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Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 543 à 546, 551, 552, 557 et 558.
[Texte]
Question no 543 -- L'hon. Maxime Bernier:
En ce qui concerne le Centre d’information de la police canadienne: a) combien de personnes au Canada peuvent être potentiellement jugées trop dangereuses pour posséder des armes à feu, incluant le nombre de personnes recherchées pour une infraction criminelle violente et le nombre de personnes d’intérêt pour la police, y compris (i) les personnes violentes, (ii) les délinquants sexuels connus, (iii) les délinquants récidivistes, dangereux et à haut risque connus, (iv) les personnes connues pour avoir eu des comportements qui pourraient être dangereux pour la sécurité publique; b) le nombre de personnes accusées d’une infraction criminelle violente; c) le nombre de personnes en attente d’une décision/d’un arrêt judiciaire ou une d’une liberté sous conditions pour une infraction criminelle violente, y compris (i) sous probation ou en libération conditionnelle, (ii) sous conditions véritablement applicables, (iii) visées par une ordonnance de non-communication ou de bonne conduite; d) le nombre de personnes s’étant vu interdire ou refuser des armes à feu; e) le nombre de personnes s’étant vu interdire ou refuser de chasser; f) le nombre de personnes ayant déjà été expulsées; g) le nombre de personnes visées par une ordonnance préventive dans toute province du Canada; h) le nombre de personnes s’étant vu refuser ou révoquer un permis d’arme à feu; i) le nombre de personnes figurant dans la base de données des Personnes d’intérêt -- Arme à feu?
L'hon. Ralph Goodale (ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, Lib.):
Monsieur le Président, le système du Centre d’information de la police canadienne, le CIPC, est un dépôt central intégré et automatisé d’information policière opérationnelle qui permet de stocker et de récupérer de façon instantanée des renseignements à jour sur les crimes et les criminels. Administré par la GRC pour le compte de la collectivité canadienne d’application de la loi, il est le seul système national d’échange d’information qui relie les partenaires de la justice pénale et de l’application de la loi au Canada et à l’étranger. L’information contenue dans les bases de données du CIPC provient des services d’application de la loi et de sécurité publique. Elle appartient au service contributeur et est tenue à jour par ce dernier.
Les services utilisateurs du CIPC sont responsables d’inscrire des fiches concernant leurs enquêtes et de tenir ces fiches à jour. Il revient au corps policier qui mène une enquête de décider si une fiche sera versée ou non dans le CIPC. Le CIPC repose sur le principe général selon lequel les services partenaires utilisent le système du CIPC au profit de la sécurité publique et de la sécurité des collectivités qu’ils servent, et tous demeurent engagés à l’égard de ce principe.
Le système du CIPC est une base de données de dossiers et n’a pas été conçu pour fournir des analyses statistiques approfondies. Les services contributeurs peuvent verser, modifier ou supprimer des fiches en tout temps. Par conséquent, l’information contenue dans le système du CIPC est fluide, et tout nombre obtenu à la suite d’une recherche n’est valide que pour le moment précis où la recherche est effectuée.
De nombreux champs de texte libre, pour les infractions, les conditions et les remarques, sont utilisés pour décrire les détails d’une fiche versée dans le système du CIPC. Celui-ci permet aux services contributeurs de décider eux-mêmes de l’information de sécurité publique qu’ils y inscrivent en fonction des besoins relatifs à chaque incident. Cela limite encore plus la capacité de la GRC d’analyser ces données et de produire des rapports complets.
Précisons également que le Centre IPC ne conserve pas de copies électroniques de tous les documents menant aux accusations et aux condamnations enregistrées dans la banque de données de l’identité judiciaire du CIPC. Ces documents sont conservés par les services de police compétents.
En raison de ces facteurs, le Centre IPC ne peut pas produire de données qui reflèteraient avec exactitude l’information contenue dans le système du CIPC.
Question no 544 -- L'hon. Maxime Bernier:
En ce qui concerne la nouvelle classification des armes à feu: a) le gouvernement prévoit-il établir une catégorie d’armes à feu sans restriction; b) le gouvernement prévoit-il établir une catégorie d’armes feu à autorisation restreinte; c) le gouvernement prévoit-il établir une catégorie d’armes à feu prohibées; d) la GRC prévoit-elle modifier le Tableau de référence des armes à feu; e) la GRC participe-t-elle actuellement à des études qui pourraient entraîner la modification du Tableau de référence des armes à feu; f) si la réponse à l’un des points a) à e) est affirmative, (i) quels sont la marque et le modèle des armes à feu en question, (ii) quelles sont les raisons justifiant un changement de classification, (iii) en quelle année les armes à feu ont-elles été importées au Canada, (iv) quelles mesures prend-t-on pour en informer proactivement les Canadiens visés?
L'hon. Ralph Goodale (ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse aux parties a) à c) de la question, le gouvernement croit en des mesures efficaces et équilibrées en ce qui concerne les armes à feu, accordant la priorité à la sécurité publique tout en faisant en sorte que les propriétaires d’armes à feu respectueux des lois ne soient pas traités injustement en vertu de la loi. Il collabore avec les Canadiens en vue d’atteindre l’objectif commun de réduire la violence armée au Canada.
Le gouvernement s’est engagé à se fier à la police pour ce qui est des décisions techniques en matière de classification des armes à feu. La Gendarmerie royale du Canada, la GRC, est responsable de la détermination technique de la classe des armes à feu, conformément aux critères énoncés dans le Code criminel.
En ce qui concerne la partie d) de la question, le Tableau de référence des armes à feu, le TRAF, est une base de données gérée par le Programme canadien des armes à feu de la GRC et utilisée par les agents d’application de la loi, au Canada et à l’étranger, pour améliorer l’exactitude de l’identification des armes à feu et la tenue des dossiers, la surveillance des cas d’importation-exportation et l’échange d’information. La GRC ajoute, revoit et met à jour continuellement les dossiers du TRAF afin de se tenir au courant des changements liés au marché des armes à feu.
Le logiciel du TRAF est en voie d’être réécrit afin de moderniser le code machine et améliorer l’efficacité, ce qui n’a aucune incidence sur la classification des armes à feu. La GRC n’entend pas apporter de changements à la classification des armes à feu déjà cataloguées dans le TRAF. La GRC procède actuellement à l’ajout de nouvelles armes à feu dans le TRAF auxquelles une classification est attribuée pour une première fois en conformité avec les dispositions de la partie III du Code criminel.
Enfin, la réponse aux parties e) et f) de la question est non.
Question no 545 -- L'hon. Gerry Ritz:
En ce qui concerne les droits perçus sur les cloisons sèches importées pour l’Ouest canadien imposés par le gouvernement le 6 septembre 2016: a) depuis le 6 septembre 2016, combien les droits sur les cloisons sèches ont-ils rapporté en revenus; b) à combien estime-t-on les revenus de la perception des droits sur les cloisons sèches pour les exercices (i) 2016-2017, (ii) 2017-2018, (iii) 2018-2019, (iv) 2019-2020?
L'hon. Ralph Goodale (ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, du 6 septembre 2016, date à laquelle la décision provisoire de dumping de certaines plaques de plâtre originaires ou exportées des États-Unis a été prise, au 17 octobre 2016, 4 925 016,65 $ en droits provisoires anti-dumping ont été perçus sur des plaques de plâtre, également appelées cloisons sèches, en vertu de la Loi sur les mesures spéciales d’importation, la LMSI.
Pour ce qui est de la partie b) de la question, le 8 juin 2016, conformément à ses obligations au titre de la LMSI, l’Agence des services frontaliers du Canada, l’ASFC, a répondu à la plainte présentée par l’entreprise Certain Teed Gypsum Canada Inc. en ouvrant une enquête sur le dumping de certaines plaques de plâtre originaires ou exportées des États-Unis. L’ASFC a rendu une décision provisoire confirmant le dumping le 6 septembre 2016, toutefois la décision définitive de la présente n’a pas encore été rendue. Par ailleurs, le 13 octobre 2016, sur la recommandation du ministre des Finances, le gouverneur en conseil a renvoyé l’affaire devant le Tribunal canadien du commerce extérieur pour déterminer si l’imposition de droits sur certaines plaques de plâtre provenant des États-Unis était contraire aux intérêts économiques et commerciaux du Canada et si elle avait eu ou pourrait avoir comme effet de réduire grandement la capacité concurrentielle des entreprises de l’Ouest canadien ou de causer un préjudice important aux consommateurs et aux entreprises. Pour toutes ces raisons, il n’est pas possible, pour le moment, d’estimer les droits découlant de la LMSI imposés aux plaques de plâtre.
Question no 546 -- L'hon. Gerry Ritz:
En ce qui concerne la ministre de l’Environnement et du Changement climatique, entre le 4 novembre 2015 et le 17 octobre 2016: a) à combien de réunions la Ministre ou son personnel exonéré ont-ils assisté avec chacun des organismes suivants ou avec des représentants de ces organismes (i) Western Canadian Wheat Growers Association, (ii) Alliance canadienne du camionnage, (iii) Association canadienne des éleveurs de bétail, (iv) Canadian Canola Growers Association, (v) Institut Pembina, (vi) Fondation David Suzuki (ou David Suzuki lui-même), (vii) Greenpeace Canada, (viii) Canada 2020; b) pour chacune des réunions tenues en a) quelle était la (i) date, (ii) le lieu, (iii) la liste des participants?
L’hon. Catherine McKenna (ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, ce gouvernement a démontré clairement qu’il s’engageait à faire preuve d’ouverture et de transparence. Nous croyons à l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes et à des consultations fructueuses avec les Canadiens.
Les réunions avec les parties intéressées et les experts aident à éclairer le processus d’élaboration des politiques. Pour obtenir la liste des activités avec les lobbyistes, on peut consulter le Registre des lobbyistes, une source centrale d'information au sujet des individus, des organismes à but non lucratif et des entreprises qui font du lobbying auprès du gouvernement fédéral, que l’on peut consulter à l’adresse suivante: https://lobbycanada.gc.ca/app/secure/ocl/lrs/do/clntSmmrySrch?lang=fra
Question no 551 -- L'hon. Steven Blaney:
En ce qui concerne la proposition de crédit d’impôt pour les émissions-débats: a) quels sont les détails du crédit d’impôt proposé, y compris les critères d’admissibilité et les taux; b) quel effet prévoit-on que le crédit d’impôt proposé aura sur les recettes du gouvernement au cours des cinq prochains exercices, ventilé par exercice; c) quels sont les détails des études que le gouvernement a réalisées, le cas échéant, relativement à l’incidence économique ou culturelle des émissions-débats y compris (i) le titre ou la description de l’étude, (ii) ses conclusions, (iii) le coût ou la valeur du contrat, (iv) la date du contrat, (v) le numéro de dossier du contrat, (vi) le nom de l’organisation ou le titre des personnes qui ont réalisé l’étude?
M. Randy Boissonnault (secrétaire parlementaire de la ministre du Patrimoine canadien, Lib.):
Monsieur le Président, les talk-shows créent des emplois dans l’industrie télévisuelle. Nous croyons fermement à l’importance de notre secteur créatif. C’est pourquoi nous avons effectué un réinvestissement historique en arts et en culture dans le dernier budget, et c’est aussi pourquoi nous reconnaissons l’importance de programmes comme celui-ci en tant que vecteurs d’emploi et de croissance économique.
Le crédit d’impôt pour production cinématographique ou magnétoscopique canadienne, le CIPC, administré en vertu de l’article 125.4 de la Loi de l’impôt sur le revenu et l’article 1106 du Règlement de l’impôt sur le revenu, est un crédit d’impôt remboursable visant à encourager la réalisation de productions cinématographiques et télévisuelles canadiennes et à stimuler le développement d’un secteur national actif de production audiovisuelle. Il est conjointement administré par le ministère du Patrimoine canadien, par l’intermédiaire du Bureau de certification des produits audiovisuels canadiens, le BCPAC, et par l’Agence du revenu du Canada.
Pour être admissible au CIPC, une production doit satisfaire à un certain nombre d’exigences, y compris, entre autres, un nombre minimal de points de contenu canadien pour des postes clés de création, comme des réalisateurs, des scénaristes ou des, monteurs de l’image, la propriété canadienne du droit d’auteur, le contrôle de la production par le producteur canadien, un pourcentage minimal canadien de certains coûts prescrits et la confirmation d’un télédiffuseur ou d’un distributeur canadien que la production sera présentée au Canada.
Une production ne peut appartenir à un genre inadmissible de production énuméré dans la définition de « production exclue » prévue au paragraphe 1106(1) du règlement. La liste des genres inadmissibles comprenait anciennement les « interviews-variétés ». Une modification du règlement, publiée dans la Gazette du Canada, Partie II, le 19 octobre 2016, a supprimé les « interviews-variétés » de la liste des genres inadmissibles.
Le CIPC correspond à 25 % des dépenses de main-d’œuvre admissibles encourues par une société de production, qui ne peuvent excéder 60 % du coût total de la production, net de tout montant d’aide.
Pour ce qui est de la partie a) de la question, un crédit d’impôt est généralement considéré comme un revenu cédé, toutefois le CIPC est un moteur clé pour l’activité économique dans l’industrie cinématographique et télévisuelle au Canada et, par conséquent, contribue aux revenus globaux du gouvernement.
Enfin, en ce qui concerne la partie b) de la question, le ministère du Patrimoine canadien a mené une analyse pour déterminer l’impact que la modification du règlement aurait sur la valeur du crédit d’impôt. Des discussions ont lieu de façon continue avec des partenaires clés de l’industrie de la production télévisuelle.
Question no 552 -- L'hon. Steven Blaney:
En ce qui concerne l’allocution prononcée par le ministre des Affaires étrangères à l’occasion de la 62e Assemblée générale de l’Association du Traité de l’Atlantique le 11 octobre 2016, au cours de laquelle il a déclaré que « les gestes de la Russie étaient, et sont toujours, manifestement contraires au droit international »: a) quel aspect du droit international la Russie a-t-elle violé précisément; b) le gouvernement a-t-il demandé officiellement à un organisme international comme la Cour pénale internationale ou les Nations Unies d’intenter des poursuites contre Vladimir Poutine ou un autre dignitaire russe pour violation du droit international; c) si la réponse en b) est affirmative, quels en sont les détails, y compris les dates de ces demandes; d) pour chaque violation que le gouvernement croit que la Russie a commise, quelles sont les gammes de peines ou autres mesures disciplinaires possibles qui pourraient résulter d’une poursuite pour de telles violations?
L'hon. Stéphane Dion (ministre des Affaires étrangères, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, par son occupation et sa prétendue annexion de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol, ci-après la Crimée, la Russie a violé la Charte des Nations Unies, en particulier le paragraphe 2(4), qui stipule ce qui suit:
Les Membres de l'Organisation s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies.
Les gestes posés par la Russie en Ukraine continuent d’aller à l’encontre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de ce pays. Cette obligation a été approuvée par la majorité des membres de l’Assemblée générale des Nations Unies, y compris le Canada, dans le cadre de la résolution 68/262, le 27 mars 2014. Le Canada ne reconnaît pas et ne reconnaîtra jamais l’annexion illégale de la Crimée, qu’il considère comme une partie intégrante de l’Ukraine. Le Canada continue de déplorer la violation de la souveraineté ukrainienne commise par la Russie, ainsi que ses activités de déstabilisation dans l’Est de l’Ukraine. Ces gestes sont contraires aux garanties de sécurité prévues dans le mémorandum de Budapest de 1994, et l’imposition de lois russes dans la Crimée occupée brime les droits des habitants. La Russie a violé les droits des minorités, en particulier ceux des Tatars de Crimée.
Pour ce qui est de la partie b) de la question, ni la Russie ni l’Ukraine ne sont partie au Statut de Rome, créateur de la Cour pénale internationale, la CPI. Celle-ci a lancé un examen préliminaire sur la situation en Ukraine, y compris en Crimée et à Donbass, dans le but de déterminer si l’ouverture d’une enquête officielle est justifiée. Aucune autre cour pénale internationale n’a la compétence de poursuivre des particuliers pour des crimes commis en Ukraine.
Afin de maintenir la pression sur la Russie jusqu’à ce qu’elle se conforme pleinement à ses obligations internationales en Ukraine, le Règlement sur les mesures économiques spéciales visant l’Ukraine a été modifié le 28 novembre 2016 afin d’inclure 15 autres personnes, y compris six habitants de la Crimée nommés à la Douma d’État russe. Ces derniers sont visés par un gel des avoirs et une interdiction de transactions. Ces sanctions font suite à l’élection, le 18 septembre dernier, de représentants habitant la Crimée à la Douma d’État russe. Le Canada n’admet ni la légitimité ni le résultat de ces élections tenues dans la péninsule occupée de la Crimée, car il n’a jamais reconnu l’annexion illégale de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol, en Ukraine, par la Russie.
Le gouvernement du Canada a également annoncé, le 8 juillet 2016, son intention de déployer des troupes canadiennes en Lettonie afin de soutenir les efforts de sécurité et de stabilité pour l’Ukraine. Cette contribution du Canada à l’OTAN, la plus importante depuis des décennies, aidera à dissuader toute autre agression de la Russie.
En ce qui concerne la partie c) de la question, on doit se reporter à la réponse précédente.
Enfin, en ce qui concerne la partie d) de la question, la CPI peut imposer des peines contre une personne déclarée coupable d’un crime visé par sa compétence en vertu de l’article 77 du Statut de Rome, que l’on peut consulter à l’adresse suivante: http://legal.un.org/icc/statute/french/rome_statute(f).pdf.
Question no 557 -- Mme Cathy McLeod:
En ce qui concerne le logement dans les réserves: a) est-ce que Affaires autochtones et du Nord Canada comptabilise le nombre de maisons construites par des particuliers dans les réserves; b) si la réponse en a) est affirmative, combien de maisons ont-elles été construites par des particuliers dans les réserves depuis 2010?
L'hon. Carolyn Bennett (ministre des Affaires autochtones et du Nord, Lib.):
Monsieur le Président, en 2010, la décision d’arrêter la collecte des données sur les maisons construites par des particuliers dans les réserves a été prise afin de réduire le fardeau des rapports pour les Premières Nations. Les dernières données recueillies, analysées et publiées l’ont été en 2010. Depuis 2011, des changements ont été apportés au cycle de présentation des rapports, ce qui comprend l’élimination du champ de données de l’outil avec lequel les Premières Nations déclaraient leurs renseignements.
Affaires autochtones et du Nord Canada, AANC, reconnaît que les données relatives au logement sont importantes pour soutenir l’élaboration de futures politiques, et il travaille actuellement avec les Premières Nations pour améliorer les résultats en matière de logement, y compris en discutant des outils appropriés pour la collecte de données. Afin d’appuyer davantage ce travail, AANC enregistrera le nombre de maisons construites à l’aide de fonds provenant d’investissements ciblés du budget de 2016.
Question no 558 -- Mme Cathy McLeod:
En ce qui concerne les déclarations de la ministre des Affaires autochtones et du Nord selon lesquelles les membres des bandes des Premières Nations peuvent obtenir des renseignements d’ordre financier sur leur bande auprès du cabinet de la ministre: a) combien de demandes la ministre a-t-elle reçues de membres des bandes des Premières Nations; b) combien de demandes Affaires autochtones et du Nord Canada a-t-il reçues de membres des bandes des Premières Nations; c) combien de membres des bandes des Premières Nations ont reçu de la ministre l’information qu’ils avaient demandée; d) combien de membres des bandes des Premières Nations ont reçu d’Affaires autochtones et du Nord Canada l’information qu’ils avaient demandée?
L'hon. Carolyn Bennett (ministre des Affaires autochtones et du Nord, Lib.):
Monsieur le Président, les statistiques sur le nombre de demandes provenant des membres des bandes des Premières Nations pour obtenir des informations financières n’ont jamais été formellement compilées.
Cependant, le ministère et moi-même avons reçu des demandes d’information financière dans le passé.
Par conséquent, le ministère a fourni des renseignements financiers aux membres des bandes ou les a dirigés vers les endroits disponibles en ligne.
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Monsieur le Président, si les questions n
os 547 à 550 et 553 à 556 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement.
[Texte]
Question no 547 -- M. Jamie Schmale:
En ce qui concerne le possible traité d’extradition avec la Chine: a) combien de personnes qui habitent ou sont actuellement au Canada sont recherchés en vertu d’un mandat d’arrestation émis par la Chine, ou s’il n’existe pas de statistiques à cet égard, combien de mandats d’arrestation chinois visant des résidents canadiens sont connus d’Affaires mondiales Canada; b) quelle est la position officielle du premier ministre sur la possibilité de signer un traité d’extradition avec la Chine ou de négocier un tel traité; c) quelle est la position officielle du ministre d'Affaires mondiales Canada sur la possibilité de signer un traité d’extradition avec la Chine ou de négocier un tel traité?
(Le document est déposé)
Question no 548 -- M. Jamie Schmale:
En ce qui concerne le ministre des Finances, depuis le 4 novembre 2015: a) quelle est la liste complète et détaillée de tous les cas dans lesquels un avion appartenant au gouvernement a servi au transport du Ministre, de son personnel exonéré ou de son secrétaire parlementaire, et, dans chaque cas, (i) quelle était la provenance du vol, (ii) à quelle date le vol a-t-il commencé, (iii) quelle était sa destination finale, (iv) à quelle date le vol a-t-il atteint sa destination finale, (v) y a-t-il eu des arrêts intermédiaires et, le cas échéant, quels étaient-ils et, pour chacun des arrêts, quelles étaient la date d’arrivée et la date de départ, (vi) quels passagers se trouvaient à bord, (vii) qui a autorisé le vol, (viii) quel a été le coût total, (ix) combien a coûté l’équipage de bord, (x) combien a coûté le carburant, (xi) combien ont coûté la nourriture et les boissons; b) quelle est la liste complète et détaillée de tous les cas dans lesquels un aéronef privé, affrété ou loué a servi au transport du Ministre, de son personnel exonéré ou de son secrétaire parlementaire, et, dans chaque cas, (i) quelle était la provenance du vol, (ii) à quelle date le vol a-t-il commencé, (iii) quelle était sa destination finale, (iv) à quelle date le vol a-t-il atteint sa destination finale, (v) y a-t-il eu des arrêts intermédiaires et, le cas échéant, quels étaient-ils et, pour chacun des arrêts, quelles étaient la date d’arrivée et la date de départ, (vi) quels passagers se trouvaient à bord, (vii) qui a autorisé le vol, (viii) quel a été le coût total, (ix) combien a coûté l’équipage de bord, (x) combien a coûté le carburant, (xi) combien ont coûté la nourriture et les boissons; c) quelle est la liste complète et détaillée des vols non compris aux points a) ou b), à l’exclusion des vols commerciaux réguliers, ayant servi au transport du Ministre, de son personnel exonéré ou son secrétaire parlementaire, et, dans chaque cas,(i) quelle était la provenance du vol, (ii) à quelle date le vol a-t-il commencé, (iii) quelle était sa destination finale, (iv) à quelle date le vol a-t-il atteint sa destination finale, (v) y a-t-il eu des arrêts intermédiaires et, le cas échéant, quels étaient-ils et, pour chacun des arrêts, quelles étaient la date d’arrivée et la date de départ, (vi) quels passagers se trouvaient à bord, (vii) qui a autorisé le vol, (viii) quel a été le coût total, (ix) combien a coûté l’équipage de bord, (x) combien a coûté le carburant, (xi) combien ont coûté la nourriture et les boissons?
(Le document est déposé)
Question no 549 -- M. Jamie Schmale:
En ce qui concerne l’édifice James Michael Flaherty, situé au 90, rue Elgin, à Ottawa, depuis le 4 novembre 2015: a) quel est le montant total consacré à des rénovations; b) quelle est la ventilation précise des montants dépensés pour (i) des nouveaux meubles, (ii) des meubles remis à neuf, (iii) des tapis, (iv) du recouvrement de sol, (v) d’autres rénovations, en précisant la nature de chaque dépense?
(Le document est déposé)
Question no 550 -- M. Jamie Schmale:
En ce qui concerne le stylisme et le coaching personnels depuis le 4 novembre 2015, ventilé par ministère, organisme et société d’État: a) quel montant le gouvernement a-t-il dépensé en (i) maquillage, (ii) maquilleurs, (iii) produits capillaires, (iv) coiffeurs stylistes, (v) tout autre type de stylisme qui n’est pas visé en (ii) ou en (iv), (vi) coaching personnel, (vii) coaching médiatique, (viii) tout autre type de coaching qui n’est pas visé en (vi) ou en (vii); b) quelle est la ventilation de chaque dépense y compris (i) la date d’achat ou de contrat, (ii) la durée du contrat, s’il y a lieu, (iii) le montant du contrat, (iv) le montant dépensé, (v) le numéro de dossier du contrat, (vi) le nom du fournisseur; c) parmi les dépenses mentionnées en b), lesquelles visaient un ou une ministre ou un membre du personnel ministériel exonéré?
(Le document est déposé)
Question no 553 -- L'hon. Steven Blaney:
En ce qui concerne le voyage du premier ministre à Medicine Hat, en Alberta, le ou vers le 13 octobre 2016: a) quels sont (i) les coûts associés au vol, ventilés par dépense individuelle, (ii) les autres frais de transport, (iii) les frais d’hébergement, (iv) les coûts pour la nourriture et la boisson, (v) le montant versé aux membres du personnel du Cabinet du premier ministre en indemnités journalières associées au voyage, (vi) les autres dépenses, ventilées par type individuel de dépense; b) à quelles activités gouvernementales précises le premier ministre a-t-il assisté au cours du voyage; c) quels sont la date, l’heure et le lieu de toutes les activités mentionnées en b)?
(Le document est déposé)
Question no 554 -- M. Phil McColeman:
En ce qui concerne les frais de déplacement et de réception approuvés par un ministre ou un membre de son personnel exonéré, mais engagés par des personnes non membres de la fonction publique au moment où les frais ont été engagés, depuis le 4 novembre, pour chacun des cabinets ministériels, quels sont les détails de chaque dépense dans le cas des frais de déplacement, ventilé par voyage, notamment (i) le montant total des dépenses, (ii) la somme dépensée pour les vols, (iii) la somme dépensée pour les autres modes de transport, en précisant lequel, (iv) la somme dépensée pour les hôtels, (v) la somme dépensée pour les hôtels et autres types d’hébergement, (vi) le montant consacré aux indemnités journalières, (vii) les dates de ces déplacements, (viii) les points de départ et d’arrivée de ces déplacements?
(Le document est déposé)
Question no 555 -- M. Phil McColeman:
En ce qui concerne l’hébergement à l’hôtel et dans d’autres établissements commerciaux et les indemnités journalières dans la région de la capitale nationale pour le personnel exonéré des ministres depuis le 4 novembre 2015, ventilé par cabinet de ministre: a) quel est le montant total dépensé; b) quelle est la ventilation détaillée, y compris (i) le montant consacré aux indemnités journalières, (ii) le montant consacré à l’hébergement, (iii) le nombre de nuits d’hébergement fournies, (iv) le coût par séjour, ou le tarif par nuit, (v) le nom des fournisseurs, (vi) le numéro de référence de chaque contrat ou dossier?
(Le document est déposé)
Question no 556 -- Mme Cathy McLeod:
En ce qui concerne l’engagement du gouvernement à adopter et à mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones: a) quels sont les titres des notes d’information communiquées au ministre des Affaires autochtones et du Nord canadien entre le 4 novembre 2015 et le 5 octobre 2016 par le Ministère; b) quels sont les titres des notes d’information communiquées au chef du cabinet du ministre des Affaires autochtones et du Nord canadien entre le 4 novembre 2015 et le 5 octobre 2016 par le Ministère?
(Le document est déposé)
[Traduction]
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Monsieur le Président, enfin, je demande que toutes les autres questions restent au
Feuilleton.
Le vice-président adjoint (M. Anthony Rota): D'accord?
Des voix: D'accord.