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FEWO Rapport du Comité

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LE TRAVAIL NON RÉMUNÉRÉ DES FEMMES AU CANADA

Introduction

Au Canada comme ailleurs, les femmes assument une part disproportionnée de travail invisible et non rémunéré. Ce travail invisible est essentiel au fonctionnement des maisons, des communautés, des économies et de l’ensemble de la société. Le Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes (le Comité) reconnaît les contributions essentielles des femmes au pays et a décidé de mener une étude sur le travail non rémunéré des femmes au Canada afin d’examiner ce sujet plus attentivement. Le Comité a entendu 17 témoins et reçu deux mémoires écrits entre le 3 décembre 2020 et le 27 avril 2021. Des témoins ont souligné l’importance de ce travail, tout en mettant l’accent sur les difficultés vécues par les femmes en raison de cette répartition inégale du travail non rémunéré et invisible.

Le Comité a été informé de l’importance de reconnaître la valeur du travail non rémunéré et invisible des femmes au Canada, y compris les soins prodigués à des adultes, des aînés et des enfants. De plus, des témoins ont abordé les effets du travail non rémunéré sur la santé mentale et physique des femmes ainsi que sur leur sécurité économique et leur participation au marché du travail. À la suite des témoignages, le Comité a formulé des recommandations relatives au rôle du gouvernement fédéral en ce qui a trait au soutien des femmes qui effectuent un travail non rémunéré, ainsi qu’à la réduction et à la redistribution du travail non rémunéré des femmes en vue d’atteindre l’égalité des sexes au Canada.

Reconnaissance de la valeur du travail non rémunéré des femmes

Les stéréotypes sexistes et les rôles associés aux genres profondément ancrés dans la société confèrent par défaut aux femmes la responsabilité des tâches ménagères, du bénévolat et des soins rémunérés et non rémunérés[1]. Le travail non rémunéré comprend toutes les activités effectuées à l’intérieur et à l’extérieur de la maison liées à la gestion du ménage, comme tous les types de soins, les tâches ménagères, le travail au sein de la collectivité et le bénévolat[2]. Le travail non rémunéré est dit « invisible », car il ne fait pas partie de l’économie découlant du marché du travail, comme les dépenses des consommateurs et les transactions commerciales[3]. Hélène Cornellier, de l’Association féminine d’éducation et d’action sociale, a affirmé au Comité qu’en 1995, les Nations Unies évaluaient le travail non rémunéré des femmes et des filles à 11 000 milliards de dollars américains sur l’ensemble de la planète[4]. En ce qui concerne le Canada, Laura Addati, de l’Organisation internationale du Travail (OIT), estime que le travail non rémunéré équivaut à environ 26 % du produit intérieur brut (PIB) et que les femmes effectuent près des deux tiers des heures de travail non rémunérées[5]

Le travail non rémunéré continue d’être vu comme étant « sans valeur [économique] ajoutée », et demeure donc sous-estimé et mal payé[6]. Le double fardeau associé au travail rémunéré et à la prestation de soins non rémunérée augmente le temps de travail des femmes et réduit leur temps de repos[7]. De plus, certains employeurs perçoivent le travail non rémunéré comme une « responsabilité concurrente » avec le travail rémunéré, ce qui peut avoir une incidence négative sur l’avancement professionnel des femmes et leur participation dans le milieu de travail[8].

Des témoins ont affirmé que les normes sociales entourant le travail non rémunéré et la prestation de soins doivent changer, tout en respectant les différences culturelles connexes[9]. Les données relatives au travail non rémunéré et à la prestation de soins au Canada ne sont pas facilement ventilées par sexe, genre, ethnicité ou culture. Toutefois, des témoins ont laissé entendre que ces données pourraient être bénéfiques pour répondre aux besoins des personnes issues de différentes communautés[10]. Tina Chui, de Statistique Canada, a précisé que les responsabilités liées au travail non rémunéré peuvent varier énormément lorsqu’elles sont abordées en fonction de la diversité. Elle a ajouté que Statistique Canada travaille à améliorer la collecte de données désagrégées en fonction de la diversité et à tenir compte de cet aspect dans ses divers produits de données[11].

Aperçu statistique du travail non rémunéré au Canada

Par l’entremise de l’Enquête sociale générale, Statistique Canada recueille tous les cinq ans des données sur l’emploi du temps des Canadiens. Les résultats de cette enquête donnent une indication de la quantité de temps que les hommes et les femmes au Canada consacrent à du travail non rémunéré. Dans cette enquête, le travail non rémunéré est défini comme étant « le temps passé à effectuer des tâches ménagères et des tâches quotidiennes liées aux soins physiques des enfants, ainsi qu’à fournir des soins à un membre adulte de la famille ou à un ami[12] ».

Selon les résultats les plus récents de l’Enquête sur l’emploi du temps, en 2015, les femmes consacraient en moyenne 2,8 heures par jour à effectuer des tâches ménagères, soit 54 minutes de plus par jour que les hommes. Par ailleurs, les femmes (76 %) effectuaient plus de tâches quotidiennes relatives aux soins des enfants que les hommes (54 %); les femmes y consacraient près d’une heure de plus par jour que les hommes. La proportion de femmes fournissant des soins à un adulte (3 %), pour une moyenne de 42 minutes par jour, était trois fois plus élevée que chez les hommes (1 %)[13]. Finalement, les femmes percevaient plus la « pression du temps » pendant la journée. Par exemple, 69 % des femmes ont déclaré se sentir stressées de ne pas avoir assez de temps pour accomplir leurs tâches, comparativement à 60 % des hommes. De plus, 46 % des femmes ont déclaré se sentir constamment stressées en essayant d’accomplir plus qu’elles ne pouvaient en supporter, comparativement à 40 % des hommes[14].

En 2015, en plus de consacrer plus de temps à effectuer du travail non rémunéré que les hommes, les femmes étaient moins susceptibles d’être actives sur le marché du travail. En effet, 57 % des femmes occupaient un emploi, par rapport à 65 % des hommes. Les femmes qui travaillent étaient proportionnellement plus nombreuses à occuper un emploi à temps partiel. De plus, en moyenne, les femmes occupant un emploi passaient généralement 6,9 heures de moins par semaine au travail que les hommes. Josée Bégin, de Statistique Canada, a d’ailleurs mentionné que « le travail non rémunéré effectué de manière disproportionnée par les femmes pour les membres de leur famille favorise le taux d’activité plus élevé des hommes et leurs plus longues heures de travail[15] ».

De plus, dans le contexte de la pandémie de COVID-19, la répartition inégale du travail non rémunéré a été exacerbée. Selon les résultats de la Série d’enquêtes sur les perspectives canadiennes 3 : Reprise des activités économiques et sociales pendant la COVID-19, lorsque les hommes étaient sans emploi ou travaillaient à domicile pendant la pandémie, cela semblait favoriser un plus grand partage des tâches parentales par rapport aux hommes occupant un emploi ou travaillant à l’extérieur. Toutefois, lorsque les femmes étaient sans emploi ou travaillaient à domicile, elles étaient plus susceptibles de déclarer qu’elles étaient les principales responsables des tâches parentales et moins susceptibles de déclarer que ces responsabilités étaient partagées également[16]. En outre, Diana Sarosi a fait mention des résultats d’un sondage mené par Oxfam Canada, indiquant que les femmes autochtones et les femmes noires avaient fait état de « difficultés plus importantes que leurs homologues blanches en raison de l’augmentation des tâches ménagères et de soins occasionnée par la COVID‑19[17] ». Pour cette raison, les femmes autochtones étaient trois fois plus nombreuses que les répondantes blanches à dire qu’elles « avaient dû renoncer à chercher un emploi rémunéré[18] ».

Prestation de soins au Canada

La prestation de soins de toutes sortes est essentielle pour les personnes qui les reçoivent, l’économie et la société dans son ensemble. Pourtant, elle demeure largement invisible et non rémunérée, en plus d’être habituellement assumée par des femmes[19]. Il a été question devant le Comité de nombreux types de soins, y compris les soins donnés aux enfants, aux aînés, aux personnes ayant des handicaps et aux personnes ayant des besoins complexes, comme les personnes atteintes de démence. Diana Sarosi a expliqué que la valeur monétaire du travail de prestation de soins non rémunéré des femmes âgées de plus de 15 ans dans le monde entier est de 10,8 billions de dollars par année[20]. Des témoins ont expliqué qu’il existe deux groupes distincts de soins et les deux types sont majoritairement prodigués par des femmes. La première catégorie comprend les fournisseurs de soins non rémunérés ou « officieux », qui ne reçoivent souvent ni reconnaissance ni soutien. La deuxième catégorie comprend les fournisseurs de soins « officiels », qui sont souvent rémunérés ou associés à une « entité [de soins] quelconque[21] ».

Camille Robert et Jacqueline Neapole ont toutes les deux affirmé que le travail non rémunéré et le travail rémunéré des femmes sont interreliés et interdépendants[22]. En effet, Nora Spinks a expliqué qu’il faut bien comprendre le rôle du travail rémunéré et du travail non rémunéré dans l’économie des soins du Canada[23]. Dans le cas de l’économie des soins, une personne prodigue des soins et une autre personne les reçoit; les soins ont donc « une valeur intrinsèque » et appuient le bien public. L’économie des soins et l’économie de marché ont toutes les deux une incidence sur les familles et les communautés, et aucune des deux ne peut fonctionner efficacement sans l’autre[24]. Malgré l’importance de la prestation de soins rémunérée et non rémunérée, les travailleurs de ce secteur sont sous-estimés et sont surtout des femmes, dont bon nombre sont des femmes racisées[25].

Certains témoins ont affirmé que l’approche canadienne en matière de soins fondée sur le marché et la privatisation de nombreux services de soins contribue à rendre les emplois dans ce secteur mal rémunérés, précaires et assortis de mauvaises conditions de travail[26]. Ces faibles salaires et ces mauvaises conditions de travail compliquent l’embauche et le maintien en poste dans ce secteur et peuvent mener les travailleurs à l’épuisement et à d’autres problèmes de santé mentale[27]. La professeure Andrea Doucet a avancé que les salaires peu élevés sont un des facteurs qui expliquent la faible représentation des hommes au sein des effectifs de ce secteur[28]. Il est essentiel d’injecter des fonds publics dans le secteur des soins pour valoriser ce secteur et ses employés, pour améliorer et maintenir les normes de travail, ainsi que pour assurer une rémunération équitable et l’égalité pour les femmes, y compris les femmes racisées[29].

Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, Josée Bégin, de Statistique Canada, a expliqué que l’importance des employés de soutien dans le domaine des soins de santé, de même que les piètres conditions de travail de bon nombre de ces travailleurs, ont été mis en évidence. Par exemple, selon l’Enquête sur la population active, même si le nombre d’employés de soutien en santé (300 000) est demeuré relativement stable en novembre 2020 par rapport à l’année précédente, leurs conditions de travail étaient « moins favorables que celles de la moyenne des travailleurs ». Josée Bégin a souligné que le salaire horaire moyen de ces employés de soutien en santé était d’environ 22 $, soit près de 8 $ de moins que la moyenne nationale. Ces employés avaient aussi plus tendance à occuper des emplois temporaires et à cumuler les emplois. Des témoins ont affirmé que pour de nombreux immigrants, ces postes de soutien en santé constituent une porte d’entrée sur le marché du travail[30]. Par exemple, selon l’Enquête, en novembre 2020, quatre employés de soutien en santé sur dix étaient des immigrants, par rapport à un sur quatre pour le reste des emplois[31].

Pour sa part, Vicky Smallman a expliqué que « toutes les femmes prodiguent des soins non rémunérés », mais que certaines femmes ont les moyens d’engager des gens pour faire ce travail. Or, les personnes embauchées sont souvent des femmes racisées, dont le travail est sous-estimé et mal rémunéré[32]. Des témoins ont affirmé que les femmes racisées et autochtones représentent une proportion importante des soignants, tant chez les employés rémunérés dans des foyers de soins de longue durée ou autres que dans leurs familles et leurs collectivités[33]. Selon Diana Sarosi, « nos économies se construisent sur le dos des femmes, en particulier des femmes de couleur qui fournissent chaque jour 12 milliards d’heures de travail non rémunéré et sous-payé[34] ». De plus, Camille Robert a expliqué que les inégalités augmentent chez les femmes « avec le recours croissant aux travailleuses migrantes, immigrantes et racisées pour combler le déficit du “care”[35] ». Ainsi, des témoins ont plaidé en faveur d’approches intersectionnelles et holistiques en matière de politiques sur les soins rémunérés et non rémunérés et d’investissements en infrastructure sociale pour s’assurer que les soins rémunérés ne « reposent [plus uniquement] sur les épaules des Canadiennes les plus marginalisées[36] ». En outre, certains témoins ont proposé d’établir une commission nationale sur l’économie des soins au Canada afin de créer et de mettre en œuvre une stratégie nationale en matière de soins. Cette commission pourrait se pencher sur la possibilité d’appliquer le « cadre des “5 R“ du travail décent dans les activités de soin à autrui[37] » de l’OIT.

Le travail non rémunéré des femmes et les soins qu’elles prodiguent sont essentiels tant pour les personnes qui reçoivent les soins ou qui en bénéficient que pour l’économie et le bien-être et le fonctionnement de la société en général. Lise Courteau, de l’Association féminine d’éducation et d’action sociale, a affirmé que la « reconnaissance et la valorisation du travail invisible sont des enjeux centraux pour l’atteinte de l’égalité entre les femmes et les hommes[38] ». Des témoins ont proposé diverses initiatives pour reconnaître et valoriser le travail invisible, notamment[39] :

  • apporter des améliorations à la collecte de données sur le travail non rémunéré;
  • adopter une journée nationale du travail invisible au Canada;
  • bonifier les mesures relatives à l’équité salariale;
  • établir des pratiques budgétaires fondées sur le genre;
  • reconnaître que les services de soins sont une infrastructure sociale essentielle;
  • s’assurer que les régions urbaines et rurales ont accès à une infrastructure sociale et physique fiable.

Soins prodigués aux enfants

Le Comité a été mis au fait des répercussions liées aux responsabilités parentales et à la garde d’enfants sur les femmes au Canada. Par exemple, Laura Addati, de l’OIT, a souligné qu’il y a au Canada un écart relatif à l’emploi parental (la différence entre les ratios employés-population pour les mères et les pères). Elle a même affirmé que les mères de jeunes enfants sont « pénalisées sur le plan de l’emploi » au Canada, mais que l’écart entre les hommes et les femmes est moins grand chez les conjoints sans jeunes enfants[40]. Elle a aussi souligné que les femmes sont pénalisées aux échelons supérieurs, car les mères sont sous-représentées parmi les gestionnaires et les dirigeants, alors que « les pères continuent de faire bonne figure sur les plans de l’emploi, des salaires et des postes de direction[41] ».

Des témoins ont noté que plusieurs initiatives pourraient contribuer à soutenir les familles au Canada, y compris un système de congé parental renforcé, l’Allocation canadienne pour enfants et un programme national de garde d’enfants[42]. Ils ont mis l’accent sur l’importance de bonifier les prestations de maternité et d’encourager les hommes à prendre plus de semaines de congé de paternité ou de congé parental, afin d’entraîner des changements positifs au chapitre de la répartition genrée du travail rémunéré et non rémunéré et de la participation des femmes au marché du travail[43]. Au sujet du congé parental, la professeure Andrea Doucet a expliqué que la prestation parentale partagée offerte par le gouvernement fédéral est significative, mais qu’elle ne « va pas assez loin ». La prestation permet aux parents de recevoir des semaines supplémentaires de prestations parentales, « pourvu qu’ils partagent les prestations parentales[44] ». Elle a expliqué que la prestation parentale partagée n’est pas une prestation individuelle non transférable et qu’elle dépend du premier parent qui prend le congé parental : « Si la mère prend congé, le père peut prendre la prestation parentale partagée, mais nous savons qu’un tiers des mères au Canada ne reçoivent pas de prestations ». Ainsi, le système est « déjà désavantageux en cela[45] ». Finalement, elle a ajouté que le taux de revenu de remplacement pendant un congé parental au Canada est faible par rapport aux normes internationales et n’atteint habituellement pas le taux de 70 % que les observateurs jugent adéquat pour permettre à une famille d’avoir « des moyens financiers suffisants pour que le père puisse prendre le congé parental[46] ».

Kate Bezanson a affirmé que dans le contexte de la COVID-19, la reprise économique dépend de la participation des femmes au marché du travail, et que leur participation dépend directement de la disponibilité des services de garde d’enfants. La pandémie de COVID-19 a eu des effets dévastateurs sur le secteur des soins, y compris le secteur de la garde d’enfants. De nombreuses garderies ont fermé leurs portes pour diverses raisons. Kate Bezanson a rappelé que les services de garde d’enfants au Canada ne font pas vraiment partie d’un système établi et sont donc fragiles et vulnérables dans une crise comme celle de la pandémie de COVID-19. La fragilité du secteur de la garde d’enfants signifie que « nous émergeons de la pandémie avec moins de services que nous nous en avions au départ[47] ».

De nombreux témoins ont demandé la création d’un système de garde d’enfants de qualité financé par le gouvernement fédéral et géré par les provinces et les territoires, y compris dans les régions rurales et éloignées, pour les parents qui souhaitent s’en prévaloir. Les témoins ont reconnu le succès du système public de garde d’enfants au Québec, mais ont fait remarquer qu’on pourrait en améliorer et en élargir l’accès[48]. Des témoins ont suggéré qu’un système fédéral de garde d’enfants pourrait s’inspirer du système en place au Québec[49]. Le Comité a entendu que ce type de système pourrait favoriser la participation des femmes au marché du travail, améliorer les conditions de travail et les salaires des travailleurs du secteur de la garde d’enfants et contribuer à la croissance économique au Canada[50]. D’autres témoins ont ajouté que les familles canadiennes ont différentes approches en ce qui concerne la garde d’enfants. Par exemple, la professeure Kate Bezanson a reconnu que :

[…] la meilleure façon de soutenir les personnes qui prennent soin des enfants consiste à mettre sur pied un système [de garde] qui est accessible et abordable pour les personnes qui souhaitent l’utiliser. On ne parle absolument pas d’une quelconque forme de garde d’enfants obligatoire. Pour de nombreuses familles, il est absolument important et viable qu'un grand-parent, une tante ou un membre de la famille s'occupe des enfants, et c'est souvent le meilleur choix pour ces familles. Nous tenons donc à soutenir cette approche[51].

Les familles doivent donc avoir plusieurs options en la matière, notamment du soutien pour garder leurs enfants à la maison et pour les envoyer dans un service de garde[52].

Travail invisible des nouvelles arrivantes au Canada

Le Comité a entendu plusieurs témoins évoquer des difficultés uniques liées au travail non rémunéré chez les nouvelles arrivantes au Canada, y compris les immigrantes et les réfugiées. Des témoins ont affirmé que le travail non rémunéré et invisible a chez les immigrantes et les nouvelles arrivantes les mêmes répercussions que celles vécues par les femmes déjà établies au Canada. Toutefois, la professeure Aline Lechaume a ajouté que le fardeau du travail non rémunéré et invisible sur les immigrantes et les nouvelles arrivantes est sous-estimé, car ces femmes elles-mêmes sont souvent invisibles[53]. De plus, certaines immigrantes et nouvelles arrivantes subissent du racisme et de l’intimidation, ce qui se traduit par un fardeau psychologique accru dans leur quotidien[54].

Les immigrantes se butent à des obstacles supplémentaires en raison de leurs facteurs identitaires multiples, particulièrement les mères monoparentales nouvellement arrivées au Canada[55]. Puneet Dhillon, des Services de santé communautaires du Punjabi, a d’ailleurs donné l’explication suivante[56] :

Le temps de travail quotidien d'un homme employé à plein temps est de 7,5 heures. Pour une femme, il faut ajouter 90 minutes à ce chiffre. Pour une femme immigrée confinée à la maison, vous ajoutez 90 minutes supplémentaires. Pour une mère monoparentale sans le soutien social d'une famille élargie, vous ajoutez encore 90 minutes.

Les nouvelles arrivantes sont souvent responsables d’intégrer leur famille dans la société canadienne. Cette responsabilité constitue une facette supplémentaire du travail non rémunéré et invisible propre aux femmes nouvellement arrivées au Canada[57]. Les obstacles linguistiques touchent souvent tous les aspects de l’intégration des immigrantes et des nouvelles arrivantes, y compris les aînées, dont[58] :

  • tisser des liens et faire du réseautage dans la collectivité;
  • se familiariser avec un nouvel environnement physique;
  • décrocher un emploi et atteindre une stabilité financière;
  • trouver des services, s’y retrouver et y accéder, notamment en matière de garde d’enfants et de transport.

Les obstacles énumérés ci-dessus peuvent réduire l’accès de ces femmes à du soutien formel et informel et ainsi nuire à leur intégration dans la société canadienne. Par exemple, en l’absence d’un réseau de soutien social ou de l’accès à des services de garde d’enfants abordables, les immigrantes et les nouvelles arrivantes doivent effectuer toutes les tâches domestiques et prodiguer tous les soins non rémunérés pour leur famille[59]. D’ailleurs, selon Yasmina Chouakri, de nombreuses immigrantes ou nouvelles arrivantes au statut précaire, comme les réfugiées ou les femmes entrées au pays au titre de la catégorie du regroupement familial, « viennent alors en seconde place » après leur conjoint pour intégrer le marché du travail et suivre des cours de langue. Ces femmes sont généralement responsables de toutes les tâches domestiques et de tous les soins non rémunérés liés à leur famille[60].

Pour de nombreux immigrants et nouveaux arrivants, la participation à des cours de langue est souvent la première étape en vue de se trouver un emploi après leur arrivée au Canada. Si elles n’ont pas accès à des services de garde d’enfants, les immigrantes et les nouvelles arrivantes risquent de ne pas pouvoir suivre ces cours et de continuer de se buter aux mêmes obstacles en matière d’emploi[61]. Un autre obstacle à l’emploi est le fait que les titres de compétence de nombreuses immigrantes et nouvelles arrivantes ne sont pas reconnus au Canada ou nécessitent une formation ou des études supplémentaires avant de pouvoir obtenir un emploi[62]. Sans services de garde d’enfants abordables, les immigrantes et les nouvelles arrivantes risquent de ne pas pouvoir participer aux cours de langue requis pour suivre et réussir leurs programmes de formation. En outre, Puneet Dhillon a ajouté que sans stabilité financière, les immigrantes et les nouvelles arrivantes sont particulièrement vulnérables en période de crise, notamment à la violence familiale[63]. Des témoins ont proposé plusieurs mesures pour soutenir les immigrantes et les nouvelles arrivantes au Canada qui effectuent un travail non rémunéré. En voici quelques exemples[64] :

  • garantir l’accès à des services de garde d’enfants abordables, peu importe le statut d’immigration;
  • bonifier l’accès aux cours de langue;
  • améliorer la coordination et l’accès des immigrantes à des services communautaires adaptés sur le plan culturel et linguistique;
  • augmenter les initiatives permettant de faire du réseautage et de réduire l’isolement;
  • offrir aux mères monoparentales nouvellement arrivées un soutien financier accru;
  • reconnaître et rémunérer le travail et les contributions supplémentaires des immigrantes et des nouvelles arrivantes.

Recommandation 1

Que le gouvernement du Canada collabore avec le Québec et les autres provinces et territoires afin de reconnaître, de réduire et de redistribuer la responsabilité disproportionnée des femmes au chapitre du travail non rémunéré et de la prestation de soins :

  • en reconnaissant que ce travail est essentiel;
  • en investissant dans le secteur des soins, y compris les soins à domicile et communautaires, afin de créer un système fiable de soins dans toutes les régions du Canada assorti d’une rémunération et de normes du travail adéquates;
  • en appliquant une analyse comparative entre les sexes plus et en tenant compte de l’avis des prestataires de soins dans les décisions stratégiques connexes.

Recommandation 2

Que le gouvernement du Canada, en partenariat avec les provinces et les territoires, mette sur pied une commission nationale sur l’économie des soins afin d’élaborer une stratégie nationale en matière de soins et d’examiner la possibilité d’appliquer le « cadre des “5 R“ du travail décent dans les activités de soin à autrui » de l’Organisation internationale du Travail.

Recommandation 3

Que le gouvernement du Canada reconnaisse le premier mardi du mois d’avril comme étant la Journée nationale du travail invisible et encourage tous les États membres des Nations Unies à faire de même.

Recommandation 4

Que le gouvernement du Canada explore les mesures pour encourager les parents (particulièrement les pères) à prendre plus de semaines de congé parental, notamment en augmentant le montant actuel des prestations de maternité et des prestations parentales et en établissant un congé de paternité au même titre que le congé de maternité et le congé parental qui existent dans le cadre du régime d’assurance-emploi.

Recommandation 5

Que le gouvernement du Canada, en partenariat avec le Québec et les autres provinces et les territoires, s’assure que toutes les familles canadiennes, peu importe leur lieu de résidence ou leur statut d’immigration, aient accès à des options de garde d’enfant de qualité supérieure, abordables et inclusives :

  • en finançant de façon adéquate et durable, par l’entremise de transferts aux provinces et aux territoires avec le droit de retrait avec pleine compensation, un système national d’apprentissage et de garde de jeunes enfants abordable et adapté à la culture;
  • en s’assurant que ce système national comprenne diverses possibilités pour les Canadiens, comme un nombre suffisant de places dans les garderies pour répondre à la demande et un soutien financier adéquat pour les Canadiens qui souhaitent prendre soin de leurs enfants à la maison.

Recommandation 6

Que le gouvernement du Canada collabore avec les provinces et les territoires, dans le respect de leurs compétences respectives, afin d’améliorer la sensibilisation des femmes immigrantes et nouvellement arrivées concernant l’accès à des mesures de soutien et à des services adaptés sur le plan linguistique et culturel, y compris des cours d’anglais et de français, ainsi qu’à d’autres services sociaux et communautaires.

Le Comité reconnaît et regrette la sous-représentation des femmes autochtones dans le cadre de cette étude. Il recommande ainsi:

Recommandation 7

Que le gouvernement du Canada collabore avec les organisations, les communautés et les personnes autochtones, en particulier les femmes, afin de déterminer les besoins des femmes autochtones assurant un travail non rémunéré et la prestation de soins, et de veiller à ce que les initiatives fédérales soient respectueuses de leur culture et répondent à leurs besoins.

Effets du travail non rémunéré sur les femmes

[C]es lacunes ont précédé la COVID... Je ne crois pas que ça se résume simplement à un retour à la normale, parce que la normale était dysfonctionnelle. Pour beaucoup de femmes, ça ne marchait vraiment pas.

Jacqueline Neapole Institut canadien de recherches sur les femmes

Santé mentale et physique et bien-être

Pour de nombreuses femmes, le travail non rémunéré et les responsabilités liées à la prestation de soins constituent un deuxième ou un troisième quart de travail en plus de leur emploi rémunéré, et elles sont obligées de concilier ces charges de travail. Le fardeau associé aux charges de travail multiples peut accroître le stress des femmes et les mener à l’épuisement, car bon nombre d’entre elles n’ont pas le temps de se reposer[65]. Des témoins ont expliqué que la prestation de soins peut avoir des effets graves et persistants sur la santé physique et mentale des personnes qui les prodiguent[66].

Selon Tracy Johnson, de l’Institut canadien d’information sur la santé, 96 % des Canadiens qui reçoivent des soins à domicile, y compris des soins palliatifs, ont aussi un aidant naturel non rémunéré. Dans bien des cas, les soins non rémunérés offerts à ces personnes contribuent à leur maintien à domicile. Environ un aidant naturel non rémunéré sur trois est « en détresse », et ces aidants passent en moyenne 38 heures par semaine à prodiguer des soins. La détresse est deux fois plus élevée chez les aidants qui habitent avec la personne dont ils s’occupent comparativement à ceux qui vivent ailleurs[67]. Tracy Johnson a mentionné que les soins à domiciles ne sont pas toujours accessibles dans toutes les régions du Canada, particulièrement dans les régions rurales. Ainsi, améliorer la sensibilisation et l’accès aux services de soins à domicile à l’échelle du Canada est un excellent moyen d’« aider les aidants naturels[68] ». Des témoins ont aussi expliqué que divers types de soutien sont offerts aux aidants, comme les programmes de jour pour adultes, les soins de relève, la livraison des repas, les services de soutien social et communautaire, les mesures financières élargies et l’aide fournie pour naviguer dans le système de soins de santé au Canada[69].

Saskia Sivananthan a souligné que la pandémie a contribué à augmenter le niveau de détresse des personnes qui donnent des soins à un proche à domicile, comme une personne atteinte de démence. La pandémie a interrompu l’accès aux services de relève et a empêché le personnel de soutien de se rendre à domicile pour offrir une aide supplémentaire[70]. Selon certains témoins, les aidants ont besoin de soutien accru pendant et après la pandémie de COVID-19[71]. Des changements à court et à long terme dans les systèmes de soins de santé canadiens sont nécessaires pour atténuer les pressions immédiates liées à la pandémie tout en créant des « systèmes de soins solides pour nous aider à surmonter les crises futures[72] ».

La pandémie de COVID-19 a amplifié les effets négatifs sur la santé mentale imposés par le double fardeau du travail rémunéré et des responsabilités non rémunérées, comme l’anxiété, la dépression, l’isolement et l’épuisement[73]. Des témoins ont décrit un écart dans les données liées au travail non rémunéré et à la prestation de soins ainsi qu’à la façon dont ces responsabilités ont évolué pendant la pandémie[74]. Malgré des lacunes concernant les données relatives à la COVID-19, Statistique Canada a mené en avril 2020 une enquête à participation volontaire afin de recueillir des données sur la santé mentale pendant la pandémie. Les données recueillies démontrent que les femmes qui ont répondu au sondage étaient beaucoup plus nombreuses que les hommes (30,5 % contre 24 %) à affirmer que leur vie était moyennement ou très stressante depuis le début de la pandémie[75]. Josée Bégin, de Statistique Canada, suppose que le stress accru des femmes est attribuable à l’augmentation du travail non rémunéré pendant la pandémie. Le travail non rémunéré des femmes peut avoir augmenté pendant la pandémie en raison de la fermeture des garderies et des écoles, des mesures de distanciation physique qui les ont empêchées de compter sur l’aide de parents ou d’amis et de la fermeture de certains commerces, comme les restaurants et les nettoyeurs, ce qui a peut-être amené les femmes à effectuer des travaux ménagers non rémunérés[76].

Sécurité économique et participation au marché du travail

Le travail non rémunéré est l’un « des plus grands déterminants de la sécurité économique des femmes[77] ». La répartition inégale du travail non rémunéré peut avoir une incidence négative sur l’égalité entre les sexes ainsi que sur les femmes, notamment en ce qui a trait à leur salaire, à leur participation au marché du travail, à leur avancement professionnel et à leur sécurité financière à diverses étapes de leur vie[78].

Des témoins ont précisé que le fardeau lié à la prestation de soins peut devenir trop lourd pour les femmes sur le marché du travail et forcer certaines d’entre elles à prendre un congé non rémunéré ou à quitter complètement le marché du travail[79]. Amy Coupal, de l’Organisme de soutien aux aidants naturels de l’Ontario, a expliqué que certaines aidantes hésitent à informer leur employeur de leur situation, car elles ont peur de subir des représailles ou de se faire congédier si elles demandent des mesures d’adaptation ou des modifications à leurs conditions de travail[80]. Par ailleurs, Nora Spinks a ajouté que lorsque des femmes offrent des soins à une personne aînée, cela peut se produire à une étape plus tardive de leur carrière et ainsi avoir des répercussions plus importantes sur leurs gains ouvrant droit à pension et, par conséquent, leur santé économique et leurs revenus futurs[81].

Des témoins ont avancé qu’un soutien accru des employeurs, par l’entremise de politiques sur les soins[82], et la possibilité de prendre des congés de maladie payés pour tous les employés constitueraient un progrès important pour soulager une partie du stress vécu par les femmes qui doivent composer avec leur travail rémunéré et leurs responsabilités non rémunérées[83].

Les femmes aînées continuent de subir les conséquences de la répartition inégale du travail non rémunéré entre les hommes et les femmes même lorsqu’elles ne sont plus sur le marché du travail. Les femmes aînéesqui ont travaillé à temps partiel ou qui sont restées à la maison pour offrir des soins non rémunérés au début de leur carrière peuvent avoir une pension relativement peu élevée et se trouver dans une situation financière précaire, surtout si elles sont célibataires[84]. Camille Robert a d’ailleurs proposé des mesures pour réduire l’insécurité économique des femmes aînéeset reconnaître les contributions non rémunérées des femmes, comme payer un salaire aux femmes au foyer, inclure ces dernières dans la population active ou verser des prestations de vieillesse aux personnes qui ont choisi de rester à la maison[85]. Laura Addati a ajouté que certains pays versent des crédits de pension aux hommes et aux femmes en fonction du nombre d’années consacrées à effectuer un travail non rémunéré[86].

Même si de nombreuses femmes vivent de l’insécurité économique en raison de leurs responsabilités non rémunérées, certaines aidantes non rémunérées peuvent subir d’autres pressions financières. Par exemple, des témoins ont expliqué que de nombreuses aidantes naturelles payent certains coûts liés aux soins de leur poche. Ces difficultés financières accrues font augmenter la détresse chez ces aidantes naturelles non rémunérées[87]. Les femmes qui sont obligées de réduire ou d’éliminer leurs heures de travail rémunéré pour s’acquitter de leurs responsabilités d’aidantes, tout en payant de leur poche des dépenses liées à ces soins, portent un double fardeau financier[88]. Ces difficultés financières sont également très problématiques pour les mères monoparentales, qui doivent s’occuper de leurs enfants sans pouvoir compter sur un deuxième revenu. Certaines mères recommandent d’ailleurs d’augmenter encore les montants de l’Allocation canadienne pour enfants[89].

Recommandation 8

Que le gouvernement du Canada soutienne Statistique Canada et l’Institut canadien d’information sur la santé pour qu’ils recueillent adéquatement et plus fréquemment des données, à effectuer un suivi sur la prestation de soins et le travail non rémunéré dans toutes les régions du Canada et à élargir les données recueillies pour inclure :

  • les valeurs monétaires estimées de la prestation de soins et du travail non rémunéré au Canada;
  • les données ventilées selon le genre, l’ethnicité, l’âge, l’identité autochtone et d’autres facteurs;
  • les données avant et après la pandémie de COVID-19 relativement à la prestation de soins et au travail non rémunéré;
  • les répercussions sur la santé physique et mentale de la prestation de soins et du travail non rémunéré;
  • les répercussions sur le plan professionnel et financier de la prestation de soins et du travail non rémunéré.

Recommandation 9

Que le gouvernement du Canada, dans l’optique de reconnaître le travail invisible, favorise le dialogue et encourage les employeurs à envisager l’adoption de mesures d’adaptation pour les aidants, lance une campagne de sensibilisation sur la prestation de soins et le travail non rémunéré et améliore à la fois la compréhension du public et des employeurs concernant ces types de travail.

Recommandation 10

Que le gouvernement du Canada continue de mettre en œuvre la Loi sur l’équité salariale.


[1]              Voir par exemple : FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1205 (Dre Saskia Sivananthan, chef de la direction scientifique, du transfert et de l’échange des connaissances, Société Alzheimer du Canada); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 27 avril 2021, 1220 (Yasmina Chouakri, coordonnatrice, Réseau d’action pour l’égalité des femmes immigrées et racisées du Québec); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1200 (Lise Courteau, présidente, Association féminine d’éducation et d’action sociale); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 9 mars 2021, 1100 (Jacqueline Neapole, directrice exécutive, Institut canadien de recherches sur les femmes).

[2]              FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 9 mars 2021, 1100 (Jacqueline Neapole, directrice exécutive, Institut canadien de recherches sur les femmes).

[3]              FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1200 (Lise Courteau, présidente, Association féminine d’éducation et d’action sociale).

[4]              FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1200 (Hélène Cornellier, responsable, Dossiers politiques et communications, Association féminine d’éducation et d’action sociale); Association féminine d’éducation et d’action sociale et le Comité inter-associations pour la valorisation du travail invisible, Le travail invisible, ça compte ! Reconnaître le travail invisible des parents et des proches aidant.e.s, en l’évaluant et en l’intégrant au PIB canadien, mémoire, 18 février 2021.

[5]              FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 9 mars 2021, 1100 (Laura Addati, spécialiste des politiques, Autonomisation économique des femmes, Organisation internationale du Travail).

[6]              FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1220 (Dre Saskia Sivananthan, chef de la direction scientifique, du transfert et de l’échange des connaissances, Société Alzheimer du Canada).

[7]              FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1215 (Diana Sarosi, directrice, Politiques et campagnes, Oxfam Canada); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 27 avril 2021, 1210 (Puneet Dhillon, analyste et recherchiste en télécommunications, Services de santé communautaires du Punjabi).

[8]              FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1220 (Dre Saskia Sivananthan, chef de la direction scientifique, du transfert et de l’échange des connaissances, Société Alzheimer du Canada).

[9]              FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1125 (Andrea Doucet, professeure et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’égalité entre les sexes, le travail et les soins, à titre personnel); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1135 (Amy Coupal, directrice générale, Organisme de soutien aux aidants naturels de l’Ontario).

[10]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1135 (Amy Coupal, directrice générale, Organisme de soutien aux aidants naturels de l’Ontario); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1135 (Tracy Johnson, directrice, Analyse du système de santé et Questions émergentes, Institut canadien d’information sur la santé).

[11]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1225 et 1245 (Tina Chui, directrice par intérim, Diversité et statistique socioculturelle, Statistique Canada).

[12]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1205 (Josée Bégin, directrice générale, Marché du travail, de l’éducation et du bien-être socio-économique, Statistique Canada).

[13]            Ibid.

[14]            Ibid.

[15]            Ibid.

[16]            Ibid., 1210.

[17]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1215 (Diana Sarosi, directrice, Politiques et campagnes, Oxfam Canada).

[18]            Ibid.

[19]            Voir par exemple : FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1215 (Diana Sarosi, directrice, Politiques et campagnes, Oxfam Canada); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1105 (Andrea Doucet, professeure et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’égalité entre les sexes, le travail et les soins, à titre personnel).

[20]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1215 (Diana Sarosi, directrice, Politiques et campagnes, Oxfam Canada).

[21]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1115 (Nora Spinks, présidente-directrice générale, Institut Vanier de la Famille).

[22]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 25 février 2021, 1215 (Camille Robert, historienne, à titre personnel); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 9 mars 2021, 1100 (Jacqueline Neapole, directrice exécutive, Institut canadien de recherches sur les femmes).

[23]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1110 (Nora Spinks, présidente-directrice générale, Institut Vanier de la Famille).

[24]            Ibid.

[25]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1225 (Dre Saskia Sivananthan, chef de la direction scientifique, du transfert et de l’échange des connaissances, Société Alzheimer du Canada); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 25 février 2021, 1245 (Camille Robert, historienne, à titre personnel).

[26]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1210 (Vicky Smallman, directrice nationale, Droits de la personne, Congrès du travail du Canada); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1255 (Diana Sarosi, directrice, Politiques et campagnes, Oxfam Canada).

[27]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1250 (Diana Sarosi, directrice, Politiques et campagnes, Oxfam Canada).

[28]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1120 (Andrea Doucet, professeure et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’égalité entre les sexes, le travail et les soins, à titre personnel).

[29]            Voir par exemple : FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 25 février 2021, 1245 (Camille Robert, historienne, à titre personnel); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1110 (Nora Spinks, présidente-directrice générale, Institut Vanier de la Famille); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1240 (Dre Saskia Sivananthan, chef de la direction scientifique, du transfert et de l’échange des connaissances, Société Alzheimer du Canada).

[30]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 25 février 2021, 1255 (Camille Robert, historienne, à titre personnel); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1210 (Josée Bégin, directrice générale, Marché du travail, de l’éducation et du bien-être socio-économique, Statistique Canada).

[31]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1210 (Josée Bégin, directrice générale, Marché du travail, de l’éducation et du bien-être socio-économique, Statistique Canada).

[32]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1245 (Vicky Smallman, directrice nationale, Droits de la personne, Congrès du travail du Canada).

[33]            Ibid.; FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 9 mars 2021, 1100 (Jacqueline Neapole, directrice exécutive, Institut canadien de recherches sur les femmes); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1205 (Dre Saskia Sivananthan, chef de la direction scientifique, du transfert et de l’échange des connaissances, Société Alzheimer du Canada).

[34]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1215 (Diana Sarosi, directrice, Politiques et campagnes, Oxfam Canada).

[35]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 25 février 2021, 1205 (Camille Robert, historienne, à titre personnel).

[36]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 9 mars 2021, 1115 (Jacqueline Neapole, directrice exécutive, Institut canadien de recherches sur les femmes).

[37]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1210 (Vicky Smallman, directrice nationale, Droits de la personne, Congrès du travail du Canada).

[38]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1200 (Hélène Cornellier, responsable, Dossiers politiques et communications, Association féminine d’éducation et d’action sociale).

[39]            Voir par exemple : Ibid.; FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1105 (Andrea Doucet, professeure et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’égalité entre les sexes, le travail et les soins, à titre personnel); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1115 (Nora Spinks, présidente-directrice générale, Institut Vanier de la Famille); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1105 (Amy Coupal, directrice générale, Organisme de soutien aux aidants naturels de l’Ontario); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1240 (Marianne Pertuiset-Ferland, responsable, Comité inter-associations pour la valorisation du travail invisible); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 27 avril 2021, 1220 (Yasmina Chouakri, coordonnatrice, Réseau d’action pour l’égalité des femmes immigrées et racisées du Québec).

[40]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 9 mars 2021, 1100 (Laura Addati, spécialiste des politiques, Autonomisation économique des femmes, Organisation internationale du Travail).

[41]            Ibid.

[42]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1155 (Andrea Doucet, professeure et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’égalité entre les sexes, le travail et les soins, à titre personnel).

[43]            Voir par exemple : Ibid.; FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1245 (Marianne Pertuiset-Ferland, responsable, Comité inter-associations pour la valorisation du travail invisible); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 25 février 2021, 1215 (Kate Bezanson, professeure associée et doyenne associée, Brock University, à titre personnel); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 25 février 2021, 1250 (Camille Robert, historienne, à titre personnel).

[44]            Gouvernement du Canada, Prestation parentale partagée.

[45]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1150 (Andrea Doucet, professeure et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’égalité entre les sexes, le travail et les soins, à titre personnel).

[46]            Ibid.

[47]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 25 février 2021, 1235 (Kate Bezanson, professeure associée et doyenne associée, Brock University, à titre personnel).

[48]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 25 février 2021, 1230 et 1250 (Camille Robert, historienne, à titre personnel); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1245 (Hélène Cornellier, responsable, Dossiers politiques et communications, Association féminine d'éducation et d'action sociale).

[49]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1245 (Hélène Cornellier, responsable, Dossiers politiques et communications, Association féminine d'éducation et d'action sociale); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 25 février 2021, 1220 (Kate Bezanson, professeure associée et doyenne associée, Faculté des sciences sociales, Brock University, à titre personnel).

[50]            Voir par exemple : Ibid.; FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 9 mars 2021, 1105 (Jacqueline Neapole, directrice exécutive, Institut canadien de recherches sur les femmes); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 27 avril 2021, 1205 (Aline Lechaume, professeure chercheure, Faculté des sciences sociales, Université Laval); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 27 avril 2021, 1210 (Puneet Dhillon, analyste et recherchiste en télécommunications, Services de santé communautaire du Punjabi).

[51]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 25 février 2021, 1240 (Kate Bezanson, professeure associée et doyenne associée, Brock University, à titre personnel).

[52]            Ibid.; FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 25 février 2021, 1245 (Camille Robert, historienne, à titre personnel).

[53]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 27 avril 2021, 1205 (Aline Lechaume, professeure chercheure, Faculté des sciences sociales, Université Laval, à titre personnel).

[54]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 27 avril 2021, 1235 (Yasmina Chouakri, coordonnatrice, Réseau d’action pour l’égalité des femmes immigrées et racisées du Québec).

[55]            Ibid.; FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 27 avril 2021, 1210 et 1300 (Puneet Dhillon, analyste recherchiste en télécommunications, Services de santé communautaire du Punjabi).

[56]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 27 avril 2021, 1210 (Puneet Dhillon, analyste recherchiste en télécommunications, Services de santé communautaire du Punjabi).

[57]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 27 avril 2021, 1205 (Aline Lechaume, professeure chercheure, Faculté des sciences sociales, Université Laval, à titre personnel).

[58]            Ibid.; FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 27 avril 2021, 1210 et 1245 (Puneet Dhillon, analyste recherchiste en télécommunications, Services de santé communautaire du Punjabi); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 27 avril 2021, 1220 (Yasmina Chouakri, coordonnatrice, Réseau d’action pour l’égalité des femmes immigrées et racisées du Québec).

[59]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 27 avril 2021, 1240 (Puneet Dhillon, analyste recherchiste en télécommunications, Services de santé communautaire du Punjabi).

[60]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 27 avril 2021, 1220 (Yasmina Chouakri, coordonnatrice, Réseau d’action pour l’égalité des femmes immigrées et racisées du Québec).

[61]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 27 avril 2021, 1205 (Aline Lechaume, professeure chercheure, Faculté des sciences sociales, Université Laval, à titre personnel).

[62]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 27 avril 2021, 1210 (Puneet Dhillon, analyste recherchiste en télécommunications, Services de santé communautaire du Punjabi).

[63]            Ibid., 1245.

[64]            Ibid., 1210; FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 27 avril 2021, 1205 (Aline Lechaume, professeure chercheure, Faculté des sciences sociales, Université Laval, à titre personnel); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 27 avril 2021, 1235 (Yasmina Chouakri, coordonnatrice, Réseau d’action pour l’égalité des femmes immigrées et racisées du Québec).

[65]            Voir par exemple : FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1205 (Dre Saskia Sivananthan, chef de la direction scientifique, du transfert et de l’échange des connaissances, Société Alzheimer du Canada); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1105 (Amy Coupal, directrice générale, Organisme de soutien aux aidants naturels de l’Ontario).

[66]            Ibid.

[67]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1100 (Tracy Johnson, directrice, Analyse du système de santé et Questions émergentes, Institut canadien d’information sur la santé).

[68]            Ibid.; FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1215 (Marianne Pertuiset-Ferland, responsable, Comité inter-associations pour la valorisation du travail invisible).

[69]            Voir par exemple : Ibid.; FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1130 (Amy Coupal, directrice générale, Organisme de soutien aux aidants naturels de l’Ontario); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1215 (Hélène Cornellier, responsable, Dossiers politiques et communications, Association féminine d’éducation et d’action sociale).

[70]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1245 (Dre Saskia Sivananthan, chef de la direction scientifique, du transfert et de l’échange des connaissances, Société Alzheimer du Canada); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1115 (Nora Spinks, présidente-directrice générale, Institut Vanier de la Famille).

[71]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1105 (Amy Coupal, directrice générale, Organisme de soutien aux aidants naturels de l’Ontario).

[72]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1210 (Vicky Smallman, directrice nationale, Droits de la personne, Congrès du travail du Canada); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1110 (Nora Spinks, présidente-directrice générale, Institut Vanier de la Famille).

[73]            Voir par exemple : Ibid.; FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1200 (Hélène Cornellier, responsable, Dossiers politiques et communications, Association féminine d’éducation et d’action sociale); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 25 février 2021, 1205 (Kate Bezanson, professeure associée et doyenne associée, Brock University, à titre personnel); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 25 février 2021, 1205 (Camille Robert, historienne, à titre personnel); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1210 (Marianne Pertuiset-Ferland, responsable, Comité inter-associations pour la valorisation du travail invisible).

[74]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1235 (Diana Sarosi, directrice, Politiques et campagnes, Oxfam Canada); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1235 (Dre Saskia Sivananthan, chef de la direction scientifique, du transfert et de l’échange des connaissances, Société Alzheimer du Canada).

[75]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1210 (Josée Bégin, directrice générale, Marché du travail, de l’éducation et du bien-être socio-économique, Statistique Canada).

[76]            Ibid.; FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1235 (Marianne Pertuiset-Ferland, responsable, Comité inter-associations pour la valorisation du travail invisible).

[77]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1215 (Diana Sarosi, directrice, Politiques et campagnes, Oxfam Canada).

[78]            Voir par exemple : Ibid.; FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1210 (Vicky Smallman, directrice nationale, Droits de la personne, Congrès du travail du Canada); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1115 (Nora Spinks, présidente-directrice générale, Institut Vanier de la Famille); Association féminine d’éducation et d’action sociale et le Comité inter-associations pour la valorisation du travail invisible, Le travail invisible, ça compte ! Reconnaître le travail invisible des parents et des proches aidant.e.s, en l’évaluant et en l’intégrant au PIB canadien, mémoire, 18 février 2021.

[79]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 9 mars 2021, 1100 (Jacqueline Neapole, directrice exécutive, Institut canadien de recherches sur les femmes); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1115 (Nora Spinks, présidente-directrice générale, Institut Vanier de la Famille); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1205 (Dre Saskia Sivananthan, chef de la direction scientifique, du transfert et de l’échange des connaissances, Société Alzheimer du Canada).

[80]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1115 (Amy Coupal, directrice générale, Organisme de soutien aux aidants naturels de l’Ontario).

[81]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1135 (Nora Spinks, présidente-directrice générale, Institut Vanier de la Famille).

[82]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 25 février 2021, 1215 (Kate Bezanson, professeure associée et doyenne associée, Brock University, à titre personnel); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 9 mars 2021, 1150 (Laura Addati, spécialiste des politiques, Autonomisation économique des femmes, Organisation internationale du Travail).

[83]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 3 décembre 2020, 1245 (Diana Sarosi, directrice, Politiques et campagnes, Oxfam Canada); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 10 décembre 2020, 1125 (Nora Spinks, présidente-directrice générale, Institut Vanier de la Famille); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1105 (Amy Coupal, directrice générale, Organisme de soutien aux aidants naturels de l’Ontario).

[84] FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 9 mars 2021, 1120 (Jacqueline Neapole, directrice exécutive, Institut canadien de recherches sur les femmes).

[85]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 25 février 2021, 1230 (Camille Robert, historienne, à titre personnel).

[86]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 9 mars 2021, 1120 (Laura Addati, spécialiste des politiques, Autonomisation économique des femmes, Organisation internationale du Travail).

[87]            Voir par exemple : FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1100 (Tracy Johnson, directrice, Analyse du système de santé et Questions émergentes, Institut canadien d’information sur la santé); FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1225 (Hélène Cornellier, responsable, Dossiers politiques et communications, Association féminine d’éducation et d’action sociale).

[88]            FEWO, Témoignages, 2e session, 43e législature, 18 février 2021, 1130 (Amy Coupal, directrice générale, Organisme de soutien aux aidants naturels de l’Ontario).

[89]            Rachel Brien-MacLeod, « Demande d’augmentation du montant de l’Allocation canadienne pour enfants pour les veuves et les veufs », mémoire soumis le 4 mars 2021.