L'intimidation alléguée pendant les délibérations de la Chambre — Décision de la présidence
Ressources humaines, développement des compétences, développement social et condition des personnes handicapées
:
Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 3125 et 3130.
[Texte]
Question no 3125 — Mme Michelle Ferreri:
En ce qui concerne le plafond imposé par le gouvernement sur le pourcentage de places à but lucratif dans le cadre de l’Accord entre le Canada et l’Ontario sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada: a) le gouvernement acceptera-t-il la demande de la province de l’Ontario d’éliminer le plafond, et, si ce n'est pas le cas, pourquoi pas; b) si la réponse en a) est négative, comment le gouvernement justifie-t-il l'élimination du plafond pour certaines autres provinces, dont le Nouveau-Brunswick; c) quelle est la réaction du gouvernement face aux reportages selon lesquels la région de Peel a dû refuser 2 000 places en service de garde en raison du plafond; d) à combien le gouvernement estime-t-il le nombre de places en service de garde dans l’ensemble de l’Ontario qui ont dû être refusées ou qui n’ont autrement pas pu être concrétisées en raison du plafond?
Mme Élisabeth Brière (secrétaire parlementaire de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social et secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé,, Lib.):
Monsieur le Président, dans le cadre du budget de 2021, le gouvernement du Canada a investi plus de 27 milliards de dollars sur cinq ans, de 2021-2022 à 2025-2026, pour bâtir un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants, ou AGJE, à l’échelle du Canada avec les provinces et les territoires. En combinaison avec d’autres investissements, y compris dans l’apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones, jusqu’à 30 milliards de dollars seront investis à l’appui de l’AGJE au cours de la même période. L’objectif est que les familles au Canada aient accès à des services d’AGJE réglementés pour un coût moyen de 10 $ par jour d’ici mars 2026.
Le 27 mars 2022, les gouvernements du Canada et de l’Ontario ont conclu l’Accord entre le Canada et l’Ontario sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada afin de fournir aux familles ontariennes des services de garde d'enfants d'une valeur moyenne de 10 $ par jour d'ici la fin mars 2026, et de soutenir la création de 86 000 nouvelles places agréées d'ici la fin 2026.
Conformément à l’article 2.1 de l’Accord, le Canada et l’Ontario se sont engagés à atteindre les objectifs suivant lié à l’accès à l’AGJE:
L'Ontario s'engage à utiliser les fonds fédéraux en vue d'accroître le nombre net de places en services d'AGJE agréés pour des enfants de moins de 6 ans en versant des fonds d'ici la fin de l'exercice financier 2025-2026 pour soutenir la création de 76 700 places, par rapport au nombre de places en 2019, d'ici le 31 mars 2026, et de 86 000 places en garderie, par rapport au nombre de places en 2019, d'ici le 31 décembre 2026.
En créant ces nouvelles places en garderies, l'Ontario s'engage à ce que les fonds fédéraux servent exclusivement à soutenir la prestation de services de garde d’enfants agréés, et à ce que les fonds fédéraux servent principalement à soutenir la création de places dans des services de garde à but non lucratif afin de garantir le maintien ou l'augmentation de la proportion de places dans des services de garde agréés à but non lucratif pour des enfants âgés de 0 à 5 ans d'ici la fin du présent accord.
Plus précisément, à la fin du présent accord, la proportion de places dans des services de garde agréés à but non lucratif pour les enfants âgés de 0 à 5 ans par rapport au nombre total de places dans des services de garde agréés pour les enfants âgés de 0 à 5 ans sera de 70 % ou plus.
De plus, comme l’a souligné le gouvernement de l’Ontario dans son communiqué de presse du 28 mars 2022 annonçant l’Accord à l’échelle du Canada, l’Accord comprend « la protection de toutes les places des services de garde d’enfants à but lucratif et non lucratif, permettant ainsi de soutenir majoritairement les femmes entrepreneuses de la province qui fournissent des services de garde d’enfants de haute qualité ».
L’Ontario recevra environ 10,2 milliards de dollars en investissements fédéraux pour appuyer ses engagements conformément à l’Accord, y compris des engagements à soutenir la création de 76 700 nouvelles places abordables en garderie et à réduire les frais de garde d’enfants à une moyenne de 10 $ par jour d’ici mars 2026, et créer un total de 86 000 places d’ici le 31 décembre 2026. Ce financement fédéral de 10,2 milliards de dollars s’ajoute à d’autres investissements fédéraux, comme environ 765 millions de dollars dans le cadre de Accord entre le Canada et l’Ontario sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants 2021 à 2025; près de 150 millions de dollars dans le cadre de Accord entre le Canada et l’Ontario sur le financement destiné à la main d’œuvre en petite enfance 2021 à 2022; et plus de 135 millions de dollars dans le cadre de l’Accord entre le Canada et l’Ontario sur l’infrastructure de l’AGJE 2023 à 2026. Au total, l’Ontario devrait recevoir plus de 11,3 milliards de dollars entre 2021-2022 et 2025-2026 en financement fédéral pour investir dans la mise en œuvre du système d’AGJE dans la province.
Le 15 août 2024, le gouvernement de l’Ontario a annoncé un nouveau plafond de frais pour les parents de 22 $ par jour ainsi qu’une nouvelle formule de financement fondée sur les coûts pour les exploitants de services de garde d’enfants inscrits au système d’AGJE à l’échelle du Canada, qui entreront en vigueur en janvier 2025.
Le 21 octobre 2024, Jill Dunlop, ministre de l’Éducation de l’Ontario, a écrit à la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, pour souligner le grand intérêt des fournisseurs de services à but lucratif pour certains gestionnaires de système de services en Ontario à se joindre au système d’AGJE à l’échelle du Canada. Dans cette lettre, le ministre Dunlop a souligné les difficultés rencontrées pour créer des places en garderie dans certaines régions en raison du taux de 70 %-30 % de places à but non lucratif par rapport aux places à but lucratif que l'Ontario s'est engagé à respecter dans le cadre de l'accord du Canada-Ontario sur l’AGJE à l’échelle du Canada. Le gouvernement du Canada et le gouvernement de l'Ontario continuent leurs discussions afin de soutenir la mise en œuvre réussie de l'accord ELCC à l'échelle du Canada.
Les accords d’AGJE à l’échelle du Canada soutiennent principalement les services de garde d’enfants sans but lucratif, publics et familiaux, mais compte tenu du paysage unique des services de garde d'enfants dans les provinces et territoires, le gouvernement du Canada reconnaît que les services de garde agréés à but lucratif joueront également un rôle. Les systèmes provinciaux et territoriaux d'apprentissage et de garde des jeunes enfants varient en fonction de la proportion de places d'AGJE qui sont à but lucratif ou non.
Alors que l'Ontario et le Canada ont convenu de maintenir la proportion de places en garderie à but non lucratif à 70 % ou plus, au Nouveau-Brunswick, la proportion de fournisseurs à but lucratif est plus élevée que celle des fournisseurs à but non lucratif. Dans le cadre de l'accord du Canada-Nouveau-Brunswick sur l’AGJE à l’échelle du Canada, le Nouveau-Brunswick s'est engagé à créer principalement des places de garde d'enfants sans but lucratif, c'est-à-dire 2 000 des 3 400 places à créer. Toutes les nouvelles places de garde d'enfants créées font partie du système de désignation de la province, qui garantit des normes de qualité élevées et comprend un seuil de frais de marché pour contrôler les frais facturés aux parents.
En raison de la forte demande et des difficultés rencontrées pour créer des places en garderie sans but lucratif dans les régions rurales et les milieux francophones du Nouveau-Brunswick, une flexibilité supplémentaire a été convenue, permettant la création d'un nombre limité de places désignées supplémentaires dans le secteur à but lucratif dans les régions rurales et les milieux francophones et dans le cadre de l'objectif du Nouveau-Brunswick de créer 3 400 places en garderie désignées d'ici mars 2026, en vertu de l'accord du Canada-Nouveau-Brunswick sur l’AGJE à l’échelle du Canada.
Question no 3130 — M. Scott Reid:
En ce qui concerne la Déclaration d’intérêt publiée par le Service correctionnel du Canada (SCC) pour le bail commercial concernant l’Établissement de Joyceville: a) quelle est la nature précise de la « structure à revêtement d’acier » non identifiée qui doit être louée en vertu de cette Déclaration d’intérêt; b) quel type d’activités commerciales la structure à revêtement d’acier peut-elle accueillir; c) combien de délinquants l’entreprise commerciale devrait-elle employer; d) quel serait le taux horaire payé par le locataire au SCC par heure de travail effectuée par les délinquants; e) quel serait le taux horaire perçu par les délinquants par heure travaillée; f) quels types de formation professionnelle et de certification approuvée par l’industrie pour les délinquants le locataire serait-il tenu de fournir; g) quels sont les coûts estimés pour assurer la sécurité des activités commerciales entreprises au sein de la prison et qui sera responsable de ces coûts;
h) quelle est l’étendue des travaux et des réparations particulières qui ont été identifiés pour l’aménagement des bâtiments « en l’état » et dont le locataire serait responsable; i) quels sont les coûts actuels estimés pour l’aménagement des bâtiments « en l’état » dont le locataire serait responsable; j) quelles mesures concrètes le SCC prendra-t-il pour s’assurer que toute activité commerciale entreprise sur ce site restera neutre en termes de coûts pour les contribuables; k) quel est le loyer du marché mensuel calculé ou estimé qui serait facturé au locataire; l) quels sont les coûts mensuels calculés ou estimés pour les services publics qui seraient facturés au locataire; m) quelles sont les dépenses mensuelles totales calculées ou estimées pour le loyer, les services publics et le recouvrement des coûts qui seraient facturés au locataire; n) quelles réglementations et lois fédérales, provinciales et municipales le locataire sera-t-il tenu de respecter; o) quelle est la valeur marchande estimée de la structure à revêtement d’acier;
p) quelle est la valeur marchande estimée de l’étable et de l’enclos des bovins; q) quelle est la valeur marchande estimée du couloir de contention; r) depuis 2022, quelle est la liste précise des travaux d’entretien, de réparation et d’amélioration effectués par le SCC sur les bâtiments, y compris les équipements ou technologies neufs ou améliorés qui ont été ajoutés à la structure à revêtement d’acier, à l’étable et à l’enclos des bovins et au couloir de contention; s) depuis 2022, quels fonds ont été consacrés à l’entretien, aux réparations et aux améliorations de la structure à revêtement d’acier, de l’étable et de l’enclos des bovins et du couloir de contention; t) depuis 2022, quels fonds ont été dépensés pour les services publics, les débours et les frais d’approvisionnement, les honoraires des consultants, les déplacements, les inspections, les évaluations, les rapports sur l’état des bâtiments, ainsi que pour la rédaction, la traduction et la publication de la déclaration d’intérêt pour la structure à revêtement d’acier, l’étable des bovins, l’enclos et le couloir de contention; u) quel est le coût calculé ou estimé de l’aliénation ou de la cession des bâtiments?
Mme Jennifer O’Connell (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales (Cybersécurité), Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, la structure à revêtement d’acier a été construite en 1958. Des ajouts mineurs ont été apportés au bâtiment en 1973 et en 1975. D’importants travaux d’agrandissement et de modification ont été réalisés en 1987, notamment le sous-sol, les installations de réfrigération, les installations de chargement et le revêtement extérieur. Le bâtiment était auparavant loué et exploité comme un abattoir mais il est actuellement vacant.
Au sujet de la partie b), la structure était auparavant louée et exploitée comme abattoir. Le bâtiment a le potentiel d’accueillir une activité commerciale qui utilise l’espace de manière à bénéficier non seulement aux détenus sous la garde du Service correctionnel du Canada, ou SCC, mais aussi à la collectivité dans son ensemble.
Relativement aux parties c) à e), le nombre de délinquants requis pour l’emploi varierait en fonction du type d’activité. Le taux horaire payé par le locataire au SCC par heure travaillée par délinquant et le taux horaire reçu par le délinquant par heure travaillée seraient conformes aux niveaux de rémunération des détenus du SCC ou au salaire minimum de placement à l'extérieur.
Concernant la partie f), les types de formation professionnelle et de certification approuvée par l’industrie pour les délinquants que le locataire serait tenu de fournir dépendraient du type d'opération.
Au sujet des parties g) à i), les coûts calculés ou estimés dépendent du type d'opération et sont la responsabilité du locataire.
En réponse à la partie j), des mesures particulières de recouvrement des coûts seraient incluses dans le bail et dépendront du type d’activité afin de garantir que toutes les activités commerciales entreprises sur cette propriété resteront neutres en termes de coûts pour les contribuables.
En ce qui concerne les parties k) à m), les coûts calculés ou estimés dépendent du type d'opération et sont la responsabilité du locataire.
Pour ce qui est de la partie n), cela dépend du type d’opération. Il incomberait au locataire de s’assurer que tous les règlements fédéraux, provinciaux et municipaux régissant la nature de son entreprise sont respectés.
Concernant les parties o) à q), le SCC ne dispose pas d'estimations de la valeur marchande actuelle de ces immeubles. Les valeurs de marché ne sont déterminées que lors du processus d’aliénation, location ou vente, et aucune aliénation n'est actuellement prévue pour ces immeubles.
À propos de la partie r), depuis 2022, les travaux réalisés à la structure revêtue d’acier comprennent la réparation des pénétrations du toit, le lavage sous pression et la désinfection du bâtiment, le remplacement des portes basculantes, la réparation du mur de soutènement de la cage d’escalier, la mise à niveau de l’éclairage DEL des blocs muraux extérieurs, la mise à niveau de l’éclairage d’urgence et des panneaux de sortie, le remplacement de la porte intérieure en acier, le remplacement de la quincaillerie de la porte et de la serrure, une étude d’accessibilité, le remplacement des appareils de chauffage du bâtiment, remplacement des appareils de plomberie. Aucun travail n’a été effectué depuis 2022 sur l’étable et l’enclos du bétail, ainsi que sur le couloir à bétail.
Relativement à la partie s), depuis 2022, 153 216,79 $ ont été dépensés pour l’entretien, les réparations et les améliorations de la structure à revêtement d’acier, l’étable des bovins, l’enclos et le couloir de contention
En ce qui a trait à la partie t), depuis 2022, 4 809,30 $ ont été dépensés pour les services publics et 898,08 $ pour la rédaction, la traduction et la publication de la déclaration d’intérêt pour la structure à revêtement d’acier, l’étable des bovins, l’enclos et le couloir de contention.
Quant à la partie u), les coûts d’aliénation des ventes varient considérablement en fonction de facteurs tels que le type de bâtiment, l'état du bâtiment, les frais juridiques et les exigences de conformité, allant généralement de 75 000 $ à 250 000 $ par transaction, ce qui rend chaque cas unique dans son évaluation finale des coûts.
:
Monsieur le Président, si la question n
o 3107, à laquelle le gouvernement avait répondu initialement le 9 décembre 2024, et les questions n
os 3122 à 3124, 3126 à 3129, 3131 et 3132 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de document, les documents contenant les réponses du gouvernement seraient déposés immédiatement.
[Texte]
Question no 3107 — M. Garnett Genuis:
En ce qui concerne la relation entre le Canada et la République démocratique du Congo (RDC): a) quels sont les détails des sommes consacrées à l’aide au développement qui devaient avoir des répercussions en RDC au cours des deux dernières années, y compris, pour chaque dépense, (i) le montant, (ii) le destinataire et le nom de tout partenaire d’exécution supplémentaire, (iii) le calendrier des versements, (iv) le montant consacré à chaque dépense; b) quels sont les détails des sommes consacrées à l’aide au développement destinées à aider les réfugiés congolais à l’extérieur de la RDC au cours des deux dernières années, y compris, pour chaque dépense, (i) le montant, (ii) le destinataire et le nom de tout partenaire d’exécution supplémentaire, (iii) le calendrier des versements, (iv) le montant consacré à chaque dépense; c) quelle est la position du gouvernement à l’égard des activités des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23); d) quelle est la position du gouvernement à l’égard des pays qui appuient les rebelles du M23; e) quelle est la position du gouvernement à l’égard de la fin de la mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo?
(Le document est déposé.)
Question no 3122 — M. Gerald Soroka:
En ce qui concerne les mesures prises par Parcs Canada pour lutter contre le feu: à l’exception du parc national Jasper, quels sont les détails de tout autre cas au cours des 10 dernières années où Parcs Canada a analysé, considéré, étudié ou reçu une proposition pour effectuer un brûlage dirigé ou toute autre mesure de lutte contre le feu, mais qu’il n’a pas appliqué la mesure, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le lieu, (iii) le nom du parc national ou autre zone touché, (iv) la mesure de lutte contre le feu proposée ou considérée, (v) la raison pour laquelle la mesure de lutte contre le feu n’a pas été appliquée, (vi) le titre de la personne qui a pris la décision de ne pas appliquer la mesure de lutte contre le feu?
(Le document est déposé.)
Question no 3123 — M. Tony Baldinelli:
En ce qui concerne les voyageurs arrivant au Canada, ventilé par mois depuis le 1er janvier 2024: a) combien de voyageurs sont entrés au Canada, au total et ventilés par catégorie du point d’entrée (aérien, routier, maritime); b) pour chaque catégorie en a), combien et quel pourcentage de voyageurs (i) ont fait leur déclaration dans l’application ArriveCAN avant leur arrivée, (ii) sont arrivés sans utiliser l’application ArriveCAN?
(Le document est déposé.)
Question no 3124 — Mme Cheryl Gallant:
En ce qui concerne les technologies de puces et les dispositifs contenant ces technologies importés de pays étrangers, en particulier ceux dont le Canada n’est pas un allié: a) quelles mesures de protection, s'il y a lieu, sont actuellement en place pour garantir que ces technologies sont sans danger et ne contiennent aucun élément, comme des éléments d’exécution de code distant, qui pourraient être préjudiciables au Canada à un moment donné; b) que fait le gouvernement, s'il y a lieu, pour régler le problème de la vulnérabilité découverte dans le cadre logiciel avancé de micropuces, qui expose les dispositifs au risque d’exécution de code distant; c) en plus de la vulnérabilité en b), quelles autres vulnérabilités le gouvernement a-t-il constatées en ce qui a trait à ces puces et à leur connexion à Internet; d) pour chaque vulnérabilité en c), quelles mesures le gouvernement a-t-il prises, s'il y a lieu, pour s’y attaquer; e) quelles mesures le gouvernement a-t-il établies pour gérer les risques, y compris des mises à jour de micrologiciels ou des correctifs à distance, qui pourraient amener de nouvelles vulnérabilités après leur déploiement; f) le gouvernement effectue-t-il régulièrement des essais de pénétration des dispositifs importés avant d’approuver leur emploi dans l’infrastructure publique, et, le cas échéant, qui est chargé de superviser ces essais; g) le gouvernement exige-t-il la conformité aux normes ou aux cadres internationaux en matière de cybersécurité lors de la passation de marchés relatifs à ces dispositifs ou de leur déploiement, et, si ce n’est pas le cas, pourquoi pas?
(Le document est déposé.)
Question no 3126 — Mme Tracy Gray:
En ce qui concerne l’utilisation par le gouvernement de l’entrepreneur tiers The Right Door Consulting & Solutions Inc., depuis le 1er janvier 2016: quels sont les détails, ventilés par ministère, des frais de voyage engagés par le gouvernement concernant les contrats signés avec The Right Door Consulting & Solutions Inc, y compris (i) les dates, les coûts et les détails de tous les vols pris en charge par The Right Door Consulting & Solutions Inc., (ii) les dates, les coûts et les lieux d’hébergement pris en charge par The Right Door Consulting & Solutions Inc., (iii) les dates, les coûts et les éléments facturés comme indemnités journalières passées en charge par The Right Door Consulting & Solutions Inc.?
(Le document est déposé.)
Question no 3127 — Mme Tracy Gray:
En ce qui concerne Emploi et Développement social Canada: a) quels sont les détails des dépenses de déplacement engagées par le gouvernement en lien avec des entrepreneurs tiers qui offrent des services de consultation en gestion depuis le 1er janvier 2019, y compris (i) les dates, le coût et les détails de tous les vols pour lesquels les entrepreneurs tiers ont réclamé le remboursement, (ii) les dates, le coût et l’emplacement de l’hébergement pour lequel les entrepreneurs tiers ont réclamé le remboursement, (iii) les dates, le coût et la nature des dépenses journalières pour lesquelles les entrepreneurs tiers ont réclamé le remboursement; b) quelle est la ventilation de a)(i) à a)(iii) par (i) mois, (ii) trimestre, (iii) entrepreneur tiers?
(Le document est déposé.)
Question no 3128 — M. Scott Reid:
En ce qui concerne l’ARC: a) combien y a-t-il de lignes téléphoniques sans frais mises à la disposition des contribuables qui souhaitent communiquer avec l’organisation, ventilées par sujet ou par secteur d’activité; b) quels sont les numéros des lignes téléphoniques sans frais en a); c) combien de temps, en moyenne, les personnes qui ont appelé chacun des numéros en b) ont-elles attendu pour parler à un agent au cours de chacune des cinq dernières années; d) pour chacune des cinq dernières années, quel pourcentage des personnes qui ont composé les numéros en b) ont reçu un message leur indiquant que la ligne était occupée et qu’elles devaient rappeler plus tard, ventilé par mois et par année; e) pour chacune des cinq dernières années, quel pourcentage des appels aux numéros en b) a été déconnecté avant qu’un agent ne puisse répondre, ventilé par mois et par année?
(Le document est déposé.)
Question no 3129 — M. Scott Reid:
En ce qui concerne la Stratégie nationale sur le logement: a) quels programmes ou volets de financement sont consacrés aux collectivités rurales ou éloignées, ou incluent des volets ou des critères pour ces collectivités, et quel est le montant des fonds alloués et déboursés pour chacun d’entre eux, ventilés par année; b) quel est le plafond de population, ou autre contrainte, pour les demandes de programmes ou de volets de financement dédiés aux collectivités rurales ou éloignées, ou qui considèrent l’emplacement du bénéficiaire comme tel, ventilé par programme ou volet de financement et par année; c) quels sont les municipalités, groupes ou projets qui ont reçu un financement basé, en tout ou en partie, sur l’emplacement du bénéficiaire dans une région définie comme rurale ou éloignée, et quel est le montant du financement reçu par chaque bénéficiaire, ventilé par année, province, programme ou volet de financement, et désignation rurale ou éloignée; d) quelles municipalités ont reçu des fonds dédiés aux collectivités rurales ou éloignées, et quel montant a été reçu par chaque bénéficiaire, ventilé par année, province, programme ou volet de financement, et désignation rurale ou éloignée; e) quelles municipalités, qui ne sont pas des collectivités désignées, ont reçu un financement provenant de fonds dédiés aux collectivités rurales ou éloignées, et quel montant de financement a été reçu par chaque bénéficiaire, ventilé par année, province, programme ou volet de financement, et projet ou demande;
f) au total, quel est le montant du financement accordé aux municipalités de moins de 35 000 habitants par l’entremise de programmes ou de volets de financement consacrés aux collectivités rurales ou éloignées ou qui tiennent compte de l’emplacement du bénéficiaire, ventilé par année, par province, par programme ou volet de financement et par bénéficiaire; g) quels sont les méthodes ou les chiffres utilisés pour déterminer ou suivre le nombre de sans-abri dans les régions ou les municipalités de moins de 35 000 habitants; h) combien de personnes étaient sans abri dans les régions ou les municipalités de moins de 35 000 habitants depuis 2015, ventilé par année, par province et par municipalité ou région; i) quels sont les méthodes ou les chiffres utilisés pour déterminer ou suivre le nombre de sans-abri qui se trouvent dans les zones urbaines ou qui y migrent et qui proviennent de zones ou de municipalités comptant moins de 35 000 habitants et qui ont migré vers une zone urbaine en raison de leur situation de sans-abri; j) combien de personnes sans abri dans les zones urbaines provenant de régions ou de municipalités de moins de 35 000 habitants ont migré vers une zone urbaine en raison de l’itinérance, depuis 2015, ventilé par année, province, municipalité ou zone urbaine, et municipalité ou zone d’origine ayant une population de moins de 35 000 habitants?
(Le document est déposé.)
Question no 3131 — M. Scott Reid:
En ce qui concerne l’étable que le Service correctionnel du Canada (SCC) fait actuellement construire à l’Établissement de Joyceville et le programme de recherche laitière: a) quel était le coût initial prévu de la construction d’une étable au moment de l’annonce de juin 2018, et quel était le coût prévu de la construction de l’étable au moment de l’attribution du contrat de construction en mars 2022; b) quelle était la date initiale prévue de l’achèvement de l’étable au début de la construction en avril 2022, et quelle est la date actuelle prévue de l’achèvement de l’étable; c) quel est le montant total des dépenses consacrées à la construction de l’étable à ce jour, et quel est le coût total prévu de la construction de l’étable; d) outre les coûts de construction de l’étable, quel est le montant des dépenses effectuées à ce jour pour la passation de marchés, les services de conseil (conception, ingénierie, géotechnique, environnement, etc.), les déplacements et les repas, les imprévus, la gestion du projet, l’administration du contrat, ainsi que l’équipement et la technologie laitière pour l’étable depuis 2018; e) depuis 2018, quel a été le montant total des dépenses consacrées à la rénovation des étables existantes de l’Établissement de Collins Bay pour qu’elles logent temporairement les vaches laitières, les génisses et les veaux;
f) depuis 2018, quel est le montant total des dépenses consacrées à l’alimentation animale, aux soins vétérinaires et à l’enlèvement des carcasses pour les vaches logées temporairement; g) quel est le montant total des dépenses consacrées à l’acquisition de vaches laitières, de génisses et de veaux depuis 2018, et quel est le montant total versé spécifiquement à la Pen Farm Herd Co-Op pour l’acquisition d’animaux; h) quel est le nombre total de vaches laitières, de génisses et de veaux achetés depuis 2018, et combien parmi ceux-ci ont été achetés à la Pen Farm Herd Co-Op; i) quel est le nombre actuel de vaches laitières appartenant au SCC, et quel est le coût prévu des futures acquisitions de bétail pour lancer le programme de recherche laitière; j) quelle est la date prévue de l’occupation de l’étable par les vaches et quelle est la date prévue du début de la production laitière à l’étable;
k) quelles activités de recherche précises seront menées dans l’étable, et quel est le montant du quota prévu pour la recherche laitière; l) quel est le montant total des revenus mensuels prévus qui sera produit par le SCC dans le cadre du programme de recherche laitière, ventilé par source; m) quel est le montant des dépenses mensuelles totales prévues pour le programme de recherche laitière, ventilé par source, y compris le salaire du personnel, les soins vétérinaires, les aliments pour animaux, la gestion des déchets, le transport du lait, les services publics, l’entretien des installations et de l’équipement, les frais d’Internet, les licences, les inspections, la sécurité et la supervision; n) combien de vaches seront traites et quel volume de lait sera produit lorsque le programme de recherche laitière produira son quota entier; o) quelle est la date limite à laquelle les Producteurs laitiers de l’Ontario exigent que le SCC produise son quota entier, et à partir de quelle date le SCC prévoit-il produire son quota entier; p) quels aménagements et changements précis ont été apportés à la conception et à la construction de l’étable pour répondre aux exigences et aux normes de recherche de l’Université McGill, et quels sont les coûts de ces aménagements et changements à ce jour;
q) quels autres aménagements et changements ont été apportés pour répondre aux exigences et aux normes de recherche de l’Université McGill, y compris la rénovation d’installations supplémentaires sur le site de Joyceville pour les vaches taries, les veaux et les hangars d’isolation de l’équipement, et quels sont les coûts de ces aménagements et de ces changements à ce jour; r) où le lait issu du programme de recherche laitière du SCC sera-t-il vendu, à quel prix, et le lait entrera-t-il dans des filières commerciales de vente au public; s) quel sera le nombre de personnes employées directement dans l’étable et dans quels quarts de travail, ventilé entre le personnel du SCC et le personnel de l’Université McGill; t) combien de contrevenants seront employés directement dans l’étable de recherche sur les vaches; u) quels emplois précis les contrevenants occuperont-ils dans le cadre du programme de recherche laitière, et quelles formations et certifications professionnelles seront associées à la participation des contrevenants au programme de recherche laitière;
v) qui sont les membres du comité de protection des animaux supervisant le programme de recherche laitière, et quelle rémunération financière, s'il y a lieu, recevront-ils; w) quelles mesures précises seront mises en place pour préserver la sécurité et la confidentialité de l’établissement, de même que la biosécurité, le bien-être des animaux, la conformité réglementaire et la bonne réputation de l’Université McGill auprès du Conseil canadien de protection des animaux; x) quel est le volume du bassin de lagunage et quel est le volume de déchets liquides et solides qui seront produits par le programme de recherche laitière; y) une fois terminée, quelle sera la valeur marchande prévue ou estimée de l’étable; z) quel est le coût estimé de l’aliénation ou du dessaisissement de l’étable?
(Le document est déposé.)
Question no 3132 — M. Gord Johns:
En ce qui concerne le financement de projets environnementaux par le gouvernement fédéral dans la circonscription de Courtenay—Alberni depuis l’exercice 2005-2006: ventilés par exercice, bénéficiaire, projet, contribution totale, programme de financement et type de financement, quels ont été les investissements du gouvernement fédéral dans (i) la biodiversité terrestre et aquatique, (ii) la protection, la conservation et la restauration des écosystèmes et des habitats, (iii) le rétablissement des espèces, y compris, mais sans s'y limiter, le saumon, (iv) les aires protégées et de conservation autochtones, (v) les infrastructures vertes, (vi) le financement de la conservation, (vii) l’efficacité énergétique, (viii) les transports propres, (ix) les ressources naturelles biologiques et l’utilisation des terres, (x) la gestion durable de l’eau potable et des eaux usées, (xi) la prévention et le contrôle de la pollution, (xii) l’atténuation des changements climatiques et l’adaptation à ces derniers, (xiii) l’économie circulaire?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
:
Monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.