:
Merci beaucoup, monsieur le président.
Bonjour. J'aimerais remercier les membres du comité de m'avoir invité à prendre la parole aujourd'hui. Je vous présente Lane MacAdam, de Sport Canada, qui m'accompagne et qui prendra part aux discussions. Marcel Aubut et Caroline devraient se joindre à nous d'une minute à l'autre. Ils sont en route.
Comme la plupart des Canadiens, j'adore le sport. Je crois que le sport fait partie intégrante de notre culture et de notre identité. Il a le pouvoir de nous rassembler et de susciter un sentiment de fierté nationale.
Dans mon rôle de ministre d'État responsable des Sports, j'ai la chance de passer du temps à encourager nos athlètes de haut niveau sur le terrain, les patinoires et les pentes partout au Canada. C'est merveilleux de constater à quel point le port de la feuille d'érable inspire de la détermination et de la fierté chez nos athlètes.
Dans seulement 80 jours, les amateurs de sport de partout dans le monde auront les yeux rivés sur Sotchi, en Russie, alors que les athlètes de haut niveau poursuivront leur rêve de monter sur le podium.
Pendant que nous sommes assis ici, nos athlètes en sont à la dernière étape des préparatifs pour être au meilleur de leur forme, afin de tout donner aux Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2014 à Sotchi. C'est donc le moment parfait de voir si nous sommes prêts et de discuter des attentes en matière de performance.
Notre gouvernement s'enorgueillit sans hésitation de l'investissement inégalé qu'il a fait dans le sport. Par l'entremise de Sport Canada, notre gouvernement travaille de manière à s'assurer que nos athlètes ont les outils dont ils ont besoin pour atteindre leurs objectifs dans leur quête d'excellence.
Depuis son élection, notre gouvernement travaille avec ses partenaires afin d'offrir à nos athlètes un système sportif dynamique qui se traduit par l'accès à des milieux d'entraînement de qualité et à des entraîneurs de renommée internationale. Nous aidons nos athlètes à se concentrer sur leur entraînement afin de réaliser leur rêve de monter sur le podium. Notre gouvernement collabore également avec des organismes nationaux de sport dans le but de tenir des compétitions internationales au pays.
Le gouvernement du Canada appuie le système sportif et nos athlètes en investissant près de 200 millions de dollars par année au moyen de trois programmes clés de Sport Canada: le Programme de soutien au sport, le Programme d'accueil et le Programme d'aide aux athlètes.
Depuis l'arrivée au pouvoir de notre gouvernement, nous avons investi près de 990 millions de dollars dans le système canadien de sport de haut niveau, ce qui fait du gouvernement du Canada le plus important bailleur de fonds dans le domaine du sport au pays. Je désire aussi préciser que ce niveau de financement représente une hausse de 52 % de l'appui aux organismes canadiens de sport depuis l'entrée en poste de notre gouvernement.
Cet appui a permis au Canada de se démarquer en tant que grande nation sportive. Il a donné à nos athlètes un accès aux sciences et à la recherche sur le sport parmi les plus avant-gardistes. Nos athlètes ont ainsi à leur disposition un milieu d'entraînement de classe mondiale et ils reçoivent le meilleur entraînement au monde.
Notre gouvernement a investi plus de 153 millions de dollars dans les sports d'hiver au cours du dernier cycle olympique de quatre ans. Il s'agit d'une hausse de plus de 25 millions de dollars ou de 20 % depuis le dernier cycle de quatre ans qui avait précédé les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 à Vancouver.
Il s'agit également d'une hausse de 112 % depuis le dernier cycle de quatre ans qui avait précédé les Jeux d'hiver de 2006 à Turin.
Notre gouvernement veut s'assurer qu'il ne reste aucune embûche et que nos athlètes sont en mesure de faire ce qu'ils font le mieux: gagner.
Le Programme de soutien au sport constitue notre principal mécanisme de financement visant à appuyer les organismes nationaux de sport du Canada, les centres sportifs canadiens et les organismes de services multisports. Le budget annuel du programme, qui s'élève à plus de 140 millions de dollars, sert à financer des projets qui encouragent la pratique du sport ainsi que des programmes destinés aux athlètes de haut niveau, ce qui comprend un financement ciblé afin d'épauler les athlètes canadiens dans la réalisation de leurs rêves olympiques et paralympiques.
En plus de travailler avec nos partenaires pour faire en sorte que nos athlètes connaissent du succès, nous voyons à ce que les athlètes canadiens se mesurent à leurs pairs de façon loyale.
J'ai annoncé récemment le financement annuel accordé par Sport Canada au Centre canadien pour l'éthique dans le sport et aux mesures contre le dopage. Pensons aux tests pour les athlètes et au service d'appel direct contre le dopage. En 2013-2014, cet investissement totalisera près de 5,9 millions de dollars.
Le Programme d'accueil vise à soutenir les efforts des collectivités canadiennes qui souhaitent accueillir des manifestations sportives internationales, comme les Jeux olympiques et paralympiques de 2010 à Vancouver et les Jeux panaméricains et parapanaméricains de 2015, qui auront lieu dans la grande région du Golden Horseshoe.
La tenue au Canada de ces rencontres sportives constitue un avantage pour nos athlètes, en plus d'inspirer les Canadiens, de créer des emplois, d'apporter aux collectivités d'accueil des débouchés économiques et de léguer des infrastructures sportives améliorées. Nos athlètes peuvent ainsi acquérir en sol canadien une expérience de compétition précieuse et profiter d'installations nouvelles ou améliorées pour poursuivre leur entraînement. Ils peuvent ainsi se préparer à gagner au nom du Canada à des compétitions internationales, dont les Jeux olympiques et paralympiques.
Enfin, je désire souligner que notre gouvernement verse un appui financier direct à nos meilleurs athlètes afin de les aider à assumer leurs frais de subsistance et d'entraînement ainsi que leurs droits de scolarité d'études postsecondaires. Ils peuvent donc se concentrer sur leur entraînement. Grâce à ce programme, nous allouons chaque année 28 millions de dollars pour soutenir plus de 1 700 athlètes. Il s'agit de la plus importante source de financement direct à être versée à des athlètes au Canada. Elle nous a permis d'aider nos athlètes à s'entraîner à temps plein en vue des Jeux d'hiver de Sotchi.
Alexandre Bilodeau, Maëlle Ricker et Josh Dueck ne sont que trois des athlètes bien connus à bénéficier du programme. Comme vous vous en souvenez probablement, Alexandre est devenu le premier athlète canadien à remporter une médaille d'or olympique ici même au Canada, durant les Jeux d'hiver de 2010. C'était la première des 14 médailles d'or qu'auront remportées nos athlètes olympiques cette année-là, établissant ainsi un record. Quant aux 19 médailles gagnées par nos athlètes paralympiques à Vancouver, elles ont démontré au monde entier que nos athlètes peuvent se mesurer aux meilleurs.
En tant que Canadiens, nous sommes fiers des succès de notre pays, qui est reconnu comme une grande nation sportive. C'est pourquoi, en tant que gouvernement, nous sommes également fiers de soutenir nos athlètes et de les aider à réaliser leur rêve de monter sur le podium. Leurs succès nous inspirent tous, y compris nos futurs athlètes olympiques et paralympiques.
Je suis heureux de mentionner que pendant les quatre années qui ont précédé les Jeux, notre gouvernement a fait tout son possible pour aider nos athlètes et nos équipes à monter sur le podium à Sotchi. Nous poursuivrons notre travail en étroite collaboration avec le Comité olympique canadien, le Comité paralympique canadien et l'équipe d'À nous le podium pour que, grâce à nos fonds, les Canadiens accèdent au podium.
Dans quelques mois à peine, les meilleurs athlètes de sports d'hiver du Canada se mesureront aux meilleurs athlètes du monde, et le Canada a des objectifs ambitieux. Nos athlètes olympiques se sont fixé des objectifs élevés, et ils espèrent se hisser au sommet du tableau cumulatif des médailles. Nos athlètes paralympiques sont déterminés à se classer parmi les trois premiers au tableau cumulatif des médailles d'or.
Les Jeux d'hiver de 2014 à Sotchi s'annoncent comme une rencontre palpitante pour tous les Canadiens. Voilà une occasion de promouvoir notre culture et nos valeurs en matière de transparence et de respect des règles. Voilà une chance d'affirmer notre réputation de grande nation sportive. Nous avons la possibilité de nous rassembler en tant que Canadiens et de soutenir nos athlètes dans leur quête d'excellence.
Je répondrai maintenant volontiers à vos questions.
Merci.
:
Merci beaucoup, monsieur le président.
Honorables membres du comité, c'est avec plaisir que je me joins à vous ce matin pour vous parler des préparatifs de notre équipe olympique canadienne.
[Traduction]
Je vous remercie de m'avoir invité à me joindre à vous aujourd'hui.
[Français]
Vous serez peut-être surpris d'apprendre que le Comité olympique canadien, ou COC, est la plus importante source de financement privé pour le sport de haute performance au pays.
[Traduction]
C'est toutefois le gouvernement du Canada qui contribue le plus généreusement au financement du sport au Canada, il joue un rôle extraordinaire. Il est sans contredit essentiel que le gouvernement et le secteur privé continuent d'offrir un financement solide et stable au sport pour paver la voie au succès aujourd'hui, demain et à long terme.
[Français]
Au nom des athlètes canadiens, des entraîneurs et de toutes les fédérations nationales de sport, je tiens à remercier le premier ministre Harper, le ministre Gosal, qui est ici aujourd'hui et qui est un bon ami, et le ministre Flaherty de cet important soutien. Cela dit, nos athlètes et nos entraîneurs ont besoin de cet appui, de ce soutien constant et avec la même force.
[Traduction]
En vue de ces jeux, outre les performances attendues des athlètes, le Comité olympique canadien vise le sommet du classement des médailles.
[Français]
À Sotchi, l'équipe olympique canadienne tentera de changer l'histoire et de faire du Canada le premier pays hôte à remporter encore plus de médailles aux jeux suivants; ce n'est jamais arrivé. Cet objectif est ambitieux et il ne sera pas facile à réaliser, mais c'est comme ça qu'on les aime, les objectifs. Il faut du cran et de l'ambition pour atteindre l'excellence.
[Traduction]
Nous savons que les Jeux olympiques sont une source de fierté dans beaucoup de pays et que le sport devient de plus en plus compétitif partout dans le monde.
On observe que pour la première fois, il y a jusqu'à cinq pays qui peuvent aspirer à la première place du classement, la compétition est très féroce. La différence entre le premier et le cinquième rangs pourrait tenir à une ou deux médailles. Comme nous le savons, tout peut arriver aux Jeux olympiques. Bien souvent, ce n'est pas nécessairement le meilleur athlète qui gagne, mais celui le mieux préparé pour gagner la compétition dans le contexte olympique.
C'est la raison pour laquelle l'équipe canadienne de mission et de préparation en vue des Jeux olympiques, c'est-à-dire l'équipe derrière les athlètes, travaille depuis cinq ans à faire en sorte qu'il ne reste aucune embûche sur notre route vers Sotchi.
[Français]
Le COC a tout mis en oeuvre afin que les athlètes canadiens aient les meilleures conditions possible pour offrir des performances dans la pleine mesure de leurs capacités et de leur talent durant les Jeux.
C'est la première fois que l'équipe d'hiver va à Sotchi après avoir fait un tour complet de tous les programmes de préparation qui existent. C'est la première fois qu'on est aussi bien équipés.
[Traduction]
Nos olympiens qui s'en vont à Sotchi constitueront la première équipe olympique d'hiver à avoir complété tout le cycle de préparation aux jeux de notre programme, que je vais vous décrire aujourd'hui. C'est fondamental, parce que les jeux de Sotchi seront les jeux les plus importants jamais tenus pour ce qui est du nombre de sports, de compétitions, d'athlètes et de l'attention qu'ils retiendront.
Nous nous attendons à y envoyer notre plus grande délégation d'hiver à ce jour, c'est-à-dire plus de 215 athlètes et 90 entraîneurs, ainsi qu'une équipe d'appui de 550 personnes.
[Français]
C'est un contingent de 550 Canadiens qui va à Sotchi.
[Traduction]
Par ailleurs, jamais nous n'aurons envoyé à des jeux un plus grand nombre d'athlètes participant aux Jeux olympiques pour la première fois. C'est une partie de la complexité: l'inconnu. Ils y seront pour la première fois.
Jamais nous n'aurons envoyé autant de membres d'équipe qu'à Sotchi en visites de familiarisation.
Le prochain record est important: jamais notre contingent n'aura été réparti entre un aussi grand nombre d'installations différentes. Nous devrons gérer 10 installations différentes à Sotchi. En raison de toute cette complexité, nous aurons besoin de l'équipe de mission la plus imposante à ce jour.
Par ailleurs, je suis ravi de vous dire que grâce à la collaboration de divers groupes, pour la toute première fois de l'histoire, chaque athlète devra subir un contrôle antidopage avant de quitter le sol canadien.
Nous le faisons parce que nous savons que cela fait une différence sur le plan de la performance, surtout lorsqu'une fraction de seconde ou un point peut faire la différence entre gagner une médaille ou non. Les préparatifs auxquels nous nous affairons en partenariat avec les athlètes, les entraîneurs et les fédérations sportives nationales sont appuyés par des données scientifiques solides.
[Français]
Notre grande force, notre grande expertise, c'est d'écouter vraiment nos athlètes et leurs entraîneurs, et d'agir en conséquence. Cela nous a permis d'apprendre à quel point les Jeux olympiques sont différents des compétitions auxquelles les athlètes participent généralement; c'est un tout autre monde. C'est pour cela qu'on voit des athlètes fantastiques à certaines grandes compétitions, mais qu'on ne les voit plus aux Jeux olympiques.
[Traduction]
J'ai mentionné plus tôt que nous déploierons des efforts sans précédent pour ces jeux. Voici quelques exemples. Pour la première fois, nous avons affrété un navire complet pour transporter 145 000 livres de produits et d'équipement canadiens, d'une valeur d'environ 3 millions de dollars, à Sotchi.
[Français]
C'est la première fois que l'on fait ça.
[Traduction]
Nous distribuerons 60 000 pièces de vêtements d'équipe dans plus de 550 sacs, et nous espérons que nous pourrons récupérer ces sacs, non seulement avec les vêtements blancs et rouges, mais aussi avec les couleurs or, argent et bronze.
Nous avons transmis 22 500 données pour enregistrer les membres de l'équipe pour les jeux.
Nous avons examiné chaque détail du caractère unique de ces Jeux olympiques et nous avons systématiquement exécuté le programme en fonction de tous ces éléments afin de préparer nos athlètes et nos entraîneurs le mieux possible. Ces préparatifs comprennent une attention accrue des médias, une bonne préparation et l'augmentation des services offerts aux familles et aux amis. Nous misons également sur la création d'un esprit d'équipe et nous faisons appel à d'autres champions olympiques pour inspirer et motiver les membres de l'équipe.
[Français]
Ainsi, nous nous assurons que toute la famille olympique canadienne sera bien préparée pour soutenir nos athlètes à Sotchi.
[Traduction]
J'ai mentionné plus tôt que nous allions gérer 10 installations. Trois de ces installations font partie du village olympique où nos athlètes habiteront: le village côtier, le village en montagne et le village d'endurance. Il y a plus de complexes que d'habitude.
[Français]
Dans ces trois villages, le comité olympique offrira des services très variés.
[Traduction]
Le village est aussi l'endroit où les athlètes canadiens se rassemblent, partagent leurs impressions et obtiennent des conseils des représentants des services aux athlètes du COC, qui sont eux-mêmes des olympiens. Souvenez-vous que c'était dans le salon des athlètes, à Vancouver, que notre célèbre Sidney Crosby jouait au tennis de table avec ses collègues qui pratiquaient d'autres sports que le hockey.
[Français]
Les athlètes canadiens bénéficieront aussi du fameux programme du second chez-soi à Sotchi, un programme du Comité olympique canadien qui leur procurera un environnement super confortable et très familial.
[Traduction]
Nous fournirons une aire de préparation physique et de récupération à l'usage exclusif des membres de l'équipe canadienne dans le village; elle sera équipée d'une clinique de santé et de science où travaillera une équipe de spécialistes canadiens en matière de santé.
[Français]
L'équipe de soutien comprend des médecins, des thérapeutes, le personnel des opérations, le groupe des communications et le personnel de sécurité de la GRC.
[Traduction]
Le centre de bien-être est très important, car il offre un endroit calme et relaxant sur le site.
Encore une fois, il s'agit d'un exemple des services uniques que nous offrons aux membres de l'équipe. Nous savons que cela fait une différence. Nous nous souvenons de l'entraîneuse de Joannie Rochette, à Vancouver, qui a été le pilier de sa force, ce qui lui a permis d'aider Joannie dans une situation difficile. Nous connaissons tous le reste de l'histoire et la performance qu'elle a livrée.
[Français]
Nos spécialistes de la santé et du bien-être aideront nos athlètes à maintenir le cap sur la performance plutôt que sur les distractions associées à l'environnement olympique, qui sont nombreuses.
Nous avons aussi un centre consacré à la technologie et à la performance.
[Traduction]
Ce centre dispose de la technologie d'analyse vidéo pour enregistrer et analyser toutes les performances des membres de l'équipe olympique canadienne.
[Français]
Bien sûr, nous avons à Sotchi un gymnase à haute performance dont l'équipement est le même que celui dont nous disposons chez nous.
[Traduction]
La Maison olympique du Canada sera le centre principal de tout ce qui sera canadien à Sotchi: des cérémonies de remise de médailles aux sociétés partenaires, en passant par les bureaux de gestion et d'activation, surtout pour les familles et les amis des athlètes, afin de veiller à ce qu'ils restent concentrés sur leur performance et ne se laissent pas distraire.
[Français]
Vous aurez compris que la tâche est énorme et que je ne peux vous en dire plus à ce sujet aujourd'hui. Il ne s'agit que d'un aperçu des préparatifs incroyablement importants qui sont en cause ici.
Pour le Comité olympique canadien, ces Jeux sont de loin les plus coûteux et les plus complexes à ce jour, mais grâce à votre soutien, nous sommes prêts à compétitionner férocement pour obtenir la première place. Notre but est de gagner.
[Traduction]
Je vous remercie de votre attention aujourd'hui. Je serai heureux de répondre à vos questions avec mes collègues, la chef du sport — elle est la chef du sport dans notre pays — et le directeur exécutif des communications du Comité olympique canadien, Dimitri Soudas. Je suis très fier d'être avec eux aujourd'hui.
:
Merci beaucoup, monsieur le président.
J'aimerais tout d'abord remercier le ministre et le président du Comité olympique canadien d'avoir pris le temps de comparaître et de parler des préparatifs. Nous sommes très conscients des efforts énormes qui sont consacrés aux préparatifs pour ces jeux.
Je suis heureux d'avoir l'occasion de parler de ces préparatifs dans le cadre du caractère inclusif des Jeux olympiques, afin que tous les athlètes, leur famille et les spectateurs puissent se sentir libres de participer aux Jeux olympiques. J'aimerais commencer par souligner le travail très positif accompli par le Comité olympique canadien en ce qui concerne la promotion du caractère inclusif des Jeux olympiques.
Le défi posé par ces Jeux olympiques, c'est qu'ils se déroulent en Russie, et le pays a récemment adopté une loi contre les manifestations de soutien envers l'homosexualité, et je suis sûr que la plupart des gens savent que cette loi interdit toute discussion ou démonstration publique favorable à l'égard de l'homosexualité. Les personnes et les organismes peuvent être détenus et condamnés à payer des amendes et les non-Russes peuvent être déportés et se voir interdire de revenir dans le pays.
Ce matin, j'ai demandé aux membres du comité de distribuer deux affiches. J'aimerais savoir si ces deux affiches pourraient être présentées au ministre et aux témoins. J'aimerais parler de ces affiches en particulier.
La loi contre les manifestations de soutien à l'égard de l'homosexualité en Russie a déjà été appliquée contre des Russes et des non-Russes, y compris une personne qui brandissait une pancarte sur laquelle était écrit, à la main, « Être homosexuel et aimer les homosexuels, c'est normal. Battre les homosexuels et les tuer, c'est un crime. » Cette personne a été arrêtée et condamnée à payer une amende pour avoir brandi cette pancarte.
Des non-Russes, notamment les membres d'une délégation néerlandaise de Groningen qui visitaient leur ville jumelle, ont été arrêtés, détenus, condamnés à payer une amende, déportés et bannis de la Russie pendant trois ans. Nous avons donc des exemples qui prouvent clairement que cette loi a été mise en oeuvre.
J'ai une question précise pour le ministre du Sport. Ces affiches — je ne suis pas certain s'il les a vues — ont été préparées par la Fondation Émergence de Montréal et représentent deux joueurs de hockey masculins qui s'embrassent et deux surfeuses des neiges. Ces affiches seraient illégales en Russie, et si un participant canadien décidait de les montrer, il pourrait être assujetti à la loi contre les manifestations favorables à l'homosexualité. De plus, si un ou une athlète embrassait son ou sa partenaire du même sexe pour célébrer une victoire, comme dans l'affiche, c'est également illégal en Russie.
J'aimerais demander au ministre si le Canada a pris des mesures concrètes pour veiller à ce que tous les athlètes canadiens, leur famille et les spectateurs puissent participer librement et pleinement à ces jeux.
:
Je remercie beaucoup les membres du comité. Martin Richard et moi, qui représentons le Comité paralympique canadien, sommes absolument ravis d'être ici à l'aube de ce qui sera vraisemblablement une expérience extraordinaire à Sotchi.
J'aimerais tout d'abord dire quelques mots sur ce qui diffère le Comité paralympique canadien du Comité olympique canadien. À notre point de vue, nous devons devenir le pays paralympique dominant, et pour y arriver, nous axons nos efforts sur la performance de haut niveau — le soutien à nos athlètes de haut niveau et à nos équipes — et également sur le développement, car on ne peut pas atteindre le sommet dans le paralympisme sans établir un bon système cohérent d'abord.
Nos athlètes paralympiques s'entraînent avec ardeur. Ils livrent une bataille féroce en compétition et repoussent les limites de la performance humaine. Ce sont des athlètes avant tout et ils le font pour la performance athlétique, la compétition et sont animés par leur passion. Chacun des athlètes paralympiques est inspirant.
Les Jeux paralympiques de 2010 à Vancouver ont été nos meilleurs Jeux d'hiver: le Canada s'est classé au troisième rang pour le nombre de médailles d'or: 10 médailles d'or et 19 médailles en tout. Par conséquent, Vancouver a été un catalyseur au Canada pour le paralympisme, et le financement et les ressources pour les athlètes paralympiques ont augmenté et continuent d'augmenter.
Notre équipe de Sotchi est donc mieux préparée: augmentation du nombre de camps d'entraînement, meilleur soutien aux entraîneurs, augmentation des possibilités de participer à des compétitions, et amélioration de l'équipement et de l'expertise technique pour la médecine sportive et les sciences du sport.
Pour que le Canada devienne le pays numéro un en sport paralympique, nous devons continuer à investir dans les domaines importants: recrutement et développement des athlètes, maintien des athlètes dans le sport et aide à nos entraîneurs à cet égard. Une impulsion a été donnée pour soutenir le mouvement paralympique en prévision de Sotchi.
La diapositive 3 vous donne un petit aperçu de notre travail. Avec le soutien exceptionnel du gouvernement fédéral et de bon nombre de commanditaires, c'est probablement la façon la plus simple de décrire notre travail et l'étendue des services que nous offrons. Le premier bloc à gauche intitulé « La base » présente le type de programmes qui couvrent notamment la sensibilisation et le premier contact avec le sport, du type « essayez, vous verrez » concernant les techniques de base. Il s'agit d'apprendre aux participants les habiletés de mouvement fondamentales.
Le deuxième bloc est « La prochaine génération ». Une fois que nous avons fait découvrir les habiletés de mouvement fondamentales de certains sports, nous augmentons le niveau de connaissances, du sport et des directions techniques pour aider les athlètes à cibler leurs intérêts et à se perfectionner. Encore une fois, nous soutenons un certain nombre de programmes pour l'équipement, les entraîneurs, le financement pour les athlètes et les sciences du sport.
Il y a ensuite notre programme paralympique, notre programme de l'équipe nationale, et c'est ce sur quoi nous nous concentrons en prévision de Sotchi. Ce volet porte sur nos équipes nationales et le soutien et la collaboration avec nos fédérations sportives nationales pour les entraîneurs, les possibilités de compétition, l'ÉSI, la médecine, les sciences du sport et la recherche et développement. Nous n'agissons pas seuls. Durant l'exposé, nous parlerons de nos partenaires, dont deux sont avec nous. Nous les appelons nos partenaires de performance. Il s'agit de l'organisme À nous le podium, l'Association canadienne des entraîneurs et Sport Canada.
J'ai écouté la discussion de tout à l'heure au sujet des défis, et il est certain que l'un des plus grands défis, c'est l'harmonisation et la coordination. Il y a beaucoup de gens de talent au Canada, et ce qui est essentiel, surtout pour le leadership et au niveau national, c'est de coordonner nos efforts afin de travailler le mieux possible.
À la diapositive 4, il est question de Sotchi, soit le sujet de discussion d'aujourd'hui. Du 7 au 16 mars, notre équipe paralympique canadienne sera à Sotchi, en Russie, et des athlètes nous représenteront dans six sports: ski alpin, biathlon, ski de fond, hockey sur luge, curling en chaise roulante et surf des neiges, pour la toute première fois dans l'histoire paralympique.
En bas de la diapositive, vous pouvez lire la phrase « Réaliser dans le moment, être fier du parcours ». C'est le principe que nous suivrons tout au long des Olympiques.
En fait, c'est le chef de mission du Canada, Ozzie Sawicki, ancien entraîneur et directeur technique, qui en est l'auteur. Il s'agit vraiment d'indiquer que tout compte, que tous les athlètes sont là pour faire de leur mieux et que le parcours est aussi important que le résultat.
En ce qui concerne la diapositive suivante, qui porte sur le classement actuel — et je sais que Anne et sa collègue, Joanne, parleront des résultats et du classement plus en profondeur —, nous aimerions parler de quelque chose qui est différent pour les athlètes paralympiques qui se rendront à Sotchi.
Comme vous pouvez le constater, le Canada occupe le cinquième rang. Depuis la saison 2012-2013, le Canada est au cinquième rang pour le nombre de médailles d'or. En regardant les pays qui sont mieux classés, vous remarquerez que l'ajout d'une médaille d'or permettrait au Canada d'atteindre le troisième rang. Vous vous demandez peut-être ce qui pourrait faire la différence: c'est la performance, l'environnement à Sotchi, et encore une fois, comme notre collègue du Comité olympique l'a dit, il y a eu beaucoup de préparation pour ce moment. La préparation et le soutien font la différence, car une seule médaille d'or sépare le cinquième rang du troisième.
La diapositive suivante porte sur notre objectif de performance. Ce sera le même qu'à Vancouver: se classer parmi les trois meilleurs pays pour le nombre de médailles d'or. Anne en dira davantage à ce sujet.
Cet objectif a été établi avec la collaboration de nos partenaires de performance À nous le podium, Sport Canada et nos organismes de sport nationaux. C'est un objectif ambitieux, mais nous croyons qu'il est atteignable.
La diapositive suivante donne un aperçu d'Équipe Canada. Nous avons environ 110 membres accrédités, et environ 20 autres personnes se trouveront à proximité du village. On parle beaucoup de l'accréditation, mais le nombre de places est limité, et il faut donc être très prudent.
La question qui se pose pour nos sports, nos athlètes et nos entraîneurs, c'est la suivante: qu'est-ce qui nous permettra de performer au maximum? Ce sont les réponses à cette question qui nous aident à déterminer qui obtiendront l'accréditation et seront dans le village et aux différents endroits. Il y aura environ 46 athlètes en tout, et dans 5 sports, 6 guides accompagneront les athlètes.
Du côté des qualifications, deux sports d'équipe, le curling et le hockey sur luge, se sont déjà qualifiés. Comme c'est le cas pour l'équipe olympique, dans les quatre autres sports, les qualifications ne se feront qu'à la mi-février. Vous pouvez constater à quel point c'est complexe. C'est comme si l'on planifiait un voyage en Floride; il est préférable de le planifier trois ou quatre mois à l'avance, car il y a un prix à payer lorsqu'on sait qu'on n'a que quatre ou cinq jours pour réserver les billets, les places dans l'avion et déterminer quand aura lieu le départ.
Pour les quatre autres sports, c'est essentiellement ce à quoi nous devons nous préparer — le cycle, les qualifications — et cela fait partie de notre planification.
Dans tous les sports, nous avons des athlètes qui ont le potentiel de remporter des médailles. En fait, bon nombre d'athlètes qui ont déjà remporté l'or dans des Jeux paralympiques précédents sont de retour.
La page 8 contient une liste de tous les services offerts. Je sais que nos collègues de l'équipe olympique vous en ont beaucoup parlé. Nous travaillons d'arrache-pied et nous n'agissons pas seuls. À chaque étape, nous collaborons avec nos partenaires de performance, de sorte que nous sommes bien préparés à travailler et à bien collaborer.
La liste inclut les opérations des Jeux, le soutien médical, la sécurité — et un certain nombre de questions ont été posées à ce sujet tout à l'heure —, l'ÉSI, les sciences du sport et la technologie. Nous enregistrons les performances. Nous utilisons un logiciel spécial, Dartfish. Une fois que les entraîneurs et les athlètes ont quitté les montagnes ou sont sortis de la patinoire, ils ont une analyse complète du personnel de la médecine sportive et de nos entraîneurs, et peuvent examiner la performance et se préparer pour la journée suivante.
Les communications jouent un très grand rôle. Concernant la question de tout à l'heure, qui est de savoir ce qui ferait la différence, je réponds que ce sont les communications et la promotion.
Mon collègue Martin va en parler. Nous sommes en quelque sorte dans une situation différente. En fait, nous avons pris la décision courageuse d'acquérir les droits, et Martin fournira d'autres renseignements.
Les amis et les membres des familles sont absolument essentiels. À Sotchi, ce groupe sera probablement plus restreint qu’à Vancouver mais, encore une fois, il n’en sera pas moins important pour autant. Nous établirons une maison paralympique du Canada à deux endroits, afin que les amis et les membres des familles puissent, pendant leur séjour là-bas, se joindre aux athlètes, aux entraîneurs et aux membres de l’équipe et les appuyer tout au long de leur cheminement.
En ce qui a trait à l’accueil pour les V.I.P. et les partenaires qui nous appuient 365 jours par année, les 10 jours des Jeux seront l’occasion pour tous nos partenaires de se joindre à nous à Sotchi. Nous organiserons probablement deux vagues de visiteurs. Au début des Jeux, nous offrirons dans le cadre de la cérémonie d’ouverture un programme qui permettra à nos partenaires de rencontrer nos athlètes, d’être exposés à de nombreuses épreuves sportives et d’assister assurément à certaines des activités préliminaires. Puis, il y aura une deuxième vague de visiteurs vers la fin des Jeux, au cours de laquelle des partisans et des représentants des sociétés commanditaires assisteront à la cérémonie de clôture à nos côtés et, encore une fois, rencontreront bon nombre de nos athlètes qui, à ce stade, auront remporté des médailles.
:
Bonjour, mesdames et messieurs.
[Traduction]
Je vous remercie infiniment de l’occasion qui m’est donnée de comparaître encore une fois devant vous. Il est extrêmement important que les athlètes canadiens sachent que le gouvernement du Canada et vous, les élus, continuez de vous soucier de leurs performances. Permettez-moi de souligner le rôle essentiel que le gouvernement du Canada joue dans les sports de haut niveau au Canada. Comme nous avons entendu Marcel Aubut le dire plus tôt, le gouvernement du Canada est le facteur qui contribue le plus à l’excellence sportive au Canada, et il est la principale raison pour laquelle les athlètes et les entraîneurs du Canada ont connu jusqu’à maintenant de nombreuses réussites sur la scène internationale.
Je vous ai remis une copie de la mise à jour des performances pour les Jeux olympiques et paralympiques de Sotchi, afin que vous puissiez l’examiner. Je vais axer mes observations sur les trois premiers éléments, soit la situation actuelle du Canada à l’approche des Jeux de Sotchi, les objectifs du Canada en matière de performance aux Jeux olympiques et paralympiques de Sotchi, et le niveau d’investissement financier et la stratégie d’investissement que nous avons adoptée au cours des quatre dernières années.
Examinons la situation du Canada à l’approche des Jeux de Sotchi. Comme nous venons d’entendre le Comité olympique canadien et Karen le dire à propos de la préparation de l’équipe paralympique, nous sommes dans une excellente position à l’approche des Jeux.
Nos performances au cours des championnats mondiaux de 2013 sont les meilleurs indicateurs dont notre pays dispose pour prévoir nos performances à Sotchi. En 2013, les athlètes et les entraîneurs canadiens ont remporté 29 médailles lors d’épreuves olympiques. Cela place le Canada à un deuxième rang partagé dans le classement général des nations. Comme nous l’avons entendu dire plus tôt, les cinq premières nations sont engagées dans une course très serrée. Les deuxième, troisième et quatrième rangs dans le classement général des médailles peuvent être déterminés par une seule médaille.
En ce qui concerne les activités paralympiques, comme Karen vient de le mentionner, le Canada s’est classé troisième au total, compte tenu des médailles d’or qu’il a remportées dans le cadre des championnats mondiaux de 2013. Nous avons manqué le deuxième rang par une seule médaille. Nous savons que la course aux médailles d’or est extrêmement serrée.
Chose importante, lorsque vous examinez les documents détaillés que je vous ai distribués, vous pouvez constater le nombre important de médailles de bronze et d’argent que nous avons remportées au cours des championnats paralympiques mondiaux de 2013. Nous nous soucions maintenant surtout de travailler avec les organismes nationaux de sport à la transformation de ces médailles d’argent et de bronze en médailles d’or.
L’écart entre la deuxième, la troisième et la quatrième place est très mince. Comme Karen l’a mentionné, notre objectif est de nous classer parmi les trois premières nations en ce qui concerne le nombre de médailles d’or, ce qui est encore tout à fait atteignable.
Passons maintenant aux objectifs du Canada en matière de performance pour 2014, objectifs dont nous avons discuté pendant toute la matinée. Au cours des Jeux olympiques, nous visons à accroître le nombre de médailles que nous avons obtenues à Vancouver. Nous en avons remporté 26 à l’époque, et nous avons terminé au troisième rang du classement général des médailles, compte tenu du nombre de médailles remportées au cours de ces Jeux. Maintenant, notre objectif est de prétendre au premier rang, pour ce qui est du nombre de médailles olympiques. Donc, nous voulons faire mieux qu’à Vancouver. Au cours des Jeux paralympiques, nous souhaitons finir parmi les trois premières nations, en fonction du nombre de médailles d’or que nous avons obtenues. Encore une fois, ces objectifs sont tout à fait atteignables.
En outre, nous voulons être le premier pays hôte à remporter un nombre supérieur de médailles au cours de sa prochaine participation aux Jeux. Aucune autre nation hôte n’a réussi à accroître son compte de médailles, au cours des Jeux qui ont suivi ceux qu’elle a accueillis.
La dernière question que j’aimerais aborder a trait au soutien financier qui a été accordé aux sports d’hiver olympiques et paralympiques, à l’approche des Jeux de Sotchi.
Au cours des quatre années précédant les Jeux de Sotchi, 10 millions de dollars supplémentaires ont été accordés, comparativement à l’argent investi à l’approche des Jeux de Vancouver. Cela est remarquable, si l’on tient compte du fait que le Canada était le pays hôte de ces Jeux. Donc, 10 millions de dollars de plus au cours des quatre années menant aux Jeux de Sotchi.
Le gouvernement du Canada est à l’origine de la plus grande partie de cet investissement. Cela témoigne de l’incroyable engagement des élus et de notre gouvernement à l’égard du sport de haut niveau. Bien entendu, cette somme comprend aussi les contributions de nos partenaires du secteur privé. En collaboration avec nos partenaires, le Comité paralympique canadien et le Comité olympique canadien, nous tentons constamment de tirer parti d’autres investissements du secteur privé.
La stratégie d’investissement de l’initiative À nous le podium est très délibérée et ciblée. Nous visons à garantir que tous les athlètes ou les équipes susceptibles de monter sur le podium bénéficient des trois éléments clés suivants.
Le premier élément est l’accès aux meilleurs entraîneurs et chefs techniques du monde entier. Nous savons qu’en l’absence des meilleurs entraîneurs, les chances que nos athlètes montent sur le podium sont minces.
Deuxièmement, nous voulons nous assurer qu’ils bénéficient d’excellents entraînements quotidiens et qu’ils ont accès à un merveilleux environnement de compétition.
Enfin, un soutien de qualité fondé sur la médecine sportive et sur les sciences du sport est le dernier élément essentiel. La recherche et l’innovation sont des éléments clés du soutien lié aux sciences du sport. Ils peuvent être le facteur de 1 % qui contribue à faire passer un athlète de la quatrième place au podium.
Au cours de la dernière année de préparation aux Jeux de Sochi, nous nous sommes préoccupés avant tout de veiller à ce que tous les athlètes soient complètement préparés et qu’ils aient l’occasion de se familiariser pleinement avec Sochi. Nous savons que Sochi sera un environnement difficile et que les athlètes qui font preuve de la plus grande résilience et de la meilleure capacité d’adaptation sont ceux qui trouveront un moyen de monter sur le podium.
Mon dernier point, mais non le moindre, est le suivant. Garder les athlètes en santé et exempts de blessures est un important domaine d’intérêt lorsqu’il ne reste plus que 80 jours avant les Jeux olympiques et 180 jours avant les Jeux paralympiques.
Remporter des médailles à l’issue d’épreuves sportives continue d’être important pour les Canadiens. Nous continuons de cultiver une culture de réussite et de mettre l’accent sur l’excellence dans les sports canadiens, en maintenant l’élan engendré à Vancouver et conservé à Londres. Sochi donnera naissance à une toute nouvelle génération de héros. Nous devons nous assurer que chaque médaillé, chaque héros, retournera dans sa collectivité, vos collectivités, afin de rappeler à ses habitants l’importance des sports, de l’activité physique, d’une vie saine et active.
Les enfants canadiens ont besoin de héros olympiques, de modèles qu’ils peuvent aspirer à suivre. Nous savons que la réussite dans les sports de haut niveau développe et renforce les collectivités canadiennes. Nous avons observé nos athlètes et nos entraîneurs, et nous savons qu’ils sont nos futurs chefs de file et qu’ils joueront un rôle essentiel dans le développement d’une fierté civique et dans l’acquisition de la conviction que nous pouvons gagner et que cette victoire est acceptable.
Au nom de tous les athlètes et entraîneurs canadiens, je vous remercie encore une fois de l’immense soutien que vous avez apporté à l’initiative À nous le podium dans sa volonté d’aider un grand nombre d’athlètes à remporter un plus grand nombre de médailles à Sochi. Les athlètes canadiens et tous les dirigeants sportifs qui s’efforcent de les aider chérissent le fait de savoir que vous vous souciez d’eux, que vous avez foi en eux et que vous les appuyez dans leur quête. De plus, le fait de savoir que le pays et le gouvernement en entier sont derrière eux aura vraiment un effet bénéfique sur eux lorsqu’ils partiront pour Sochi.
[Français]
Merci beaucoup.
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C’est là une grande question, mais elle est très bonne, car elle touche quelques points.
Les deux organisations internationales qui régissent nos activités, le CIO, le Comité international olympique, et le CIP, le Comité international paralympique, en ont discuté ouvertement, particulièrement sous le thème de ce que j’appellerai « l’inclusion ». Durant de nombreuses années, le modèle « du pareil au même » a signifié que les jeux seraient intégrés et qu’ils se dérouleraient en même temps au même endroit. Nous avons eu des discussions intenses au cours des ans et nous sommes probablement arrivés au point où il serait difficile de les organiser, même au niveau opérationnel, compte tenu de la spécificité de chaque sport, du nombre d’événements et du fait que chaque événement est grand et que le nombre d’athlètes est très élevé. Il faudrait réduire le nombre de sports et d’athlètes, les jeux eux-mêmes et les possibilités de participation. En fait, les jeux seraient beaucoup plus restreints et il y aurait moins d'athlètes.
En ce qui concerne tout spécialement les Jeux paralympiques, le sport, le mouvement et la très ferme décision de promouvoir le sport paralympique et ses propres disciplines sportives offrent beaucoup d’autres avantages, dont le principal serait le nombre d’athlètes — en plus de ceux qui y participent déjà — et de pays qui pourront participer aux Jeux. Les Jeux paralympiques ne sont pas différents des Jeux olympiques, surtout sur le plan des prouesses athlétiques, de l’entraînement et du degré d’engagement de nos athlètes. Il ne faut certainement pas oublier la possibilité de visibilité offerte par les Paralympiques.
Le seul autre point que je veux soulever porte sur la retransmission. J’y ai fait allusion un peu plus tôt. Si les Jeux olympiques engendrent beaucoup d’activités, les Jeux paralympiques en engendrent beaucoup moins. J’en ai parlé plus tôt. Nous avons conclu que c’était inacceptable. Vous avez fait un commentaire au sujet du bilan des Jeux olympiques de Londres, il faut dire que Channel 4 à Londres a fait office de pionnier en assurant une couverture très large des jeux.
Parmi tous les enseignements que nous avons tirés des Jeux de Londres et de Vancouver et sur lesquels nous miserons pour les Jeux de Sotchi, il y en a un qui ressort: ne plus jamais subir ce que nous avons subi dans les jeux précédents au cours desquels les athlètes apparaissaient peut-être à l’écran durant les faits saillants en fin de reportage ou durant une demi-heure. Nous avons acheté les droits et créé un consortium des médias. Nous allons offrir une couverture sans précédent au Canada, ce qui, je l’espère, établira la norme pour les prochains jeux, non seulement ceux de Sotchi mais aussi ceux de 2015 et de Rio plus tard.