:
Bonjour à tous. Bienvenue à la 40
e séance du Comité permanent des langues officielles.
[Traduction]
Ce matin, conformément à l'article 108(3)f) du Règlement, nous examinons le Rapport annuel 2009-2010 (volume II) du Commissaire aux langues officielles renvoyé au comité le mardi 2 novembre 2010.
[Français]
Ce matin, nous recevons deux groupes de témoins. Dans un premier temps, nous recevons des représentants de Passeport Canada. Ensuite, à 9 h 45, nous recevrons ceux de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.
Juste avant de commencer, je voudrais souhaiter à tous un bon retour, après la relâche du temps des Fêtes. Je souhaite la bienvenue aux membres du comité. De plus, il y a de nouveaux visages autour de la table. Je souhaite donc la bienvenue à M. Luc Malo, à Mme Sylvie Boucher, qui est une habituée du comité, et à notre nouveau secrétaire parlementaire. Bienvenue au comité, monsieur Gourde.
Sans plus tarder, j'invite nos deux témoins à prendre la parole. Nous sommes en compagnie de la présidente-directrice générale de Passeport Canada, Mme Christine Desloges. Bienvenue, madame Desloges. Elle est accompagnée de la dirigeante principale des ressources humaines, Mme Danielle Marquis.
Je vous invite à faire votre allocution d'ouverture. Par la suite, les membres du comité pourront vous interroger.
:
Merci beaucoup, monsieur le président.
Honorables membres du comité, Mme Marquis, dirigeante principale des ressources humaines de Passeport Canada, et moi vous remercions de bien vouloir nous accueillir aujourd'hui. J'en profite pour vous souhaiter une bonne année.
C'est avec plaisir que je discuterai du Rapport annuel 2009-2010 du commissaire aux langues officielles et que je répondrai à vos questions au sujet du Programme des langues officielles de Passeport Canada.
Je suis fière des résultats accomplis par Passeport Canada au cours des dernières années. Cependant, avant d'entrer dans les détails de notre réponse au rapport, je saisis l'occasion pour vous fournir quelques renseignements au sujet de notre organisme, qui est unique en son genre au sein du gouvernement du Canada.
[Traduction]
Premièrement, nous ne sommes pas financés de la même manière que la plupart des ministères fédéraux. Passeport Canada est un organisme de service spécial qui fonctionne exclusivement en régime de recouvrement des coûts. Cela veut donc dire que nos activités sont financées par les frais que versent les demandeurs de passeports canadiens, plutôt que par les recettes fiscales fédérales.
En tant qu'organisme de service spécial qui applique le principe de la récupération des coûts, nous cherchons à établir le bon équilibre entre les normes de prestation des services et la nécessité de maintenir l'intégrité et la réputation internationale du passeport canadien, tout en assurant nos services de la manière la plus économique possible, bien entendu.
Nos services sont parmi les plus visibles offerts aux Canadiens par leur gouvernement. L'année dernière, nous avons délivré plus de 4,8 millions de passeports à des Canadiens ici et à l'étranger. Cela veut donc dire qu'environ 60 p. 100 de tous les citoyens canadiens détiennent actuellement un passeport valide. Comme vous, des millions de Canadiens dépendent de nous pour obtenir des documents de voyage internationalement reconnus, et nous prenons très au sérieux cette responsabilité.
La prestation de services dans les deux langues officielles est une priorité clé en ce qui nous concerne. Le plus récent sondage mené auprès de notre clientèle indique que 97 p. 100 de nos clients étaient satisfaits des services qu'ils ont reçus de Passeport Canada dans la langue officielle de leur choix. Nous avons 34 bureaux d'un bout à l'autre du pays qui assurent des services de première ligne à la population canadienne, en plus de deux centres de production, deux centres d'appels, et notre siège à Gatineau.
Nous avons actuellement 2 732 employés d'un bout à l'autre du Canada, et 80 p. 100 de notre effectif sont affectés à la prestation de services à notre clientèle. La proportion d'employés bilingues dans nos bureaux se compare favorablement à la présence des langues officielles au sein de la population générale. Nous nous assurons de fournir à nos employés les outils et les ressources qui leur permettent de travailler dans les deux langues officielles et de servir les Canadiens dans la langue officielle de leur choix.
L'importance que nous attachons à la prestation des services trouve écho dans les très bonnes notes qu'on nous a attribuées dans le bulletin de rendement du Bureau du commissaire aux langues officielles en 2009-2010. Nous avons obtenu la note « A » pour la participation des Canadiens de langue anglaise et de langue française, et nous avons obtenu un « B » pour la langue de travail et le service au public.
Nous avons réalisé beaucoup de choses. Le bulletin de rendement et la rétroaction des Canadiens confirment notre engagement à l'égard de l'excellence dans la prestation des services aux Canadiens et l'appui apporté à nos employés. En ligne, en personne, et au téléphone, de même que par l'entremise de notre réseau d'agents réceptionnaires, les Canadiens ont accès aux services de passeport dans les deux langues n'importe où au Canada. Nos produits, nos formulaires de demande et nos documents de communication sont produits et mis à la disposition du public dans les deux langues officielles simultanément. Notre site Web axé sur la clientèle est complètement bilingue et offre un accès égal aux renseignements et services dans les deux langues officielles.
La technologie joue également un rôle important. Par exemple, nous avons recours à Q-Matic, un système de gestion du flux de clients, dont nous nous servons dans tous les bureaux de Passeport Canada pour orienter les clients vers le bon comptoir afin qu'ils reçoivent les services dans la langue officielle de leur choix.
Entre mars et septembre 2009, nous avons présenté 133 cliniques de passeport mobiles, ce qui nous a permis d'assurer des services de passeport dans les deux langues officielles dans les régions éloignées et frontalières.
En janvier 2010,
[Français]
nous avons participé aux initiatives canadiennes à la suite du tremblement de terre à Haïti. Il y avait un appui bilingue à nos missions visant à aider les Canadiens à Haïti.
Sur le plan interne, le sondage de 2008 mené auprès des fonctionnaires fédéraux a permis de constater que nos employés sont reconnaissants du fait que leurs droits linguistiques soient respectés. C'est d'ailleurs ce que vient confirmer le dernier rapport annuel du commissaire aux langues officielles. Un tel succès est dû en bonne partie au fait que nous nous assurons que nos cadres supérieurs sont bilingues et que les gestionnaires dans les régions qui sont désignées bilingues sont en mesure de gérer le travail de leurs employés dans les deux langues officielles. D'ailleurs, notre comité exécutif compte le plus de membres bilingues parmi tous ceux avec lesquels j'ai eu le plaisir de travailler. Je dois dire qu'il est fantastique de participer à des réunions où les discussions de fond passent harmonieusement de l'anglais au français et vice-versa.
Nos gestionnaires prennent aussi des initiatives en vue de favoriser le perfectionnement des compétences linguistiques des membres de leurs équipes. Je peux vous donner l'exemple de notre bureau de Vancouver, où notre gestionnaire a mis sur pied un groupe de maintien des acquis en français. En effet, les employés se réunissent plusieurs fois par mois pour parler le français et maintenir leur niveau de compétence linguistique. Des séances de discussion ouverte, des conférences nationales de gestionnaires et d'autres présentations — en fait, à peu près toutes les communications à nos employés — sont préparées et distribuées dans les deux langues officielles.
Notre site Intranet comprend une foule de ressources et de renseignements dans les deux langues officielles à l'intention de tous nos employés. Je peux vous donner un exemple, celui de La Source, qui est un important outil de référence tant pour notre personnel au comptoir que pour nos gestionnaires et notre centre d'appels. Il est disponible dans les deux langues officielles et nous permet d'assurer la cohérence de nos messages, tant en anglais qu'en français, dans nos modes de prestation de services. En plus, notre budget de formation centralisée a permis à plus de 200 employés de suivre une formation dans leur deuxième langue officielle au cours du dernier exercice.
Nous prenons très au sérieux le rapport du commissaire et nous savons que le bilinguisme constitue un élément essentiel à l'atteinte de nos objectifs liés à la prestation de services. Nous savons également que Passeport Canada joue un rôle crucial dans la promotion et la surveillance de la conformité aux exigences en matière de langues officielles.
Les membres de notre comité exécutif ont réitéré leur engagement à améliorer le programme de Passeport Canada en matière de langues officielles. J'aimerais vous mentionner quelques exemples de ces actions. Par exemple, mentionnons le renouvellement de l'engagement à poursuivre la mise en oeuvre d'activités qui portent sur les langues officielles dans le cadre d'un plan d'action formalisé, consolidé, qui nous permet de mesurer le progrès afin d'obtenir des résultats concrets. Je noterais aussi l'adhésion et la participation active des directeurs régionaux de l'ensemble du pays et aussi la confirmation du rôle et des responsabilités du champion et du cochampion des langues officielles.
Afin de renforcer le leadership en matière de langues officielles, nous verrons aussi à ce que nos ententes de gestion de rendement comportent des énoncés plus directs et des mesures de rendement plus précises. Ces ententes nous permettront de suivre, de maintenir et d'améliorer les résultats ciblés pour 2011-2012. Le cochampion et moi-même utiliserons ce nouveau cadre pour encourager ce qui se fait de bien dans le domaine des langues officielles et aussi pour résoudre les problèmes qui ont été énoncés dans le dernier rapport.
[Traduction]
Même si cela s'est fait un tout petit peu après la période visée par ce dernier bulletin de rendement, au printemps dernier, Passeport Canada a déployé des efforts très considérables pour mobiliser les Canadiens d'un bout à l'autre du pays pour qu'ils participent aux consultations sur la Loi des frais d'usagers. La consultation des groupes minoritaires faisait partie intégrante de notre projet, et nous avons invité le Quebec Community Groups Network et la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada à participer aux consultations.
Nous avons également demandé aux Canadiens de nous faire part de leurs idées sur les améliorations possibles à apporter à nos services et, en tout, nous avons reçus les opinions de plus de 7 000 Canadiens par l'entremise des sondages bilingues en ligne, des tables rondes et d'une campagne de lettres. Voilà qui nous a permis de connaître avec précision les services auxquels s'attendent les Canadiens.
Cette rétroaction nous aidera à concevoir une nouvelle structure de rémunération des services en prévision de l'introduction du nouveau passeport électronique doté de caractéristiques de sécurité accrues que nous commencerons à délivrer à la population canadienne en 2012-2013.
[Français]
Dans le cadre de ce processus,
[Traduction]
nous avons également tenu quatre séances d'information pour les députés en anglais et en français.
[Français]
Comme à l'habitude, lors de nos activités, toutes les communications étaient bilingues.
[Traduction]
Nous savons que, dans les mois qui viennent, Passeport Canada doit adopter une approche ciblée afin de s'assurer de répondre aux besoins des communautés de langue officielle en situation minoritaire d'un bout à l'autre du pays, maintenant et à l'avenir.
[Français]
Nous envisageons des partenariats avec d'autres ministères et organismes fédéraux afin d'encourager la dualité linguistique et d'améliorer le soutien aux communautés de langue officielle en situation minoritaire. Nous explorons la possibilité d'inclure les communautés de langue officielle en situation minoritaire dans nos prochaines consultations pour veiller à bien répondre à leurs besoins.
En conclusion, je peux affirmer qu'à Passeport Canada, nous sommes fiers de tout ce que nous avons accompli afin que les Canadiens puissent obtenir des services dans la langue officielle de leur choix. Nous savons, par ailleurs, que l'amélioration d'un service, quel qu'il soit, ne peut jamais être considérée comme un processus qui est terminé, parce que, comme on dit en anglais, in service improvement the job is never done. On peut toujours faire mieux. Pour la prochaine année, nous sommes donc déterminés à faire plus de progrès en matière de langues officielles.
Merci. Cela me fera plaisir de répondre à vos questions.
:
Merci, monsieur le président.
Je vous souhaite la bienvenue.
Avant de commencer ce matin, j'aimerais préciser que les employés de mon bureau de Bathurst m'ont demandé de vous féliciter pour le service offert par Passeport Canada. Quand les choses sont correctes, il faut le dire. On m'a demandé de bien vous le dire.
Depuis les changements provoqués par les événements du 11 septembre 2001, les gens ont besoin de passeports. En fait, je pense que les gens de ma circonscription devraient tous avoir un passeport. Chez nous, c'est plus un bureau de Passeport Canada qu'un bureau de député. Le nombre de personnes qui viennent est incroyable. Il y en a des dizaines et des quinzaines par jour. C'est tout un service qu'on donne. Il devrait être offert par Passeport Canada, mais dans notre région, le nord-est du Nouveau-Brunswick, on n'y a pas droit. Je veux vous féliciter pour cette partie du service, pour la vitesse et même les communications entre notre bureau et le bureau de Passeport Canada.
J'aimerais aussi poser des questions. Lors de votre présentation, vous avez parlé des notes A et du B que vous avez reçues, mais vous n'avez pas parlé de la note E. J'aimerais bien comprendre pourquoi vous avez eu la note E, où était le manque. Je sais que vous l'avez expliqué, mais j'aimerais comprendre un peu mieux. Vous dites que vous n'aviez pas d'obligation, mais peut-être qu'à l'époque les gens n'avaient pas besoin d'un passeport. Il n'y avait donc aucune urgence de ce côté. Toutefois, maintenant les gens doivent beaucoup communiquer avec vous. Ce n'est pas comme dans le passé. Personne ne peut sortir du pays sans passeport. Viendra un temps où ce sera comme en Europe. Je pense qu'il est normal d'avoir toujours son passeport à la main. Je pense qu'on s'en va dans cette direction.
Diriez-vous que le règlement ou l'attitude devraient changer, puisque vous devez répondre à de nouvelles obligations?
:
Je voudrais d'abord vous remercier de vos bons mots et de vos commentaires sur le service à la clientèle dans votre comté.
Pour ce qui est de nos obligations en vertu de la loi, nous, y inclus moi-même, prenons cela très au sérieux. Comme je l'ai noté dans ma présentation d'ouverture, nous devons améliorer des choses, et ce, dans deux secteurs. Je dois vous avouer qu'on le fait de deux façons.
Premièrement, on nous a dit qu'il nous fallait un meilleur programme de gestion. Nous faisions des choses, mais elles n'étaient pas incluses dans un plan officialisé. La preuve en est qu'on a eu de bonnes notes sur le plan du service à la clientèle, de la gestion des employés, de l'intégration dans le milieu de travail des groupes minoritaires, etc. Toutefois, même si vous me le demandiez, je ne pourrais pas vous présenter un rapport formel expliquant et racontant notre histoire. Nous n'en avons pas parce que nous avons été très occupés. Notre but était d'abord et avant tout d'améliorer le service à la clientèle.
À cause de l'Initiative relative aux voyages dans l'hémisphère occidental et du besoin de sécurité des Américains, il faut avoir un passeport pour entrer aux États-Unis. Je dois vous avouer que notre volume a augmenté d'à peu près 50 p. 100 au cours de cette période. Par conséquent, on a dû augmenter notre personnel. Je dois vous avouer que même Mme Marquis a travaillé au comptoir et fait des choses pour servir nos clients. À ce moment, la priorité était de s'assurer du service rendu aux Canadiens. En ce qui a trait aux papiers, mea-culpa, on n'a pas passé beaucoup de temps à en remplir.
:
Premièrement, nous aurions dû mieux répondre au questionnaire du commissariat. Nous faisions certaines choses qui ne sont pas reflétées dans notre réponse.
Je vous ai parlé des 133 cliniques que nous avons données dans les deux langues officielles dans tous les endroits reculés du Canada, dans les zones frontalières. Ça ne figurait pas dans notre rapport. Nous faisons notre mea-culpa. Ça fait partie des améliorations que nous allons faire. Nous allons mieux raconter notre histoire. Nous allons également établir des cibles plus pointues de façon à mieux cibler les endroits sujets à amélioration et la nature de notre progression. Ça fait partie des choses que nous allons faire.
Par ailleurs, comment allons-nous consulter les communautés minoritaires? Comme je l'ai déjà mentionné, nous avons commencé à regarder, avec la sous-commissaire, ce qui était pertinent. Notre service étant un service transactionnel, nous voyons nos clients une fois tous les cinq ou dix ans. Nous ne sommes pas un ministère offrant des subventions. Nous n'offrons pas de services de formation aux gens sur une base mensuelle. Nous allons donc étudier ce que nous pouvons faire.
L'une des choses que nous allons faire avec nos directeurs régionaux, c'est une consultation locale. Les gens travaillent localement. Nous allons également étudier nos plans de dotation. Par exemple, à Winnipeg, un employé bilingue va prendre sa retraite. Nous allons donc faire en sorte que les communautés minoritaires soient consultées et qu'elles soient au courant qu'un poste bilingue sera disponible.
De plus, nous allons consulter d'autres communautés. Certains ministères agissent de manière à répondre aux besoins des groupes minoritaires. Si on peut agir de concert avec eux, ce sera constructif en ce sens que ça va nous aider à respecter nos obligations en vertu de la loi.
Nous sommes en train d'étudier un réseau de champions dans les régions pour relever les pratiques exemplaires. Cela se fait à l'échelle locale. Par exemple, comment peut-on s'inspirer d'un groupe de Vancouver qui a des pratiques exemplaires? Que peut-on faire dans d'autres secteurs du Canada pour renforcer nos capacités avec les moyens du bord? Que peut-on faire pour avoir de meilleurs outils? Si un autre ministère possède des outils qui peuvent nous aider, nous irons chercher ces outils. Tout ça fait partie des gestes que nous allons poser, soit aller chercher les pratiques exemplaires et les incorporer rapidement, puis continuer.
Nous avons décelé un secteur pour lequel nous avions reçu des plaintes. J'ai mentionné que nous avions reçu 15 plaintes pour 9,2 millions de transactions en deux ans. Six de ces plaintes portaient sur le service des commissionnaires qui travaillent à l'entrée de nos bureaux. Le problème, c'est que six commissionnaires n'étaient pas bilingues. Pour y remédier, nous avons ajouter une clause dans notre entente de service avec le service des commissionnaires stipulant que tous les nouveaux commissionnaires devront être bilingues dans nos bureaux. Nous avons remplacé trois commissionnaires unilingues, puis nous avons rappelé aux trois autres commissionnaires, qui étaient en mesure de donner le service en français, que le service devait être bilingue.
Nous sommes en train de nous pencher sur des outils d'appui aux employés et aux commissionnaires pour que leur approche du client soit bilingue. Nous travaillons donc sur plusieurs aspects en vue d'améliorer notre performance.
:
Passeport Canada est un organisme de prestation de services. Il y a des normes, mais elles ne sont pas reliées aux langues officielles. Ainsi, quand on cherche à établir le taux de satisfaction des clients, on évalue la courtoisie, la promptitude du service, l'exactitude de l'information donnée aux clients, etc. Ce sont toutes des choses qui peuvent être livrées dans les deux langues officielles. Nous avons ajouté la dimension des langues officielles à nos questionnaires parce que c'était important pour nous. Nous voulions savoir, grâce à nos sondages auprès de nos clients, si ceux-ci étaient satisfaits ou s'il y avait du progrès à faire. Nous avons ainsi appris que notre approche nous a permis d'atteindre un pourcentage de satisfaction de 97 p. 100. Cela veut dire que lorsqu'on recrute de nouveaux employés, on s'assure que ceux-ci satisfont aux exigences linguistiques. De plus, on leur donne des outils. Puisque nous desservons le pays en entier, nous nous assurons que toutes nos communications par Internet et tous nos textes dans les centres d'appels sont bilingues, de même que nos formulaires.
On pense aussi aux mécanismes suppléants. Si nous ne sommes pas en mesure de tout donner, quelle est la solution de rechange pour le client? On fait cela de façon intuitive. Cette façon de faire n'était pas consignée dans un plan, et c'est pourquoi on a consolidé tout cela dans un plan qui porte sur les langues officielles.
Nous étudions aussi comment mieux équiper nos agents. J'ai parlé, un peu plus tôt, de La Source, qui constitue une initiative de notre centre d'appels de Montréal. Le but de cette initiative n'était pas d'améliorer notre rendement sur le plan des langues officielles, mais de s'assurer que les gens au comptoir, les gens au téléphone et les gens qui vont consulter Internet ont tous le même message. Puisque nous faisons cela dans les deux langues officielles, un des avantages est que cela nous aide aussi à mieux servir le public dans les deux langues officielles. C'était donc une question de qualité du service, et pour nous c'était normal de le faire dans les deux langues officielles. On n'avait pas besoin de plan pour ça. Nous savons que nos clients s'adressent à nous dans les deux langues officielles. Moi-même, je révise des documents dans les deux langues officielles. C'est important. Quand j'ai utilisé le terme « intuitif », je voulais dire que c'est notre réflexe. Notre comité exécutif, quand il se penche sur une nouvelle approche, une nouvelle politique, se demande si cela fonctionne dans les deux langues, si cela fonctionne pour nos clients.
Ce n'était pas un plan qui portait spécifiquement sur les langues officielles, mais ce plan montre que nous intégrons la dimension des langues officielles à notre approche de service à nos clients, à la façon dont nous gérons nos employés. C'est la différence entre avoir un plan sur papier et vivre son plan, si je peux m'exprimer ainsi.
:
Merci, monsieur le président.
Mesdames et messieurs, je suis heureux de me présenter ici aujourd'hui en tant que sous-ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, et d'avoir la possibilité d'exprimer ma fierté à l'égard des progrès réalisés par mon ministère en ce qui a trait à l'atteinte de nos objectifs en matière de langues officielles, et de parler des efforts soutenus que nous déployons pour améliorer notre rendement.
Je suis accompagné de Mme Diane Lorenzato, sous-ministre adjointe des ressources humaines, et de Mme Francine Kennedy, présidente-directrice générale du Bureau de la traduction.
Tout d'abord, j'aimerais dire que nous sommes satisfaits de la bonne note globale attribuée par le commissaire aux langues officielles à notre ministère, dans son plus récent bulletin de rendement. Nous reconnaissons toutefois le fait que des efforts supplémentaires doivent être réalisés dans certains domaines.
[Traduction]
À Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, nous déployons des efforts considérables pour nous assurer du respect des principes fondamentaux. Cela signifie que nous devons nous concentrer sur nos principales activités et nous assurer de posséder les outils permettant de les réaliser adéquatement chaque jour, et ce, qu'il s'agisse des approvisionnements, des biens immobiliers, de la rémunération, des services linguistiques, ou des autres nombreux services que nous assurons. Je veux que les membres ici présents aient l'assurance que nous considérons les langues officielles comme un principe fondamental dans le cadre de notre travail.
Nous croyons en l'amélioration continue et au fait que notre réussite est attribuable au leadership, à la mobilisation de nos employés, à l'établissement de politiques judicieuses et à l'obtention de résultats concrets grâce à des mesures bien définies assorties d'échéances précises.
À TPSGC, les langues officielles s'inscrivent tout simplement dans notre démarche de gouvernance. Je sais qu'il s'agit là d'une grande déclaration, mais considérez ce qui suit.
Nous avons un comité de gouvernance des langues officielles. Les membres du comité de gouvernance des langues officielles forment aussi un réseau d'ambassadeurs pour les langues officielles au ministère. Notre plan d'action stratégique pour la période 2011-2014 poursuit sur la remarquable lancée obtenue avec le plan de 2008-2010.
Les langues officielles sont à l'ordre du jour des réunions de mon comité de gestion et font partie du tableau de bord ministériel. Le tableau de bord est un instrument clé au niveau du suivi des indicateurs de rendement et des progrès liés à diverses initiatives menées par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.
En plus des ambassadeurs qui siègent au comité de gouvernance, TPSGC a nommé deux champions des langues officielles parmi les sous-ministres adjoints du ministère. Conformément à notre ambitieuse double orientation qui consiste à promouvoir les langues officielles, tant au ministère qu'auprès du grand public, l'un de nos champions travaille à l'amélioration de la prestation de services dans les deux langues, et l'autre, à la promotion de la dualité linguistique et de la vitalité des communautés minoritaires de langue officielle.
Le ministère est également doté d'une politique sur les langue officielle qui prévoit des lignes directrices relatives à quatre aspects de notre approche: l'utilisation des langues officielles dans les communications avec le public et dans les services au public; la langue de travail; les langues officielles dans la gestion des ressources humaines; et la promotion de la dualité linguistique, le soutien aux communautés minoritaires de langue officielle et l'élaboration de présentations au Conseil du Trésor.
[Français]
Comme en témoigne la bonne note globale qui nous a été décernée par le commissaire aux langues officielles, nous avons entrepris un certain nombre d'initiatives efficaces visant à promouvoir les langues officielles, tant sur le plan de la prestation de services qu'en tant qu'atout en milieu de travail.
Nous reconnaissons toutefois que du travail reste à faire afin d'assurer une représentation équitable des anglophones du Québec au ministère. Pour ce faire, nous nous engageons à prendre les mesures suivantes.
Nous utilisons depuis peu les réseaux établis par un organisme porte-parole de la communauté anglophone au Québec pour faire la promotion des occasions d'emploi en région. Nous comptons faire la promotion des occasions d'emploi dans les réseaux d'autres organismes qui représentent la communauté anglophone.
Nous comptons mieux cibler les salons de l'emploi des associations professionnelles et ceux qui sont organisés dans les universités et les collèges anglophones, en partenariat avec la Commission de la fonction publique.
Nous maximiserons l'utilisation du Programme postsecondaire d'enseignement coopératif/d'internat, qui est connu sous l'abréviation COOP, afin de recruter des étudiants dans les universités anglophones et d'utiliser par la suite le mécanisme d'intégration des étudiants — la terminologie anglophone est « student bridging ».
Nous avons commencé à faire la promotion de nos occasions d'emploi dans les journaux anglophones ou les sites d'emploi comme Workopolis.
Nous maximiserons aussi l'utilisation du projet spécial de l'organisme Youth Employment Services pour appuyer les jeunes anglophones issus de différentes régions du Québec qui sont intéressés à s'installer à Montréal.
Nous maximiserons l'utilisation des programmes de Ressources humaines et Développement des compétences Canada, tels que Emplois d'été Canada, Connexion compétences, Sensibilisation jeunesse et le Fonds d'intégration pour les personnes handicapées, afin de promouvoir les possibilités de carrière pour les anglophones au Québec au sein du ministère.
Finalement, nous ferons la promotion du ministère comme un employeur auprès des 23 Community Learning Centres, une initiative de la communauté d'expression anglaise au Québec.
Nous appuyons l'apprentissage et le maintien des capacités en langue seconde par l'entremise d'un accord conclu avec l'École de la fonction publique du Canada pour la prestation de cours de formation linguistique aux employés de la région de la capitale nationale. Cet accord est conforme à notre politique ministérielle sur la formation linguistique et nous aide à développer une culture organisationnelle bilingue.
Le ministère célèbre la Semaine de la dualité linguistique depuis 2007. Nous sommes très fiers d'avoir été le premier ministère fédéral à organiser un événement d'une telle portée et d'avoir joué un rôle de chef de file en ce qui a trait à ces initiatives dans la fonction publique.
Le ministère publie, depuis 2007, un bulletin électronique nommé Dialogue, qui traite des questions contemporaines relatives aux langues officielles tout en proposant des jeux et des exercices aux employés pour susciter leur intérêt et améliorer leur maîtrise de leur langue seconde.
Le Bureau de la traduction participe activement à la promotion de la dualité linguistique par le truchement du Portail linguistique du Canada, qui a été lancé en 2009. Le portail est un forum où tous les Canadiens, notamment les gouvernements des provinces et des territoires, expriment leurs commentaires, leurs idées et les pratiques exemplaires à suivre en ce qui a trait aux deux langues officielles.
Le Programme de renforcement du secteur langagier au Canada, une autre initiative du Bureau de la traduction, soutient la formation d'un effectif compétent dans le secteur langagier. Afin d'encourager les étudiants à choisir des carrières dans le domaine de la traduction et de l'interprétation, le programme offre des bourses d'étude dans ces disciplines. Le programme vise aussi à aider les institutions postsecondaires à attirer des étudiants en études langagières et à les retenir jusqu'à l'obtention de leur diplôme. De l'aide est également offerte à l'industrie langagière dans les domaines de la promotion, de la formation, de l'innovation et des technologies langagières.
[Traduction]
Le ministère est déterminé à continuer d'améliorer ses services dans les deux langues officielles, y compris les services liés à l'offre active. À cet égard, nous avons élaboré et diffusé une trousse pour aider les employés à connaître leurs rôles et leurs responsabilités, et à intégrer l'offre active dans notre culture de travail.
Nous sommes très fiers de la note « A » que nous avons obtenue pour le développement des communautés minoritaires de langues officielles et la promotion de la dualité linguistique. Soulignons à cet égard le travail du Secrétariat des communautés minoritaires de langues officielles, créé en 2007, et celui du Bureau des petites et moyennes entreprises qui a ciblé les communautés minoritaires de langues officielles de l'ensemble du pays, y compris les communautés minoritaires anglophones du Quebec. J'espère que vous conviendrez que tout cela traduit un investissement considérable d'énergie et de ressources en vue de l'atteinte de nos objectifs en matière de langues officielles. La dualité linguistique du Canada fait partie intégrante de nos valeurs organisationnelles, et nous travaillons sans relâche à son intégration dans notre culture ministériel.
Mesdames et messieurs, merci de votre attention. Mon collègue va vous faire maintenant une brève démonstration du Portail linguistique du Canada, et je serai prêt par la suite à répondre à vos questions.
:
Bonjour. J'ai le plaisir de vous présenter aujourd'hui le Portail linguistique du Canada et son équivalent anglais, le
Language Portal of Canada.
Les objectifs du portail sont de faire la diffusion et la promotion des produits linguistiques élaborés au Canada, de partager et de mettre en valeur l'expertise canadienne en matière linguistique et d'aider les Canadiens et les Canadiennes à communiquer dans les deux langues officielles du pays.
L'équivalent anglais du portail linguistique est bien le Language Portal of Canada. Les deux sites ne sont pas parfaitement identiques étant donné que les besoins et les ressources linguistiques diffèrent d'une langue à l'autre.
[Traduction]
Commençons en anglais par la section intitulée « Headlines », où les utilisateurs peuvent lire chaque semaine différents articles intéressants. Par exemple, est paru cette semaine un article intitulé « Canadian students shine ». Vous serez heureux d'apprendre que, sur un demi-million d'adolescents ayant subi cette épreuve dans plus de 70 pays, les Canadiens se sont classés sixième en lecture. Si vous voulez de plus amples renseignements au sujet de l'article, il suffit de cliquer sur le lien.
[Français]
Passons au côté français, où il y a aussi cinq ou six manchettes chaque semaine. Par exemple, il y a une manchette intéressante cette semaine sur l'histoire de la côte française terre-neuvienne, relatée sur une tapisserie. C'est quelque chose d'intéressant si vous voulez en savoir plus sur ce sujet. Encore une fois, vous cliquez sur le lien pour en savoir plus.
Comme le portail est un projet pancanadien, nous pouvons compter dans le moment sur la collaboration d'une dizaine d'organismes qui participent à l'enrichissement du portail, notamment l'Association canadienne des professeurs d'immersion.
[Traduction]
Si vous regardez la rubrique « From Our Contributors », vous trouverez le titre « Cultural Immersion », qui présente un article rédigé par un membre de l'Association canadienne des professeurs d'immersion. Si je passe au site en français, je pourrais obtenir le même article, mais en français cette fois-ci.
[Français]
Je reviens à la page d'accueil. À la section « Découvrir », vous trouverez plus de 1 500 hyperliens qui mènent à différents sites intéressants dans le domaine des langues au Canada. Ils sont classés en sept catégories, notamment « Professions langagières ». Quelqu'un qui voudrait savoir où s'inscrire pour suivre un cours en terminologie ou en traduction pourra y trouver l'information.
Une autre façon rapide de trouver des liens utiles, c'est par la carte du Canada. Par exemple, je peux cliquer sur la province du Nouveau-Brunswick et je trouve tout de suite une liste de ressources utiles si j'habite cette province ou si je m'intéresse à ce qui s'y passe dans le domaine des langues.
[Traduction]
La même liste existe également en anglais.
Je reviens maintenant à la page d'accueil, où je peux vous montrer Termium Plus, la deuxième banque terminologique du monde, qui contient plus de quatre millions de termes en anglais et en français, et 200 000 termes en espagnol.
[Français]
Donc, si je tape « changement climatique »
[Traduction]
et je veux savoir comment dire « changement climatique » en anglais, je clique sur « français à l'anglais » et là je peux trouver l'équivalent anglais du terme « changement climatique », soit « climatic change » ou « climate change ». Vous avez également l'équivalent espagnol.
Si vous continuez à descendre, toujours sur Termium Plus, vous trouverez 15 outils d'aide à la rédaction, certains en anglais et certains en français.
[Français]
Par exemple, du côté français, il y a un outil très populaire, soit le ConjugArt, qui est l'équivalent du Bescherelle français. On peut y obtenir la conjugaison de près de 8 000 verbes en français. Je peux vous en donner un petit exemple. Je tape le verbe « courir » et j'obtiens la conjugaison de ce verbe à tous les temps.
[Traduction]
Je reviens maintenant au Portail.
Chaque semaine, nous avons un « truc de la semaine ». Par exemple, l'expression « widow of the late » est-elle redondante? Faut-il dire seulement « widow » ou « widow of the late »? Si vous cliquez sur les articles, vous découvrirez que vous êtes censé dire soit « the late », soit simplement « widow ». Je dirais simplement « widow ».
[Français]
Je reviens au site français, à l'accueil.
Nous avons aussi le Quiz éclair. Chaque jour, il y a une question différente. Aujourd'hui c'est: « La bibliothèque nous rappelle de garder le silence. » Vous pouvez choisir a), b) ou c). Vous diriez c)? Félicitations, vous avez la bonne réponse.
Nous pouvons aussi tenter de répondre à la question en anglais.
[Traduction]
Passons au Quiz éclair: Quel était le titre du deuxième livre de Montgomery après Anne of Green Gables?
Une voix:Anne of Avonlea.
M. Marc Olivier: Vous êtes vraiment forts.
[Français]
C'est un exemple de jeu. Il y a une centaine d'autres jeux-questionnaires sous la rubrique « Quizzes ». Il y en a de toutes sortes et ils portent sur les canadianismes, la grammaire et la syntaxe. Nous avons aussi une cinquantaine de jeux du côté français.
Voilà pour le Portail linguistique du Canada. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez faire la visite guidée du portail, lors de laquelle vous aurez accès à des capsules vidéo qui présentent les diverses sections du portail.
Merci beaucoup.
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Je vais commencer par l'identification des postes. Je vais vous expliquer la façon dont Travaux publics s'y est pris. Nous avons revu les 14 000 postes que nous avons au ministère, au cours de la dernière année, afin de déterminer vraiment quels sont les postes où l'employé est en contact avec le public et quel devrait être le niveau de bilinguisme pour ces postes. Nous avons fini cet exercice. Nous avons revu à la hausse certains postes et revu à la baisse certains autres. Notre objectif est que tous les postes où l'employé est en contact avec le public doivent être bilingues. Cet exercice a été fait.
Ensuite, nous avons revu le niveau de bilinguisme des employés qui occupent ces postes. Nous constatons qu'en ce moment, les gens qui sont sur la ligne de service ont le niveau requis.
L'exercice qu'on doit faire consiste à changer la culture pour que cela devienne naturel, lorsqu'on fait de l'offre active, d'accueillir les gens dans les deux langues. Pour le service au téléphone, on a une note de 80 p. 100, je crois. C'est donc naturel de dire « Bonjour, hello, good morning ». Cependant, en personne, bien que nous affichions les signes visuels, soit la pancarte disant que nous offrons les services dans les deux langues, les employés ont souvent tendance à répondre seulement dans leur langue. Alors, on a développé une trousse pour équiper les gens de textes, de scripts, pour justement les aider à développer ce réflexe et changer la culture.
Évidemment, nous venons tout juste de distribuer notre trousse. Nous venons de recevoir notre cote, qui est de 50 p. 100. C'est un des endroits où on va vraiment tâcher, au cours des prochains mois, de travailler avec les employés pour développer leur spontanéité à parler dans les deux langues lorsqu'ils accueillent un client.
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Merci, monsieur le président.
Je vais surtout faire des commentaires. Malheureusement, j'ai connu certaines époques où la conduite du ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux n'était pas aussi reluisante qu'elle l'est aujourd'hui en ce qui concerne les langues officielles.
Monsieur Guimont, je tiens à vous féliciter, votre équipe et vous, du travail que vous faites. Je pense que c'est le leadership que l'on recherche dans le cas des langues officielles. C'est aussi le leadership recherché par le commissaire aux langues officielles lorsqu'il parle d'aller au-delà des obligations. Continuez votre travail, je crois que vous êtes sur une très bonne lancée.
Pour ce qui est des 1 200 emplois au Québec, je suppose que l'on parle d'emplois à l'extérieur de la région de la capitale nationale, car j'aurais pensé que le nombre était supérieur à cela.
M. François Guimont: Oui.
L'hon. Mauril Bélanger: Pour ce qui est des efforts prévus pour s'assurer d'une représentation anglophone équitable, je suppose que ces efforts sont équivalents à ceux qui sont faits ou qui seront faits du côté des francophones à l'extérieur du Québec.
J'aimerais bien avoir une copie de la trousse dont vous parlez, pour qu'on puisse la faire connaître aux autres ministères qui pourraient en profiter.
J'ai connu personnellement un secteur dans lequel je crois qu'il y a place à l'amélioration. Il s'agit des plans et devis présentés à la suite d'un contrat affiché sur MERX. Il y avait de grandes différences entre les versions anglaise et française des plans et devis et cela a coûté des sous aux contribuables et à la Couronne pour régler ce problème. Il reste du travail à faire de ce côté.
Je sais qu'il y a un comité qui fait l'attribution des messages publicitaires dans les médias des minorités linguistiques, comité qui représente les organismes, par exemple l'ARC, l'Alliance des radios communautaires, etc. Avez-vous une façon de vous assurer que les médias minoritaires qui ne sont pas membres de ces associations sont également considérés? Je vous laisse y réfléchir.
Je vous remercie de votre présence ce matin et je vous encourage à continuer votre travail.