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Monsieur le président, certains jours, lorsque je me trouve ici, dans cette enceinte, j'ai bel et bien l'impression que cela fait sept ans que j'y siège. Je cesserai bientôt de représenter la circonscription de Guelph après sept ans, et on dirait maintenant que je suis ici seulement depuis quelques jours. Je fais aujourd'hui mes adieux, et cette situation me paraît aussi invraisemblable que mon élection me le paraissait lorsque je suis arrivé ici, à la Chambre.
En effet, je n'avais jamais eu l'intention de poser ma candidature au poste de député fédéral, et j'ai même essayé, sans succès, de trouver quelqu'un pour me remplacer. Lorsqu'on m'a approché, en 2006, j'avais de jeunes enfants, et je n'avais même jamais envisagé de représenter les gens de Guelph ici, à Ottawa. Cela dit, lorsque j'étais très jeune, mon père, Mico, un membre du Club Rotary, m'a inculqué qu'il est très important d'être au service de son prochain et que cela doit passer avant son intérêt personnel. Je ne pouvais donc pas refuser de servir ma collectivité, qui est exceptionnelle.
Partout au Canada, Guelph est reconnue comme étant l'une des villes où les gens sont les mieux renseignés, les plus bienveillants et les plus compatissants. Elle est aussi un chef de file dans le domaine de la recherche et de l'innovation grâce à l'Université de Guelph. On trouve également à Guelph de nombreux établissements de premier ordre qui se consacrent à l'agriculture et à l'agroalimentaire. C'est aussi dans cette ville que le taux de bénévolat est le plus élevé au pays.
Je suis encore animé par la passion et par le désir de représenter les gens de Guelph ici, à Ottawa, et de le faire avec toute l'énergie que mon personnel et moi pouvons leur offrir. Cela dit, lorsque j'ai été élu il y a sept ans, mes enfants étaient jeunes; ils le sont encore aujourd'hui, mais moi, je ne le suis plus. Je dois passer le plus de temps possible avec ma fille, Olivia, et mon fils, Dominic. Il est tout aussi important pour eux et pour moi que je sois là à l'avenir pour les voir évoluer, comme je les ai vus évoluer au début de leur vie. En fait, c'est encore plus important. Je veux être plus présent pour eux à ce moment important de leur vie.
Ce travail va toutefois me manquer. Avant d'occuper mon bureau de circonscription, je pensais savoir ce que c'était d'avoir un sentiment de satisfaction au travail. Or, rien ne peut battre le sentiment de satisfaction que l'on ressent lorsqu'on a une incidence directe sur la vie des gens, que ce soit en aidant quelqu'un à être libre et en sécurité en s'installant de façon permanente au Canada, ou en réunissant le temps d'une visite des membres d'une famille qui ne se seraient peut-être jamais revus autrement. Il s'agit parfois d'organiser la venue d'une personne au pays pour qu'elle aide sa soeur dont le fils est atteint du cancer, ou, lorsque le désir d'une femme mourante est de devenir citoyenne canadienne, de faire en sorte qu'un juge de la citoyenneté supervise la prestation du serment au téléphone, alors qu'elle est entourée de sa famille dans un centre de soins palliatifs.
Les gens se sentent parfois impuissants lorsqu'ils tentent de trouver leur chemin dans les dédales de la bureaucratie qui accompagne les demandes d'assurance-emploi, de pension, de prestations d'invalidité ou d'allégements fiscaux. Il est très important de les guider dans leur cheminement bureaucratique et de régler leur dossier.
J'ai aussi eu l'occasion de faire avancer des discussions importantes et de tenir des assemblées publiques sur d'importantes questions litigieuses — souvent au grand dam de certains membres de mon équipe —, telles que les soins palliatifs, l'aide médicale à mourir, les organismes génétiquement modifiés, la salubrité des aliments, la maltraitance des aînés, l'environnement et la prévention du suicide. J'ai encouragé de nombreux habitants de Guelph à s'engager davantage et à donner leur point de vue sur les questions importantes de l'heure, peu importe leur position.
Être député m'a permis de vivre des choses exceptionnelles. J'ai pu naviguer à bord du NCSM St. John's et séjourner à la Base des Forces canadiennes Détachement Wainwright, en Alberta, où je me suis mêlé aux militaires. J'ai ainsi pu observer de près le travail incroyable qu'ils accomplissent. Je suis allé à Rome avec l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, puis avec des députés de tous les partis lorsque Mgr Collins, aussi originaire de Guelph, a été élevé à la dignité cardinalice.
Plus récemment, à titre de porte-parole en matière d'anciens combattants, j'ai eu le privilège d'aller à la crête de Vimy, où j'ai écouté des élèves canadiens réciter Au champ d'honneur à quelques pieds seulement de l'endroit où John McCrae l'a composé tant bien que mal au milieu du carnage du cimetière d'Essex Farm. J'ai sillonné les rangées du cimetière, parsemé de coquelicots, en méditant sur le sacrifice héroïque qu'avaient consenti ces soldats courageux qui, face à des difficultés effroyables, ont accepté de payer le prix ultime au service du Canada.
En compagnie du , du ministre de la Défense nationale, du ministre des Anciens Combattants et d'une délégation de députés, je suis allé aux Pays-Bas, où j'ai discuté avec des anciens combattants canadiens et des Hollandais qui se trouvaient à Wageningue, il y a 70 ans, lorsque les Forces armées canadiennes ont libéré le pays. À Groesbeek, j'ai participé à un défilé de 3 000 personnes, tenu dans un silence total, qui a terminé son parcours dans un cimetière en bordure de la ville où reposent des milliers de Canadiens.
Mon parti m'a fait l'honneur de me confier la défense des intérêts des agriculteurs et des producteurs en me nommant porte-parole pour l'agriculture et l'agroalimentaire, et ceux du secteur de l'automobile, qui est crucial pour le Sud-Ouest de l'Ontario. J'ai également été nommé coprésident du Comité parlementaire des soins palliatifs et des soins de compassion, un comité non partisan. Plus récemment, mon parti m'a nommé porte-parole pour les dossiers liés aux anciens combattants ainsi que whip adjoint.
J'espère que ma présence à la Chambre a élevé le niveau du débat, tant au chapitre de la passion et de la substance que sur le plan des décibels. Ce fut un honneur d'assister à des votes qui ont soulevé les passions, comme celui sur le régime canadien d'accès aux médicaments — un dossier que l'organisation Canadian Grandmothers for Africa a si bien piloté — ou le vote durant la bataille entourant la Commission canadienne du blé et la gestion de l'offre.
Chaque fonction m'a permis d'élargir mes compétences et mes horizons, mais le dossier des anciens combattants est celui qui a suscité en moi le plus de compassion. Chez les personnes souffrant d'un trouble de stress post-traumatique et leurs soignants, j'ai été témoin d'une misère absolue allant au-delà de toute compréhension, mais qu'il nous faut vaincre par notre capacité et notre volonté de soulager.
Si je peux me permettre un seul appel de nature partisane — et ce ne devrait même pas l'être —, je dirai que nous devons en faire davantage pour nos anciens combattants. Nous avons une obligation sacrée envers eux, en raison des services qu'ils ont rendus et des sacrifices qu'ils ont consentis. Cette obligation est autant morale que légale. Les paroles ne suffisent plus. Il ne suffit plus de dire « N'oublions jamais » le jour du 11 novembre. Non seulement les militaires et leur famille ont besoin de gestes concrets, mais ils les méritent.
Je suis fier de partir en sachant que je vais laisser ma marque, puisque j'ai réussi à faire adopter le projet de loi , qui va faciliter la vie d'un nombre incalculable de Canadiens dont un proche vient de mourir. Ce projet de loi, qui devrait recevoir la sanction royale d'une journée à l'autre, fera de Service Canada l'unique point de contact avec le gouvernement fédéral lorsqu'il s'agit de déclarer un décès. Nous espérons ainsi que le représentant du défunt n'ait à communiquer qu'une seule fois avec le gouvernement du Canada pour l'aviser du décès et que les autres démarches officielles auprès des instances gouvernementales s'enclenchent automatiquement afin que la succession puisse suivre son cours.
Qu'un projet de loi d'initiative parlementaire présenté par un député du troisième parti franchisse toutes les étapes législatives, à la Chambre des communes ainsi qu'au Sénat, constitue tout un exploit. Je remercie chaleureusement mes collègues des autres partis d'avoir vu les mérites de ma mesure législative et de l'avoir adoptée à la quasi-unanimité.
Je dois aussi remercier chaleureusement , qui a parrainé la première mouture du projet de loi. Ce fut également un privilège de peaufiner le texte du projet de loi avec la ministre d'État au Développement social, la députée de . Je la remercie de l'avoir fait accepter par le Cabinet et le caucus gouvernemental. Je ne suis pas peu fier de pouvoir donner cette loi en exemple pour montrer que le Parlement agit pour le bien des Canadiens.
J'aimerais terminer sur une suggestion. Il serait vraiment bien que notre travail, et la manière dont il est organisé, soit moins exigeant pour la vie de famille. De très nombreux Canadiens auraient énormément à apporter à la vie publique et parlementaire, mais ils craignent la pression que notre métier exerce sur ceux qui le pratiquent et sur leur famille.
Il y a toujours quelque chose à faire. Impossible de compter sur les fins de semaine ou les soirées pour passer du temps de qualité avec ceux qu'on aime. Mon mariage a été mis à mal par toute cette pression, qui s'est aussi fait sentir sur la famille et les proches, et je suis convaincu de ne pas être le seul dans cette situation.
Nous avons la possibilité d'envisager des nouveautés, et j'encourage la Chambre et les députés qui reviendront après les élections d'octobre à le faire. Je les encourage à envisager l'alternance des semaines de séance de façon à ce que les députés passent chaque mois deux semaines ici et deux semaines dans leur circonscription. Ce serait là une utilisation plus efficace de notre temps et de celui de notre personnel d'Ottawa, et nous serions mieux à même d'établir une routine avec nos proches dont nous ne serions plus séparés pendant de longues périodes. D'autres députés et moi-même avons senti la différence, au printemps dernier, lorsque cet intervalle de deux semaines s'est produit. C'est un problème que l'on doit régler. Si on permettait aux députés d'avoir une vie de famille plus équilibrée, ils seraient en mesure de mieux servir les Canadiens.
Il faudrait aussi envisager le vote à distance. Il est révolu le temps où les communications étaient si difficiles qu'il fallait être tous réunis ici pour se faire entendre. Modernisons nos méthodes et allégeons un peu le fardeau de nos familles.
Enfin, je tiens à remercier mon personnel, sans lequel je n'aurais pu m'acquitter de ma tâche. Brenda, Lianne, Shanice, au bureau de circonscription de Guelph, et Kim, Matt, Kyle, Ari, Liz, Jeff et Dan, qui ont travaillé au bureau d'Ottawa, ont tous fait preuve d'un grand professionnalisme et d'un grand dévouement. Ils étaient en première ligne pour recevoir les doléances des habitants de Guelph, et ils ont travaillé sans relâche pour veiller à ce qu'on y donne suite.
Mon passage ici a été une occasion inouïe, et je fais mes adieux en sachant que je n'avais jamais eu et que je n'aurai probablement jamais plus la possibilité d'occuper une fonction si importante et si valorisante, qui pourtant force l'humilité, que celle de député de Guelph, une ville qui se démarque au Canada par sa beauté et par la générosité et l'empathie de ses habitants. Je serai toujours reconnaissant d'avoir eu ce privilège.
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Comme toujours, monsieur le président, on m'applaudit chaudement lorsque je prends la parole.
Cette grande aventure a commencé à l'été 2003, lorsque mon épouse Ann et moi traversions les Prairies en voiture. Je m'en souviens comme si c'était hier. C'est à l'heure du dîner à Medicine Hat que j'ai mentionné à Ann que je songeais à me porter candidat à l'investiture néo-démocrate aux élections de 2004. Je me souviens encore de sa réponse: « Je pense que tu es fou, mais je t'appuie. » Je pense qu'elle regrette encore d'avoir prononcé ces paroles.
J'ai ensuite fait part de mon projet à mes amis, Ed et Katrine Conroy. Ed était un ancien député provincial, et Katrine est notre actuelle députée provinciale. Ils m'ont dit « Vas-y ».
C'est Lily Popoff, présidente de l'association locale de la circonscription, qui m'a enfin convaincu lorsqu'elle m'a demandé de bien vouloir me présenter. J'ai perdu en 2004, mais j'ai gagné en 2006.
Ce fut l'une des expériences les plus enrichissantes et valorisantes de ma vie que d'avoir le privilège de servir en tant que député. Je suis extrêmement chanceux d'avoir connu notre ancien chef, Jack Layton, et je me souviens encore des nombreuses conversations intéressantes que nous avons eues au fil des ans. Nous sommes même allés faire du jogging durant l'une de mes campagnes lorsqu'il était à Castlegar avec Olivia.
J'aimerais rendre hommage à tous mes collègues du caucus néo-démocrate d'hier et d'aujourd'hui. Certains d'entre nous se rappellent encore l'époque où nos réunions de caucus se déroulaient autour d'une table. Je n'ai jamais travaillé avec un groupe de personnes si dévouées et déterminées. Beaucoup d'entre elles se dévouent à la cause de la justice sociale depuis des décennies. J'offre à tous ceux qui prennent leur retraite cette année mes meilleurs voeux de santé et de bonheur pour leur retour à ce qu'on appelle la vie normale.
[Français]
Je dois avouer aussi que ce fut, et que cela continue d'être, un honneur de travailler avec eux. Comme nous le savons, 2011 fut un bouleversement pour notre parti.
Je tiens à remercier tous mes nouveaux collègues, surtout les jeunes, de leur passion et de leur engagement à bâtir un meilleur Canada.
Mes amis du Québec, j'ai beaucoup aimé jaser avec vous au restaurant parlementaire après les votes. Vous allez me manquer énormément.
Je voudrais surtout glisser un mot sur notre chef. J'apprécie beaucoup son leadership et surtout le fait qu'il a toujours été disponible pour m'écouter et lire les tas d'articles que je lui ai envoyés au cours des dernières années. Je suis très content qu'il soit là.
[Traduction]
Je tiens également à remercier mes collèges de tous les partis qui m'ont traité avec respect au fil des ans. J'ai eu le plaisir d'apprendre à mieux connaître certains d'entre eux, notamment dans le cadre de déplacements avec le comité de l'agriculture et de mes deux déplacements à l'étranger. Nous ne socialisons pas assez avec nos collègues.
J'aimerais également remercier les députés des banquettes ministérielles. À maintes reprises, j'ai approché directement des ministres à la Chambre au nom des électeurs de ma circonscription, en dernier ressort après que tout le reste eut échoué. Ils ont été très bienveillants et respectueux à l'égard de mes préoccupations, et ils ont pris le temps de faire un suivi auprès de leurs fonctionnaires. Je les en remercie.
J'ai aimé travailler au Parlement où le professionnalisme est omniprésent. J'aimerais tout d'abord remercier nos interprètes qui sont toujours là pour nous, non seulement à la Chambre, mais aux comités et aux réunions de caucus. Ils font de l'excellent travail. En tant qu'ancien interprète, je comprends la difficulté et la complexité de leur travail et j'espère que tous les députés les aident en leur remettant une copie de leurs discours à l'avance.
J'aimerais également souhaiter la meilleure des chances aux pages dans leurs projets. C'est un plaisir d'être entouré de ces étudiants universitaires dynamiques et parfaitement bilingues. Je les remercie de leur service.
Si vous me permettez d'utiliser la terminologie militaire, ce que j'aime, c'est que dans le cadre de notre fonction de député nous sommes aux premières lignes. Toutefois, il nous serait impossible de faire notre travail sans notre personnel de soutien. Je remercie le personnel de la Chambre des communes et tous ceux qui contribuent au bon fonctionnement du Parlement, notamment les greffiers, les recherchistes, le personnel responsable de l'enregistrement, les employés des postes, le personnel de la bibliothèque et tous les autres membres du personnel de soutien.
[Français]
Comme vous le savez, monsieur le président, le travail que vous faites ici à la Chambre n'est pas facile, surtout lorsque les choses se réchauffent un peu. Je vous remercie donc sincèrement, de même que vos collègues et les autres Présidents, de votre patience.
[Traduction]
Ayant été enseignant, je sais ce que c'est que de se trouver devant un groupe d'élèves turbulents et débordants d'énergie.
[Français]
Vous faites preuve de beaucoup de compréhension.
[Traduction]
Par ailleurs, malgré l'incident tragique d'octobre dernier, je me suis toujours senti en sécurité sur la Colline du Parlement. En plus d'être très professionnels, les membres du personnel de sécurité sont capables de tous nous identifier nommément. C'est tout un exploit. Je les remercie, de même que les loyaux agents de la GRC, de leurs services.
Le personnel du restaurant du Parlement, en haut, occupe une place toute particulière dans mon coeur. Je m'ennuierai sincèrement de ne plus pouvoir monter au sixième étage, après les votes, pour me faire accueillir par ces véritables professionnels et ensuite me délecter du buffet du soir en compagnie de mes collègues québécois. Ce fut un plaisir que de passer du temps au restaurant en compagnie de mes amis les serveurs. J'aimerais seulement qu'on puisse leur garantir un emploi à plein temps, même lorsque la Chambre ne siège pas. Perdre son travail chaque fois que la Chambre s'ajourne, ce n'est pas idéal. Serait-il possible, par exemple, de garder cet excellent restaurant ouvert durant l'été à l'intention du personnel et des touristes? Tout le monde en sortirait gagnant. Je prie le prochain gouvernement d'examiner sérieusement cette possibilité.
[Français]
Je voudrais aussi reconnaître le travail que fait le personnel du bureau de notre whip, ainsi que ceux et celles qui travaillent au bureau de notre chef. Leurs connaissances et leur professionnalisme sont exemplaires. J'ai beaucoup aimé travailler avec eux pendant mon séjour ici au Parlement. Espérons qu'ils continueront leur travail après les prochaines élections, cette fois-ci au sein du gouvernement.
Je veux aussi remercier tous ceux et celles qui travaillent dans nos cafétérias, surtout à l'édifice de la Confédération. C'est un plaisir de les rencontrer chaque semaine.
Je tiens aussi à remercier tout le personnel de soutien, ceux et celles qui gardent nos lieux de travail propres et en bon état.
[Traduction]
Enfin, nous sommes tous ici grâce au soutien que nous avons reçu dans notre circonscription. Je remercie sincèrement les députés et les militants qui m'ont permis d'avoir cet honneur. Il est absolument fascinant d'observer tout le travail qui se fait en coulisse pendant une campagne électorale. C'est un véritable exercice d'humilité de voir tous les efforts qui sont déployés pour que nous soyons élus. La démocratie est bien vivante et se porte bien.
Ce fut pour moi un grand honneur de servir les gens de Colombie-Britannique-Southern Interior, quelles que soient leurs allégeances politiques. En fait, après les élections, je me suis fait un devoir d'oublier les allégeances de chacun. Je tiens à remercier mes collègues provinciaux et municipaux de leur coopération, car nous nous sommes employés, ensemble, à défendre les intérêts des gens de la région. J'ai toujours essayé de les consulter avant de défendre en leur nom des dossiers fédéraux ou de m'immiscer parfois dans leurs platebandes. Je leur souhaite bonne continuation et bon travail au nom des gens qu'ils représentent.
Je profite du temps qui m'est alloué pour rendre hommage à l'ancien maire d'Osoyoos et député provincial, John Slater. Ce fut toujours un plaisir de travailler avec lui. Il nous manquera. Que son âme repose en paix.
Les gens me demandent parfois comment j'arrive à composer avec toutes les absurdités qui se produisent à la Chambre. Je leur réponds d'abord que c'est un peu comme enseigner à des élèves du secondaire: être bien reposé et avoir le sens de l'humour sont des qualités utiles. Plus important encore, je leur réponds que toutes les personnes qui luttent pour la justice sociale d'un océan à l'autre m'aident à y arriver. Échanger avec eux me permet de refaire le plein. Ce fut un véritable honneur de les représenter ici, au Parlement. J'ai rencontré des citoyens préoccupés par la paix dans le monde, la participation du Canada à une guerre, la protection de l'environnement, la souveraineté alimentaire, la pauvreté, Postes Canada, les compteurs intelligents, les droits des femmes, le développement international, et j'en passe. C'est formidable de voir qu'autant de gens, dans ma circonscription et partout au pays, s'efforcent constamment d'améliorer la vie d'autres personnes.
Quand j'étais porte-parole de mon parti en matière d'agriculture, je communiquais régulièrement avec un grand nombre d'organisations représentant des agriculteurs et qui se préoccupent des OGM, de l'abattage des chevaux, du commerce international et de la souveraineté alimentaire. C'était toujours un plaisir de rencontrer les représentants de ces organisations et d'écouter ce qu'ils avaient à dire.
Enfin, j'aimerais remercier les membres de mon personnel. Ces femmes dynamiques m'ont indiqué la bonne direction à suivre et m'ont dit quoi dire. Merci à Jennifer Ratz, qui travaille à Ottawa; à Lilly Zekanovic, qui se trouve à Oliver; et à Margaret Tessman, à Gina Petrakos et à Gail Hunnisett, qui sont à Castlegar. Grâce à leur dévouement et à leur persévérance, nous avons pu aider de nombreux électeurs au cours des neuf dernières années. Je serai triste de ne plus passer de temps avec ces personnes dévouées quand je prendrai ma retraite.
Je tiens également à remercier les autres personnes qui ont travaillé à mon bureau depuis que j'ai été élu pour la première fois en 2006. Je leur offre à tous mes meilleurs voeux de succès pour l'avenir.
Certaines personnes m'ont demandé ce que j'allais faire de ma retraite. Ma réponse est simple: rien. Je vais passer du temps à la maison avec mon épouse, Ann, nos deux chats et peut-être un nouveau chien. Il y aura du bois à couper et des fleurs à planter, et je jouerai sans doute de la musique. Je crois que la retraite devrait se résumer à cela.
[Français]
Je souhaite tout ce qu'il y a de mieux à chacun, ici, à Ottawa.
[Traduction]
Je remercie les gens de ma circonscription, Colombie-Britannique-Southern Interior, de m'avoir accordé l'honneur de servir mon pays en tant que leur représentant pendant les neuf dernières années.
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Monsieur le président, c'est la soirée des remerciements; je vais donc consacrer une bonne partie de mon discours ce soir aux personnes que je dois remercier de m'avoir permis d'être ici et de m'y avoir maintenu.
Je remercie tout d'abord mon Seigneur et Sauveur pour tous les dons qu'Il m'a prodigués, en particulier ma famille et mes valeurs.
À propos de valeurs, je veux remercier mes parents, Dan and Bernadette Norlock, pour les valeurs qu'ils nous ont inculquées, à mes cinq frères et soeurs et à moi. Ils sont en quelque sorte à l'origine de ce que je suis, et je veux les en remercier.
J'ai occupé toute ma vie une charge publique. Mon premier emploi à long terme a été au sein de la Police provinciale de l'Ontario. Je me rappelle que l'agent qui m'encadrait m'avait dit, quand je pensais qu'il fallait régler certaines choses au sein de l'organisation, que je devais mériter le droit d'avoir une opinion. Je me suis joint à l'unité de négociations, et nous avons accompli un tas de choses. C'était il y a plus de 40 ans.
Un jour en 1999 — je ne me souviens pas de la date exacte —, j'étais rentré du travail et je m'affairais à enlever mes bottes à l'entrée. Ma femme avait réchauffé le souper pour la deuxième fois. À cet instant, le téléphone a sonné, et un homme du nom de Bert Purvis s'est présenté à l'autre bout du fil. Il m'appelait pour me proposer de présenter ma candidature auprès de l'Alliance canadienne, le parti politique du jour. Je me revois en train de couvrir le combiné avec ma main, de jeter un regard à ma femme, qui était occupée à réchauffer le souper, et de lui demander: « Peux-tu croire cela? » Et ma femme de répondre: « Tu n'a qu'à dire oui. » C'est donc de sa faute si je suis ici aujourd'hui.
Nous n'avons pas réussi en 2000, et nous avons choisi de ne pas briguer les suffrages en 2004. Toutefois, à certains égards, quelques personnes ont fini par me convaincre. J'ai été président du parti pendant de nombreuses années et, même si j'en étais indigne, bon nombre des membres de mon association de circonscription ont estimé que je devais présenter ma candidature. Le député de m'a fait cette recommandation, après les élections de 2004; j'ai aussi eu la chance de faire la connaissance du député d', qui a participé à une campagne de financement et qui s'est montré très favorable. Bien entendu, Colin McSweeney m'a donné quelques bons conseils.
Toutefois, ce sont les membres de notre association de circonscription et les bénévoles qui nous ont fait confiance et qui nous ont appuyés tout au long des années, pendant les élections.
Je ne pourrais oublier — et je n'oublierai jamais — la confiance que les citoyens de ont mise en moi lors de la 39e et de la 40e législature et lors de la présente législature, qui est la 41e. Mes concitoyens de et moi avons beaucoup fait ensemble. Quand je pense à cette formidable circonscription, je vois toutes les choses que le présent gouvernement, en collaboration avec d'autres ordres de gouvernement, a pu accomplir et j'en suis fier. Je parlerai aux citoyens de , dans un autre contexte, de tout ce que nous avons réalisé ensemble.
Nous ne pouvons faire ce travail sans une équipe pour nous soutenir. Durant les neuf années et quelques mois que j'ai passés ici, nous avons eu beaucoup de personnel. Dans la circonscription, la plupart de mes collaborateurs sont avec moi depuis un bon moment. Si vous le permettez, monsieur le Président, je vais les nommer, car, si nous avons été réélus, c'est grâce à eux: Barb Massey, qui était là pour nous dès le début, Catherine Cole, Stephanie Campbell, Rob Dodd, James Daniels, Sarah Honey, Erica Meekes, Jake Enright, Tom Rittwage, l'un de mes formateurs, Graham Howell et son épouse Nubia, Mark Elton et Sonia Garvey, qui faisait partie de l'équipe de formation, Daphne Gower et Sally Harris.
Je suis certain d'avoir oublié quelqu'un et je m'en excuse.
Je vais prendre le risque de m'adresser à mes amis d'en face, mais mon propos me concerne aussi. Je me souviens d'avoir dit au député de , lors d'un barbecue, qu'il me semblait épouvantable d'entendre les députés chahuter lors de la période des questions et que je ne ferais jamais une chose pareille. Je n'ai pas été capable de tenir la promesse que je lui avais faite et je lui demande de m'en excuser.
Pourquoi ne manifestons-nous pas, dans cette enceinte, le genre de respect qui devrait être le nôtre? Nous devrions être les premiers à donner l'exemple. Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que d'autres nous respectent si nous ne pouvons pas nous respecter entre nous. La période des questions commence habituellement par ce genre de question de la part de l'opposition: « Pourquoi êtes-vous le pire gouvernement qui ait jamais existé sur la planète, sur terre, dans ce pays? » Nous répondons en faisant cette affirmation: « Nous sommes le meilleur gouvernement qui ait jamais existé. »
Voilà où je dois féliciter nos pères fondateurs, les députés et les auteurs des règles qui régissent notre comportement, pour avoir décidé que nous devions parler à la troisième personne afin de calmer le jeu. Beaucoup de gens pensent que cette assemblée ne fonctionne pas très bien, ce qui rappelle les paroles de sir Winston Churchill à propos de la démocratie: « La démocratie est la pire forme de gouvernement, dit-on, à l'exception de toutes les autres qui ont été essayées. »
Je dirais que cette déclaration s'applique aussi à la Chambre des communes. Aux yeux des autres, nous avons parfois l'air d'afficher un comportement négligent et répréhensible. Toutefois, nous prenons les décisions qui s'imposent. Les Canadiens sont bien servis par le Parlement. Au bout du compte, les Canadiens obtiennent toujours un bon gouvernement, car ils vivent dans un pays démocratique. Il y aura des changements, ce qui est une bonne chose. Le changement est sain pour la démocratie. Je tiens à redire à quel point j'ai été privilégié de siéger dans cette Chambre.
Lorsque l'heure de notre retraite en tant que député a presque sonné, nous devons reconnaître les raisons pour lesquelles nous quittons cette enceinte, comme l'a dit le premier député à avoir pris la parole ce soir. Il a déclaré que la famille était l'une des raisons principales de son départ. Il a mentionné que nous avons besoin du soutien de notre famille. Je ne serais pas ici si je n'avais pas bénéficié du soutien de ma famille, surtout de ma femme, qui a reconnu en moi quelque chose qui m'échappait. Elle me connaît mieux que je me connais moi-même. Je dis cela pour tous les maris et les conjoints. S'ils sont intelligents, ils vont écouter leur épouse. Au bout de compte, elles ont raison. Ma femme, quant à elle, a toujours raison.
Je souhaite passer du temps avec les membres de ma famille. Je travaille depuis 40 ans, ce qui est beaucoup moins que bien des gens d'affaires et d'autres Canadiens. Si je quitte la vie politique, c'est pour pouvoir passer un peu de temps avec mes fils. Le député libéral a parlé d'un projet de loi d'initiative parlementaire. C'est vrai, très peu de Canadiens réussissent à faire adopter un projet de loi d'initiative parlementaire.
La chasse et la pêche sont mes passions. Le projet de loi d'initiative parlementaire que j'ai fait adopter visait à désigner la Journée du patrimoine national en matière de chasse, de piégeage et de pêche au Canada, et j'en serai toujours fier. Je vais maintenant pouvoir m'adonner à ces loisirs.
De nouveau, je tiens à remercier les habitants formidables de Northumberland—Quinte West, qui m'ont accordé leur confiance à trois reprises. Je remercie ma chère épouse de m'endurer. Je la remercie aussi de m'avoir amené à dire oui. Ce fut un honneur et un privilège de siéger comme député. Comme feu M. MacMillan, le crieur public de Cobourg, avait l'habitude de dire à la fin de ses interventions — et je vais terminer mon discours là-dessus —, que Dieu bénisse le Dominion du Canada et notre gracieuse reine.
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Monsieur le Président, je suis heureux d'avoir l'occasion de m'adresser pendant quelques minutes ce soir à mes collègues. Comme c'est souvent le cas lorsqu'il y a une occasion importante, la première question que l'on se pose, c'est « qu'est-ce que je devrais porter? » Cet après-midi, alors que j'essayais de décider si je devrais porter un complet ordinaire, ce que tous les autres députés portent ce soir, ou les vêtements que je porte lorsque je suis à la présidence, j'ai décidé que je ferais à tout le moins entorse aux règles, à défaut de les enfreindre, en intervenant à la Chambre vêtu comme je le suis en ce moment.
J'ai eu le privilège de siéger ici pendant 11 ans. À mes débuts, je disais aux gens que 10 ans seraient suffisants pour moi, et c'est bien le cas. Il y a environ deux ans, je me suis mis à réfléchir à d'autres choses que j'aimerais faire dans ma vie.
Pendant mes quatre premières années à la Chambre, j'ai siégé à titre de simple député. J'ai siégé à divers comités, j'ai été porte-parole lorsque nous formions l'opposition et j'ai aussi présidé le comité des affaires autochtones à un moment donné, mais j'ai siégé en tant qu'occupant du fauteuil pendant les sept dernières années. Aucun de mes collègues qui sont arrivés en 2008 ou en 2011 ne m'a vu dans un rôle autre que celui d'occupant du fauteuil de et d'arbitre. Ils ne m'ont jamais vu participer aux débats qui ont lieu ici.
Je me souviens que, lorsque je suis devenu un occupant du fauteuil, l'un de mes collègues m'a demandé pourquoi diable j'accepterais d'occuper ce poste. Il m'a dit: « C'est comme lutter pour se rendre jusqu'à la LNH, puis accepter de jouer le rôle d'arbitre. » Je suppose qu'il y a du vrai dans ces propos, mais je crois aussi qu'il faut un certain tempérament pour occuper ce fauteuil et qu'il s'agit d'un rôle important sans lequel la Chambre ne pourrait pas fonctionner. Ce fut un honneur pour moi d'occuper ce fauteuil et de servir sous Peter Milliken, l'ancien Président, ainsi que sous le Président actuel, le député de .
Comme mes collègues de , de et de , qui m'ont précédé, j'aimerais consacrer beaucoup de temps à remercier diverses personnes.
Comme on l'a dit, nous sommes tous ici grâce à l'appui des membres de notre équipe. Je me rappelle avoir entendu un jour à la radio, à l'automne 2003, alors que j'étais au volant de ma voiture, que l'actuel et l'actuel , en tant que chefs du Parti progressiste-conservateur et de l'Alliance canadienne, s'étaient entendus sur une possible fusion et qu'il y aurait un nouveau Parti conservateur. Je me rappelle avoir pensé que la circonscription d'Haliburton—Kawartha Lakes—Brock, où j'habite, était l'une des circonscriptions où le vote avait été divisé durant plusieurs campagnes. Aux dernières élections avant 2004, en 2000, ces deux partis avaient recueillis à eux deux 61 % des votes; j'avais donc le sentiment que, grâce à un Parti conservateur unifié, il serait possible de faire élire un député. J'étais la cinquième personne à me présenter à l'assemblée d'investiture. Je n'étais pas du tout le favori à ce moment-là, mais j'ai travaillé d'arrache-pied tout au long du processus et j'ai eu l'immense plaisir d'être choisi cet automne-là.
Je parle d'abord de cela parce que je tiens à parler de mon personnel. Je ne dis jamais que ces gens travaillent pour moi parce que c'est avec moi qu'ils ont travaillé au cours des dernières années. J'ai commencé par travailler avec Peter Taylor, qui est à Lindsay. Peter m'a aidé lors de ma campagne d'investiture et de ma campagne électorale pour ensuite travailler dans mon bureau pendant environ huit ans. Nous pouvons encore compter sur lui. Si quelqu'un est malade ou si nous avons besoin d'un coup de main, il peut venir en renfort. Peter est un ami qui m'a aidé de façon extraordinaire à faire mon travail à titre de député d'Haliburton—Kawartha Lakes—Brock.
Lisa Rodd est une autre femme qui a travaillé dans mon bureau de circonscription. Lisa a également commencé à travailler avec moi en 2004. Il y a environ trois ans, elle est partie pour devenir consultante. Son travail porte encore en partie sur les mêmes dossiers, mais elle travaille à partir de la maison, où elle peut passer plus de temps avec sa famille.
Connie Pearsall gère mon bureau d'Ottawa depuis 2006. Bon nombre de députés ont deux employés à Ottawa. Comme Connie est ma seule employée, sa description de tâches comporte de nombreux éléments, dont le dernier consiste à effectuer diverses tâches selon les besoins, ce qui signifie essentiellement qu'elle fait tout ce qui doit être fait. Je lui suis reconnaissant du travail qu'elle a fait pour moi et avec moi au cours des neuf dernières années.
À mon bureau de circonscription, à Lindsay, Marnie Hoppenrath travaille avec moi depuis six ou sept ans. Elle travaillait auparavant dans un bureau de circonscription provincial et elle a beaucoup d'expérience. Kate Porter travaille à mon bureau de Lindsay depuis cinq ans environ. Nous savons tous que, lorsque le personnel qui accueille les gens au bureau de circonscription est amical, compétent et, surtout, qu'il fait preuve d'empathie, la relation part du bon pied.
Comme la plupart des députés, je rentre chez moi pour la fin de semaine. Des gens viennent me voir et me serrent la main en me disant: « Merci beaucoup de ce que vous avez fait pour moi. » Je m'embrouille un peu et je réponds: « Il n'y a pas de quoi, je suis heureux que nous ayons pu vous être utiles », même si, parfois, je ne sais pas trop de quoi parle la personne parce que ce sont mes collaborateurs qui ont réglé son problème.
Brenday Hymus est une autre personne qui a travaillé à mon bureau pendant des années. Elle est semi-retraitée et fait souvent des remplacements. Andrea Coombs a été la dernière à se joindre à l'équipe. Elle travaille avec moi depuis un an environ et s'occupe des documents de communication.
Ce que je trouve intéressant, c'est que la plupart des membres de mon personnel travaillent avec moi depuis plus de cinq ans, y compris mon adjoint exécutif, Jamie Schmale, qui s'est joint à mon équipe en 2004. En fait, il s'est présenté contre moi pour obtenir l'investiture. Je ne l'avais jamais rencontré auparavant, mais je me souviens de la première fois que je l'ai rencontré, alors que nous étions adversaires. En sortant de la salle, mon frère m'a dit: « Si tu remportes l'investiture, tu devrais engager ce gars-là. » J'ai suivi son conseil et, depuis, Jamie est mon adjoint exécutif, et c'est lui qui dirige mes campagnes. Il sera le candidat conservateur dans notre circonscription lors des prochaines élections. Je lui souhaite bien du succès dans cette nouvelle aventure.
Je suis chanceux que ma circonscription soit assez proche d'Ottawa pour recevoir des visites de nombreux groupes scolaires. Je connais d'autres députés qui représentent des provinces plus éloignées et qui n'ont pas l'occasion et le plaisir d'accueillir des groupes scolaires, mais ma circonscription se trouve à seulement trois ou quatre heures de route. Quand des groupes scolaires se rendent dans ma circonscription, j'essaie toujours de leur faire comprendre que la vie publique constitue une vocation honorable et utile, que ce que nous faisons est important et ne se limite pas à remplir des fonctions électives, et que les gens peuvent servir leur collectivité de maintes façons — bref, que la vie publique est quelque chose d'important.
Dieu sait que nous encaissons des coups en cet endroit. Un flot de critiques accueille la moindre erreur. On dit que 20 000 avions peuvent atterir avec succès et personne n'en parle, mais qu'un seul écrasement d'avion fait toutes les manchettes. C'est un peu la même chose à la Chambre. Un jour, alors que je marchais dans l'édifice, un agent de sécurité m'a demandé de m'identifier. « Vous devez être nouveau ici », a-t-il dit. Je lui ai répondu que, non, je siégeais en fait depuis sept ou huit ans. « Comment se fait-il que je ne vous reconnaisse pas? » m'a-t-il demandé. « Parce que je n'ai rien fait de ridicule? » ai-je avancé, ce qui l'a fait rire. « Je vous parie que, si je le voulais, je pourrais faire les manchettes ce soir, non pas en raison d'un discours intelligent et réfléchi prononcé à la Chambre, mais parce que j'aurai fait quelque chose pour attirer l'attention. » Il en va ainsi à la Chambre: les feux d'artifice attirent l'attention et éclipsent l'excellent travail que font discrètement tant de députés.
J'aimerais terminer comme l'ont fait mes collègues, en remerciant ma famille: mon épouse, Ursula, et mes enfants, George et Molly. Ils sont venus s'établir à Ottawa cinq ans après mon élection et vivent donc ici depuis cinq ans. Comme le député de , j'encouragerais les futurs parlementaires à mieux adapter les règles à la vie familiale. Dans bien des cas, il serait facile de tenir des votes après la période des questions, plutôt qu'à 18 h 30. Je ne pourrais pas être ici et faire ce travail sans ma famille.
Contrairement à mon collègue de , avec qui j'ai siégé au Comité de l'agriculture il y a déjà bien des années, je ne prends pas ma retraite pour retourner dans ma région. Nous déménagerons plutôt en Corée du Sud, où j'enseignerai la politique à l'université, comme je le faisais longtemps avant mon élection. Mon épouse et moi travaillerons également avec les réfugiés et les transfuges de la Corée du Nord, dans le but d'améliorer leur qualité de vie et d'oeuvrer à une résolution positive d'un enjeu important dans cette région du monde.
Merci à ma famille, à mon personnel, à mes collègues, et merci à la Chambre pour les discours de ce soir.
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Monsieur le président, chacun a une histoire sur son parcours qui l'a mené à la Chambre et sur son cheminement politique. Voici la mienne.
Mon parcours a commencé en force il y a 20 ans en collaboration avec mon épouse, Lorraine. Au cours de l'été 1995, alors que nous parcourions le Sud des États-Unis en autocaravane, nous avons entendu à la radio que la campagne référendaire de Jacques Parizeau stagnait à 60 % contre 40 %, soit le même niveau qu'avait obtenu René Lévesque en 1980, et que, tout à coup, sous la direction de Lucien Bouchard, les deux camps se trouvaient subitement nez à nez. En entendant cette nouvelle, j'ai décidé que, à mon retour à Edmonton, je prendrais une semaine de congé avec Lorraine à Québec afin d'être sur place le jour du scrutin référendaire et de voir de nos propres yeux ce qui se passait exactement.
Notre travail pour la reine et l'unité canadienne a commencé à Québec, au Château Frontenac, où nous nous trouvions durant la semaine du référendum québécois en 1995 et d'où nous avons fait campagne pour le Canada dans le camp du « non ».
De retour à l'hôtel, à la fin de la journée, après avoir fait campagne dans les rues et les boutiques, nous avons monté les drapeaux du Canada et de l'Alberta sur des socles et les avons installés dans le bar situé dans la rotonde du Château Frontenac. Les gens et le personnel se rassemblaient pour écouter ce qui se disait. Les occupants de la salle tendaient l'oreille. Nos verres étincelaient à nos tables avec la même intensité que l'esprit d'unité qui semblait prévaloir, du moins dans notre groupe.
Ce soir-là, les résultats du vote sont entrés au compte-goutte, et c'est le côté du « non » qui a remporté la victoire de justesse. L'unité canadienne l'a échappé belle, et ce résultat serré a changé notre vie à jamais.
Dans les deux mois suivants, nous sommes retournés au Québec, à Montréal, où on nous a confié la direction et l'organisation du chapitre de l'Ouest du Comité spécial pour l'unité canadienne, basé à Edmonton. Nous avons également sollicité le soutien des partis politiques. À nos propres frais, nous avons oeuvré pour l'unité nationale à Edmonton. Nous avons organisé des réunions régulières du comité et fait campagne pour recruter des partisans. Nous sommes devenus actifs dans les médias et avons tenu un kiosque pour l'unité canadienne à l'Assemblée législative de l'Alberta pendant plus de 14 ans.
Nous avons également financé le voyage en avion d'un groupe de 10 personnes, lesquelles ont participé à un dîner du Comité spécial pour l'unité canadienne à McGill et se sont ensuite rendues en train à Québec pour célébrer le premier anniversaire de la victoire remportée de justesse au référendum de 1995. Nous avons été bien reçus et Allan Barbe, un membre de notre groupe, a été invité sur la scène du Château Frontenac pour chanter sa magnifique chanson intitulée (One) Canada (Uni).
Le problème avec le soutien à l'unité canadienne dans l'Ouest canadien à l'époque, c'est que la minorité bruyante était convaincue qu'il ne valait pas la peine de sauver l'unité de notre pays. Cette minorité bruyante anti-unité de l'Ouest était en fait les meilleurs alliés des séparatistes.
Je suis ensuite entré en politique, et j'ai été appelé au début de 1997 à présenter ma candidature pour le Parti réformiste à Edmonton-Est; j'ai remporté un siège cette même année, vainquant le député libéral sortant. Je suis encore à ce jour un membre en règle et dynamique du Comité spécial pour l'unité canadienne à Montréal.
Bien évidemment, Lorraine organisait des activités de financement et des réunions pour le Comité spécial pour l'unité canadienne dans la foulée du référendum, et elle a continué à en organiser, notamment pour le Parti réformiste, l'Alliance canadienne et puis le Parti conservateur. Je faisais mon travail, parcourant le Canada d'un bout à l'autre, tâchant d'être proactif dans des dossiers d'actualité qui à maintes reprises par le passé avaient fait progresser mes dossiers d'intérêt en matières de politique et d'unité.
Les courses à l'investiture, les campagnes électorales, les élections de présidents de comités, tout ça n'est que marketing. C'est au cours de nombreuses années passées en affaires avant d'entrer en politique que j'ai acquis toutes mes compétences de base en marketing. Avant la politique, j'étais propriétaire d'entreprise et je devais voyager fréquemment pour rencontrer les clients sur place, chose qui m'a préparé à tous les déplacements que les députés doivent faire. C'est ainsi que j'ai pu me rendre à Québec avec Lorraine pour assister de mes propres yeux au référendum de 1995.
Au début de 1996, je travaillais à Cochrane, localité située un peu à l'ouest de Calgary, et je m'étais arrêté dans un restaurant tard le soir pour souper. Je profitais de ce moment pour écrire aux parlementaires à Ottawa, leur faisant part de mes soucis à propos de l'unité nationale. Un homme du coin, voyant la paperasse étalée devant moi, m'a demandé ce que je faisais — peut-être pensait-il que j'étais un enseignant qui corrigeait des devoirs.
Une discussion s'est engagée, durant laquelle j'ai exprimé mes préoccupations, mon désir d'obtenir des réponses et de trouver des façons de contribuer à renforcer l'unité canadienne. Je lui ai aussi expliqué que même si je n'avais aucune appartenance politique, je communiquerais avec les partis pour offrir mon aide.
L'homme de Cochrane m'a dit que je perdais mon temps et qu'un seul homme ne pouvait rien changer. Cet homme aurait peut-être raison dans certains cas; peut-être qu'un seul homme ne peut rien changer, mais je n'ai jamais reculé devant un défi, surtout pas quand il concerne une chose qui me passionne.
Un seul homme peut-il changer les choses? Oui, s'il a une épouse extrêmement dévouée comme Lorraine, s'il a une famille, des amis, un parti, des bénévoles et des donateurs qui contribuent à l'unité canadienne, pour Edmonton-Est, pour le Canada et pour le monde.
Je suis très satisfait des efforts de mes partenaires et de mon équipe au cours des 20 dernières années.
Je ne serais tout simplement pas ici si je n'avais pas eu le soutien de mon épouse, Lorraine. Son travail est le secret de notre succès. Mes filles, Corinna et Kristina, m'ont accordé un appui et une aide indéfectibles au cours des 18 derniers mois. Ma fille Corinna m'a demandé, au tout début, lorsque nous avons commencé à nous pencher sur les questions d'unité nationale, si nous nous étions lancés dans une quête, et à cela, j'ai dû répondre oui.
Mes deux filles ont toutes les deux participé à la création des certificats, du logo et des t-shirts du Train de l'unité. Les t-shirts ont eu un succès monstre à Montréal. Mon autre fille, Kristina, a trouvé le logo et le slogan pour ma nomination: « Go for Gold, vote Goldring ». Quelle enfant merveilleuse.
Mon gendre, Tom, a offert son aide et son soutien. Je veux passer beaucoup plus de temps avec mes petites-filles, Katelin, Alexandra et Eleanor, pour les voir grandir.
À mon bureau d'Edmonton, Annette Sabrowsky a consacré 18 années de sa vie au cours desquelles elle a fait preuve d'un professionnalisme irréprochable et a géré de main de maître le bureau. Lynda Werning, qui y a travaillé pendant 7 ans, est connue de bien des gens pour l'excellent travail qu'elle fait, surtout dans le domaine de l'immigration.
À mon bureau d'Ottawa, Shazmin Ali, une personne très compétente et de nature avenante, a géré le bureau de façon remarquable pendant 10 ans. Lorne Anderson a rédigé des centaines d'articles, de brochures et de rapports pendant 8 ans. Grant Peters, qui travaille au bureau depuis les huit derniers mois seulement, a fait un travail remarquable à effectuer des recherches, à rédiger des documents et à organiser 90 réunions au Canada, aux États-Unis, en Ukraine et en Turquie. Ce sont des employés exceptionnels.
Je tiens à remercier tout particulièrement mes partisans, les membres du conseil, les bénévoles, les donateurs, mes collègues et le personnel de soutien de la Chambre des communes.
Après 98 ans, Edmonton-Est, une circonscription girouette qui a accueilli tous les partis politiques dans l'Ouest canadien, n'existera plus. Dix-sept députés ont représenté Edmonton-Est. Bill Skoreyko a été député de la circonscription pendant 21 ans. Je l'ai représentée pendant 18 ans, et le mandat des 15 autres a varié entre trois et six ans.
J’ai reçu 53 % des voix lors des élections de 2011, et c’est le plus haut pourcentage depuis 1979; il y a plus de 30 ans, Bill Yurko avait reçu 56 % des voix.
J’ai connu bon nombre de succès. En voici quelques-uns: le règlement des questions qui remontaient à 50 ans en ce qui concerne les anciens combattants de la marine marchande et les anciens combattants de Hong Kong; le Noël à Ortona; le sauvetage des médailles du colonel John McCrae; le rapport Kingsclear avec Karl Toft et l’enquête de la GRC; la rédaction de deux livres sur le logement abordable et l’unité; et sans oublier l’unité canadienne, qui jouit de l'appui le plus fort depuis le début des années 1960, comparativement au niveau 50-50 lorsque j’ai été élu pour la première fois, en 1997.
Des regrets, j’en ai quelques-uns, mais j’en ai trop peu pour m’y attarder.
Cinq frères Goldring sont arrivés au Canada dans les années 1840. Plusieurs sont devenus des capitaines d’industrie, et un est devenu littéralement un capitaine. En effet, le capitaine Richard Goldring pilotait la goélette Maple Leaf à Whitby, en Ontario, où j’ai fait mes études secondaires. Je suis toutefois fier d’être le premier Goldring à occuper des fonctions de représentant élu.
Maintenant que me voici à l'automne de la vie, le temps de laisser ma place approche. Je vais à jamais chérir l’honneur d’avoir servi notre reine, notre pays et les électeurs d’Edmonton-Est. Je souhaite à tous tout ce qu’il y a de mieux et je remercie le Président et tout le monde ici à Ottawa. Que Dieu vous bénisse.
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Monsieur le président, je suis très heureux de prendre la parole à la Chambre ce soir.
En 10 minutes, il est difficile de résumer la carrière politique d’une personne, qu’elle soit courte ou longue. Néanmoins, le 2 juin marquait le 18e anniversaire de ma carrière politique. Je me souviens de mon arrivée à la Chambre il y a 18 ans; j’étais un jeune parlementaire qui, bien honnêtement, avait tout à apprendre. Je me souviens d’avoir foulé le tapis vert de la Chambre des communes, qui représente bien entendu le peuple.
Cela ne représente pas seulement le peuple; cela remonte à une autre époque, soit l’époque de la signature de la Grande Charte à Runnymede. Le roi Jean a bien entendu accordé lors de cette occasion de plus grands pouvoirs en matière d’imposition aux chevaliers et à la noblesse. Comme il était le roi, il a forcé les chevaliers et la noblesse à descendre de leur monture et à se tenir debout sur le gazon. Voilà d’où provient l’idée du tapis vert. C’était parce qu’ils se tenaient debout sur le gazon.
Nous savons aujourd'hui que ces gens appartenaient à l'élite, qu'il s'agissait certainement de la crème de la crème parmi la société, tandis que tout le monde, même moi qui ai grandi dans une région rurale de la Nouvelle-Écosse, peut venir dans cette enceinte vraiment démocratique qu'est la Chambre des communes du Canada. C'est un magnifique héritage à léguer à d'autres Canadiens.
Je me rappelle mon discours de mise en candidature, et nous avons tous eu à en faire un. Nous avons tous amené nos partisans à une caserne de pompiers ou à un hôtel de ville pour les faire voter. Je ne saurais dire aux députés ce que j'ai dit dans mon discours de mise en candidature. Je n'en ai en fait qu'une très vague idée, parce que j'étais extrêmement nerveux. Je me souviens cependant d'avoir cité The Shooting of Dan McGrew de Robert Service, et je crois que cela m'a bien préparé à mon travail. C'est probablement la seule partie de mon discours de mise en candidature que j'ai assez bien prononcée. J'ai cité cet extrait:
C'est alors que par une nuit à 50 sous zéro est entré dans le vacarme et la lumière
Un mineur gonflé à bloc et sale comme un chien tout juste sorti de la rivière.
Semblant déjà au bord de la tombe et pas plus fort qu'une fourmi,
Il allongea sur le bar un sac de poudre et offrit à tous le whisky.
J'ai toujours eu l'impression que lire cet extrait m'a bien préparé à venir ici parce qu'il s'agit parfois d'un lieu très favorable à l'antagonisme et que le climat qui y règne peut être assez houleux. On pourrait parfois confondre la Chambre avec le bar mentionné dans ce poème rédigé par Robert Service.
Toutefois, il nous arrive aussi souvent de collaborer et de faire du bon travail, et je pense que nous venons tous ici avec les meilleures intentions du monde. Peu importe notre affiliation politique, nous sommes ici pour les bonnes raisons. Nous nous écartons parfois un peu du droit chemin, mais la majorité d'entre nous sont ici pour les raisons appropriées, c'est-à-dire faire un bon travail dans l'intérêt de nos concitoyens et du pays.
J'ai écrit que « la politique pouvait être frustrante, exigeante, déconcertante et valorisante ». Je pense que c'est quelque chose que tous mes collègues reconnaissent. Cependant, nous sommes tous ici grâce à nos conjoints, à nos proches, à nos amis, à nos partisans et à tous les bénévoles qui ont donné généreusement de leur temps, et qui nous ont permis de siéger à la Chambre pour y discuter des événements nationaux.
Je dois tout d'abord remercier ma famille, mon épouse Judy, nos six enfants, mes frères et soeurs, ainsi que mes amis qui m'ont appuyé au fil des années. Je sais que nous n'avons pas le droit de signaler la présence de personnes à la tribune, mais je suis persuadé que mon épouse Judy, ma soeur Marsha, mon beau-frère Charlie, ainsi que mes amis Keir et George, me regardent probablement ce soir.
Je tiens à saluer le personnel de ma circonscription: Kim, qui travaille pour moi depuis que je suis devenu député, Jennifer, Shauna, qui a depuis quitté son poste pour aller travailler au Nouveau-Brunswick, Cathy, au bureau de Barrington, et Ben, au bureau d'Ottawa. Chacun d'entre eux a véritablement contribué à la cohésion de l'équipe. D'une importance égale au soutien et à l'amour des proches, la qualité, le savoir-faire et le professionnalisme dont le personnel fait montre chaque jour sont indispensables au travail des députés, comme il a été mentionné plus tôt ce soir. J'inclus ici les anciens attachés politiques, dont beaucoup poursuivent aujourd'hui une brillante carrière dans la sphère politique.
Je veux prendre quelques instants pour parler des bénévoles. Tous les députés, peu importe le côté de la Chambre où ils siègent, se trouvent ici grâce au travail acharné de dizaines, de centaines, voire de milliers de bénévoles. Ici, au Canada, nous sommes une société de bénévoles. Les gens donnent de leur temps à la légion de leur localité, à l'église et dans les banques alimentaires. Pourtant, d'une certaine façon, il est mal vu de donner de son temps en politique. Je le dis bien franchement, c'est une honte: ces bénévoles sont l'autre élément qui contribue à souder notre démocratie. Nous devons les saluer et les remercier de leur participation au travail qui se fait, que ce soit au Parlement du Canada, dans les assemblées législatives provinciales et territoriales ou dans les municipalités. Sans eux, nous ne pourrions pas faire ce travail.
Je tiens à remercier tous mes collègues. Je ne nommerai personne, et je ne veux pas voler la réplique du , mais nous avons été élus le même jour, le 2 juin 1997, et à l'époque nous étions un petit groupe venu à Ottawa pour tenter d'apporter un vent de changement. Il nous a fallu du temps, mais bien franchement, parce que nous avons réuni les deux partis, nous sommes ici aujourd'hui non seulement à titre de députés se retirant de la vie politique, mais également à titre de députés sortants d'un gouvernement qui a véritablement transformé ce pays, pour le mieux.
Je salue le et je le remercie d’avoir cru en moi et de m’avoir permis d’être secrétaire parlementaire. Je lui en serai toujours reconnaissant. Mes fonctions de secrétaire parlementaire m’ont permis de travailler à des dossiers importants, ce que, autrement, je n’aurais jamais pu faire.
Il a été question tout à l’heure des initiatives parlementaires. Lorsque j’ai été élu, je voulais faire réduire ou éliminer l’impôt sur les gains en capital réalisés sur les terrains boisés au Canada et j’ai pu proposer cette mesure dans un projet de loi d’initiative parlementaire. Le gouvernement en place n’a pas jugé bon de l’adopter, mais il a présenté une mesure identique qui a été adoptée. J’ai présenté un autre projet de loi au sujet des gains en capital des entreprises de pêche. Nous avons fait cette promesse en campagne électorale et nous y avons donné suite. Cela a énormément aidé les propriétaires de terrains boisés et les entreprises de pêche.
J’ai également eu le grand honneur de travailler à la Loi sur la protection des phares patrimoniaux avec des gens comme Barry MacDonald, de la Nouvelle-Écosse. Nous avons pu préserver pour toujours un certain nombre de phares anciens de la Nouvelle-Écosse, dont l’un à l’île Cap Sable, dans ma circonscription. Le et moi avons pu faire une annonce au sujet d’un autre phare, juste à l’extérieur de ma circonscription, celui de l’île Sambro. Ce phare est le plus ancien non seulement en Nouvelle-Écosse, au Canada, en Amérique du Nord, mais aussi dans tout l’hémisphère occidental. Voilà un élément du patrimoine que nous avons pu préserver.
Je dois dire à mes collègues, à ma famille et à mes amis que ce fut un honneur et un plaisir de servir mon pays.
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Monsieur le président, c’est un grand honneur. C’est un honneur non seulement de prendre la parole après mon collègue de , mais aussi d’être ici, entouré de tous mes collègues et avec vous, monsieur le président.
Prenant la parole à la Chambre peut-être pour la dernière fois, je voudrais vous livrer quelques réflexions sur les 18 dernières années et sur le grand cadeau que ce fut de faire partie de cette institution formidable. Cela ne fait aucun doute. La Chambre des communes et le Parlement du Canada existent depuis près d’un siècle et demi, et on peut sans doute dire qu’à l’avenir comme en ce moment, ils resteront une œuvre en constante évolution. Clairement, l’infrastructure matérielle et politique évoluera et les travaux de construction qui se déroulent en ce moment se poursuivront.
Je me souviendrai d’abord et avant tout des personnes que j’ai connues. La majesté et la splendeur de ces bâtiments superbes et cette salle remarquable nous laissent sans voix. Tout comme les gens courtois et travailleurs qui s’y trouvent, ceux qui y travaillent, ceux qui veillent à notre sécurité, nous transportent, nous nourrissent et nous permettent d’accomplir notre travail au quotidien.
Bien sûr, aucun d’entre nous ne serait ici sans les gens que nous représentons, nos électeurs. Mes premiers mots de remerciement s’adressent donc à la population de Nova-Centre. Cette circonscription du Nord de la Nouvelle-Écosse comprend Pictou, Antigonish, Guysborough, des parties du comté d’Halifax et bientôt des parties de Musquodoboit Valley dont j’hériterai de mon ami de , que j’appelle maintenant le dernier homme debout.
En dépit du changement de nom, les gens sont restés les mêmes: profondément enracinés, laborieux, assidus, loyaux. Il y a des collectivités et des gens que j’ai toujours été fier de représenter. J’ai gardé leur confiance puisque j’ai été leur député pendant six mandats consécutifs. C’est un grand honneur pour moi, dans le sens le plus large du mot.
J’ai écouté les propos éloquents des collègues qui ont pris la parole avant moi et dont je partage beaucoup de sentiments. J’ai un très grand attachement pour cette vie partagée, cette vie politique que nous menons ici à Ottawa et dans tout le reste du pays.
Mes camarades parlementaires, et particulièrement ceux du Parti conservateur, qui constitue mon foyer politique, ont également évolué pendant que je siégeais à la Chambre. Tout le long de notre histoire, de John A. Macdonald à notre chef actuel, le , il y a eu une continuité ininterrompue de notre vie politique et un fort engagement envers l’édification et l’avancement de notre Canada. Je suis fier d’avoir servi comme conservateur et je suis réconforté en pensant que nous sommes un parti fort et uni, doté de fortes valeurs canadiennes, un parti politique progressiste profondément enraciné dans les origines et l’avenir de notre nation, comme dans ses perspectives et son orientation.
Comme on l’a également dit, c’est un parti qui apporte, je crois, beaucoup de souvenirs partagés. Je suis heureux de les échanger avec mon collègue d’en face, l’ancien ministre de la Justice et député de qui, de bien des façons, a été pour moi un mentor. J’ai été son critique. Aujourd’hui, d’une certaine façon, il est le mien. Toutefois, les critiques ont toujours été constructives et respectueuses, ce qui révèle, je pense, ce qu’il y a de mieux ici lorsque nous abordons ensemble d’importantes idées et d’importantes notions qui font avancer le pays.
Mais les efforts ont toujours tendu d’abord et avant tout à améliorer la vie des électeurs de Nova-Centre, que ce soit grâce à des infrastructures, à des investissements ou des programmes ou encore à un soutien personnel. Beaucoup de tout cela dépend essentiellement du travail de nos collaborateurs des bureaux de circonscription. D’autres députés ont bien sûr fait la même observation. J’ai eu l’immense chance de pouvoir compter sur une équipe remarquable.
Grâce aux portefeuilles qui m'ont été confiés au cours des neuf dernières années, j’espère avoir eu la possibilité de contribuer dans le cadre de projets de lois et de débats, comme tous ceux qui l’ont fait avant moi. Même s’il arrive inévitablement que l’on parle ici avec fougue et beaucoup d’émotion, la Chambre est d’abord et avant tout le foyer des idées et des sains débats. Le débat devrait s’épanouir comme il se doit.
Ici, dans cette formidable institution qu’est notre Chambre, j’espère avoir laissé une petite impression, non physique, non sculptée dans la pierre ou le bois comme les mots, les dessins et les symboles qu’on trouve partout en ce lieu et qui sont l’œuvre de talentueux artisans et maçons de tous les coins du Canada, mais plutôt dans les décisions, les débats, la gouvernance, les règles et règlements que nous avons le devoir de respecter, mais aussi de modifier et d’actualiser au fil des ans.
De nombreux intervenants ont parlé de famille et, bien sûr, je ferai de même. J'ai apporté ma petite contribution, à l'époque où j'étais leader parlementaire de l'opposition à la Chambre. Comme mon ami de l'a mentionné, nous sommes venus ici ensemble; nous étions jeunes, idéalistes et prêts à changer les choses. J'étais alors un célibataire, mais j'ai tout de même réussi à démontrer qu'il fallait installer des tables à langer dans toutes les toilettes de la Cité parlementaire, tant des hommes que des femmes. D'ailleurs, l'autre jour, j'ai dû en utiliser une pour mon fils.
J'ai fait un exposé à ce sujet au Bureau de régie interne, mais c'était vraiment l'idée de mon bon ami, John Holtby, un géant à mes yeux, qui demeure l'un des plus grands experts de la procédure parlementaire au Canada; c'est un auteur, un intellectuel, un exemple et un ami. Il s'occupe maintenant de prendre soin de son jardin et, comme mon grand-père, il aime observer la nature s'épanouir, tout comme les jeunes politiciens qu'il a pris sous son aile.
Ce fut pour moi un honneur et un privilège que de siéger dans ce foyer de la démocratie, et je remercie tous les parlementaires d'hier et d'aujourd'hui, peu importe leur allégeance, ainsi que mes collègues, qui sont trop nombreux pour être mentionnés. Même si nous avions des opinions divergentes sur certains sujets, nous avons tous servi ensemble.
Les parlementaires viennent tous ici avec un coeur pur et un esprit lucide, avec l'intention d'apporter des changements positifs. Il s'agit d'un énorme privilège que nous donnent les électeurs. C'est une expérience commune, et nous avons tous le même but: renforcer cet endroit et rendre notre pays plus fort.
Cet objectif est une vocation honorable, malgré ses faiblesses et ses lacunes, à l'image même de la démocratie. Comme le grand sir Winston Churchill l'a dit:
La démocratie est la pire forme de gouvernement, à l'exception de toutes les autres que l'on a essayées [...].
C'est donc avec humilité que j'ai accepté ce privilège, et j'espère que mon bilan montrera que j'ai fait de mon mieux pour ma circonscription et, en fait, pour l'ensemble de la Nouvelle-Écosse et du Canada. C'est ce que ma grand-mère m'a encouragé à faire.
Depuis 2006, le m’a fait l’honneur de me confier les fonctions de ministre des Affaires étrangères, de ministre de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique et de la porte d’entrée de l’Atlantique, de ministre de la Défense nationale et de ministre de la Justice et procureur général du Canada, poste que j’occupe en ce moment. De plus, j’ai représenté la Nouvelle-Écosse au Cabinet fédéral et auprès d’autres provinces. J’ai présidé des comités du Cabinet. Je remercie le de sa confiance et du soutien qu’il m’a accordé à chacun de ces postes. J’ai fait de mon mieux pour honorer les promesses que le gouvernement conservateur a faites aux Canadiens.
Je remercie aussi personnellement le premier ministre de m’avoir demandé de conserver mes fonctions de ministre de la Justice et de procureur général jusqu’aux élections. Je suis heureux de pouvoir terminer ma carrière en beauté et d’achever aussi mon mandat de député de Central Nova.
À chacun de mes portefeuille, j’ai travaillé avec des fonctionnaires dévoués qui sont des bourreaux de travail et font de longues heures pour aider à apporter des changements et à améliorer les politiques et les programmes. Je les remercie de leurs services, qu’ils aient été sous-ministres ou qu’ils aient travaillé à n’importe quel autre échelon.
Comme bien des députés le savent, j’ai eu l’honneur de travailler avec les Forces armées canadiennes pendant environ sept ans, pendant une guerre. Ces gens, nos plus grands citoyens, qui s’enrôlent et cherchent avant tout à servir leur pays au péril de leur vie sont vraiment remarquables. Je demeure admiratif, humble et inspiré devant ceux qui servent notre pays sous les drapeaux, et ce fut un honneur d’être leur ministre.
J’ai été bien servi ici dès le premier jour par Madeleine et Krista, que j’ai rencontrées auparavant, lorsque j’exerçais le droit, et par tant d’autres personnes, chez moi, que j’ai nommées et dont j’ai parlé. Nombre d’entre elles sont avec moi depuis fort longtemps.
Je remercie tous les membres de mon personnel, qui ont été d’une loyauté exceptionnelle envers moi, envers le gouvernement et envers le Canada. Je les remercie du service qu’ils ont offert à leur pays et de leur dévouement. Ils forment une vraie équipe acharnée au travail qui reste avec moi à ce jour. Je n’aurai plus la joie de travailler avec eux, et je le déplore. À mes yeux, c’est là une équipe qui ne compte que des étoiles.
Marian, mon chef de cabinet, s’est usé les genoux à parcourir les couloirs et elle peut par son intelligence tenir tête à n’importe qui ici. Vu son ascendance irlandaise, il est difficile de ne pas être d’accord avec elle, une fois que son idée est faite. Il y a aussi Marc Charbonneau qui, comme beaucoup d’autres que j’ai connus, serait littéralement prêt à me servir de bouclier, ce qui revêt une signification bien réelle, étant donné ce qui est arrivé en octobre dernier. Ils me manqueront, non comme employés, mais comme amis et collègues.
Le rythme impitoyable qu’il faut suivre ici donne parfois l’impression que nous vivons en accéléré.
Enfin, je tiens à remercier ma famille, qui est l’indéniable raison pour laquelle j’ai décidé de partir. Mes parents et mes grands-parents ont fait de moi celui que je suis et m’ont donné tout ce que j’ai. Ils m’ont inculqué de bonnes valeurs, m’ont donné un bel exemple par leur vie et les sacrifices qu’ils ont fait pour leurs enfants demeurent ma plus grande source d’inspiration.
Comme mon père était un parlementaire, la barre était très haute. Quant à ma mère, elle aurait pu être une excellente députée pleine de compassion, au coeur grand comme cette enceinte. Elle aurait également excellé lors des débats, et jamais je n'aurais voulu me lancer dans un débat contre elle. Je remercie mes parents de leur amour et de leur soutien, qui ont joué un rôle essentiel dans ma vie.
Les membres de ma fratrie sont mes amis les plus proches et les plus chers. Cela dit, je tiens surtout à remercier ma femme, Nazanin, que j'ai rencontrée ici, en fait, dans le lobby juste derrière moi. Si ce n'était de la politique, je n'aurais pas rencontré l'amour de ma vie. Elle demeure mon phare et ma confidente. Je reconnais ses valeurs, sa bonté et sa façon d'être dans notre fils, Kian. Notre merveilleux petit garçon, qui est un enfant en santé et curieux, a donné un véritable sens à ma vie. J'ai très hâte de rencontrer notre fille, qui n'est pas encore née.
Comme il se doit, les derniers mots que je prononce ici sont empreints de toute la passion et de tout l'amour que j'éprouve pour cette institution, mais tout cela contrebalancé par l'espoir que je pourrai passer plus de temps avec ceux que j'aime plus que tout.
Pour conclure, je vais reprendre les mots du poète écossais Robbie Burns:
Adieu! un chaleureux et tendre adieu, [...]
Le coeur attendri, et l'oeil plein de larmes,
Je penserai toujours à vous, quoique bien loin.
So long, dear colleagues. J'espère que nous nous reverrons sous peu.
Je vais également citer le grand John Diefenbaker, qui a déclaré ceci: « Le Parlement est plus qu'un lieu de procédure; c'est le gardien de la liberté de la nation ».
Encore et encore, nous avons prouvé que, lorsque la liberté et la sécurité des Canadiens sont menacées, nos origines et notre allégeance politique importent peu. Les députés savent unir leurs efforts pour améliorer le sort de la nation et des électeurs. C'est dans de telles circonstances que la Chambre donne sa pleine mesure.
J'espère que la Chambre pourra toujours compter sur des citoyens très dévoués qui, avant toute chose, souhaitent améliorer le sort de leur nation.
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Monsieur le président, je vous remercie d’être notre hôte au cours de cette soirée très spéciale qui couronne une autre journée de travail en un lieu où il fait bon venir tous les jours.
Monsieur le président, chers collègues, je voudrais prendre quelques instants pour vous présenter une fois de plus ma circonscription, cet endroit que j’ai représenté à la Chambre pendant quelque 19 ans, depuis le 25 mars 1996, après une élection partielle. Cinq autres de mes collègues ont été élus le même jour. Depuis, nous avons été les meilleurs amis du monde.
Humber—St. Barbe—Baie Verte est un vrai trésor. C’est un endroit que je suis profondément fier de représenter, surtout parce que c’est mon foyer. Avant de parler de ma circonscription, de son incroyable population, de ses paysages et de son cœur, je voudrais aussi évoquer la façon dont j’ai commencé ici, car je finirai là où j’ai commencé.
Mes premiers jours comme député m’ont certainement laissé des souvenirs mitigés tandis que je parcourais ces corridors sacrés. J’ai entrepris assez tôt ma carrière politique. J’avais occupé les fonctions d’adjoint exécutif d’un ministre fédéral avant de devenir chef de cabinet d’un premier ministre provincial. Ensuite, une élection partielle a été déclenchée pour le 25 mars 1996 à Humber—St. Barbe—Baie Verte. Comme j’avais la politique dans le sang, j’ai envisagé de me porter candidat. J’ai demandé l’avis de beaucoup de gens. J’ai interrogé la personne qui revêtait le plus d’importance pour moi à l’époque et qui occupe encore une grande place dans ma vie aujourd’hui, mon père. Je lui ai demandé si je devais me présenter. Il m’a regardé et a dit: « Tu peux faire ce que tu veux, mais quoi que tu décides, tu peux toujours compter sur moi. » J’ai donc sollicité l’investiture du parti et, ayant gagné, je me suis porté candidat à l’élection partielle, que j’ai également remportée. Cela s’est passé il y a sept ou huit cycles électoraux.
Ce fut une aventure incroyable, avec des hauts et des bas. Mes souvenirs de mes premiers jours ici sont à la fois doux et amers, parce que mon père, qui faisait campagne avec moi, avait le cancer, mais je ne le savais pas, et il ne le savait pas non plus. Nous avons fait campagne ensemble, et j'ai remporté les élections en mars. L'une de mes plus grandes joies, c'est le temps que j'ai passé pendant ma carrière à parcourir à pied la circonscription de Humber—St. Barbe—Baie Verte en sa compagnie. Il était ici, juste au-dessus de moi, lorsque j'ai été assermenté comme député. Mon père est décédé le 27 juillet à 19 heures, à peine trois mois plus tard.
Je ferais n'importe quoi et je céderais tout ce que j'ai si je pouvais passer une autre journée avec lui. Cependant, si je lui demandais s'il pouvait passer une autre journée avec moi, voici ce qu'il me dirait: « Tu dois passer la prochaine journée avec les personnes qui te sont les plus chères. »
C'est devenu ma philosophie de vie, c'est-à-dire de comprendre qui je suis, qui je représente et qui m'est le plus cher. Mon père n'est plus à mes côtés, mais il reste dans mon coeur pour toujours. J'ai conservé ses valeurs et j'ai été réélu comme député en 1997, 2000, 2004, 2006, 2008 et 2011. Enfin, après avoir siégé pendant 19 ans à la Chambre, je me suis dit qu'un changement s'imposait.
Vivre dans ses valises pendant 19 ans, ce n'est pas une mince tâche, mais j'ai été heureux de représenter les habitants de Humber—St. Barbe—Baie Verte. J'y ai réfléchi avec ma famille, et je savais que le temps viendrait où je ressentirais le besoin d'un changement. Je vais donc quitter la Chambre sous peu pour retrouver un très bel endroit appelé Corner Brook.
Je pense ce soir à Humber—St. Barbe—Baie Verte et aux personnes auxquelles je suis tellement reconnaissant. Je tiens à remercier affectueusement et sincèrement Lisa Snow, qui a mis en ordre mon bureau alors que le chaos y régnait, Bonita Costello, qui a pris du galon et est devenue mon adjointe exécutive, Jerome Ward, mon conseiller principal sur toutes les questions liées aux pêches, la très créative Jeanette Mulrooney-French et Susie Bugden, qui aidait à garder le bureau en ordre.
J'ai eu énormément de chance au cours des 19 années que j'ai passées ici. J'ai été secrétaire parlementaire de plusieurs ministres et j'ai aussi siégé au Cabinet du gouvernement de Jean Chrétien en tant que ministre de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique. Je n'oublierai jamais cette époque où j'étais très occupé, mais aussi très heureux et satisfait du travail accompli. Je tiens à remercier Debbie Vickers, Corey Hobbs, Ralph Meachon, Olivia Letemplier, Denise Allain, et plusieurs autres personnes qui m'ont aidé à faire ce travail.
Il va sans dire que nous ne sommes que les gardiens temporaires de cet endroit. Toutefois, notre passage en ces murs nous marque tous pour la vie. Il nous apporte son lot de joie, mais il constitue aussi une lourde épreuve pour nos familles, comme nous le savons tous. J'aimerais prendre le temps d'adresser un merci spécial à deux personnes qui occupent une place cruciale dans ma vie.
Mon épouse, Denise Gibbons, est sans doute l'une des meilleures conseillères politiques qui soient, puisqu'elle sait gérer une famille et qu'elle arrive aussi à me gérer. Elle sait exactement ce qui doit être fait.
Je suis issu d'une famille très active en politique et je pense qu'il est tout à fait naturel que Denise et moi en soyons venus à unir nos destinées. Mon père a été candidat pour le NPD en 1958 et 1962. Il a été un ardent défenseur de la justice naturelle et sociale. Il m'a été d'un grand soutien et a fait campagne pour moi de façon très efficace. Mon beau-père a été président du Parti progressiste-conservateur de Terre-Neuve-et-Labrador pendant plusieurs années.
Lorsque Denise et moi étions fiancés, nous sommes allés voir Mgr Murphy. Notant l'allégeance politique de mon père et celle de mon beau-père, Mgr Murphy, qui, en tant que catholique irlandais, avait un sens de l'humour caustique, a déclaré: « Je consens à célébrer votre mariage, mais nous devons tous convenir aujourd'hui qu'il s'agira d'un mariage tout à fait mixte. »
Ce mariage mixte est un partenariat qui m'a très bien servi. Un fils, Gerry, que j'adore plus que tout, est né de cette union. Il est devenu mon nouveau roc et une des raisons pour lesquelles je dois quitter cet endroit, même si je l'aime beaucoup. Le temps est venu pour moi de rentrer à la maison.
Je veux continuer de servir la population. Je veux continuer de servir les gens de Terre-Neuve-et-Labrador, peut-être comme député provincial de Corner Brook, si les gens veulent de moi. Cela arrivera un jour, en temps et lieu. Tout ce qui doit arriver arrivera.
Bien des gens ont des regrets, et je les comprends. La vie de parlementaire n'est pas facile. Mais je peux honnêtement me regarder dans le miroir ou regarder dans les yeux les gens que j'aime et leur dire que, grâce à eux, je n'ai pas de regrets. Mes proches n'ont jamais cessé de me soutenir. Sans eux, je ne serais rien. J'aimerais que mon père soit à mes côtés. Mais c'est impossible. Un jour. Ma mère est toujours là et elle m'appuie sans réserve. Elle a maintenant un peu plus besoin de mes soins. J'ai aussi ma famille.
J'ai une famille magnifique qui m'a toujours appuyé depuis 19 ans, mais il est temps, aujourd'hui, de dire merci et au revoir. J'espère avoir le plaisir de revoir tout le monde. J'espère que nous continuerons de collaborer dans d'autres fonctions. Il y a beaucoup de travail à faire dans ma province et dans l'ensemble du Canada. Si nous ne perdons pas de vue que nous sommes tous ensemble dans le même bateau et que, d'une façon ou d'une autre, nous faisons tous partie d'une grande famille, nous en sortirons tous gagnants.
Humber—St. Barbe—Baie Verte est un endroit vraiment exceptionnel. Pour s'en convaincre, il suffit de savoir que, des 16 sites canadiens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, 2 sont situés dans Humber—St. Barbe—Baie Verte. Voilà qui témoigne du riche patrimoine naturel, culturel et historique que renferme ma circonscription, mais aussi du fait que, à bien des égards, il s'agit du berceau du Canada, car c'est l'un des premiers endroits à avoir été colonisés au Canada.
Ce fut un plaisir que de siéger dans cette enceinte. Je tiens à remercier les députés conservateurs et néo-démocrates, mais surtout mes collègues du Parti libéral du Canada.
J'ai vu cet endroit accomplir de grandes choses et je sais qu'il continuera à en accomplir afin de continuer à améliorer la qualité de vie au Canada. L'idée d'y avoir contribué au cours de ma carrière, ne serait-ce que modestement, me remplit de fierté. Cependant, je suis surtout fier d'avoir offert mon amitié à chacun des députés.
Que Dieu nous bénisse. Je nous souhaite bonne chance à tous et j'espère avoir bientôt le plaisir de revoir tout le monde.
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Monsieur le président, je suis heureux de pouvoir dire quelques mots ce soir.
Mon histoire politique a commencé en1997. Je traversais une période de transition —certains appelleront cela le chômage— et j'ai été invité par l'organisme qui est devenu Service Canada à prendre part à un cours pour directeurs et gestionnaires remerciés par suite d'une réduction des effectifs. On nous a dit de comparer notre situation à celle d'une personne qui se trouve dans un canot, après avoir abandonné la sécurité de l'île où elle a vécu pendant des années, et qui pagaie, parfois furieusement, mais qui doit savoir vers quelle île elle veut se diriger. Voilà où j'en étais en 1997, pagayant furieusement, mais ne sachant pas vraiment où je m'en allais.
À la vérité, je ne pense pas qu'il me soit venu à l'esprit de pagayer vers cette île qu'on appelle la politique. Or, par pure coïncidence, un jour, pendant la pause-repas, il y a eu tout un branle-bas à l'hôtel voisin: c'était un rassemblement organisé pour Preston Manning, le chef du Parti réformiste.
Dans la circonscription où je vivais, qui s'appelait alors Dewdney—Alouette, le jeune Grant McNally, candidat pour la première fois du Parti réformiste, a remporté les élections du 2 juin. Un ami commun m'a signalé que Grant cherchait quelqu'un pour diriger son bureau de circonscription. J'ai donc posé ma candidature et, environ une semaine plus tard, j'ai été invité à une entrevue. Je ne me souviens pas tellement de l'entrevue —je crois que cela s'est bien passé—, mais quand je suis sorti du bureau, l'autre candidat retenu attendait son tour. Il était jeune, grand et avait des cheveux, mais c'est moi qui ai obtenu l'emploi. Ce jeune homme est maintenant le député de et le . Il est intéressant de se demander ce que la vie aurait été pour nous deux si c'est lui qui avait été choisi au lieu de moi.
Sept ans plus tard, quand les partis ont fusionné pour former le Parti conservateur du Canada, Grant nous appris, à notre grande déception, qu'il ne briguerait pas la candidature du nouveau parti. Il n'y en a pas beaucoup qui me croient quand je dis cela, mais lorsque je travaillais pour lui comme adjoint administratif, je n'ai jamais envisagé sérieusement de lui succéder un jour. Toutefois, quand il nous a annoncé qu'il quittait la vie politique et que d'autres nous ont fait part de leurs intentions, j'ai pensé que je devrais y réfléchir.
J'avais plutôt tendance, au début, à ne pas vouloir me présenter. Étant introverti et plus réservé que la plupart des politiciens, je n'étais pas certain que c'était un travail pour moi. J'ai jonglé avec cette idée plusieurs jours et plusieurs nuits, puis Ruth a fini par perdre patience, ce qui est très rare, et a dit « Ne sois donc pas si poltron. » Alors, j'ai fait le saut.
Certains qui écoutent savent qu'on ne s'attendait pas à ce que je devienne candidat. Certains m'ont critiqué, me reprochant de manquer d'ambition, ou, comme un ami l'a décrit: « Je veux voter pour quelqu'un qui a le feu sacré ». J'admets que le slogan pour ma campagne d'investiture, « Je suis prêt à gagner », n'était pas trop inspirant, mais Ruth est une femme formidable et j'ai mené une bonne campagne, et j'ai gagné.
Le 28 juin 2004, j'ai été élu pour la première fois et je remercie les électeurs de Pitt Meadows—Maple Ridge—Mission, qui m'ont apporté un soutien incroyable pendant 11 ans.
Je dois admettre que, même pour quelqu'un d'aussi discret que moi, ce fut une époque grisante pour moi.
Peu de temps après ces premières élections, Ruth et moi sommes sortis comme tous les vendredis soirs. Nous étions en train de manger dans une aire de restauration à un centre commercial local lorsqu'un jeune homme s'est approché de moi. Même s'il semblait avoir une déficience développementale, j'ai pensé qu'il m'avait peut-être reconnu, moi, le nouveau député, pour m'avoir vu en photo sur des affiches ou un panneau d'affichage. Il a simplement dit: « Monsieur, votre braguette est ouverte. » Depuis, j'ai réussi à garder les deux pieds sur terre et ma braguette fermée.
Je suis bien conscient que je n'ai pas été élu la première ou la deuxième, ni la troisième ou la quatrième fois pour mon intelligence supérieure ou ma beauté. La politique est un jeu d'équipe et j'ai toujours pu compter sur une équipe exceptionnelle pour me soutenir, des directeurs de campagne et des bénévoles aux présidents et conseils d'administration de mon association de circonscription, qui ont toujours été d'une loyauté et d'une aide sans faille.
Je dois des remerciements spéciaux à mon bon ami et agent officiel Mark Bogdanovich, qui m'appuie depuis 1997, année où je me suis retrouvé pour la première fois dans l'arène politique. À maints égards, nous sommes des âmes soeurs et son amitié et ses encouragements m'ont aidé à continuer durant les périodes particulièrement difficiles qui sont le lot occasionnel de n'importe quel député.
Je me permets aussi de remercier du fond du coeur les gens qui ont travaillé pour moi dans mon bureau de circonscription et dans celui du Parlement. Ma première équipe, composée de Rebecca Bartle, ici à Ottawa, ainsi que de David Russell-Coutts et Dan Cody à Maple Ridge, sous la direction de l'actuel député de , s'est remarquablement acquittée de ses tâches et, dans toute la mesure du possible pour moi, a rendu notre travail amusant.
C'est avec ce groupe que j'ai rédigé l'énoncé de valeur de notre bureau, qui figure encore aujourd'hui sur notre tableau blanc: « C'est quand nous sommes les plus utiles à nos électeurs que nous les représentons le plus efficacement. »
Tous ces collaborateurs ont poursuivi leur carrière vers des fonctions plus prestigieuses, ce qui est normal, mais d'autres personnes compétentes se sont jointes à l'équipe, notamment d'excellents stagiaires et bénévoles, et aucune équipe n'est plus compétente que celle qui travaille avec moi depuis plusieurs années. Il y a Cutis Schoblocher, ici à Ottawa, ainsi que Janis Butcher, Davis Friesen et Mike Murray, mon adjoint administratif, à mon bureau de circonscription. Je les remercie, car c'est une chance unique de pouvoir travailler avec des amis.
Je tiens aussi à remercier le , qui m'a permis d'occuper le poste de secrétaire parlementaire de la ministre des Pêches et des Océans pendant plus de neuf ans. Même si j'ai probablement marmonné de temps en temps que les bonnes actions sont toujours punies, j'ai toujours considéré comme un privilège d'avoir servi sous trois ministres modestes et terre à terre: d'abord Loyola Hearn, puis le député de Fredericton et enfin, à deux reprises, la députée d'Egmont. Ils ont tous les trois eu le don de me demander de travailler sur des dossiers qui m'intéressaient et me stimulaient, et je les en remercie.
En ma qualité de secrétaire parlementaire, j'ai travaillé avec des assistants intelligents et compétents qui, dans la mesure du possible, m'ont bien fait paraître. Je remercie donc Jeff Kennedy, Connor Robinson, Brad Nazar, Blair Kestevan et Paul Beckmann, mon assistant actuel. J'ai hâte d'applaudir leurs réalisations futures qui viendront, j'en suis convaincu.
Je remercie également les députés de tous les partis qui m'ont traité avec respect, surtout au cours des dernières années, depuis que je suis aux prises avec une perte auditive sévère. Je les remercie de leur compréhension.
J'ai gardé pour la fin ceux qui sont les premiers dans ma vie: ma famille. En plus d'être un peu surpris de mes succès, peut-être, mes parents m'ont toujours solidement appuyé et ont toujours été fiers de moi. Ma mère est décédée il y a environ deux ans et demi, et ses encouragements me manquent, mais mon père, qui a presque 89 ans, est encore l'un de mes plus grands admirateurs, tout comme je suis l'un des siens.
Je voudrais remercier mes enfants, Mark, Melanie et Adam, ainsi que leurs conjoints, pour leur amour et leur soutien tout au long de mon parcours politique. Comme tous mes collègues le savent, notre vie publique a une incidence sur nos familles. Ce fut le cas, par exemple, à l'occasion d'une entrevue radiophonique sur les ondes de CKNW, lorsque l'animatrice m'a dit que j'étais un crétin. Elle ne s'était pas rendu compte que son micro était encore allumé. Ils en ont peut-être été troublés davantage que moi, mais peut-être que non aussi puisque je pense qu'ils sont arrivés à cette conclusion au cours de leur adolescence.
Lorsque j'ai été élu pour la première fois, j'avais un petit-enfant, qui était âgé de deux ans. J'en ai maintenant 12. Trois d'entre eux ont marché avec moi dans un défilé samedi, alors je regrette de quitter mon travail de député au moment où ils auraient pu m'être vraiment utiles pendant mes campagnes électorales. J'ai du rattrapage à faire dans l'exercice de mes fonctions de grand-père, alors ce sera l'une des mes priorités après le 19 octobre.
Évidemment, il y a aussi Ruth, ma femme. Nous sommes mariés depuis plus de 41 ans. Nous avons fait connaissance en 1971, alors que nous n'avions pas encore 20 ans. Elle avait tout ce que je n'avais pas: vivacité, énergie, enthousiasme, belle apparence et facilité à s'exprimer. J'étais fou amoureux d'elle et je le suis toujours. Elle aura été, dans tous les sens du mot, ma partenaire au cours de ma carrière politique. Bien que mon nom fut sur les bulletins de vote, sur les affiches électorales et sur la porte de mon bureau, ceux qui nous connaissent bien savent quel rôle indispensable Ruth a joué. Je ne serais pas ici sans elle. J'envisage avec joie les 41 prochaines années que nous allons passer ensemble.
Enfin, je veux remercier Dieu de m'avoir comblé de ses bienfaits au-delà de tout ce que j'aurais pu imaginer, puisque j'ai eu le privilège de servir la population de et que, ce faisant, j'ai modestement servi Dieu également.
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Monsieur le président, je me réjouis de pouvoir participer aux discours de ce soir après avoir eu l'immense privilège de représenter mes concitoyens de Surrey-Sud—White Rock—Cloverdale pendant 11 ans et 4 législatures.
J'aimerais tout d'abord remercier les électeurs, les voisins et les amis qui ont jugé bon de m'élire à la Chambre une première fois, puis trois fois par la suite. Je suis touché par la confiance qu'ils me portent et qu'ils portent au gouvernement. Je suis fier de tout ce que mon équipe et moi avons pu faire pour bien servir les intérêts de nos concitoyens.
J'ai toujours trimé dur pour eux et, depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement conservateur en 2006, j'ai pu contribuer à plusieurs projets prioritaires dans notre collectivité. En effet, le gouvernement fédéral a investi des millions de dollars dans de petits et de grands projets qui venaient combler des besoins importants dans notre région. J'ai aussi travaillé, à la Chambre, à des projets et initiatives spéciaux qui ont profité à ma collectivité.
Je pense particulièrement au caucus frontalier multipartite que j'ai fondé avec l'ancien député libéral Roger Gallaway et le député néo-démocrate de peu après mon arrivée à la Chambre. Les relations canado-américaines traversaient une dure période, à l'époque. Après les événements du 11 septembre, la sécurité de la frontière l'emportait sur le commerce, l'efficacité, et parfois même le gros bon sens. Comme moi et mes collègues représentions des circonscriptions frontalières, nous avons uni nos forces, tous partis confondus. Nous avons rencontré nos homologues du Congrès américain et travaillé avec eux au fil des ans afin de relever les défis que pose la sécurité et l'efficacité aux frontières.
Un autre fait marquant s'est produit en 2006, quand mes collègues m'ont fait l'honneur de m'élire directeur de la section canadienne de l'Association parlementaire du Commonwealth, puis de me réélire pour six autres mandats. Le Canada, l'une des plus anciennes démocraties de la planète, est un véritable modèle pour les pays plus jeunes, particulièrement les pays en développement. L'association parlementaire du Commonwealth contribue grandement à l'établissement d'institutions démocratiques dans ses 54 États membres, et j'ai adoré jouer un rôle important dans ce travail.
Exercer les fonctions de secrétaire parlementaire, d'abord du ministre de la Défense nationale, puis de la ministre des Affaires intergouvernementales et de la Diversification de l'économie de l'Ouest canadien, a été une chance unique de contribuer aux travaux du gouvernement. L'un des faits saillants de mon mandat, ce fut de me rendre à Kandahar pour constater les efforts déployés par les troupes canadiennes pour aider sans relâche à faire de ce pays un meilleur endroit où vivre. Alors que j'étais à Kandahar, j'ai aussi pu remettre à des citoyens afghans handicapés les premiers d'une série de fauteuils roulants qui ont été envoyés là-bas. Les fauteuils roulants étaient un don de la Fondation Chaise Roulante Canada, un organisme de bienfaisance situé dans ma circonscription. J'ai eu l'honneur de constater par moi-même dans quelle mesure la bravoure et la générosité des Canadiens ont eu une incidence sur la vie de personnes dans le besoin dans un pays épuisé et ravagé par la guerre.
J'ai aussi beaucoup aimé siéger à plusieurs comités importants à la Chambre, dont les comités des finances, de la défense nationale, du commerce international, des ressources naturelles, de l'éthique et des droits internationaux de la personne. C'est mon passage au comité des droits internationaux de la personne qui m'a ouvert les yeux sur la terrible souffrance et la persécution que vivent des gens dans de nombreuses régions du monde. C'est pourquoi je suis reconnaissant d'avoir un et un Cabinet qui ont su faire preuve de courage et de détermination pour affronter le mal, peu importe où il existe dans le monde. Je suis également reconnaissant d'avoir travaillé aux côtés de collègues, de tous les partis, qui ont à coeur les mêmes dossiers que ceux sur lesquels j'ai eu l'honneur de travailler.
Cette expérience m'a permis de mieux comprendre le processus législatif. Au début de la législature, j'ai eu le privilège inhabituel de voir mon nom pigé en premier lors du tirage au sort des projets de loi d'initiative parlementaire. Le projet de loi que j'ai présenté, et qui vise à obliger les organisations ouvrières à fournir des renseignements financiers, a franchi les trois étapes de lecture à la Chambre des communes et en est maintenant à l'étape de la troisième lecture au Sénat, où j'espère qu'il fera bientôt l'objet d'un vote final. Je tiens à remercier bon nombre de mes collègues, ici et au Sénat, pour leur appui extraordinaire et tous leurs encouragements, à mesure que le projet de loi franchit progressivement les étapes du processus législatif.
Nous ne pouvons pas réussir sans aide. Quand je repense au temps que j'ai passé au Parlement, je songe à toutes les personnes qui ont contribué au bon travail qui a été fait ici au cours de la dernière décennie. Je veux donc conclure mon intervention en remerciant quelques-unes des nombreuses personnes importantes qui m'ont aidé depuis mon arrivée à la Chambre.
Premièrement, je remercie ma mère, Erna Hiebert, qui m'a élevé convenablement et m'a enseigné les principes qui ont guidé mon existence. Ses conseils me sont toujours très précieux. Son appui et sa fierté me soutiennent dans tout ce que j'entreprends.
Je remercie également ma merveilleuse épouse, Andrea, mon amie la plus chère, ma plus fervente défenseure et ma plus grande admiratrice. Nous formons une équipe. Elle sait adoucir mes aspects un peu frustes et elle s'occupe de tout à la maison, avec adresse et dévouement. Elle m'aide aussi parfois à rendre mes discours plus vivants. C'est ensemble que nous avons décidé de participer à la vie politique. Nous en avons partagé les hauts et les bas. Il est temps pour nous de relever ensemble de nouveaux défis. Je la remercie d'être à mes côtés.
Lorsqu'ils quittent la vie publique, les politiciens disent souvent que c'est pour consacrer plus de temps à leur famille. C'est assurément mon cas. Au début de ma carrière politique, nous n'étions que deux, Andrea et moi. Peu après, nous avons eu la joie d'accueillir Kate, qui est née le jour de la fête du Canada. Trois ans plus tard, une autre petite fille extraordinaire, Marie, s'est jointe à elle. Après les élections de 2011, leurs frères jumeaux Ryan et Kyle les ont suivies. Je remercie tous les membres de ma famille d'avoir patiemment enduré mes absences. J'ai très hâte de passer plus de temps avec eux.
J'ai eu la chance de pouvoir compter sur une équipe exceptionnelle dans mon bureau d'Ottawa et celui de Colombie-Britannique. Mes collaborateurs m'ont aidé à servir notre collectivité et à faire bonne figure. Leur aide m'a été précieuse. Je remercie chacun d'entre eux de leur service, de leur amitié et de leur persévérance.
Je remercie tout particulièrement Peter Stock, mon frère politique, conseiller stratégique et ami qui a travaillé avec moi au cours des 11 dernières années.
Beaucoup de personnes ont généreusement donné de leur temps et des ressources pour m'aider à remporter mes élections et à conserver mon siège. Je ne peux pas toutes les nommer, mais j'aimerais remercier quelques amis en particulier qui ont donné sans compter pendant des années. Ed et Marlene Penner, Brian et Norma Bowen ainsi que Don et Muriel Hanberg ont été des partisans loyaux. Mike Martens et Kathy Jary m'ont aidé non seulement à me lancer dans cette aventure, mais à survivre lorsque les campagnes électorales semblaient ne plus devoir finir.
Je tiens également à remercier notre chef, le , et à lui exprimer mon profond respect. Il reste le député qui travaille le plus fort. Je tiens à le remercier de son leadership et de la confiance qu'il m'a accordée en tant que membre de son équipe. Je remercie également tous mes collègues de leur soutien, de leurs encouragements et de leurs conseils.
La politique, c'est un sport d'équipe et ce fut un grand privilège de jouer dans l'équipe des conservateurs. Je remercie mes collègues.
J'ai hâte de commencer un nouveau chapitre excitant de ma vie, mais ce fut un honneur de servir à la Chambre durant les 11 dernières années. Je suis reconnaissant et chanceux d'avoir pu travailler en ce lieu unique, d'avoir vécu des expériences exceptionnelles, de m'être fait de bons amis au fil des ans, d'avoir travaillé fort, d'avoir atteint des objectifs, d'avoir rencontré des gens remarquables de partout dans le monde et d'avoir travaillé avec eux, et d'avoir pu redonner à ma collectivité et à mon pays.
Que Dieu continue de garder notre pays fort, glorieux et libre.
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Monsieur le président, je tiens d'abord à remercier tous ceux qui ont pensé donner aux députés qui ne se représentaient pas l'occasion de s'exprimer sur l'expérience qu'ils ont vécue. La plupart étaient très longues; la mienne ne l'était pas tellement. Mon élection, tout comme celle d'une soixantaine de députés ici, fut inattendue.
Même si je faisais de la politique à titre de bénévole depuis un certain temps, je n'avais jamais pensé que cela me mènerait à la Chambre. C'est souvent l'attitude des femmes à l'égard de la possibilité d'une carrière politique. Comme l'affirmaient certaines de mes collègues, pour qu'une femme accepte d'être candidate, il faut la convaincre avec des arguments parfois corsés.
Dans le parti dans lequel je militais, j'avais pourtant été présidente de la commission des femmes, et j'avais rédigé, avec deux autres collègues, les statuts de la section Québec du parti. J'étais active et engagée, sans jamais avoir pensé à la possibilité de devenir députée. Finalement, la vie parlementaire fut pour moi une expérience riche à plusieurs points de vue.
Participer aux décisions d'un pays, ce n'est pas rien, même quand on est dans l'opposition. C'est, à mon avis, une expérience privilégiée. Qu'est-ce que je retiens de ces quatre années vécues à la Chambre et dans la circonscription?
À la Chambre des communes, le député développe l'habileté d'analyser le fait politique de façon différente de celle du commun des mortels. Son information est plus complète, à cause des nombreux moyens dont il dispose, lesquels lui permettent d'articuler ses décisions. Les projets de loi du gouvernement orientent le pays dans un sens que ce dernier veut lui donner, mais on ne peut affirmer que les décisions sont prises à la légère, même si les différences d'approche d'un parti à l'autre aboutissent souvent à des conclusions que l'on n'approuve pas nécessairement.
Les députés ont aussi le droit de présenter un projet de loi ou une motion, selon un ordre déterminé par un tirage au sort. Malheureusement, il nous aurait fallu rester à la Chambre encore quelques mois pour que je puisse proposer le mien.
La semaine dernière, j'assistais à la discussion à la Chambre sur une motion d'un député qui proposait le vote libre sur les projets de loi ou les motions qui concernent la conscience des individus ou les jugements moraux. Même sans avoir défini ce que l'on entendait par « décision selon la conscience », ce qui devra être fait avant de voter sur la motion, nous nous sommes demandé s'il fallait voter en fonction de nos concitoyens, en fonction de la ligne de parti ou en fonction de notre conscience personnelle. Ce n'est pas un problème simple et facile à régler.
C'est le genre de réflexion à laquelle nous sommes parfois confrontés, où les croyances et les idéologies s'opposent et demandent recherche, témoignages et analyses en profondeur, pour que les votes éventuels soient justes et appropriés.
Les vendredis à la Chambre ont un cachet particulier. La plupart des députés sont retournés dans leur circonscription et la Chambre s'apprête à fermer pour le week-end, après une dernière heure de débat sur la motion ou un projet de loi issu d'un député. C'est un des rares moments où il y a place pour un débat plus personnel.
Ce fut le cas la semaine dernière, alors qu'il était question du projet de loi , qui proposait une journée nationale de sensibilisation aux lésions médullaires. Ce projet de loi, défendu par nos deux députés en chaise roulante, nous a exceptionnellement permis, au-delà des discours partisans, d'en apprendre un peu plus sur ce que signifiait leur vie.
C'est lors de cette rare occasion que les députés présents ont partagé, sans partisanerie, la même émotion humaine, une situation rare qui devrait se répéter plus souvent et qui était bien différente de ce qui apparaît à la période des questions.
Je voudrais ajouter, par rapport à la vie à la Chambre, qu'en cette 41e législature, on a souvent restreint le débat, prétextant que tout avait été dit.
Pourtant, c'est souvent après les analyses des spécialistes d'un domaine donné, très importantes, reconnaissons-le, que les analyses plus secondaires font ressortir des aspects ignorés dans un premier temps.
Si j'avais un souhait à faire sur ce plan, ce serait bien qu'on ne retreigne jamais un débat. La liberté de parole est un critère de la démocratie. La diversité des analyses provenant d'approches différentes ne peut qu'enrichir le débat et permettre des décisions plus éclairées.
Le deuxième aspect de la vie d'un député est le travail qu'il accomplit dans sa circonscription. Mon attaché politique et moi avons d'abord engagé, au bureau de circonscription, une employée qui connaissait bien notre nouveau milieu de travail. Par son intermédiaire, je l'en remercie d'ailleurs, nous avons appris le comté avec ses 23 municipalités, ses 37 000 km2, la variété des paysages, la diversité sociale et économique des villages et des villes, ses difficultés et son chômage. Nous avons établi des liens avec les maires, les groupes communautaires, les organismes de toutes sortes, les petits commerçants et les députés provinciaux rencontrés, lors des divers événements auxquels nous assistions. Nous avons découvert toutes les beautés physiques et les richesses humaines de cette circonscription. J'ai appris à l'aimer et à la défendre de tout coeur.
Aujourd'hui, j'en connais toutes les caractéristiques: la beauté des paysages en toutes saisons, la vie des Atikamekws, les routes sablonneuses pour se rendre dans leurs villages, l'importance du train, que l'on « fly », dans les régions éloignées, les difficultés que rencontrent les travailleurs en foresterie, les usines qui ferment et les municipalités qui s'efforcent d'attirer les touristes perçus comme une façon de redonner vie à la rutilance perdue de leurs municipalités.
Nous avons maintes fois traversé la circonscription d'un bout à l'autre. Nous avons encouragé le festival de St-Tite et celui de la pêche des petits poissons des Chenaux, de même que nous avons soutenu les arts, notamment cette superbe église de la Présentation qui est décorée de dessins d'Ozias Leduc.
C'est toujours un plaisir de rencontrer les uns et les autres dans de multiples circonstances. Je me suis aperçue qu'autant à la ville qu'à la campagne, tous les êtres sont humains et sensibles et cherchent finalement la réalisation de leurs rêves les plus chers.
Je ne voudrais pas terminer cette intervention, sans remercier de tout coeur les employés qui ont travaillé pour moi.
À Ottawa, Anne Cleary est une employée expérimentée qui travaille sur la Colline depuis 20 ans, qui est organisée et toujours disponible.
Jacqueline Froidefond, responsable de la recherche me fournissait, chaque jour, une revue de presse des événements de la circonscription.
Nicole Duchesne et Mance Vallée devaient faire preuve d'autonomie, elles, qui travaillaient dans des bureaux éloignés et qui devaient savoir s'organiser et souvent assister aux événements où je ne pouvais aller.
Jocelyne Rivest et Christine Boisvert se partageaient le temps du bureau principal de Grand-Mère. On me disait toujours combien elles savaient bien accueillir tous les citoyens de la circonscription.
Enfin, Roger Le Blanc, mon attaché politique, a occupé toutes les fonctions: gérer les employés, faire le travail de rédaction, analyser les projets de loi et toujours m'accompagner dans la circonscription. Je ne sais ce que j'aurai fait sans sa perspicacité politique, ses analyses et la pertinence de son jugement. Merci Roger pour tout. Je quitte en ayant beaucoup appris.
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Monsieur le président, je remercie les gens de Calgary-Ouest, que j'ai eu l'honneur de représenter ici, dans cette enceinte, pendant plusieurs années. Je vais nommer toute une liste de gens qui méritent d'être remerciés.
Je remercie mes parents, qui m'ont montré à lire les journaux lorsque j'avais trois ans et qui me permettaient de rester éveillé jusqu'à une heure tardive pour voir les nouvelles de fin de soirée si je pouvais leur dire qui était visé par la nouvelle, de quoi il était question, à quel endroit se déroulaient les événements, à quel moment ils avaient eu lieu et pourquoi il en était ainsi. Je remercie également ma grand-mère, qui a cuisiné des biscuits pour mes campagnes.
Je remercie aussi le , l'un des rares parlementaires pouvant interpréter une formule macroéconomique comprenant 23 variables. Il a diminué les impôts, et depuis que je suis né, parmi tous les conservateurs, il est celui qui a dirigé notre pays pendant la plus longue période. Je tiens aussi à remercier Preston Manning, qui a fait une déclaration prophétique. En effet, il a dit que les députés viennent à Ottawa pour modifier de façon importante le Parlement, mais qu'au fond, lorsqu'ils quittent la Chambre des communes, ils n'ont apporté que des changements mineurs au gouvernement canadien.
Je remercie Deborah Grey d'avoir inspiré les troupes à prendre les commandes ici, sur la Colline, de même que John Reynolds, le mâle alpha des parlementaires, qui m'a permis d'occuper son bureau dans l'édifice du Centre.
Merci à Grant Hill. Comme John Hamm, premier ministre de la Nouvelle-Écosse, il imprégnait l'enceinte de son charme et de sa douce amabilité. Je remercie Stockwell Day de nous avoir fait sourire avec son sens de l'humour.
Personne ne peut survivre à la Chambre sans l'appui d'un comité et d'une association. J'ai eu la chance de côtoyer plein de gens formidables.
Je mentionne tout particulièrement Stephen et Cynthia Butt, parents d'accueil qui ont élevé des dizaines de petits Canadiens; Andrew Constantinidis et sa fille Alexandra, qui a fait du porte-à-porte lorsqu'elle avait six ans avec Tony Abbott, aujourd'hui premier ministre de l'Australie; Colin et Meredith Poole et toute leur famille; Wilmer et Margaret Doerksen, pour avoir coupé court à leurs vacances pour contribuer à la campagne; Gail Pronk pour son sourire contagieux; Bob Tennant, qui m'a appuyé même après que j'aie percuté sa voiture avec ma Chevy Suburban sur Crowchild Trail durant la première nomination; Bob Caddell et sa famille pour leur soutien; les Einarsson pour avoir organisé des activités dans leur charmante demeure; la famille DeRinzy; Catharine Marshall; les Elliott pour leur soutien et leurs efforts au fil des ans; Linda et Don Coward; Chuck Benedict et George Marks, qui voulaient imprimer toutes mes affiches dans mon vieux garage après qu'il ait été racheté par quelqu'un d'autre durant ma deuxième campagne; Ron Pearpoint, qui aimait toujours quand on cognait à sa porte; John Bleile; et Phil Underwood.
De nombreux employés de la Chambre des communes nous ont aussi souvent tirés d'affaire et travaillent très fort en coulisse pour nous faire bien mieux paraître que nous le sommes en vérité. J'aimerais nommer, en particulier, Trevor Cazemeir, Angela Ford, Jennifer Mcfarlan, Dustin van Vugt, Brian McAdam, pour les discours qu'il a rédigés, Chris Struc et Russ Kuykendall, qui a lui aussi une belle plume.
Je remercie les gens que j'ai côtoyés et qui m'ont aidé au fil des ans dans le cadre de diverses campagnes, notamment mon premier directeur de campagne, John O'Neil, ainsi que John Carpay, Jessica Maga, Nillo Edwards et Lanny Cardow.
Je remercie mes amis du bureau du leader du gouvernement à la Chambre: Darlene Stone et Colin Thackery.
Je remercie mes anciens camarades de classe Stephanie Kusie et Brian Crowder.
Je remercie mes amis du Cabinet du premier ministre: Andrea Smotra, Brock Stephenson, Nigel Hannaford, Will Lymer, Hamish Marshall, Ray Novak, Jenni Byrne, Meredith McDonald, Ian Brodie, Patrick Muttart et Sean Speer.
Je tiens aussi à remercier les autres amis de la liberté: l'Association canadienne pour les armes à feu, dont je suis membre à vie, ainsi que Ray Laycock, Mack MacDonald et Trevor Grover; l'organisme Gun Owners of Canada et Nathan Cook; le Firearms Institute for Rational Education, ainsi que Todd Brown et Wade Myall; le club de tir de l'Université de Calgary, ainsi que Henry, Delano et Adam. Il y a aussi la Fédération canadienne des contribuables, ainsi qu'Andy Crooks, Michael Binnion et Sean McKinsley. Je remercie la Coalition nationale des citoyens, où j'ai eu mon premier véritable emploi, ainsi que David Somerville, Gerry Nicholls, Mark Poole, Elizabeth Robertson, Miriam Alford, Jeff Ball et Arthur Finkelstein. Merci à l'Ontario Landowners Association et à Russ Hillier, un excellent directeur de campagne. Merci aussi à la Conservative Leadership Foundation, qui offre la meilleure formation qui soit au Canada, ainsi qu'à Karma MacGregor, Mark Spiro, et j'en passe.
Je remercie tous les gens qui luttent contre le terrorisme: John Thompson, du Mackenzie Institute; les membres de la Princess Patricia's Canadian Light Infantry, James Cox et la famille Bewick; le Royal Alberta United Services Institute, ainsi que Dick Westbury, qui incarne ce que le patrimoine britannique a de meilleur et qui sait nous régaler de ses histoires sur William Pitt le Jeune et lord Mountbatten de Birmanie; le régiment Governor General's Foot Guards et Will Lymer; l'Aviation royale canadienne, ainsi que Stan Goddard, Bruce Pultz et John Melbourne; les représentants des anciens combattants Harry James, Travis Smith, Don Leonardo et Jamie Filstein; et mes amis juifs, les familles Levant et Bogach ainsi que Barry Bristman.
Au fil des ans, j'ai tendu la main à un certain nombre de groupes qui ont été victimes du communisme puisque c'est une cause qui nous tient particulièrement à coeur, à ma famille et à moi, et cela fait partie de notre histoire. J'ai discuté avec des Ukrainiens, comme Tony Reznowski et Tara Katrusiak, qui porte maintenant le nom de Baran; des Hongrois, comme Joseph Zamuda; des Polonais, comme Jean Mullen ainsi qu'Artur Pawlowski et sa famille. Jean Mullen était l'une des rares bénévoles qui s'empressaient d'appeler, de chez elle, tous les gens qui se trouvaient sur la liste que je lui avais donnée et qui les suppliait de lui fournir d'autres noms. Que Dieu la bénisse.
Il y a aussi des Tibétains qui m'ont aidé à défendre cette cause: Tenzin Khangsar et sa famille, la famille Dorjee, Chungtak Tsering, Tenzin Lhadon et Tseden Dhongopa. Beaucoup de Tibétains sont prénommés Tenzin ou Tseden parce que c'est le véritable nom de Sa Sainteté le dalaï-lama.
Je dois aussi mentionner des membres de la communauté vietnamienne, comme Bich, Peter, et Giao; des membres du Falun Gong, comme Xun, Grace, et Ian; des rédacteurs de l'Epoch Times, comme Lucy; et des Sud-Coréens, comme Katie Ahn, David Lee, et Young Choi.
Je remercie aussi les gens de la communauté vénézuélienne, comme Nhora Romero, qui a permis de vendre 61 cartes de membres, ainsi que Josue Ramirez et Daniel Rodriguez. Je salue également les membres de la communauté albanaise, comme la famille Mino.
J'aimerais aussi remercier Ted Morton, Rick Mclver, Jon Lord et Stan Schumacher, que j'ai connus alors que je représentais les conservateurs sur la scène politique provinciale.
Je remercie Tim Dyck, Dustin Nau, Shane McAllister, Greg Schell et David Price, de la Wildrose Alliance.
Je remercie Randy et Val Iversen, Devin Iversen et Bill Iversen, de la Sir Winston Churchill Society, qui m'ont aidé à perfectionner mes talents d'orateur au fil des ans.
Je remercie Craig Chandler, du Progressive Group for Independent Business, ainsi que les personnes qu'il a recrutées au fil des années.
Je remercie les personnes qui se sont battues pour prévenir la décadence morale au sein de la civilisation occidentale: Art Hanger et Maria, du service de police de Calgary, et George Jones, de la Gendarmerie royale du Canada, qui, malgré son combat contre le cancer, a tenu à aller voter.
Je remercie les défenseurs des droits des victimes, comme George Bears ainsi que Stu et Marg Garrioch, qui m'ont demandé d'assister avec eux à des audiences de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Je remercie les membres du Family Life Centre, dont Elizabeth Shaw et Trassa Van Ommen Kloeke; les représentants de My Canada, qui incitent les jeunes à être actifs en politique; les jeunes évangélistes Faytene Grusechl et Valerie Josephine Trudel; Curt Storring et Richard Dur, de la Coalition de l'action pour la famille au Canada; ainsi que Jack Fonseca, Johanne Brownrigg et Sharon Rose, de la Coalition nationale pour la vie.
Je remercie les nombreux catholiques qui m'ont appuyé au fil des ans, notamment le père Leo Boyle, avec sa joie de vivre typiquement irlandaise; Mgr Fred Henry, un homme fort qui ne transige jamais sur ses principes; le père Wojciech Zbigniew Jarzecki; Peter Csillag; Maureen Lawrence, qui m'a donné son point de vue sur le conseil scolaire séparé; Eva Cain, qui saisit des données plus vite que son ombre; Chris, Debra et Simon Goldring ainsi que toute leur famille, qui perpétuent la tradition de dire la messe en latin à Calgary; Nolan Beckie et sa famille, et Paul Hamnett et sa famille.
Je remercie toutes les personnes qui s'investissent dans les Chevaliers de Colomb, entre autres George Wahl et Dan Larabie; mes amis de l'Église chrétienne réformée, comme Margaret Ostenbrink, Hermina Dykxhoorn, Martin Laubser, et les familles Slagter et Coutts; ceux de l'Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours, comme Devaughn Fraser; Vance Gough; Emily Ady; David Salmon, qui accueillait si chaleureusement les politiciens en herbe au cours de mes premières réunions du Parti réformiste; Wayne Bourne, qui entonnait l'Ô Canada de sa magnifique voix de stentor pendant nos assemblées publiques; Randy Thorsteinson et Kelly Swerid.
Je remercie les adeptes de l'école à la maison qui m'ont donné un coup de main au fil des ans, comme Tammy Vestrum et Bridget Houston, qui, avec leurs enfants, ont inséré d'innombrables lettres dans des enveloppes, ainsi que les personnes qui appuient le Collège universitaire Ambrose, comme les familles Van Seters et Striebl.
Je remercie les anciens députés fédéraux Myron Thompson, Ted White, Darrel Stinson, Lee Morrison et Ken Epp. Je n'ai jamais douté de leurs intentions de vote. Ces hommes ont été des soutiens inébranlables.
Enfin, je remercie le sénateur Doug Finley, qui a été le meilleur soldat pour la cause conservatrice.
Je terminerai par ceci:
Ce n'est pas le critique qui compte, ni celui qui montre les défauts de l'homme fort ou qui indique au bon Samaritain comment mieux faire. Tout le mérite appartient à celui qui est dans l'arène; dont le visage est sali par la poussière, la sueur et le sang; celui qui lutte vaillamment; celui qui trébuche et qui maintes fois approche de la victoire sans y parvenir parce qu'il n'y a pas d'efforts sans faux pas, mais qui lutte pour accomplir l'exploit; celui qui connaît les grandes passions et les grands engagements et qui se consacre à la bonne cause; celui qui, au mieux, connaît enfin le triomphe de la réussite et qui, au pire, s'il échoue, le fait avec éclat, de sorte que sa place ne sera jamais parmi ces âmes froides et timides qui ne connaissent ni la victoire ni la défaite.
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Monsieur le président, au cours des sept dernières années, j'ai eu l'insigne honneur et, en fait, le privilège de servir en qualité de député de la circonscription de Medicine Hat. Toute bonne chose a une fin, et voici venues les dernières semaines de la législature. Je tiens à prendre quelques instants pour me remémorer, en compagnie des députés, certains souvenirs que j'ai de cet endroit, des souvenirs qui resteront à jamais gravés dans mon cœur.
J'aimerais d'abord remercier mes concitoyens, ceux qui ont voté pour moi et contre moi. À tous les résidants de la circonscription de Medicine Hat, j'offre ma profonde gratitude et je loue chacun d'entre eux. Être député du Parlement du Canada est une tâche colossale qui suppose de représenter des dizaines de milliers de personnes à la Chambre des communes.
Au fil des ans, j'ai fait de mon mieux et j'ai toujours songé à leurs souhaits au moment de m'adresser à la Chambre ou de voter au sujet d'un important projet de loi. J'espère qu'ils comprennent que j'ai toujours agi de la façon qui, à mon sens, convenait le mieux aux résidants de Medicine Hat. Après tout, sans eux, je ne serais pas ici aujourd'hui. Je leur en serai à jamais reconnaissant.
Je remercie également tous les membres de mon association de circonscription, tous les bénévoles qui m'ont aidé à me faire élire deux fois. Je me souviendrai toujours avec une immense gratitude des employés de la Chambre des communes, qui sont d'un professionnalisme absolument exceptionnel.
Je pense, en premier lieu, au personnel du service de sécurité. Je n'ai jamais vu d'organisme aussi professionnel au cours des années que j'ai passées dans le secteur privé avant mon entrée dans la vie publique. Ces personnes représentent la crème de la crème et font de leur mieux pour assurer notre sécurité. Elles ont été mises à l'épreuve le 22 octobre. Nous savons qu'elles n'ont ménagé aucun effort pour éviter une autre effusion de sang ce jour-là et sauver un nombre incalculable de vies. Je les remercie du fond du coeur et je les prie de continuer à faire ce qu'elles font.
Quant aux pages, qui assurent le fonctionnement quotidien de la Chambre, je ne sais pas ce que nous ferions sans leur aide. J'en ai vu passer beaucoup, et j'espère que mes collègues ont rendu leur passage à la Chambre agréable.
Pour ce qui est des traducteurs, qui assurent un service essentiel dans des conditions fort stressantes, j'ai énormément de respect pour eux et je les remercie tous de leur excellent travail.
En ce qui concerne le personnel technique et de soutien, qui fait fonctionner la Chambre comme une machine bien huilée, je lui demande de continuer son bon travail et je le remercie.
J'aimerais aussi remercier le Président, qui travaille très fort tous les jours pour que nous puissions délibérer librement et ouvertement en cette enceinte et pour que nos droits à titre d'élus soient toujours respectés. Je lui en serai toujours reconnaissant.
Je sais qu'il m'est arrivé de chahuter, mais ce fut un immense privilège pour moi de siéger ici. Au fil des ans, j'ai eu la chance de pouvoir compter sur d'excellents employés qui m'ont aidé à rester dans le droit chemin. Il étaient toujours là quand j'avais besoin d'eux. Je veux les remercier pour tout le travail qu'ils ont fait au fil des ans. Ce fut toute une aventure. J'aimerais remercier expressément Trudi, Karen, Sue, Holly, Andrew, Blair et Jeff ainsi que les nombreux stagiaires que j'ai eu le plaisir d'accueillir dans mon bureau au fil des ans.
Je remercie mes enfants, Scott et Carmen, Darcy et Jennifer, Nicole et Jerry, et Todd et Brandy de continuer à m'épauler. Je remercie aussi de leur soutien mes petits-enfants, Conner, Abby, Carter, Mason, Jessica, Chelsea, Megan et Tristan, ainsi que ma soeur et son époux, Rena et Clayton.
Je m'en voudrais de ne pas dire que je n'aurais jamais accompli tout ce que j'ai fait sans le soutien constant de ma partenaire, ma chère épouse Micheline. Elle a toujours cru en moi et, grâce à ses encouragements, j'ai réussi à servir les habitants de Medicine Hat. Je l'en remercie.
Je tiens à prendre un moment pour souligner quelques-uns des dossiers qui, au fil des ans, ont été très importants pour moi et pour les électeurs de ma circonscription.
D'abord, il y a eu la modernisation du Centre de loisirs familial de Medicine Hat, que je suis fier d'avoir réalisée au nom du gouvernement du Canada dans le cadre de notre Plan d'action économique. Ce fut un projet de 10 millions de dollars destiné à améliorer un lieu important de la ville de Medicine Hat. Je suis heureux d'avoir pu contribuer à cette réalisation, ainsi qu'à l'investissement de plusieurs millions de dollars dans l'ensemble de la circonscription.
Ensuite, il y a eu le poste frontalier de Wild Horse, qui est une préoccupation constante pour les habitants de la circonscription de Medicine Hat. Des progrès ont été réalisés dans ce dossier grâce à des projets pilotes visant le prolongement des heures d'ouverture du poste. J'ai travaillé fort avec mes collègues et avec les parties intéressées, au Canada et dans l'État du Montana, pour veiller à ce que les progrès dans ce dossier se poursuivent. Je suis heureux que nous ayons réussi à faire avancer les choses. C'est désormais à nos fonctionnaires qu'il incombe de continuer à promouvoir cet important poste frontalier au cours des prochaines années.
Il y a eu la question du tétras des armoises.
Quelques-uns de mes électeurs ont collaboré avec mon bureau et avec moi depuis un an et demi environ pour soulever certains enjeux. Nous ne devons jamais oublier que ces simples citoyens sont de vaillants Canadiens qui font un apport important à nos économies locales, régionales et nationales. J'ai eu l'honneur de défendre leurs intérêts et de parler en leur nom lorsque ce fut nécessaire.
La BFC Suffield constitue une partie importante de ma circonscription. C'est la base des Forces canadiennes qui abrite aussi l'unité de formation de l'armée britannique, BATUS. La BFC Suffield est un actif important de nos forces armées, et je suis heureux d'avoir pu l'aider au cours de mes années comme député de Medicine Hat, de même que j'ai pu aider le centre de recherche de Suffield de Recherche et développement pour la défense Canada. J'espère qu'après la fin de mon mandat, je pourrai continuer d'entretenir des relations avec les braves gens qu'on trouve là-bas.
D'innombrables projets de loi ont été étudiés par la Chambre. Mes premières élections ont eu lieu en 2008, et ma participation au processus démocratique, ma contribution à notre système démocratique m'ont insufflé une bonne dose d'humilité, plus que n'importe quelle autre expérience qu'il m'ait été donné de vivre.
C'est un endroit vraiment exceptionnel. Les Canadiens ont la chance d'avoir un régime démocratique, libre et ouvert où tout le monde peut jouer un rôle sans craindre la violence ou l'oppression. Je crois que nous tenons souvent ce que nous avons pour acquis, et j'espère que nous continuerons d'avoir l'un des meilleurs régimes parlementaires démocratiques du monde. Si nous laissons le régime s'éroder, la voix indépendante des parlementaires démocratiquement élus et cette enceinte perdront leur valeur et leur sens.
Je remercie les députés que j'ai côtoyés au fil des années de leurs sages conseils et de leur aide. Nous sommes un peu comme une famille ici. Je sais que, dans les pires moments, nous pouvons être extrêmement partisans, et j'y ai peut-être moi-même contribué, mais nous avons également uni nos efforts à maintes reprises dans l'intérêt du Canada.
Je n'oublierai jamais la façon dont nous nous sommes réunis après le décès de pour rendre un hommage des plus sincères à notre estimé collègue. C'est cet esprit de solidarité que nous devons voir davantage à la Chambre, et j'espère que c'est ce que je verrai lorsque je regarderai les délibérations sur la chaîne CPAC. Nous n'en serions que meilleurs.
Je veux aussi remercier mes collègues du Parti conservateur du Canada, qu'ils siègent ici ou à l'autre endroit. Je les invite à poursuivre leur excellent travail et à continuer de stimuler l'emploi, la croissance et la prospérité pour notre nation. J'apprécie chacun d'entre eux, et je me souviendrai bien affectueusement d'eux.
Enfin, je tiens à remercier le . C'est un grand homme qui se soucie énormément du Canada et des Canadiens ainsi que de la réputation du Canada, l'un des meilleurs pays du monde. Je le remercie de sa sagesse et des conseils qu'il m'a prodigués au fil des ans, et je le remercie aussi d'avoir cru en moi. Grâce à lui, j'ai pu mieux représenter mes électeurs, de façon plus efficace. Le Canada a besoin de lui. Nous avons besoin de lui. Je lui souhaite beaucoup de succès lors des prochaines élections fédérales.
Je remercie mes collègues de m'avoir écouté. Je souhaite à tous ceux qui prendront eux aussi leur retraite bientôt une belle retraite et un été reposant. Je vais m'ennuyer de cet endroit et de mes collègues.
Que Dieu vous bénisse tous et qu'il bénisse aussi le Canada.
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Monsieur le président, c'est un plaisir d'être à la Chambre ce soir, dans l'enceinte du superbe Parlement du Canada, pour prononcer mon discours d'adieu. Les 11 dernières années n'ont décidément pas été ennuyantes, ici au Canada.
Je tiens tout d'abord à remercier ma merveilleuse famille. Mon fils Edward m'a inspirée à devenir députée, quand je voyais son travail au Service intégré de lutte contre l'exploitation des enfants et toute sa compassion pour les gens qui avaient besoin d'aide, les victimes de la traite des personnes et les enfants maltraités. Mon coeur de mère en était tout retourné. Le coeur de la nation en a aussi été transformé, puisque j'ai pu, une fois au Parlement, représenter les survivants de la traite des personnes. Je remercie mon fils, Michael, un jeune homme brillant; Janet, qui m'a toujours soutenue; Natasha, un miracle de créativité et d'intelligence; Alexandra, bien sûr, une femme merveilleusement attentionnée, qui consacre beaucoup de temps et d'énergie à ma fondation; et Jenna. Ce sont mes six enfants, et j'ai aussi des petits-enfants.
Je serai éternellement reconnaissante à ma famille d'avoir soutenu tout ce que j'ai fait depuis mon arrivée sur la Colline du Parlement. Je remercie aussi mon mari, qui a combattu un cancer pendant une bonne partie de mes 11 années à la Chambre. Je le remercie d'avoir cru en mon travail et de m'avoir inspirée à tenir bon.
Je remercie également mon association de circonscription, qui m'a soutenue dans tous mes projets, plus particulièrement John Feldsted et Kaz Malkiewicz. John Feldsted a assuré la présidence de mon association de circonscription pendant trois ans et continue de redoubler d'efforts pour faire avancer l'aspect politique de mon travail.
Je remercie toutes les personnes, partout au pays, d'avoir prié pour moi lorsque j'ai travaillé à la présentation de mesures législatives visant à lutter contre la traite des personnes. Ces prières comptent beaucoup pour moi, car Dieu occupe la première place dans ma vie. Il me donne ma force. Viennent ensuite ma famille et tout le reste.
Je me dois également de remercier trois personnes: Brian McConaghy de Ratanak, mon frère dans la lutte contre la traite des personnes au Canada et partout dans le monde; Jamie McIntosh, l'instigateur de l'International Justice Mission; et Benjamin Perrin qui a lancé le Future Group. Ce trio m'accompagne depuis de nombreuses années. Il m'accompagnait déjà avant mon élection au Parlement et m'a bien sûr accompagné tout au long de mon mandat de députée.
Avant tout, je veux remercier les survivants de la traite des personnes. Lorsque j'ai été élue, j'avais le projet de mettre fin à ce fléau. J'avais l'intention de faire adopter des lois afin de protéger les victimes de la traite des personnes. Par la grâce de Dieu, j'ai été en mesure de faire adopter deux lois qui sont entrées dans l'histoire canadienne. Les survivants de la traite des personnes sont des personnes comme Timea Nagy, Natasha Falle, Bridget Perrier, Trisha Baptie, pour n'en nommer que quelques-unes. Ces jeunes femmes sont absolument extraordinaires.
J'ai noué des amitiés sincères avec des collègues du caucus et des députés de l'autre côté de l'allée, des liens tissés en travaillant au bien commun. Je suis persuadée que tous les députés ont à coeur les intérêts du pays.
J'ai eu le bonheur de recevoir les encouragements de John Holtby, un homme brillant qui a travaillé dans notre antichambre pendant des années et qui se souciait profondément des dossiers abordés et de mon travail.
Il y a aussi Kelly Williams, une jeune femme qui a travaillé avec moi — tout en exerçant une influence sur moi — alors que je présidais le comité de la santé. Kelly a fait beaucoup de travail pour les comités.
Bien sûr, il y a aussi les agents de sécurité, les employés du restaurant, les pages et tout le personnel qui veille au bon fonctionnement du Parlement.
Lorsque je songe aux raisons qui m'ont amenée ici, je constate qu'elles se résument à ceci: mettre fin à la traite des personnes. Sans les survivants, qui ont eu le courage de dénoncer le phénomène, sans les ministres, comme le , entre autres, je n'aurais jamais pu atteindre les objectifs que je m'étais fixés.
Quant aux chefs de parti au Parlement, je sais que plusieurs d'entre eux ont été très touchés par le problème de la traite des personnes au pays. Ils sont intervenus à la Chambre pour prendre la défense des personnes les plus vulnérables et je les en remercie.
Je remercie Susan Finlay, ma partenaire de prière. Elle est ma partenaire de prière depuis des années, et elle a toujours été à mes côtés. Elle a toujours été là, pour mes triomphes comme pour mes défaites.
C'est au Parlement que nous modifions les lois qui nous gouvernent. Il y a des décideurs très talentueux à la Chambre, et il nous arrive souvent de ne pas être conscients de toutes les petites choses qui se passent en coulisses. En ce qui me concerne, je pense à mes employés lorsque je pense à toutes ces petites choses néanmoins très importantes.
Joel Oosterman, mon chef de cabinet, et sa femme Kristy sont avec moi depuis très longtemps. Je les aime comme s'ils faisaient partie de ma famille. Marian Jaworski, qui dirige mon bureau de circonscription, est une personne extraordinaire. Je dois dire que ces gens-là partageaient ma vision et m'ont aidée. Joel est l'un des rédacteurs les plus doués que j'aie jamais connus. S'il vous faut quelque chose, même un rein, il suffit de demander à Marian. Il vous en trouvera un. C'est le genre d'employé qu'il est. C'est un homme des plus honnêtes qui se distingue des autres.
Tous ces gens-là mettent leurs efforts en commun dans des moments comme celui-ci, pour mettre fin à la traite des personnes au Canada. Ma mère, que Dieu ait son âme, m'a toujours dit que nous devrions tâcher de laisser le monde en meilleur état que lorsque nous y sommes venus; j'espère que c'est ce que j'ai fait durant ma carrière au Parlement.
Je dois dire qu'il y a de nombreuses lois que nous avons adoptées, comme le projet de loi , qui prévoit des peines minimales obligatoires pour les criminels qui pratiquent la traite des enfants âgés de 18 ans ou moins. Il y a le projet de loi , qui prévoit une compétence extraterritoriale de la justice canadienne dans le cas de citoyens ou de résidents permanents du Canada qui vont à l'étranger pour y exploiter des personnes ou s'adonner à la traite des personnes. Nous pouvons maintenant ramener ces criminels au Canada.
J'ai commencé à sentir que je pouvais vraiment quitter cet endroit le 6 décembre 2014. Ce jour-là, nous avons adopté le projet de loi , sur lequel j'avais travaillé avec le . Pour la première fois dans l'histoire du Canada, l'achat de services sexuels était illégal. J'ai eu l'impression que nous étions maintenant mûrs pour un nouveau départ. C'est à ce moment-là dans ma carrière que j'ai su que je devais quitter cet endroit.
Je savais qu'il me fallait me consacrer à autre chose. C'est pourquoi je travaille sur ma fondation, la fondation Joy Smith. Je vais poursuivre mes efforts dans ce domaine, et ce, jusqu'à la fin de mes jours. La fondation se porte très bien. J'ai reçu des centaines de très belles lettres de remerciements de la part de victimes, partout au pays, qui ont déclaré que la fondation les avait aidées à recommencer leur vie. Que pourrait-on demander de mieux?
J'ai écrit un livre qui sortira avant Noël et qui s'intitule I Just Didn't Know. Les recettes de la vente seront versées à ma fondation. J'espère vraiment que le livre touchera le coeur des gens partout au pays qui le liront parce qu'il contient des histoires réelles. En effet, des courageux survivants ont accepté de raconter leur histoire, de mettre leurs photos dans le livre et d'expliquer comment les criminels qui s'adonnent à la traite des personnes réussissent à attirer les jeunes.
Je suis très honorée d'avoir servi, et de continuer à servir, mon pays au sein de cette merveilleuse institution qu'est le Parlement du Canada. Il est rare de pouvoir bénéficier d'un tel privilège et d'avoir pu rencontrer des gens comme les membres de mon caucus, que je considère comme des amis, et qui sont tous d'excellents leaders aptes à prendre les meilleures décisions pour le pays.
Je remercie Dieu des possibilités qui m'ont été offertes ici, et j'espère pouvoir renouer et conserver ces amitiés, alors que je me lance dans ma nouvelle carrière.
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Monsieur le président, je suis très heureux d'intervenir ce soir, peut-être pour la dernière fois, alors que la 41
e législature touche à sa fin. Cela représente beaucoup pour moi d'être ici, ce soir, en compagnie de mes collègues. Certains d'entre eux ont fait de très beaux discours. Beaucoup d'excellents députés quittent la Chambre. Cependant, nous savons aussi que bon nombre des députés extraordinaires qui sont ici, se soir, resteront à la Chambre, et que d'autres prendront la place de ceux qui s'en vont après les prochaines élections.
Je veux remercier le Président et le leader du gouvernement à la Chambre de m'avoir donné l'occasion de prendre la parole ce soir.
J'ai d'abord été élu à la 37e législature. C'était un 27 novembre. Par la suite, j'ai été élu lors des quatre législatures suivantes, y compris la législature actuelle. Lors de ma première élection, ce 27 novembre-là, 17 nouveaux députés de l'Alliance canadienne ont été élus, ce qui a fait passer notre nombre à 66 et nous a permis d'obtenir le titre d'opposition officielle.
Nanaimo—Alberni est une très belle région de l'île de Vancouver. Elle couvre près de 9 000 kilomètres carrés et compte 127 000 électeurs. C'est l'un des plus beaux milieux naturels où l'on peut vivre, travailler ou s'amuser. L'île de Vancouver bénéficie du climat le plus tempéré au Canada. On peut y admirer la beauté naturelle des montagnes, de l'océan et des plages. La région possède aussi des ressources humaines d'une valeur inestimable puisqu'elle abrite des retraités tous plus extraordinaires les uns que les autres. À titre d'exemple, certains anciens députés de la Chambre, comme Deb Gray et Randy White, ainsi que l'ancien premier ministre de Terre-Neuve, Brian Peckford, habitent dans ma circonscription. Il reste de la place, et certains des députés qui prendront bientôt leur retraite pourraient venir s'y installer ou, à tout le moins, nous rendre visite.
J'ai été très honoré de représenter une circonscription électorale du Canada et de siéger à la Chambre des débats de notre pays. La plupart d'entre nous doivent leur réussite au travail acharné de leur équipe et c'est pourquoi nous avons beaucoup de personnes à remercier.
Bien des gens ignorent les contraintes que la politique fédérale impose aux relations conjugales. Certains députés ont rappelé ce soir à quel point la famille est importante. Je tiens à remercier ma femme Helen de son amour et de son soutien pendant ces 25 années de mariage et 15 années passées au Parlement. Elle a été un pilier pour moi. Sans les sacrifices de mon épouse, nous n'aurions pas pu faire ce que nous avons fait. Je lui suis très reconnaissant de sa ténacité, qui nous a permis de faire ce qu'il fallait pour que je sois élu et réélu et que je puisse me mettre ainsi au service de la population.
Comme je suis chrétien, je tiens à remercier Dieu de m'avoir conduit là où je suis et de m'avoir permis de servir les gens de ma circonscription. J'ai passé la moitié de ma vie à apprendre et à être au service des gens et, pendant les prochaines étapes de ma carrière, je compte profiter des leçons de vie que j'ai apprises au cours de ces 15 années extraordinaires.
J'ai été ravi de pouvoir travailler avec bon nombre d'éminents Canadiens: Stockwell Day, le chef de parti qui nous a permis d'obtenir le statut d'opposition officielle; le actuel, qui a fusionné les partis d'origine avec le député de et , qui s'est exprimé brillamment ce soir; les nombreuses personnes exceptionnelles avec lesquelles j'ai travaillé au sein du caucus conservateur élargi; les membres du Cabinet; et bien des députés des autres partis. Ces personnes ont toutes contribué à l'un des grands chapitres de ma vie. Je tiens à remercier chacune d'entre elles.
Je remercie chaleureusement les membres du parti d'origine et du PCC, les militants de l'association de circonscription, ainsi que nos équipes et travailleurs de campagne, qui se sont mobilisés pour une cause commune. Je n'aurais jamais pu être élu sans leur contribution.
Les membres du personnel de mon bureau ont joué un rôle crucial dans notre succès. Beaucoup de personnes ont travaillé dans trois bureaux sur une période de 15 ans, dont Gayle Goodman, qui s'est jointe à mon équipe après avoir travaillé dans mon cabinet de chiropraticien; Ann Bell; Jim Chutka; Dave McEachern; Kathy Roycroft; Patti Pearce; Pamela Dransfield; Jean Farnsworth; Chris Mellin; et quelques adjoints à court terme ou à temps partiel. Ces personnes ont toutes servi en suivant le modèle faisant primer les résidants de la circonscription. Elles se sont dépassées pour trouver des réponses dans un véritable labyrinthe d'attentes et de services tout aussi exigeants les uns que les autres. À Ottawa, Anne Anders et Bobby Wollock ont été de véritables piliers. Je tiens à remercier tous les membres de mon équipe de leurs efforts remarquables.
Toutefois, il y a une personne exceptionnelle qui mérite une reconnaissance toute particulière, j'ai nommé Paula Peterson. Elle incarne tous les attributs que je retrouve dans tant de membres de mon personnel. Paula a dirigé trois de nos cinq campagnes. Elle a présidé l'association de circonscription des années durant. Après avoir pris sa retraite, Paula a réintégré le marché du travail afin de diriger mon bureau de circonscription au cours de mon dernier mandat. Paula est d'ailleurs courtisée par des personnes aux trois principaux ordres de gouvernement. Son bon caractère, son sens de l'organisation et son savoir-faire politique font ressortir le meilleur en chacun de nous. C'est une personne généreuse qui déborde d'amour et qui ne ménage aucun effort pour servir la circonscription, même lorsqu'elle reste dans les coulisses. Je remercie Paula d'avoir consacré sa vie aux autres. Je lui suis reconnaissant de même qu'aux membres de l'association de circonscription et au personnel de mon bureau d'avoir uni résolument leurs forces pour faire de notre circonscription et du monde des endroits où il fait bon vivre.
Les soins de santé sont un sujet qui me passionne. J'ai consacré toutes mes études postsecondaires à la compréhension et au soulagement des problèmes de santé chez l'humain. Je suis reconnaissant à l'Université du Manitoba et au Canadian Memorial Chiropractic College de m'avoir transmis les compétences professionnelles et les connaissances théoriques grâce auxquelles je peux servir les autres aujourd'hui.
J'ai présentée la motion M-501, qui a fait l'objet d'une première heure de débat il y a quelques semaines. Il y est question d'innovation, d'efficacité et du rapport coût-efficacité dans les soins de santé pour assurer la viabilité de ceux-ci. La promotion du bien-être et les stratégies de prévention des maladies préviennent les coûts immenses entourant la gestion des patients avec de grands besoins. Il est prévu que la motion soit débattue d'ici la fin de la session, mais il pourrait en être autrement s'il y a des changements à l'horaire. Si c'est le cas, j'espère que d'autres reprendront mes idées pour les faire avancer. Avec le savoir que nous détenons aujourd'hui, nous pourrions libérer des milliards de dollars grâce à l'étude et la promotion de stratégies économiques et efficaces en matière de santé. Pour le bien des Canadiens, ne négligeons pas cette possibilité.
Récemment, j'ai exprimé des mises en garde au sujet des Canadiens parmi nous qui tentent de donner à notre nation l'image d'un pays athée. Je quitte la Chambre après y avoir siégé 15 ans et après avoir été élu à cinq reprises. J'exhorte les députés de prendre note de cette grave atteinte aux fondements de notre nation.
La Charte canadienne des droits et libertés reconnaît que le Canada a été fondé sur la croyance en la suprématie de Dieu. À la Cité parlementaire, il y a des psaumes inscrits sur les pierres, sur la Tour de la Paix et partout dans la Chapelle du Souvenir, qui se trouve au coeur de la Tour de la Paix.
Au-dessus de la porte de la salle du cabinet fantôme, qui se trouve au quatrième étage, sont gravées les célèbres paroles « Crains Dieu » et « Honore le roi ». Ceux d'entre nous qui siégeaient dans l'opposition voyaient ces paroles régulièrement.
Ceux qui sont déterminés à modifier le Canada petit à petit pour le transformer en pays athée et laïque veulent se servir de leur poste, de leur position d'autorité, de leur argent et de nos tribunaux pour y parvenir. La décision récente de la Cour suprême sur la prière au conseil municipal de Saguenay a eu des répercussions partout au pays et a grandement fait avancer la cause de ceux qui veulent transformer le Canada en pays athée. Aux termes de cette décision, il n'est plus vraiment question de liberté de religion, mais plutôt d'affranchissement de la religion. Les grandes banques et les PDG d'entreprises ont utilisé leur argent et leur influence pour militer contre l'ouverture d'une faculté de droit chrétienne à l'Université Trinity Western. Les autorités chargées de l'octroi des licences de médecine ont supprimé unilatéralement les dispositions sur la conscience auxquelles les médecins étaient assujettis depuis longtemps, ce qui a donné lieu à des contestations judiciaires coûteuses.
Le livre le plus publié et lu de l'histoire porte en fait sur les rapports de Dieu avec les êtres humains depuis le début des temps. Il donne le conseil suivant à ceux qui ne veulent pas écouter Dieu et s'opposent à ses desseins:
La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse.
En fait, sur la Tour de la Paix, on peut lire ceci:
Un peuple sans idéal est voué à mourir.
On peut aussi lire:
Ne retire pas l'ancienne borne […]
[…] ne soyez pas beaucoup de maîtres […]
Malheur à ceux qui enseignent aux hommes à pécher.
Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal.
La rectitude exalte une nation, mais le péché est une honte pour n’importe quel peuple.
Un monde bâti par des impies est un monde sans espoir, où la noirceur se répand. C'est notre patrimoine pieux qui a permis au Canada de connaître un franc succès. Loin de Lui, il n'y a pas de remède au péché; Ses préceptes sont le seul code moral sur lequel nous pouvons nous appuyer. Le mépris de Dieu entraîne un désordre social, une violence, une dépravation et un mépris des lois croissants; et ces maux se répandent dans le monde. Chers collègues, continuons de faire jaillir la lumière sur le Canada.
Ce n'est pas la droite chrétienne, s'il existe une telle chose au Canada, qu'ils cherchent à vaincre. C'est le Dieu qui règne sur la terre et au ciel, qui a bâti Son royaume à travers les âges et à tout jamais, en ces temps agités que nous vivons.
Ceux qui rejettent Sa bonté, Son amour et Son salut divin connaîtront certainement son jugement et ceux qui s'opposent à ses desseins peuvent s'attendre à hâter leur jugement. J'invite ceux qui détruiraient les fondations de nos grandes nations à craindre Dieu. Il connaît vos pensées, votre adresse et votre date d'expiration. Il a beaucoup investi dans le Canada et Il défendra Ses investissements par amour et compassion pour notre nation.
Que ceux qui aiment le roi prennent note et agissent en conséquence, et que Dieu veille à la gloire et à la liberté de notre nation.
Monsieur le président, je tiens à vous remercier de m'avoir donné l'occasion de parler ce soir et à remercier mes collègues des service qu'ils ont rendus à notre pays, au , à notre parti et au Canada. Chers amis, nous savons que les nombreuses amitiés que nous avons gagnées à la Chambre ne nous quitteront pas lorsque nous quitterons la Chambre. Avec des amis, il n'y a pas d'au revoir. Nous resterons en contact. Nous continuerons de vouloir participer à des initiatives dans le but d'amener le Canada à atteindre son plein potentiel. Nous souhaitons du succès à ceux qui restent. Nous croirons en eux, nous prierons pour eux et nous ferons tout en notre pouvoir pour veiller au succès continu du Canada.
Je souhaite le plus grand succès à tous ceux qui restent dans leurs activités parlementaires, et à ceux qui passent à autre chose, je leur souhaite de réussir toutes leurs entreprises futures.
Je remercie beaucoup tous mes collègues.