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Madame la Présidente, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 1803, 1808, 1814 à 1820, 1823, 1828, 1829, 1832 à 1835, et 1842 à 1845.
[Texte]
Question no 1803 — M. Richard Cannings:
En ce qui concerne la capacité des Forces armées canadiennes (FAC) à participer à la gestion des incendies de forêt et des interventions d’urgence: a) quelles évaluations des unités et des ressources canadiennes ont été menées pour déterminer la capacité des FAC à lutter contre les incendies de forêt et à intervenir en cas d’urgence; b) quelles ont été les conclusions des évaluations en a); c) quels sont les détails concernant les ressources et les unités qui sont actuellement en mesure de lutter contre les incendies de forêt et d’intervenir en cas d’urgence, y compis (i) le type de ressource, (ii) l’utilisation de la ressource dans la gestion des incendies de forêt et les interventions d’urgence, (iii) le cycle de vie estimé de la ressource; d) au total, combien de membres des FAC ont reçu la formation nécessaire pour participer à la lutte contre les incendies de forêt, ventilé par unité et par niveau de formation, au sens où l’entend le Centre interservices des feux de forêt du Canada?
Mme Marie-France Lalonde (secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur le Président, l’approche du Canada en matière de gestion des urgences est un effort pangouvernemental. Les autorités provinciales et territoriales, les gouvernements autochtones et les municipalités sont les premiers à réagir lorsqu’une catastrophe naturelle majeure se produit. Ils peuvent présenter une demande d’aide fédérale, ou DAF, à Sécurité publique Canada, qui peut ultimement entraîner l’emploi des Forces armées canadiennes, ou FAC, s’il y a lieu, et comme force de dernier recours.
En réponse aux parties a) et b) de la question, pour assurer la disponibilité opérationnelle et la coordination harmonieuse avec les partenaires fédéraux, les FAC et l’équipe de la Défense en général participent régulièrement à des exercices pangouvernementaux de préparation. Comme pour toute opération, nationale ou internationale, les FAC mènent également ses propres exercices axés sur les leçons retenues afin d’aider à la planification future.
De plus, dans le cadre du processus de planification et de mise sur pied de la force, les FAC évaluent constamment leurs actifs, leurs ressources et leurs capacités afin de demeurer souples pour répondre aux nouvelles priorités et aux situations émergentes. Bien que les FAC n’aient pas procédé à une évaluation spécifique des unités et des ressources en ce qui concerne les incendies de forêt et les interventions en cas d’urgence, les ressources proposées et les personnes affectées aux interventions nationales sont prises en compte dans la planification et l’examen plus larges de l’empreinte des FAC dans un contexte tant national qu’international.
En ce qui concerne les parties c) et d) de la question, les déploiements des FAC dans le cadre de la réponse nationale relèvent de l’opération Lentus. L’opération Lentus suit un plan d’action établi et peut être adaptée à de multiples situations, comme les incendies de forêt, les inondations, les tempêtes de verglas ou les ouragans. Selon la DAF, les FAC déterminent le nombre de personnes à envoyer et les ressources à déployer.
Tous les membres des FAC peuvent être déployés pour une intervention nationale dans le cadre de l’opération Lentus; toutefois, ils doivent d’abord acquérir les compétences professionnelles requises. Les tâches courantes des membres participant à un déploiement dans le cadre de l’opération Lentus comprennent le remplissage, la distribution et la mise en place de sacs de sable, le déblaiement des incendies, l’évacuation des personnes, le transport des personnes, l’acheminement de l’aide aux communautés isolées, l’aide aux forces de l’ordre et aux autorités provinciales pour transmettre des informations au public, le contrôle des résidents et l’évaluation des infrastructures.
Bien que les FAC ne disposent pas de ressources dédiées à la lutte contre les incendies, elles peuvent adapter leurs capacités aux interventions nationales. Un aperçu historique de l’opération Lentus, y compris les ressources déployées, se trouve sur le site Web de la Défense nationale. Ces dernières années, les déploiements des FAC ont compté de 60 à 2 600 membres et ont inclus l’utilisation de véhicules militaires, d’aéronefs et d’une variété d’autres équipements et capacités. Par exemple, en août 2023, pour aider à combattre les feux de forêt dans les Territoires du Nord-Ouest, les ressources aériennes des FAC ont été utilisées pour le mouvement du personnel et de l’équipement, l’évacuation et le soutien logistique, et comme ressources de lutte contre les incendies. Les ressources aériennes des FAC déployées comprenaient: deux CC130J Hercules, un CC138 Twin Otter et trois CH146 Griffon.
Pour finir, les FAC continueront à aider les autorités provinciales et locales lorsqu’elles seront sollicitées pour assurer la sécurité des Canadiens.
Question no 1808 — M. Gabriel Ste-Marie:
En ce qui concerne l’initiative prévoyant, dans le projet de loi C-56, Loi modifiant la Loi sur la taxe d'accise et la Loi sur la concurrence, de mettre en œuvre une bonification temporaire du Remboursement de la TPS pour immeubles d’habitation locatifs neufs relativement aux logements neufs construits spécialement pour la location: a) quels sont les détails des avis et des études, y compris (i) la date, (ii) le résumé des études, (iii) la provenance des documents (interne ou externe au ministère), (iv) le nom du ministère ou de l’organisme ayant fourni l’avis, permettant à la ministre des Finances, et aux sous-ministres et sous-ministres adjoints du ministère des Finances, d’affirmer que le retrait de la TPS fera diminuer le prix des logements; b) quels sont les détails des études et avis, y compris (i) la date, (ii) le résumé des études, (iii) la provenance des documents (interne ou externe au ministère), (iv) le nom du ministère ou de l’organisme ayant fourni l’avis, reçus au niveau des sous-ministres et sous-ministres adjoints, appuyant l’instauration du retrait de la TPS sur la construction de logement locatif; c) quels sont les détails des avis et études en a) et b), y compris (i) la date, (ii) le résumé des études, (iii) la provenance des documents (interne ou externe au ministère), (iv) le nom du ministère ou de l’organisme ayant fourni l’avis, qui ont été communiqués au ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités et à son cabinet?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, le projet de loi C 56, la Loi sur le logement et l’épicerie à prix abordable, bonifiera le remboursement de la taxe pour les produits et services, ou TPS, pour immeubles d’habitation locatifs dans le cas des nouveaux logements locatifs, dans le but d’encourager la construction d’un plus grand nombre d’immeubles d’appartements, de logements pour étudiants et de résidences pour personnes âgées. Cette bonification fera passer de 36 % à 100 % le remboursement de la TPS pour immeubles d’habitation locatifs et abolira les seuils d’élimination progressive du remboursement de la TPS pour les nouveaux projets d’habitation construits spécialement pour la location.
La mesure élimine également une restriction se trouvant dans les règles actuelles de la TPS pour garantir que les organismes de services publics, par exemple, les hôpitaux, les organismes de bienfaisance et les organismes à but non lucratif admissibles, qui construisent ou achètent des immeubles d’habitation construits spécialement pour la location sont autorisés à réclamer le remboursement de 100 % de la TPS pour immeubles d’habitation locatifs.
La bonification du remboursement de la TPS pour immeubles d’habitation locatifs s’appliquerait aux projets dont la date de la mise en chantier se situe entre le 14 septembre 2023 et le 31 décembre 2030, et qui seront terminés au plus tard le 31 décembre 2035.
Lorsqu’il traite les documents parlementaires, le ministère des Finances applique la Loi sur la protection des renseignements personnels et les principes de la Loi sur l’accès à l’information. Certains renseignements n’ont pas été communiqués, car il s’agissait des documents confidentiels du cabinet.
Question no 1814 — M. Andrew Scheer:
En ce qui concerne les nouvelles exigences d’enregistrement du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) pour les services de diffusion en ligne et les créateurs de contenu: a) quel est l’objectif du registre; b) pour chaque type de service ou de créateur qui doit s’enregistrer, quelle est la justification du CRTC pour l’inclure dans le registre; c) comment le CRTC est-il arrivé au seuil de 10 millions de dollars; d) pourquoi le CRTC a-t-il créé le registre; e) à quelle date le CRTC a-t-il informé pour la première fois la ministre du Patrimoine canadien qu’il allait créer le registre; f) quelles sont les pénalités pour les créateurs de contenu qui atteignent le seuil pour l’enregistrement obligatoire, mais qui ne s’enregistrent pas; g) quelles sont les projections du CRTC quant au nombre d’entités qui s’enregistreront au registre, ventilées par type d’entité; h) quelles garanties, s’il y a lieu, le CRTC fournira-t-il pour veiller à ce que ce registre ne prenne pas plus d’envergure ou qu’il ne devienne pas plus intrusif à l’avenir; i) quelles mesures de protection des renseignements personnels sont en place pour garantir que les renseignements fournis au CRTC par l’entremise du registre ne soient pas utilisés à mauvais escient?
M. Taleeb Noormohamed (secrétaire parlementaire de la ministre du Patrimoine canadien, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, la Loi sur la radiodiffusion exige du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications, ou CRTC, qu’il réglemente les entités de radiodiffusion en ligne. Dans un premier temps, le CRTC a créé le registre afin d’obtenir des renseignements de base sur certains grands services exploités au Canada, ce qui lui permettra de mieux comprendre le paysage canadien de la radiodiffusion en ligne et de communiquer avec les entreprises au besoin. À ce sujet, on peut consulter les paragraphes 24 et 25 de la politique réglementaire de radiodiffusion 2023-329.
Relativement à la partie b) de la question, l’obligation de s’enregistrer ne s’applique pas aux créateurs. Elle s’applique seulement aux grands services en ligne, comme Netflix, Crave et Spotify, qui génèrent des revenus supérieurs à 10 millions de dollars par année au Canada. Cela exclut les créateurs, y compris les utilisateurs qui téléversent du contenu sur les services de médias sociaux.
Ces services en ligne sont inclus dans le registre afin de fournir au CRTC des renseignements de base à leur sujet et sur leurs activités de radiodiffusion au Canada. Pour en savoir plus, on peut consulter la politique réglementaire de radiodiffusion 2023-329.
Concernant la partie c) de la question, le CRTC a rendu sa décision à la suite d’une consultation publique à laquelle ont participé les parties prenantes et la population canadienne. Le CRTC a analysé les éléments de preuve et déterminé qu’un seuil monétaire était la façon la plus claire d’établir quelles entreprises en ligne devraient s’enregistrer. Les services en ligne qui génèrent un revenu inférieur à 10 millions de dollars par année au Canada n’ont pas à s’enregistrer. Pour en savoir plus, on peut consulter les paragraphes 46 à 115 de la politique réglementaire de radiodiffusion 2023-329.
Au sujet de la partie d) de la question, la Loi sur la radiodiffusion exige du CRTC qu’il réglemente les entités de radiodiffusion en ligne. Dans un premier temps, le CRTC a créé le registre afin d’obtenir des renseignements de base sur certains grands services exploités au Canada, ce qui lui permettra de mieux comprendre le paysage canadien de la radiodiffusion en ligne et de communiquer avec les entreprises au besoin. À ce sujet, on peut consulter les paragraphes 24 et 25 de la politique réglementaire de radiodiffusion 2023-329).
En ce qui a trait à la partie e) de la question, le CRTC est un tribunal quasi judiciaire qui œuvre sans lien de dépendance avec le gouvernement. Les processus du CRTC sont entièrement publics. Le CRTC n’a pas avisé la ministre du Patrimoine canadien qu’il allait créer le registre avant la publication de la politique réglementaire de radiodiffusion 2023-329.
En ce qui concerne la partie f) de la question, les créateurs de contenu ne sont pas tenus de s’enregistrer. Le CRTC met l’accent sur l’établissement d’une relation réglementaire avec les entités qui doivent s’enregistrer.
Quant à la partie g) de la question, les grandes entités de radiodiffusion nationales et non canadiennes enregistreront leurs services. Le CRTC estime qu’environ 50 à 100 services devront s’enregistrer. Ces entités fourniront des renseignements de base sur les types de services offerts au moment de l’enregistrement.
En réponse à la partie h) de la question, l’enregistrement est une étape de collecte de renseignements de base. Tout changement aux exigences d’enregistrement s’appuierait sur un processus public auquel la population canadienne et les parties prenantes de l’industrie pourraient participer pour faire part de leurs points de vue.
Au sujet de la partie i) de la question, le CRTC se conforme à la Loi sur la protection des renseignements personnels du gouvernement fédéral. Les créateurs n’ont pas à s’enregistrer ni à fournir de renseignements. Le registre public des services en ligne montrerait uniquement des renseignements de base sur ces services, comme le nom et l’adresse postale de l’entreprise.
Question no 1815 — M. Andrew Scheer:
En ce qui concerne les nouvelles exigences d’enregistrement du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) à l’égard des services de diffusion continue en ligne et des créateurs de contenu: a) quels sont les coûts projetés de mise en place du registre, au total et ventilés par poste; b) quels sont les coûts annuels projetés de fonctionnement du registre, au total et ventilés par type de dépense; c) quels sont les détails de tous les contrats conclus jusqu’à présent par le CRTC concernant le registre ou pour accomplir des tâches reliées au registre, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le montant, (iv) la description des biens ou services, (v) la manière dont le contrat a été attribué (fournisseur unique ou processus concurrentiel)?
M. Taleeb Noormohamed (secrétaire parlementaire de la ministre du Patrimoine canadien, Lib.):
Monsieur le Président, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, ou CRTC, est un tribunal quasi judiciaire qui œuvre sans lien de dépendance avec le gouvernement. Il réglemente les industries de la radiodiffusion et des télécommunications dans l’intérêt public. Le CRTC prend des décisions à la suite de vastes consultations publiques et d’une analyse approfondie des éléments de preuve figurant au dossier public. Ses activités de radiodiffusion sont financées par des droits versés par l’industrie.
Le CRTC ne procède pas à l’enregistrement des créateurs de contenu. L’enregistrement des grands services de radiodiffusion en ligne ayant des revenus d’au moins 10 millions de dollars par année ne nécessitera pas de nouveau personnel ni de nouveaux systèmes.
En réponse à la partie a) de la question, le CRTC a du personnel, des processus et des systèmes en place pour l’enregistrement des services de radiodiffusion et de télécommunication qui seront également utilisés pour enregistrer les services de radiodiffusion en ligne.
Concernant la partie b) de la question, le fonctionnement du registre n’entraînera pas de coûts supplémentaires.
Quant à la partie c) de la question, il n’y a aucun contrat en place relatif à l’enregistrement, et aucun n’est prévu.
Question no 1816 — M. Andrew Scheer:
En ce qui concerne le processus des primes pour les dirigeants de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL): a) quel est le processus précis pour déterminer si une prime est octroyée, et à quel niveau, au (i) président et premier dirigeant, (ii) aux autres dirigeants de la SCHL; b) pour quels dirigeants, y compris le président, les primes doivent-elles être approuvées par le ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités; c) quels paramètres donnés ont été utilisés pour déterminer le niveau de la prime du président de la SCHL pour chacune des trois dernières années; d) pour chaque paramètre en c), qu’est-ce que le président a réalisé, concrètement, pour justifier chaque prime; e) quels paramètres ont été utilisés pour déterminer les niveaux de la prime pour chaque dirigeant de la SCHL pour chacune des trois dernières années; f) qu’est-ce que les dirigeants de la SCHL ont réalisé, concrètement, pour justifier chaque prime?
M. Chris Bittle (secrétaire parlementaire du ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne le processus des primes pour les dirigeants de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, ou SCHL, en réponse aux parties a), b), c), et e) de la question, les Lignes directrices du Programme de gestion du rendement des premiers dirigeants de sociétés d’État, que l’on trouve à https://www.canada.ca/fr/conseil-prive/programmes/nominations/nominations-gouverneur-conseil/gestion-de-la-performance/crown-appointees-FR.html, du Bureau du Conseil privé – Secrétariat du personnel supérieur décrivent le processus permettant de déterminer si une rémunération basée sur la performance est octroyée, et à quel niveau.
Lorsqu'il traite des documents parlementaires, le gouvernement applique la Loi sur la protection des renseignements personnels et les principes énoncés dans la Loi sur l’'accès à l’information. Des renseignements relatifs aux parties d) et f) de la question n'ont pas été communiqués, car il s'agissait de renseignements personnels.
Question no 1817 — M. Andrew Scheer:
En ce qui concerne le ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, la Société canadienne d’hypothèques et de logement, et tous les ministères et entités dont le ministre est responsable, ventilés par année depuis le 1er janvier 2016: a) combien a-t-on dépensé au total en contrats d’experts-conseils relatifs au logement; b) combien a-t-on dépensé au total en contrats d’experts-conseils relatifs (i) à l’Initiative pour la création rapide de logements, (ii) au Fonds pour accélérer la construction de logements, y compris pour leur élaboration et leur mise en œuvre; c) quels sont les détails de chaque contrat en b)(i) et b)(ii), y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) la valeur, (iv) la description des biens ou services, (v) la manière dont le contrat a été attribué (fournisseur unique ou processus concurrentiel); d) quels sont les détails de tous les contrats en a) valant plus de 10 000 $, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) la valeur, (iv) la description des biens ou services, (v) la manière dont le contrat a été attribué (fournisseur unique ou processus concurrentiel), (vi) le type d’expert-conseil; e) est-ce que l’un ou l’autre des contrats d’experts-conseils en a) ou b) a donné lieu à un rapport ou à des recommandations destinés au gouvernement, et, le cas échéant, quels sont les détails de chacun, y compris (i) le fournisseur, (ii) la date à laquelle le gouvernement a reçu le rapport ou les recommandations, (iii) le titre, (iv) le résumé du contenu, (v) le site Web où l’on peut consulter ce rapport en ligne?
M. Chris Bittle (secrétaire parlementaire du ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne le ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, la Société canadienne d’hypothèques et de logement, et tous les ministères et entités dont le ministre est responsable, Infrastructure Canada n’a rien à déclarer; la Banque de l'infrastructure du Canada n’a rien à déclarer; l’Autorité du pont Windsor-Détroit n’a rien à déclarer; et la société Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée n’a rien à déclarer.
La Société canadienne d’hypothèques et de logement, ou SCHL, a effectué une recherche préliminaire approfondie afin de déterminer la quantité de renseignements qui seraient visés par la question, ainsi que la durée nécessaire pour préparer une réponse approfondie. La SCHL a conclu que la production et la validation d’une réponse approfondie à cette question n’est pas possible dans les délais prescrits et pourrait mener à la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
Pour les contrats de plus de 10 000 $, la SCHL se conforme à la politique de divulgation proactive du Conseil du Trésor en publiant ces contrats sur son site Web. Ils peuvent être trouvés à https://www.cmhc-schl.gc.ca/fr/info-schl/rapports-de-la-societe/transparence/approvisionnement.
Question no 1818 — Mme Melissa Lantsman:
En ce qui concerne l’Agence du revenu du Canada (ARC), qui demande des renseignements sensibles sur les entreprises canadiennes auprès de fournisseurs de services en ligne indépendants, sans avoir de soupçons particuliers sur une non-conformité ou sur des obligations fiscales confirmées: a) l’ARC a-t-elle commencé à procéder de cette manière sur une directive de la ministre du Revenu national; b) si la réponse en a) est affirmative, quelle était la directive et à quelle date a-t-elle été délivrée; c) si la réponse en a) est négative, pourquoi l’ARC a-t-elle décidé de procéder de cette manière; d) outre les pratiques usuelles de l’ARC, quelles mesures de protection précises des données, s'il y a lieu, sont en place de telle sorte que, lorsque l’ARC demande à accéder à des renseignements sensibles sur des entreprises canadiennes auprès de fournisseurs de services en ligne indépendants, les données sont protégées contre les intrusions; e) combien d’atteintes à la vie privée se sont produites à l’ARC au cours de la dernière année pour laquelle des données existent, et combien (i) de particuliers, (ii) d’entreprises, ont fait l’objet de ces atteintes à la vie privée; f) la ministre du Revenu national a-t-elle délivré une directive permettant à l’ARC d’obtenir, auprès de fournisseurs de services en ligne indépendants, les renseignements personnels d’entreprises canadiennes sur une période de plus de six ans, et, le cas échéant, à quelle date la directive a-t-elle été délivrée, et quelle était-elle; g) si la réponse en f) est négative, pourquoi l’ARC procède-t-elle de cette manière; h) quelles mesures de protection précises, s'il y a lieu, sont en place pour empêcher que les renseignements personnels sensibles des entreprises, obtenus par l’ARC auprès de fournisseurs de services en ligne indépendants, soient utilisés à d’autres fins?
L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Revenu national, Lib.):
Monsieur le Président, voici la réponse de l’Agence du revenu du Canada, ou ARC, au 16 octobre 2023, c’est-à-dire à la date de la question.
Il est important de noter que même si l’ARC s’efforce de fournir une réponse aussi complète que possible, les dispositions en matière de confidentialité des lois qu’elle administre l’empêchent de commenter ou de divulguer les renseignements des contribuables.
L’ARC utilise divers outils afin d’assurer l’observation des lois fiscales et de maintenir l’intégrité du régime fiscal d’autocotisation du Canada. Une demande péremptoire visant des personnes non désignées nommément, ou DPPNDN, est l’un des outils parfois utilisés par l’ARC. Ce type d’exigence est autorisé par les tribunaux et permet à l’ARC d’obtenir des renseignements d’un particulier ou d’une entreprise sur des tiers, non désignés nommément. Voici plus d’information sur la DPPNDN:
En ce qui concerne la partie a), l’ARC n’a pas reçu de directive de la ministre du Revenu national pour demander des renseignements sur les entreprises canadiennes auprès de fournisseurs de services en ligne indépendants.
La partie b) est sans objet, alors passons à la partie c).
Pour ce qui est de la partie c), comme je le disais plus tôt, l’ARC utilise divers outils afin d’assurer l’observation des lois fiscales et de maintenir l’intégrité du régime fiscal d’autocotisation du Canada.
L’ARC demande seulement des renseignements à des tiers afin de vérifier l’observation fiscale lorsque ces renseignements sont nécessaires pour que l’ARC puisse s’acquitter de son mandat. La DPPNDN est l’un des outils utilisés afin de recueillir des renseignements permettant à l’ARC de vérifier le revenu déclaré par les contribuables et à s’assurer qu’ils respectent leurs obligations de production en vertu des lois administrées par l’ARC.
Passons à la partie d), l’ARC recueille des renseignements lorsque cela est légal et directement lié aux activités d’observation. Les renseignements recueillis au moyen d’une DPPNDN sont traités et protégés conformément aux pratiques normalisées de l’ARC afin de protéger la confidentialité des renseignements personnels.
Au sujet de la partie e), dans son système de suivi des atteintes à la vie privée, l’ARC n’a aucun enregistrement qui concerne la recherche de renseignements sensibles sur les entreprises canadiennes auprès de fournisseurs de services en ligne indépendants, sans soupçon particulier de non-respect ou d’obligations fiscales confirmées.
En ce qui concerne la partie f), la ministre du Revenu national n’a pas donné de directive permettant d’obtenir, sur une période de plus de six ans, des renseignements personnels d’entreprises canadiennes auprès de fournisseurs de services en ligne indépendants.
À propos des parties g) et h), la DPPNDN est un document juridique produit par l’ARC conformément au paragraphe 231.2(3) de la Loi de l’impôt sur le revenu. Elle oblige le destinataire à fournir des renseignements concernant un ou plusieurs tiers qui est ou ne sont pas identifiés dans l’autorisation. Afin de produire une DPPNDN, l’ARC doit demander une autorisation judiciaire de la Cour fédérale du Canada. La Cour fédérale n’autorise les DPPNDN que si la personne ou le groupe est vérifiable, la DPPNDN sert à vérifier si la ou les personnes du groupe se conforment aux obligations fiscales prévues dans les lois administrées par l’ARC.
Diverses lois, comme la Loi sur la protection des renseignements personnels et l’article 241 de la Loi de l’impôt sur le revenu, régissent la façon dont les renseignements recueillis dans le cadre d’une DPPNDN sont traités. Les politiques et les pratiques normalisées de l’ARC protègent également la confidentialité des renseignements personnels. L’ARC recueille des renseignements lorsqu’il est légal de le faire et que ceux-ci sont directement liés aux activités d’observation.
En particulier, lorsque l’ARC recueille des renseignements au moyen d’une DPPNDN, elle utilise les renseignements conformément à l’ordonnance de la Cour fédérale qui a autorisé la DPPNDN et conformément aux dispositions pertinentes de la Loi de l’impôt sur le revenu. L’ARC utilise généralement les renseignements obtenus grâce aux DPPNDN pour identifier les contribuables qui pourraient avoir omis de se conformer à leurs obligations prévues dans la Loi de l’impôt sur le revenu et d’autres lois administrées par l’ARC.
Question no 1819 — M. Mel Arnold:
En ce qui concerne l’engagement pris par le gouvernement dans le budget de 2022 de fournir 28 millions de dollars pour former 1 000 nouveaux pompiers communautaires: a) combien de pompiers ont été formés jusqu’à maintenant dans le cadre du programme; b) quelle proportion des 28 millions de dollars a été dépensée jusqu’à maintenant; c) quels sont les détails de toutes les dépenses jusqu’à maintenant?
L’hon. Jonathan Wilkinson (ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Lib.):
Monsieur le Président, à ce jour, 496 pompiers ont été formés grâce au Fonds de formation du programme Combattre et gérer les feux de forêt dans un climat en changement, et 5 535 637 $ des 28 millions de dollars ont été dépensés dans les catégories de coûts suivantes, qui correspondent aux dépenses: formation, groupes de travail, coûts de développement professionnel et coûts de développement de la formation; salaires, avantages sociaux et allocations; fournitures et équipements; frais de déplacement; honoraires et frais de cérémonie; frais de conférence; frais généraux et dépenses administratives; et dépenses en immobilisations comme l’achat, l’installation, la mise à l’essai et la mise en service de l’équipement, des matériaux et des produits admissibles, y compris l’équipement pour la gestion des risques de feux de forêt.
Question no 1820 — M. Jamie Schmale:
En ce qui concerne les poursuites et les frais d’avocats de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) ou de Services aux Autochtones Canada (SAC) depuis le 1er janvier 2016, ventilés par année: a) quel est le montant total des dépenses consacrées à des (i) avocats ou avis juridiques externes, (ii) avocats internes ou à des avocats ministériels de RCAANC, (iii) avocats internes ou à des avocats ministériels de SAC, (iv) avocats du ministère de la Justice Canada; b) combien d’avocats sont visés à chacun des aliénas en a); c) pour les dépenses en a), quel est le nombre d’affaires et quel est le montant total des dépenses, ventilé selon le rôle joué par le gouvernement (plaignant, défendeur, intervenants, etc.); d) quels sont les détails de chaque affaire pour laquelle le gouvernement a engagé des dépenses de plus de 100 000 $, y compris, pour chacune d’elles (i) le nom de l’affaire, (ii) la date du dépôt initial devant le tribunal, (iii) le statut actuel de l’affaire, y compris son résultat, le cas échéant, (iv) le total des dépenses à date?
M. James Maloney (secrétaire parlementaire du ministre de la Justice et procureur général du Canada, Lib.):
Jusqu’à tout récemment, Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, ou RCAANC, et Services aux Autochtones Canada, ou SAC, faisaient partie du même ministère. En 2019, le ministère des Affaires autochtones et du Nord Canada s’est scindé pour créer ces deux entités. Par conséquent, la présente réponse fait état de l’information combinée de RCAANC et de SAC, car certains dossiers de litige ont à la fois SAC et RCAANC comme clients.
En ce qui concerne les frais juridiques impliquant RCAANC ou SAC depuis le 1er janvier 2016, dans la mesure où les renseignements demandés sont ou peuvent être protégés par des privilèges juridiques, y compris le secret professionnel de l’avocat, la Couronne fédérale invoque ces privilèges. En l’instance, elle ne renonce qu’au secret professionnel, et ce, uniquement aux fins de divulguer le total des frais juridiques et le nombre total de poursuites au sens ci-dessous.
En ce qui concerne les frais juridiques du 1er janvier 2016 au 16 octobre 2023, le total combiné pour RCAANC et SAC est d’environ 349,6 millions de dollars.
Ces frais juridiques se rapportent aux services juridiques fournis par le ministère de la Justice, ainsi qu’aux frais des mandataires. À noter que les avocats, les notaires et les parajuristes du ministère de la Justice sont des fonctionnaires salariés et, par conséquent, aucuns frais juridiques ne sont facturés pour leurs services. Ces professionnels du droit travaillent ensemble en tant qu’équipes intégrées au sein du Secteur national du contentieux et des services juridiques ministériels afin d’aider le ministre de la Justice et procureur général à représenter le gouvernement du Canada dans les litiges. Un « montant notionnel » peut être fourni pour tenir compte des services juridiques qu’ils fournissent, calculé en multipliant le nombre total d’heures enregistrées dans les dossiers de réponse pour la période pertinente par les taux horaires des services juridiques approuvés par le Conseil du Trésor du Canada. Les débours légaux liés aux dossiers et les autres dépenses légales ne sont pas inclus dans le calcul ci-dessus.
Le montant total mentionné dans la présente réponse est fondé sur l’information contenue dans les systèmes du ministère de la Justice, en date du 16 octobre 2023.
Du 1er janvier 2016 au 16 octobre 2023, il y a eu environ 4 903 poursuites impliquant SAC et/ou RCAANC. Des exemples de poursuites comprennent les actions, les recours collectifs, les demandes de contrôle judiciaire, les revendications particulières et les enquêtes du coroner. Certaines des affaires ont été intentées avant 2016 et se sont poursuivies pendant la période visée.
La grande majorité de ces dossiers, soit environ 86 %, n’ont pas été intentés par la Couronne, qui agissait en tant que défenderesse ou d’intimée dans ces dossiers.
À l’heure actuelle, environ 532 poursuites judiciaires portant sur des dépenses de plus de 100 000 $ et impliquant RCAANC ou SAC. Le total des frais juridiques internes liés à ces poursuites judiciaires s’élève à 298,6 millions de dollars, à l’exclusion des débours et des frais des mandataires.
Question no 1823 — M. John Brassard:
En ce qui concerne les analyses effectuées par le ministère des Finances Canada au sujet du financement par déficit ou des dépenses inflationnistes depuis le 4 novembre 2015: quels sont les détails relatifs à ces analyses, y compris, pour chacune, (i) qui a fait l’analyse, (ii) ce qui a été analysé, (iii) quelle méthodologie a été utilisée, (iv) à quelle date l’analyse a commencé, (v) à quelle date l’analyse s’est terminée, (vi) quelles ont été les conclusions de l’analyse?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, le ministère des Finances effectue régulièrement des recherches sur un large éventail de domaines de la politique économique. Le ministère des Finances ne consigne pas systématiquement les dates de début des projets analytiques. La date de fin peut également varier, puisque le travail analytique peut être pratiquement terminé à une date donnée, mais discuté en interne (et potentiellement révisé) pendant un certain temps par la suite.
Parmi les concepts méthodologiques couramment utilisés dans ces analyses figurent les modèles d’équilibre général dynamique avec rigidités nominales des prix et des salaires, l’analyse qualitative et les modèles de prévision macroéconomique semi-structurels, parmi d’autres. Les sujets pertinents pourraient inclure, sans s’y limiter, la simulation des effets de la politique budgétaire sur les décisions en matière de politique monétaire et l’inflation, l’analyse des incidences sur l’inflation et la politique monétaire des dépenses de consommation publiques en fonction de diverses hypothèses sur la réaction de la politique monétaire. Cette analyse éclaire les conseils et les décisions que la ministre des Finances prend en matière de politique budgétaire et économique.
Il est important de noter que la politique monétaire relève uniquement de la Banque du Canada et que cette indépendance est essentielle à l’économie canadienne.
L’analyse du ministère peut être consultée dans les documents budgétaires habituels. À titre d’exemple, voir l’annexe 1 du récent Énoncé économique de l’automne 2023, à l’adresse https://www.budget.canada.ca/fes-eea/2023/report-rapport/anx1-fr.html. Les prévisions et les modèles décrits dans cette annexe s’appuient sur le travail d’analyse du ministère des Finances, qui utilise les données de l’enquête auprès du secteur privé de septembre 2023. Voir par exemple, à partir de la page 103, la description des différents scénarios économiques modélisés par le ministère des Finances, à l’adresse https://www.budget.canada.ca/fes-eea/2023/report-rapport/FES-EEA-2023-fr.pdf.
Question no 1828 — M. Alistair MacGregor:
En ce qui concerne les commentaires du ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, le 5 octobre 2023, selon lesquels « les Canadiens pourront très bientôt profiter de mesures, comme des rabais considérables sur des produits alimentaires, des gels de prix et des campagnes de garantie du meilleur prix, pour n’en nommer que quelques-unes »: a) à quelle date les Canadiens peuvent-ils s’attendre à voir les mesures mentionnées; b) quels sont les détails de toutes les mesures mentionnées par le ministre, ventilés par (i) produits alimentaires, (ii) gels de prix, (iii) campagnes de garantie du meilleur prix; c) comment le ministre fait-il la distinction entre les pratiques commerciales antérieures et les nouvelles mesures prises à la suite des consultations menées par le gouvernement?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement du Canada estime que l’accessibilité des denrées alimentaires est une question cruciale pour tous les Canadiens et il prend toutes sortes de mesures pour promouvoir la stabilisation des prix des produits alimentaires. Dans le cadre de cet effort, le gouvernement a appelé les entreprises de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, tant les épiciers que les fournisseurs, à prendre des mesures significatives pour stabiliser les prix des produits alimentaires. La nature et la portée de ces mesures seront déterminées par les entreprises elles-mêmes dans le contexte d’un marché concurrentiel.
En octobre 2023, chaque détaillant a recensé une série d’engagements initiaux visant à soutenir les efforts de stabilisation des prix des denrées alimentaires à court terme. Chaque détaillant en alimentation prend les mesures qu’il juge utiles pour respecter cet engagement.
Dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement du Canada pour soutenir la stabilisation des prix des denrées alimentaires, cinq mesures concrètes supplémentaires ont été présentées: soutenir les consommateurs en investissant davantage dans le programme de contributions pour les organisations à but non lucratif et bénévoles; créer un groupe de travail sur les épiceries chargé de surveiller les mesures prises par les détaillants et les producteurs de denrées alimentaires; créer un carrefour de données sur les prix des aliments afin d’améliorer la disponibilité et l’accessibilité des données sur les prix alimentaires; poursuivre la mise en œuvre d’un code de conduite pour l’industrie alimentaire; modifier la Loi sur la concurrence pour traiter de la question de l’accessibilité financière.
Le gouvernement du Canada continuera à travailler avec les intervenants de l’industrie agroalimentaire pour stabiliser les prix des denrées alimentaires au Canada.
Question no 1829 — M. Alistair MacGregor:
En ce qui concerne la déclaration faite par le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie le 5 octobre 2023, dans laquelle il a dit qu’il avait « regardé certaines circulaires ce matin et on voit déjà des épiciers s’ajuster avant l’Action de grâce »: a) de quelles circulaires le ministre parlait-il; b) quels ajustements constatés par le ministre dans les circulaires en a) sont liés directement aux consultations du gouvernement auprès des épiciers, ventilés par (i) rabais accordés sur les produits alimentaires, (ii) gel des prix, (iii) campagne de garantie du meilleur prix?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement du Canada estime que l’accessibilité des denrées alimentaires est une question cruciale pour tous les Canadiens et il prend toutes sortes de mesures pour promouvoir la stabilisation des prix des produits alimentaires. Dans le cadre de cet effort, le gouvernement a appelé les entreprises de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, tant les épiciers que les fournisseurs, à prendre des mesures significatives pour stabiliser les prix des produits alimentaires. La nature et la portée de ces mesures seront déterminées par les entreprises elles-mêmes dans le contexte d’un marché concurrentiel.
En octobre 2023, chaque détaillant a recensé une série d’engagements initiaux visant à soutenir les efforts de stabilisation des prix des denrées alimentaires à court terme. Chaque détaillant en alimentation prend les mesures qu’il juge utiles pour respecter cet engagement.
Le gouvernement du Canada a également indiqué clairement qu’il prendrait des mesures supplémentaires pour rétablir la stabilité des prix des denrées alimentaires à laquelle les Canadiens s’attendent si les engagements et les mesures initiales apportent un soulagement aux Canadiens.
Question no 1832 — M. Jasraj Singh Hallan:
En ce qui concerne le ministère des Finances et l’inflation: a) le ministère a-t-il mené une analyse de l’impact d’un déficit actif sur l’inflation; b) si l’analyse en a) a été effectuée, (i) quels en ont été les résultats, (ii) à quel moment a-t-elle été réalisée; c) si l’analyse en a) n’a pas été effectuée, pourquoi?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, le ministère des Finances effectue régulièrement des recherches sur un large éventail de domaines de la politique économique. Le ministère des Finances ne consigne pas systématiquement les dates de début des projets analytiques. La date de fin peut également varier, puisque le travail analytique peut être pratiquement terminé à une date donnée, mais discuté en interne (et potentiellement révisé) pendant un certain temps par la suite.
Parmi les concepts méthodologiques couramment utilisés dans ces analyses figurent les modèles d’équilibre général dynamique avec rigidités nominales des prix et des salaires, l’analyse qualitative et les modèles de prévision macroéconomique semi-structurels, parmi d’autres. Les sujets pertinents pourraient inclure, sans s’y limiter, la simulation des effets de la politique budgétaire sur les décisions en matière de politique monétaire et l’inflation, l’analyse des incidences sur l’inflation et la politique monétaire des dépenses de consommation publiques en fonction de diverses hypothèses sur la réaction de la politique monétaire. Cette analyse éclaire les conseils et les décisions que la ministre des Finances prend en matière de politique budgétaire et économique.
Il est important de noter que la politique monétaire relève uniquement de la Banque du Canada et que cette indépendance est essentielle à l’économie canadienne.
L’analyse du ministère peut être consultée dans les documents budgétaires habituels. À titre d’exemple, voir l’annexe 1 du récent Énoncé économique de l’automne 2023, à l’adresse https://www.budget.canada.ca/fes-eea/2023/report-rapport/anx1-fr.html. Les prévisions et les modèles décrits dans cette annexe s’appuient sur le travail d’analyse du ministère des Finances, qui utilise les données de l’enquête auprès du secteur privé de septembre 2023. Voir par exemple, à partir de la page 103, la description des différents scénarios économiques modélisés par le ministère des Finances, à l’adresse https://www.budget.canada.ca/fes-eea/2023/report-rapport/FES-EEA-2023-fr.pdf.
Question no 1833 — Mme Lori Idlout:
En ce qui concerne le rapport sur les résultats ministériels de Services aux Autochtones Canada, ventilé par exercice depuis 2015-2016: a) de quels indicateurs s’est servi le ministère pour mesurer les progrès accomplis concernant les lacunes en infrastructures des communautés des Premières Nations; b) ventilé par (i) province, (ii) territoire, quels sont les résultats pour chacun des indicateurs utilisés en a); c) quels sont les indicateurs en a) pour lesquels, de l’avis du gouvernement, il n’y a pas eu de progrès?
Mme Jenica Atwin (secrétaire parlementaire de la ministre des Services aux Autochtones, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a), avec le ministre des Relations Couronne-Autochtones, le ministre des Affaires du Nord, le ministre du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion et le ministre des Affaires intergouvernementales, de l’Infrastructure et des Collectivités, et en partenariat avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis, la ministre des Services aux Autochtones a reçu comme mandat, en décembre 2021, de « continuer à investir dans l’immédiat et à long terme pour soutenir les travaux en cours visant à combler les lacunes dans les infrastructures d’ici 2030, en mettant un accent particulier sur la stimulation des investissements dans le logement autochtone, avec plus de la moitié du financement disponible d’ici la période de construction estivale de 2022 ». Les progrès relatifs aux engagements sont signalés dans le système de suivi des lettres de mandat sur canada.ca, à l’adresse https://open.canada.ca/data/fr/dataset/8f6b5490-8684-4a0d-91a3-97ba28acc9cd.
Les investissements dans les infrastructures sont un élément clé de l’engagement du gouvernement visant à favoriser la croissance de communautés autochtones sûres, prospères et en bonne santé, tout en soutenant la participation des Autochtones à l’économie. Les besoins en infrastructures des communautés des Premières Nations évoluent constamment, que ce soit en raison des changements démographiques, de l’adaptation aux changements climatiques ou des changements technologiques.
Comme l’exige la Politique sur les résultats, depuis 2018-2019, Services aux Autochtones Canada rend compte des indicateurs permettant de mesurer les progrès accomplis dans la réalisation du résultat ministériel « Les Autochtones disposent d’infrastructures fiables et durables » dans le cadre du rapport ministériel sur les résultats. Tous les rapports ministériels sur les résultats sont disponibles sur le site Web du ministère, à l’adresse https://www.sac-isc.gc.ca/fra/1523548227958/1523899047980.
Au sujet de la partie b), Services aux Autochtones Canada communique les résultats au niveau national par l’entremise du rapport ministériel sur les résultats.
Pour ce qui est de la partie c), le ministère a progressé vers la réalisation de son résultat ministériel « Les Autochtones disposent d’infrastructures fiables et durables. » Depuis 2016 et jusqu’au 30 juin 2023, 9,92 milliards de dollars, à l’exclusion des dépenses de fonctionnement, de financement d’infrastructures ciblées par le ministère ont été investis dans 9 457 projets, dont 5 421 achevés et 4 036 en cours, qui bénéficieront à 613 communautés desservant environ 474 000 personnes.
Outre le financement de projets d’infrastructures physiques, ces investissements comprennent plus de 563,7 millions de dollars pour soutenir les possibilités de formation et de renforcement des capacités. Au total, 2 837 projets, soit 30 % du portefeuille total d’infrastructures ciblées, sont des services et des initiatives de formation et de soutien. Ces projets d’infrastructures de soutien et de développement des capacités aident les communautés à progresser dans leurs efforts d’autodétermination.
Bien que des investissements importants aient été réalisés à ce jour, le gouvernement du Canada sait qu’il y a encore du travail à faire.
Question no 1834 — Mme Lori Idlout:
En ce qui concerne le Nunavut et la troisième phase de financement de l’Initiative pour la création rapide de logements: a) combien de propositions de création de logements au Nunavut le gouvernement a-t-il reçues; b) quelles sont les détails de chacune des propositions en a), y compris (i) l’emplacement du projet, (ii) le nombre de logements, (iii) le financement demandé, (iv) la décision d'approver ou de refuser le financement; c) pour toutes les propositions en b) ayant été refusées, quels sont les motifs du refus; d) combien de logements a-t-on approuvés en tout, ventilé par localité; e) quelle est la date d’achèvement prévue des logements en d)?
M. Chris Bittle (secrétaire parlementaire du ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la troisième phase de l’Initiative pour la création rapide de logements du gouvernement et les demandes reçues, financées et non financées au Nunavut,
Afin de protéger la confidentialité de nos partenaires et des promoteurs, les informations concernant les candidatures ou les projets potentiels ne peuvent être divulguées publiquement tant que nous n'avons pas signé un accord avec le proposant et qu'une annonce publique n'a pas eu lieu.
La Société canadienne d’hypothèques et de logement, ou SCHL travaille avec le promoteur pour déterminer la faisabilité d'une annonce publique. Tous les projets ne peuvent pas être annoncés, cela peut être dû à des sensibilités basées sur le type de projet et les demandes du promoteur, ou le promoteur peut décider d'annoncer son projet de manière indépendante.
La SCHL vise à engager tous les fonds avant le 31 mars 2024. Les projets situés dans les communautés autochtones, dans le Nord ou dans des communautés à accès spécial auront 24 mois pour livrer des logements une fois qu'un accord sera en place.
Question no 1835 — Mme Lori Idlout:
En ce qui concerne le financement gouvernemental pour l’achèvement du port pour petits bateaux d’Arctic Bay, depuis le 4 août 2021: a) quel est le montant total du financement donné à (i) Worley Canada Services Limited, (ii) Ikpiayuk Services Limited, (iii) d’autres entreprises, pour l’achèvement de ce projet; b) le contrat initial pour ce port a-t-il été exécuté ou annulé; c) les contrats concernant ce projet ont-ils été modifiés de quelque façon que ce soit et, le cas échéant, quels sont les détails de toutes les modifications, y compris, (i) la date de la modification, (ii) le texte modifié; d) quelles consultations le gouvernement a-t-il effectuées auprès de la collectivité d’Arctic Bay au sujet de l’achèvement du projet; e) quelle est la date d’achèvement prévue du port pour petits bateaux d’Arctic Bay?
L’hon. Diane Lebouthillier (ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Lib.):
Monsieur le Président, voici ce qui s’est passé depuis le 4 août 2021 en ce qui concerne le financement gouvernemental pour l’achèvement du port pour petits bateaux d’Arctic Bay: en ce qui concerne la partie a)(i), le contrat pour les services de conception et d’inspection a été conclu en coentreprise avec Worley Canada Services Ltd. et Ikpiaryuk Services Ltd. Le montant total des fonds versés à la coentreprise depuis le 4 août 2021 s’élève à 940 274,27 $.
Pour ce qui est de la partie a)(ii), il n’y a pas de contrat distinct pour Ikpiaryuk Services Ltd., étant donné qu’il s’agit d’une coentreprise avec Worley Canada Services Ltd., comme je viens de le dire.
Pour répondre à la partie a)(iii), il n’y a pas d’autres contrats pour ce projet.
Au sujet de la partie b), le contrat initial de conception et d’inspection n’a pas été achevé ou annulé.
À propos de la partie c), le contrat en coentreprise avec Worley Canada Services Ltd. et Ikpiaryuk Services Ltd. a été modifié quatre fois depuis le 4 août 2021:
L’amendement no 6, sur l’évaluation archéologique supplémentaire, a été apporté le 30 décembre 2021. La Direction de la culture et du patrimoine du gouvernement du Nunavut a demandé une évaluation des incidences archéologiques, ou EIA, supplémentaire. L’EIA initiale a été réalisée dans le cadre d’une étude de faisabilité antérieure de Pêches et Océans Canada. Les zones du projet ont été élargies pour inclure une plus grande empreinte de la carrière. En outre, il existe des zones que l’entrepreneur pourrait proposer d’utiliser et qui n’ont pas encore été prises en compte dans l’EIA initiale. Cette modification permettra d’inclure les zones élargies et exigera que l’archéologue coordonne son examen avec l’entrepreneur afin que toutes les zones soient évaluées.
L’amendement no 7, sur l’estimation révisée de classe A, soutien à la consultation communautaire, a eu lieu le 28 juin 2022. Les coûts encourus sont pour la préparation d’une estimation révisée de classe A, l’évaluation des risques et les imprévus recommandés. L’appel d’offres initial pour la construction a été annulé, car les prix étaient excessivement élevés par rapport à l’estimation initiale. L’évaluation de classe A, des risques et des imprévus aiderait le ministère des Pêches et des Océans à obtenir des fonds supplémentaires.
L’amendement no 8, sur l’augmentation de l’indemnité de déboursement des honoraires, a été apporté le 28 juin 2022. L’augmentation de la limite de déboursement portait sur tout paiement d’honoraires supplémentaire qui pourrait être nécessaire. Les paiements d’honoraires seront effectués conformément aux conditions de paiement initiales contenues dans l’amendement 001.
L’amendement no 9, sur la traduction des plans et des spécifications, a eu lieu le 6 septembre 2022. Advisian-Ikpiaryuk a soumis une proposition pour fournir la traduction des dessins et des spécifications de l’appel d’offres, afin de répondre aux obligations de l’avis de politique PN48R1.
En ce qui concerne la partie d), depuis le 4 août 2021, le ministère des Pêches et des Océans a communiqué à trois reprises avec la communauté d’Arctic Bay.
Le 14 septembre 2021, le ministère a organisé une assemblée publique afin de passer en revue et de présenter la conception finale du port et de discuter des méthodes de construction, des itinéraires de transport et des travaux d’exploitation de la carrière. Les participants comprenaient des résidents de la localité et des représentants de la communauté d’Arctic Bay, de l’association des chasseurs et trappeurs d’Ikajutit, de l’Arctic Bay Nauttiqsuqtiit, surnommé « les Guardians », de l’association inuite Qikiqtani, du ministère des Pêches et des Océans, de Transports Canada, de Services publics et Approvisionnement Canada et de la coentreprise Worley Canada Services Ltd. et Ikpiaryuk Services Ltd.
Le 15 septembre 2021, le ministère des Pêches et des Océans a organisé une réunion dans un centre communautaire afin de passer en revue les conclusions et les renseignements recueillis lors de l’assemblée publique, de mener des consultations officielles sur les impacts potentiels du projet sur le poisson et son habitat ainsi que sur les exigences en matière de navigation et d’immersion en mer. Les participants comprenaient des représentants de la communauté d’Arctic Bay, de l’association des chasseurs et trappeurs d’Ikajutit, de l’Arctic Bay Nauttiqsuqtiit, surnommé « les Guardians », de l’association inuite Qikiqtani, du ministère des Pêches et des Océans, de Transports Canada, de Services publics et Approvisionnement Canada et de la coentreprise Worley Canada Services Ltd. et Ikpiaryuk Services Ltd. Des représentants d’Environnement et Changement climatique Canada ont assisté à la réunion à distance.
Le 1er décembre 2021, le ministère des Pêches et des Océans a tenu une dernière réunion avant l’appel d’offres dans le centre communautaire d’Arctic Bay. La coentreprise Worley Canada Services Ltd. et Ikpiaryuk Services Ltd. a fait une présentation suivie d’une discussion ouverte afin de passer en revue la conception finale du port, les méthodes de construction, les routes de transport, les aspects liés à la navigation, les impacts sur le poisson et son habitat et les travaux de carrière. Les réactions de la population qui ont été recueillies lors de l’assemblée publique ont été examinées et présentées. Les participants comprenaient des représentants de la communauté d’Arctic Bay, de l’association des chasseurs et trappeurs d’Ikajutit, de l’Arctic Bay Nauttiqsuqtiit, surnommé « les Guardians », de l’association inuite de Qikiqtani et de la coentreprise Worley Canada Services Ltd. et Ikpiaryuk Services Ltd. Les représentants du ministère des Pêches et des Océans et de Services publics et Approvisionnement Canada parce que des tempêtes hivernales les ont empêchés de se rendre sur place.
Pour ce qui est de la partie e), la date d’achèvement n’est pas encore connue.
Question no 1842 — Mme Melissa Lantsman:
En ce qui concerne le recentrage des dépenses gouvernementales que mène actuellement le gouvernement: a) combien de fonds sont touchés par ce recentrage; b) quelle est la ventilation des fonds que ce recentrage soustrait à des initiatives, y compris, pour chacun, le (i) nom de l’initiative à laquelle des fonds sont soustraits, (ii) montant des fonds qui sont soustraits; c) quelle est la ventilation des fonds que le recentrage redirige vers des initiatives, y compris, pour chacun, le (i) nom de l’initiative qui reçoit de nouveaux fonds, (ii) montant des nouveaux fonds ainsi redirigés?
L’hon. Anita Anand (présidente du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement est déterminé à gérer de façon responsable l’argent des contribuables canadiens en veillant à ce que les activités et les programmes soient efficaces, efficients, et axés sur les priorités.
Le budget de 2023 prévoit des réductions de dépenses de 15,4 milliards de dollars sur cinq ans, de 2023-2024 à 2027-2028, et de 4,5 milliards de dollars chaque année par la suite.
Les économies réalisées grâce aux fonds gouvernementaux sous-utilisés seront affectées à des priorités comme les soins de santé et l’économie propre.
Ces réductions se divisent en deux catégories: des réductions de 7,1 milliards de dollars sur cinq ans et de 1,7 milliard de dollars par année par la suite en dépenses de consultation, d’autres services professionnels et dépenses de voyage; des réductions de 7 milliards de dollars sur quatre ans et de 2,4 milliards de dollars par année par la suite au titre des dépenses de fonctionnement et des paiements de transfert. Des réductions comparables des dépenses seront appliquées aux sociétés d’État entreprises, ce qui représentera des économies supplémentaires de 1,3 milliard de dollars sur quatre ans à compter de 2024-2025 et de 450 millions de dollars par la suite.
Les organisations ont reçu de l’information sur les objectifs en matière d’économies.
Les fonctionnaires du SCT effectuent une analyse des propositions d’économies et collaboreront avec mes fonctionnaires pour obtenir des précisions, au besoin. Ainsi, les économies seront durables et ne créeront pas de pressions futures sur la prestation des services ou l’intégrité des programmes.
Les renseignements sur les montants précis des réductions ministérielles seront rendus publics au moyen des documents du budget des dépenses, à commencer par le budget supplémentaire des dépenses (B) de cette année, qui comprend des détails sur les réductions pour 2023-2024. Les organisations feront rapport de leurs plans de réduction et de leurs progrès particuliers au moyen des plans ministériels et des rapports sur les résultats ministériels.
Question no 1843 — M. Jacques Gourde:
En ce qui concerne la date limite du 2 octobre 2023 fixée par la présidente du Conseil du Trésor pour que les ministres trouvent 15,4 milliards de dollars de réductions de dépenses proposées: a) quelle est la répartition détaillée des réductions de dépenses proposées; b) lesquelles des réductions en a) le gouvernement procédera-t-il?
L’hon. Anita Anand (présidente du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement est déterminé à gérer de façon responsable l’argent des contribuables canadiens en veillant à ce que les activités et les programmes soient efficaces, efficients, et axés sur les priorités.
Le budget de 2023 prévoit des réductions de dépenses de 15,4 milliards de dollars sur cinq ans, de 2023-2024 à 2027-2028, et de 4,5 milliards de dollars chaque année par la suite.
Les économies réalisées grâce aux fonds gouvernementaux sous-utilisés seront affectées à des priorités comme les soins de santé et l’économie propre.
Ces réductions se divisent en deux catégories: des réductions de 7,1 milliards de dollars sur cinq ans et de 1,7 milliard de dollars par année par la suite en dépenses de consultation, d’autres services professionnels et dépenses de voyage; des réductions de 7 milliards de dollars sur quatre ans et de 2,4 milliards de dollars par année par la suite au titre des dépenses de fonctionnement et des paiements de transfert. Des réductions comparables des dépenses seront appliquées aux sociétés d’État entreprises, ce qui représentera des économies supplémentaires de 1,3 milliard de dollars sur quatre ans à compter de 2024-2025 et de 450 millions de dollars par la suite.
Les organisations ont reçu de l’information sur les objectifs en matière d’économies.
Les fonctionnaires du SCT effectuent une analyse des propositions d’économies et collaboreront avec mes fonctionnaires pour obtenir des précisions, au besoin. Ainsi, les économies seront durables et ne créeront pas de pressions futures sur la prestation des services ou l’intégrité des programmes.
Les renseignements sur les montants précis des réductions ministérielles seront rendus publics au moyen des documents du budget des dépenses, à commencer par le budget supplémentaire des dépenses (B) de cette année, qui comprend des détails sur les réductions pour 2023-2024. Les organisations feront rapport de leurs plans de réduction et de leurs progrès particuliers au moyen des plans ministériels et des rapports sur les résultats ministériels.
Question no 1844 — M. John Williamson:
En ce qui concerne les dénonciateurs qui ont fait état d’actes répréhensibles à Technologies du développement durable Canada: quelles protections particulières, au-delà de ce qui est prévu dans la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles, le gouvernement offrira-t-il à ces dénonciateurs?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président, Technologies du développement durable Canada, ou TDDC, est une société à gouvernance partagée indépendante d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada, ou ISDE. Par conséquent, les employés de l’organisation ne sont pas soumis à la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles.
TDDC a accepté de prendre les mesures nécessaires pour permettre qu’un examen approfondi des allégations des dénonciateurs soit mené par un cabinet d’avocats indépendant qui fera rapport de ses conclusions directement au ministre. Dans ce cadre, TDDC a accepté de permettre aux employés actuels et anciens de parler librement au cabinet d’avocats sans violer les ententes de règlement ou de non-divulgation applicables.
Question no 1845 — M. John Williamson:
En ce qui concerne la Commission de la capitale nationale (CCN), à l’exclusion des projets sur les propriétés résidentielles ou les résidences officielles: a) quels sont les détails de tous les projets de construction ou de rénovation achevés par la CCN depuis le 1er janvier 2018, y compris, pour chacun, (i) l’emplacement, (ii) la description du projet, (iii) la date de début du projet, (iv) la date d’achèvement, (v) le budget initial, (vi) le coût final du projet, (vii) la raison pour laquelle le projet a dépassé le budget, le cas échéant; b) quels sont les détails de tous les projets de construction ou de rénovation en cours, y compris, pour chacun, (i) l’emplacement, (ii) la description du projet, (iii) la date de début du projet, (iv) la date d’achèvement initiale, (v) la date d’achèvement actuelle, (vi) le budget initial, (vii) le budget actuel, (viii) la raison pour laquelle le budget actuel est supérieur au budget initial, le cas échéant?
M. Charles Sousa (secrétaire parlementaire du ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, Lib.):
Monsieur le Président, la Commission de la capitale nationale, ou CCN, a conclu que la production et la validation d’une réponse approfondie à cette question exigerait une collecte manuelle de renseignements. Il serait impossible d’achever une telle recherche dans les délais prescrits et pourrait mener à la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
Les budgets des projets de construction et de rénovation de la CCN sont disponibles dans les annexes portant sur le Programme pluriannuel des immobilisations dans les Résumés du plan d’entreprise de la CCN. Ces documents sont disponibles sur le site Web de la CCN, à https://ccn-ncc.gc.ca/a-propos-de-nous.
:
Madame la Présidente, qui plus est, si les questions n
os 1804 à 1807, 1809 à 1813, 1821, 1822, 1824 à 1827, 1830, 1831, 1836, 1837, 1839, 1841, 1846 et 1847 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement.
[Français]
[Texte]
Question no 1804 — M. Peter Julian:
En ce qui concerne le fonds de formation du Programme Combattre et gérer les feux de forêt dans un climat en changement, depuis le 1er octobre 2021: a) combien de pompiers communautaires ont réussi la formation du gouvernement fédéral, ventilé par (i) province ou territoire, (ii) année; b) dans quelles collectivités a-t-on fait appel aux pompiers communautaires formés en a) pour combattre et gérer des feux de forêt, ventilées par (i) province ou territoire, (ii) année?
(Le document est déposé.)
Question no 1805 — M. Dan Albas:
En ce qui concerne l’initiative Financement de la construction de logements locatifs: a) à combien s’élève le financement accordé dans le cadre de cette initiative depuis sa création; b) quels sont les détails de tous les projets approuvés jusqu’à maintenant, y compris, pour chacun, (i) le lieu, (ii) le nombre de logements, (iii) la valeur du projet, (iv) le montant du financement, (v) le type de financement, (vi) le bénéficiaire du financement, s’il est connu, (vii) la date de demande, (viii) la date d’approbation, (ix) la date de versement du financement; c) parmi les projets en b), combien de logements étaient achevés en date d'octobre 2023?
(Le document est déposé.)
Question no 1806 — M. Dan Albas:
En ce qui concerne l’Office des transports du Canada (OTC): a) quel est l’arriéré actuel des plaintes relatives au transport aérien, y compris le nombre de plaintes et la durée d’attente avant qu’une décision ne soit rendue pour les nouvelles plaintes; b) quel est le plan du gouvernement pour réduire l’arriéré; c) le gouvernement prévoit-il une date pour ramener la durée d’attente pour l’arriéré à moins de six mois et, le cas échéant, quelle est cette date prévue; d) si le gouvernement n’a pas de date prévue en c), pourquoi pas; e) quelles mesures, le cas échéant, ont été prises pour diminuer le nombre de cas exigeant une décision de l’OTC?
(Le document est déposé.)
Question no 1807 — M. Dan Albas:
En ce qui concerne les dépenses gouvernementales liées au déplacement du premier ministre à New York en septembre 2023 pour assister à l’Assemblée générale des Nations Unies: a) quelles dépenses le gouvernement a-t-il effectuées à ce jour pour ce déplacement, au total et ventilé par type de dépense; b) combien de personnes ont fait partie de la délégation canadienne; c) quels sont les noms et les titres des membres de la délégation; d) quel a été le montant total dépensé par le gouvernement en hébergement dans la région de la ville de New York pour la durée de la visite, y compris le (i) montant total dépensé, (ii) nom de l’hôtel, (iii) nombre de chambres louées chaque nuitée, (iv) tarif payé ainsi que le nombre de chambres pour chaque tarif?
(Le document est déposé.)
Question no 1809 — M. Stephen Ellis:
En ce qui concerne le Programme gouvernemental sur l’usage et les dépendances aux substances, ventilé annuellement pour chacune des cinq dernières années: a) combien de fonds le Programme a-t-il fournis; b) comment les fonds ont-ils été dépensés, ventilés par type de dépenses; c) quels sont les détails des bénéficiaires des fonds, y compris (i) quelles entités ont reçu des fonds par l’entremise du Programme, y compris le nom et l’emplacement de chaque entité, (ii) combien de fonds chaque entité a-t-elle reçus, (iii) à quoi devaient servir les fonds; d) quelle est la ventilation des fonds par province ou territoire et par région municipale, si leur chiffre est connu; e) quelle est la ventilation des fonds par type de substance?
(Le document est déposé.)
Question no 1810 — Mme Jenny Kwan:
En ce qui concerne Anciens combattants Canada, à ce jour: a) combien d’unités de logement accessibles et abordables ont été construites ou obtenues depuis le 1er novembre 2019 à l’intention des vétérans sans abri des Forces armées canadiennes et de la Gendarmerie royale du Canada, ventilé par année et par province ou territoire; b) quels sont les loyers médians des unités de logement en a), ventilés par année et par municipalité; c) combien de vétérans sans abri ont eu accès à une des unités de logement en a), ventilé par année et par province ou territoire; d) comment les fonds fédéraux ont-ils été alloués à la construction de logements abordables destinés aux vétérans sans abri du Canada; e) le gouvernement sait-il combien de vétérans sont actuellement sans abri au Canada, et, le cas échéant, quel est le chiffre le plus à jour?
(Le document est déposé.)
Question no 1811 — Mme Jenny Kwan:
En ce qui concerne l’assurance prêt hypothécaire de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) pour les fournisseurs de logements sans but lucratif, à ce jour: a) combien de projets de logements sans but lucratif assortis de garanties hypothécaires de la SCHL sont en défaut de paiement, ventilé par année et par province ou territoire; b) pour chaque projet en défaut de paiement en a), quelle est la raison du défaut de paiement; c) combien et quel pourcentage des projets de logements sans but lucratif en défaut de paiement ont finalement été saisis; d) combien et quel pourcentage des projets étaient également garantis par les gouvernements provinciaux ou territoriaux; e) à combien s’élèvent, en moyenne, les frais administratifs facturés par la SCHL aux organismes sans but lucratif qui veulent faire assurer leur prêt hypothécaire par la SCHL pour leur projet de logements; f) quel est le montant total des frais administratifs facturés par la SCHL aux organismes sans but lucratif, ventilé par province ou territoire?
(Le document est déposé.)
Question no 1812 — Mme Jenny Kwan:
En ce qui concerne l’Initiative gouvernementale pour la création rapide de logements (ICRL), à ce jour: a) combien de demandes, par l’entremise du volet des projets, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) (i) a-t-elle reçues, ventilé par municipalité et par année, (ii) a-t-elle rejetées, ventilé par municipalité, par année et par nombre de logements par demande, (iii) a-t-elle approuvées, ventilées par municipalité et par année, (iv) a-t-elle acceptées et financées entièrement, ventilé par municipalité, par année et par nombre de logements par demande; b) combien de demandes, par l’entremise du volet des villes, la SCHL (i) a-t-elle reçues, ventilé par municipalité et par année, (ii) a-t-elle rejetées, ventilé par municipalité, par année et par nombre de logements par demande, (iii) a-t-elle approuvées, ventilé par municipalité et par année, (iv) a-t-elle acceptées et financées entièrement, ventilé par municipalité, par année et par nombre de logements par demande; c) parmi les projets rejetés, combien bénéficiaient de ressources municipales, provinciales ou territoriales (i) pour le volet des projets, (ii) pour le volet des villes; d) combien d’argent le gouvernement fédéral a-t-il fourni au programme; e) quels sont les délais de traitement médians pour les demandes de l’ICRL, ventilés par municipalité et par année; f) quels sont les loyers médians des logements réalisés par l’ICRL, ventilés par municipalité et par année?
(Le document est déposé.)
Question no 1813 — Mme Jenny Kwan:
En ce qui concerne les inspections de conformité effectuées par Emploi et Développement social Canada (ESDC) dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires et les conclusions des ses inspections: a) sur les quelque 2 100 inspections effectuées par ESDC au cours du dernier exercise, combien et quel pourcentage ont été menées (i) en personne, (ii) à distance, ventilé par année et par province; b) en ce qui a trait aux inspections effectuées en personne en a), (i) combien d’employeurs ont été informés officiellement ou officieusement de la date de l’inspection, (ii) combien et quel pourcentage d’entre eux ont été trouvés coupables de ne pas avoir respecté les normes de conformité, (iii) quelles étaient les raisons invoquées pour la non-conformité (classées par ordre de fréquence) et le pourcentage pour chaque raison distincte par rapport à toutes les infractions constatées, (iv) dans quel délai l’employeur a-t-il remédié à ces infractions; c) en ce qui a trait aux inspections effectuées à distance en a), (i) combien et quel pourcentage d’employeurs ont été trouvés coupables de ne pas avoir respecté les normes de conformité, (ii) quelles étaient les raisons invoquées pour la non-conformité (classées par ordre de fréquence) et le pourcentage pour chaque raison distincte par rapport à toutes les infractions constatées; d) certains des employeurs étaient-ils des récidivistes et, le cas échéant, combien ont été trouvés coupables de ne pas avoir respecté les normes de conformité plus d’une fois et à quelle fréquence ces employeurs ont-ils enfreint les normes de conformité; e) combien et quel pourcentage d’employeurs trouvés coupables de ne pas avoir respecté les normes de conformité ont fait l’objet d’une inspection de suivi après la première inspection, et combien et quel pourcentage d'inspections de suivi ont permis de constater que l'employeur (i) se conformait aux normes, (ii) ne se conformait toujours pas aux normes; f) parmi les employeurs trouvés coupables de ne pas avoir respecté les normes de conformité du Programme des travailleurs étrangers temporaires, combien et quel pourcentage (i) étaient tenus de fournir des logements convenables aux travailleurs migrants, (ii) n'ont pas satisfait aux exigences de leur fournir des logements convenables, (iii) ont employé des ressortissants étrangers titulaires d'un permis de travail fermé; g) dans les cas où il a été déterminé que les employeurs n’ont pas fourni aux ressortissants étrangers les salaires appropriés et convenus, ne leur ont pas fourni une assurance maladie, leur ont facturé des frais excessifs, ne leur ont pas fourni de logement convenable, n’ont pas maintenu un lieu de travail exempt d’abus ou de représailles, n’ont pas répondu aux attentes figurant dans l’offre d’emploi ou ne leur ont pas fourni d’informations sur leurs droits au Canada, quelles mesures, le cas échéant, ont été prises pour les indemniser?
(Le document est déposé.)
Question no 1821 — M. Jamie Schmale:
En ce qui concerne toutes les notes de service et notes d’information et tout autre document envoyés ou reçus par le Bureau du Conseil privé concernant ou mentionnant d'une façon ou d'une autre la visite du président américain Joe Biden au Parlement le 24 mars 2023: quels sont les détails de chaque document, y compris (i) la date, (ii) l’expéditeur, (iii) le destinataire, (iv) le type de document, (v) le titre, (vi) le résumé du contenu, (vii) le numéro de dossier?
(Le document est déposé.)
Question no 1822 — M. Jamie Schmale:
En ce qui concerne toutes les notes de service et notes d’information et tout autre document envoyés ou reçus par Affaires mondiales Canada concernant ou mentionnant d'une façon ou d'une autre la visite du président américain Joe Biden au Parlement le 24 mars 2023: quels sont les détails de chaque document, y compris (i) la date, (ii) l’expéditeur, (iii) le destinataire, (iv) le type de document, (v) le titre, (vi) le résumé du contenu, (vii) le numéro de dossier?
(Le document est déposé.)
Question no 1824 — M. Stephen Ellis:
En ce qui concerne les dépenses engagées par le gouvernement pour les services de déglaçage sur la voie maritime du Saint-Laurent: quel était le total des dépenses, ventilé par année et par mois, pour chacune des cinq dernières années?
(Le document est déposé.)
Question no 1825 — M. Chris Warkentin:
En ce qui concerne la taxe carbone ou le prix sur le carbone, au cours de l’exercice 2022-2023: a) quels ont été les coûts annuels pour administrer le (i) recouvrement de la taxe carbone, (ii) programme de remise; b) combien d’employés ou d’équivalents temps plein ont été affectés au (i) recouvrement de la taxe carbone, (ii) programme de remise?
(Le document est déposé.)
Question no 1826 — M. John Nater:
En ce qui concerne le réseau national de prestation de services en personne de Service Canada, ventilé par chaque Centre Service Canada: a) combien d’employés à temps plein (ETP) étaient présents le 1er janvier 2020; b) combien d’ETP étaient présents le 17 octobre 2023; c) quels bureaux ont changé leurs heures d’ouverture depuis le 1er janvier 2020; d) pour chaque bureau qui a changé ses heures d’ouverture, (i) quelles étaient les heures précédentes, (ii) quelles sont les nouvelles heures?
(Le document est déposé.)
Question no 1827 — M. Alistair MacGregor:
En ce qui concerne la crise du prix des aliments: a) à quelle date la politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles que propose le gouvernement sera-t-elle mise en œuvre; b) quels programmes le gouvernement mettra-t-il sur pied pour donner suite à l’engagement qu’il a pris de consacrer 1 milliard de dollars sur cinq ans à ce dossier; c) que compte faire le gouvernement pour que le Guide alimentaire canadien serve de principe directeur à la stratégie en matière de saine alimentation; d) quelles communications, via des rencontres en personne, des rencontres virtuelles, des courriels ou des lettres, a-t-on reçues des gouvernements provinciaux confirmant leur intérêt à collaborer avec le gouvernement fédéral dans le but d’instaurer une politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles, ventilées par (i) province, (ii) année?
(Le document est déposé.)
Question no 1830 — Mme Michelle Ferreri:
En ce qui concerne les dépenses engagées par tout ministère, organisme, société d’État ou autre entité gouvernementale ayant à faire avec ONWARD ou Maryam Monsef depuis le 1er janvier 2022: quels sont les détails de toutes ces dépenses, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) le montant, (iii) une description des biens ou des services fournis, (iv) s’il s’agit d’une offre concurrentielle ou à fournisseur unique?
(Le document est déposé.)
Question no 1831 — M. Luc Berthold:
En ce qui concerne les événements organisés à Rideau Hall depuis le 1er janvier 2018: quels sont les détails de chaque événement, y compris (i) la date, (ii) le but et la description de l’événement, (iii) le nombre de participants, (iv) le coût total ou les dépenses totales, (v) la ventilation des coûts ou des dépenses?
(Le document est déposé.)
Question no 1836 — M. Peter Julian:
En ce qui concerne les services fournis sur les bases des Forces armées canadiennes depuis le 1er décembre 2015: a) combien de postes réservés aux employés civils du ministère de la Défense nationale ont été éliminés, ventilé par (i) province ou territoire, (ii) année; b) combien de postes réservés aux employés civils du ministère de la Défense nationale restent à pourvoir, ventilé par (i) province ou territoire, (ii) année; c) combien de contrats financés par des fonds fédéraux, y compris les contrats renouvelés, ont été conclus avec des entreprises privées sans passer par un processus d’appel d’offres ouvert, ventilé par (i) province ou territoire, (ii) année?
(Le document est déposé.)
Question no 1837 — Mme Marilyn Gladu:
En ce qui concerne le Fonds pour accélérer la construction de logements du gouvernement, qui est venu à échéance le 18 août 2023: quels sont les détails de ce Fonds de 4 milliards de dollars, y compris (i) les circonscriptions qui ont reçu des fonds, (ii) le montant des fonds que chaque circonscription a reçu?
(Le document est déposé.)
Question no 1839 — Mme Marilyn Gladu:
En ce qui concerne les postes frontaliers terrestres internationaux du Canada: quel était le temps d’attente moyen aux ponts frontaliers du Canada pour 2019 et 2023, ventilé par (i) pont, (ii) semaine?
(Le document est déposé.)
Question no 1841 — M. John Nater:
En ce qui concerne la Prestation dentaire canadienne, pour chacune des cinq prochaines années: a) quelles sont les allocations de fonds et les prévisions de financement du programme, ventilées par ministère ou organisme recevant des fonds pour sa gestion; b) quelle est la somme que l'on prévoit être nécessaire pour gérer le programme compte tenu du montant des prestations qui seront accordées; c) quels sont les taux prévus de couverture dans le cadre du programme?
(Le document est déposé.)
Question no 1846 — M. John Brassard:
En ce qui concerne les conférences internationales auxquelles a participé le gouvernement, ventilées par ministère, agence, société d’État ou autre entité gouvernementale, depuis le 1er janvier 2019: quels sont les détails de toutes les conférences auxquelles a participé le gouvernement, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) le lieu, (iii) le nom de la conférence, (iv) le nombre de représentants du gouvernement, (v) le montant dépensé pour les frais ou les billets liés à la conférence, (vi) le montant dépensé en frais de déplacement liés à la conférence?
(Le document est déposé.)
Question no 1847 — M. John Brassard:
En ce qui concerne les conférences internationales parrainées par le gouvernement, ventilées par ministère, agence, société d’État ou autre entité gouvernementale, depuis le 1er janvier 2019: quels sont les détails de toutes les conférences parrainées par le gouvernement, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) le lieu, (iii) le nom de la conférence, (iv) le montant dépensé pour parrainer?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
:
Madame la Présidente, enfin, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.
La violation présumée de l'impartialité du Président — Décision de la présidence