FINA Rapport du Comité
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Rapport dissident sur les consultations prébudgétaires des conservateurs
Les membres conservateurs du Comité ne peuvent pas appuyer le rapport de consultation prébudgétaire, car il n’aborde pas la crise de l’inflation et du coût de la vie créée par les hausses d’impôts croissantes et les dépenses incontrôlées des libéraux.
Par conséquent, les membres conservateurs recommandent ce qui suit:
- Recommendation #1: Arrêter les taxes : Pas de nouvelles taxes.
Cela comprend l’annulation de toutes les hausses d’impôts prévues et nouvelles, comme le triplement de la taxe sur le carbone, la deuxième taxe sur le carbone, la taxe de luxe, la taxe progressive sur l’alcool et les augmentations des charges sociales.
- Recommendation #2: Arrêter les dépenses.
Toute nouvelle dépense des ministres doit être assortie d’une économie équivalente. Cette politique, proposée par le chef de l’Opposition officielle, a été approuvée par la ministre Freeland dans une lettre adressée à ses propres ministres. [1]
Le gouvernement libéral doit mettre un frein à ses dépenses déficitaires inflationnistes et s’attaquer au gonflement de sa dette. Le gouvernement fédéral ne peut pas imposer aux générations futures d’emprunter pour des dépenses courantes et doit travailler à l’équilibre budgétaire.
Contexte :
Après huit ans sous ce premier ministre, les Canadiens n’ont plus d’argent et les libéraux sont déconnectés. L’inflation est à son plus haut niveau depuis une génération. Les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi élevés depuis la récession mondiale de 2008. Le coût du gouvernement fait grimper le coût de la vie.
Cela a été confirmé à la fois par le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, et par son prédécesseur, Mark Carney, qui ont confirmé que l’inflation est un problème national reflétant des facteurs nationaux tels que les dépenses du gouvernement libéral. [2] L’ancien ministre des Finances Bill Morneau a admis que ce gouvernement a probablement trop dépensé pendant la pandémie de la COVID-19. [3] L’ancien vice-premier ministre libéral et ministre des Finances, John Manley, a également critiqué la politique fiscale du premier ministre qui rend plus difficile la maîtrise de l’inflation. Il a averti que si les libéraux « continuent de brandir le tuyau d’incendie et d’injecter de l’argent pour que tout continue, je pense qu’ils vont alimenter l’inflation au lieu de la combattre. »[4]
Les chèques de paie ne vont plus aussi loin qu’avant. Les Canadiens réduisent leur régime alimentaire. En raison de l’inflation annuelle de 11,4 %, 20 % d’entre eux sautent des repas, tandis que la moitié des Canadiens réduisent leurs dépenses d’épicerie ou choisissent des produits moins nutritifs. [5] Nous avons appris que 1,5 million de Canadiens ont visité une banque alimentaire en un seul mois l’an dernier, dont un tiers d’enfants. [6]
Plus de 20 % des propriétaires canadiens ont indiqué que le chauffage de leur maison cet hiver représente un fardeau financier important, car le prix du gaz naturel et des combustibles de chauffage domestique continue d’augmenter. [7]
Les prix des maisons et les loyers ont doublé depuis 2015. Le loyer moyen d’un appartement de deux chambres à coucher dans les 10 plus grandes villes du Canada est maintenant de plus de 2 200 $ par mois, comparativement à près de 1 200 $ par mois en 2015. [8] Le prix moyen national des maisons au Canada reste 30 % plus élevé que les prix d’avant la pandémie, qui étaient déjà nettement plus élevés que lorsque le gouvernement libéral actuel est arrivé au pouvoir.
Les paiements mensuels sur les hypothèques augmentent même si les prix des maisons baissent. La dette des consommateurs est montée en flèche. La hausse des taux d’intérêt causée par les déficits inflationnistes signifie que cette dette coûte encore plus cher aux Canadiens. Dans un récent sondage, 45 % des détenteurs d’une hypothèque à taux variable affirment qu’ils devront vendre ou quitter leur maison dans moins de neuf mois en raison du niveau actuel des taux d’intérêt. [9] 80 % des prêts hypothécaires à taux variable ont atteint leur taux de déclenchement. [10]
C’est le résultat de huit années de dépenses libérales incontrôlées et de hausses d’impôts croissantes.
Les députés conservateurs sont très préoccupés par le fait que le processus de consultation prébudgétaire n’a pas accordé la priorité à la nécessité de rétablir la responsabilité financière et la capacité financière des Canadiens. Aucune des recommandations du rapport ne demande au gouvernement de réduire ses dépenses déficitaires inflationnistes et de s’attaquer à l’énorme dette fédérale.
Il n’y a pas eu d’occasion de demander au directeur parlementaire du budget d’évaluer le coût des plus grandes « demandes » de dépenses, ni d’analyse de coût pour les douzaines de demandes de dépenses auxquelles aucun montant n’était associé, mais qui entraîneraient presque certainement des milliards de dollars de pression supplémentaire sur le cadre financier du Canada.
Pour toutes ces raisons, les membres conservateurs du Comité ont refusé de participer à la formulation de recommandations pour le rapport, s’attendant pleinement à ce qu’il n’y ait aucune possibilité de présenter un rapport consensuel sur ces consultations.
Au lieu de continuer à dépenser de manière inflationniste et à augmenter les impôts, un gouvernement conservateur mettra fin aux subventions libérales aux médias, y compris les mesures de soutien aux médias et le financement par les contribuables de CBC/Radio-Canada. Nous augmenterons l’offre de logements, de nourriture et d’énergie canadienne afin de réduire l’inflation. Nous mettrons fin à la taxe progressive sur l’alcool et aux taxes sur le carbone. Nous nous attaquerons aux problèmes de reconnaissance des titres de compétences étrangers afin de répondre à la pénurie croissante de main-d’œuvre au Canada. Les conservateurs mettront également fin à l’aide sociale aux entreprises et au gaspillage des 21,4 milliards de dollars de contrats gouvernementaux avantageux accordés à des consultants à prix élevé et à des initiés libéraux. [11]
En conclusion, ce rapport de consultation prébudgétaire n’aborde pas la crise de l’inflation et du coût de la vie créée par les dépenses incontrôlées des libéraux et les hausses d’impôts croissantes. Pour toutes ces raisons, les conservateurs ne peuvent pas appuyer les recommandations du rapport.
À vous le pouvoir.
[2] FINA, Témoignages, 23 novembre 2022, 1740 (Tiff Macklem, gouverneur, Banque du Canada); BANC, Témoignages, 22 novembre 2022 (Mark Carney, vice-président, Brookfield Asset Management Inc.)
[6] Banques alimentaires Canada, Rapport : Bilan-Faim 2022, p. 3, 27 octobre 2022
[8] Rentals.ca, Février 2023 Rapport sur les loyers, Février 2023
[10] Banque Nationale du Canada, Canada Watch Report, 25 janvier 2023, Stefane Marion; Daren King
[11] Directeur parlementaire du budget, Rapport : Budget supplémentaire des dépenses (C), 2022-2023, p. 8, 23 février 2023, Robert Behrend, Kaitlyn Vanderwees, et Jason Jacques