:
Madame la Présidente, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 4, 6, 7, 9, 10, 11, 18, 19, 20, 21, 32 et 36.
[Texte]
Question no 4 -- Mme Dawn Black:
Au sujet de l’utilisation des mines Claymore par les Forces canadiennes (FC) en Afghanistan: a) les FC appliquent-elles une doctrine précise relativement à l’utilisation des mines Claymore en Afghanistan; b) la chaîne de commandement des FC fournit-elle des instructions relatives à l’utilisation des mines Claymore et au respect des obligations en vertu de la Convention d’Ottawa; c) la chaîne de commandement est-elle au courant de certaines utilisations des mines Claymore qui n’étaient pas conformes aux procédures normalisées en Afghanistan; d) le ministre de la Défense nationale est-il au courant d’une quelconque utilisation des mines Claymore en violation de la Convention d’Ottawa; e) le ministre ou la chaîne de commandement sont-ils au courant d’une quelconque utilisation des mines Claymore où l’objectif-cible de cette arme aurait été responsable de sa détonation?
L'hon. Peter MacKay (ministre de la Défense nationale et ministre de la porte d’entrée de l’Atlantique, PCC):
Monsieur le Président, voici les réponses: (a) La doctrine des Forces canadiennes restreint l’utilisation du système d’arme défensive télécommandée C19, parfois appelé « Claymore ». Les règles d’engagement relatives à l’opération Athena remises aux membres des Forces canadiennes dans le théâtre donnent également des précisions à cet égard.
(b) Oui. La publication des Forces canadiennes intitulée « Opérations défensives » traite de l’utilisation du C19. La publication Embuscade et contre embuscade donne des précisions quant à l’utilisation des armes d’appui telles que le C19 dans le cadre des procédures, techniques et tactiques d’embuscade.
Dans le cadre de leur instruction concernant l’infanterie, les soldats et les officiers sont informés relativement à l’utilisation du C19 et à la doctrine qui y est associée. Avant de prendre part à une mission en Afghanistan, les forces opérationnelles s’entraînent à utiliser le C19 au Canada. Cela permet au groupement tactique d’infanterie de s’exercer à tester, installer et déclencher le C19.
Pour ce qui est de l’utilisation du C19, les Forces canadiennes se conforment au droit international des conflits armés comme l’indique le Manuel de doctrine interarmées, Le droit des conflits armés aux niveaux opérationnel et tactique. Selon le paragraphe 511(4) du manuel:
4. L’utilisation d’une mine antipersonnel commandée à la main (p. ex., par des fils terrestres ou un
signal électronique depuis un endroit éloigné ou protégé) par un membre des FC n’est pas interdite. Par
conséquent, l’utilisation d’un dispositif explosif comme une «Mine Claymore» n’est pas interdite si la mine
est commandée à la main. Toute mine antipersonnel qui vise à exploser automatiquement par la présence,
la proximité ou le contact d’une personne ne peut pas être légitimement utilisée par les FC. Le «Système de défense de zone Claymore» n’est pas interdit si son déclenchement est télécommandé. Si les armes à fragmentation horizontale qui projettent des fragments dans un arc horizontal de moins de 90 degré, comme la mine Claymore, sont placées sur le sol ou au-dessus de lui, elles peuvent être utilisées pendant une période maximale de 72 heures si elles se trouvent à proximité de l’unité militaire qui les a posées et dans la zone surveillée par le personnel militaire de façon à en exclure effectivement les personnes civiles.
(c), (d), (e) Le commandement des Forces canadiennes n’a été mis au courant d’aucun incident lié au placement ou au déclenchement de C19 d’une manière non conforme à la doctrine ou aux règles d’engagement des Forces canadiennes, ou à la Convention d’Ottawa.
Question no 6 -- Mme Judy Wasylycia-Leis:
En ce qui concerne les conventions et traités de l'Organisation des Nations Unies dont le Canada est signataire: a) quels sont les critères utilisés par le gouvernement fédéral pour évaluer l’approbation par chaque province et territoire de la ratification d'un traité ou d’une convention; b) au 1er novembre 2008, quels provinces et territoires s’étaient montrés, d'après ces critères, en faveur de la ratification de la Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées (la Convention); c) quelles mesures le gouvernement prendra-t-il pour assurer l'approbation des autres provinces et territoires; d) quand la prochaine réunion fédérale-provinciale-territoriale des ministres sur les droits de la personne aura-t-elle lieu, et la ratification de la Convention sera-t-elle à l'ordre du jour de la rencontre; e) la Convention a-t-elle été ajoutée à la liste des conventions et des traités internationaux sur les droits humains qui sont des sujets permanents à l’ordre du jour des réunions du Comité permanent des fonctionnaires chargés des droits de la personne (CPFDP); f) les progrès réalisés à l’égard du processus de ratification de la Convention ont-ils été examinés lors des réunions du CPFDP, et où ces progrès en étaient-ils rendus le 1er novembre 2008 d’après les comptes rendus de ces réunions; g) la date prévue de fin des consultations avec les provinces et les territoires sur la ratification de la Convention respecte-t-elle les délais prescrits afin de permettre au Canada de participer pleinement à la première réunion des États parties à la Convention, prévue pour novembre 2008, en vue de définir l’avenir du comité de surveillance et, dans la négative, pourquoi; h) quels sont les critères utilisés par le gouvernement fédéral pour évaluer l’approbation par chaque province et territoire de la signature du protocole facultatif d'un traité international; i) au 1er novembre 2008, quels provinces et territoires s’étaient montrés, d'après ces critères, en faveur de la signature par le Canada du Protocole facultatif de la Convention; j) les progrès en matière de signature du Protocole facultatif de la Convention ont-ils été examinés lors des réunions du CPFDP, et où ces progrès en étaient-ils rendus le 1er novembre 2008, d’après les comptes rendus de ces réunions?
L'hon. James Moore (ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles, PCC):
Monsieur le Président, voici les réponses: (a) Le gouvernement du Canada détient le pouvoir exclusif de ratifier des traités internationaux et vise à s’assurer que les lois, les politiques et les programmes du pays respectent le traité en question avant sa ratification. Lorsqu’un traité international a des répercussions sur les gouvernements provinciaux et territoriaux, comme dans le cas de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, la CDPH, par exemple, concernant l’accès aux immeubles et aux services, la capacité juridique, la santé, l’éducation, le droit de la famille, etc., ces gouvernements réaliseront leur propre évaluation afin d’assurer la conformité aux dispositions pertinentes du traité. Le gouvernement du Canada et les gouvernements provinciaux et territoriaux sont à revoir actuellement leurs politiques, leurs programmes et leurs lois dans le but de ratifier la CDPH.
(b) Les consultations avec les gouvernements provinciaux et territoriaux se poursuivent. Il est essentiel que les gouvernements aient le temps nécessaire pour mener des consultations confidentiellement afin d’assurer la conformité et le soutien du Canada en vue de la ratification de la CDPH.
(c) Le gouvernement du Canada offre du soutien et de l’aide aux gouvernements provinciaux et territoriaux tout au cours du processus d’examen et d’évaluation continu. Tous les gouvernements s’activent à passer en revue leurs politiques, leurs programmes et leurs lois ainsi que requis avant la ratification. Selon la pratique courante, le gouvernement du Canada sollicitera l’appui formel des gouvernements provinciaux et territoriaux une fois que ces examens internes seront terminés et que le gouvernement fédéral aura pris une décision relativement à la ratification.
(d) Une réunion ministérielle n’est pas présentement prévue. Le gouvernement du Canada continue à travailler en étroite collaboration avec les provinces et territoires par le biais du Comité permanent des fonctionnaires chargés des droits de la personne.
(e) La CDPH représente un point permanent aux ordres du jour des réunions semestrielles en personne du CPFDP et des téléconférences mensuelles du CPFDP.
(f) Des discussions sur la ratification de la CDPH ont eu lieu au cours de la dernière réunion en personne du CPFDP ainsi qu’au cours des téléconférences antérieures et subséquentes. L’examen et les consultations se poursuivent.
(g) Le gouvernement du Canada n’a pas arrêté de calendrier ferme pour la ratification afin d’assurer que tous les gouvernements ont le temps nécessaire pour passer en revue leurs politiques, leurs programmes et leurs lois, dans le but d’assurer le respect de la CDPH avant qu’une décision finale ne soit prise au sujet de la ratification.
Le calendrier avec lequel les gouvernements travaillent actuellement suit les normes établies en vertu des processus de ratification d’autres traités internationaux de droits de la personne qui comportaient des répercussions semblables pour les gouvernements provinciaux et territoriaux.
(h),( i), (j) Le processus relatif à la ratification d’un protocole facultatif mettant sur pied un mécanisme de traitement des plaintes individuel ayant trait à un traité international sur les droits de la personne, comme le protocole facultatif à la CDPH, est le même que le processus suivi pour la ratification d’un traité comme tel. Les discussions actuelles avec les provinces et les territoires portent principalement sur la Convention.
Question no 7 -- Mme Judy Wasylycia-Leis:
En ce qui a trait à la cessation du financement de la Stratégie de lutte contre le tabagisme chez les Premières nations et les Inuits, annoncée par le gouvernement le 25 septembre 2006: a) puisque l’évaluation de cette stratégie n’a été terminée qu’en mars 2007, sur quels éléments de preuve établissant qu’il n’y avait pas « optimisation des ressources » la décision de cesser ce financement a-t-elle été prise; b) puisque l'ancien ministre de la Santé, qui a reconnu la nécessité de s’occuper des répercussions graves sur la santé que représente un taux de tabagisme plus élevé que la moyenne chez les Premières nations et les Inuits, a donné publiquement l’assurance -- notamment devant le Comité permanent de la Santé le 23 novembre 2006 -- que le financement serait repris dès qu’une nouvelle stratégie aurait été élaborée, (i) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises depuis septembre 2006 pour élaborer une nouvelle stratégie, (ii) quelle est la date cible pour l’implantation de la nouvelle stratégie et son financement complet; c) puisque le document d’évaluation de la stratégie mentionnait que l’absence de données statistiques rendait l’évaluation incomplète, est-ce que la collecte de données statistiques de référence et la collecte permanente de données nationales sur le tabagisme chez les Premières nations et les Inuits seront prévues dans la nouvelle stratégie et dans son niveau de financement?
L'hon. Leona Aglukkaq (ministre de la Santé, PCC):
Monsieur le Président, voici les réponses: (a) Dans son budget de 2006, le gouvernement du Canada s’est engagé à revoir tous ses programmes pour s’assurer que l’argent des contribuables est utilisé de façon judicieuse et rentable, afin de répondre aux besoins des Canadiens. À la suite de cet examen des dépenses, on a cessé de financer la Stratégie de lutte contre le tabagisme chez les Premières nations et les Inuits, la SLTPNI, car le programme n’avait pas atteint son objectif de diminuer les taux de tabagisme chez les Premières nations et les Inuits. Les données actuelles indiquent que les taux de tabagisme demeurent très élevés chez ces populations, soit près de trois fois la moyenne canadienne. En fait, 59 p. 100 des membres des Premières nations et 58 p. 100 des Inuits fument.
(b)i) En septembre 2006, le gouvernement fédéral s’est engagé à travailler avec les dirigeants des Premières nations et des Inuits afin d’explorer des mesures possibles de réduction du tabagisme et de prévention des méfaits de la fumée du tabac, ainsi que pour rendre des comptes quant à l’inefficacité de l’ancien programme de lutte contre le tabagisme chez les Premières nations et les Inuits. Les dirigeants des Premières nations et des Inuits sont des partenaires importants, qui ont un rôle de premier plan à jouer dans la mise en œuvre d’un programme efficace qui répond aux besoins de leur communauté et qui apporte des solutions aux questions liées aux espaces sans fumée, au tabagisme chez les jeunes et à l’accès aux produits du tabac.
Les données probantes canadiennes et internationales révèlent que, pour qu’elles soient efficaces à long terme, les mesures de lutte contre le tabagisme doivent être globales, intégrées et soutenues. Ces mesures englobent une gamme complète d’interventions, portant tant sur la prévention, l’abandon et la sensibilisation, que sur la protection (les espaces sans fumée, les mesures liées aux détaillants et leur conformité), la tarification, la recherche, la surveillance et l’évaluation.
Santé Canada a travaillé avec les partenaires des Premières nations et des Inuits de plusieurs façons à promouvoir les approches basées sur des données probantes dans le contrôle du tabagisme:
En appuyant l’Assemblée des Premières nations en embauchant un conseiller spécial pour le chef national. En collaborant avec l’Assemblée des Premières nations dans une enquête d’opinion publique concernant la perception des directeurs en santé des Premières nations sur les activités de contrôle du tabagisme. En appuyant l’Inuit Tobacco Network pour développer une stratégie spécifique aux Inuits et basé sur des données probantes.
(b)ii) Ce travail, en collaboration avec l’Assemblée des Premières nations et l’Inuit Tobacco Network, a informé les Premières nations et les Inuits de leur participation a la Stratégie fédérale de lutte contre le tabagisme. Le financement est disponible pour appuyer les projets des Premières nations et des Inuits par l’entremise du processus de proposition de la Stratégie fédérale de lutte contre le tabagisme. De plus, Santé Canada appuie un ensemble de programmes de promotion de la santé dans les communautés des Premières nations et des Inuits, allant de la prévention du diabète à la promotion de la santé maternelle et infantile. Ces programmes ont pour objectif que les membres des Premières nations et les Inuits adoptent des modes de vie sains, ce qui inclut l’abandon du tabagisme.
(c) Des données statistiques nationales sur le tabagisme chez les Premières nations sont recueillies au moyen de l’Étude longitudinale régionale sur les Premières nations; les données sont actuellement recueillies pour la Phase II de l’étude de 2008. Des données sur le tabagisme chez les Inuits, ainsi que chez d’autres groupes autochtones au Canada, sont recueillies par l’Enquête auprès des peuples autochtones de Statistique Canada ;les résultats de l’enquête de 2006 ont été publiés le 3 décembre 2008.
Question no 9 -- Mme Kirsty Duncan:
En ce qui concerne l’atténuation des effets de la prochaine pandémie d’influenza: a) les plans provinciaux de lutte contre l’influenza ont-ils été éprouvés au cours des 12 derniers mois et, si oui, quels correctifs ont été apportés en fonction des leçons apprises; b) quelles mesures législatives et logistiques le gouvernement a-t-il prises à des fins d’isolement des cas?
L'hon. Leona Aglukkaq (ministre de la Santé, PCC):
Monsieur le Président, voici les réponses: (a) Plusieurs provinces et territoires ont déjà mené des exercices complets de leur plan en cas d’épidémie d’influenza. Ils ont, entre autres, vérifié ses composantes, par exemple, les livraison et administration massives de vaccins, le système de commandement des interventions ,etc., et mené des exercices au niveau local. D'autres juridictions ont, pour leur part, pris part à des exercices nationaux reliés à la pandémie. De plus, les structures et les procédures qui seront utilisées en cas d'une pandémie d'influenza ont déjà été vérifiées dans le cadre d'exercices déjà menés pour différents événements tels les Jeux olympiques de 2010. Tous ces exercices ont permis aux provinces et territoires d'apprendre certaines leçons qui seront ensuite appliquées à leur plan de préparation et à leur réponse en cas d'une pandémie.
(b) La Loi sur la quarantaine est le fondement juridique du gouvernement du Canada pour mettre en œuvre des mesures aux points d’entrée canadiens afin de limiter l’entrée et la propagation de maladies contagieuses. Ces mesures associées à cette loi incluent la vérification des voyageurs aux points d’entrée et de sortie du Canada. Les voyageurs infectés sont isolés et soumis à cette loi jusqu’à ce que l’on croie qu’ils ne posent plus de risque pour le public. Les mesures d’isolement social sont énoncées à l’annexe M, Lignes directrices sur les mesures de santé publique du Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza dans le secteur de la santé. L’annexe M fournit également des directives importantes sur les étapes de la logistique qui doit être observée par les provinces et les territoires pendant une pandémie afin de contrôler la propagation du virus. Des décisions concernant l’application de ces mesures seront prises aux échelons provinciaux, territoriaux ou locaux en fonction de nombreux facteurs y compris, sans s’y limiter, la gravité de la maladie, l’emprise de la maladie dans la collectivité et l’incidence sociétale. Les mesures d’isolement social sont un élément de la stratégie communautaire de contrôle des maladies et peuvent aller de simples recommandations logistiques de rester chez soi en cas de maladie, jusqu’à la fermeture d’écoles et de garderies et la limitation des réunions publiques. Ces directives sont envisagées par les planificateurs en cas de pandémie de l’ensemble du pays. Une communication prompte de toute mesure de santé publique et de tout autre renseignement pertinent à toutes les parties intéressées sera importante pour aider à assurer la conformité avec les interventions recommandées en période de pandémie. Les provinces et les territoires devraient se servir de ces étapes de logistique afin de mettre en œuvre des directives inhérentes aux situations dans leur communauté respective.
Question no 10 -- Mme Kirsty Duncan:
En ce qui concerne le risque de pandémie d’influenza: a) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises pour protéger la santé des Canadiens dans l’attente d’un vaccin spécifique contre la souche pandémique d’influenza; b) à combien le gouvernement évalue-t-il le coût pour la santé humaine et le coût économique de cette attente au Canada, et quelles mesures a-t-il prises pour réduire ces coûts; c) à combien s’élève les réserves actuelles de Tamiflu du gouvernement, et celui-ci a-t-il atteint son objectif concernant ses réserves d’antivirus et, si non, quand l’atteindra-t-il; d) quelles mesures précises le gouvernement a-t-il prises pour résoudre le problème de la durée de conservation limitée du Tamiflu et de la résistance grandissante au médicament?
L'hon. Leona Aglukkaq (ministre de la Santé, PCC):
Monsieur le Président, voici les réponses: (a) Le gouvernement du Canada a élaboré, en partenariat avec les provinces et les territoires, le Plan canadien de lutte contre la pandémie dans le secteur de la santé, un outil de planification servant de guide à toutes les personnes participant à la planification et à l’intervention en cas de pandémie d’influenza. Le plan à multiples facettes comprend un vaccin pandémique et une stratégie antivirale. La Réserve nationale d’antiviraux, laRNA, a été établie pour protéger les Canadiens, en attendant qu’un vaccin ne soit mis au point. De plus, des mesures non pharmaceutiques ainsi que des messages publics vont être implantés afin de réduire le risque de transmission du virus pendant la période initiale lorsqu’un vaccin spécifique à une pandémie n’est pas disponible.
(b) Le ministère des Finances a effectué des évaluations préliminaires des effets économiques et a conclu qu’une pandémie aurait des effets économiques limités et qu’une pandémie comme celle de 1918 réduirait probablement le PIB d’un point de pourcentage durant l’année de la pandémie. Les hypothèses de planification suivantes sont présentées dans le Plan canadien de lutte contre la pandémie dans le secteur de la santé: une pandémie pourrait durer de 12 à 18 mois et plus d’une vague pourrait se produire durant une période de 12 mois; entre 15 p. 100 et 35 p. 100 de la population serait cliniquement atteinte au cours de la pandémie et il y aurait un taux estimé entre 20 et 25 p. 100 d’absentéisme au travail pendant une à deux semaines au cours de la période la plus forte de la vague. La démarche globale du Canada, incluant des vaccins et une stratégie antivirale, des mesures non pharmaceutiques, par exemple, un éloignement social, et des communications publiques, réduirait l’effet d’une pandémie sur la santé des humains.
(c) Les gouvernements ont atteint le montant cible pour la RNA et continueront de gérer la réserve pour faire en sorte qu’une composition et une taille appropriées soient maintenues. La RNA contient 55,7 millions de doses d’antiviraux. Quatorze virgule neuf millions d’autres doses de traitement antiviral sont accumulées dans le Système de la réserve nationale d'urgence pour répondre à une demande subite. Ces chiffres n’incluent pas les réserves provinciales et territoriales additionnelles ni la quantité que peuvent contenir les réserves privées ou celles d’autres ministères gouvernementaux.
(d) Les spécialistes fédéraux, provinciaux et territoriaux de la santé publique examinent les options relatives à la durée de conservation du tamiflu. En outre, pour mettre en place la meilleure stratégie antivirale possible pour le Canada, des examens des renseignements nouveaux et émergents sur la résistance antivirale, sur le mélange optimal et sur la quantité de médicaments que doit contenir une réserve diversifiée sont effectués périodiquement.
Question no 11 -- Mme Kirsty Duncan:
En ce qui concerne le stockage de Tamiflu en vue d’une pandémie d'influenza: a) à quel rang le Canada se trouve-t-il parmi les pays du G7 pour le nombre de doses d’antiviral que le gouvernement a stockées ou compte stocker; b) comment les actions du gouvernement se comparent-t-elles à celles d’autres pays du G7 pour l’utilisation de Tamiflu à titre préventif ou curatif; c) au moyen de quels critères éthiques identifierait-on les groupes prioritaires lors d’une pandémie et auxquels d’entre eux le gouvernement ferait-il administrer le traitement à titre préventif ou curatif; d) à quels groupes d’âge par ordre de priorité administrerait-on le traitement à titre préventif ou curatif lors d’une pandémie d'influenza?
L'hon. Leona Aglukkaq (ministre de la Santé, PCC):
Monsieur le Président, voici les réponses: (a) Le Canada se compare aux autres pays du G7 ayant une réserve d’antivirus pour environ 25 p. 100 de la population. Cela inclut les réserves provinciales-territoriales, PT, de la Réserve nationale d’antiviraux, la RNA, du Système de la réserve nationale d'urgence, le SRNU et d’autres réserves fédérales et PT. Les antiviraux ne sont qu’un élément de la démarche à facettes multiples du Canada pour gérer une pandémie. Le Canada est le seul pays à avoir une entente d’approvisionnement national de vaccins en cas de pandémie. La cible de réserves d’antiviraux du Canada a été établie pour compléter les autres aspects de notre intervention en cas de pandémie.
(b) Le gouvernement du Canada a élaboré, en collaboration avec les provinces et les territoires, des recommandations de politique sur l’utilisation d’antiviraux durant une pandémie. Les recommandations du Canada d’une stratégie de prophylaxie limitée se situent dans l’ordre des plans des pays du G7. Les recommandations ne favorisent pas l’utilisation répandue d’antiviraux aux fins de prévention, mais plutôt l’utilisation limitée dans les deux situations suivantes: durant la période d’alerte pandémique, si une telle pandémie devait survenir au Canada, pour empêcher que les personnes qui sont en contact étroit avec des personnes atteintes ne contractent la maladie; durant une pandémie pour limiter l’épidémie à des « lieux fermés » comme des établissements de soins prolongés.
(c) Le Plan canadien de lutte contre la pandémie dans le secteur de la santé énonce le cadre éthique de la planification et de l’intervention en cas de pandémie d’influenza. Le Canada a une stratégie « traiter toutes les personnes qui en ont besoin », de sorte qu’il n’y a pas de groupes prioritaires à traiter en premier. Un rapport contenant des recommandations de politique sur l’utilisation d’antiviraux pour la prophylaxie en cas de pandémie d’influenza a été publié en 2008 et comprenait des considérations éthiques qui ont éclairé les recommandations. Ces dernières peuvent être consultées à l’adresse Web suivante: http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/2008/prapip-uappi/07a-fra.php
(d) Le Canada n’a pas établi de groupes prioritaires pour le traitement antiviral durant une pandémie. L’âge n’était pas un facteur au moment d’élaborer les recommandations relatives à la prophylaxie.
Question no 18 -- M. Dennis Bevington:
En ce qui concerne l'article 5.2 de la Loi sur les opérations pétrolières au Canada et la délivrance de permis à Paramount Resources dans la région des Cameron Hills dans les Territoires du Nord-Ouest: a) comment le ministre a-t-il justifié qu’un accord sur le partage des profits avec la population autochtone locale n’était pas requis; b) pourquoi le gouvernement a-t-il refusé de discuter d’un tel accord avec la population autochtone locale; c) pourquoi le gouvernement a-t-il insisté pour que de telles discussions se tiennent dans le cadre du règlement des revendications territoriales du Deh Cho?
L'hon. Chuck Strahl (ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien et interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits, PCC):
Monsieur le Président, voici les réponses: (a) Le paragraphe 5.2(2) de la Loi sur les opérations pétrolières au Canada autorise le ministre à approuver ou à renoncer à son droit d'approuver, un plan de retombées économiques relativement à tout projet pétrolier ou gazier dans les régions pionnières non visées par des accords. Aux termes du paragraphe 5.2(2), le ministre n'est pas habilité à déterminer la nécessité d'un accord sur les retombées entre Paramount Resources et les Autochtones de la région. Un accord sur les retombées est une entente contractuelle bilatérale entre un exploitant et une collectivité.
(b) Un accord sur les retombées est une entente contractuelle bilatérale entre un exploitant et une collectivité. La Loi sur les opérations pétrolières au Canada n'habilite pas le ministre à discuter des accords sur les retombées avec des Autochtones de la région. La Loi l’autorise toutefois à approuver, ou à renoncer à son droit d'approuver, un plan de retombées économiques.
(c) Un accord sur les retombées est une entente contractuelle bilatérale entre un exploitant et une collectivité. Les négociations en matière de revendications territoriales procurent constamment les fondements permettant d’envisager des accords de ce genre.
Question no 19 -- M. Tony Martin:
En ce qui concerne la déclaration faite à la Chambre des communes par la ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences le 21 novembre 2008, quelles données statistiques ou autres, fondées sur un certain nombre de critères servant à mesurer le niveau de pauvreté au Canada, permettent de démontrer que les réductions du taux de la taxe sur les produits et services et la création de la Prestation universelle pour la garde d'enfants contribuent réellement à réduire la pauvreté?
L'hon. Diane Finley (ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences, PCC):
Monsieur le Président, la Prestation universelle pour la garde d'enfants, la PUGE, permet au gouvernement d'aider de façon claire et concrète toutes les familles qui ont de jeunes enfants, quel que soit leur choix en matière de garde d'enfants.
Depuis juillet 2006, des familles canadiennes reçoivent le versement mensuel de 100 $ pour chacun de leurs enfants de moins de six ans. Cela représente 2,4 milliards de dollars par an pour deux millions d'enfants.
Cette aide financière directe aide les parents, quels que soient leur lieu de résidence, leur horaire de travail ou leur choix en matière de garde d'enfants, à payer le service de garde qui leur convient le mieux.
La PUGE a permis de faire sortir environ 24 000 familles et leurs 55 000 enfants de la catégorie des familles à faible revenu. Cet estimé est fondé sur les résultats d’un modèle de microsimulation à la Direction de la Politique sociale. Ce modèle examine l’impact des changements des programmes de taxes et transferts selon les revenus.
La réduction de deux points de pourcentage du taux de la TPS, de 7 p. 100 à 5 p. 100, bénéficie à tous les Canadiens, y compris à ceux qui ne gagnent pas assez pour payer de l’impôt sur le revenu.
Question no 20 -- L'hon. Anita Neville:
En ce qui concerne les bases militaires déclassées: a) combien de maisons sont inoccupées aux casernes Kapyong; b) combien de maisons sont actuellement inoccupées sur les bases militaires déclassées de tout le pays; c) combien coûte l’entretien des maisons inoccupées aux casernes Kapyong; d) combien coûte l’entretien des maisons inoccupées sur les bases militaires déclassées de tout le pays; e) quelles bases militaires déclassées de tout le pays ont été transférées à la Société immobilière du Canada; f) quelles bases militaires déclassées sont en attente de transfert à la Société immobilière du Canada; g) au moyen de quel règlement régissant les bases militaires déclassées ayant des logements inoccupés détermine-t-on l’usage de ces maisons; h) à quand remonte la dernière modification de ce règlement relativement à l’usage des maisons des bases militaires déclassées; i) existe-t-il une certaine souplesse dans l’application de ce règlement?
L'hon. Peter MacKay (ministre de la Défense nationale et ministre de la porte d’entrée de l’Atlantique, PCC):
Monsieur le Président, voici les réponses:
a) Le site de la caserne Kapyong ne contient pas de maisons. Le site sud de logement de Winnipeg qui est contigu a 110 maisons inoccupées, et on envisage de le transférer à la Société immobilière du Canada.
b) Dix-sept maisons de la base militaire désaffectée de Jericho Beach, en Colombie Britannique, sont inoccupées, et 430 maisons du site de Rockcliffe à Ottawa, en Ontario, sont inoccupées.
Il y a également d'autres sites qui ne répondent pas à la définition du ministère de la Défense nationale, le MDN, de « bases militaires désaffectées »; cependant, ces sites sont excédentaires par rapport aux besoins de la Défense nationale et contiennent des maisons inoccupées. Ces sites sont notamment les suivants:
Site sud de logement de Winnipeg, au Manitoba, 110 maisons;
Oakville, Ontario, 61 maisons; et
Shannon Park, Nouvelle-Écosse, 32 immeubles d'habitation contenant 420 appartements.
c) Le site de la caserne Kapyong ne contient pas de maisons; cependant, le coût de fonctionnement et d'entretien pour le site sud de logement de Winnipeg était de 673 000 $ au cours de l'année financière 2007-2008.
d) Le coût de fonctionnement et d'entretien des maisons inoccupées des bases militaires désaffectées, au cours de l'année financière 2007-2008, se répartit comme suit:
Jericho Beach -- 65 000 $; et
Rockcliffe -- 1 800 000 $.
Il y a aussi d'autres sites qui ne répondent pas à la définition du MDN de « bases militaires désaffectées »; cependant, ces sites sont excédentaires par rapport aux besoins du MDN et contiennent des maisons inoccupées. Les coûts associés à ces sites sont les suivants:
Site sud de Winnipeg -- 673 000 $;
Oakville -- 200 000 $; et
Shannon Park, en Nouvelle-Écosse, a 32 immeubles d'habitation qui seront démolis au lieu d’être entretenus, parce qu'ils sont en très mauvais état.
e) Les bases militaires désaffectées suivantes ont été transférées à la Société immobilière du Canada:
Chilliwack, Colombie-Britannique;
Calgary, Alberta;
Greisbach, Alberta;
London, Ontario, il n'y avait aucune maison sur le site; et
Moncton, Nouveau-Brunswick il n'y avait aucune maison sur le site.
f) Les bases militaires désaffectées qui attendent d'être transférées à la Société immobilière du Canada sont notamment celles des sites de Jericho, en Colombie Britannique, et de Rockcliffe à Ottawa, en Ontario.
Il y a aussi d'autres sites qui ne répondent pas à la définition du ministère du MDN de « bases militaires désaffectées »; cependant, ces sites sont excédentaires par rapport aux besoins du MDN et on envisage de les transférer à la Société immobilière du Canada. On en est à diverses étapes du processus de transfert. Il s'agit notamment des sites suivants:
Caserne Kapyong, Winnipeg, Manitoba il n'y a aucune maison sur le site;
Site sud de logement de Winnipeg, Winnipeg, ou Manitoba;
Oakville, Ontario;
Site du manège militaire Denison, Toronto, Ontario il n'y a aucune maison sur le site;
Highbury, Ontario il n'y a aucune maison sur le site;
Terrebonne, Québec il n'y a aucune maison sur le site; et
Shannon Park, Nouvelle-Écosse contient des immeubles d'habitation.
g) Il n'y a pas de règlements particuliers concernant les maisons inoccupées se trouvant dans les bases militaires désaffectées.
Pour les bases militaires actives, les règlements suivants s'appliquent: Directive sur les postes isolés et les logements de l'État du Conseil du Trésor, Directive et ordonnance administrative de la Défense 5024-0 – Logement du ministère de la Défense nationale et Ordonnances et règlements royaux applicables aux Forces canadiennes -- Annexe 4.1 -- Règlement concernant les frais pour les logements familiaux.
h) La Directive sur les postes isolés et les logements de l'État est entrée en vigueur le 1er août 2007. La Directive et ordonnance administrative de la Défense 5024-0 est entrée en vigueur le 1er avril 2007. L'annexe 4.1 des Ordonnances et règlements royaux applicables aux Forces canadiennes est entrée en vigueur le 1er septembre 2001.
i) L'Agence de logement des Forces canadiennes applique les règlements concernant l'attribution des logements du MDN uniquement dans le cadre du mandat et de la mission de l'Agence, qui est de gérer les logements du MDN pour répondre aux besoins des membres des Forces canadiennes et de leurs familles. Les règlements contiennent aussi une disposition stipulant que l'Agence de logement des Forces canadiennes peut attribuer des logements du MDN à des membres de la GRC, à des employés du MDN et à d'autres ministères embauchés pour une période indéterminée.
Question no 21 -- L'hon. Anita Neville:
Au sujet du règlement ayant trait aux pensionnats indiens: a) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises pour s’assurer que les survivants du pensionnat de l’Île-à-la-Crosse (Saskatchewan) reçoivent l’indemnisation prévue à l’accord de règlement; b) le gouvernement a-t-il un dossier sur les survivants du pensionnat de l’Île-à-la-Crosse (Saskatchewan) et, si oui, de combien de personnes s’agit-il; c) quelles sont les questions en suspens dont le premier ministre a parlé à la Chambre des communes le 12 juin 2008 qui empêchent le gouvernement d’indemniser les survivants du pensionnat?
L'hon. Chuck Strahl (ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien et interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits, PCC):
Monsieur le Président, voici les réponses:
a) Le gouvernement a reçu des demandes d’indemnisation d’anciens élèves de l’Île-à-la-Crosse en vertu de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens. Le gouvernement a consulté l’Annexe « E », Pensionnats indiens, de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens. Le gouvernement a effectué des recherches et a rendu une décision selon laquelle l’établissement proposé, Île-à-la-Crosse, ne répond pas aux critères pour l’ajout d’un établissement énoncés à l’article 12 de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens. Il a été impossible pour le gouvernement d’approuver les demandes d’indemnisation qui se rapportaient à l’établissement de l’île-à-la-Crosse, car ce dernier ne se qualifiait pas en vertu de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens.
b) Le gouvernement possède deux dossiers historiques concernant l’admission possible de 14 élèves à l’établissement de l’Île-à-la-Crosse.
c) Les questions non résolues dont le premier ministre a parlé à la Chambre des communes le 12 juin 2008 faisaient référence au fait que le Canada n’était pas conjointement ou exclusivement responsable du fonctionnement de certains établissements et qu’il ne peut donc pas offrir une indemnité en vertu de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens. L’établissement de l’Île-à-la-Crosse entre dans cette catégorie.
Question no 32 -- M. Peter Stoffer:
Depuis février 2006, le gouvernement a-t-il participé à des discussions, initiatives, propositions ou directives concernant les changements à apporter au processus de la chaîne d’approvisionnement militaire des Forces canadiennes?
L'hon. Peter MacKay (ministre de la Défense nationale et ministre de la porte d’entrée de l’Atlantique, PCC):
Monsieur le Président, les chaînes d’approvisionnement militaires comptent parmi les plus complexes au monde. L’amélioration continue est une partie intégrante de la gestion de la chaîne d’approvisionnement militaire qui assure le succès de la chaîne et qui permet de s’adapter à un milieu en constante évolution. Des discussions ont lieu régulièrement entre les intervenants afin d’examiner le rendement de la chaîne d’approvisionnement et sa capacité de s’adapter aux changements en temps opportun. Les possibilités et les risques liés à l’amélioration sont recensés dans les domaines tels que la transparence des stocks, la rotation des stocks et l’intégration des responsabilités en matière de finances et de matériel.
Question no 36 -- Mme France Bonsant:
En ce qui concerne les détachements de la Gendarmerie Royale du Canada fermés au Québec en 2004: a) cinq ans plus tard, quels sont les plans du gouvernement pour ces neuf détachements, notamment en ce qui concerne la réouverture éventuelle de ces détachements et l’augmentation des effectifs frontaliers; b) si une analyse des impacts positifs et négatifs de ces fermetures dans les régions concernées a été réalisée, quels en sont les détails?
L'hon. Peter Van Loan (ministre de la Sécurité publique, PCC):
Monsieur le Président, voici les réponses:
(a) À l’heure actuelle, le gouvernement n’a aucun plan en place pour examiner la fermeture des détachements de la Gendarmerie royale du Canada, la GRC, qui s’est opérée en 2004 au Québec. Ces fermetures ont été faites à la suite de l’exercice de planification stratégique visant à harmoniser les ressources et les priorités organisationnelles. Les principaux intervenants municipaux clés et les responsables des services de police ont été consultés dans le cadre de l’exercice de planification stratégique pour accroître autant que possible l’efficacité des ressources de la Gendarmerie royale du Canada.
Le gouvernement a toujours été, et sera toujours engagé à améliorer la sécurité à la frontière et à endiguer la circulation d’objets interdits et d’armes qui entrent au pays et qui présentent une menace importante pour la sécurité de nos collectivités. Il s’agit d’un accroissement des investitures dans la Gendarmerie royale du Canada ainsi que de travailler en étroite collaboration avec nos partenaires provinciaux, municipaux et américains pour effectuer des évaluations du risque et de la menace, de cerner les nouvelles menaces à la frontière et de tirer profit de programmes efficaces de maintien de l’ordre à la frontière, comme les Équipes intégrées de la police des frontières. Ces mesures permettront d’améliorer les mécanismes de dissuasion, d’identification et d’interdiction visant les organisations et les particuliers impliqués dans des activités liées à la criminalité transfrontalière. On dénombre 24 Équipes intégrées de la police des frontières situées à des endroits stratégiques le long de la frontière canado-américaine, dont quatre au Québec.
Gendarmerie royale du Canada (GRC)
(b) La GRC effectue régulièrement des évaluations particulières des postes frontaliers. Nous affectons nos ressources en fonction des risques cernés lors de ces évaluations et d’autres facteurs comme la nécessité d’une masse critique dans certains postes.
:
Madame la Présidente, si les questions n
os 1, 5, 8, 16, 17, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 33, 34 et 37 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement.
[Texte]
Question no 1 -- L'hon. Larry Bagnell:
En ce qui concerne le Fonds Chantiers Canada (FCC): a) par ordre de priorité économique des projets qui ont été approuvés à ce jour, (i) où sont-ils situés, (ii) qui sont les partenaires, (iii) pour combien contribue le gouvernement, (iv) pour combien contribuent les partenaires, (v) combien coûteront-ils approximativement, (vi) quels critères a-t-on utilisés pour déterminer leur ordre de priorité, (vii) quel est le bénéfice pour les Canadiens, (viii) combien d’emplois temporaires et permanents créeront-ils respectivement durant la période de construction et une fois terminés, (ix) quelles sont les conclusions des évaluations environnementales et des études d’impact; b) quel est l’ordre de priorité des projets environnementaux qui ont été approuvés à ce jour, (i) où sont-ils situés, (ii) qui sont les partenaires, (iii) pour combien contribue le gouvernement, (iv) pour combien contribuent les partenaires, (v) combien coûteront-ils approximativement, (vi) quels critères a-t-on utilisés pour déterminer leur ordre de priorité, (vii) quel est le bénéfice pour les Canadiens, (viii) combien d’emplois temporaires et permanents créeront-ils respectivement durant la période de construction et une fois terminés, (ix) quelles sont les conclusions des évaluations environnementales et des études d’impact; c) pour ce qui est du Fonds des partenariats public-privé, une composante du FCC, (i) combien de projets ont été approuvés, (ii) où sont-ils situés, (iii) combien coûtent-ils individuellement, (iv) pour combien contribue le gouvernement, (v) pour combien contribue le partenaire privé, (vi) quel est le bénéfice du projet, (vii) quel est le besoin manifeste à l'origine du projet, (viii) combien d’emplois temporaires seront créés durant la période de construction, (ix) combien d’emplois permanents seront créés une fois le projet terminé; d) aux termes du Fonds pour les portes d’entrée et les passages frontaliers, une autre composante du FCC, (i) quelles dépenses ont été autorisées à ce jour aux termes du Fonds, (ii) quels sont les critères d’approbation et quels sont les résultats escomptés, (iii) quel est l’ordre de priorité de l’approbation des dépenses, (iv) quelles sont les conclusions de toute évaluation environnementale qui aurait été faite, (v) quelle est la politique du Fonds, (vi) qui l’administre, (vii) quelles évaluations de la technologie et de la mise en marché a-t-on utilisées pour approuver le financement; e) aux termes de la composante financement provincial-territorial de base du FCC, (i) combien chaque province et territoire a-t-il reçu depuis la création de ce programme de financement, (ii) combien a-t-on dépensé pour améliorer la sécurité des infrastructures dans chaque province et territoire, (iii) quels sont les projets qui ont permis d’améliorer la sécurité des infrastructures, (iv) quel sont les objectifs et le budget de ces projets, (v) combien a-t-on consacré à l’amélioration de la sécurité des routes secondaires du réseau routier national et où, (vi) quelle sera la contribution de chaque province et territoire en contrepartie de celle du gouvernement relativement au coût total du projet?
(Le document est déposé)
Question no 5 -- Mme Dawn Black:
En ce qui concerne la mission du Canada en Afghanistan et le transfert de détenus par les Forces canadiennes (FC): a) quel est le nombre total de détenus que les FC ont transférés à d’autres entités depuis le début de la mission canadienne en Afghanistan (i) sur une base annuelle, (ii) depuis le début de la mission; b) quelle est la ventilation du nombre donné au point a) par (i) citoyenneté, (ii) sexe, (iii) âge; c) à quelles entités les détenus ont-ils été transférés; d) à quels endroits les détenus ont-ils été transférés; e) quel est le nombre total de personnes détenues par les FC; f) quelle est la ventilation du nombre donné au point e) par (i) citoyenneté, (ii) sexe, (iii) âge; g) quel est le nombre total des signalements et des allégations de mauvais traitements faits aux prisonniers capturés par les FC qui ont été déposés par (i) les FC, (ii) Corrections Canada, (iii) la GRC depuis le 1er février 2008; h) quels sont les titres de tous les rapports sur des détenus afghans produits par des représentants canadiens, ainsi que leur date de publication?
(Le document est déposé)
Question no 8 -- Mme Judy Wasylycia-Leis:
En ce qui a trait aux mesures prises par le gouvernement pour détecter, prévenir et traiter la maladie de Lyme au Canada: a) quel critère utilise-t-on pour évaluer l’exactitude des tests réalisés au Laboratoire national de microbiologie relativement à la maladie de Lyme; b) quand a eu lieu la dernière évaluation indépendante de la qualité des tests effectués, qui l’a réalisée et quels en étaient les résultats; c) quels sont les critères actuels servant à déterminer si les tiques infectées par la bactérie responsable de la maladie de Lyme sont réputées endémiques dans une région géographique; d) quel est le calendrier prévu des études sur le terrain dans les régions où les tiques sont réputées endémiques; e) en ce qui a trait aux recommandations formulées lors de la conférence nationale sur la maladie de Lyme organisée par l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) en mars 2006, (i) les comités chargés d’élaborer de nouvelles lignes directrices sur la surveillance et sur les critères cliniques et de laboratoire ont-ils été mis sur pied et, le cas échéant, quand ont-ils tenu des réunions, (ii) quels groupes d’intervenants ont participé à l’élaboration de nouvelles lignes directrices, quelle forme a pris cette participation et quand cela a-t-il eu lieu; f) quelle est la stratégie du gouvernement pour protéger les Canadiens contre la hausse des cas de la maladie de Lyme qu’anticipe l’ASPC; g) quelle est la stratégie de l’ASPC pour accroître (i) la sensibilisation des médecins et des autres professionnels de la santé aux symptômes de la maladie de Lyme, (ii) la sensibilisation du grand public canadien aux symptômes de la maladie de Lyme; h) quelles mesures l’ASPC a-t-elle prises conjointement avec les autorités sanitaires provinciales pour accroître la sensibilisation des professionnels de la santé et du grand public; i) quels sont les objectifs mesurables de l’ASPC quant à l’amélioration future des connaissances liées à la maladie de Lyme et de l’exactitude des diagnostics à cet égard; j) Santé Canada recommande-t-il le dépistage sanguin de la maladie de Lyme ou des co-infections comme la babésiose, comme le font les États-Unis et, si non, pourquoi k) quels projets de recherche le gouvernement finance-t-il actuellement et a-t-il financés au cours des cinq dernières années sur la maladie de Lyme (causée par Borrelia burgdorferi) et les co-infections transmises par les tiques, sur leur épidémiologie, sur leur rôle possible dans la survenue d’autres maladies et sur leur traitement?
(Le document est déposé)
Question no 16 -- M. Marcel Proulx:
En ce qui concerne la répartition des emplois du gouvernement et de tous les organismes publics fédéraux, dans la région de la capitale nationale: a) combien d'emplois dénombre-t-on annuellement sur le territoire québécois de la région de la capitale nationale depuis le 31 mars 2004; b) combien d'emplois dénombre-t-on annuellement sur le territoire ontarien de la région de la capitale nationale depuis le 31 mars 2004?
(Le document est déposé)
Question no 17 -- M. Marcel Proulx:
En ce qui concerne les superficies en mètres carrés utilisées par le gouvernement et par tous les organismes publics fédéraux, dans la région de la capitale nationale: a) combien de mètres carrés sont utilisés annuellement sur le territoire québécois de la région de la capitale nationale depuis le 31 mars 2004; b) combien de mètres carrés sont utilisés annuellement sur le territoire ontarien de la région de la capitale nationale depuis le 31 mars 2004?
(Le document est déposé)
Question no 22 -- L'hon. Anita Neville:
En ce qui concerne la Commission nationale des libérations conditionnelles et le ministère de la Sécurité publique: a) quels mécanismes sont en place pour s’assurer d’une approche équitable et adaptée sur le plan culturel à l’administration de la Commission; b) est-ce que des éléments particuliers sont pris en considération quand des Autochtones comparaissent devant la Commission; c) quels sont les mécanismes en place pour s’assurer d’une représentation autochtone adéquate au sein de la Commission; d) quel est le pourcentage de membres autochtones à la Commission nationale des libérations conditionnelles?
(Le document est déposé)
Question no 23 -- L'hon. Larry Bagnell:
Étant donné que les gouvernements des États-Unis et du Royaume-Uni ont reconnu l’incidence du changement climatique sur la sécurité et ont agi en conséquence: a) le premier ministre ou l’un de ses ministres a-t-il été informé par le Service canadien du renseignement de sécurité, le ministère de la Défense nationale ou le Centre de la sécurité des télécommunications Canada des répercussions en matière de sécurité que le changement climatique pourrait avoir sur le Canada; b) les responsables de la sécurité et du gouvernement du Royaume-Uni et des États-Unis ont-ils partagé l’information dont ils disposent à ce sujet avec le gouvernement canadien; c) cette information étant du domaine public au Royaume-Uni et aux États-Unis, pourquoi n’a-t-elle pas été divulguée au Canada; d) quelle a été la réponse du gouvernement à l’éventuel problème pour la sécurité que vous ont signalé des représentants officiels britanniques, américains ou canadiens?
(Le document est déposé)
Question no 24 -- L'hon. Hedy Fry:
Au sujet du secteur forestier de la Colombie-Britannique: a) quelles mesures précises le gouvernement a-t-il prises pour réduire la dépendance de ce secteur face au secteur de la construction aux États-Unis et pour faciliter et stimuler la vente de bois d’œuvre de cette province en Asie; b) pour les années 2006-2007 et 2007-2008, comment se répartissent les 400 millions de dollars promis dans le budget de 2006 pour lutter contre le dendroctone du pin, pour stimuler la diversification économique des collectivités dépendant de l’industrie forestière et pour recycler les travailleurs forestiers (i) par collectivité, sous forme de fonds de diversification économique, (ii) par projet de recherche sur le dendroctone du pin et par mesure d’atténuation des dommages causés par cet insecte, (iii) par projet précis de recyclage des travailleurs; c) combien de fonds ont été transférés au gouvernement de la province pour les programmes de prévention des incendies de forêt pour les années 2006-2007 et 2007-2008 et pour les collectivités ravagées par le dendroctone du pin qui se retrouvent par le fait même tout particulièrement exposées à des incendies de forêt en été; d) quelles initiatives précises ont été prises en 2006-2007 et en 2007-2008 dans les collectivités autochtones de l’intérieur de la province exposées à des incendies de forêt et combien le gouvernement y a-t-il consacré?
(Le document est déposé)
Question no 25 -- L'hon. Hedy Fry:
En ce qui concerne les subventions et les fonds fédéraux transférés par le ministère du Patrimoine canadien aux festivals des arts et de la culture en Colombie-Britannique: a) combien le gouvernement a-t-il dépensé au total, ventilé par festival, en 2006-2007 et 2007-2008; b) combien entend-il verser en 2008-2009 et 2009-2010; c) plus particulièrement, pour financer le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 à Vancouver, combien a été ou sera versé, ventilé par programme, pour tous les programmes culturels, toutes les initiatives bilingues ainsi que le village francophone et les activités culturelles pour les exercices de 2006-2007, 2007-2008, 2008-2009, 2009-2010?
(Le document est déposé)
Question no 26 -- L'hon. Hedy Fry:
En ce qui concerne l’industrie de la pêche au saumon en Colombie-Britannique: a) quelles mesures concrètes le gouvernement a-t-il prises pour élaborer et mettre en place une stratégie de gestion de l’océan compte tenu de l’expiration cette année du plan décennal de gestion de l’océan, et quelles mesures particulières ont été prises en matière de conservation, y compris des mesures préventives pour la gestion de la pêche au saumon; b) quelles mesures ont été prises pour allouer aux Premières nations de la Colombie-Britannique la moitié de toutes les ressources halieutiques et pour augmenter les fonds issus des traités pour permettre l’achat ou le rachat de permis de pêche et la réinstallation; c) compte tenu du grand tort causé à l’industrie de la pêche au saumon par l’infestation au dendroctone du pin dont une des conséquences est l’érosion des bassins hydrographiques, quelles mesures le gouvernement a-t-il prises pour atténuer les dommages causés aux frayères du saumon; d) quelle somme le gouvernement a-t-il donnée pour revitaliser l’industrie de la pêche sportive en Colombie-Britannique, laquelle représente une large part de l’industrie de la pêche au saumon de la province?
(Le document est déposé)
Question no 27 -- M. Todd Russell:
En ce qui a trait aux traitements fiscaux proposés aux pêcheurs du Canada atlantique et du Québec: a) les pêcheurs qui ont accepté le programme de retraite relatif au poisson de fond des pêches de l'Atlantique, et qui ont renoncé en permanence à leurs permis de pêche au cours des années 1999 et 2000, ont-ils été informés par écrit par le ministère des Pêches et des Océans de signaler, au moment de produire leur déclaration de revenus, que le paiement forfaitaire devait être calculé comme un revenu tiré d'un gain en capital et, dans l'affirmative, (i) pourquoi, (ii) pourquoi le ministère des Pêches et des Océans a-t-il émis cet avis, (iii) combien de pêcheurs le ministère des Pêches et des Océans a-t-il informés; b) pourquoi Revenu Canada ou l'Agence des douanes et du revenu du Canada a-t-il accepté d'accorder à certains autres pêcheurs un traitement fiscal différent du traitement susmentionné, pour les mêmes années de retraite; c) combien de pêcheurs ont obtenu ce traitement fiscal différent; d) pourquoi le ministre du Revenu national et le ministre fédéral des Pêches ont-ils avisé ces anciens pêcheurs (ou leurs survivants, dans le cas des anciens pêcheurs décédés) d'interjeter appel auprès du directeur régional de l'Impôt à St. John's, afin d'obtenir une révision; e) le directeur régional de l'Impôt a-t-il informé les personnes touchées du fait qu'il n'allait pas accueillir leurs appels et, dans l'affirmative, pourquoi; f) Revenu Canada ou l'Agence des douanes et du revenu du Canada a-t-il conclu une entente à l'amiable en 2007, avec un certain nombre de pêcheurs qui avaient interjeté appel de leur traitement fiscal et, dans l'affirmative, (i) pourquoi, (ii) pourquoi les pêcheurs visés par cette entente à l'amiable ont-ils été tenus de signer une entente de confidentialité ou de non-divulgation, (iii) combien de pêcheurs étaient visés par cette entente à l'amiable?
(Le document est déposé)
Question no 28 -- M. Todd Russell:
En ce qui concerne le Fonds Chantiers Canada (FCC): a) quels projets ont reçu un financement; b) pour chacun de ces projets, quels étaient (i) la proportion en dollars du coût du projet financée par le gouvernement, (ii) le pourcentage du coût du projet financé par le gouvernement, (iii) le contenu et les devis du projet, (iv) l’emplacement du projet; c) quels sont les plans du gouvernement pour accélérer les dépenses pour les infrastructures dans le cadre du FCC; d) quel montant a été ou sera accordé à chaque province et territoire; e) quelle est la formule de partage des coûts pour les projets à frais partagés avec d’autres ordres de gouvernement?
(Le document est déposé)
Question no 29 -- M. Todd Russell:
En ce qui concerne la 5e Escadre Goose Bay, pour chaque exercice entre 2004-2005 et 2008-2009 inclusivement: a) combien a-t-on dépensé ou quel est le budget actuel du ministère de la Défense nationale (MDN) ou des Forces armées canadiennes, en indiquant pour chaque exercice le budget opérationnel, le budget d’immobilisations, la feuille de paie et les autres dépenses; b) quelles mesures particulières, s’il en est, ont été prises en vue de l’installation d’un bataillon d’intervention rapide et d'un escadron de véhicules aériens sans pilote à la base; c) quel est le besoin opérationnel de la 5e Escadre Goose Bay invoqué par l'ancien ministre de la Défense nationale et quand ce besoin a-t-il été établi; d) quelles initiatives précises de mise en marché le MDN a-t-il entreprises en vue d’attirer des clients à la 5e Escadre Goose Bay, c’est-à-dire (i) qui s’est chargé de cette mise en marché au nom du MDN, (ii) quel est le budget ou quelles sont les dépenses réelles de ces initiatives de mise en marché?
(Le document est déposé)
Question no 30 -- M. Francis Scarpaleggia:
En ce qui concerne l’installation de tours de communication par téléphonie cellulaire ainsi que les champs électromagnétiques et les fréquences radio que celles-ci émettent: a) quand a-t-on accordé un permis fédéral d’installer une tour de téléphonie cellulaire à l’église Saint-Joachim, située au 2, rue Sainte-Anne, à Pointe-Claire (Québec), H9S 4P5; b) qui est le fournisseur de service qui a sollicité et obtenu le permis; c) comment le fournisseur de service a-t-il justifié le fait de demander un permis pour une tour de téléphonie cellulaire pour cet endroit particulier; d) quelles sont les caractéristiques techniques de la tour de téléphonie cellulaire pour laquelle un permis a été octroyé; e) quelles restrictions ou conditions, le cas échéant, étaient rattachées au permis; f) les caractéristiques techniques et les autres conditions stipulées sur le permis varient-elles selon la nature du milieu environnant, surtout si des écoles, des hôpitaux ou des habitations sont situés à proximité; g) qu’a-t-on exigé de la Ville de Pointe-Claire en ce qui concerne la consultation de ses résidants avant d’accorder un permis fédéral pour la tour de téléphonie cellulaire de Saint-Joachim, et toutes les municipalités canadiennes étaient-elles assujetties à ces exigences générales, ou toutes ces conditions ou certaines d’entre elles étaient-elles spécifiques à cette tour; h) combien d’autres permis ont été accordés par le passé pour l’installation de tours de téléphonie cellulaire à Pointe-Claire, où ces tours sont-elles situées, et qui sont les fournisseurs qui les exploitent; i) de quels éléments de preuve le gouvernement s’est-il servi pour établir que les tours de téléphonie cellulaire ne constituent pas une menace pour la santé humaine en général, et la santé des populations vulnérables comme les enfants en particulier; j) lorsqu’il établit les risques admissibles associés aux tours de téléphonie cellulaire, le gouvernement applique-t-il un seuil maximum acceptable de risque intégrant le principe de prudence énoncé dans la déclaration de Rio sur l’environnement et le développement (signée en 1992 lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement), et, dans la négative, quelles autres normes de prudence, le cas échéant, se retrouvent dans le seuil de risque appliqué; k) le gouvernement est-il au courant de la documentation ou des études, dont les plus récentes, qui prétendent qu’il existe des risques, surtout pour les enfants, associés à la proximité des écoles, des hôpitaux ou des habitations de tours de téléphonie cellulaire et, dans l’affirmative, sur quoi le gouvernement s’est-il fondé pour rejeter ces conclusions?
(Le document est déposé)
Question no 31 -- M. Francis Scarpaleggia:
En ce qui a trait aux deux avions déroutés de Cubana Airlines en mars 2008, qui assuraient la liaison entre La Havane et Varadero, à Cuba et Montréal, et à l’avion d’Air Canada qui assurait la liaison entre Vancouver et Toronto en décembre 2008, qui ont été immobilisés au sol, respectivement aux aéroports internationaux d’Ottawa et de Vancouver: a) est-ce que le gouvernement a fait enquête sur l’un ou l’autre de ces incidents et, dans l’affirmative, quelles conclusions ont été tirées pour expliquer la raison pour laquelle les passagers ont été retenus dans un avion sans suffisamment d’eau et de nourriture; b) quelles mesures ou procédures ont été utilisées par l’administration aéroportuaire pour finalement permettre aux passagers de descendre; c) est-ce que ces mesures ou procédures auraient pu être mises en œuvre plus tôt et, dans la négative, quels obstacles ont empêché d’agir plus rapidement; d) est-ce qu’il existe des politiques, des lois ou des règlements limitant la durée de l’immobilisation d’un avion avec passagers sur une aire de stationnement et, dans la négative, est-ce que le gouvernement a formulé des recommandations en faveur de tels politiques, lois ou règlements; e) est-ce que le gouvernement sait si les administrations portuaires ont mis en place volontairement des procédures devant être suivies lorsqu’un avion avec passagers est immobilisé au sol pendant passablement de temps; f) y a-t-il un mécanisme obligeant à signaler au gouvernement les retards au sol qui dépassent une période raisonnable; g) dans quelle mesure, le cas échéant, la GRC a-t-elle contribué à résoudre l’un ou l’autre de ces incidents; h) si la GRC est intervenue, quelles mesures précises a-t-elle prises pour résoudre ces incidents; i) des responsabilités civiles ou criminelles pourraient-elles être établies à la suite de ces incidents?
(Le document est déposé)
Question no 33 -- M. Peter Stoffer:
En ce qui concerne l’équipage du NCSM Chicoutimi qui se trouvait à bord du navire durant l’incendie d’octobre 2004: a) quels services de traitement du stress post-traumatique ont été offerts au personnel et dans quels délais l’ont-ils été; b) combien d’heures de congé de maladie ont été prises mensuellement en date d’aujourd’hui à la suite de cet incident; c) combien de personnes ont demandé de recevoir des prestations d’invalidité ou des prestations d’invalidité de longue durée directement reliées à cet incident; d) combien de demandes de prestations d’invalidité ou de prestations d’invalidité de longue durée directement reliées à cet incident ont été approuvées en date d’aujourd’hui?
(Le document est déposé)
Question no 34 -- M. Peter Stoffer:
En ce qui concerne le vaccin contre l’anthrax administré aux membres des Forces canadiennes qui ont servi durant la guerre du Golfe: a) le gouvernement a-t-il réalisé des essais indépendants sur l’innocuité du vaccin; b) le gouvernement a-t-il réalisé une étude sur la santé des membres des Forces canadiennes qui ont reçu le vaccin; c) le gouvernement a-t-il continué de faire un suivi ou entrepris des études de suivi sur la santé des membres des Forces canadiennes qui ont reçu le vaccin?
(Le document est déposé)
Question no 37 -- M. Bill Casey:
En ce qui concerne les fonds fédéraux consentis aux provinces et aux territoires au titre du matériel de lutte contre l’incendie au cours des cinq dernières années: a) quelles sommes le gouvernement a-t-il versées aux projets d’acquisition de matériel de lutte contre l’incendie, par l’intermédiaire du Programme conjoint de protection civile (PCPC); b) quelle est la ventilation des contributions du gouvernement, par province et par territoire, en matière de protection civile; c) outre le PCPC, comment le gouvernement aide-t-il les provinces, les territoires et les municipalités à financer l’achat de matériel de lutte contre l’incendie?
(Le document est déposé)
[Traduction]
:
Madame la Présidente, je demande que les autres questions restent au
Feuilleton.