque; d) par exercice depuis 2006, combien de chaque type d’articles de promotion portant sa marque la SCHL a-t-elle acheté; e) de combien de chaque type d’articles de promotion portant sa marque la SCHL dispose-t-elle actuellement?
(Le document est déposé)
*Question no 21 -- Mme Elizabeth May:
En ce qui concerne les sommets du G8 et du G20 de 2010 en Ontario: a) quelle était la chaîne de commandement en matière de sécurité; b) quelles forces de police et forces de sécurité canadiennes ont participé aux opérations; c) quels spécialistes ou organismes internationaux en matière de sécurité ont participé aux opérations; d) ces organismes ont-ils recommandé de contenir les manifestants aux intersections?
(Le document est déposé)
[Traduction]
:
Monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au
Feuilleton.
Le Président: D'accord?
Des voix: D'accord.
:
La présidence est saisie d'une question de privilège de la part du député de et je suis prêt à l'entendre à ce sujet.