:
Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 777, 782, 786, 792, 793, 796, 798, 799, 803, 804, 809, 810, 812, 823, 827 à 829 et 832.
[Texte]
Question no 777 — M. Michael Barrett:
En ce qui concerne l’application ArriveCAN du gouvernement: a) comment le gouvernement explique-t-il le fait que l’application ait un volume disproportionnellement élevé d’évaluations sur Google Play et l'App Store Apple, comparativement à presque toutes les autres applications dans le monde; b) le gouvernement a-t-il pris des mesures ayant une incidence sur le nombre d’évaluations, et, le cas échéant, quels sont les détails de ces mesures, y compris les sommes consacrées à chaque mesure; c) le gouvernement est-il au courant de mesures prises par des tiers ayant une incidence sur le nombre d’évaluations, et, le cas échéant, de quels renseignements le gouvernement dispose-t-il?
Mme Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, les évaluations de l’application ArriveCAN sont fournies volontairement par les utilisateurs de l’application. Depuis le lancement de l'application en avril 2020, il y a eu plus de 30 millions de soumissions. En date du 26 septembre 2022, il y avait 608 333 évaluations pour iOS et 243 015 évaluations pour Android, totalisant 851 348 évaluations, soit environ 2 % du nombre total d’utilisateurs de l’application. L’Agence des services frontaliers du Canada, ou ASFC, n’est pas en mesure de commenter quant au nombre d’évaluations des autres applications sur Google Play Store ou l’App Store d’Apple.
Concernant la partie b) de la question, l’ASFC n’a pris aucune mesure qui aurait eu un impact sur le nombre d’évaluations.
Relativement à la partie c) de la question, l’ASFC n’a pas connaissance de l’action d’un tiers qui contribuerait au nombre d’évaluations.
Question no 782 — M. Luc Desilets:
En ce qui concerne l’ancienne clinique de traitement résidentiel des traumatismes liés au stress opérationnel (CTRTSO) de l’Hôpital Saint-Anne pour les vétérans, aujourd’hui temporairement réouverte par le Centre intégré universitaire de Santé et de services sociaux de l’Ouest-de-l’Île de Montréal en tant qu’unité de vie en santé mentale: a) Anciens Combattants Canada (ACC) finance-t-il les soins et le séjour des résidents de la nouvelle clinique; b) quel rôle a joué AAC dans la fermeture de la CTRTSO et dans sa réouverture récente en tant qu’unité de vie en santé mentale; c) pourquoi les 15 lits compris dans l’unité de vie en santé mentale sont offerts à des non-vétérans plutôt qu’à des vétérans; d) quelles sont les actions entreprises par AAC pour réassigner ces 15 lits à des vétérans; e) AAC a-t-il des employés ou un bureau chargé de superviser l’offre de services de santé aux vétérans à l’Hôpital Saint-Anne?
L'hon. Lawrence MacAulay (ministre des Anciens Combattants et ministre associé de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur le Président,en réponse à la partie a) de la question, depuis avril 2020, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l'Ouest-de-l'Île-de-Montréal, ou CIUSSS-ODIM, utilise le site inoccupé de la clinique de traitement résidentiel des traumatismes liés au stress opérationnel, ou CTRTSO, un espace dont il est propriétaire et qu'il exploite, pour répondre aux besoins de la province en offrant des services qu'il finance. Le CIUSSS-ODIM a également réaffecté une partie du personnel de la CTRTSO à la clinique externe pour traumatismes liés au stress opérationnel de l'Hôpital Sainte-Anne, qui est demeurée ouverte pendant la pandémie, et à d'autres établissements provinciaux, à ses propres frais.
Concernant la partie b) de la question, le CIUSSS-ODIM, avec l'accord d'Anciens Combattants Canada, a suspendu les admissions le 7 avril 2020 pour des raisons de sécurité liées à la pandémie de COVID-19. Un membre de l'autorité médicale de l'Hôpital Sainte-Anne a justifié cette décision en indiquant que les mesures sanitaires à la CTRTSO n'étaient pas au niveau requis, et que cela augmentait le risque de contracter la COVID pour les vétérans qui fréquentent la CTRTSO et les vétérans âgés qui résident à l'Hôpital Sainte-Anne. La décision a été prise en tenant compte du fait que le programme accueille des clients provenant de différentes régions ou provinces qui doivent cohabiter, être traités en groupe et voyager à l'intérieur et à l'extérieur de la province de Québec. Afin de s'assurer que les besoins des clients étaient satisfaits lorsque les admissions ont été suspendues, tous les clients figurant sur la liste d'attente ont été dirigés vers d'autres services cliniques et tous les organismes référents, soit Anciens Combattants Canada, la Gendarmerie royale du Canada, le ministère de la Défense nationale, ont été avisés. Le CIUSSS-ODIM a utilisé le site inoccupé de la CTRTSO, un espace dont il est propriétaire et qu'il exploite, pour répondre aux besoins de la province.
Pour ce qui est de la partie c) de la question, le CIUSSS-ODIM a utilisé le site inoccupé de la CTRTSO, un espace dont il est propriétaire et qu'il exploite, pour répondre aux besoins provinciaux en offrant des services qu'il finance. Avant la suspension des admissions en avril 2020, la CTRTSO de l'Hôpital Sainte-Anne, qui est financée par Anciens Combattants Canada, comptait 10 lits. Elle ne prenait pas en charge des cas d'urgences psychiatriques et des patients en crise. La CTRTSO offrait essentiellement des services de stabilisation et n'était pas spécialisée dans le traitement du trouble de stress post-traumatique, ou TSPT.
Entre le 1er avril 2016 et le 31 mars 2020, environ 75 % des clients d'ACC inscrits à des programmes spécialisés de soins en établissement recevaient ces services dans des établissements autres que la CTRTSO. Bien que ces services n'étaient pas offerts à la CTRTSO, nombre des programmes spécialisés de soins en établissement offrent des services simultanés pour les besoins en matière de santé mentale, de traumatismes liés au stress opérationnel, ou TSO, et de toxicomanie. En plus de fournir des services pour les TSO, y compris le TSP), beaucoup de ces programmes spécialisés de soins en établissement sont réservés aux militaires, aux vétérans et aux premiers intervenants, ou leur offrent des services ou des volets personnalisés. Certains programmes offrent en outre des services particuliers à l'intention des femmes et de la communauté LGBTQ2+, et il est possible d'obtenir les services dans les deux langues officielles. Ces services sont assurés par des équipes multidisciplinaires comprenant des psychiatres ou des médecins généralistes, des spécialistes des dépendances, des psychologues, des travailleurs sociaux, des ergothérapeutes, du personnel infirmier, etc. La durée du séjour varie de quatre à neuf semaines ou plus et comprend des traitements individuels et en groupe, des soins infirmiers offerts 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, des volets familiaux, des groupes de soutien par les pairs, des soins intégrés, soit le yoga, le conditionnement physique, la thérapie par l'art, la nutrition, le sommeil, la planification de la sortie et des ressources en matière de soins de suivi.
Relativement à la partie d) de la question, aucun vétéran n'est laissé à lui-même sans recevoir les soins, les traitements et les services dont il a besoin. Depuis que la CTRTSO est devenue inactive, Anciens Combattants Canada a veillé à ce que tous les vétérans soient immédiatement dirigés vers des établissements qui fournissent les soins et les traitements dont ils ont besoin, à proximité ou au sein de leur collectivité. Anciens Combattants Canada continue à travailler en étroite collaboration avec le CIUSSS-ODIM en ce qui a trait aux plans d'avenir pour l'Hôpital Sainte-Anne. La sécurité et le bien-être des vétérans demeurent la priorité absolue d'Anciens Combattants Canada, tout comme la capacité pour les vétérans d'avoir accès aux meilleurs traitements et services fondés sur des données probantes.
Concernant la partie e) de la question, l'Hôpital Sainte-Anne offre de nombreux services aux clients d'Anciens Combattants Canada, notamment des services de consultation externe pour les TSO et des soins de longue durée. Anciens Combattants Canada finance la prestation de services de santé aux vétérans en fonction des besoins établis. La clinique TSO de l'Hôpital Sainte-Anne fait partie du réseau de cliniques TSO qui est financé par Anciens Combattants Canada et géré par les autorités sanitaires provinciales. Le CIUSSS-ODIM administre et supervise les services offerts à la clientèle de l'Hôpital Sainte-Anne. La Direction générale des opérations en région d'Anciens Combattants Canada travaille avec les vétérans et leur famille pour déterminer leurs besoins et leur offrir des options adéquates en matière de ressources et de services.
Question no 786 — M. Garnett Genuis:
En ce qui concerne l'approche du gouvernement à l’égard de la Chine et de Taïwan: le gouvernement s’est-il préparé à la possibilité que la Chine envahisse Taïwan, et, le cas échéant, comment entend-il réagir?
L’hon. Robert Oliphant (secrétaire parlementaire de la ministre des Affaires étrangères, Lib.):
Monsieur le Président, ce qui suit reflète la réponse consolidée approuvée au nom des ministres d’Affaires mondiales Canada.
En tant que nation du Pacifique, le Canada s’est engagé à être un partenaire fiable dans la région indo-pacifique. Le Canada cherchera toujours des moyens de travailler avec ses partenaires pour faire progresser ses intérêts et ceux de ses partenaires en matière de paix et de sécurité. L’engagement du Canada en matière de défense et de sécurité s'intensifie dans la région, y compris par des déploiements navals et une participation aux exercices et aux activités de formation, comme les opérations Néon et Projection, ainsi qu’une contribution croissante et cohérente au Forum régional de l'ANASE.
Le Canada continue de surveiller l’évolution de la situation politique à l’échelle régionale et mondiale, y compris dans le détroit de Taïwan.
Le Canada est préoccupé par les actions et les incidents qui pourraient entraîner une nouvelle escalade dans le détroit de Taïwan. Les représentants canadiens ont fait part à la Chine de leurs préoccupations concernant la situation dans la région et ont travaillé avec leurs partenaires du G7 et à l’échelon multilatéral afin de plaider pour la retenue. Le Ministère continuera de suivre de près l'évolution de la situation dans le détroit de Taïwan et répondra de façon appropriée aux défis futurs. Le Canada demeure déterminé à soutenir les efforts constructifs qui contribuent à la paix, à la stabilité et au dialogue dans le détroit de Taïwan.
Tout en demeurant fidèle à sa politique d’une seule Chine, le gouvernement du Canada poursuivra son engagement multiforme avec Taïwan et concernant Taïwan, un engagement qui comprend une collaboration dans les domaines du commerce, de la technologie, de la santé, de la gouvernance démocratique et de la lutte contre la désinformation, tout en continuant d’œuvrer pour renforcer la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan.
Question no 792 — M. Gord Johns:
En ce qui concerne le Programme sur l’usage et les dépendances aux substances, depuis sa création en 2016: a) quelles demandes de financement ont été refusées, y compris, pour chaque projet proposé, (i) l’organisation, (ii) le titre du projet, (iii) la description, (iv) l’objectif principal, (v) l’emplacement, (vi) le montant de la contribution demandée au gouvernement du Canada, (vii) la durée du projet, (viii) la raison pour laquelle le financement a été refusé; b) quelles demandes approuvées ont obtenu un financement inférieur à ce qui avait été demandé, y compris, pour chaque projet proposé, (i) l’organisation, (ii) le titre du projet, (iii) la description, (iv) l’objectif principal, (v) l’emplacement, (vi) la durée du projet, (vii) le montant de la contribution demandée au gouvernement du Canada, (viii) le montant de la contribution approuvée par le gouvernement du Canada, (ix) la raison pour laquelle un montant inférieur a été approuvé; c) quelle est la somme de l’ensemble des demandes de financement, comparativement au montant total approuvé jusqu’à maintenant?
Mme Élisabeth Brière (secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, les renseignements contenant des noms de projets, des titres et d’autres détails aussi particuliers n’ont pas été inclus dans les réponses qui suivent afin de respecter les principes énoncés dans la Loi sur l’accès à l’information et la Loi sur la protection des renseignements personnels concernant la protection des données sensibles de tiers. Les informations fournies ci-dessous ont été organisées par allocations budgétaires reçues en 2019, 2020 et 2021. Les données concernant les sources de financement antérieures à 2019-2020 ne sont pas fournies car elles ne sont pas systématiquement saisies et ne peuvent donc pas être récupérées et présentées sous cette forme dans le délai imparti pour cette demande.
Le Programme sur l’usage et les dépendances aux substances, ou PUDS, est un programme de contributions fédéral mis en œuvre par Santé Canada qui fournit un soutien financier aux provinces, aux territoires, aux organisations non gouvernementales et aux principaux intervenants afin de renforcer les interventions liées aux enjeux relatifs à la consommation de drogues et d’autres substances au Canada. Chaque demande présentée au PUDS est soumise à un processus d’évaluation rigoureux afin de s’assurer qu’elle répond aux domaines prioritaires déterminés pour l’appel de propositions, ou AP. Seuls les projets qui répondent à des critères préétablis et à un éventail de facteurs, dont la répartition géographique, sont sélectionnés pour un financement.
En réponse à la partie a) de la question, pour 2019, 189 propositions totalisant 344,93 millions de dollars n’ont pas été retenues pour un financement. Toutefois, 38 de ces propositions ont été jugées méritantes et retenues pour un financement futur. Toutes les demandes reçues ont été évaluées à l’aide d’un ensemble de critères solides qui tiennent compte d’éléments probants, du rapport qualité-prix, de la viabilité du projet et de la distribution géographique. En outre, une variété d'autres facteurs tels que l'alignement sur les priorités sanitaires et sociales, la démonstration d'un plan de travail réaliste et une capacité organisationnelle suffisante pour atteindre les objectifs du projet ont été pris en considération afin de déterminer où le financement disponible devrait être alloué au mieux. Des conseils sur les décisions de financement ont également été demandés à des experts dans divers domaines politiques, à d’autres niveaux de gouvernement et à des groupes d’intervenants externes.
Les raisons de la non-sélection d’une proposition sont déterminées par ce processus sur la base de la disponibilité du financement et des critères requis. La somme de 10 millions de dollars a aussi été alloues à la province de Québec suivant l’entente conclue entre Santé Canada et le ministère de la Santé et des Services sociaux.
Pour 2020, aucune proposition de projet n'a été refusée dans le cadre de ce processus.
Pour 2021, 306 propositions totalisant 290,73 millions de dollars n’ont pas été retenues pour un financement.
Toutes les demandes reçues ont été évaluées à l’aide d’un ensemble de critères solides qui tiennent compte d’éléments probants, du rapport qualité-prix, de la viabilité du projet et de la distribution géographique. La répartition régionale du financement a été examinée en fonction de la formule utilisée pour le Fonds d’urgence pour le traitement de 2018 de Santé Canada, qui tient compte à la fois de la population et des répercussions régionales de la consommation de substances. En outre, divers autres facteurs tels que l'alignement sur les priorités sanitaires et sociales, la démonstration d'un plan de travail réaliste et la capacité suffisante de l'organisation à atteindre les objectifs du projet ont été pris en considération afin de déterminer où le financement disponible devrait être le mieux alloué. Des conseils sur les décisions de financement ont également été demandés à des experts dans divers domaines politiques, à d’autres niveaux de gouvernement et à des groupes d’intervenants externes.
Les raisons de la non-sélection d’une proposition sont déterminées par ce processus sur la base de la disponibilité du financement et des critères requis. Une liste de réserve de 138 de ces 306 propositions qui présentent de l’intérêt a été conservée dans le répertoire aux fins de considération pour un financement futur. Un montant de 24 millions de dollars sont également destinés à la province de Québec pour être redistribués dans leur juridiction.
En ce qui concerne la partie b) de la question, les informations sur les demandes approuvées qui ont reçu un financement inférieur à celui demandé ne sont collectées que pendant les appels à propositions sont les suivantes: pour 2019, le montant initial demandé pour ces propositions était de 36,08 millions de dollars. Le montant total du financement approuvé pour ces demandes fut de 32,25 millions de dollars. Le montant approuvé était inférieur aux montants demandés en raison de diverses considérations telles que des dépenses inéligibles, les montants de financement disponibles et, dans certains cas, des cycles budgétaires plus courts.
Pour 2020, le montant initial demandé pour ces propositions était de 26,71 millions de dollars. Le montant total du financement approuvé pour ces demandes fut de 15,9 millions de dollars. Le montant approuvé est inférieur à celui demandé car les échéances des projets ont dû être ajustées, passant d'un calendrier de quatre ans à un calendrier de deux ans.
Pour 2021, le montant initial demandé pour ces demandes était de 56,7 millions de dollars. Le montant total du financement approuvé pour ces demandes fut de 59,8 millions de dollars. Le montant approuvé était plus élevé que les montants demandés en raison de l'ajustement des calendriers des projets pour refléter la période de financement disponible.
Relativement à la partie c) de la question, les informations sur le montant du financement demandé par rapport au montant total approuvé ne sont collectées que lors des appels à propositions sont les suivantes: le montant total du financement demandé lors de l’AP 2019 était de 407,7 millions de dollars. Un montant de 32,25 millions de dollars en 2019 et 15,9 millions de dollars en 2020, pour un total de 48,15 millions de dollars de financement provenant de l’AP 2019. Le montant total du financement demandé pour l'AP 2021 était de 350,53 millions de dollars. Le montant total financé fut de 59,8 millions de dollars.
Question no 793 — M. Gord Johns:
En ce qui concerne les recommandations que le Groupe d’experts sur la consommation de substances a formulées à l’intention de Santé Canada dans ses rapports de mai 2021 et de juin 2021: a) quelles sont les recommandations avec lesquelles le gouvernement est entièrement d’accord; b) quelles sont les recommandations avec lesquelles le gouvernement n’est pas entièrement d’accord ou est complètement en désaccord; c) dans le cas des recommandations avec lesquelles le gouvernement n’est pas entièrement d’accord, quels sont les motifs de son désaccord; d) quelles mesures ont été prises à ce jour pour donner suite aux recommandations?
Mme Élisabeth Brière (secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, l'approche du gouvernement du Canada à l'égard de la crise des surdoses a été guidée par la Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances, ou SCDS. Cette stratégie adopte une approche globale, collaborative et compatissante, axée sur la santé publique, qui couvre toute substance et établit notre cadre de mesures fondées sur des données probantes pour réduire les méfaits associés à la consommation de substances au Canada dans les domaines du traitement, de la prévention, du rétablissement et de la réduction des méfaits.
En 2021, la ministre de la Santé mentale et des Dépendances a créé un groupe d’experts sur la consommation de substances. Le groupe d’experts a pour mandat de fournir à Santé Canada des conseils éclairés et indépendants sur la politique gouvernementale en matière de drogues, telle qu’elle est énoncée dans la SCDS, et des solutions de rechange possibles aux sanctions pénales pour la simple possession de substances contrôlées tout en maintenant le soutien à la sécurité publique. Le groupe d’experts a remis à Santé Canada deux rapports contenant 29 recommandations sur la politique gouvernementale en matière de drogues, la SCDS et les solutions de rechange aux sanctions pénales pour la simple possession de substances contrôlées.
Le gouvernement est d'accord avec l'esprit des recommandations du groupe d'experts. Le gouvernement examine l’ensemble des recommandations et ce qu’elles peuvent impliquer au niveau des politiques gouvernementales dans le but de guider son travail actuel et le développement d’une stratégie globale de contrôle de la disponibilité et de l’usage des drogues, conformément à la lettre de mandat du ministre de la Santé mentale et des Dépendances et du ministre associé de la Santé. Pendant que ce travail se poursuit, et compte tenu de l'urgence de la crise des surdoses, le gouvernement prend des mesures immédiates dans les domaines où il dispose de pouvoirs et d'autorisations.
Depuis le début de la crise des surdoses, le gouvernement du Canada a réagi rapidement en mettant en œuvre un large éventail de mesures pour aider à sauver des vies et à répondre aux besoins des personnes qui consomment des drogues, avec des investissements, en date d'octobre 2022, totalisant 815 millions de dollars. Ces actions sont conformes à l'intention des recommandations du groupe de travail d'experts. Les principales mesures fédérales récentes sont les suivantes. Cette liste n’est pas exhaustive:
Des investissements dans l’ensemble des mesures de soutien aux personnes qui consomment des substances, notamment: des programmes de prévention et d'éducation du public pour sensibiliser aux méfaits de la consommation de substances. Par exemple, la tournée des événements expérientiels « Soyez au fait des opioïdes » destinée aux adolescents et aux jeunes pour les informer des méfaits associés à la consommation des opioïdes et comment réagir à une surdose; des campagnes publicitaires nationales visant à réduire les méfaits et la stigmatisation entourant la consommation des opioïdes et d’autres substances, et à sensibiliser la population à la Loi sur les bons samaritains; la campagne d’éducation publique « Allégeons le fardeau » pour sensibiliser et réduire les méfaits liés à la consommation d’opioïdes et d’autres substances et la stigmatisation, en particulier pour les hommes occupant des emplois physiquement exigeants; soutenir les provinces et les territoires ainsi que les organismes communautaires dans la mise à l'échelle des mesures essentielles pour sauver des vies en matière de réduction des méfaits et de traitement, par exemple le Programme sur l'usage et les dépendances aux substances; lancer l'élaboration de normes nationales pour les services en matière de santé mentale et de consommation de substances.
Offrir à la Colombie-Britannique une exemption limitée dans le temps en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances concernant la possession personnelle de petites quantités de certaines drogues illégales, soutenue par un suivi rigoureux et une évaluation par un tiers. La réintroduction du projet de loi C-5, Loi modifiant le Code criminel et la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, qui, s'il est adopté par le Parlement, obligera la police et les procureurs à envisager d'orienter les personnes vers un traitement ou d'autres services au lieu de porter des accusations pour des infractions de possession; une nouvelle campagne d'éducation portant sur la stigmatisation des hommes dans les métiers, et un soutien supplémentaire pour une campagne de sensibilisation aux opioïdes et une formation anti-stigmatisation pour les forces de l'ordre; la création de comités tels que le Conseil des personnes ayant une expérience de vie et le Groupe consultatif d'experts sur l'approvisionnement plus sûr, afin de s'assurer que le gouvernement consulte directement des experts et des personnes touchées par la consommation de substances, y compris des personnes qui consomment des drogues, des personnes en voie de rétablissement et des personnes dont les proches sont touchés par la consommation de substances. Cette approche permet d'intégrer leurs perspectives, leur expérience et leurs connaissances dans l'élaboration et la mise en œuvre des politiques et des programmes fédéraux; financer la recherche sur les meilleures pratiques en matière d'alcool et soutenir les approches communautaires de la consommation d'alcool, en mettant l'accent sur la réduction des méfaits, le traitement et la prévention, ainsi que financement du Centre canadien sur les dépendances et l'usage de substances pour mettre à jour les Directives de consommation d'alcool à faible risque qui seront publiées à l'automne 2022; l’introduction du Projet de règlement sur l’emballage et l’étiquetage des produits du tabac de 2022, qui permettrait au Canada de devenir le premier pays à mettre des mises en garde sur les produits de tabac individuels; soutenir l'intensification de l'approvisionnement plus sûr en investissant directement dans 27 projets pilotes d'approvisionnement plus sûr et en aidant à établir des preuves autour de cette pratique prometteuse.
Le gouvernement du Canada continue d'évaluer les recommandations du Groupe d'experts dans le cadre de l'examen de ses politiques et programmes en matière de consommation de substances.
Question no 796 — Mme Shannon Stubbs:
En ce qui concerne les statistiques dont dispose le gouvernement sur les armes à feu et la criminalité, ventilées annuellement à partir de 2009: a) sans tenir compte des suicides, combien de coups de feu mortels ont été tirés au Canada avec des armes (i) dûment enregistrées, (ii) détenues illégalement ou qui n’étaient pas dûment enregistrées; b) combien d’armes dûment enregistrées étaient utilisées par des personnes titulaires d’un permis d’armes à feu en règle; c) combien d’armes détenues illégalement ou qui n’étaient pas dûment enregistrées étaient utilisées par des personnes titulaires d’un permis d’armes à feu en règle?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, Statistique Canada a des renseignements limités sur le statut d'enregistrement des armes à feu récupérées qui sont utilisées dans des homicides. Statistique Canada est donc dans l'impossibilité de fournir une réponse définitive sur le nombre exact d'homicides commis avec des armes à feu enregistrées par rapport aux armes à feu non enregistrées.
Pour les parties b) et c), de la question, Statistique Canada ne dispose pas de données sur le statut d'enregistrement légal des armes à feu utilisées en dehors des homicides.
Question no 798 — Mme Cathay Wagantall:
En ce qui concerne l’aide médicale à mourir (AMM) et Anciens Combattants Canada (ACC), depuis 2016: a) combien de fois (i) un employé d’ACC, (ii) une tierce partie au nom d’ACC, ont-ils conseillé ou suggéré à un vétéran d’envisager l’AMM; b) quelle est la politique d’ACC à l’égard de la possibilité que ses (i) employés, (ii) fournisseurs, conseillent l’AMM à des vétérans; c) à quelle date la politique en b) est-elle entrée en vigueur?
L'hon. Lawrence MacAulay (ministre des Anciens Combattants et ministre associé de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, à la demande du ministre des Anciens Combattants, Anciens Combattants Canada mène une enquête interne approfondie sur ce qui s'est produit en août 2022 concernant Anciens Combattants Canada et l'aide médicale à mourir, ou AMM. Il semblerait qu'il s'agit d'un incident isolé impliquant un seul employé et que cela ne révèle pas un modèle de comportement ou un problème systémique.
Concernant les parties b) et c) de la question, Anciens Combattants Canada a publié une consigne à l'intention du personnel à ce sujet à la suite de l'incident survenu en août 2022 concernant l'AMM.
Les employés d'Anciens Combattants Canada n'ont pas le mandat de discuter de l'AMM avec les vétérans ni de leur fournir des conseils ou des suggestions à cet égard. Ce service ne relève pas du champ de compétence d'Anciens Combattants Canada. Si un vétéran sollicite des conseils ou de l'aide au sujet de l'AMM, les employés d'Anciens Combattants Canada ont reçu la consigne d'aiguiller le vétéran vers son fournisseur de soins primaires.
Question no 799 — M. Brad Vis:
En ce qui concerne la décision du gouvernement de maintenir diverses restrictions de voyage, y compris l’utilisation obligatoire de l’application ArriveCAN en place pendant l’été 2022: Destination Canada ou le ministre du Tourisme et ministre associé des Finances ont-ils des estimations des pertes de revenus de tourisme et de la réduction du nombre de touristes américains liées à cette décision, et, le cas échéant, quelles sont ces estimations?
Mme Rachel Bendayan (secrétaire parlementaire du ministre du Tourisme et ministre associé des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, Destination Canada ne mesure généralement pas les impacts d'une mesure de santé publique spécifique.
Question no 803 — M. Richard Martel:
En ce qui concerne les politiques fiscales gouvernementales et la déclaration du ministre du Tourisme et ministre associé des Finances pendant la période des questions orales le mardi 20 septembre 2022, « C'est du vrai argent dans les poches de vrais Canadiens et de vraies Canadiennes »: quelle est la définition du ministre de vrais Canadiens?
Mme Rachel Bendayan (secrétaire parlementaire du ministre du Tourisme et ministre associé des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, les Canadiens sont confrontés à des coûts croissants et à des décisions difficiles quant à la façon de payer l'épicerie dont ils ont besoin ou le loyer à la fin du mois. Ces problèmes d'accessibilité financière sont en grande partie dus aux répercussions de la pandémie de COVID-19 sur les chaînes d'approvisionnement mondiales et à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Le gouvernement du Canada a continué à mettre en place des mesures de soutien pour aider les Canadiens à traverser cette crise du coût de la vie.
Les commentaires du ministre du Tourisme et du ministre associé des Finances expliquent que ces soutiens, et les personnes qui les reçoivent ne doivent pas être considérés comme de simples points de données statistiques ou financières abstraites, mais comme des soutiens réels et matériels qui ont un impact tangible sur la vie des Canadiens partout au pays.
Par exemple, le projet de loi C-30 apporterait un soutien supplémentaire aux quelque 11 millions de personnes et de familles qui bénéficient déjà du Crédit pour la taxe sur les produits et services-taxe de vente harmonisée, ou TPS-TVH, dont environ la moitié des familles canadiennes avec enfants et plus de la moitié des aînés canadiens.
Cela représenterait jusqu'à 234 $ de plus pour les Canadiens célibataires sans enfant et près de 500 $ dans les poches des couples avec deux enfants. Les aînés recevraient en moyenne 225 $ de plus. Cette mesure s'ajoute à un ensemble de mesures de soutien que le gouvernement du Canada a déjà annoncé. Grâce à ces mesures, un couple de Thunder Bay ayant un revenu de 45 000 $ et un enfant en garderie pourrait recevoir environ 7 800 $ de plus que ses prestations actuelles cette année.
Par ailleurs, une personne célibataire récemment diplômée d'Edmonton, qui occupe un emploi de premier échelon et dont le revenu est de 24 000 $, pourrait recevoir environ 1 300 $ de plus en prestations nouvelles et améliorées, ou une personne âgée handicapée de Trois-Rivières pourrait recevoir plus de 2 500 $ de plus cette année que l'an dernier.
En bref, les mesures de soutien ont le potentiel d'apporter des avantages réels et importants aux personnes de tout le pays.
Question no 804 — M. Brad Vis:
En ce qui concerne Développement économique Canada pour le Pacifique (PacifiCan): a) quel est le montant total du financement de projets annoncé par l’agence depuis sa création; b) quel est le montant total des fonds qui ont en effet été remis à leurs bénéficiaires depuis la création de l’agence; c) quelle est la ventilation de a) et b) par année; d) quels sont les détails de tous les projets qui ont obtenu des fonds de l’agence jusqu’à maintenant, y compris, pour chaque projet, (i) son emplacement, (ii) la date de son annonce, (iii) sa description, (iv) la somme versée par PacifiCan, (v) le pourcentage que représente la somme indiquée en (iv) par rapport au coût total du projet, (vi) sa date de début, (vii) sa date d’achèvement prévue, (viii) la somme d’argent remise par PacifiCan au bénéficiaire jusqu’à maintenant, (ix) le bénéficiaire?
L’hon. Harjit Sajjan (ministre du Développement international et ministre responsable de l’Agence de développement économique du Pacifique Canada, Lib.):
Monsieur le Président, tous les contrats d'un montant supérieur à 10 000 $ et tous les accords de contribution en matière de subventions et de contributions, quel que soit leur montant, sont divulgués de manière proactive sur le site Web open.canada.ca. Tous les contrats font l'objet d'une divulgation proactive sur une base trimestrielle.
Question no 809 — M. Kelly McCauley:
En ce qui concerne les audits de performance ou les types d'évaluations similaires liés aux délais de traitement des demandes de passeport qui étaient en cours ou qui ont été réalisés entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2021: quels sont les détails de chaque audit ou évaluation, y compris, pour chacun, (i) la date de début et de fin de la période auditée ou évaluée, (ii) le résumé et la portée de l’audit ou de l’évaluation, (iii) les conclusions, (iv) les changements recommandés pour améliorer les délais de traitement, le cas échéant, (v) les changements effectivement mis en œuvre, (vi) l’entité responsable de la réalisation de l'audit ou de l’évaluation?
Mme Ya’ara Saks (secrétaire parlementaire de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Lib.):
Monsieur le Président, les services d’audit interne d’Emploi et Développement social Canada n’ont pas effectué d’audits de performance ou autres types d’évaluations similaires liés au temps de traitement des passeports entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2021.
Question no 810 — M. Ziad Aboultaif:
En ce qui concerne la demande que Médecins Sans Frontières a faite au gouvernement d’ajouter le noma à la liste des maladies tropicales négligées de l’Organisation mondiale de la santé (OMS): a) sur quelle base le gouvernement s’est-il appuyé pour (i) soutenir, (ii) ne pas soutenir, la demande; b) si la réponse en a) est affirmative, quels sont les détails, y compris les dates, de la manière dont le gouvernement a communiqué son soutien à l’OMS?
M. Adam van Koeverden (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé et de la ministre des Sports, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, le gouvernement du Canada est favorable à un examen par le Groupe consultatif stratégique et technique, ou STAG, de l’Organisation mondiale de la Santé, ou OMS, pour les maladies tropicales négligées, ou MTN, afin de déterminer si le noma peut être inclus dans la liste des MTN de l’OMS.
Le gouvernement du Canada a signé en juin 2022, la Déclaration de Kigali à l’appui de la mise en œuvre de la feuille de route de l’OMS sur les MTN de 2021 à 2030, afin de soutenir les efforts visant à éliminer les maladies tropicales, y compris le noma. Le gouvernement reconnaît également l’occasion de l’examen par le STAG des MTN de l’OMS de rehausser le profil de cette infection de la bouche et du visage qui évolue rapidement et qui est souvent mortelle.
Concernant la partie b) de la question, dans la déclaration faite par le Canada le 26 mai 2022 devant le Comité A de l’Assemblée mondiale de la santé sur la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles, y compris la santé buccodentaire, le gouvernement a appuyé l’appel lancé au STAG des MTN de l’OMS pour qu’il examine et considère la pertinence d’inclure le noma sur la liste des MTN, en soulignant l’importance de l’accès aux soins de santé primaires et aux services de base pour aider à prévenir la maladie.
Le 26 septembre 2022, le ministre canadien de la Santé, a signé une lettre adressée au ministre de la Santé du Nigéria, dans laquelle il indique que le gouvernement du Canada est favorable à un examen par le STAG des MTN de l’OMS afin de déterminer si le noma peut être inscrit sur la liste de l’OMS. Le Nigéria pourra inclure cette lettre dans le dossier qu’il a l'intention de soumettre à l’OMS à l’appui de l’examen.
Question no 812 — M. Pat Kelly:
En ce qui concerne la fonction publique, et ventilé par ministère, agence ou autre entité gouvernementale: a) en date du 23 septembre 2022, combien d’employés travaillaient (i) en personne, (ii) de la maison, (iii) en mode hybride; b) des employés travaillant en mode hybride, combien de journées par semaine étaient travaillées au bureau et combien de la maison; c) en excluant les employés qui travaillent habituellement à partir d’une mission à l’étranger, combien d’employés en a)(ii) travaillaient à partir d’un emplacement à l’extérieur du Canada?
L’hon. Greg Fergus (secrétaire parlementaire du premier ministre et de la présidente du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur le Président, les administrateurs généraux ont chacun le pouvoir de déterminer le mode de travail de leurs employés et les décisions concernant les régimes de travail hybrides sont prises dans chaque ministère et organisme. Les renseignements demandés ne sont pas systématiquement consignés dans une base de données centralisée. Le Secrétariat du Conseil du Trésor, ou SCT, a conclu que la production et la validation d’une réponse approfondie à cette question exigerait une collecte manuelle de renseignements. Il serait impossible d’achever une telle recherche dans les délais prescrits et cela pourrait mener à la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
Dans l’ensemble du gouvernement, les organisations mettent maintenant en œuvre leurs plans pour un effectif hybride, qui verra la plupart des employés travailler à la fois sur place et hors site. Le SCT continue d’appuyer les administrateurs généraux dans leur transition vers des modèles de travail hybrides en leur fournissant des conseils et des pratiques exemplaires afin de faire la promotion d’une approche cohérente tout en respectant les différentes réalités opérationnelles des organisations fédérales.
Pour appuyer davantage la mise en œuvre du travail en mode hybride, les Lignes directrices sur l’optimisation d’un effectif hybride: Pleins feux sur le télétravail, qui se trouvent à l’adresse https://www.canada.ca/fr/gouvernement/fonctionpublique/dotation/lignes-directrices-optimisation-effectif-hybride-pleins-feux-teletravail.html, ont été préparées comme outil pour les ministères. Ces lignes directrices comprennent les grands principes, les étapes à suivre et les principaux facteurs que devront considérer les organisations, les gestionnaires et les employés lors de la mise en œuvre d’un environnement de travail hybride.
Question no 823 — M. Alex Ruff:
En ce qui concerne la réponse du gouvernement à la question Q-701 du Feuilleton, selon laquelle les nouvelles exigences applicables à l’étiquetage sur le devant de l’emballage produiront des retombées directes évaluées à 2,33 milliards de dollars sur 15 ans: quelle est la ventilation détaillée, y compris la méthodologie utilisée, du chiffre de 2,33 milliards de dollars, et comment le gouvernement est-il arrivé à ce montant?
M. Adam van Koeverden (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé et de la ministre des Sports, Lib.):
Monsieur le Président, les détails de l'analyse coûts-avantages sont inclus dans le résumé de l'étude d'impact de la réglementation publié avec le Règlement modifiant le Règlement sur les aliments et drogues - symboles nutritionnels, autres dispositions d’étiquetage, vitamine D et graisses ou huiles hydrogénées dans la Partie II de la Gazette du Canada le 20 juillet 2022.
Le résumé de l'étude d'impact de la réglementation peut être consulté à l'adresse https://canadagazette.gc.ca/rp-pr/p2/2022/2022-07-20/html/sor-dors168-fra.html.
Question no 827 — M. Martin Shields:
En ce qui concerne le programme NEXUS: a) combien de demandes se trouvent actuellement dans l’arriéré de travail; b) pour quelle raison les bureaux canadiens demeurent-ils fermés quand les bureaux américains sont ouverts; c) quand les bureaux canadiens rouvriront-ils; d) en 2019, combien de fois un voyageur a-t-il utilisé les voies NEXUS à (i) un point d’entrée canadien, ventilé par type (points d’entrée terrestres, aéroports, etc.), (ii) un poste canadien de contrôle de la sécurité aéroportuaire, ventilé par aéroport; e) si les données demandées en d) ne sont pas recueillies, quelles sont les estimations du gouvernement?
Mme Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, au 27 septembre 2022, l'arriéré d'entrevues NEXUS était d'environ 331 700.
Concernant la partie b) de la question, le Canada et les États Unis sont en discussions au sujet de la réouverture des centres d'inscription canadiens. Ces discussions sont axées sur la clarification des protections juridiques pour les agents du Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis pendant qu'ils travaillent dans les centres d’inscription canadiens.
Pour ce qui est de la partie c) de la question, le Canada et les États Unis discutent de la réouverture des centres d'inscription canadiens. L'Agence des services frontaliers du Canada, ou ASFC, adoptera une approche nationale pour rouvrir tous les centres d'inscription en même temps.
En ce qui a trait à la partie d)(i) de la question, au cours de l'exercice 2019-2020, il y a eu 6 961 000 passages NEXUS aux 21 points d'entrée terrestres où NEXUS est offert, et 2 692 000 passages aériens dans neuf aéroports canadiens.
Au sujet de la partie d)(ii) de la question, l'ASFC ne recueille pas les renseignements demandés qui relèvent de la responsabilité de l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien.
Question no 828 — M. Martin Shields:
En ce qui concerne les prêts non budgétaires énumérés à la page 312 de la section 9 (Prêts, placements et avances) du premier volume des Comptes publics du Canada de 2021: a) quels sont les prêts actuellement impayés, consentis à des gouvernements étrangers, dont les taux d’intérêt étaient basés sur le taux interbancaire offert à Londres (LIBOR); b) quels sont les détails de chacun de ces prêts, y compris (i) le pays débiteur, (ii) le montant du prêt, (iii) la visée du prêt, (iv) la durée de la période de remboursement, (v) l’année où le prêt devrait être entièrement remboursé, (vi) la formule précédente de calcul du taux d’intérêt, basée sur le LIBOR, (vii) la nouvelle formule de calcul du taux d’intérêt, par suite de l’abandon progressif du LIBOR?
M. Arif Virani (secrétaire parlementaire de la ministre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économique, Lib.):
Monsieur le Président, Exportation et développement Canada a conclu qu'en raison des interdictions fondées sur d’autres lois et de la confidentialité, notamment lors de l'administration de la Loi sur l'accès à l'information et de la Loi sur le développement des exportations, il n'est pas possible de donner une réponse approfondie à cette question.
Question no 829 — M. Tako Van Popta:
En ce qui concerne l’annonce faite par le premier ministre le 6 septembre 2022, selon laquelle le gouvernement fédéral accordera un prêt de 1,4 milliard de dollars pour construire près de 3 000 logements sur des territoires traditionnels dans le quartier Kitsilano de Vancouver: quels sont les détails relatifs au prêt, y compris le taux d’intérêt et l’échéancier du plan de remboursement?
Mme Soraya Martinez Ferrada (secrétaire parlementaire du ministre du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion (Logement), Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la question, lorsqu’il traite les documents parlementaires, la Société canadienne d’hypothèques et de logement applique les principes de la Loi sur l’accès à l’information et de la Loi sur la protection des renseignements personnels et, par conséquent, ne peut divulguer les renseignements demandés puisque ces renseignements ne sont pas accessibles au public et considérés comme confidentiels selon les termes de l'accord.
Question no 832 — M. Pat Kelly:
En ce qui concerne les consultations menées par le gouvernement afin de favoriser la « transition équitable » pour les travailleurs du secteur de l’énergie, depuis 2021: a) combien de mémoires ont été reçus; b) combien de mémoires et quelle proportion de ceux-ci provenaient (i) de travailleurs de l’industrie de l’énergie, (ii) de professionnels des ressources humaines ou de la formation de la main-d’œuvre, (iii) d’environnementalistes; c) sur les mémoires reçus d’environnementalistes, dans quelle proportion les auteurs avaient-ils une expertise dans le secteur de l’énergie ou de la formation de la main-d’œuvre; d) dans quelle proportion les mémoires abordaient-ils une variante du thème de l’exode des travailleurs spécialisés canadiens vers des pays producteurs d’énergie; e) dans quelle proportion les mémoires mentionnaient-ils les autres activités économiques exigeant des compétences comparables à celles des travailleurs de l’énergie; f) dans quelle proportion les mémoires mentionnaient-ils la rémunération offerte par les soi-disant emplois verts pour lesquels la « transition équitable » recyclerait les travailleurs du secteur de l’énergie et indiquaient-ils si cette rémunération est comparable à celle du secteur de l’énergie?
L’hon. Jonathan Wilkinson (ministre des Ressources naturelles climatique, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement du Canada reconnaît l’importance et la nécessité d’une transition vers l’énergie propre à l’échelle mondiale. Même si cette transformation prendra du temps, le gouvernement est résolu à prendre les mesures ambitieuses requises pour décarboniser les secteurs de l’énergie et des ressources naturelles au Canada, tout en créant des possibilités économiques jamais vues et de bons emplois pour les Canadiens et les Canadiennes dans toutes les régions du pays.
Ce virage mondial vers un avenir à faibles émissions de carbone sera réalisé sans pour autant éliminer le secteur pétrolier et gazier du Canada. Ce ne sont pas les combustibles fossiles qui sont responsables des changements climatiques, mais plutôt les émissions de carbone issues de leur production et de leur combustion. Le Canada a pour défi de réduire énergiquement ces émissions, car les hydrocarbures continueront d’avoir un rôle à jouer dans une économie carboneutre.
Le secteur canadien du pétrole et du gaz fait partie de ce virage. Par exemple, l’Alliance nouvelles voies, qui réunit des sociétés représentant plus de 90 % de la production annuelle des sables bitumineux, s’est engagée à devenir carboneutre d’ici 2050. Le gouvernement collabore avec l’industrie pour plafonner ses émissions, comme le décrit le Plan de de réduction des émissions pour 2030 du Canada, qui indique que le gouvernement crée des mesures pour plafonner les émissions du secteur du pétrole et du gaz aux niveaux actuels, et veille à ce que le secteur contribue d’une manière ambitieuse et réaliste aux objectifs climatiques du pays pour 2030, tout en réduisant les émissions à un rythme et d’une ampleur nécessaires pour que les émissions soient carboneutres d’ici 2050.
En outre, le gouvernement forme des partenariats conjoints avec chaque province et territoire, par l’intermédiaire des tables régionales sur l’énergie et les ressources, pour déterminer et accélérer les possibilités de transformer leurs industries des ressources traditionnelles et faire progresser les industries émergentes. Par l’intermédiaire de ces tables régionales, le gouvernement mobilise également des partenaires autochtones, et fait appel à l’expertise et aux connaissances des partenaires syndicaux, les municipalités, l’industrie, les travailleurs, les experts et la société civile, afin de faire avancer les priorités économiques en alignant les ressources, les dates d’échéance et les approches de réglementation.
Pour saisir cette occasion, il faut que la population canadienne figure au centre de tout ce que le gouvernement entreprend pour réaliser un avenir carboneutre. Après tout, l’économie à faibles émissions de carbone ne peut exister sans une main-d’œuvre qualifiée et bien formée.
Cette approche axée sur l’humain est au cœur de la transformation équitable, inclusive et durable de tous les secteurs de l’économie et de toutes les régions du pays, afin que toute la population canadienne dispose des outils nécessaires à sa réussite dans la transition rapide vers un monde carboneutre.
C’est pourquoi le gouvernement est également déterminé à aller de l’avant avec une action intégrée, y compris une loi sur des emplois durables, pour aider les travailleurs et les collectivités pendant que le Canada se tourne vers une économie à faibles émissions de carbone.
Le gouvernement a dévoilé un document de discussion et a incité les Canadiens et Canadiennes à faire état de ce qu’ils pensent. Lancées en juillet 2021, ces consultations publiques comprenaient 17 séances en table ronde de trois heures, tenues en mode virtuel, avec des intervenants de partout au pays, dont des organisations syndicales, l’industrie, les universitaires, les organisations non gouvernementales, les jeunes et les experts en compétences, en formation, ainsi qu’en diversité et en inclusion. Même si ces consultations ont pris fin, le gouvernement continue de compiler les données fournies par les provinces et territoires et les partenaires autochtones.
Concernant la partie a) de la question, la boîte de réception réservée à la transition équitable avait reçu, en date du 27 septembre 2022, environ 30 000 commentaires par courriel. De ce nombre, environ 29 000 provenaient de cinq campagnes de rédaction de lettres.
En ce qui a trait aux parties b), c), d), e) et f) de la question, ces consultations avaient pour objectif de recueillir une rétroaction auprès des Canadiens et Canadiennes sur des éléments proposés de la loi sur les emplois durables, y compris des principes directeurs et un comité consultatif proposé sur les emplois durables. Les commentaires ont été reçus par courriel, plutôt qu’au moyen d’un formulaire de contact. On a également demandé aux Canadiens et Canadiennes de ne pas fournir de renseignements personnels ou professionnels dans leurs commentaires particuliers.
La rétroaction tirée des commentaires écrits a été résumée et agrégée. La production d’une réponse approfondie n’est donc pas possible dans les délais prescrits et pourrait mener à la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
:
Monsieur le Président, si les questions n
os 775, 776, 778 à 781, 783 à 785, 787 à 791, 794, 795, 797, 800 à 802, 805 à 808, 811, 813 à 822, 824 à 826, 830 à 831 et 833 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de document, les documents seraient déposés immédiatement.
[Texte]
Question no 775 — M. Dane Lloyd:
En ce qui concerne le rapport de la Commission des pertes massives intitulé « Communications publiques de la GRC et des gouvernements après les pertes massives » publié le 13 juin 2022: a) quelles instructions la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, a-t-elle données aux agents de la GRC en Nouvelle-Écosse concernant la divulgation de renseignements précis sur les types d’armes utilisées lors des fusillades de masse survenues en Nouvelle-Écosse les 18 et 19 avril 2020; b) des communications écrites ont-elles été échangées entre la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, ou son personnel et le surintendant, Darren Campbell, au sujet de la divulgation de renseignements précis sur les types d’armes utilisées lors des fusillades de masse survenues en Nouvelle-Écosse les 18 et 19 avril 2020, et, le cas échéant, (i) à quelle date ces communications ont-elles eu lieu, (ii) qui a participé à ces communications, (iii) quelles instructions ou quels conseils précis ont été formulés dans ces communications; c) des communications écrites ont-elles été échangées entre la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, ou son personnel et Lia Scanlan, alors directrice des communications de la GRC de la Nouvelle-Écosse, concernant la divulgation de renseignements précis sur les types d’armes utilisées lors des fusillades de masse survenues en Nouvelle-Écosse les 18 et 19 avril 2020, et, le cas échéant, (i) à quelle date ces communications ont-elles eu lieu, (ii) qui a participé à ces communications, (iii) quelles instructions ou conseils précis ont été formulés dans ces communications; d) des instructions, des directives ou des conseils ont-ils été donnés par le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile de l’époque, Bill Blair, ou par le personnel du bureau du ministre de la Sécurité publique à la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, concernant la divulgation de renseignements précis sur les types d’armes utilisées lors des fusillades de masse survenues en Nouvelle-Écosse les 18 et 19 avril 2020, et, le cas échéant, qui les a donnés; e) le premier ministre, le personnel du Cabinet du premier ministre ou les fonctionnaires du Bureau du Conseil privé ont-ils donné des instructions, des directives ou des conseils à la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, concernant la divulgation de renseignements précis sur les types d’armes utilisées lors des fusillades de masse survenues en Nouvelle-Écosse les 18 et 19 avril 2020, et, le cas échéant, qui les a donnés; f) quels engagements ou promesses, le cas échéant, ont été faits par la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, au ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile de l’époque, Bill Blair, au premier ministre, au personnel du Cabinet du premier ministre ou aux fonctionnaires du Bureau du Conseil privé, en ce qui concerne la divulgation de renseignements précis sur les types d’armes utilisées lors des fusillades de masse survenue en Nouvelle-Écosse les 18 et 19 avril 2020; g) y a-t-il eu des documents ou des plans de communication élaborés après le 19 avril 2020 par le ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile, le Cabinet du premier ministre ou le Bureau du Conseil privé, qui traitaient à la fois des fusillades de masse survenues en Nouvelle-Écosse les 18 et 19 avril 2020, et du Règlement modifiant le Règlement désignant des armes à feu, armes, éléments ou pièces d’armes, accessoires, chargeurs, munitions et projectiles comme étant prohibés, à autorisation restreinte ou sans restriction, déposés le 1er mai 2020, et, le cas échéant, à quelle date ces documents ou plans ont-ils été élaborés; h) le ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile, le Cabinet du premier ministre ou le Bureau du Conseil privé ont-ils élaboré, après le 19 avril 2020, des documents ou des plans de communication traitant à la fois des fusillades de masse survenues en Nouvelle-Écosse les 18 et 19 avril 2020 et du projet de loi C-21, Loi modifiant certaines lois et d’autres textes en conséquence (armes à feu) de la deuxième session de la 43e législature et, le cas échéant, à quelle date ces documents ou plans ont-ils été élaborés; i) des enregistrements numériques ou analogiques ont-ils été faits de toute conversation entre la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, et tout autre membre du personnel de la GRC, et, le cas échéant, (i) où se trouvent ces enregistrements, (ii) ont-ils été supprimés, (iii) ont-ils été supprimés conformément à la pratique légale du gouvernement concernant la conservation des documents, (iv) peuvent-ils être récupérés, (v) quels efforts sont déployés pour récupérer lesdits enregistrements?
(Le document est déposé.)
Question no 776 — Mme Shannon Stubbs:
En ce qui concerne les achats par le gouvernement d’équipements militaires destinés à aider l’Ukraine, depuis le début de 2022: quels sont les détails pour chacun des contrats liés à ces achats, y compris, (i) la date, (ii) le vendeur, (iii) le montant, (iv) la description des biens ou des services, y compris le volume, (v) si le contrat a été attribué à un fournisseur unique ou par appel d’offres, (vi) la date de livraison des produits ou des services?
(Le document est déposé.)
Question no 778 — M. Greg McLean:
En ce qui concerne l’Initiative de financement de la construction de logements locatifs de la Société canadienne d’hypothèques et de logement annoncée dans le budget de 2016, en date du 16 septembre 2022: a) quelle somme a été consacrée, pour chaque exercice, (i) à l’administration du programme, (ii) à la promotion du programme, (iii) aux investissements dans des projets individuels, ventilée par circonscription électorale fédérale; b) quels sont les emplacements précis, par adresse, où des projets de logements ont été financés dans la Région métropolitaine de Calgary; c) quels sont les détails de tous les contrats de plus de 5 000 $ liés au programme, y compris, pour chaque contrat, (i) la date, (ii) le montant, (iii) la description du projet, (iv) la durée du contrat, le cas échéant, (v) le fournisseur, (vi) le numéro de dossier, (vii) s’il s’agissait d’un contrat à fournisseur unique ou d’un contrat octroyé par la voie d’un appel d’offres; d) quel est le taux d’occupation actuel de chacun de ces projets; e) quel pourcentage de ces unités est utilisé pour des locations à court terme (définies comme des locations d’une durée de 30 jours civils ou moins) sur Airbnb ou d’autres plateformes ou sites semblables; f) quelles mesures sont en place pour veiller à ce que les unités continuent d’être considérées comme des logements sociaux et continuent d’être utilisées de la sorte; g) quels paramètres sont utilisés pour mesurer la réussite du programme et dans quelle mesure ces paramètres ont-ils été atteints?
(Le document est déposé.)
Question no 779 — Mme Cheryl Gallant:
En ce qui concerne les sous-marins du gouvernement: a) quelles sont les raisons de la prolongation du contrat de Contrat de soutien en service des sous-marins de la classe Victoria (CSSSV) l attribué à Babcock; b) quels sont les 10 principaux risques liés à la prolongation de ce contrat, ainsi qu’à la façon dont celle-ci satisfait aux exigences en vertu de la Loi sur la gestion des finances publiques en matière de concurrence loyale; c) quelles sont les répercussions que le gouvernement prévoit dans le cadre de la prolongation du contrat sur la possibilité de soumissionner pour les CSSSV II; d) quelles sont les cinq principales répercussions que la prolongation de ce contrat pourrait avoir sur l’affaiblissement d’un processus concurrentiel pour les acquisitions prévues de CSSSV II; e) comment ce risque sera-t-il atténué sous le régime de la Loi sur la gestion des finances publiques; f) quel est le montant total des fonds dépensés jusqu’à présent par le gouvernement du Canada pour le contrat de CSSSV I, ventilé par année et par fournisseur; g) combien de nouveaux sous-mariniers ont été (i) recrutés, (ii) entraînés au Canada, pour chaque année de 2019 à 2022, et combien d’heures chacun d’eux a-t-il passées dans un sous-marin pour chaque année de 2019 à 2022; h) combien de sous-mariniers le gouvernement entend-il recruter au cours des 10 prochaines années, et comment entend-il maximiser les possibilités d’instruction et le nombre de jours en mer; i) combien de jours en mer chaque sous-marinier a-t-il passés depuis 2018, ventilé par sous-marin et par année; j) le gouvernement voit-il les sous-marins comme un élément essentiel de la flotte de la Marine royale canadienne; k) quelle est la valeur des sous-marins pour les Forces armées canadiennes, la Marine royale canadienne et le NORAD par rapport aux frégates, en ce qui concerne les coûts et l’efficacité opérationnelle; I) qu’entend le gouvernement par l’engagement planifié en 2022-2023 des intervenants de l’industrie dans le cadre des tableaux à quatre volets des FAC, y compris (i) les capacités futures au sujet desquelles il procède à des consultations, (ii) la tranche de la population que le gouvernement a l’intention de consulter, (iii) les sujets ou les questions sur lesquels il a l’intention de mener des consultations avec les intervenants de l’industrie et les gouvernements, (iv) le calendrier pour ces consultations; m) le gouvernement voit-il les sous-marins comme un élément essentiel des contributions au NORAD, et en quoi sont-ils essentiels; n) le gouvernement entend-il acquérir des sous-marins à propulsion nucléaire ou conventionnels; o) le gouvernement exclut-il l’augmentation de la flotte de sous-marins en en faisant passer le nombre de quatre à 12, et quels sont les domaines d’opérations à venir; p) quels sont les coûts proposés pour les futurs sous-marins en ce qui a trait à (i) leur acquisition, (ii) leurs opérations, (iii) l’entraînement, (iv) l’infrastructure des installations; k) quels sont les 10 principaux risques en ce qui concerne les sous-marins actuels?
(Le document est déposé.)
Question no 780 — M. Tom Kmiec:
En ce qui concerne les dépenses du ministère de la Défense nationale ou d’Affaires mondiales Canada liées à des visites au Canada de hauts gradés (officiers supérieurs et généraux ou officiers hauts gradés) d’armées étrangères, depuis le 1er janvier 2016: quels sont les détails de toutes les visites dans le cadre desquelles des dépenses ont été engagées, y compris, pour chaque visite, (i) les dates, (ii) le motif de la visite, (iii) le pays du militaire, (v) le nombre de hauts gradés ayant pris part à la visite au Canada, (v) le rang des militaires, (vi) les dépenses totales engagés jusqu’à maintenant dans le cadre de la visite, ventilées par type de dépense (vol, hôtel, repas, etc.), (vii) la personne qui a approuvé la dépense?
(Le document est déposé.)
Question no 781 — M. Jeremy Patzer:
En ce qui concerne l’élimination progressive de l’utilisation de la strychnine pour lutter contre le spermophile de Richardson que Santé Canada prévoit mettre en place le 4 mars 2023: a) la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire (AAC) ou des représentants de ce ministère ont-ils fait des représentations auprès de Santé Canada à ce sujet, et, le cas échéant, quels en sont les détails; b) AAC a-t-il effectué des études ou des analyses sur les répercussions négatives de cette mesure de Santé Canada sur certains secteurs agricoles, et, le cas échéant, quels en sont les détails, y compris les conclusions de ces études ou analyses; c) le ministre de la Santé a-t-il tenu compte des répercussions négatives que le règlement aurait sur l’agriculture lorsqu’il a approuvé la mesure, et, si ce n'est pas le cas, pourquoi; d) Santé Canada a-t-il demandé l’avis d’AAC ou de la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire avant de prendre la décision d’éliminer progressivement la strychnine, et, le cas échéant, quels sont les détails, y compris la rétroaction donnée; e) (i) la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, (ii) le ministre de la Santé, veilleront-ils à ce qu’une analyse approfondie des répercussions qu’une telle interdiction aurait sur les agriculteurs soit effectuée et prise en compte avant l’entrée en vigueur de tout règlement à ce sujet; f) quelles données, le cas échéant, AAC ou tout autre ministère ont-ils recueillies en ce qui concerne les conséquences négatives de l’élimination progressive de la strychnine?
(Le document est déposé.)
Question no 783 — Mme Leslyn Lewis:
En ce qui concerne l’application ArriveCAN: a) quels sont les détails de toutes les notes de service ou autres documents reçus par un ministre, un bureau ministériel ou un haut fonctionnaire en rapport avec l’application ArriveCAN, y compris, pour chacun d’eux, (i) la date, (ii) le destinataire, (iii) l’expéditeur, (iv) le titre, (v) le type de document, (vi) le résumé, (vii) le sujet, (viii) le numéro de dossier; b) parmi les éléments mentionnés en a), lesquels contiennent une référence au programme « Identité numérique des voyageurs dignes de confiance »; c) quels sont les détails des objectifs politiques à long terme du gouvernement en ce qui concerne l’application et tout plan visant à étendre son utilisation au-delà des voyages; d) le gouvernement a-t-il effectué une analyse pour rendre l’application obligatoire pour tous les voyages transfrontaliers après la pandémie de COVID-19, et, le cas échéant, quels sont les détails, y compris les résultats des analyses; e) quels risques (i) pour la vie privée, (ii) constitutionnels, le gouvernement a-t-il identifiés en ce qui concerne l’utilisation étendue et continue de l’application; f) à quelles organisations internationales et institutions le gouvernement a-t-il soumis les renseignements personnels des Canadiens, conformément à l’avis de confidentialité de l’application; g) quels types de renseignements personnels et comment ces renseignements ont-ils été communiqués aux organisations mentionnées en f); h) dans quelles circonstances les renseignements des Canadiens sont-ils communiqués aux organisations mentionnées en f)?
(Le document est déposé.)
Question no 784 — M. Garnett Genuis:
En ce qui concerne les mesures spéciales d'immigration et le programme annoncés par le gouvernement à l’intention des migrants ukrainiens après le déclenchement de la nouvelle invasion russe le 24 février 2022: a) combien de personnes ont pu entrer au Canada en vertu de ces mesures; b) combien de demandes d’entrée au Canada en vertu de ces mesures sont actuellement en traitement; c) combien de demandes d’entrée au Canada en vertu de ces mesures ont été refusées; d) quelle est la durée moyenne du traitement d’une demande faite dans le cadre du programme; e) parmi les personnes dont la demande a été acceptée dans le cadre du programme, combien étaient des (i) femmes, (ii) jeunes âgés de moins de 18 ans, (iii) personnes âgées de plus de 60 ans, (iv) hommes entre 18 et 60 ans; f) quelle est la ventilation démographique complète des personnes acceptées dans le cadre du programme; g) parmi les personnes acceptées, combien vivaient à l’extérieur de l’Ukraine avant le 24 février 2022; h) quelle est la ventilation de g) par pays de résidence?
(Le document est déposé.)
Question no 785 — M. Garnett Genuis:
En ce qui concerne Affaires mondiales Canada et la région du Tigré en Éthiopie: a) combien d’argent le gouvernement a-t-il consacré au développement international pour les gens de la région du Tigré entre le 1er septembre 2021 et le 1er septembre 2022; b) comment l’argent mentionné en a) a-t-il été réparti entre les programmes et les projets qui ont reçu des fonds, y compris la somme que chaque programme ou projet a reçue; c) quelle est la position du gouvernement quant à la reprise récente des combats dans la région du Tigré; d) quelle est la position du gouvernement quant au raid aérien qui a frappé une maternelle dans la région du Tigré le 26 août 2022; e) le gouvernement a-t-il publié des déclarations ou fait des représentations auprès du gouvernement éthiopien concernant ce qui est mentionné en c) ou en d), et, le cas échéant, quels sont les détails, et, si ce n'est pas le cas, pourquoi ne l’a-t-il pas fait; f) le gouvernement envisage-t-il des sanctions contre des personnes ou des entités en Éthiopie en raison des mesures prises dans la région du Tigré, et, le cas échéant, quelles sont ces personnes ou ces entités; g) le gouvernement a-t-il offert au gouvernement éthiopien ou à toute autre partie d’agir comme médiateur dans le conflit dans la région du Tigré, et, le cas échéant, quels sont les détails de son offre; h) que sait le gouvernement de la situation, à savoir si l’armée érythréenne est active ou non dans la région du Tigré; i) le gouvernement a-t-il fait des représentations auprès du gouvernement de l’Érythrée au sujet du conflit; j) le gouvernement envisage-t-il des sanctions contre des personnes ou des entités en Érythrée en raison des mesures prises dans la région du Tigré, et, le cas échéant, quelles sont ces personnes ou ces entités; k) le gouvernement a-t-il abordé la situation dans la région du Tigré ou a-t-il soulevé des questions à ce sujet dans un forum international, et, le cas échéant, quels sont les détails, y compris, pour chaque occurrence, (i) la date, (ii) le forum où le sujet a été abordé, (iii) qui a parlé ou a soulevé le sujet, (iv) le résumé de ce qui a été dit ou déclaré?
(Le document est déposé.)
Question no 787 — M. Garnett Genuis:
En ce qui concerne la réponse du gouvernement au rapport de cette année de la haute-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, sur les violations des droits de la personne au Xinjiang: a) quelle est la position du gouvernement concernant le rapport et ses conclusions; b) le gouvernement reconnaît-il que les Ouïghours et les autres musulmans turciques en Chine subissent actuellement un génocide; c) le gouvernement reconnaît-il que les Ouïghours et les autres musulmans turciques en Chine sont victimes de crimes contre l’humanité et d’autres crimes internationaux; d) le gouvernement entend-il préciser les crimes internationaux qui sont commis à l’encontre des Ouïghours et des autres musulmans turciques en Chine, et, le cas échéant, quand le gouvernement entend-il faire cette déclaration?
(Le document est déposé.)
Question no 788 — M. Luc Berthold:
En ce qui concerne la Prestation canadienne d’urgence et la Prestation canadienne de la relance économique, ventilé par programme: a) combien de personnes ont reçu un avis du gouvernement leur demandant de rembourser un montant reçu dans le cadre du programme; b) quel est le montant cumulé des avis de remboursement; c) du nombre en a), combien de personnes ont remboursé le montant dû; d) quel est le montant cumulé (i) perçu, (ii) encore impayé, des avis de remboursement; e) quelle est la ventilation de a) et b) par motif pour l’avis (paiement en double, revenu trop élevé, etc.)?
(Le document est déposé.)
Question no 789 — M. Gord Johns:
En ce qui concerne la création d’un transfert canadien en matière de santé mentale pour aider les provinces et territoires à élargir leurs services de santé mentale: a) quels intervenants les représentants du gouvernement ont-ils rencontrés depuis le 22 novembre 2021; b) à quelles dates les rencontres en a) ont-elles eu lieu?
(Le document est déposé.)
Question no 790 — Mme Cheryl Gallant:
En ce qui concerne les consultations officielles que le gouvernement a tenues auprès de propriétaires de petite entreprise au sujet de son Règlement sur les combustibles propres, depuis 2018: quels sont les détails entourant chacune des consultations, y compris (i) la date, (ii) les propriétaires d’entreprise consultés, (iii) la personne qui a tenu la consultation, (iv) la manière dont la consultation a eu lieu (table ronde, sondage, etc.), (v) un résumé des commentaires reçus par le gouvernement?
(Le document est déposé.)
Question no 791 — M. Robert Kitchen:
En ce qui concerne la Commission nationale des libérations conditionnelles et les délinquants ayant obtenu une libération conditionnelle depuis le 1er janvier 2016: a) combien de délinquants bénéficiant d’une libération conditionnelle ont fait l’objet d’un mandat d’arrêt après leur remise en liberté; b) des délinquants en a), combien font encore l’objet d’un mandat d’arrêt ou sont en liberté illégale; c) quel est le taux de récidive des délinquants violents ayant obtenu une libération conditionnelle depuis le 1er janvier 2016; d) pour les délinquants violents qui récidivent après avoir bénéficié d’une libération conditionnelle, quel est le délai moyen et médian entre la libération conditionnelle et la récidive?
(Le document est déposé.)
Question no 794 — M. Gord Johns:
En ce qui concerne la circonscription électorale fédérale de Courtenay—Alberni, entre l’exercice 2012-2013 et celui en cours: quels sont tous les investissements fédéraux en matière d’infrastructure, y compris les transferts directs aux municipalités, associations de districts régionaux ou aux Premières Nations, parcs nationaux, autoroutes, autres entités, ventilés par exercice?
(Le document est déposé.)
Question no 795 — Mme Shannon Stubbs:
En ce qui concerne les armes à feu saisies par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), y compris les cas où l’ASFC travaillait avec une autre agence canadienne ou les forces de l’ordre: a) quel est le nombre total, les données étant ventilées par année de 2009 jusqu’à la période la plus récente pour laquelle des données existent, d’armes à feu saisies (i) aux postes frontaliers terrestres du Canada, (ii) à tous les points d’entrée sauf aux postes frontaliers terrestres, (iii) par l’ASFC dans le cadre d’une enquête, ailleurs qu’à un point d’entrée; b) ventilé par les armes à feu en a), combien (i) avaient été enregistrées par des particuliers canadiens ou des entreprises d’armes à feu canadiennes, (ii) avaient été enregistrées par des particuliers américains ou des entreprises d’armes à feu américaines, (iii) avaient été enregistrées par des particuliers ou des entreprises d’armes à feu à l’extérieur du Canada et des États-Unis, (iv) n’avaient pas été enregistrées ou étaient non retraçables; c) parmi les armes à feu non enregistrées ou non retraçables mentionnées en b)(iv), combien provenaient (i) du Canada, (ii) des États-Unis, (iii) de l’extérieur du Canada ou des États-Unis?
(Le document est déposé.)
Question no 797 — M. Arnold Viersen:
En ce qui concerne le Mifegymiso, depuis le 1er janvier 2016: a) quelles recherches Santé Canada a-t-il menées, ou a-t-il fait mener, sur les effets secondaires du Mifegymiso, y compris (i) la date, (ii) la méthodologie employée, (iii) les auteurs, (iv) le lieu, (v) les conclusions; b) quelles données ont été recueillies sur les effets secondaires du Mifegymiso, ventilées par (i) effet secondaire connu du Mifegymiso, (ii) estimation, effectuée par Santé Canada, du nombre de Canadiens touchées par chacun des effets secondaires connus du Mifegymiso?
(Le document est déposé.)
Question no 800 — Mme Leslyn Lewis:
En ce qui concerne la participation du gouvernement au Forum économique mondial et le rôle de la vice-première ministre et ministre des Finances en tant que membre du conseil d’administration de l’organisation: a) quels sont les détails de tous les documents reçus par la ministre, des membres du personnel ministériel ou des fonctionnaires du gouvernement pour l’appuyer dans ses fonctions de membre du conseil d’administration, y compris, pour chaque document, (i) la date, (ii) le destinataire, (iii) l’expéditeur, (iv) le titre, (v) le type, (vi) le résumé, (vii) le sujet, (viii) le numéro de dossier; b) quels sont les détails de tous les documents ou de toute la correspondance que la ministre a reçus des représentants du Forum économique mondial depuis 2019, y compris, pour chaque document ou correspondance, (i) la date, (ii) le destinataire, (iii) l’expéditeur, (iv) le titre, (v) le type, (vi) le résumé, (vii) le sujet; c) quels sont les détails des réunions que la ministre a eues avec des représentants du Forum économique mondial en sa qualité de ministre des Finances ou de vice-première ministre depuis 2019, y compris, pour chaque réunion, (i) son objet, (ii) les points à l’ordre du jour, (iii) le nom et le titre des personnes présentes, (iv) la date, (v) l’endroit où elle s’est tenue, (vi) le type de réunion, soit en personne, virtuelle ou hybride, (vii) les décisions prises, le cas échéant?
(Le document est déposé.)
Question no 801 — Mme Rosemarie Falk:
En ce qui concerne les entreprises de sécurité privées embauchées par l’Agence de santé publique du Canada (ASPC) ou engagées à contrat par celle-ci pour l’application des règles de mise en quarantaine, depuis le 1er février 2020: a) quelles entreprises l’ASPC a-t-elle embauchées ou engagées à contrat; b) pour chaque entreprise en a), quelle était la (i) date de début, (ii) date de fin ou la date de fin prévue, de l’application de la mise en quarantaine; c) quel est le montant total dépensé jusqu’à présent pour l’application de la mise en quarantaine par les entreprises de sécurité privées; d) quelle est la ventilation de c) par entreprise; e) quels sont les recours offerts par l’ASPC aux personnes faisant l’objet de harcèlement ou de mauvais traitements de la part d’agents de sécurité privés ou d’une entreprise agissant au nom de l’ASPC; f) combien de plaintes ont été portées à l’attention de l’ASPC concernant un agent ou une entreprise relativement aux règles de mise en quarantaine ou de test; g) quelle est la ventilation de f) par mois et par type de plainte ou d’incident allégué?
(Le document est déposé.)
Question no 802 — M. Kelly McCauley:
En ce qui concerne la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) et le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC): a) combien de bénéficiaires de la SSUC avaient des arrérages ou avaient un montant dû lié à (i) des versements de TPS/TVH, (ii) d’autres paiements de taxe, lorsqu’ils ont reçu du financement dans le cadre de la SSUC; b) quelle est la valeur des taxes dues en a)(i) et a)(ii); c) combien de bénéficiaires du CUEC avaient des arrérages ou avaient un montant dû lié à (i) des versements de TPS/TVH, (ii) d’autres paiements de taxe, lorsqu’ils ont reçu du financement dans le cadre du CUEC; d) quelle est la valeur des taxes dues en c)(i) et c)(ii)?
(Le document est déposé.)
Question no 805 — M. Larry Maguire:
En ce qui concerne les séances d'information que les responsables gouvernementaux ou militaires canadiens ont reçus du Groupe de travail sur les phénomènes aériens non identifiés (UAPTF) de l’Office of Naval Intelligence des États-Unis, depuis 2016: a) à quelles dates le personnel de l’ambassade canadienne a-t-il reçu des séances d'information de l’ancien directeur de l’UAPTF, John F. Stratton; b) à quelles dates l’Aviation royale canadienne a-t-elle reçu des séances d'information du directeur du renseignement national des États-Unis pour l’aviation à propos des phénomènes aériens non identifiés; c) quels sont les détails de toutes les autres séances d'information reçues de l’UAPTF, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) qui a donné la séance d'information, (iii) qui a reçu la séance d'information?
(Le document est déposé.)
Question no 806 — M. Arnold Viersen:
En ce qui concerne Affaires mondiales Canada et le Nigéria: a) combien d’argent le gouvernement a-t-il consacré au développement international pour la population du Nigéria entre le 4 novembre 2015 et le 1er septembre 2022; b) quelle est la ventilation des dépenses en a) par programme et projet financé, y compris le montant versé à chaque programme ou projet; c) quelle est la position du gouvernement à l’égard des atteintes aux droits de la personne commises par des militants de Boko Haram, du groupe armé État islamique en Afrique occidentale et des Foulanis, ainsi qu’à l’égard des informations selon lesquelles des chrétiens nigérians continuent d’être enlevés, tués et emprisonnés, et leurs villages détruits, y compris (i) l’enlèvement de Leah Sharibu, 14 ans, (ii) l’enlèvement d’Alice Ngaddah, (iii) l’enlèvement par Boko Haram le 14 avril 2014 des filles chibok, (iv) l’attaque du 24 mars 2022 dans l’État de Kaduna au Nigéria, (v) l’attaque du 5 juin 2022 contre l’église catholique St. Francis Xavier dans l’État d’Ondo, (vi) l’attaque du 19 juin 2022 contre l’église catholique St. Moses et l’église baptiste Maranatha dans l’État de Kaduna, dans le Nord-Est du Nigéria; d) le gouvernement a-t-il publié des déclarations ou fait des représentations auprès du gouvernement nigérian à la suite des événements évoqués en c), et, le cas échéant, quels sont les détails, et, si ce n'est pas le cas, pourquoi; e) le gouvernement envisage-t-il d’imposer des sanctions à des personnes ou à des entités au Nigéria en lien avec les actes évoqués en c), et, le cas échéant, quelles personnes ou entités pourraient faire l’objet de sanctions; f) le gouvernement a-t-il fait des propositions au gouvernement nigérian ou à quelque autre partie en vue d’aider à mettre fin aux atteintes aux droits de la personne, et, le cas échéant, quels en sont les détails; g) le gouvernement a-t-il soulevé la question de la situation au Nigéria dans un forum international quelconque, et, le cas échéant, quels sont les détails de ces prises de parole, y compris, dans chaque cas, (i) la date, (ii) le forum dans lequel la question a été soulevée, (iii) la personne qui a pris la parole ou soulevé la question, (iv) un résumé de ce qui a été demandé ou déclaré?
(Le document est déposé.)
Question no 807 — M. Kelly McCauley:
En ce qui concerne les groupes de travail de sous-ministres et les groupes de travail qui relèvent d’un sous-ministre ou d’un équivalent: a) combien de ces groupes existent en date du 23 septembre 2022; b) quels sont les détails de chaque groupe, y compris, pour chacun, (i) le titre ou le nom, (ii) l’objectif, (iii) le nombre de membres, (iv) les titres des membres, (v) le nombre de réunions que le groupe a tenues depuis le 1er janvier 2022, (vi) si le groupe publie ou non des rapports, (vii) la date et le titre du dernier rapport, le cas échéant?
(Le document est déposé.)
Question no 808 — M. Kelly McCauley:
En ce qui concerne la Prestation canadienne d’urgence (PCU) et le plan de vérification après paiements de quatre ans mentionné dans les rapports du printemps 2021 de la vérificatrice générale: a) combien de bénéficiaires de paiements de la PCU ont été identifiés comme des prestataires frauduleux ou inadmissibles d’une autre manière; b) quel est le montant, en dollars, des paiements versés aux bénéficiaires en a); c) quel montant d’argent a été récupéré jusqu’à présent auprès des bénéficiaires en a); d) parmi les bénéficiaires en a), de combien a-t-on récupéré les fonds (i) partiellement, (ii) entièrement?
(Le document est déposé.)
Question no 811 — M. Ziad Aboultaif:
En ce qui concerne l’engagement pris par le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté en janvier 2022 d’éliminer les arriérés provoqués par la pandémie de COVID-19 d’ici la fin de l’année en cours: a) quels sont les arriérés actuels, ventilés par volet ou programme d’immigration; b) les arriérés seront-ils éliminés d’ici la fin de l’année; c) si la réponse en b) est négative, quand les arriérés seront-ils éliminés?
(Le document est déposé.)
Question no 813 — M. Greg McLean:
En ce qui concerne le document de discussion intitulé « Options pour plafonner et réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur pétrolier et gazier afin d’atteindre les objectifs de 2030 et la carboneutralité d’ici 2050 », publié en juillet 2022, en date du 26 septembre 2022: a) quelles recommandations le Comité permanent des ressources naturelles de la Chambre des communes a-t-il formulées, tel que précisé à la section 8 (Principes directeurs) du document; b) quelles subventions inefficaces relatives aux combustibles fossiles le gouvernement compte-t-il rationaliser conformément à ce qui est indiqué à la page 17 du document?
(Le document est déposé.)
Question no 814 — M. Brad Redekopp:
En ce qui concerne le Programme des travailleurs étrangers temporaires, ventilé par province et territoire, et exercices de 2018 à aujourd'hui: a) combien de permis de travail ont été traités par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, et combien s’attend-on à ce que de permis de travail soient traités pendant l’exercice 2022-2023; b) pour les permis en a), combien de ces migrants sont arrivés au Canada pour combler des emplois; c) à quels secteurs d’emploi ces emplois appartenaient-ils; d) quelle est la durée prévue des permis de travail pour les migrants en b), dans chaque secteur; e) quel était le temps de traitement moyen des permis de travail dans chaque secteur d’emploi; f) quel était le temps d’attente moyen entre la demande, le traitement et l’arrivée au Canada pour commencer à travailler, pour chaque secteur économique; g) le gouvernement donne-t-il de nouvelles occasions à ces migrants de devenir résidents permanents?
(Le document est déposé.)
Question no 815 — M. Brad Redekopp:
En ce qui concerne le Programme des travailleurs étrangers temporaires, ventilé par province et territoire, et par exercices de 2018 à aujourd'hui: combien d’études d’impact sur le marché du travail Emploi et Développement social Canada a-t-il (i) entrepris, (ii) terminé?
(Le document est déposé.)
Question no 816 — M. Michael Barrett:
En ce qui concerne les dépenses du gouvernement au titre de l’aide à l’étranger depuis 2016: a) le gouvernement a-t-il octroyé du financement à des entités qui se trouvent actuellement sur la liste des entités terroristes de Sécurité publique Canada, et, le cas échéant, quels sont les détails, y compris (i) la date, (ii) l’entité, (iii) le montant, (iv) le but du financement, (v) le programme dans le cadre duquel le financement a été octroyé; b) quelles sont les mesures en place pour s’assurer que l’aide à l’étranger ne serve pas à financer le terrorisme?
(Le document est déposé.)
Question no 817 — M. Michael Barrett:
En ce qui concerne la réponse du gouvernement à la question Q-704 inscrite au Feuilleton: a) quel fonctionnaire a signé l’attestation de conformité pour la réponse et à quelle date l’attestation a-t-elle été signée; b) qui a déterminé qu’il n’était pas possible de déterminer si Affaires mondiales Canada (AMC) consulte ou non la liste des entités terroristes de Sécurité publique Canada avant d’octroyer de l’aide étrangère au cours des trois mois qui se sont écoulés entre le moment où la question a été inscrite au Feuilleton des avis et le moment où la réponse a été déposée; c) le ministre de la Sécurité publique s’inquiète-t-il du fait qu’AMC ait été incapable de déterminer si le ministère consulte ou non la liste des entités terroristes avant d’octroyer de l’aide étrangère?
(Le document est déposé.)
Question no 818 — M. Ben Lobb:
En ce qui concerne l’application ArriveCAN du gouvernement: a) quelles sont les données précises recueillies par l’application; b) quels ministères, organismes, organismes gouvernementaux ou tiers ont accès ou reçoivent les données, les sous-ensembles de données, y compris les données anonymisées ou autres données transférées ultérieurement; c) ventilée par chacune des entités en b), (i) quelles sont les catégories de données communiquées, (ii) les données sont-elles anonymisées, (iii) quelle utilisation est faite de ces données, (iv) quelle est la quantité des données sur les voyageurs communiquée à l’entité; d) où les données d’ArriveCAN sont-elles stockées; e) où chaque entité qui a accès aux données ou les reçoit les stocke-t-elle?
(Le document est déposé.)
Question no 819 — M. Ben Lobb:
En ce qui concerne les applications Alerte COVID et ArriveCan du gouvernement: a) les applications ont-elles été conçues à l’aide d’un code source ouvert, et, si ce n’est pas le cas, pourquoi pas; b) quel est le code ou l’adresse URL du code de chaque application?
(Le document est déposé.)
Question no 820 — M. Ryan Williams:
En ce qui concerne la taille de la fonction publique, ventilé par ministère, organisme ou autre entité gouvernementale: quel était le nombre total d’employés ou d’équivalents temps plein au début de l’exercice (i) 2015-2016, (ii) 2022-2023?
(Le document est déposé.)
Question no 821 — M. Ryan Williams:
En ce qui concerne l'utilisation de l'aéronef Airbus CC-150 Polaris du gouvernement, depuis le 1er avril 2022: quels sont les détails concernant les segments de chaque vol, y compris (i) la date, (ii) le point de départ, (iii) la destination, (iv) le nombre de passagers, (v) les noms et les titres des passagers, à l'exception des membres des services de sécurité ou des Forces armées canadiennes, (vi) le montant total de la facture des services de traiteur pour le vol, (vii) le volume de carburant utilisé ou une estimation, (viii) le montant dépensé pour le carburant?
(Le document est déposé.)
Question no 822 — M. Ryan Williams:
En ce qui concerne l'utilisation de la flotte d'aéronefs Challenger du gouvernement, depuis le 1er avril 2022: quels sont les détails concernant les segments de chaque vol, y compris (i) la date, (ii) le point de départ, (iii) la destination, (iv) le nombre de passagers, (v) les noms et les titres des passagers, à l'exception des membres des services de sécurité ou des Forces armées canadiennes, (vi) le montant total de la facture des services de traiteur pour le vol, (vii) le volume de carburant utilisé ou une estimation, (viii) le montant dépensé pour le carburant?
(Le document est déposé.)
Question no 824 — Mme Rachel Blaney:
En ce qui concerne Anciens Combattants Canada: quel est le montant de tous les fonds non utilisés par le ministère et quel pourcentage ce montant représente-t-il, ventilé par exercice de 2012 à aujourd’hui?
(Le document est déposé.)
Question no 825 — Mme Leslyn Lewis:
En ce qui concerne le prototype ou le projet pilote d’Identité numérique de voyageur digne de confiance (INVDC) annoncé par le gouvernement en janvier 2018: quels sont les détails de l’ensemble des mémoires et des notes d’information transmises au ministre des Transports ou à son Cabinet au sujet de l’INVDC, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le nom de l’expéditeur, (iii) le nom du destinataire, (iv) le titre, (v) le sujet, (vi) le résumé du contenu, (vii) le numéro de dossier, (viii) le type de document?
(Le document est déposé.)
Question no 826 — Mme Michelle Rempel Garner:
En ce qui concerne les consultations de Ressources naturelles Canada sur la « Transition équitable » et qui comportent « 15 réunions avec des experts, des représentants des syndicats et de l’industrie », comme l’indique le site Web du ministère: a) combien d’intervenants ont participé aux réunions organisées dans le cadre des consultations, en date de la fin août 2022; b) quels sont les détails relatifs à la participation à chacune des réunions, y compris, pour chaque événement, (i) la date, (ii) l’emplacement, (iii) la liste complète des intervenants présents, y compris leur nom et l’organisation représentée, (iv) la liste complète des représentants du gouvernement, y compris leur nom, leur titre et le nom du ministère ou de l’organisme représenté, (v) la liste de toutes les autres personnes présentes; c) parmi les intervenants ayant assisté aux réunions, combien ont dit appuyer l’élimination progressive des emplois dans le secteur de l’énergie en Alberta; d) combien d’intervenants ont déclaré un manque de soutien pour l’élimination progressive des emplois dans le secteur de l’énergie en Alberta; e) parmi les mémoires recueillis dans le cadre des consultations, combien exprimaient des inquiétudes quant aux politiques actuelles du gouvernement en matière d’emploi en Alberta?
(Le document est déposé.)
Question no 830 — M. Warren Steinley:
En ce qui concerne l’augmentation de la taxe fédérale sur le carbone ou du prix sur le carbone le 1er avril 2023: quelles sont les prévisions du gouvernement quant aux répercussions de ces augmentations sur (i) les prix des aliments, (ii) les coûts des intrants agricoles, (iii) l’inflation?
(Le document est déposé.)
Question no 831 — M. Warren Steinley:
En ce qui concerne les représentants du gouvernement et les unités de correspondance qui rédigent des lettres ou de la correspondance dont se servent les députés ou les sénateurs pour communiquer avec les personnes qu’ils représentent, des parties prenantes ou d’autres Canadiens, depuis 2016, et ventilés par ministère ou organisme: quels sont les détails de chaque instance où l’on a rédigé ces lettres ou cette correspondance, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) le sujet, (iii) le résumé du contenu, (iv) le nom du parlementaire pour qui la lettre a été rédigée?
(Le document est déposé.)
Question no 833 — M. Pat Kelly:
En ce qui concerne les actions souscrites par le Canada dans la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures: a) comment le Canada calcule-t-il le rendement du capital investi dans ces actions; b) quelle est la valeur des dividendes que les actions de la banque rapportent au Canada; c) quelle était la valeur de revente des actions du Canada en date du 27 septembre 2022; d) combien de projets la banque a-t-elle financés à ce jour et quels sont ces projets; e) parmi les projets en d), combien et lesquels (i) ont fait l’objet d’une analyse comparative entre les sexes, (ii) ont fait l’objet d’une analyse fondée sur l’équité, la diversité et l’inclusion, (iii) ont fait l’objet de véritables consultations adéquates avec toute communauté autochtone susceptible d’être touchée par le projet, (iv) répondent aux critères de la Loi sur l’évaluation d’impact, (v) impliquent l’asservissement de travailleurs; f) combien de sociétés canadiennes ont obtenu des contrats dans le cadre de chacun des projets en d), ventilées par projet; g) quelle est la valeur pécuniaire des contrats de travail accordés à des sociétés canadiennes en f); h) combien d’emplois équivalent temps plein, et lesquels, les projets en d) ont-ils créés pour les Canadiens, ventilés par projet?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
:
Enfin, monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.