:
C'est ce que je me disais en chemin, que vous avez vous-mêmes fait souvent des visites dans des écoles.
Je vous remercie de m'avoir invité à comparaître devant votre comité pour parler du Budget supplémentaire des dépenses (A) des partenaires du portefeuille du Conseil du Trésor.
[Français]
J'ai le plaisir d'être accompagné de Rick Burton et de Ginette Sylvestre. Rick est vice-président à la Direction de la modernisation de la gestion des ressources humaines à l'Agence de la fonction publique du Canada.
[Traduction]
Vous connaissez tous David Moloney, secrétaire adjoint au Secteur de la gestion des dépenses. Je suis également accompagné d'Alister Smith, qui est secrétaire adjoint au Secteur des priorités et de la planification ministérielles et de Kelly Gillis, directeur exécutif des Services ministériels pour Finances et pour le Secrétariat du Conseil du Trésor.
Les partenaires du portefeuille du Conseil du Trésor qui sont représentés aujourd'hui et dont les demandes sont incluses dans le Budget supplémentaire des dépenses sont les suivants. Ce budget concerne le Secrétariat du Conseil du Trésor, le Commissariat à l'intégrité du secteur public et l'Agence de la fonction publique du Canada, qui, dans le Budget supplémentaire des dépenses, figure en tant qu'Agence de gestion des ressources humaines de la fonction publique du Canada.
Le Budget supplémentaire des dépenses du Secrétariat du Conseil du Trésor reflète ses responsabilités, soit de veiller à ce que le gouvernement soit bien géré et qu'il soit responsable, et que des ressources soient affectées pour atteindre les résultats.
[Français]
À titre de « conseil de gestion » du gouvernement, le SCT renforce actuellement la gouvernance, la responsabilisation et les pratiques de gestion au moyen d'un certain nombre d'initiatives de gestion.
[Traduction]
Ces initiatives comprennent la mise en oeuvre de la Loi fédérale sur la responsabilité et de son Plan d'action, et l'amélioration du Cadre de responsabilisation de la gestion, qui est un outil utilisé pour évaluer les capacités de gestion des ministères et leur rendement à cet égard.
En tant que Service du budget, le SCT s'attache à renforcer la gestion des dépenses axées sur les résultats. À cette fin, le gouvernement a lancé un nouveau système de gestion des dépenses qui changera radicalement la façon dont il gère l'argent des contribuables et qui assurera une gestion axée sur les résultats, la prise de décisions axées sur les résultats et la présentation de rapports axés sur les résultats.
Un objectif du nouveau système de gestion des dépenses est de faire en sorte que les parlementaires, les ministres et leurs ministères disposent de l'information nécessaire pour prendre des décisions judicieuses concernant l'utilisation des fonds gouvernementaux.
Le Commissariat à l'intégrité du secteur public assume la responsabilité de fournir des moyens et un mécanisme aux fonctionnaires afin de leur permettre de divulguer d'éventuels actes répréhensibles au travail et d'être protégés contre des représailles pour avoir fait de telles divulgations.
Le Bureau du directeur des lobbyistes est chargé d'établir et de maintenir le registre prévu selon la Loi sur l'enregistrement des lobbyistes. Le registre renferme les renseignements requis par la Loi concernant les lobbyistes enregistrés et leurs activités. En vertu de la loi, le directeur assume les rôles de l'ancien conseiller à l'éthique, y compris la responsabilité d'élaborer un Code de déontologie des lobbyistes et de veiller au respect de ce code.
[Français]
L'Agence de la fonction publique du Canada est chargée de moderniser la fonction publique et de favoriser l'excellence continue à l'égard de la gestion des ressources humaines et du leadership dans tout le secteur public.
[Traduction]
Le gouvernement du Canada et le président du Conseil du Trésor ont pris des engagements clés vis-à-vis des Canadiens et des Canadiennes par l'intermédiaire du Budget de 2007 et des Rapports sur les plans et priorités (RPP) du portefeuille du Conseil du Trésor.
Les fonds qui sont demandés dans ce Budget supplémentaire des dépenses (A) appuient ces engagements. Le Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2007-2008 qui a été déposé à la Chambre vise à faire approuver 1,685 milliard de dollars à l'intention du Secrétariat du Conseil du Trésor, 7,9 millions de dollars à l'intention du Commissariat à l'intégrité du secteur public, 1,2 million de dollars à l'intention du Bureau du directeur des lobbyistes et 23,1 millions de dollars pour l'Agence de la fonction publique du Canada.
Au total, cette demande s'élève à 1,72 milliard de dollars. La majorité des fonds résultent de la création de deux nouveaux crédits centraux qui appuient les efforts de renouvellement de la gestion des dépenses: un pour le report de fonds de budgets de fonctionnement, d'un montant de 1,2 milliard de dollars, et un autre pour les besoins au chapitre de la rémunération, d'un montant de 500 millions de dollars.
Le premier de ces crédits correspond à une demande unique et transparente au nom des ministères et organismes qui doivent reporter des budgets de fonctionnement. Ces reports avaient été demandés auparavant par chaque ministère individuellement dans son budget supplémentaire des dépenses.
Le deuxième crédit vise à transférer des fonds aux ministères en réponse à des besoins de rémunération qui, par le passé, étaient financés au moyen du crédit 5 du Conseil du Trésor.
Je tiens à souligner que la création de ces deux nouveaux crédits ne résultera pas en une augmentation des dépenses au sein du gouvernement. Elle permettra plutôt l'élimination de quelque 1,7 milliard de dollars du processus d'approbation des budgets supplémentaires des dépenses au cours des prochaines années; ces sommes seront plutôt intégrées aux budgets principaux des dépenses grâce à ces nouveaux crédits centraux. Par conséquent, cette initiative est neutre sur le plan budgétaire.
De plus, ces crédits sont conformes aux principes de la saine gestion, de l'optimisation des ressources et de la présentation de rapports plus transparents au Parlement. Ils réduiront considérablement la taille des budgets supplémentaires des dépenses, ce que les parlementaires avaient demandé au gouvernement de faire.
Un autre changement important apporté aux autorisations du SCT est une diminution nette de 232,8 millions de dollars du crédit 2 du Conseil du Trésor, Contributions. Ce changement résulte du transfert de l'Initiative de revitalisation du secteur riverain de Toronto à Environnement Canada.
Pour remplir son mandat et ses responsabilités en tant qu'employeur, le Conseil du Trésor demande une augmentation de 185,5 millions de dollars au crédit 15, Rajustements de la rémunération. Ceci lui permettra d'allouer des fonds aux ministères et organismes qui ont accusé une augmentation des coûts relativement au personnel à la suite de nouvelles conventions collectives.
Le Conseil du Trésor demande également une augmentation nette de 20,7 millions de dollars du crédit 10, Initiatives pangouvernementales. Cet argent doit servir à attribuer des fonds aux ministères et organismes pour la mise en oeuvre des exigences de la nouvelle Politique de vérification interne. Le renforcement des pratiques de vérification et des capacités à cet égard dans l'ensemble du gouvernement est essentiel pour assurer la surveillance de la gestion, un engagement clé pris dans notre RPP.
Finalement, nous demandons une augmentation nette de 12 millions de dollars du crédit 1 du Conseil du Trésor, Dépenses de fonctionnement, pour de nouvelles initiatives et opérations du Secrétariat du Conseil du Trésor. Cela inclut 4,7 millions de dollars pour la mise en oeuvre de la Loi fédérale sur la responsabilité et de son Plan d'action et 2,8 millions de dollars pour la mise en oeuvre de la Loi sur la modernisation de la fonction publique, ainsi que d'autres initiatives clés.
Ces initiatives sont cruciales pour améliorer l'efficacité du gouvernement et inspirer davantage la confiance des Canadiens envers leur gouvernement, un autre engagement clé énoncé dans notre RPP.
Madame la présidente, il s'agit là des changements clés apportés aux autorisations du Secrétariat du Trésor à l'appui des engagements que nous avons pris dans le RPP. Nous nous ferons un plaisir, mes collègues et moi, de répondre à toute question du comité au sujet de ce budget des dépenses.
Merci, madame la présidente.
Bonjour et merci, madame la présidente.
Je suis heureux de me présenter devant votre comité aujourd'hui pour discuter du Budget supplémentaire des dépenses 2007-2008 de l'Agence de la fonction publique du Canada.
Comme on l'a déjà indiqué, je suis accompagné de Ginette Sylvestre, notre agente financière supérieure.
[Français]
Comme vous le savez, l'Agence de la fonction publique du Canada est une organisation de ressources humaines relativement jeune. Elle a été créée en 2003.
[Traduction]
Comme l'a fait remarquer Wayne Wouters, étant donné que nous sommes une des branches stratégiques du Conseil du Trésor, notre mandat est d'appuyer le renouvellement du leadership et de l'excellence dans la gestion du personnel dans la fonction publique, la priorité principale du greffier du Conseil privé. Nous participons au rajeunissement d'un grand nombre des composantes de base de la gestion des ressources humaines, y compris en ce qui concerne les valeurs et l'éthique, les langues officielles, l'équité en matière d'emploi, la planification des ressources humaines et la classification des postes. Nous travaillons en outre en étroite collaboration avec nos collègues du Secrétariat du Conseil du Trésor qui ont d'autres éléments clés importants de la gestion des ressources humaines et avec l'École de la fonction publique du Canada et la Commission de la fonction publique.
Le Budget principal des dépenses de l'Agence pour 2007-2008 s'élève au total à 69,1 millions de dollars. Les dépenses prévues ne reflètent pas les 23,1 millions de dollars du Budget supplémentaire des dépenses qui n'étaient pas encore approuvés à ce moment-là. Avec ces suppléments, les autorisations de dépenses totales de l'agence pour 2007-2008 sont de l'ordre de 92,2 millions de dollars.
Dans le Budget supplémentaire des dépenses, nous demandons des fonds supplémentaires pour poursuivre la mise en oeuvre de deux lois qui sont essentielles au fonctionnement de la fonction publique, la première étant la Loi sur la modernisation de la fonction publique et, la deuxième, la Loi sur la protection des fonctionnaires dénonciateurs d'actes répréhensibles.
En ce qui concerne la Loi sur la modernisation de la fonction publique, nous demandons 17,384 millions de dollars pour poursuivre la fourniture des programmes de notre agence, afin qu'elle puisse remplir ses obligations en vertu de la loi, et 2,82 millions de dollars pour des activités connexes qui sont essentielles à sa mise en oeuvre continue.
J'aimerais donner quelques brèves explications au sujet de la Loi sur la modernisation de la fonction publique en précisant pourquoi c'est un élément clé de la législation concernant les ressources humaines.
Le système de gestion des ressources humaines de la fonction publique est devenu désuet et lourd. En outre, il était inefficace et ne nous permettait pas de réagir rapidement à un marché du travail de plus en plus compétitif ni aux attentes croissantes de la population en matière d'excellence du service.
[Français]
Ceux-ci sont quelques-uns des moteurs qui obligent la fonction publique à repenser la façon de recruter, développer, gérer et conserver ses effectifs.
[Traduction]
Ce sont les raisons qui ont donné naissance à la Loi sur la modernisation de la fonction publique en 2003, et ces raisons sont toujours valables dans une large mesure actuellement.
La Loi sur la modernisation de la fonction publique représente le plus gros changement apporté à la gestion des ressources humaines de la fonction publique depuis plus de 35 ans. Elle a été conçue pour moderniser la dotation, promouvoir des relations de travail axées davantage sur la collaboration, mettre l'accent sur l'apprentissage et la formation pour les employés à tous les niveaux, et clarifier et renforcer les rôles et l'imputabilité des gestionnaires.
La loi est composée de quatre lois différentes dont les principales sont la nouvelle Loi sur l'emploi dans la fonction publique et la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique.
La loi fournit le cadre législatif nécessaire pour moderniser nos politiques et procédures en matière de ressources humaines. En effet, elle est le fondement et le catalyseur du renouvellement. Elle est la pierre angulaire de notre stratégie générale actuelle ayant pour objet d'équiper la fonction publique afin qu'elle puisse répondre aux besoins changeants des Canadiens en matière d'excellence.
La mise en oeuvre de la loi nécessite un changement de culture dans la fonction publique, la transition d'une culture axée sur les règles à une culture fondée sur les valeurs. Bien que personne ne s'attendait à ce qu'un changement de culture aussi considérable se produise au cours des 18 mois écoulés depuis l'entrée en vigueur de la Loi sur la modernisation de la fonction publique, il est essentiel d'amener cette nouvelle infrastructure à maturité et de tirer pleinement parti des avantages de la loi. Nous poursuivons notre travail pour que les gestionnaires et les professionnels de la gestion des ressources humaines soient dûment équipés des outils nécessaires et soient bien conseillés pour engager les personnes adéquates au moment opportun.
Nous savons que nous sommes sur la bonne voie. On commence à reconnaître nos efforts. En fait, dans le cadre de la conférence gouvernementale sur la technologie qui s'est tenue à Ottawa au mois d'octobre et qui est une conférence internationale, le travail de l'agence en matière de remodelage de l'infrastructure des ressources humaines a fait l'objet d'éloges. Cet automne, de hauts fonctionnaires de l'agence, avec le concours de la Commission de la fonction publique, ont organisé à travers le Canada des ateliers ayant pour objet de faire connaître davantage les rôles et les responsabilités changeants des gestionnaires et professionnels de la gestion des ressources humaines ainsi que les assouplissements intégrés à la nouvelle Loi sur l'emploi dans la fonction publique, ateliers qui ont d'ailleurs été très réussis.
L'autre domaine dans lequel nous demandons des fonds supplémentaires d'un montant de 2,898 millions de dollars, c'est l'appui à la mise en oeuvre de la Loi sur la protection des fonctionnaires dénonciateurs d'actes répréhensibles. L'objet de cette loi est d'encourager les employés du secteur public à le signaler s'ils ont des motifs de croire que des actes très répréhensibles sont commis et de leur assurer la protection contre des représailles. Elle assure en outre un processus équitable et objectif aux personnes visées par les allégations.
La mise en oeuvre de la Loi sur la protection des fonctionnaires dénonciateurs d'actes répréhensibles aidera à renforcer une culture déontologique durable et soutenue dans la fonction publique et à augmenter la confiance du public dans nos organisations.
:
Je vous remercie pour la question.
Dans le budget de 2007, le gouvernement avait annoncé trois initiatives de réforme réglementaire relativement importantes. L'une consiste en un bureau d'examen des grands projets sous la direction de Ressources naturelles Canada.
Une deuxième initiative concerne un exercice de réduction de la paperasserie sous la direction du ministère de l'Industrie.
Un troisième est une approche plus globale. Elle ne concernait pas un secteur précis et n'est pas une initiative à court terme; il s'agissait d'une directive du Cabinet sur la simplification des règlements. Elle préconisait certains changements par rapport à l'approche réglementaire antérieure, notamment une approche plus simple qui serait beaucoup plus efficace en matière d'impact sur les activités; il s'agissait d'une approche plus spécifique, plus quantifiée et plus monétaire en termes d'avantages et de coûts des règlements, et elle assurerait en outre la protection en ce qui concerne l'intérêt public en matière d'environnement, de sécurité et de santé. Il s'agissait d'une directive du Cabinet très précise et très exigeante en matière de réforme réglementaire.
Ce centre, qui, au cours de cette année, représente environ 750 000 $ du chiffre que vous avez mentionné, a été essentiellement créé pour fournir des experts aux ministères, afin de les aider à se conformer à l'analyse coûts-avantages pour répondre notamment aux exigences en matière d'amélioration de la mesure du rendement ou d'élaboration de normes de service pour ceux qui sont régis par les règlements ou qui demandent des permis ou des approbations.
Il est souvent difficile de trouver ce type d'experts. Par conséquent, au lieu d'implanter un groupe d'experts dans 30 ministères différents, il était plus intelligent d'établir un centre d'experts qui pourrait fournir ce type d'information.
Les autres ressources auxquelles vous faites allusion sont dans notre ministère pour renforcer notre fonction d'examen, mais aussi pour nous permettre de fournir des guides et davantage d'aide. Elles servent en outre à élaborer un programme de formation à l'École de la fonction publique du Canada afin d'aider les responsables de la réglementation à se conformer aux exigences de la directive.
:
Une des constatations que nous avons faite et qui est un élément du Plan d'action sur le renouvellement de la fonction publique pour cette année, est qu'il est impératif de recruter environ 900 universitaires de plus, à concurrence d'un total de 3 000 cette année.
Nous nous appliquons notamment, et la Commission de la fonction publique y travaille, à réfléchir à des possibilités de faire des offres d'emploi immédiates parce que, si l'on veut être compétitif avec les entreprises privées, il est souvent essentiel d'être aussi agile qu'elles. Parfois, il suffit d'être là au bon moment de l'année, sans attendre la fin de l'année et arriver alors, peut-être, après que les autres recruteurs soient passés dans le courant de l'automne.
C'est le type de choses auxquelles nous nous intéressons dans le but de trouver des solutions pratiques pour attirer des candidats.
L'autre élément de la Loi sur la modernisation de la fonction publique, qui est important, concerne le maintien à long terme de l'effectif. Il s'agit de changer la culture au travail pour que ça ne paraisse pas abrutissant et pour éviter que les employés se figurent qu'un milieu de travail agréable et sain, ça n'existe pas; en effet, si les nouvelles recrues se retrouvent dans un milieu de travail malsain, elles quittent leur emploi après peu de temps; c'est d'ailleurs la même chose pour nous tous.
Il s'agit donc de s'appliquer à réunir ces deux aspects.
:
Merci beaucoup. Bonjour, madame la présidente.
C'est avec plaisir que je rencontre aujourd'hui les membres du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires. Je suis accompagnée de M. Yvan Roy, sous-secrétaire du Cabinet, Législation et planification parlementaire et Appareil gouvernemental et conseiller juridique du BCP. Nous sommes aussi accompagnés d'autres fonctionnaires qui pourraient nous appuyer dans notre présentation. Je vous les présenterai au besoin.
[Traduction]
Le BCP a comparu pour la dernière fois devant ce comité en novembre 2006 au sujet du Budget supplémentaire des dépenses 2006-2007, et nous comprenons que nous étions invités aujourd'hui pour discuter du Budget supplémentaire des dépenses 2007-2008.
Le BCP, à titre d'institution fondamentale dirigée par le greffier, a pour mandat d'appuyer le premier ministre, le Cabinet et les comités connexes.
Au cours des trois prochaines années, le BCP ciblera quatre priorités clés. La première consiste à continuer d'appuyer le premier ministre dans l'exercice de l'ensemble de ses responsabilités en tant que chef du gouvernement, notamment en prodiguant des conseils sur la nomination des principaux titulaires de charge publique, et en s'acquittant de son rôle de secrétaire du Cabinet en effectuant l'examen critique et la coordination des propositions de politiques présentées par les ministères.
La deuxième priorité clé consiste à continuer de jouer un rôle central de coordination et à seconder le premier ministre pour améliorer la gestion globale, la transparence et la responsabilisation du gouvernement. Par exemple, le BCP continuera à appuyer la mise en oeuvre de la Loi fédérale sur la responsabilité et son Plan d'action et à appuyer le renouvellement de la fonction publique.
La troisième priorité clé consiste à offrir au gouvernement aide et conseils concernant l'élaboration et l'exécution de son programme ciblé annoncé dans le discours du Trône et défini par le premier ministre.
La quatrième priorité clé consiste à renforcer nos pratiques de gestion interne, particulièrement mettre en oeuvre le Plan stratégique des ressources humaines et renforcer la planification de la gestion des urgences et la capacité de planification de la continuité opérationnelle pour assurer en permanence la santé et la sécurité des employés et protéger nos informations et nos biens de valeurs.
[Français]
Le Budget principal des dépenses du BCP pour 2007-2008 totalise 127 millions de dollars. Environ 68 p. 100 de nos ressources servent à conseiller et à appuyer le premier ministre et les ministres dans leur portefeuille, 22 p. 100 à fournir des conseils et à appuyer le Cabinet et les comités du Cabinet, et 6 p. 100 à assurer le leadership dans la fonction publique.
Quatre pour cent de notre Budget principal des dépenses pour 2007-2008, soit 5,7 millions de dollars, sont affectés à la Commission d'enquête relative aux mesures d'investigation prises à la suite de l'attentat à la bombe commis contre le vol 182 d'Air India. La création de commissions d'enquête est une prérogative du premier ministre, et le BCP fournit le soutien administratif aux commissions qui font rapport au premier ministre.
[Traduction]
Le BCP fournit, ou a fourni, du soutien administratif à trois commissions d'enquête en 2007-2008: l'Enquête interne sur les actions des responsables canadiens relativement à Abdullah Almalki, Ahmad Abou-Elmaati et Muayyed Nereddin, l'Enquête relative aux mesures d'investigation prises à la suite de l'attentat à la bombe commis contre le vol 182 d'Air India et la Commission d'enquête sur les actions des responsables canadiens relativement à l'affaire Maher Arar.
Le Budget supplémentaire des dépenses du BCP totalise 14,3 millions de dollars pour 2007-2008, dont 14,2 millions serviront aux trois commissions d'enquête. Je vous parlerai brièvement de chacune de ces enquête.
L'Enquête interne sur les actions des responsables canadiens relativement à Abdullah Almalki, Ahmad Abou-Elmaati et Muayyed Nereddin a été annoncée en décembre 2006 et le juge Frank Iacobucci a été nommé commissaire. Notre Budget supplémentaire des dépenses comprend 7,5 millions de dollars pour couvrir les frais de fonctionnement de la Commission, notamment les salaires, les locaux, les frais de déplacement, le mobilier et l'équipement, les services juridiques et la traduction. Le financement comprend également une aide financière de 700 000 $ sous forme de contributions pour couvrir les frais d'avocat de certaines parties et de certains intervenants devant témoigner devant la commission.
Les activités de la Commission d'enquête relative aux mesures d'investigation prises à la suite de l'attentat à la bombe commis contre le vol 182 d'Air India ont débuté l'an dernier sous la présidence de l'honorable John C. Major. Le financement demandé dans le Budget supplémentaire des dépenses pour la Commission pour 2007-2008 s'élève à 6,3 millions de dollars et couvre les frais de fonctionnement, notamment les salaires, les locaux, les frais de déplacement, etc. Le financement comprend également un montant de 1,1 million de dollars sous forme de contributions pour couvrir les frais d'avocat de certaines parties et de certains intervenants devant témoigner devant la Commission.
Un financement de l'ordre de 374 000 $ est demandé dans le Budget supplémentaire des dépenses pour couvrir les dépenses de la Commission d'enquête sur les actions des responsables canadiens relativement à l'affaire Maher Arar. Le commissaire, l'honorable Dennis R. O'Connor, a contesté l'omission de certaines informations dans son rapport. La question a été examinée par la Cour fédérale et, le 9 août 2007, la Cour a permis la divulgation de certaines informations. Un addenda au rapport a été publié. Le budget comprend les déplacements à l'intérieur du pays, les services juridiques, la location de locaux et la production d'un addenda au rapport. Il comprend en outre un montant de 25 000 $ pour un financement sous forme de contribution pour la participation de M. Arar. Bien qu'une grande partie du processus ait eu lieu à huis clos, la Cour fédérale a accordé le statut de participant à M. Arar pour la portion des audiences qui ont été tenues publiquement. Les activités de la Commission ont officiellement pris fin le 28 septembre 2007.
En terminant, un montant de 135 000 $ dans le Budget supplémentaire des dépenses correspond à des fonds qui ont été approuvés dans le cadre d'une présentation d'ensemble au Conseil du Trésor pour appuyer la mise en oeuvre continue de la Loi sur la modernisation de la fonction publique (LMFP), au sujet de laquelle le Conseil du Trésor a fait des commentaires avant nous. Par conséquent, je ne donnerai pas des explications plus précises à ce sujet.
Il nous fera plaisir de répondre à vos questions.
:
Je m'appelle Casper Bloom. Je suis le nouveau président de la Commission des relations de travail dans la fonction publique.
[Français]
J'occupe le poste de président depuis janvier 2007. Je suis accompagné de M. Pierre Hamel, qui est le directeur général et l'avocat général de la commission.
Nous sommes ici aujourd'hui pour vous expliquer pourquoi nous demandons une somme de 2,5 millions de dollars. J'aimerais également profiter de l'occasion pour vous demander de ne pas nous obliger à revenir année après année pour ce même montant. Je vais vous expliquer pourquoi.
À la suite de l'adoption de la nouvelle loi en avril 2005, on a ajouté au mandat de la commission les Compensation Analysis and Research Services, ou CARS. Ces services, qui n'existaient pas sous l'ancienne loi, représentent maintenant un tiers de notre mandat. Pour nous acquitter de ce nouveau mandat, il nous faut évidemment des fonds, et pas uniquement d'autres responsabilités et pouvoirs
[Traduction]
pour lesquels aucun financement n'était prévu, ce qui nous oblige à revenir chaque année et à faire la même demande de fonds supplémentaires pour financer ces nouvelles responsabilités qui nous ont été attribuées — je ne dirais pas imposées — et qui nous appartiennent. Elles sont au bon endroit.
Certains d'entre vous s'en rappellent peut-être, mais le travail que nous faisons à cet égard est à titre de successeurs du Bureau de recherches sur les traitements qui a été supprimé en 1992. L'objet de ce bureau et de nos Services d'analyse et de recherche en matière de rémunération est de veiller à ce que les parties à la négociation travaillent avec les mêmes données. Un des problèmes dans les négociations, comme le savent ceux qui ont déjà été négociateurs, est que les parties ont des données différentes. L'une prétend que ses données sont exactes parce qu'elles proviennent d'une source fiable et l'autre partie fait de même; par conséquent, elles n'arrivent pas à s'entendre. L'absence d'entente à la table de négociation engendre un conflit. Le but de notre commission est d'éviter les conflits pour tenter d'instaurer des relations harmonieuses dans la fonction publique, à la grandeur du pays. C'est notre raison d'être.
Ce nouveau rôle qui nous a été attribué en 2005 en constitue un élément primordial, car nous faisons la recherche de données par le biais d'une méthode indépendante, afin d'obtenir des données objectives, indépendantes, neutres et impartiales que les deux parties à la négociation ont à leur disposition pour pouvoir travailler sur la même base
[Français]
données. Donc, il n'y a pas de conflit avec les données, parce qu'elles proviennent d'un organisme qui est réputé indépendant et impartial.
[Traduction]
Cette responsabilité est une responsabilité importante de notre commission, dont nous sommes heureux de nous acquitter, mais nous avons besoin de fonds pour le faire. Au cours des dernières années, depuis que cette nouvelle responsabilité a été confiée à la commission, nous n'avons pas obtenu de crédits à cette fin. Par conséquent, nous devons revenir chaque année pour demander des fonds pour une activité élémentaire.
J'espère qu'à la suite de ce témoignage, nous ne serons plus obligés de revenir l'année prochaine ni les années suivantes. Lorsque j'ai commencé à travailler pour la commission et qu'on me l'a expliqué, j'ai dit que ça ne rimait à rien. Ce n'est pas logique.
C'est ce que nous demandons. Nous vous avons distribué un document qui explique
[Français]
en anglais et en français la raison d'être de notre commission en général, ainsi que les modalités, la façon dont on fonctionne, les responsabilités comme la médiation, la résolution des conflits, l'adjudication, et ainsi de suite. Je ne prendrai pas le temps du comité pour expliquer ce qui est déjà dans le document.
[Traduction]
C'est en fait la raison pour laquelle nous sommes ici.
:
Depuis 2002-2003, nous présentons en fait chaque année notre demande par l'intermédiaire du Conseil du Trésor. Le Conseil du Trésor est au courant du problème et a essayé de nous aider à sa façon, mais n'y est jamais parvenu. Il nous a fourni des fonds temporaires parce qu'il comprend que nous avons besoin d'argent si nous voulons que le Service de recherche et d'analyse en matière de rémunération continue de fonctionner de façon efficace.
Par conséquent, il nous a fourni les fonds nécessaires sur une base annuelle. Nous devons toutefois lui présenter une demande chaque année. Nous devons préparer des documents justificatifs et expliquer pourquoi nous avons besoin de ces fonds et, finalement, les obtenir. Cependant, le temps qu'il faut, et en particulier le temps que cet homme qui m'accompagne consacre chaque année à préparer ce dossier justificatif et à le remanier, est à mon avis une perte de temps et d'énergie pour nous, alors que c'est payé avec l'argent des contribuables, argent que nous pourrions utiliser de façon plus productive.
C'est un changement qui, à mon avis, ne nécessiterait aucun effort et qu'il serait essentiel d'apporter; ces fonds devraient faire partie de notre financement de base.
Si, dans sa sagesse, le Parlement nous a confié cette responsabilité, et c'est bien ce qu'il a fait, sans prévoir les fonds nécessaires, c'est en quelque sorte illogique. Le fait même qu'il nous ait confié cette responsabilité — et nous l'acceptons volontiers et volontairement, car elle nous appartient... Il est toutefois essentiel que vous nous accordiez les fonds nécessaires pour pouvoir nous en acquitter.