FEWO Rapport du Comité
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BESOIN DE LEADERSHIP FÉDÉRAL POUR RÉFORMER LE TRAITEMENT DES FEMMES AUTOCHTONES DANS LA JUSTICE ET LES SYSTÈMES CORRECTIONNELS DU CANADA Rapport complémentaire présenté par le Nouveau Parti démocratique du Canada au gouvernement du Canada Le 8 juin 2018 « Les femmes autochtones se retrouvent dans les profondeurs du système carcéral, où elles continuent de subir les pratiques les plus sévères en matière de restrictions pénales. Je parle de classements au niveau de sécurité maximale, de mise en isolement, de transfèrements involontaires, de contraintes physiques, de fouilles à nu, d’isolement cellulaire, de recours à la force, de cellules nues, d’accusations d’infraction disciplinaire, de manque de soins médicaux et de taux élevés de mutilation et de suicide. Lorsqu’une personne se retrouve au plus profond du système pénal [...] elle n’en ressort généralement pas en vie[1]. » Le racisme, les pensionnats, le réseau de protection de l’enfance, la pauvreté, le sexisme et l’accès inégal à la justice sont tous des facteurs qui expliquent la surreprésentation des femmes autochtones dans les prisons du Canada. Les femmes autochtones représentent 2 % de la population du Canada. Pourtant, elles comptent pour 38 % de la population carcérale féminine du pays. Ce déséquilibre grotesque est une condamnation du système de justice et des prisons du Canada.
Depuis le début des années 1990, le Parlement est au courant de la surreprésentation des Autochtones dans les prisons. Pourtant, les gouvernements libéraux et conservateurs qui se sont succédé n’ont rien fait. Cette année, la porte-parole du NPD pour l’égalité des femmes, Sheila Malcolmson (Nanaimo–Ladysmith), a participé à la 62e séance de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies, à New York, où les panélistes ont réitéré des demandes faites depuis des années au gouvernement du Canada, l’exhortant de tenir compte des ordonnances internationales et juridiques, et de réformer immédiatement le traitement des femmes autochtones au Canada dans les systèmes judiciaire et correctionnel. Nous sommes d’avis que les recommandations du Comité ne font pas état du cycle d’injustice, de pauvreté et de violence physique, psychologique et sexuelle que vivent les femmes autochtones de façon disproportionnée ni du manque de logement, de services de garde, de services de santé mentale et d’aide sociale qui peut les pousser vers le système de justice criminelle et l’incarcération. NON-RESPECT DES ENGAGEMENTS DES NATIONS UNIES ET DES APPELS À L’ACTION DE LA COMMISSION DE VÉRITÉ ET DE RÉCONCILIATION Le Canada a reçu des recommandations du Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes en 2016. Toutefois, lorsque nous avons demandé à chaque témoin devant le Comité si le gouvernement tenait compte de leurs recommandations à l’égard des femmes autochtones dans le système judiciaire, ils nous ont tous répondu non. Sur les 94 appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation, 17 portent précisément sur l’expérience des Autochtones au sein du système judiciaire. Encore une fois, les témoins devant le Comité ont dit que les choses ne s’améliorent pas vraiment. CYCLE DE LA VIOLENCE Le 23 avril 2018, la rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes, dans le cadre de sa première visite officielle au Canada, a interpellé le gouvernement pour avoir échoué dans la lutte à la violence faite aux femmes et aux filles autochtones ainsi que pour son inaction concernant leur sécurité et leur bien-être. « Les femmes autochtones sont confrontées à la marginalisation, à l’exclusion et à la pauvreté en raison de formes institutionnelles, systémiques, multiples et croisées de discrimination qui n’ont pas été convenablement prises en compte par l’État[3]. »
Témoignages :
Recommandation faite par la rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes :
Recommandations :
PROSTITUTION, TRAITE DES PERSONNES ET COMMERCE DU SEXE Le fait que le Comité n’a pas convoqué de témoins sur la participation des femmes autochtones à la prostitution, à la traite des personnes et au commerce du sexe était un oubli et laisse un trou dans l’examen du Comité. Il est important de comprendre le lien entre les pensionnats, les traumatismes intergénérationnels, le réseau de protection de l’enfance, la prostitution et l’incarcération. PRESSION POUR PLAIDER COUPABLE, MÊME SI INNOCENTE Dans ses recommandations, le Comité n’a pas expliqué pourquoi les femmes autochtones font l’objet d’un plus grand nombre d’accusations et sont plus susceptibles de plaider coupable pour des crimes qu’elles n’ont pas commis et qu’elles ont commis en légitime défense. Témoignages :
Voici un témoignage poignant décrivant le cercle vicieux dans lequel certaines femmes autochtones sont prises :
REFUGES POUR FEMMES, SERVICES DE GARDE ET LOGEMENT Témoignages :
Recommandations :
DÉFAUT D’ABROGER LES PEINES MINIMALES OBLIGATOIRES Les peines minimales obligatoires sont toujours en vigueur au Canada. Le gouvernement libéral a promis de les éliminer. Il ne l’a toujours pas fait et, parce que les juges ne peuvent plus user de leur pouvoir discrétionnaire, des femmes autochtones se retrouvent en prison pour des crimes dont elles sont peut-être seulement complices et cela force l’État à envoyer leurs enfants dans des familles d’accueil, perpétuant ainsi la tendance tragique et destructrice de séparation des enfants de leurs parents au Canada. Le NPD ne comprend pas pourquoi le gouvernement ne l’a pas fait dès le premier jour de son mandat. Selon les libéraux, le projet de loi C-75 constitue une réforme audacieuse de la justice criminelle. Pourtant, il n’élimine pas entièrement le régime de peines minimales obligatoires instauré par Harper, malgré les promesses faites et les engagements dans les lettres de mandat. Les libéraux ont échoué sur toute la ligne dans ce dossier. Témoignages :
Nous sommes d’accord avec les recommandations du Comité pour ce qui est du dépôt d’une loi pour mettre fin aux peines minimales sauf pour les crimes majeurs; le rapport du NPD explique pourquoi il est important que le gouvernement libéral tienne ses promesses. Jonathan Rudin, directeur de programme pour les Aboriginal Legal Services a dit :
Étant donné l’inaction du gouvernement fédéral, la députée néo-démocrate Sheri Benson (Saskatoon-Ouest) et la sénatrice Kim Pate ont toutes deux déposé, ce mois-ci, un projet de loi[21] visant à abroger les peines minimales obligatoires néfastes imposées par les conservateurs. Le tout donne suite à l’appel à l’action no32 de la Commission de vérité et de réconciliation. METTRE FIN IMMÉDIATEMENT À L’ISOLEMENT CELLULAIRE D’UNE DURÉE INDÉFINIE ET METTRE UN TERME À l’APPEL DU GOUVERNEMENT DE LA DÉCISION DE LA COUR Témoignages :
Il est choquant qu’au lieu de procéder à une réforme, le gouvernement libéral ait porté en appel la décision de la Cour suprême de la Colombie-Britannique contre l’isolement cellulaire, choisissant ainsi de dépenser l’argent des contribuables pour lutter contre la B.C. Civil Liberties Association en cour plutôt que de mettre en place des réformes pour aider les femmes autochtones en prison. L’incarcération de masse des femmes autochtones est tout à fait incohérente avec les promesses répétées du gouvernement canadien de soutenir les peuples autochtones et les femmes. Il doit rectifier le tir et agir immédiatement. Il est temps que le Canada aide les Autochtones, qu’ils soient des détenus, des femmes ou des personnes ayant des problèmes de santé mentale. Le Canada devrait montrer la voie à suivre, et non lutter en cour contre des décisions interdisant l’isolement cellulaire. Recommandation :
ARTICLES 81 (PRESTATION DE SERVICES CORRECTIONNELS PAR LES COLLECTIVITÉS AUTOCHTONES) ET 84 (LIBÉRATION DANS UNE COLLECTIVITÉ AUTOCHTONE) Nous sommes d’avis que les recommandations du Comité ne traduisent pas l’urgence pour le Service correctionnel du Canada (SCC) de respecter l’intention de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. Témoignages
GOUVERNEMENT QUI TRAVAILLE EN VASE CLOS Dans son rapport, le Comité ne mentionne pas l’absence de collaboration entre Affaires autochtones et le Service correctionnel du Canada. Le NPD est déçu de la ministre des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord et de la ministre des Services aux Autochtones qui ont échoué toutes deux à leur mandat « d’être à la tête d’une démarche pangouvernementale » et « d’améliorer la prestation des services à l’aide d’approches globales et communautaires qui accordent la priorité à la personne d’abord ». Témoignages :
Recommandation :
FAIRE DU SERVICE CORRECTIONNEL DU CANADA UN VÉRITABLE MILIEU AXÉ SUR LES FEMMES Les recommandations du Comité ne tiennent pas compte des témoins[31] ayant affirmé que les programmes correctionnels offerts par le Service correctionnel du Canada ne sont pas axés sur les femmes autochtones. Le SCC dit avoir un « modèle de programme holistique, adapté à la culture et axé sur les femmes », mais cet énoncé a été réfuté par un grand nombre de témoins. Témoignages :
RÉFORME DES RAPPORTS GLADUE Nous sommes d’accord avec les recommandations du Comité concernant les rapports Gladue, mais, selon nous, le gouvernement fédéral doit immédiatement diriger un effort de coordination nationale afin de surveiller efficacement la mise en œuvre d’un plan sexospécifique pour les rapports Gladue. Témoignages :
Recommandation :
Conclusion « Il ne fait absolument aucun doute que les peuples autochtones ont les solutions aux problèmes qui les assaillent dans la société. Il nous faut absolument leur donner le pouvoir[43]. » « [N]os efforts, en tant que pays, doivent viser à sortir les femmes autochtones des prisons[44]. » Il est temps que le Canada aide les Autochtones, qu’ils soient des détenus, des femmes ou des personnes ayant des problèmes de santé mentale. Le Canada devrait montrer la voie à suivre, et non lutter en cour contre des décisions interdisant l’isolement cellulaire. Ce gouvernement devrait mener la réforme du traitement des femmes autochtones dans les systèmes judiciaire et correctionnel du Canada. Respectueusement soumis au nom du Nouveau Parti démocratique, le 8 juin 2018. [1] Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes [FEWO], Témoignages, 1re session, 42e législature, 7 décembre 2017, 1135 (Vicki Chartrand, professeure agrégée, Département de sociologie, Université Bishop’s, à titre personnel). [2] Dubravka Šimonović, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes, ses causes et conséquences, « End of mission statement - Official visit to Canada », 23 avril 2018, http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=22981&LangID=E [traduction]. [3] Dubravka Šimonović, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes, ses causes et conséquences, « End of mission statement - Official visit to Canada », 23 avril 2018, http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=22981&LangID=E [traduction]. [4] Meredith Robeson Barrett, Kim Allenby & Kelly Taylor, « Vingt ans plus tard : Retour sur le rapport du groupe d’étude sur les femmes purgeant une peine fédérale », Service correctionnel du Canada, juillet 2010, http://www.csc-scc.gc.ca/recherche/005008-0222-01-fra.shtml#_Toc276046055. [5] Dubravka Šimonović, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes, ses causes et conséquences, « End of mission statement - Official visit to Canada », 23 avril 2018, http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=22981&LangID=E [traduction]. [6] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 13 février 2018, 1605 (Lowell Carroll, gestionnaire, Calgary, Red Deer, et Siksika Legal Services Centre, Legal Aid Alberta, à titre personnel). [7] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 7 décembre 2017, 1130 (Véronique Picard, coordonnatrice de la justice, Québec Inc.). [8] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 13 février 2018, 1720 (Teresa Edwards, membre du conseil d’administration, Association du Barreau autochtone au Canada). [9] Dubravka Šimonović, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes, ses causes et conséquences, « End of mission statement - Official visit to Canada », 23 avril 2018, http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=22981&LangID=E [traduction]. [10] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 8 février 2018, 1720 (Debra Parkes, professeure et titulaire de la Chaire d’études juridiques féministes, École de droit Peter A. Allard Université de la Colombie-Britannique, à titre personnel). [11] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 8 février 2018, 1705 (Debra Parkes, professeure et titulaire de la Chaire d’études juridiques féministes, École de droit Peter A. Allard Université de la Colombie-Britannique, à titre personnel). [12] Amanda Carling, « Pleading guilty when innocent: A truth for too many Indigenous people », The Globe and Mail, 23 mai 2018, https://www.theglobeandmail.com/opinion/article-pleading-guilty-when-innocent-a-truth-for-too-many-Indigenous-people/?utm_medium=Referrer:+Social+Network+/+Media&utm_campaign=Shared+Web+Article+Links, [traduction]. [13] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 7 décembre 2017, 1150 (Vicki Chartrand, professeure agrégée, Département de sociologie, Univsertité Bishop’s, à titre personnel). [14] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 6 février 2018, 1700 (Ruth ScalpLock, à titre personnel). [15] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 12 décembre 2017, 1105 (Raji Mangat, directrice du litige, West Coast Women’s Legal Education and Action Fund). [16] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 7 décembre 2017, 1125 (Véronique Picard, coordonnatrice de la justice, Québec Inc.). [17] Femmes autochtones du Québec inc., « Recommandations pour le Comité permanent de la condition féminine soumises par Femmes Autochtones du Québec (FAQ) », Mémoire au Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes, 22 décembre 2017. [18] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 12 décembre 2017, 1145 (Rajwant Mangat, directrice du litige, West Coast Women's Legal Education and Action Fund). [19] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 7 décembre 2017, 1240 (Jonathan Rudin, directeur de programme, Aboriginal Legal Services). [20] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 7 décembre 2017, 1200 (Jonathan Rudin, directeur de programme, Aboriginal Legal Services). [21] Parlement du Canada : LegisInfo, Projet de loi émanant d’un député : C-407, 42e législature, 1re session et Parlement du Canada : LegisInfo, Projet de loi d’intérêt public du Sénat : S-251, 42e législature, 1re session. [22] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 6 février 2018, 1610 (Ivan Zinger, enquêteur correctionnel du Canada, Bureau de l’enquêteur correctionnel du Canada). [23] Dubravka Šimonović, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes, ses causes et conséquences, « End of mission statement - Official visit to Canada », 23 avril 2018, http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=22981&LangID=E [traduction]. [24] Femmes autochtones du Québec inc., « Recommandations pour le Comité permanent de la condition féminine soumises par Femmes Autochtones du Québec (FAQ) », Mémoire au Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes, 22 décembre 2017; FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 12 décembre 2017, 1105 (Jennifer Metcalfe, directrice générale, West Coast Prison Justice Society/Prisoners' Legal Services. [25] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 8 février 2018, 1535 (Kathryn Ferreira, directrice, Queen's Prison Law Clinic). [26] Comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des Communes [SECU], Témoignages, 1re session, 42e législature, 23 novembre 2017, 0915 (hon. Kim Pate, sénatrice). [27] Ibid. [28] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 6 février 2018, 1555 (Ivan Zinger, enquêteur correctionnel du Canada, Bureau de l’enquêteur correctionnel du Canada). [29] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 12 décembre 2017, 1105 (Raji Mangat, directrice du litige, West Coast Women’s Legal Education and Action Fund). [30] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 13 février 2018, 1655 (Marie-Claude Landry, présidente, Commission canadienne des droits de la personne). [31] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 7 décembre 2017, 1245 (Melanie Omeniho, présidente, Les Femmes Michif Otipemisiwak); FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 7 décembre 2017, 1245 (Felice Yuen, professeure agrégée, Université Concordia, à titre personnel); FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 7 décembre 2017, 1245 (Jonathan Rudin, directeur de programme, Aboriginal Legal Services), FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 5 décembre 2017, 1205 (Michael Ferguson, vérificateur général du Canada, Bureau du vérificateur général), FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 12 décembre 2017, 1105 (Jennifer Metcalfe, directrice générale, West Coast Prison Justice Society/Prisoners' Legal Services), FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 12 décembre 2017, 1155 (Rajwant Mangat, directrice du litige, West Coast Women's Legal Education and Action Fund), FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 1er février 2018, 1620 (Virginia Lomax, conseillère juridique, Association des femmes autochtones du Canada), FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 1er février 2018, 1615 (Savannah Gentile, directrice, Mobilisation et affaires juridiques, Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry). [32] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 5 décembre 2017, 1205 (Michael Ferguson, vérificateur général du Canada, Bureau du vérificateur général). [33] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 12 décembre 2017, 1100 and 1130 (Jennifer Metcalfe, directrice générale, West Coast Prison Justice Society/Prisoners' Legal Services). [34] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 1er février 2018, 1615 (Savannah Gentile, directrice, Mobilisation et affaires juridiques, Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry). [35] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 8 février 2018, 1555 (Kathryn Ferreira, directrice, Queen’s Prison Law Clinic). [36] SECU, Témoignages, 1re session, 42e législature, 23 novembre 2017, 0845 (Savannah Gentile, directrice, Mobilisation et affaires juridiques, Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry). [37] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 1er février 2018, 1615 (Savannah Gentile, directrice, Mobilisation et affaires juridiques, Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry). [38] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 7 décembre 2017, 1240 (Melanie Omeniho, présidente, Les Femmes Michif Otipemisiwak). 39 FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 7 décembre 2017, 1240 (Melanie Omeniho, présidente, Les Femmes Michif Otipemisiwak). [40] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 12 décembre 2017, 1100 and 1130 (Jennifer Metcalfe, directrice générale, West Coast Prison Justice Society/Prisoners' Legal Services). [41] Ibid. [42] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 1er février 2018, 1610 (Kassandra Churcher, directrice générale, Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry). [43] FEWO, Témoignages, 1re session, 42e législature, 1er février 2018, 1625 (Denise Peterson, conseillère municipale, Ville de Strathmore, à titre personnel). [44] SECU, Témoignages, 1re session, 42e législature, 23 novembre 2017, 0845 (Savannah Gentile, directrice, Mobilisation et affaires juridiques, Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry). |