À propos
Le Sous-comité des droits internationaux de la personne du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la Chambre des communes effectue des études et présente des rapports sur les questions qui lui sont confiées par le Comité ou qu’il choisit lui-même d’examiner. En tant que sous-comité, il relève du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international, et lui fait rapport. Chaque session parlementaire, le Comité permanent doit adopter une motion portant création du Sous-comité – et de son mandat –, car aucune disposition n’est prévue à cet effet dans le Règlement. Le Comité principal peut aussi par conséquent modifier la motion et le mandat du Sous-comité à chaque session. La motion portant création du Sous-comité pour la 1ère session de la 44e législature se lisait comme suit :
Il est convenu, - Que, conformément aux articles 108(1) et 108(2) du Règlement, soit créé un Sous-comité des droits internationaux de la personne présidé par un membre élu par le Sous-comité pour étudier les questions liées à la promotion du respect des droits internationaux de la personne, comme pourrait le lui demander le Comité;
Que le Sous-comité soit présidé par un membre du parti ministériel et se compose de huit membres ou membres associés, dont quatre seront des députés du parti ministériel, deux du Parti conservateur, un du Bloc québécois et un du Nouveau Parti démocratique, nommés après les consultations habituelles avec les whips;
Que le Sous-comité des droits internationaux de la personne du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international obtienne l'autorisation de faire imprimer au jour le jour les documents et les témoignages selon ses instructions, conformément à l'article 108(1)a) du Règlement.
Que le Sous-comité soit autorisé à convoquer des personnes et à exiger la production de documents et dossiers, à entendre des témoignages, à se réunir lorsque le Comité ne siège pas à Ottawa, à se réunir lorsque le Comité siège à l'extérieur de la Cité parlementaire et à se réunir pendant les périodes d'ajournement de la Chambre;
Que le président du Sous-comité rencontre le Sous-comité du programme et de la procédure du Comité à leur discrétion.
Les pouvoirs généraux des comités permanents de la Chambre des communes, dont le Comité permanent des affaires étrangères et du développement international, sont décrits sur le site web Nos Communes. Le Sous-comité a les mêmes pouvoirs que le Comité permanent, sauf celui de faire rapport à la Chambre des communes. Tous les rapports produits par le Sous-comité doivent passer par son Comité de tutelle pour approbation, et sont présentés à la Chambre par son intermédiaire.
Pendant une étude, le Sous-comité peut demander la comparution de représentants de différents ministères et organismes fédéraux. Des fonctionnaires d’Affaires mondiales Canada peuvent comparaître devant le Sous-comité pour discuter d’un pays ou d’une région où la situation des droits de la personne suscite des préoccupations précises ou pour fournir de l’information sur les relations bilatérales, les programmes d’aide au développement et la politique étrangère du Canada concernant la promotion du respect des droits de la personne. En plus de représentants gouvernementaux, le Sous-comité, à l’instar de la plupart des comités, reçoit souvent les témoignages de représentants de la société civile, d’organisations non gouvernementales et du milieu universitaire.
Le Sous-comité ne se penche pas sur les questions constitutionnelles ni sur celles concernant le respect des droits de la personne au Canada même. Plus particulièrement, toute étude qui découle du travail de la Commission canadienne des droits de la personne est renvoyée au Comité permanent de la justice et des droits de la personne de la Chambre des communes. Toutefois, étant donné que certains thèmes relèvent du respect des droits internationaux de la personne au Canada, les membres du Sous-comité décident au cas par cas d’étudier ou non un thème donné.
Comme un comité permanent, le Sous-comité est normalement appuyé, dans l’exercice de ses fonctions, par un greffier de comité, un ou plusieurs analystes, et un adjoint de comité. Toutes ces personnes sont non partisanes et servent de la même manière tous les membres de Comité et les représentants de tous les partis.
Greffier du Comité
Le greffier s’acquitte de ses fonctions et responsabilités sous la direction du Comité et de son président. On peut demander au greffier, en sa qualité d’expert des règles de la Chambre des communes, de donner des conseils au président ou aux membres du Comité lorsque survient une question de procédure. Le greffier agit comme coordonnateur, organisateur et agent de liaison du Comité et est appelé, à ce titre, à communiquer fréquemment avec le personnel des députés. Le greffier est également responsable d’inviter les témoins et de s’occuper de tous les détails en vue de leur comparution devant le Comité.
Adjoint du Comité
L’adjoint du Comité fournit de multiples services administratifs spécialisés pour l’organisation de réunions diu Sous-comitéet la publication des documents sur le site web du Sous-comité. L’adjoint du Comité travaille avec le greffier pour répondre aux besoins du Sous-comité.
Analyste du Comité
Les analystes de la Bibliothèque du Parlement, qui sont des experts en la matière, fournissent en temps utile des recherches, des analyses et de l’information de fond faisant autorité à tous les membres du Sous-comité. Ils sont un élément important de la mémoire institutionnelle du Sous-comité et constituent une ressource sans pareil pour les parlementaires. Avec l’appui des bibliothécaires de recherche, les analystes travaillent seuls ou au sein d’une équipe multidisciplinaire.
Les analystes peuvent préparer des notes d’information sur les sujets à l’étude, des plans d’étude détaillés, des listes de témoins proposés, des analyses sur un sujet donné accompagnées d’une liste de questions suggérées, des études générales, des ébauches de rapports, des communiqués ou de la correspondance officielle. pports, des communiqués ou de la correspondance officielle. Ceux qui ont reçu une formation juridique peuvent aider le Comité en ce qui concerne toute question de fond survenant au cours de l’examen d’un projet de loi.
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