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INDU Rapport du Comité

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Opinion dissidente du Parti conservateur du Canada

Supprimer les restrictions gouvernementales pour favoriser une économie en croissance et innovante

Alors que les Canadiens sont actuellement contraints de choisir entre se chauffer et se nourrir, entre rendre visite à leur famille ou aller travailler, ce rapport et ses recommandations font la sourde oreille et ne tiennent pas compte de la situation économique difficile à laquelle sont confrontées les familles canadiennes. Il est essentiel de noter que notre économie n’est pas seulement en mode de « reprise économique » depuis la COVID, mais qu’elle est également en proie à une période d’inflation structurelle qui a entraîné des coûts records pour les biens et les services. Selon nous, les recommandations de ce rapport ne reconnaissent pas cette réalité, ne favoriseront pas la reprise ou la croissance économique, mais servent plutôt à souligner l’intention de ce gouvernement de diriger la « transition économique » de notre économie vers une économie entièrement axée sur les initiatives vertes. Une telle approche ne vise qu’à favoriser les objectifs politiques du gouvernement et omet de souligner les impacts négatifs sur les familles et les contribuables canadiens.

La recommandation 1 établit une fausse prémisse selon laquelle la meilleure façon d’atteindre la croissance économique repose exclusivement sur le développement d’initiatives vertes. La recommandation 2 reconnaît que ce rapport, s’il est suivi, pourrait entraîner une hausse des coûts énergétiques pour les Canadiens, ce qui aurait un impact disproportionné sur les Canadiens à faible revenu, les personnes handicapées, les communautés rurales et éloignées et les agriculteurs. Malgré cette reconnaissance, les recommandations présentées n’offrent aucune solution quant à la meilleure façon de réduire ces coûts inflationnistes pour ces communautés.

Ce rapport ne prend pas non plus en compte ou ne reconnaît pas les effets néfastes sur l’économie canadienne des dépenses inflationnistes de ce gouvernement. Il est important de noter qu’une grande partie des dépenses du gouvernement pendant la pandémie de la COVID n’avait aucun lien avec les impacts de la pandémie de la COVID. Comme cela a été largement noté, le gouvernement a dépensé plus de 200 milliards de dollars sur des initiatives non liées à la COVID pendant la pandémie et a considérablement augmenté les engagements de dépenses à long terme en conséquence. De plus, parmi les dépenses liées à la COVID que le gouvernement a effectuées, il a gaspillé les ressources des contribuables sur des échecs tels que l’application ArriveCan et a envoyé des prestations de soutien liées à la COVID aux prisonniers et aux fonctionnaires à plein temps. Une telle approche a de toute évidence alimenté une inflation record, a exercé une pression à la hausse sur les taux d’intérêt et a réduit les chèques de paie à son tour. Malheureusement, les recommandations contenues dans ce rapport contiennent les mêmes lacunes que la politique fiscale inflationniste de ce gouvernement en ne soulignant aucun coût associé aux diverses initiatives vertes proposées.

Les conservateurs reconnaissent la nécessité de réduire l’empreinte carbone du Canada. Nous constatons que l’approche actuelle du gouvernement en matière de réduction des émissions par le biais de la taxe sur le carbone a été incapable d’atteindre les objectifs de réduction du carbone, année après année, depuis son arrivée au pouvoir. En continuant avec cette approche, non seulement nous ne réduirons pas les émissions, mais nous imposerons inévitablement des pressions supplémentaires sur le coût de la vie aux familles canadiennes. Comme l’a fait remarquer un témoin, M. McTeague, la taxe sur le carbone coûte très cher aux familles canadiennes et nuit aux agriculteurs, et il a ajouté que la décision du gouvernement d’aller de l’avant avec une norme sur les carburants propres ferait « grimper le coût de l’énergie au Canada ».

Contrairement à l’approche du gouvernement en matière de réduction des émissions, qui n’a pas su réduire les émissions et qui continue de punir les familles canadiennes, les conservateurs sont en faveur d’un environnement plus propre et de la réduction des émissions par la technologie, et non par les taxes.

Les recommandations 5 et 6 sont d’autres exemples de la philosophie « Ottawa sait tout » de ce gouvernement. Les provinces et les municipalités gèrent les flux de déchets et de recyclage. Alors que le gouvernement actuel permet à des centaines de municipalités de déverser des eaux usées brutes dans le fleuve Saint-Laurent et ne fait rien pour y mettre fin, en vertu de ces recommandations, il incombera au gouvernement du Canada de développer une économie circulaire pour le recyclage des déchets. Cela n’est pas nécessaire et ne répond pas adéquatement aux graves défis auxquels est confrontée la gestion des déchets au Canada.

La recommandation 7 suppose une pratique qui n’est pas soutenue de manière convaincante par les preuves et les témoignages exposés dans ce rapport. De plus, le comité n’a entendu aucun témoignage efficace indiquant comment le gouvernement pourrait réglementer, faire respecter et appliquer une interdiction de ce genre.

Les conservateurs font remarquer que le gouvernement n’est pas et ne devrait pas être le principal moteur de la croissance économique. Dans presque tous les cas, l’intervention du gouvernement gaspille l’argent des contribuables, perturbe le marché et crée autant de problèmes qu’elle cherche à en résoudre. Contrairement à l’approche décrite dans ce rapport, les membres conservateurs du comité croient qu’un petit gouvernement fait de grands citoyens et reconnaissent que le contrôle gouvernemental restreint l’innovation et érode la productivité. Par conséquent, les membres conservateurs croient qu’une seule recommandation devrait résulter de cette étude :

  • Que, compte tenu des répercussions d’une inflation et de coûts énergétiques records, le gouvernement du Canada ne devrait pas dicter une « transition verte » singulière axée sur la reprise et la croissance économiques, et devrait plutôt éliminer les restrictions et les contrôleurs gouvernementaux pour favoriser une économie croissante et innovatrice.