:
Merci, monsieur le président.
[Français]
Mesdames et messieurs, membres du comité, bonjour.
Comme vous le savez, monsieur le président, je suis toujours heureuse de comparaître devant ce comité pour parler des efforts de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada et de Services partagés Canada.
[Traduction]
C'est avec plaisir que je me présente devant le comité aujourd'hui pour discuter du Budget supplémentaire des dépenses (C) et du Budget principal des dépenses de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada et de Services partagés Canada.
J'aimerais tout d'abord vous présenter les fonctionnaires qui m'accompagnent aujourd'hui: François Guimont, sous-ministre de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada; Liseanne Forand, présidente de Services partagés Canada; Alex Lakroni, chef des finances de Travaux publics; Tom Ring, sous-ministre adjoint de la Direction générale des approvisionnements de Travaux publics; et Stephen Twiss, directeur général du Secteur de la gestion des programmes de la Direction générale des biens immobiliers de Travaux publics. Je les remercie de prendre le temps de comparaître devant le comité.
Comme vous le savez, monsieur le président, Travaux publics joue un rôle important afin d'assurer le bon déroulement des activités quotidiennes du gouvernement du Canada en tant que principal banquier, comptable, acheteur central, spécialiste des questions linguistiques et gestionnaire de biens immobiliers du gouvernement. Nous gérons un portefeuille immobilier diversifié et fournissons des locaux à 269 000 fonctionnaires fédéraux dans 1 849 emplacements partout au Canada. Nous investissons plus de 14 milliards de dollars par année dans l'économie canadienne en réalisant des achats pour le compte du gouvernement. Nous préparons les Comptes publics du Canada annuels et gérons un flux de trésorerie de plus de 2 billions de dollars par année.
[Français]
Je voudrais profiter de l'occasion pour mettre en évidence les efforts continus de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada. Je crois que le gouvernement du Canada, par l'intermédiaire de Travaux publics, joue un rôle clé dans l'économie.
[Traduction]
Travaux publics et Services gouvernementaux est en train de changer sa façon de faire, non seulement en réduisant la bureaucratie, mais également en tentant de stimuler l'innovation et les investissements dans l'économie canadienne.
[Français]
Comme mandataires de l'État, nous devons nous assurer, lorsque nous achetons des biens et services, que nous le faisons d'une manière qui améliore l'accès, la concurrence et l'équité.
[Traduction]
Nous continuons à travailler pour créer un système d'approvisionnement amélioré et plus intelligent. Au chapitre de la création d'emplois, grâce à la très fructueuse Stratégie nationale d'approvisionnement en matière de construction navale, nous sommes prêts à créer de nombreux emplois dans le secteur de la construction navale et dans les industries connexes.
[Français]
Je suis très fière du travail innovateur qui a mené au développement et à la mise en oeuvre de la Stratégie nationale d'approvisionnement en matière de construction navale.
[Traduction]
Deux caractéristiques principales ont rendu la Stratégie nationale en matière de construction navale unique. La première concerne la décision de n'utiliser que des chantiers navals canadiens. La deuxième concerne la façon dont nous avons géré la sélection des chantiers navals. Travaux publics a créé un processus novateur qui assure l'équité. Les équipes qui évaluent les soumissions ont travaillé de façon indépendante, et un processus rigoureux de prévention et de résolution de conflits a été préparé à l'avance.
[Français]
Les chantiers navals ont été sélectionnés à la suite d'un processus équitable, ouvert et transparent, libre de toute influence politique, avec une surveillance indépendante fournie par un surveillant de l'équité et avec l'aide de tiers experts indépendants.
[Traduction]
Lorsque les gens repenseront au processus national sur la construction navale, je pense qu'ils constateront qu'il incarne les trois principes à la base de la nouvelle façon de faire de Travaux publics.
Premièrement, nous avons fait participer des représentants de l'industrie. Nous avons tenu cinq journées complètes de rencontres avec les chantiers navals présélectionnés. Au cours de ces rencontres, nous les avons consultés au sujet des demandes de propositions, des modalités des ententes-cadres, du calendrier proposé et de la méthode d'évaluation utilisée pour classer les soumissions.
Deuxièmement, nous avons conservé les emplois au Canada. L'Association des industries canadiennes de défense et de sécurité a estimé que les projets de construction navale du gouvernement représenteraient des avantages économiques directs et indirects annuels de plus de 2 milliards de dollars et contribueraient à la création de 15 000 emplois au cours des 30 prochaines années. De plus, nous avons exigé que les propositions de valeur des chantiers sélectionnés contribuent à l'amélioration continue des compétences et de la formation, des infrastructures, des capacités, et au développement d'une chaîne d'approvisionnement à long terme.
Troisièmement, dans le cadre de la Stratégie nationale d'approvisionnement en matière de construction navale, un nouveau cadre pour les approvisionnements principaux a été lancé. Nous avons créé un secrétariat qui a élaboré une démarche non politique pour l'approvisionnement. Le choix des soumissions était fondé sur le mérite et le processus d'évaluation utilisé a été défini par les chantiers navals. Ils ont été évalués par un expert indépendant reconnu à l'échelle internationale, et tout le processus a été surveillé par un surveillant de l'équité.
Notre Programme canadien pour la commercialisation des innovations, ou PCCI, est un programme de démarrage qui aide les entreprises à combler les lacunes entre l'étape du laboratoire et celle de la mise en marché; 27 innovations précommerciales ont été présélectionnées lors de la première ronde, et 36 lors de la seconde. Comme vous le savez, « précommercial » signifie que les innovations sont mises à l'essai — ce sont des entreprises légitimes qui font des produits novateurs qui fonctionnent —, mais qu'on ne fait pas encore de production de masse.
Vous savez tout ce que cela représente pour un propriétaire d'une petite entreprise lorsque la première commande pour son produit a été passée par le gouvernement du Canada. C'est très stimulant.
Nous sommes également déterminés à soutenir les petites et moyennes entreprises par l'entremise de notre Bureau des petites et moyennes entreprises. Le bureau a aidé plus de 140 000 particuliers et fournisseurs, ainsi que 230 000 personnes qui ont visité son site Web, achatsetventes.gc.ca.
En ce qui a trait à la modernisation du milieu de travail fédéral, mon ministère s'efforce d'élaborer la norme Milieu de travail 2.0 pour permettre aux fonctionnaires de servir la population canadienne de manière plus novatrice et efficace. En ce qui concerne la modernisation des systèmes de paye, nous allons de l'avant avec la mise sur pied du Centre d'expertise de la paye à Miramichi. Cela permettra d'assurer la viabilité à long terme du système et des services d'administration de la paye du gouvernement du Canada et d'accroître l'efficacité de la fonction publique. Enfin, je suis heureuse de souligner que notre ministère a récemment été désigné comme l'un des 100 meilleurs employeurs de la région de la capitale nationale. Nous faisons 55 000 transactions d'achat qui représentent presque 17 milliards de dollars par année.
En ce qui concerne le Budget principal des dépenses, pour l'exercice 2012-2013, le budget de Travaux publics et Services gouvernementaux est de 2,5 milliards de dollars. Il diminue donc de 218 millions par rapport à l'an dernier, soit de 8 p. 100, pour s'établir à 5,6 milliards de dollars.
Le chiffre définitif pour le Budget supplémentaire des dépenses (C) est de 48 millions de dollars; il y a un financement supplémentaire de 105,5 millions de dollars, et des réductions de 57,7 millions. L'un des postes importants contenus dans le Budget supplémentaire des dépenses (C) concerne la Direction générale des biens immobiliers pour la gestion des immeubles à bureaux appartenant à l'État.
[Français]
La Direction générale des biens immobiliers gère un des portefeuilles les plus importants et les plus diversifiés de l'immobilier au Canada, y compris un grand nombre des monuments les plus importants du pays, des ponts et barrages jusqu'aux édifices fédéraux.
[Traduction]
Nous allons de l'avant avec des initiatives stratégiques fort intéressantes et importantes, comme Milieu de travail 2.0, des infrastructures, Leadership in Energy and Environmental Design, ou LEED.
Un autre poste concerne des fonds qui serviront à entreprendre des projets de réfection et d'entretien partout au Canada, y compris pour des barrages, des ponts et des routes. Par exemple, la Cale sèche d'Esquimalt et la route de l'Alaska sont incluses dans le programme des travaux du ministère.
Grâce à nos investissements dans les infrastructures publiques, non seulement nous créons des emplois partout au pays, mais nous assurons aussi au public un accès sécuritaire aux structures.
[Français]
Je suis maintenant heureuse de vous parler de Services partagés Canada. Pour l'année en cours, 2011-2012, Services partagés Canada n'a pas besoin de faire une demande de financement relative au Budget supplémentaire des dépenses (C), car cette nouvelle organisation a été soutenue par Travaux publics ainsi que par d'autres ministères fédéraux.
[Traduction]
En ce qui concerne Services partagés Canada, pour l'exercice 2012-2013, nous demandons 1,4 milliard de dollars, cette somme étant constituée de crédits transférés de 43 ministères partenaires, pour l'exploitation de l'organisme au cours de son premier exercice financier afin qu'il poursuive la prestation des services pour ces ministères.
Voilà qui conclut ma déclaration préliminaire. Mes représentants et moi serons ravis de répondre à vos questions.
[Français]
Merci beaucoup.
Bien entendu, nous avons des fonds pour l'augmentation des dépenses obligatoires, c'est-à-dire, l'aménagement, l'entretien et les locaux temporaires, relatives à des immeubles appartenant à l'État et à des locaux loués. C'est nécessaire pour l'augmentation des dépenses obligatoires liées aux programmes de logement de Travaux publics pour les fonctionnaires.
Travaux publics a des ententes de protection des prix pour l'augmentation des coûts des services publics et de location de locaux à bureaux appartenant à l'état et de locaux loués. Bien entendu, les ententes existent depuis 1991.
Des fonds sont nécessaires pour les coûts prévus relatifs aux besoins supplémentaires en matière de locaux à bureaux à l'intention des ministères et organismes gouvernementaux. Ils serviront à fournir des locaux à bureaux à d'autres ministères et organismes. Travaux publics a accès à ces fonds une fois qu'un nouveau programme est approuvé, ou qu'un financement est prolongé pour d'autres ministères. Ces fonds viennent de ministères et d'organismes qui ont reçu une approbation entre juillet 2011 et le 2 novembre 2011 pour augmenter leurs effectifs ou prolonger des programmes.
Les fonds pour les coûts de locaux liés à l'administration des pensions de retraite serviront à payer pour les locaux fournis aux employés qui administrent les fonds de pension. Comme vous le savez, Travaux publics est l'autorité fonctionnelle de l'administration du Régime de pension de retraite de la fonction publique. Seuls ces coûts directement imputables à la prestation des services de pension peuvent être imputés aux fonds de pension. Environ 650 employés de Travaux publics et Services gouvernementaux fournissent des services d'administration des pensions. Depuis novembre 2011, tous les services d'administration des pensions ont été centralisés au Centre des pensions de la fonction publique à Shediac, ce qui assure aux participants actifs l'accès à des renseignements cohérents et utiles sur les pensions, ainsi qu'à des spécialistes.
Enfin, des fonds sont également nécessaires pour des travaux de réparation et de réfection d'infrastructures majeures comme des barrages et des ponts, et cela concerne les 20 millions de dollars pour les ouvrages de génie. Ces fonds seront utilisés pour un programme exhaustif de travaux de réparation, de réfection et de remplacement de composantes des 20 ouvrages de génie majeurs, ainsi que pour 68 quais et de biens maritimes que nous avons partout au Canada.
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Bonjour, mesdames et messieurs. Bienvenue à la reprise des délibérations de notre 33
e réunion du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires. Nous allons poursuivre l'examen du Budget supplémentaire des dépenses (C) de 2011-2012.
Nous sommes heureux d'accueillir, à titre de témoins, divers hauts fonctionnaires du ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux, dont le sous-ministre adjoint, M. Ring; François Guimont, sous-ministre; Alex Lakroni, dirigeant principal des finances; et M. Stephen Twiss, directeur général du secteur de la gestion des programmes, Direction générale des biens immobiliers.
Ai-je oublié quelqu'un?
Une voix: Oui, Gina Rallis.
Le président: Je suis désolé, je n'ai pas mes lunettes. Je ne peux voir aussi loin.
Mme Gina Rallis, sous-ministre adjointe principale et agente principale des finances, Services ministériels. Excellent.
Liseanne Forand, soyez la bienvenue.
Je vais arrêter cela, parce que nous ne faisons que perdre du temps. Pourquoi ne pas retourner aux questions.
Lorsque nous avons suspendu nos travaux, Kelly Block disposait encore de 21 secondes dans son temps de parole.
Une voix: Non, en fait, elle n'a utilisé que 21 secondes.
Le président: Elle n'a utilisé que 21 secondes. Oui, c'est exact.
Si vous le permettez, monsieur le président, j'aimerais commencer par exposer quelques éléments au comité. Nous sommes maintenant dans une période de financement de cinq ans de la VPLT, la vision et le plan à long terme pour la Cité parlementaire. Monsieur le président, vous connaissez très bien l'édifice de l'Ouest. Une grande partie de nos efforts est consacrée à l'édifice de l'Ouest. C'est facile à dire comme cela, mais avant que nous puissions vraiment travailler dans l'édifice de l'Ouest, nous avons dû le vider, ce qui a ensuite mené à l'édifice La Promenade. Alors, nous avions des ressources, plus de 120 millions de dollars… Je cherche un appui ici… mais, de toute façon…
Des voix: Oh, oh.
M. François Guimont: J'espère que quelqu'un hoche de la tête à l'arrière.
En ce qui concerne l'édifice La Promenade, vous savez qu'un certain nombre de parlementaires sont logés dans cet édifice. J'estime que nous avons très bien fait à cet endroit. Ce projet a été terminé à temps et, si ma mémoire est fidèle, les coûts étaient inférieurs au budget, ou respectaient le budget. Je vais m'en tenir à cela, ce n'est déjà pas si mal. Alors, ce fut un important point de concentration.
Vous voyez ce que nous faisons maintenant dans l'édifice Wellington. C'est le même principe, des rénovations. Ce sont des édifices plus vieux. Vous avez entendu parler de l'édifice John A. Macdonald — l'ancienne Banque de Montréal —, qui deviendra maintenant la salle 200, que vous connaissiez bien dans le contexte de l'édifice de l'Ouest. L'édifice de l'Ouest est un gros morceau. Il est maintenant vide, nous y travaillons, et tout va bien.
Nous recevons des fonds — plus de 500 millions de dollars — pour la réalisation de ces initiatives. Cette année également, nous avons entrepris une série de travaux dans l'édifice de l'Est qui deviendra notre prochaine priorité. De toute évidence, une grande partie de ce travail fait intervenir des mouvements et l'échelonnement des activités, ce qui est sensé. Rappelez-vous, lorsque nous avons commencé à travailler dans l'édifice de l'Ouest, nous avons commencé par faire la tour pour la stabilisation et ensuite, nous avons vidé l'édifice de l'Ouest, puis, nous avons travaillé à l'intérieur de l'édifice de l'Ouest, etc. C'est de cette façon que nous procédons.
Collègues et membres du comité, vous avez probablement entendu l'histoire de la cuisine qui devait être relocalisée. La cuisine de l'édifice de l'Ouest devait être relocalisée et nous l'avons fait. Si je me souviens bien, nous étions en deçà du budget de 10 p. 100 et l'échéancier a été respecté. Alors, nous étions en dessous du budget de 5,5 millions de dollars dans un projet de nature assez substantielle. Le budget des installations alimentaires était de 33 millions de dollars, et nous avons réalisé les travaux pour 28 millions de dollars. Le budget pour l'édifice Wellington est de 23 millions de dollars, alors, nous allons de l'avant avec cette somme.
L'édifice La Promenade, dont j'ai parlé, respecte l'échéancier et le budget de 81,5 millions de dollars. La salle ici, cet édifice, qui était le musée de la photographie, a également été rénovée. Nous avons vu cela comme une occasion d'avoir plus de salles de réunion pour les comités, qui n'étaient pas assez nombreuses dans l'édifice La Promenade. Cela a été fait en respectant le budget et à temps. Je dirais qu'à l'heure actuelle, nous avons atteint un certain rythme dans le cadre de la VPLT. Nous avons raffiné notre planification, et nous avons terminé ces projets — et encore une fois, je le répète — en respectant le budget et les échéanciers.
Il y aura des surprises, parce que ce sont des édifices plus vieux. Monsieur le président, vous connaissez très bien la situation. Je me souviens d'avoir arpenté l'édifice de l'Ouest avec l'ancien président et certains membres du comité au moment où des pierres étaient enlevées pour permettre des travaux de stabilisation sismique. Ils étaient étonnés de voir que ces pierres étaient numérotées, nettoyées et ensuite, remises en place après les travaux de stabilisation. Alors, il s'agit d'un travail laborieux, qui est coûteux, mais comme l'a noté la vérificatrice générale dans son rapport, il s'agit probablement de travaux qui valent la peine et qui répondent aux attentes des Canadiens.
:
Merci de la question. Je vous en suis reconnaissant.
La première chose que nous avons faite, c'est que nous avons essayé de mettre la main sur le rapport. Tout ce que nous avions à ce moment-là, il y a quelques semaines lorsque l'histoire a été révélée, était essentiellement — et j'utilise les mots librement ici — un sommaire, sur lequel nous avons réussi à mettre la main. À ce moment-là, nous avons décidé de le transmettre au BVG.
Pourquoi? Parce que le BVG est en train de faire une vérification de CDC, Construction de Défense Canada. Nous avons estimé que ce pourrait être une bonne idée qu'il prenne en compte ce sujet d'enquête dans sa vérification. À nos yeux, cela semblait être sensé. Alors, c'est la première chose que nous avons faite.
La deuxième chose, c'est que nous avons reçu la semaine dernière, je pense — et je viens de le parcourir — le rapport lui-même. Ce n'était pas le sommaire, mais le rapport contenant les détails rédigés par le consultant, les diverses bases qui ont été visitées et le genre d'activités qui sont documentées, et nous l'avons fait parvenir au BVG également.
Le BVG nous a prévenus que cette question pourrait être au-delà de la portée de sa vérification en raison du temps. J'attends que cette réponse me soit confirmée par écrit. Si c'était le cas, nous allons effectuer notre propre examen au sein du ministère, par l'intermédiaire de la Direction générale de la surveillance en collaboration avec la Défense nationale.
Il est clair que c'est notre société d'État, mais la société d'État, comme vous le savez, travaille très étroitement avec le MDN. Si le BVG décidait formellement de ne pas s'occuper de cette question, nous prendrions les mesures nécessaires pour faire enquête sur les allégations qui ont été faites dans le rapport, que nous avons maintenant entre les mains.
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Monsieur le président, je vais vous donner une réponse en me concentrant sur la question de nos infrastructures, c'est-à-dire nos édifices.
Vous avez noté qu'avec le Plan d'action économique, on a donné deux fois 200 millions de dollars à TPSGC. Il s'agit donc de 400 millions de dollars que nous avons investis dans nos édifices. C'était assez unique. C'était de l'argent supplémentaire, qui était ajouté à nos ressources. C'est le premier point.
Cet argent a été investi en deux ans. La première année, nous avons investi environ 96 p. 100 de cet argent et la deuxième année, environ 95,7 p. 100. C'est très important. On a été capables d'être très actifs, afin de s'assurer que ces investissements étaient utilisés avant que la porte, ou la fenêtre, ne se ferme.
D'autre part, notre base, sur le plan des investissements annuels, est d'environ 500 millions de dollars.
[Traduction]
Stephen, les investissements annuels s'élèvent-ils à 500 millions de dollars?
[Français]
C'est pour des investissements dans nos édifices, un peu comme les investissements qu'on a faits de façon temporelle grâce au Plan d'action économique.
[Traduction]
C'est pour l'année en cours.
[Français]
À ma connaissance, M. Boulerice, cet argent n'a pas été réduit. Ces sommes d'argent sont récurrentes et nous avons un système en place qui définit quelles seront les priorités et où les investissements doivent être faits dans notre parc immobilier, qui représente plusieurs milliards de dollars.
Finalement, on nous a donné des fonds spécifiques pour nos
[Traduction]
20 ouvrages d'ingénierie.
[Français]
Nous avons des ponts, des barrages et des autoroutes. On a 20 ouvrages d'ingénierie spécifiques. On nous a donné des sommes d'argent dans le cadre du dernier budget pour faire des investissements dans la santé et dans la sécurité, de même que pour des études. Dans le cadre du dernier budget, on nous a donné de l'argent supplémentaire pour faire des investissements de l'ordre de 120 millions de dollars. C'est une enveloppe supplémentaire, qui s'ajoute à ce qu'on a pour nos édifices. C'est pour les ouvrages de génie.
Ce sont les trois domaines d'immobilisations du ministère.
J'ai trois questions, que j'aimerais vous lire. J'espère que si vous n'avez pas le temps de répondre à toutes, vous pourrez nous transmettre l'information par écrit.
Je m'intéresse tout d'abord aux coupures figurant dans le Budget supplémentaire des dépenses. J'aimerais qu'on m'explique quelles en seront les répercussions.
Il y en a cinq. On retranche 7,9 millions de dollars au Programme canadien pour la commercialisation des innovations et 14,5 millions de dollars aux travaux relatifs à la nouvelle administration centrale de la GRC. Ensuite, quels sont les ouvrages de génie qui ont permis au ministère d'économiser 8 millions de dollars? Je me demande aussi pourquoi l'Initiative visant à mettre des biens immobiliers excédentaires fédéraux à la disposition des sans-abri perd 2,5 millions de dollars. Si le temps vous le permet, vous pourriez peut-être commencer par celui-là. Enfin, le financement du projet touchant la viabilité des centres de données est réduit de 2 millions de dollars.
C'était ma première question. Voici la deuxième: pourriez-vous nous fournir une liste des édifices touchés par le montant de 74 millions de dollars destiné aux nouveaux bureaux et aux dépenses non discrétionnaires afférentes aux espaces locatifs et aux édifices de la Couronne?
Enfin, en réponse à la question que j'ai inscrite au Feuilleton, votre ministère a indiqué que par suite de l'examen stratégique, il éliminerait 303 emplois au cours du présent exercice, dans la catégorie « Programmes et services spécialisés ». Pouvez-vous nous donner une liste indiquant précisément les programmes ou les activités visés par cette mesure et le nombre de postes éliminés?
Je commencerais peut-être par l'initiative relative aux sans-abri.