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FINA Rapport du Comité

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Rapport complémentaire du Bloc Québécois

Consultations prébudgétaires 2022

Les discussions autour de ce rapport ont été faites, à quelques jours près, deux ans après la fermeture du Parlement lorsque la pandémie a atteint nos frontières. Nos vies, et notre mode de vie, allaient être chamboulés.

Aujourd’hui, alors que le Québec se retrouve de nouveau à frôler le plein emploi, des secteurs complets vivent encore avec les conséquences de la pandémie et des restrictions sanitaires : l’industrie des arts et de la culture, le tourisme et l’accueil. Nos festivals et les congrès internationaux, où Montréal et le Québec excellent, auront probablement besoin d’un coup de main supplémentaire, alors que d’autres auront déjà dépassé leur niveau prépandémique.

Avec la pandémie qui reculait, nos problèmes semblaient s’éloigner au même moment. Toutefois, une nouvelle perturbation mondiale fut créée par la Russie lors de son invasion de l’Ukraine, ce qui nous fait reculer à des années de nous, dans les pires moments de la Guerre froide.

Rien à comparer à ce que vit le peuple ukrainien, mais le libre marché, qui devait être synonyme de paix entre les États, est ébranlé et subit les contrecoups d’une nouvelle «guerre froide économique». Les chaînes d’approvisionnements, déjà affaiblis par les limites du « juste à temps » avec la pandémie, continueront d’être affectées. La raréfaction de plusieurs matières premières, dont le blé que produisent la Russie et l’Ukraine en importante quantité, n’aidera certes pas à réduire l’inflation, au contraire. L’insécurité et la difficulté prévisionnelle ajoutent à la volatilité des marchés que l’on voit facilement avec les prix à la pompe.

Le danger principal, ici, demeure l’insécurité alimentaire et la perte du pouvoir d’achat. Que ce soient les familles, nos aînés et nos personnes seules, il ne faut pas qu’ils et elles soient les oubliés de nos politiques publiques. Une politique mur à mur, comme une baisse des taxes sur l’essence, n’est pas la solution. En plus de ces derniers, il faut penser à ceux chez qui la situation a un impact démesuré sur leur modèle d’affaires : l’industrie du camionnage, du taxi et du transport, les PME et l’agriculture. Nous répondrons présents.

Nous aurons d’autres propositions à faire pour le Québec en lien avec le budget fédéral de cette année. Nous voyons toutefois que plusieurs recommandations du Québec se retrouvent dans le rapport cette année. Un gouvernement minoritaire, avec un Bloc Québécois fort, profite à notre nation. Voici certaines des recommandations soumises que nous aurions aimé voir dans le rapport final :

  • Que le gouvernement rehausse le Transfert canadien en matière de santé (TCS) de sorte que la contribution aux coûts des soins de santé passe de 22 % à 35 %, puis qu’il soit indexé de 6% annuellement par la suite.
  • Le gouvernement doit rétablir le niveau de financement de 1994-1995 au Transfert canadien en matière de programmes sociaux (TCPS).
  • Le gouvernement fédéral doit confirmer rapidement le statut du chantier Davie en tant que troisième chantier de la Stratégie nationale de construction navale (SNCN), de façon à assurer la construction de l’un des brise-glace polaires par le chantier Davie.