:
Chers amis, c'est la deuxième fois que j'ai la chance de prendre place sur ce prestigieux fauteuil, et j'avoue que je commence à aimer cela.
Permettez-moi de vous offrir à toutes et à tous mes félicitations pour votre élection à la Chambre des communes. Vous me permettrez de saluer de ce prestigieux fauteuil mes électeurs et électrices du comté de qui m'ont accordé leur confiance pour une neuvième fois lors de cette dernière élection. Vous comprendrez que j'avais l'habitude d'avoir la vague dans le dos. Cette fois-ci, je l'avais dans le visage. J'ai trouvé la formule différente, mais un peu plus fatigante.
Permettez-moi également de saluer ma compagne Manon, qui m'a toujours soutenu, ainsi que mes enfants Catherine et Lucie, et mes petits-enfants également. Je remercie également mon comité électoral, qui a été d'un grand secours lors de cette élection. Nous allons commencer.
[Traduction]
La liste des députés qui ont retiré leur candidature ou qui sont inéligibles à la présidence a été déposée sur le pupitre de chaque député et est disponible au bureau.
[Français]
La liste des députés éligibles à la présidence a également été déposée sur le pupitre de chaque député et elle est également disponible au bureau.
[Traduction]
Pour commencer, j'inviterais tout député dont le nom figure sur la liste des candidats mais qui ne souhaite pas briguer les suffrages à prendre la parole pour en informer la présidence.
Le député de a la parole.
:
Vous n'aviez pas plus que cinq minutes.
[Traduction]
À la suite de cette déclaration, la liste des candidats est révisée.
Conformément à l'article 3.1 du Règlement, la Chambre doit entendre les discours des candidats à la présidence.
[Français]
Nonobstant tout article du Règlement ou toute procédure et usage adopté par cette Chambre, et pour aider les nouveaux députés élus à identifier les candidats à la présidence, je vais reconnaître, en ordre alphabétique, chaque candidat par son nom et par le nom de sa circonscription.
[Traduction]
Lorsque le dernier candidat à prendre la parole aura terminé son discours, je quitterai le fauteuil pendant une heure, après quoi les députés procéderont à l'élection du Président.
J'invite maintenant , député de Niagara-Ouest-Glanbrook, à prendre la parole pendant au plus cinq minutes.
:
Tout d'abord, permettez-moi d'offrir mes sincères félicitations à tous mes estimés collègues qui ont été élus pour siéger dans cette assemblée distinguée. Je souhaite aussi un bon retour à tous ceux qui ont été réélus.
[Français]
Pour ceux et celles qui entrent dans cette Chambre pour la première fois, je vous souhaite la bienvenue.
[Traduction]
Les Canadiens ont choisi chacune des personnes qui les représentent dans cette enceinte. Cette confiance s'accompagne d'un niveau incomparable de devoir et de responsabilité. D'un bout à l'autre du pays, les Canadiens se sont exprimés et s'attendent à ce que chacun d'entre nous travaille dans leur intérêt supérieur en faisant en sorte que cette quarante-et-unième législature fonctionne bien.
[Français]
C'est ce que nous devrions faire.
[Traduction]
Nous avons l'occasion, en fait le devoir de transcender les politesses superficielles et de ramener dans cette remarquable enceinte un niveau d'honneur et de respect qui sied à la Chambre des communes du Canada.
[Français]
Je mets chacun d'entre vous au défi de bien vouloir considérer votre rôle comme député.
[Traduction]
Je mets chacun d'entre vous au défi de bien vouloir considérer non seulement la façon dont vous percevez vos responsabilités, mais également la façon dont vous êtes perçus par les personnes qui ont mis en vous leur confiance en vous accordant l'honneur et le privilège de siéger en cette vénérable enceinte dans l'intérêt de tous les Canadiens.
Par nature et par devoir, nous sommes tous farouchement fidèles à nos convictions et à nos penchants politiques, mais, comme personnes et comme représentants de nos électeurs, nous devons nous conduire de manière exemplaire, rien de moins. La composition politique de la Chambre donne corps aux grandes valeurs démocratiques fondamentales du Canada; elle est le reflet des intérêts évidemment divers qui existent d'un bout à l'autre de notre merveilleux pays.
Alors que nous nous employons à faire avancer ces intérêts divers, nous devons garder à l'esprit que ce n'est pas le moment de s'adonner à des petits jeux politiques ni de se complaire dans l'autoglorification. Le rôle de cette assemblée est bien plus grand que la somme de ses parties.
Si vous m'élisez comme Président, je respecterai les traditions de longue date de la Chambre. Je ferai appel au discernement et à des consultations, puis je remplirai de mon mieux toutes les fonctions liées à mon poste.
En tant que Président, je ferai tout ce que je peux pour maintenir le caractère sacré de cet endroit, surtout en ce qui concerne le décorum que doivent observer les députés. Toutefois, il incombe en définitive à chaque député de prendre la décision délibérée d'agir avec le professionnalisme, le respect et la retenue que lui impose son rôle.
En qualité de représentants de la population canadienne, nous partageons tous le privilège et le droit fondamental qu’est la liberté d’expression dans cet endroit. Nous avons le droit de parler sans crainte d’obstruction, le droit d’exprimer n’importe quelle opinion ou d'aborder n’importe quelle question lorsque nous considérons qu’il en va de l’intérêt de nos électeurs ou de celui du pays dans son ensemble.
Cependant, le droit à la liberté d’expression s’accompagne d’une grande responsabilité à l’égard des autres députés et, bien entendu, d’une responsabilité tout aussi grande à l’égard de l’institution qu’est la Chambre, de même qu’à l’égard des règles parlementaires.
C’est au Président que revient le devoir d’assurer dans toute la mesure du possible la protection et l’exercice de la liberté d’expression. Il s’acquitte de ce devoir en présidant les débats, ainsi qu’en interprétant et en appliquant les règles et les pratiques de la Chambre. Le Président doit aussi maintenir l’ordre et le décorum au sein de la Chambre, ce qui est le gage du succès du Parlement.
Comme les députés le savent, le Président est également l’agent administratif principal de la Chambre. Ce rôle exige une gestion avisée et compétente, de même que l’expérience et la capacité nécessaires pour s’acquitter de ces tâches. En outre, le Président a l’honneur de représenter le Parlement dans ses rapports avec des personnes et des autorités de l’extérieur du Parlement. À ce titre, le Président doit expliquer avec concision les principes, les champs de compétence et les positions du Parlement.
C’est avec humilité que je m’adresse aujourd’hui à tous les députés.
[Français]
Je vous ai présenté ma mise en candidature pour le poste de Président pour avoir l'honneur de vous servir.
[Traduction]
J’ai fait mon entrée sur la scène politique il y a plus de dix ans, animé par la volonté de servir. Depuis que je siège dans cet endroit, j’ai toujours travaillé avec diligence au service de mes électeurs. J’ai également servi mon parti, du côté de l’opposition comme du côté du gouvernement. J’ai également été au service de la Chambre en assumant la présidence de nombreux comités. J’espère que mes collègues conviendront qu’à ce titre j’ai toujours tenté d’être juste et impartial en préconisant le consensus parmi tous les députés. J’ai toujours cherché et je chercherai toujours comment améliorer le Parlement et le Canada.
Je sollicite donc le soutien de tous les députés pour mon élection au poste de Président. En qualité de Président de la Chambre, je continuerai de servir les députés et la population canadienne, car c’est la principale fonction de ce poste.
Je possède l’expérience nécessaire. Je possède les talents et les compétences nécessaires.
[Français]
Je désire servir.
[Traduction]
Maintenant, tout ce dont j’ai besoin, c’est de l’appui des députés. Je vous remercie de votre attention.
:
Je prends la parole aujourd’hui en qualité de candidat à un poste que briguent huit candidats, ce qui signifie que les quelque 300 autres députés forment le comité d’embauche. À mon avis, ils sont investis aujourd’hui d’une responsabilité importante envers eux-mêmes, envers les autres députés et envers tous les Canadiens, à savoir la responsabilité d’examiner soigneusement chaque candidature avant de déterminer quel candidat, à leur avis, ferait le meilleur Président de la Chambre des communes.
Cet exercice va au-delà de la politique partisane, des liens d’amitié ou de l’ordre dans lequel les candidats ont demandé leur appui. Aujourd’hui, les députés décideront ensemble qui se verra offrir un contrat irrévocable de quatre ans pour diriger cet endroit et contribuer à piloter le navire de la démocratie canadienne.
Dans quelques minutes, nous entendrons peut-être mon collègue, le député de , dire que l’expérience en affaires est un atout de taille pour gérer les activités quotidiennes de la Chambre. Je suis d’accord avec lui, et c'est pourquoi mon expérience d’homme d’affaires prospère dans l’immobilier et à la tête d’une entreprise de communications avant mon entrée en politique devrait compter beaucoup pour les députés. Je connais l’importance de bien gérer un budget et de bien traiter les clients.
Je m’attends également à ce que dans quelques minutes mon collègue de affirme qu’une vaste expérience de la vie est nécessaire à notre Président dans sa fonction d’ambassadeur du Canada dans le monde. Je suis tout à fait d’accord. Comme nous le savons, notre Président arrive cinquième dans l’ordre de préséance et assume un grand nombre de responsabilités protocolaires et diplomatiques. C’est la raison pour laquelle j’accorde beaucoup de valeur à ma formation universitaire et à mon expérience à l’étranger.
Je suis titulaire d’un baccalauréat de l’Université Carleton et d’une maîtrise de l’Université de l'État de New York. J’ai aussi habité pendant plus d’un an en Europe, aux États-Unis et en Asie. Ces expériences me seront d’une grande utilité s’il m’est donné de servir comme Président de la Chambre au Canada et à l’étranger.
[Français]
Je prévois que, dans un moment, ma collègue de arguera que le Président de la Chambre doit parler les deux langues officielles. Elle aura raison. Je crois que les candidats bilingues ont un grand avantage. Pour moi, c'est une question de respect envers vous, les députés de la Chambre.
Il y a six ans, je ne pouvais pas prononcer une phrase en français. Je pense qu'aujourd'hui, je suis bilingue, peut-être pas parfaitement, cependant la plupart du temps, je suis en mesure de communiquer en français. Mais s'il y a une question compliquée ou un rappel au Règlement à la Chambre, je dois utiliser l'interprétation, parce que la priorité est de prendre une décision juste.
Ensuite, je pense que mon collègue de dira que l'expérience à la Chambre et dans ce fauteuil est nécessaire pour occuper ce poste. Je crois qu'il aura parfaitement raison. Dans la grande majorité des professions, il est obligatoire d'avoir une période de formation si on veut maîtriser toutes les facettes du travail. Je pense qu'il en va de même ici. Par conséquent, je crois que le candidat de , la candidate de et moi-même avons un avantage dans cette course.
[Traduction]
Plus tard, le député de mentionnera sans doute l'importance d'avoir le tempérament voulu, qu'il est crucial d'élire à la présidence une personne conciliatrice, facile d'approche et équitable, ayant une attitude posée et réfléchie.
Je le répète, je suis d'accord avec le député. Je crois avoir le tempérament voulu pour ce poste. J'écoute attentivement tous les points de vue et je cherche le consensus pour résoudre des situations délicates.
Enfin, je présume que le candidat de à l'autre bout fera valoir son expérience de la gestion de budgets de plusieurs millions de dollars à titre de ministre provincial.
Je crois tout comme lui que la gestion de gros budgets dans le secteur public constitue une excellente école pour devenir Président de la Chambre des communes. Je n'ai jamais été ministre provincial, mais j'ai été chef de cabinet pour deux ministres en Ontario et j'ai joué un rôle important dans la gestion d'un budget de dizaines de millions de dollars.
J'ai aussi été directeur de la recherche d'un parti politique national où j'ai embauché et géré plus de 30 personnes.
En pensant à tout ce que j'ai dit de positif au sujet des autres candidats, il me semble que si nous pouvions prendre ce que chacun a de mieux à offrir, nous aurions probablement tout en main pour créer le Président idéal. Hélas, cela est impossible. Le candidat parfait n'existe pas.
Or dans les faits, 300 députés doivent décider lequel des huit candidats sera à leur avis celui qui remplira le mieux ce rôle. S'ils jugent que dans l'ensemble, je suis le meilleur candidat du groupe, je leur demande leur appui. Si je suis élu Président, je travaillerai sans relâche tous les jours pour mériter la confiance des députés et les servir de mon mieux.
:
Chers collègues, permettez-moi d'abord de vous féliciter de votre élection. Vous êtes ici parce que c'est important pour vous, et parce que vous avez choisi de changer les choses.
Le fait d'avoir décidé de faire campagne pour devenir député vous distingue des 34 millions de personnes qui forment Canada, d'autant plus que seulement 5 000 Canadiens ont été élus à cette Chambre depuis la Confédération.
[Traduction]
Chers collègues, je me rappelle du sentiment d'émerveillement qui m'habitait à mon arrivée à la Chambre. Même avec mes 30 années d'expérience dans le milieu des affaires, je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir comme un jeune qui avait obtenu son premier emploi. Quand j'ai pris ma place à la Chambre, j'étais rempli d'enthousiasme. Je savais que c'était l'endroit où je devais être. C'était inspirant.
[Français]
Nouveaux et nouvelles collègues, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue au Parlement et à votre nouvelle famille du Parlement. Savourez cette expérience: elle restera en vous pour toujours. Nous sommes fiers de vous avoir comme collègues, et nous souhaitons de tout coeur que vous y trouviez beaucoup de satisfaction.
[Traduction]
Il est fantastique de revoir nos collègues, qui sont de retour à la Chambre. Aujourd'hui, j'ai l'honneur de présenter ma candidature comme Président de la Chambre.
Je présente ma candidature aujourd'hui après qu'un député de l'opposition m'ait suggéré de le faire lorsque le Président Milliken a annoncé sa retraite. Même si j'étais flatté par cette suggestion, c'est seulement quand plusieurs députés de tous les partis m'ont recommandé vivement de présenter ma candidature que j'ai commencé à envisager cette possibilité plus sérieusement. Après mûre réflexion et beaucoup d'encouragements, j'ai accepté de présenter ma candidature.
Chers collègues, nous devons aujourd'hui remplir notre premier devoir, à savoir élire un Président. J'ai l'honneur d'être joint par plusieurs collègues qui se sont portés candidats. Je sais que ces députés sont des personnes très honorables, et je les considère comme des candidats dignes d'être élus.
Mes amis, je crois qu'il est très important de respecter les traditions, surtout à la Chambre des communes.
Dans cet esprit, je n'ai pas brigué ouvertement ce poste. Je verrai aujourd'hui si c'était la bonne approche à adopter.
[Français]
J'ai plutôt essayé, quand c'était possible, de joindre chacun de vous individuellement pour me présenter et pour parler avec vous des questions qui vous préoccupent, de vos idées et de vos attentes quant au rôle du Président. Je ferai la même chose en tant que Président. Je crois que ce sont les députés qui rendent cet endroit si particulier et, par conséquent, je n'ai pas soumis ma candidature par lettre ou par l'entremise des médias. En tant que Président, ma porte vous sera toujours ouverte et, de la même façon, je nous encourage tous à bâtir de nouvelles relations avec nos collègues.
[Traduction]
Les candidats ont fait valoir l'importance d'améliorer le décorum et la courtoisie au sein de la Chambre des communes et la nécessité de se respecter mutuellement. Rien ne les distingue à cet égard; nos parents nous ont tous enseigné le respect et la courtoisie, et personne ne doute de la sagesse de ce conseil. J'ai appris cela de ma mère, originaire du Cap-Breton.
Toutefois, aussi important que cela puisse être, il ne s'agit là que d'un volet du rôle du Président. En effet, celui-ci est également appelé à présider le Bureau de régie interne et, à ce titre, il est responsable de l'ensemble de la Cité parlementaire. Un budget et un effectif importants sont associés à ces fonctions. Je crois que mon expérience en tant que directeur général d'une grande entreprise au bilan positif serait un atout au titre de ces responsabilités.
Parallèlement, la prudence financière est de mise. Nos patrons, les contribuables canadiens, ne méritent rien de moins. Je m'engage à adopter à l'égard du budget la même approche que j'avais lorsque je dirigeais ma propre entreprise, c'est-à-dire à montrer un oeil critique tout en faisant preuve de compassion et d'un grand intérêt.
Chers collègues, nous devons également rétablir les traditions de la Chambre selon lesquelles ce sont les parlementaires qui s'occupent de leurs affaires. Ceci est notre Chambre. Nous prenons nos propres décisions et cela commence par bâtir des relations fondées sur le respect mutuel.
Le Président a un rôle à jouer dans le soutien de ces relations. Le Président Milliken a fait de l'excellent travail pour ce qui est d'encourager les députés de tous les partis à se rassembler régulièrement dans un contexte dépourvu de partisanerie à l'occasion de diverses activités et réceptions. J'ai certainement l'intention de poursuivre ces importantes traditions.
[Français]
Le Président est le serviteur de cette Chambre. Si vous me faites l'honneur de servir, j'agirai avec humilité et respect afin de répondre à vos désirs.
Nous sommes tous venus ici avec comme objectif de rendre le Canada meilleur.
[Traduction]
Grâce au soutien réfléchi des députés, ensemble, nous pouvons y arriver. Je remercie les députés de l'intérêt sérieux qu'il porteront à ma candidature.
:
Tout d'abord, j'aimerais remercier mon collègue de longue date à la Chambre des communes, le doyen de cette Chambre, mon ami, l'honorable député de .
[Traduction]
Aujourd'hui, nous sommes appelés à prendre une décision importante: nous sommes appelés à choisir celui ou celle d'entre nous qui présidera aux délibérations de la 41e législature.
Nous avons tous à coeur de faire de cet endroit un endroit meilleur. Je ne m'attarderai pas à ce que nous savons déjà: ni à l'incivilité qui a marqué les dernières années, ni au manque de décorum, ni au manque de respect mutuel. Nous savons tous ce que nous devons faire, et nous savons surtout, selon moi, que c'est faisable. Aujourd'hui, nous sommes appelés à choisir celui ou celle d'entre nous qui est le mieux placé pour y parvenir, et qui saura guider nos travaux d'une main ferme.
Votre choix se fera en fonction de la force de caractère des candidats, de leur expérience parlementaire, de leurs connaissances historiques et de la compréhension qu'ils ont des gens et des régions que nous représentons. Vous devez être convaincus que la personne que vous choisirez représentera la Chambre avec dignité, respect et justice.
Toute ma vie, la Chambre a été mon deuxième chez-moi. J'ai mis les pieds dans la tribune des visiteurs pour la première fois en 1972, à titre d'adjoint exécutif du très honorable John Diefenbaker. J'ai vu à l'oeuvre quelques-uns des plus grands parlementaires de l'époque. J'ai fait partie du personnel rapproché du premier ministre Mulroney durant cinq ans, avant de me faire élire en 1998 et d'avoir le privilège de joindre les rangs du caucus gouvernemental.
Au cours de ces années, j’en ai beaucoup appris au sujet de la victoire et au sujet de la défaite. J’ai appris pourquoi se présenter comme candidat à la Chambre des communes est l’un des plus grands sacrifices que puisse faire un homme, une femme, un père ou une mère. J’ai le plus grand respect pour tous les hommes et femmes qui jouent leur réputation en se présentant comme candidat pour se mettre au service de leur collectivité et de leur pays au Parlement.
Durant tout le temps que j’ai passé ici, j’ai connu de grands présidents qui, en s’exprimant très calmement et avec beaucoup d’autorité, savaient refroidir les esprits échauffés à la Chambre des communes. J’en ai vu d’autres qui se consacraient à leur fonction avec toute leur énergie et la force de leur intellect, mais ne réussissaient jamais vraiment à maîtriser les difficiles conflits politiques qui, sans arbitrage, peuvent dégénérer et discréditer le débat. Pendant près de quatre décennies, j'en ai beaucoup appris de tous ces Présidents ainsi que des virtuoses de l’art oratoire que j'ai vus à l'oeuvre ici.
C’est pourquoi je m’engage, si je suis choisi comme Président, à gagner le respect de la Chambre et à le mériter constamment, à défendre les droits sacrés des députés et à traiter tous les membres de notre assemblée comme des égaux.
Je sais que les pouvoirs du Président lui sont conférés par les députés, et seulement par les députés. Le Président doit leur paraître crédible et gagner leur confiance grâce à une relation fondée sur la justice, l’intégrité, le respect mutuel et la rigueur morale.
Je sais par expérience que les députés accepteront une décision qu'ils estiment juste et impartiale et qui, selon eux, a été prise en respectant la tradition, les précédents et les règles de procédure.
Les députés doivent choisir le Président en fonction de son expérience, de son jugement et de sa force de caractère, autant de qualités que ce dernier doit être déterminé à mettre au service des députés.
Comme cela a été mentionné, le Président est aussi un ambassadeur du Parlement. Il s'occupe également d'accueillir les dignitaires en visite au pays et il représente cette Chambre et le Canada lors des réunions parlementaires internationales. J'ai l'intention de représenter les députés et le Parlement avec honneur, dignité et détermination.
En terminant, j'aimerais me citer moi-même et reprendre un extrait du premier discours que j'ai prononcé à la Chambre, il y a 23 ans. J'avais alors dit ceci: « Nous avons édifié l'un des grands pays du monde, en nous fondant non sur la puissance, mais sur la justice et la tolérance. La tolérance est le fondement d'une société civilisée ».
Nos deux langues officielles, le français et l'anglais, sont le reflet de cette réalité.
Puisque j'ai grandi à Calgary, je n'ai pas eu la possibilité d'apprendre le français, mais mes enfants, qui ont grandi à Ottawa, ont eu cette chance.
[Français]
Donc, bien qu'ils soient tous les deux bilingues, leur père ne l'est pas, du moins pas encore.
Je ferai tout mon possible pour parfaire mon français, et je vous assure que je défendrai la place égale du français et de l'anglais à la Chambre si j'ai l'honneur de vous servir comme Président.
[Traduction]
Comme mes collègues peuvent le constater, mon français n'est pas encore impeccable, mais je déploie les efforts nécessaires pour le parfaire.
Je souhaite devenir Président de la Chambre, et je m'engage à y rétablir le respect et la dignité. J'ai établi des objectifs clairs à cet égard et je crois posséder les compétences requises pour y arriver. Si on me donne l'occasion de servir les députés, je ferai de cette institution un endroit honorable où les représentants du peuple pourront débattre de nouveau des politiques gouvernementales importantes et exercer une influence sur celles-ci.
Je serai très honoré d'obtenir votre appui.
:
Merci, monsieur le président et je tiens à féliciter tous mes collègues rassemblés ici aujourd'hui.
C'est un honneur et un privilège que de siéger en cette Chambre pour représenter les valeurs et les intérêts de nos électeurs et de faire avancer les politiques publiques.
[Traduction]
D'entrée de jeu, j'offre mes sincères condoléances au député de qui a récemment perdu son épouse.
Je me présente aujourd'hui comme candidate pour vous servir à titre de Présidente et pour mettre l’accent sur le relèvement du ton et de la qualité des débats à la Chambre afin de rétablir la confiance que les Canadiens méritent d’avoir en leurs politiciens et leurs institutions démocratiques. Je propose de favoriser un processus par lequel nous nous engagerons à nous imposer individuellement une norme plus élevée, à suivre les progrès réalisés et à apporter à la procédure des modifications concrètes qui favorisent l’atteinte de notre objectif.
Au cours de la dernière campagne électorale, de nombreux électeurs de ma circonscription, Victoria, ont déclaré que le Parlement est censé travailler dans l’intérêt des Canadiens, et non dans l’intérêt des partis. Depuis mon arrivée ici, je me suis fait fort de respecter ce principe. Bien sûr, cet endroit est partisan. De par sa nature, il est un endroit où s’affrontent des opinions opposées, et ce, à juste titre. Toutefois, contrairement aux concours oratoires dans les écoles secondaires, l’objectif du débat parlementaire n’est pas de marquer des points et de gagner – il consiste à améliorer les politiques publiques.
Chacun de nous représente des perspectives différentes, que nos électeurs estiment dignes d’être entendues et, disons-le, intégrées aux politiques publiques – pour que le gouvernement et le Parlement travaillent véritablement pour tous les Canadiens. Il ne revient absolument pas au Président de déterminer précisément la façon de le faire. Il peut toutefois lui incomber de favoriser et d'entretenir un climat dans lequel fonctionne cette approche. Il est absolument essentiel qu'il en soit ainsi.
[Français]
Je vous demande d'imaginer un moment, pendant un instant, un Parlement qui fonctionne bien. Un endroit où les débats sont éclairés, intéressants, inspirants même et, par-dessus tout, respectueux.
Un endroit où l'interaction aboutit à des politiques plus inclusives et, par le fait même, à la victoire de tous les Canadiens.
Ce n'est pas un projet utopique que je vous propose. C'est un objectif qu'il faut atteindre pour enrayer le cynisme qu'affichent les Canadiens à l'endroit de leurs politiciens et de leur Parlement.
Je prend donc la parole aujourd'hui, pleinement déterminée à m'acquitter de la fonction principale de Président qui consiste à maintenir l'ordre et le décorum pendant les débats en Chambre.
Je m'engage également à protéger les droits et privilèges de chaque député et à les concilier avec notre devoir de servir les intérêts de tous les Canadiens et, je dirais, selon la procédure et les règlements de notre Parlement.
Cependant, un Président ne peut pas accomplir cette tâche seul. Tous les députés ici doivent être également déterminés à atteindre ces objectifs.
[Traduction]
Je vous demande donc votre appui, aujourd'hui, uniquement si vous êtes disposés à faire votre part pour garder le décorum -- à collaborer avec moi à l’amélioration du déroulement de nos travaux, de nos débats et de la période des questions ainsi que de toutes nos interactions. Je m’engage en tant que Présidente à n’être guidée que par la volonté de la Chambre, et si cette volonté est tenace dans la recherche d’un Parlement qui fonctionne bien, nous pourrons, ensemble, rétablir la foi des Canadiens en leur Parlement.
Notre Président sortant a dit récemment que la politique fédérale est devenue plus partisane et moins démocratique qu'elle ne l'était lorsqu'il est arrivé au Parlement, après sa première élection comme député. J’espère que l’un des nouveaux députés à la Chambre aujourd’hui pourra dire exactement le contraire lorsqu’il prendra sa retraite. Faisons en sorte que la 41e législature soit le point tournant. Changeons les choses dès maintenant.
:
Monsieur le doyen, chers collègues, permettez-moi avant tout de féliciter aussi les députés présents aujourd'hui. Qu'il s'agisse de votre premier mandat ou, comme vous, monsieur le doyen, de votre neuvième, je suis persuadé que vous conviendrez qu'il n'y a rien comme entrer à la Chambre pour la première fois après une élection.
[Traduction]
Je sollicite l'indulgence des députés qui ont entendu mon discours dans des circonstances semblables, lors de la 40e législature, car j'aimerais citer le Président William Lenthall pour décrire la nature du poste de Président.
Lorsque le roi Charles est entré à la Chambre des communes, en 1642, pour exiger qu'on lui dise où se trouvaient certains députés, le Président Lenthall lui a dit:
Qu’il plaise à Votre Majesté, je n’ai d’yeux pour voir et de langue pour parler que selon le bon plaisir de la Chambre, dont je suis ici le serviteur [...]
[Français]
À mon avis, c'est cela, le principal rôle du Président. Il doit d'abord être un serviteur de la Chambre. C'est le rôle du Président de garantir que les députés puissent exercer leurs droits et privilèges à la Chambre. Les députés, collectivement, délèguent l'autorité au Président pour assurer que la Chambre fonctionne.
[Traduction]
Je crois pouvoir être le gardien de cette tradition grâce à l'expérience que j'ai acquise au fil des dernières années. Depuis cinq ans, je préside des séances de la Chambre. Il y a une heure encore, j'en étais le vice-président. Auparavant, de 2006 à 2008, j'étais vice-président adjoint.
C'est en forgeant qu'on devient forgeron, dit le vieux proverbe, et j'ai certainement beaucoup appris en occupant le fauteuil de la présidence. L'expérience et l'expertise devraient compter pour beaucoup. Chaque candidat peut avoir, dans divers domaines, de l'expérience variée qui lui sera sûrement utile, mais je pense que rien ne vaut la formation qu'on acquiert au travail. À titre de vice-président, j'ai appris les règles, les procédures et les précédents en présidant des séances.
Au cours de mes conversations avec de nombreux députés, ceux-ci m'ont chaudement félicité pour mon impartialité et mon équité lorsque j'ai exercé les fonctions de Président de la Chambre. J'ai toujours veillé à ce que tous les partis et tous les députés soient traités équitablement lorsque j'occupe le fauteuil du Président.
Certains m'ont parlé de mon âge, et je sais que je vieillis. Le Président actuel de la Chambre des communes au Royaume-Uni, M. John Bercow, a dû, lui aussi, faire face à un questionnement au sujet de son âge, car il était relativement jeune lorsqu'il a été élu Président. Je suis sûr qu'il ne m'en voudra pas de vous raconter une histoire tirée de son discours, lorsqu'il défendait sa candidature. Un député lui avait dit:
Certainement pas, Bercow. Vous n'êtes pas simplement trop jeune; vous êtes beaucoup trop jeune. D'après moi, le Président devrait être pratiquement sénile.
[Français]
J'espère que personne ici n'est de cet avis.
Vous avez été nombreux à me parler de décorum et de courtoisie.
[Traduction]
Je suis tout à fait d'accord que le Président doit s'affirmer davantage dans son rôle, afin de relever le niveau du débat à la Chambre. Je crois qu'il est temps que le Président s'appuie sur les dispositions existantes du Règlement pour appliquer plus rigoureusement les règles régissant le comportement.
Souvent, lorsque j'occupais le fauteuil de la présidence, certains députés — et je ne nommerai personne — perturbaient systématiquement le débat et étaient constamment discourtois envers leurs collègues. Parce que leur nom était inscrit sur la liste des intervenants à la période des questions, ils avaient automatiquement la parole et pouvaient donc faire une déclaration. Or, nous devrions avoir un système et un Président garantissant que seuls les députés témoignant du respect à leurs collègues soient respectés à leur tour.
[Français]
Soyez certains que je vais m'assurer que les députés qui refusent de respecter les règles régissant les débats ne pourront prendre la parole tant qu'ils n'auront pas fait preuve du respect qu'impose l'importance de la Chambre.
[Traduction]
J'ai également remarqué, durant la dernière législature, que le language acerbe s'était insinué dans le débat. La Chambre possède une liste de mots non parlementaires, mais nous devons aller plus loin. Je ne pense pas qu'il suffit de rédiger une liste formelle pour limiter l'usage du language non parlementaire. Le Président devrait veiller à ce que les députés respectent à la fois l'esprit et la lettre des règles régissant le language non parlementaire.
Les insultes et la remise en question des motivations d'autres députés empoisonnent l'atmosphère de la Chambre. À mon avis, c'est ce que les Canadiens déplorent le plus. Il est primordial que les députés se respectent mutuellement.
[Français]
En tant que Président, je veux voir une Chambre des communes respectueuse et courtoise, où les députés peuvent discuter librement de lois et d'idées, en sachant que leurs droits et privilèges sont protégés. Nous avons le devoir envers tous les Canadiens de faire en sorte que la Chambre fonctionne.
À mes collègues francophones, je peux dire que pendant 13 ans, j'ai appris le français à l'école. Mais quand j'ai déménagé en Saskatchewan, j'ai oublié quelques mots et conjugaisons. Toutefois, je fais un grand effort pour améliorer mon français. J'apprends le subjonctif malgré « l'imparfait de mes paroles ».
[Traduction]
Protéger les droits individuels des députés est également une tâche importante qui incombe à la présidence. Si vous me choisissez, je veillerai à ce que chaque député ait le droit d'être entendu. Il faut protéger à la fois nos droits collectifs et les droits individuels de chaque député.
J'invoque mon expérience, ma passion pour cette institution et mon application équitable des règles pour humblement solliciter votre soutien.
:
Monsieur le président, puisque c'est la première fois au cours de la 41
e législature que je prends la parole, je tiens à remercier la population de d'avoir exprimé sa confiance à mon endroit en m'élisant pour la troisième fois.
[Français]
Je tiens à féliciter les honorables députés qui ont été élus et à souhaiter la bienvenue à ceux qui siègent ici pour la première fois.
[Traduction]
Les Canadiens ont élu leur premier gouvernement majoritaire en 11 ans. C'est la première fois depuis 2004 que nous ne sommes plus menacés par la possibilité du déclenchement d'élections fédérales à tout moment. Par ailleurs, plus du tiers des députés entament ici leur premier mandat. Nous avons l'occasion de faire mieux fonctionner la Chambre des communes pour les Canadiens. Le choix du Président que nous ferons aujourd'hui y contribuera beaucoup.
Afin d'aider les députés à prendre une décision, je prends un moment pour parler de mes antécédents et de mon expérience et pour exprimer mes idées sur le rôle et les responsabilités du Président.
[Français]
Au cours des 25 années que j'ai passées à apprendre à gérer notre entreprise familiale de villégiature dans le centre de l'Ontario, il m'est apparu évident que notre succès reposait sur les relations que nous entretenions avec les gens avec lesquels nous travaillions: les membres de notre famille, les clients, le personnel et les concurrents.
[Traduction]
Nous savons que la même chose est vraie pour le travail que nous faisons dans notre vie publique. Savoir écouter et comprendre nos électeurs, nos collègues, les membres de notre équipe, les bénévoles et même nos opposants politiques détermine dans une large mesure ce que nous pouvons accomplir.
C'est ce genre d'expérience qui a guidé mon travail dans la vie publique jusqu'à ce jour. J'en ai tiré des leçons qui m'ont aidé à présider le Comité permanent des affaires autochtones et du développement du Grand Nord au cours de la dernière législature.
[Français]
Au comité, j'ai appris que l'utilisation judicieuse et impartiale des règles de procédure et le respect profond de chaque député permettaient de tenir des délibérations dans un cadre courtois et franc.
[Traduction]
Nous savons tous que les Canadiens aimeraient voir une amélioration du degré de courtoisie et de décorum à la Chambre. Je crois que c'est aussi le souhait des députés.
[Français]
La difficulté vient du fait qu'il faut protéger les droits et privilèges des députés — la liberté de parole —, tout en faisant respecter l'ordre et le décorum. L'équilibre est délicat, et c'est un équilibre que le Président se doit de maintenir.
[Traduction]
Étant le serviteur de la Chambre, le Président ne peut outrepasser les limites que fixent la Chambre et les députés.
Parvenir à accroître la courtoisie et le décorum nécessitera la volonté des députés, une application juste et cohérente des règles de procédure par le Président, ainsi que d'excellentes relations entre le Président et les leaders parlementaires et les whips. C'est une tâche que j'assumerais très volontiers pour que les Canadiens soient plus fiers du travail que nous faisons ici.
[Français]
En terminant, je crois qu'il est essentiel que le Président puisse s'exprimer dans les deux langues officielles. Selon mon professeur de français, j'ai atteint le niveau intermédiaire, et en travaillant fort, je pourrais être bilingue fonctionnel d'ici un an. C'est l'engagement que je prends devant vous, monsieur le président, et devant les députés.
Je remercie les honorables députés de m'avoir écouté aujourd'hui et je serais honoré d'avoir votre appui.
[Traduction]
Je vous remercie de prendre ma candidature en considération et je serais honoré d'obtenir votre soutien.
:
Merci, monsieur le président. Tout d'abord, j'aimerais féliciter tous ceux et celles qui ont été réélus et souhaiter la bienvenue à tous ceux et celles qui viennent d'être élus. Je veux aussi profiter de l'occasion pour remercier les électeurs et les électrices de Brandon—Souris de leur support indéfectible.
[Traduction]
La circonscription de est située au sud-ouest du Manitoba, province que j'appelle le coeur du Canada, parce que nous sommes le coeur de ce corps appelé le Canada. Qui plus est, nous sommes tous très fiers d'accueillir, au Manitoba, une nouvelle équipe de hockey de la LNH.
[Français]
C'est un honneur de présenter ma candidature au très important poste de Président de la Chambre.
[Traduction]
J'ai occupé divers postes dans l'administration municipale et dans les gouvernements provincial et fédéral, notamment préfet adjoint, ministre de l'Industrie, du Commerce et du Tourisme du Manitoba et président d'un comité fort productif de la Chambre des communes, le Comité des transports, de l'infrastructure et des collectivités.
En 20 ans de vie publique, j'ai connu les hauts et les bas associés au fait de siéger du côté du gouvernement et dans l'opposition; je suis donc très bien placé pour comprendre l'équilibre qu'un Président doit maintenir dans une chambre progressive.
Ayant travaillé des deux côtés de la Chambre, j'ai appris l'utilité de collaborer de façon constructive avec tous les partis. C'est ce que je continuerai de faire si je suis élu Président.
Chers collègues, depuis quelques années, notre merveilleuse Chambre est marquée par une détérioration frappante du décorum. Il est troublant, non seulement sur le plan politique mais aussi personnel, de voir les députés s'attaquer à la Chambre; il faut que ça cesse. Soyons clairs: si vous m'élevez au poste de Président, je ferais tout en mon pouvoir pour rectifier la situation.
[Français]
Je crois que le Président de la Chambre doit jouer un rôle crucial dans le maintien du décorum dans cette Chambre.
[Traduction]
Cependant, le Président ne peut y arriver seul. Je souhaite occuper la présidence d'abord et avant tout pour que la démocratie canadienne s'exprime de manière productive et respectueuse. J'ai toujours traité mes collègues avec respect et je suis persuadé que les députés avec lesquels j'ai siégé confirmeraient mes dires.
Si je suis élu à la présidence, je m'engage envers les députés à être disponible en tout temps.
[Français]
Comme Président, je serai le Président de tous les députés et je m'engage à être disponible pour chacun et chacune d'entre vous.
[Traduction]
J'ai passé de nombreuses années dans la fonction publique. Pendant ma carrière, j'ai toujours adopté une attitude non partisane. Je me consacrerais entièrement à cette importante charge que constitue la présidence et je m'efforcerais de rétablir le décorum à la Chambre tout en traitant les députés avec respect.
Il va sans dire qu'à titre de Président, je représenterais avec dignité et honneur les députés du Parlement canadien non seulement au pays, mais également sur la scène internationale.
[Français]
Aujourd'hui, en tant que députés, nous avons l'occasion de prouver aux Canadiens que ce Parlement du Canada marquera le rétablissement d'un décorum et d'un respect grandement nécessaires.
[Traduction]
Si je suis élu à la présidence, je m'acquitterai de ma tâche avec confiance et je dirigerai les travaux de la Chambre conformément aux règles qui ont résisté à l'épreuve du temps. J'ai servi mes concitoyens canadiens avec respect et dignité pendant la plus grande partie de ma vie d'adulte et j'ai la ferme intention de maintenir le cap si ma candidature est retenue aujourd'hui.
Je vous demande humblement votre appui et je vous remercie de votre attention.
[Français]
Je vous soumets humblement ma candidature.