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Monsieur le président et mesdames et messieurs les membres du comité, je vous remercie de me donner l'occasion de vous parler aujourd'hui.
Le biathlon est un sport relativement ignoré au Canada. Ailleurs dans le monde, le biathlon est un spectacle majeur, attirant des foules de plus de 30 000 personnes enthousiastes même s'il fait froid dans les stades. Une fois tous les quatre ans, les Canadiens ont la chance de voir notre équipe nationale en action. Cela donne un aperçu important, mais limité, d'un groupe d'athlètes sérieux qui se consacrent à leur sport et à la perfection 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, tout au long de l'année.
Le biathlon n'est rien de moins que la poursuite inlassable de la perfection. Un athlète peut être le plus rapide sur skis, mais s'il rate son dernier tir, il perd la course. Le lendemain, ce même athlète pourrait exécuter son tir à la perfection, mais ne pas skier suffisamment vite pour gagner. Même si vous vous en sortez avec une médaille au cou, ce n'est aucunement la garantie d'une performance parfaite. Les athlètes de biathlon sont obsédés par l'atteinte de la perfection.
Je vais vous donner quelques faits saillants à propos de Biathlon Canada. En ce qui concerne la taille, nous sommes l'avant-dernier organisme national de sport d'hiver au Canada. Notre groupe de participants est à la fois civil et militaire. Beaucoup de jeunes Canadiens et Canadiennes apprennent les éléments de base du biathlon par le truchement du programme des cadets, mais la transition entre le programme des cadets axé sur la participation vers le programme civil axé sur la compétition est difficile, étant donné que beaucoup de familles avec un enfant dans le programme des cadets n'ont pas les moyens financiers nécessaires. Au bout du compte, la majorité des membres de notre équipe nationale nous arrivent par l'entremise du ski de fond. Il y a plus de 50 clubs de biathlon au Canada. Un grand nombre de ces clubs sont affiliés à des clubs de ski de fond plus importants ou y sont intégrés.
Sur le plan international, le biathlon est une affaire sérieuse. C'est l'un des sports d'hiver les plus populaires en Europe du point de vue du nombre de téléspectateurs, des revues, des cercles d'admirateurs, des cartes de collection, des diffusions en direct et de l'intérêt médiatique.
À Sotchi, le biathlon offre une possibilité de 27 médailles. Lorsqu'on combine les médailles du biathlon et du ski de fond, elles représentent 40 % du total des médailles possibles. À Vancouver, le Canada n'a gagné aucune de ces médailles, même si nos athlètes sont passés très près de le faire. Toutefois, les Canadiens ont déjà bien réussi dans les épreuves de biathlon. Par exemple, Myriam Bédard a été championne du monde et triple médaillée olympique, avec une médaille de bronze à Albertville et deux médailles d'or à Lillehammer. Malheureusement, Biathlon Canada n'a pas pu poursuivre sur son élan ou profiter du même succès par la suite.
À Vancouver, nous nous sommes classés parmi les six premiers. Nous tenons à améliorer ce rang à Sotchi. Cette saison, Biathlon Canada s'est donné deux objectifs. Le premier, c'est de faire monter un de nos athlètes sur le podium. Le deuxième est de préparer la nouvelle génération d'athlètes au succès futur. Aujourd'hui, je vais discuter particulièrement des préparatifs pour Sotchi. Pour les Jeux de Sotchi, nous avons des objectifs simples. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour qu'un de nos athlètes remporte une médaille. Le fait d'atteindre nos objectifs secondaires validera le renforcement du programme en général, mais ne contribuera pas directement à la performance globale d'Équipe Canada aux Jeux olympiques. Avec nos partenaires en haute performance, nous avons déployé un système de soutien qui cible les besoins particuliers de nos athlètes. Dans le cadre de cette stratégie, nous avons identifié un groupe de jeunes athlètes prometteurs, 8 à 12 ans à l'avance, et chaque année, nous les avons amenés à devenir plus rapides, plus précis et plus sérieux.
Biathlon Canada dépend fortement du soutien que le gouvernement lui octroie. En conséquence, nous avons été obligés de modifier nos plans et nos stratégies du fait que nos partenaires en haute performance attribuent les ressources selon des démarches uniques et parfois mal coordonnées. Pendant la saison préolympique, nous avons gagné notre première médaille d'or à la Coupe du monde en presque 20 ans, et collectivement, notre équipe a obtenu son meilleur résultat global aux championnats du monde.
Pour favoriser l'amélioration et les progrès de nos athlètes, nous nous sommes concentrés sur plusieurs méthodes et programmes stratégiques. Avant les Jeux de 2010, nous avons partagé avec Patinage de vitesse Canada un tapis roulant spécialement adapté. Cela voulait dire un trajet d'une heure en voiture pour nous rendre à l'Anneau olympique à Calgary, et une autre heure en voiture pour retourner à notre centre d'entraînement à Canmore. Grâce aux investissements d'ANP et de WinSport, nous avons maintenant un tapis roulant à Canmore.
ANP a appuyé la mise au point de notre laboratoire de tir de biathlon, qui emploie des capteurs de pression et de mouvement pour améliorer la précision du tir.
Nous utilisons un local réfrigéré pour simuler les conditions extrêmes, afin d'évaluer le rendement des munitions. Cela se fait dans un tunnel mis hors service, construit à l'origine pour les Jeux olympiques de Calgary de 1988.
Nous exposons nos athlètes à un entraînement en altitude à des moments précis du cycle d'entraînement, en vue d'améliorer leur rendement cardiovasculaire. WinSport Canada nous a donné accès au centre d'entraînement en altitude Beckie Scott sur le glacier Haig.
L'entraînement à une altitude de 2 700 mètres est situé à seulement une heure d'automobile et à 10 minutes d'hélicoptère de Canmore. Malheureusement, nous ne pouvons pas tirer pendant nos multiples séjours de trois à quatre jours sur le glacier, et pour avoir un entraînement plus complet, nous sommes retournés à Park City, dans l'Utah, et à Dachstein, en Autriche, pour l'entraînement continu en altitude et l'entraînement haut-bas-haut-bas.
Pour aider le personnel de notre équipe nationale, nous avons invité plusieurs entraîneurs et chercheurs de réputation internationale à notre centre national d'entraînement pour nous donner des conseils sur la technique, la récupération, la musculation et le tir. ANP et l'Institut canadien du sport, à Calgary, ont appuyé cette initiative et nous ont aidés à réunir notre propre bassin de spécialistes nordiques qui sera un facteur de réussite important à long terme, après les Jeux.
Nos préparatifs sont axés sur l'optimisation de la performance. Nous croyons que nous avons déployé au maximum les ressources qu'on nous a données, mais ce n'est pas encore parfait. Biathlon Canada a fait face à bon nombre de défis au cours de nos préparatifs pour les Jeux. La diminution graduelle du financement de nos programmes de haute performance a entraîné la suppression de programmes de soutien et nos athlètes doivent payer plus cher. Faute de subventions pour cibler la nouvelle génération d'athlètes, il sera extrêmement difficile de progresser dans ce domaine.
L'une des répercussions du système canadien de financement, c'est le désavantage auquel font face les sports nordiques dans les formules actuelles de répartition des fonds. L'approche unique établit des priorités pour les sports d'hiver, mais elle ne tient pas vraiment compte de la taille plus importante des terrains utilisés par les sports nordiques, de la possibilité qu'un seul et même athlète puisse gagner plus d'une médaille et des plus longs délais de développement requis pour produire les futurs médaillés.
En dépit de ces défis, nous sommes très fiers des succès que nous avons remportés. La saison dernière, Jean-Philippe Le Guellec a gagné la première médaille d'or en Coupe du Monde pour le Canada au biathlon masculin. C'était notre première médaille depuis 2007 et notre première médaille d'or depuis 1994.
Nous profitons de plusieurs avantages en ce qui concerne les Jeux. Par exemple, la concentration de nos efforts sur l'utilisation de la technologie nous a permis d'améliorer notre capacité de fournir de la rétroaction et des analyses de la performance sans augmenter le fardeau de travail. Grâce à un système complet de suivi des athlètes, nous sommes très bien informés sur les athlètes canadiens et sur leur rang par rapport aux meilleurs athlètes du monde. De plus, l'altitude des installations à Sotchi est quasiment identique à celle du centre national d'entraînement de Canmore; cela réduira le temps nécessaire à l'acclimatation de nos athlètes. Enfin, grâce aux recherches approfondies que nous avons menées sur les conditions d'enneigement avant les Jeux de Vancouver, nous sommes des chefs de file à l'échelle internationale dans les conditions où la température frôle zéro et dans les chutes de neige importantes et imprévues auxquelles il faut s'attendre pendant les Jeux.
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Mesdames et messieurs, bonjour.
[Traduction]
Merci.
Je vous suis reconnaissant de me donner l'occasion de vous parler de nos préparatifs pour Sotchi. Je suis fier de vous dire que la Fédération de surf des neiges du Canada reçoit beaucoup d'attention au Canada, dans les médias et dans le milieu des sports d'action.
Nous sommes l'organisme qui régit le sport du surf des neiges au Canada. Notre mission est de mener le snowboard du « parc » au podium. Le mot parc fait référence aux parcs de neige dans les centres de ski où de nombreux enfants entreprennent leur parcours à long terme et où ils apprennent les techniques du surf des neiges et où ils apprennent à aimer le sport.
Notre vision, c'est que le Canada soit reconnu comme étant une nation chef de file en surf des neiges. Je crois que nous avons réussi. En effet, nous remportons continuellement le plus grand nombre de médailles dans les compétitions de la Coupe du Monde de la FIS et dans le cadre du World Snowboard Tour. L'an dernier, nous avons gagné un total de 54 médailles, ce qui nous place au premier rang lorsqu'on combine les modèles de circuits professionnels et traditionnels. Mais nous sommes aussi reconnus pour nos programmes de développement du sport de calibre international. Il s'agit de la formation des entraîneurs, des juges et des arbitres, et on reproduit notre programme partout dans le monde. Nous en sommes très fiers. Nous accueillons aussi certaines des meilleures compétitions de la Coupe du Monde, aussi souvent que les autres pays.
Nous n'aurions pas pu réaliser cela sans le soutien du gouvernement fédéral qui est notre plus important bailleur de fonds. Nous vous remercions de votre soutien.
Nous sommes aussi très chanceux de pouvoir compter sur plusieurs partenaires de performance. Nous sommes reconnaissants à Sport Canada de ses investissements suite aux recommandations d'ANP. Nous avons aussi reçu l'aide du programme d'accueil de manifestations internationales Unisport, qui est appuyé par le gouvernement afin de nous permettre d'organiser des Coupes du Monde au cours desquelles nos jeunes athlètes peuvent acquérir de l'expérience du calibre de la Coupe du Monde ici au Canada.
ANP, le Comité olympique canadien et l'Institut canadien du sport sont essentiels à nos préparatifs pour les jeux majeurs et à nos athlètes en général. Il y a d'autres groupes précieux, par exemple, B2ten. Vous entendrez JD Miller vous parler de certains des efforts que son groupe appuie dans les sports nationaux.
Nos partenaires commerciaux sont aussi très importants. Malheureusement, après les Jeux de 2010, une diminution des commanditaires a provoqué une réduction du financement direct aux ONS. C'est un problème grave. En effet, nous comptons sur les ressources de ces partenaires commerciaux pour investir dans la prochaine génération d'athlètes. C'est un problème sur lequel nous devons vraiment nous pencher.
Nous aimerions remercier les gouvernements provinciaux de leur soutien envers le programme d'accueil de manifestations sportives.
Comment la Fédération de surf des neiges du Canada s'est-elle rendue aux Jeux de 2014? Nous avons fait beaucoup de chemin depuis les Jeux de Nagano en 1998. C'est là où nous avons gagné notre première médaille d'or. Vous vous souvenez sûrement de ces Jeux et de la controverse au sujet de cette médaille d'or.
Nous avons connu énormément de succès aux Jeux de Salt Lake et à ceux de Turin. Nous sommes passés près de monter sur le podium, et nous avons gagné une médaille à Turin en 2006, et nous en sommes très fiers. Mais notre succès s'est vraiment affirmé avec les investissements en vue des Jeux de Vancouver, et cela a été rendu possible par la création d'ANP et par l'augmentation du financement provenant du gouvernement fédéral. Nous avons toujours été un excellent groupe de surfeurs des neiges sur la scène internationale, mais par l'entremise d'ANP et de ces investissements, nous sommes devenus un excellent groupe d'athlètes soutenus par certains des meilleurs entraîneurs au monde.
En 2010, nous avons gagné trois médailles: deux d'or et une d'argent, ce qui nous a placés au deuxième rang derrière les États-Unis. En 2010, il y avait trois épreuves attribuant des médailles. En 2014, il y aura cinq épreuves de surf des neiges au programme des Jeux de Sotchi, ce qui représente, au total, 30 occasions de remporter des médailles. Notre objectif est de gagner cinq médailles à Sotchi. C'est un objectif ambitieux, et nous sommes certains de pouvoir y arriver.
Le surf des neiges fera aussi son apparition aux Jeux paralympiques de 2014 pour la première fois. Nous y enverrons un athlète, un ancien champion du monde. Il a participé aux Jeux de 2010 en tant qu'athlète para-nordique. Il a une chance, mais aux Jeux de 2014, on ne tiendra pas compte du degré du handicap des athlètes. Ce sera donc difficile, mais nous avons une chance.
À quel point sommes-nous prêts et quelle preuve avons-nous que nous sommes en mesure d'atteindre le nombre de médailles visé? En fait, nous sommes sur la bonne voie pour remplir notre quota de 24 athlètes pour les Jeux, et nous pourrions qualifier jusqu'à 26 athlètes, ce qui signifie que nous devrons peut-être laisser quelques athlètes à la maison. Vingt-quatre athlètes représentent 11 % de la délégation canadienne, et il y aura donc un grand groupe de surfeurs des neiges aux Jeux, accompagnés de 10 entraîneurs et de 15 membres du personnel médical et technique. Ce n'est pas une petite délégation à former.
L'an dernier, nous avons connu une année record pour les médailles. L'un des indicateurs majeurs du succès aux Jeux, c'est la performance aux Championnats du monde.
Nous avons été très chanceux, grâce au soutien du gouvernement fédéral et du gouvernement provincial du Québec, d'accueillir les Championnats du monde ici au Canada. Il faut environ cinq ans pour amener les championnats dans un pays. Nous avons remporté quatre médailles, ce qui nous a permis d'occuper le premier rang avec la Finlande. Même si nous avons seulement remporté quatre médailles à ces jeux, nous avons aussi gagné deux médailles aux X Games; ces jeux sont de calibre professionnel et on considère qu'il s'agit d'une compétition plus relevée.
Actuellement, six de nos athlètes occupent l'un des cinq premiers rangs, y compris deux champions du monde et un champion des X Games. Je crois que notre équipe est aussi prête que possible pour les Jeux.
Grâce à vos investissements, nous offrons le programme de camp d'été sur terre et sans neige le plus complet de notre histoire. Je suis directeur exécutif seulement depuis 2010, mais j'ai travaillé 10 ans aux côtés de la Fédération de surf des neiges avant cela, et je peux donc affirmer que le programme d'été sur terre est prêt pour cet été.
Aucun membre de l'équipe n'a de blessure, et les épreuves de forme physique ont prouvé qu'en tant que groupe, les membres de notre équipe sont au mieux de leur forme. Vos investissements nous ont permis de construire des répliques des parcours que nous utiliserons à Sotchi. Nous sommes chanceux, car les constructeurs des parcours de Vancouver, et ceux qui construisent les parcours de Sotchi, sont canadiens. Ce sont nos bons amis, et ils nous construisent des parcours d'entraînement sur des glaciers partout dans le monde. Ce n'est pas un hasard.
Nous avons aussi la chance d'avoir des Canadiens parmi les meilleurs juges du monde. Cela ne signifie pas que nous ayons une influence sur eux, mais nous avons certainement accès à leur expertise et à leurs connaissances des systèmes. Encore une fois, ce n'est pas un hasard.
Vos investissements nous permettront d'organiser trois Coupes du monde olympiques et deux Coupes du monde paralympiques au Canada avant les Jeux. Les meilleurs athlètes du monde se réuniront à Lake Louise, en Alberta, à la fin décembre et à Québec en janvier. Nous annoncerons ensuite officiellement les membres de notre équipe.
La dernière étape de nos préparatifs concerne la familiarisation et elle est primordiale. Grâce à vos investissements et au soutien du Comité olympique canadien, nous avons eu l'occasion d'aller sur le terrain à Sotchi avec nos groupes de sport d'hiver pour évaluer la difficulté de l'environnement, et je peux vous assurer qu'il est très difficile. Je suis certain que le niveau des préparatifs du Comité olympique canadien sur le terrain à Sotchi sera à la hauteur de celui de n'importe quel pays.
Vos investissements nous ont aussi permis de nous faire connaître comme étant l'un des pays les mieux organisés au monde dans le domaine du surf des neiges. Nous passons beaucoup de temps avec nos pairs aux assemblées de la Fédération Internationale de Ski et nous établissons des comparaisons. On nous compare souvent aux Suisses. J'aime bien cette comparaison.
En terminant, car j'arrive à la fin de mes huit minutes, j'aimerais remercier le gouvernement fédéral de son aide dans nos préparatifs. J'aimerais vous rappeler une chose. Non seulement le fait de voir nos athlètes sur le podium peut être une grande source de fierté, mais c'est aussi un incitatif économique important. En effet, l'industrie des centres de ski et de surf des neiges est importante au Canada, et le fait d'avoir une nouvelle génération de champions et de modèles de rôle, ainsi que l'excitation et l'enthousiasme qui suivent les jeux, continueront, à mon avis, d'attirer les gens sur les pentes pour faire ce que j'aime le plus, c'est-à-dire jouer dans la neige.
Merci beaucoup de votre temps et j'ai hâte de répondre à vos questions un peu plus tard.
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Bonjour.
Good morning.
Zdrastvuyte Je vous remercie de me donner l'occasion de comparaître devant vous aujourd'hui.
Je comparais en tant que simple citoyen qui croit aux effets positifs du sport sur la société. Pour ceux qui ne connaissent pas B2ten, nous avons formé notre groupe il y a environ 10 ans afin de fournir aux athlètes les meilleures chances de succès. Aujourd'hui, B2ten continue de mener les activités mentionnées et d'investir dans le développement des professionnels dans les domaines importants où on manque d'expertise. Ces programmes sont financés par le secteur privé, ce qui fait de B2ten le plus grand pourvoyeur de fonds pour le sport de haute performance indépendant du système sportif.
[Français]
Notre indépendance nous permet d'observer le système sportif à travers une lentille très différente, donc de participer d'une manière libre d'entraves politiques, de restrictions et de bureaucratie.
Nos engagements englobent un large éventail d'activités, allant de la résolution de lacunes particulières à la prestation de programmes pleinement intégrés qui répondent aux besoins physiques, mentaux, techniques et tactiques d'un athlète.
[Traduction]
Pourquoi des gens des quatre coins du pays investissent-ils des dizaines de millions de dollars sans compensation commerciale? C'est parce qu'ils sont convaincus que le sport et les réalisations sportives constituent un élément essentiel d'une société saine et dynamique.
[Français]
Ce matin, j'aborderai brièvement les éléments suivants, à savoir les athlètes et leur état de préparation pour Sotchi, le financement, les attentes relatives à Sotchi et les prochaines étapes.
[Traduction]
Au cours des 20 dernières années, j'ai eu l'occasion de connaître de nombreux athlètes olympiques. À ce jour, je n'ai de cesse de m'étonner devant leur enthousiasme et leur détermination à atteindre l'excellence.
[Français]
Il serait difficile pour moi de dresser une liste des autres activités dans le cadre desquelles on devient l'un des meilleurs au monde et où le sentiment de fierté à l'égard de ce qui a été accompli est considéré comme étant une récompense suffisante.
L'histoire de chaque athlète est unique. Chacun doit être reconnu et chaque médaille olympique a une valeur inestimable.
[Traduction]
Comme vous le savez, nos athlètes olympiques travaillent incroyablement fort. Mais leur labeur à lui seul ne suffit pas. Ils doivent travailler intelligemment et tirer parti de la technologie, des outils et des méthodes d'entraînement de dernier cri pour pousser la performance encore plus loin. C'est cet effort pour constamment repousser les limites de l'impossible qui rend la performance de haut niveau si onéreuse.
Pour les jeux quadriennaux de cet hiver, nous sommes d'avis que notre préparation s'est améliorée grâce à l'encadrement du programme À nous le podium.
De façon générale, les organisations sportives nationales du Canada ont amélioré la prestation des programmes d'entraînement et de préparation.
[Français]
La logistique et l'organisation sont des aspects cruciaux pour la réalisation des jeux, en particulier quand on est loin à l'étranger, comme à Sotchi. À cet égard, le Comité olympique canadien mérite d'être reconnu pour le niveau sans précédent de ressources qu'il a engagé afin qu'Équipe Canada soit bien soutenue.
[Traduction]
Pour ce qui est des finances, le gouvernement fédéral aurait eu beau jeu de réduire le financement après les Jeux olympiques de Vancouver. Il s'en est abstenu et il mérite des éloges pour avoir gardé le cap. Il faut disposer d'une source de financement stable à long terme pour réussir dans le sport de haut niveau.
Même s'il incombe à nos organisations sportives de continuer d'apporter des améliorations et de renforcer encore l'efficacité pour que l'investissement du gouvernement soit employé de façon optimale, il reste un certain nombre de domaines dans lesquels l'obtention de résultats est fondamentalement restreinte par les considérations financières. C'est le cas, par exemple, de la découverte de talents, des programmes d'entraînement individualisés, comme ceux qu'utilisent les États-Unis et qui attirent les meilleurs professionnels du monde, et une adoption rapide d'une gouvernance de calibre mondial.
[Français]
Si nous souhaitons demeurer l'un des principaux candidats aux médailles dans les sports d'hiver, la société canadienne devra jouer un rôle plus important. Cela comprendra, notamment, le versement de fonds supplémentaires aux organisations sportives pour la formation et la préparation des athlètes. Chez B2dix, nous cherchons à étendre nos activités aux Jeux olympiques de 2018 et de 2020 ainsi qu'à accroître les efforts afin de mobiliser d'autres groupes à s'impliquer directement dans le sport.
[Traduction]
Dans l'avenir, les gouvernements provinciaux devront intervenir davantage et apporter un plus grand financement, à défaut de quoi on peut s'attendre à ce que les athlètes qui accèdent à la scène de compétition internationale soient, avec le temps, moins nombreux et de moindre qualité.
Pour ce qui est des résultats que devraient obtenir les athlètes non handicapés à Sochi, les occasions de célébrer devraient être nombreuses. Quand on compare la situation à celle des Jeux olympiques de 2010 en faisant l'analyse des performances, on peut s'attendre à un nombre total de médailles similaire. Il faut également tenir compte des nouvelles disciplines qui débuteront à Sochi. Le Canada devrait faire bonne figure dans ces nouveaux sports, lui qui a l'habitude d'adopter rapidement et efficacement les nouvelles disciplines. C'est notamment le cas pour le patinage sur courte piste et le ski acrobatique et, comme l'a souligné Steven, dans certaines nouvelles disciplines découlant de la culture des X Games, que les Canadiens pratiquent depuis de nombreuses années.
Ces nouveaux sports devraient permettre au Canada de décrocher un nombre record de médailles. On s'attend cependant à une diminution du nombre de médailles d'or, et nous ne croyons pas que le Canada sera le pays qui obtiendra le plus grand nombre de médailles.
Même si Sochi nous donnera bien des occasions de célébrer, une période de défi nous attend immédiatement au détour de la route. Il ne faut donc pas s'asseoir sur ses lauriers.
[Français]
Si le Canada souhaite améliorer ou même maintenir son classement actuel, les intervenants devront agir rapidement. Pour ce faire, il faudra, entre autres, aborder certaines questions fondamentales, à savoir de déterminer les sports qui sont importants pour les Canadiens et les Canadiennes, quels devraient être les objectifs du Canada et quelles mesures devraient être utilisées pour évaluer les résultats?
[Traduction]
Ce n'est que lorsque ce sera chose faite que les parties prenantes pourront agir de concert, ce qui est essentiel pour que nous donnions notre meilleur. À court terme, l'heure est à l'attente et à l'enthousiasme. En février, il faudra se lever et encourager vigoureusement le Canada, tout en n'oubliant pas qu'il est temps que les parties prenantes agissent en vue de l'avenir.
Merci beaucoup de m'avoir écouté.
Je me ferai un plaisir de répondre aux questions que vous pourriez avoir.
:
Le programme des cadets, mis en oeuvre par l'armée, est une excellente source de contact avec le biathlon. Les unités de cadets du pays ont la possibilité de pratiquer le biathlon dans le cadre de leurs activités de mise en forme optionnelles chaque année.
Ce programme ne nous permet pas tellement bien de savoir combien de gens pratiquent le biathlon, mais en regardant le nombre moyen de cadets de chaque secteur de la Force terrestre, nous estimons qu'entre 3 500 à 4 000 jeunes athlètes pratiquent ce sport.
Malheureusement, les jeunes qui font partie des cadets tendent à venir d'un segment démographique à faible revenu. L'ennui avec le biathlon, c'est que dès que les jeunes quittent le programme des cadets, où tout est directement fourni — les skis, les bottes, les bâtons et la carabine — pour passer au secteur civil, ils doivent fournir tout l'équipement eux-mêmes. L'investissement initial peut être substantiel. Contrairement au triathlon, on ne peut pas commencer avec un vélo BMX et quand même participer.
Le fait est que dans le biathlon, il n'existe pas actuellement de niveaux distincts de technologie qu'on peut utiliser jusqu'à en arriver à l'équipement de calibre olympique. Un athlète de 16 ans, où que ce soit dans le monde, utilisera immédiatement le même genre de carabine que ceux qu'emploient les meilleures athlètes de compétition. Il s'agit d'un investissement de 4 000 $. Il faut évidemment être prudent avec des clubs qui possèdent des armes et les subventions pour l'acquisition de carabines, car le problème est de savoir qui contrôle réellement l'arme. C'est généralement quelque chose que nous voulons éviter.
Voilà pourquoi je considère qu'en utilisant certaines des technologies que nous avons pu mettre au point dans notre laboratoire de tir et en réussissant à abaisser les coûts afin de mettre au point un système de biathlon de 500 $, on réaliserait un grand pas en avant.
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Les modèles de financement du Canada se basent principalement sur deux choses: une participation générale à l'échelle du pays et la réussite au niveau élite. Dans des sports comme les nôtres, qui visent principalement la compétition de haut niveau, il y a inévitablement moins de gens qui les pratiquent, comparativement aux autres sports. Tout le monde établit une comparaison avec le hockey; or, aucun de nos sports ne deviendra comme le hockey.
Le problème que j'ai évoqué dans mon exposé au sujet des disparités entre nos partenaires de financement, c'est que souvent, pour obtenir davantage de résultats, nous devons entraîner un plus grand nombre d'athlètes et donc pouvoir chercher plus profondément au sein de la population pour détecter les talents.
Malheureusement, comme il s'agit d'un sport où on n'a pas récolté régulièrement de médailles aux Jeux olympiques, certainement pas au cours des 20 dernières années, nous ne pouvons obtenir les fonds nécessaires pour y parvenir. Le système tend donc à tourner autour des gens qui performent et continuera d'investir de l'argent dans ces sports au détriment des autres disciplines.
J'éprouve une certaine sympathie à l'égard des sports qui vont bien. Ils devraient continuer de recevoir du financement. Je suis entièrement d'accord. Mais quand je regarde la mission globale, particulièrement celle du programme À nous le podium, qui consiste à tenter de gagner des médailles, si nous laissons s'échapper 40 % des médailles lors des Jeux olympiques d'hiver parce que nous ne finançons pas adéquatement ces sports et que nous n'effectuons pas les investissements nécessaires à long terme pour réaliser de réels progrès, nous finirons par nous retrouver dans une situation où un Canadien montera les marches de chaque podium, mais nous n'aurons toujours pas accès à ce 40 % de médailles.
Si c'est ce que nous cherchons à faire, alors c'est excellent. Si ce n'est pas le cas, alors...
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Merci beaucoup. Je serai très bref, car je sais que nous sommes vraiment tous ici pour parler à Elizabeth.
Des voix: Oh, oh!
M. Ian Moss: Premièrement, permettez-moi de remercier le comité de l'occasion qui m'est donnée de faire le point sur la planification du programme de l'équipe olympique de patinage de vitesse pour les Jeux de Sochi.
[Français]
À moins de 70 jours de la cérémonie d'ouverture, nous en sommes présentement à l'étape de la sélection et de la préparation de notre équipe de courte piste et de celle de longue piste.
[Traduction]
Nous avons bon espoir que notre programme conservera sa place de chef de file au Canada quant au plus grand nombre de médailles récoltées aux Jeux olympiques d'hiver et qu'il fournira le tiers de la récolte de médailles canadienne, alors que nous continuons à travailler d'arrache-pied pour atteindre notre objectif collectif, soit de figurer au sommet du tableau des médailles remportées à Sotchi.
J'aimerais d'abord vous donner un aperçu de la préparation de notre équipe et je parlerai ensuite du solide soutien reçu du gouvernement du Canada tant pour notre programme de haute performance que notre programme de développement.
[Français]
En tant qu'organisation, nous sommes très fiers de compter des gens de toutes les provinces et de tous les territoires parmi nos membres et du fait que nos équipes nationales attirent des athlètes de tous les segments de la société et de toutes les régions du pays.
[Traduction]
D'abord, les plans de préparation de notre équipe de courte piste pour Sotchi vont déjà bon train. Elle a été la première équipe nommée au Comité olympique et approuvée par lui en août. L'équipe a maintenant terminé le processus de qualification de la Coupe du monde pour Sotchi, comme vous l'avez sûrement vu aux nouvelles. Nous attendons simplement l'avis officiel de notre fédération internationale, mais nous sommes maintenant presque sûrs à 100 % que l'équipe complète s'est qualifiée pour les Jeux de Sotchi, et c'est l'objectif que nous visions. Cela veut dire que nous aurons trois athlètes en compétition dans chacune des distances ainsi qu'en poursuite par équipe.
En ce qui concerne l'équipe de longue piste, le processus est un peu... « lent » n'est pas le bon mot, mais disons que l'équipe est au beau milieu du processus de qualification de la Coupe du monde. Le Canada a accueilli la première Coupe du monde de l'année, la plus importante depuis de nombreuses années, à l'Anneau olympique de Calgary, connue comme la patinoire la plus rapide au monde, un fabuleux héritage des Olympiques de 1988. En décembre, nous sélectionnerons les membres de l'équipe et nous procéderons notamment à l'annonce avec le Comité olympique. Encore une fois, nous avons comme objectif de présenter une équipe complète en longue piste selon le quota d'athlètes prévu pour notre pays.
Comme bon nombre d'entre vous le savent, le patinage de vitesse a connu beaucoup de succès aux Jeux olympiques au fil des ans, et c'est en grande partie grâce à la force de nos clubs et de nos programmes provinciaux et territoriaux, qui alimentent le programme national. Mais nous avons aussi pu bâtir une solide infrastructure de haute performance à nos deux centres nationaux d'entraînement, soit l'Aréna Maurice Richard de Montréal pour le programme de courte piste, et l'Anneau olympique de Calgary pour le programme de longue piste.
Nos entraîneurs et nos équipes de soutien en science du sport sont de calibre mondial. Nos recherches sur les technologies d'avant-garde dans notre sport contribuent à maintenir notre avantage compétitif. Notre engagement à l'égard du modèle de développement à long terme de l'athlète nous permet de dépister les athlètes et de les retenir dans notre système pour les équipes nationales futures. Nous sommes reconnaissants à l'égard du gouvernement du Canada pour le soutien financier qu'il nous accorde, par l'entremise de Sport Canada et du programme À nous le podium, et nous bénéficions d'un soutien considérable de la part de nos entreprises commanditaires. Ce soutien contribue à la force de notre programme de haute performance et à notre perfectionnement continu sur le plan national.
Nous sommes également fiers de nos efforts collectifs dans les programmes nationaux, qui donnent la possibilité à tous les Canadiens de participer, peu importe leur statut social et leur situation économique. Notre organisme compte 14 000 membres et 140 clubs dans l'ensemble des territoires et des provinces; nous offrons à tous les Canadiens une occasion naturelle de participer à nos activités et de profiter de notre climat hivernal. La plupart de nos activités ont lieu à l'extérieur, sur des patinoires naturelles.
[Français]
Nous avons une très forte présence dans la province de Québec — près de la moitié de nos membres s'y trouvent —, aussi faisons-nous preuve de vigilance en ce qui a trait à l'utilisation des deux langues officielles dans notre sport.
[Traduction]
Nous sommes heureux de la croissance de notre sport dans toutes les régions du pays et nous sommes extrêmement fiers que l'un des membres de notre équipe de courte piste vienne des Territoires du Nord-Ouest, et qu'un membre vétéran de l'équipe de longue piste vienne du Nord de la Colombie-Britannique. Cela démontre qu'il n'existe aucune limite géographique aux possibilités qu'offre le patinage de vitesse.
Pour revenir à Sotchi et à la Russie, nous avons entendu certains commentaires, mais nous avons pleinement confiance dans la préparation du Comité olympique en relation avec les divers sports. Je pense que vous connaissez bien le processus de nomination; nous y travaillons actuellement avec le Comité olympique. Quand les athlètes deviennent membres de l'équipe olympique, ils sont tenus de respecter les politiques et les protocoles établis par le Comité olympique.
Un membre du conseil d'administration et un membre de la haute direction de Patinage de vitesse Canada représenteront l'organisation à Sotchi. Nous entretenons d'excellentes relations avec la haute direction du Comité olympique et nous sommes prêts à toute éventualité.
[Français]
En conclusion, j'aimerais réitérer à ce comité l'importance d'un soutien continu pour le développement de l'infrastructure sportive au Canada ainsi que du programme de subventions pour l'accueil des compétitions internationales.
[Traduction]
Patinage de vitesse Canada jouit d'une excellente réputation auprès de sa fédération internationale en ce qui concerne l'accueil de compétitions internationales, tant les coupes du monde que les championnats mondiaux. En organisant ces compétitions, nous offrons un avantage compétitif à nos athlètes, de la visibilité à notre sport, tant sur le plan local que national, et une plateforme pour reconnaître le soutien du gouvernement et de nos partenaires commerciaux dans la promotion d'une nation saine et compétitive.
Nous sommes également conscients du vieillissement des deux principales installations que nous utilisons pour la tenue des compétitions et l'entraînement des équipes nationales, soit l'Anneau olympique de Calgary et l'Aréna Maurice Richard. Ces installations ne seront plus très longtemps opérationnelles. Il nous faut donc planifier dès maintenant, avec nos partenaires gouvernementaux et municipaux, nos options pour le remplacement de ces installations dans une dizaine d'années, afin que le sport canadien demeure compétitif et important au sein de la communauté sportive internationale.
Je vous remercie de m'avoir offert cette occasion de vous faire part de nos idées et de nos plans relativement à nos succès à Sotchi, et surtout, de féliciter le gouvernement du Canada de son engagement soutenu à l'égard du sport amateur. J'espère que notre organisme symbolise les principes d'engagement, de pluralisme et de performance qui sont considérés comme le reflet de nos idéaux, non seulement en tant que Canadiens, mais aussi en tant que Canadiens sur la scène mondiale.
Merci.
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Bonjour, monsieur le président.
Je m'appelle Daniel Thompson et je suis fier d'être ici aujourd'hui en tant que chef de la direction générale de Patinage Canada.
[Traduction]
Je tiens à remercier les membres du comité de leur intérêt à l'égard de la préparation de nos athlètes en vue des Jeux olympiques d'hiver de 2014 de Sotchi, en Russie. J'ai le privilège d'être accompagné ce matin d'une personne qui a inspiré toute une nation, il y a 25 ans, lorsqu'elle a remporté la médaille d'argent en patinage artistique féminin aux Jeux olympiques d'hiver de 1988, à Calgary.
Avant que Liz Manley ne partage avec vous sa passion pour notre sport, j’aimerais vous aider à mieux comprendre le patinage au Canada et nos préparatifs en vue de ces jeux. Le patinage fait partie intégrante de l'histoire culturelle et sportive de notre pays. Patinage Canada est l'organisme qui apprend aux Canadiens à patiner, de l'Île de Vancouver à St. John's, Terre-Neuve, et jusqu'au Nord à Iqaluit. Chaque athlète qui participera aux Jeux de Sotchi a fait ses débuts dans Patinage Plus, le programme prééminent d'initiation au patinage créé et offert par Patinage Canada depuis plus de 25 ans. Comptant à présent plus de 183 000 membres inscrits dans plus de 1 200 clubs avec 5 200 entraîneurs professionnels, Patinage Canada offre à tous, des tout-petits aux aînés, l'occasion d'apprendre à patiner. Bien que certains joueront ensuite au hockey, à la ringuette ou se joindront au groupe de mon collègue lan Moss, à Patinage de vitesse Canada, beaucoup d'autres apprendront à patiner pour le plaisir.
D'autres poursuivront leurs rêves au niveau le plus élevé du patinage de compétition. Chaque membre de notre équipe de patinage artistique de 2014 a commencé à patiner dans une patinoire communautaire, où l'emmenait un parent dévoué, a été accueilli par les bénévoles formidables qui dirigent les clubs et a été formé par un entraîneur professionnel bienveillant.
Étant donné que nos athlètes ont obtenu des résultats exceptionnels aux Championnats du monde de mars dernier, à London, en Ontario, en se classant parmi les dix meilleurs, nous aurons l'équipe de patinage artistique la plus importante de tous les pays aux Jeux de Sotchi, soit 17 athlètes. Nous en avions le même nombre à Calgary, en 1988.
En tête de l'équipe se trouvent les champions olympiques en titre, Tessa Virtue et Scott Moir, du Club de patinage IIderton; notre triple champion du monde, Patrick Chan, de Toronto; les médaillés de bronze en titre en couples, Meagan Duhamel de Lively, Ontario, et Eric Radford, de Balmertown, Ontario; ainsi que Kaetlyn Osmond, qui a commencé à patiner à Terre-Neuve et qui s’entraîne maintenant en Alberta.
Ces athlètes et les onze autres qui se joindront à eux se rendront aux Jeux de Sotchi avec la meilleure préparation et accompagnés d'une superbe équipe de soutien. La contribution financière du gouvernement fédéral, par la voie de ses programmes de financement, en particulier du programme À nous le podium, a été essentielle pour ces athlètes. Ils peuvent s'entraîner à plein temps et avoir accès aux meilleures installations, aux meilleurs entraîneurs et aux meilleurs services de sport intégrés, ce qui les aide à concourir au niveau le plus élevé.
Les patineurs artistiques canadiens ont gagné 22 médailles olympiques, soit plus que les athlètes de tout autre sport d'hiver, sauf le patinage de vitesse et la courte piste. Nous sommes persuadés que ce nombre augmentera cette année, surtout compte tenu de l'ajout d'une nouvelle épreuve de patinage artistique en équipe. Grâce au talent canadien dans les quatre disciplines, nous aspirerons à une médaille dans cette nouvelle épreuve.
L'année 2014 est aussi une année spéciale pour Patinage Canada, puisque nous célébrerons le 100e anniversaire des Championnats canadiens de patinage artistique, ici même à Ottawa, du 9 au 14 janvier. Pour célébrer ce centenaire, plusieurs de nos patineurs artistiques qui participeront aux Jeux olympiques de 2014 se joindront à nous, l'automne prochain, dans le cadre d'une tournée spéciale dans de petites et grandes villes et dans nos clubs partout au Canada. Leurs réussites inciteront notamment les nouveaux Canadiens à découvrir les joies du patinage et leur feront comprendre pourquoi le patinage est purement canadien.
J'ai eu la chance de me trouver au Saddledome de Calgary le soir où Liz Manley a électrisé la foule avec son style libre et remporté la médaille d'argent. Ce fut l'un de ces moments palpitants qui donnent la chair de poule et dont nous nous souvenons tous. Sa performance inspirante a captivé la nation. Au tour de Liz, à présent, de vous parler un peu plus de notre sport.
Merci, Liz.
Je vous remercie tous de m'accueillir aujourd'hui parmi vous.
À l'approche de l'année olympique, je repense à ma vie et au parcours qui m'a menée aux Jeux olympiques. Croyez-le ou non, tout a commencé lorsque je n'avais que trois ans, avec une paire de patins empruntée d'un de mes frères qui jouait au hockey. Mes parents se sont vite rendu compte que j'adorais le patinage et m'ont inscrite à des leçons de Patinage Plus. Mon amour du patinage a vite grandi, et mes parents ont sacrifié leur temps et leurs ressources financières pour m'aider à réaliser mon rêve.
Mes héroïnes étaient les femmes qui m'ont précédée, surtout Barbara Ann Scott et Lynn Nightingale, toutes deux d'Ottawa. Tellement d'aspects de ma vie de patineuse ont bouclé la boucle pour moi. J'ai commencé à patiner à Nepean, puis je suis déménagée à Trenton. Maintenant, j'ai le privilège d'entraîner de jeunes patineurs partout au pays. En 1978 — oui, j'avoue ainsi mon âge —, je récupérais les fleurs aux Championnats du monde de patinage artistique, ici à Ottawa; j'allais ramasser les fleurs lancées sur la glace après la performance des patineurs, puis j'allais rapidement les présenter à mes idoles, dont Scott Hamilton, qui est devenu le champion des Olympiques de 1984.
Il y a quelques semaines, j'ai aidé à sélectionner les patineurs qui récupéreront les fleurs et qui amorceront leurs rêves en jouant le même rôle au 100e anniversaire des Championnats canadiens de patinage artistique, en janvier prochain. Je suis absolument ravie lorsque les gens me disent que mon patinage aux Jeux de 1988 à Calgary les a inspirés. Je me souviens très nettement de chaque moment, durant ces deux semaines, et d'avoir fait partie d'une équipe composée du grand Brian Orser et des incomparables Tracy Wilson et Rob McCall. Nos préparatifs en vue de ces jeux étaient très différents de ceux de l'équipe de cette année. Nous nous entraînions souvent seuls et nous ne voyions que rarement les autres patineurs. Et les médias de l'époque ne nous prêtaient que peu d'attention.
Les athlètes d'aujourd'hui participent à plus de compétitions, ont de plus grandes attentes, mais aussi une incroyable équipe qui travaille avec eux. Ces dernières années, j'ai constaté comment le camp de haute performance de Patinage Canada, tenu au début de la saison, aide nos athlètes à être tout à fait prêts pour leurs affectations internationales et comment il favorise aussi l'esprit d'équipe. Les patineurs ont également accès à de vastes connaissances dans les domaines des sciences du sport, de la nutrition et de l'entraînement spécifique au sport, ce que nous n'avions pas dans mon temps. Jamais je n'ai vu une équipe mieux préparée.
Il y a vingt-cinq ans — et je dévoile encore une fois mon âge —, j'étais intimidée par les cadres supérieurs de Patinage Canada, alors que ces patineurs en sont venus à les considérer comme une forte équipe de soutien. Ils obtiennent un soutien solide non seulement de Patinage Canada, mais aussi du Comité Olympique Canadien, du gouvernement fédéral et du milieu des entreprises. Et par-dessus tout, ils font partie d'une famille sportive accueillante et bienveillante. Nous n'avions pas le fort esprit d'équipe que je constate dans le monde du sport canadien aujourd'hui. Les membres de l'équipe de patinage artistique et de toute l'équipe olympique canadienne ont eu de nombreuses occasions de passer du temps ensemble et de se préparer. À leur arrivée à Sotchi, ils sentiront vraiment qu'ils font partie de l'équipe canadienne et ils seront prêts à concourir dans leur propre épreuve et, surtout, à encourager leurs coéquipiers d'autres sports. Je leur souhaite tout le succès possible.
Merci.
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Bonjour, et merci de m'avoir invité aujourd'hui.
Dans le cadre de ses préparatifs en vue des Jeux olympiques de Sotchi, l'Association canadienne de luge vise à créer le meilleur environnement possible pour permettre à ses athlètes d'exceller.
Je vais vous parler de la formation des équipes, du personnel choisi, de la préparation et de la familiarisation, de notre saison 2013-2014, des réunions des chefs d'équipes, de l'entraînement préolympique, des enjeux possibles de même que des clés et attentes des athlètes.
D'abord, nous aurons terminé la formation des équipes le 15 décembre. Nous croyons que les trois hommes qui participeront à l'épreuve masculine seront Sam Edney, Mitch Malyk et John Fennell. Pour ce qui est des femmes, nous avons quatre candidates pour trois places: Alex Gough, Kim McRae, Arianne Jones et Jordan Smith. Nous aurons une équipe de doubles, avec Tristan Walker et Justin Snith, et une nouvelle équipe de relais très compétitive, formée de Sam Edney, d'Alex Gough, de Tristan Walker et de Justin Snith.
Le personnel joue évidemment un rôle très important dans la réussite de notre équipe. Walter Corey, notre directeur de haut niveau, est responsable de la dotation. Nous avons engagé certains des meilleurs entraîneurs au monde pour donner les meilleures chances à notre équipe. Notre entraîneur en chef est Wolfgang Staudinger; notre entraîneur adjoint et technicien est Bernie Glass. Nous avons réussi à engager un entraîneur adjoint russe, Mikael Zavialov, qui nous aidera à nous adapter à l'environnement de la Russie; c'était très important pour nous.
Nous avons engagé Jeremiah Barnert, qui est l'un des meilleurs entraîneurs en force et conditionnement.
Pour ce qui est des relations publiques, qui sont très importantes, nous avons choisi Chris Doran. Je serai également présent pour coordonner les relations avec la famille et les amis, de même qu'avec les commanditaires. C'est très important de garder la famille et les amis à distance, pour ne pas briser la bulle olympique dans laquelle sont les athlètes.
Notre plan d'entraînement est plutôt simple. Les journées sont très longues, et nous voulons être certains de nous concentrer sur les tâches prioritaires afin de maximiser les compétences techniques et de réduire les risques d'épuisement.
Il était très important pour nous d'établir un lien avec la Russie; nous avons donc un entraîneur russe dans l'équipe, depuis 2011.
Nous allons nous concentrer sur l'entraînement sur la rampe de départ et sur les éléments importants de la piste.
Pour être compétitifs, nous croyons qu'il est très important de nous familiariser avec Sotchi; nous y allons donc depuis le congrès de la FIL en 2009. En 2011, nous avons participé à une visite de familiarisation du Comité olympique canadien. Nos athlètes s'entraînent sur la piste depuis mars 2012, et nous avons réussi à faire déplacer plus de personnel que tout autre pays, pour étudier la piste.
Nous avons participé à deux semaines de formation internationale en 2012 et 2013. Nous avons conclu une entente avec la Fédération de Russie qui nous permet d'avoir 45 % plus de volume de course que toute autre équipe. C'était également très important pour nous.
Cet été, nos athlètes se sont rendus en Allemagne où ils se sont mesurés aux meilleurs athlètes du monde au camp de départ. Cela leur a permis de se positionner et de déterminer les points à travailler au cours de l'été.
Notre calendrier est assez simple: cet automne, nous serons en Norvège, en Autriche et en Allemagne; nous reviendrons ensuite au Canada et aux États-Unis pour les deux dernières coupes du monde, avant la fin de la période de qualification. Nous faisons les derniers préparatifs avec notre chef d'équipe, Walter Corey, qui participera à la réunion des chefs d'équipe le 12 décembre avec le Comité olympique canadien pour finaliser la liste d'attribution des chambres, déterminer le lieu d'entreposage et le moyen de transport des luges dans le village, et régler toutes les questions de logistique des Jeux.
Nous ferons notre camp d'entraînement à Königssee, en Allemagne, qui est plus proche de l'événement que le Canada. Nous aurons accès aux gymnases, aux pistes de hockey et aux rampes de départ, et nous pourrons glisser sur une piste semblable à celle de Sotchi; nos athlètes pourront donc mieux se préparer. Le décalage horaire sera de trois heures seulement. C'est donc un endroit parfait et confortable où pourront s'entraîner nos athlètes juste avant les Jeux.
Nous prévoyons partir le 31 janvier et éviter Moscou; il faut à tout prix éviter Moscou en raison des problèmes de logistique. Nous partirons de Munich vers Francfort puis vers Sotchi. C'est bien pour notre équipe.
Nous arriverons à Sotchi le 1er février et nous nous rendrons directement au village olympique principal, de sorte que nos athlètes puissent s'acclimater et obtenir leur équipement. Ensuite, le 2 février, nous nous rendrons dans les villages de montagne, où nous habiterons et où auront lieu les compétitions.
Selon notre calendrier de base, nous irons inspecter la piste le 3 février, nous commencerons l'entraînement le 4, et nous entreprendrons l'entraînement officiel le 5 février. La course des hommes aura lieu les 8 et 9 février, celle des femmes les 10 et 11 février, la course en tandem aura lieu le 12 février et l'épreuve de relais aura lieu le 13 février.
Nous avons ciblé quelques problèmes, notamment le fait que nous n'ayons aucun entraînement de nuit, alors que les courses auront lieu le soir; c'est très difficile pour nos athlètes de s'adapter au changement de lumière. Nous avons pu faire une simulation de course de soir pendant la semaine de formation internationale pour nous préparer à cette réalité. Nous avons également eu de la difficulté à trouver un endroit pour ajuster notre équipement. Nous avons collaboré avec le Comité olympique canadien, qui nous a grandement aidés à trouver un endroit dans le village olympique et près de la piste, au cas où nous devrions ajuster les luges.
L'avantage des Russes sur la piste nous préoccupait également, c'est pourquoi nous avons fait un échange avec eux pour maximiser notre entraînement sur la piste de compétition.
Nous avons également dû composer avec la modification du règlement ce printemps. Nous avons pu acheter l'équipement nécessaire pour mettre nos luges à l'essai pendant l'été afin d'entreprendre la saison avec un équipement à jour et réglementaire pour les Jeux olympiques.
Pour nous, la création d'une équipe de relais représentait un énorme changement. Habituellement, lorsque les athlètes ont terminé leur course, il n'y en a plus d'autres. Cette fois, ils attendront quelques jours puis participeront à la course de relais. Nous avons établi un plan pour permettre à notre athlète masculin de continuer l'entraînement après la course individuelle. Nous croyons qu'Alice Goff a de bonnes chances de gagner une médaille chez les femmes. Nous avons prévu une fête pour célébrer sa victoire, et elle se remettra rapidement à l'entraînement pour se concentrer sur la course de relais qui aura lieu deux jours plus tard.
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Merci, monsieur le président.
[Traduction]
Je n'ai pas assisté à ces jeux olympiques. J'étais dans l'estomac de ma mère, à l'époque. Eh bien, pas son estomac. C'est une mauvaise traduction.
Des voix: Oh, oh!
M. Matthew Dubé: Elle était en fin de grossesse. Voilà. Mais je crois que les Jeux ont eu un effet positif.
Sérieusement, j'aimerais d'abord dire aux gens de Patinage Canada que Mme Mathyssen et moi avons eu l'occasion de vous rendre visite le printemps dernier, à London, ce qui a été tout simplement formidable. Je pense que vous avez un excellent groupe de personnes et je tiens à le dire officiellement. Et tant qu'à dire des choses aux fins de compte rendu,
[Français]
notamment à l'intention de M. Moss, je tiens à rappeler que nous sommes très heureux du dénouement positif qu'a connu le cas de Mathieu Giroux, avec lequel vous avez été aux prises l'an dernier. Nous pensons qu'il est important de respecter la diversité du pays. Il s'agissait en effet d'un Québécois faisant face à une situation difficile. Nous saluons cet effort et espérons qu'il est de bon augure pour l'avenir.
Mes questions s'adressent surtout à M. Thompson, de Patinage Canada.
Comme vous l'avez mentionné plus tôt, vous allez célébrer l'an prochain votre centième anniversaire. Prévoyez-vous souligner les exploits de vos athlètes lors des célébrations à Sotchi? Il faut dire que vos athlètes sont vraiment des gens extraordinaires.
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C'est formidable. Merci.
Le centième anniversaire suscite chez nous un très grand enthousiasme. Je ne sais pas si le comité est au courant, mais il y a une longue histoire entre le gouverneur général du Canada et le patinage artistique canadien et les Championnats canadiens. Les premiers Championnats canadiens ont été créés par le gouverneur général Minto. Donc, le gouverneur général a accepté d'être le président d'honneur pour notre centième anniversaire. Le 8 janvier, un événement sera tenu à Rideau Hall et nous avons très hâte.
Nous profitons aussi de l'occasion pour inviter tous les champions canadiens qui ont été couronnés champions canadiens à venir à Ottawa pour les championnats. Nous espérons accueillir jusqu'à 150 anciens à l'événement. Le soir de clôture, il y aura un gala des anciens, ce qui coïncidera avec l'annonce des membres de l'équipe olympique. Ce sera un moment très spécial.
Nous aurons une activité de patinage à la Patinoire des rêves de l'hôtel de ville. Des membres du club de patinage de Nepean et Elizabeth, notamment, aideront à enseigner les rudiments du patin aux gens présents et nous travaillerons aussi auprès de certains organismes caritatifs; donc, nous sommes très enthousiastes.
Après les Jeux, nous tiendrons une cérémonie spéciale. Nous comptons faire une tournée dans 30 villes à l'échelle du pays. Nous irons dans des villes de petite et moyenne taille, même dans celles où il n'y a pas de club de patinage. Dans le Grand Nord, nous organiserons des écoles de patinage et nous serons accompagnés de membres de l'équipe nationale. Ce seront donc des moments forts plaisants. Nous avons très hâte. Tout cela fait partie de notre mission, de notre stratégie pour faire connaître le patinage aux Canadiens. Nous appellerons cette tournée « le Canada patine » et elle se terminera lors de la cérémonie des 101es Championnats canadiens.
Nous souhaitons également organiser une exposition itinérante de nos archives et de notre musée national à l'intérieur d'un grand camion semi-remorque afin que les Canadiens puissent connaître l'histoire du patinage au Canada.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
[Traduction]
Premièrement, madame Manley, merci beaucoup d'avoir apporté cette médaille. Sauf erreur, je pense que c'est la première fois que je tiens une médaille. Pour une fraction de seconde, je me suis imaginé que c'est moi qui l'avais remportée.
Des voix: Oh, oh!
L'hon. Stéphane Dion: C'est très émouvant, et je vous remercie de l'inspiration, du rêve, de l'amour du sport et de la fierté que vous procurez à tous les Canadiens, au monde et au sport dans lequel vous excellez.
Monsieur Thompson, monsieur Moss et monsieur Farstad, même si vous n'avez pas apporté de médaille, soyez les bienvenus.
Je vais vous poser les mêmes questions qu'aux témoins précédents. Premièrement, pour votre sport, y a-t-il quelque chose que le comité pourrait recommander au gouvernement en prévision de Sotchi, ou diriez-vous que tout est prêt et qu'il n'y a rien d'autre à faire?
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Merci monsieur le président.
Afin de laisser un peu de temps à M. Leung, je vais essayer d’être le plus bref possible.
J’ai deux questions. L'une s’adresse à vous, madame Manley-Theobald, et l’autre à n'importe laquelle des organisations.
Je commence par vous, madame Manley. Étant originaire de la région de Calgary, je me souviens très bien et je garde un très bon souvenir des Jeux olympiques de Calgary en 1988, bien sûr, tout près de Canmore, qui se trouve dans ma circonscription. Je tiens à ce que vous sachiez que vous avez été une source d’inspiration pour notre pays. Je suis sûr qu’on vous l’a souvent dit, mais vous l’avez vraiment été, et je vous remercie d’être ici aujourd’hui.
Après avoir été patineuse de compétition, vous êtes restée dans ce sport à titre d’entraîneuse et avez assumé d’autres responsabilités. Vous êtes donc particulièrement bien placée pour répondre à la question que je voudrais poser. Entre l’époque où vous participiez aux compétitions et aujourd’hui, quels sont les changements que vous avez constatés sur le plan de l’appui, financier ou autre, accordé par le gouvernement du Canada pour soutenir le sport?