HUMA Rapport du Comité
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LISTE DES RECOMMANDATIONS Recommandation 1 Le Comité recommande que :
Recommandation 2 Le Comité recommande que la ministre du Travail élabore une stratégie de recherche, de promotion, d’éducation et de soutien technique relativement à l’équité en matière d’emploi qui soit plus circonscrite et qu’il y affecte les ressources voulues. Cette stratégie devrait être bâtie sur des partenariats entre le patronat, les syndicats, la collectivité et les groupes désignés. Elle devrait comporter l’élaboration :
Recommandation 3 Le Comité recommande que la Direction générale du travail de Développement des ressources humaines Canada soit la seule source de soutien technique des employeurs du secteur public (y compris les employeurs distincts) et de ceux du secteur privé. Recommandation 4 Le Comité recommande :
Recommandation 5 Le Comité recommande :
Recommandation 6 Le Comité recommande :
que le cadre réglementaire nécessaire pour appliquer la Loi aux employés non civils des Forces armées canadiennes, de la Gendarmerie royale du Canada et du Service canadien du renseignement de sécurité soit adopté sans plus tarder. Recommandation 7 Le Comité recommande que la ministre du Travail examine le Programme de contrats fédéraux afin de le restructurer et de faire en sorte que les obligations d’équité en emploi des entrepreneurs fédéraux soient les mêmes que celles des employeurs régis par l’article 4 de la Loi.* Recommandation 8 Le Comité recommande que la ministre du Travail examine la possibilité d’ajouter au champ d’application les employeurs de moins de 100 employés, les entrepreneurs fédéraux réalisant des contrats de moins de 200 000 $ et les titulaires de subventions et contributions fédérales. Recommandation 9 Le Comité recommande que tous les employeurs, y compris les ministères et organismes fédéraux (énumérés aux parties I et II de l’annexe I de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique), de même que le Parlement et la Bibliothèque du Parlement, soient tenus de présenter leurs rapports sur l’équité en emploi au ministre du Travail. Après avoir regroupé ces rapports, en incluant une comparaison entre les secteurs public et privé, le ministre du Travail devrait être chargé de leur dépôt au Parlement. Par souci de clarté, tous les rapports acheminés au ministre devraient comporter des renseignements conformes aux instructions réglementaires. Recommandation 10 Le Comité recommande que tous les ministères et organismes fédéraux présentent leurs rapports pour les mêmes groupes professionnels que les employeurs du secteur privé. Si, après l’étude des exigences touchant les rapports qui doit être terminée au plus tard le 1er janvier 2004 (voir la recommandation 11), le gouvernement modifie la base à partir de laquelle les données sur les groupes professionnels sont présentées, la nouvelle formule devra s’appliquer uniformément à tous les employeurs. Recommandation 11 Le Comité recommande que la Direction générale du travail de Développement des ressources humaines Canada, en consultation avec la Commission canadienne des droits de la personne, effectue une étude sur les exigences concernant les rapports en application de la Loi sur l’équité en matière d’emploi. Cette étude devrait mettre à contribution la totalité des parties prenantes, les ministères et organismes gouvernementaux (y compris les employeurs distincts), les groupes désignés, les syndicats et les représentants des salariés, ainsi que les employeurs du secteur privé soumis à la réglementation fédérale. Elle devrait porter expressément sur l’obligation de faire rapport aux termes de la Loi, la faisabilité d’exiger des rapports statistiques aux deux ans, et la possibilité de faire déposer les rapports sur les mesures qualitatives tous les deux ans. Cette étude devrait être remise au Comité permanent du développement des ressources humaines et de la condition des personnes handicapées de la Chambre des communes au plus tard le 1er janvier 2004.* Recommandation 12 Le Comité recommande que la Loi soit modifiée de manière à clarifier l’expression « mesures spéciales » et à inclure l’obligation d’intégrer ces mesures dans le plan d’équité en emploi des employeurs. Recommandation 13 Le Comité recommande que le gouvernement modifie la Loi sur l’équité en matière d’emploi en vue de remplacer l’expression « mesures raisonnables d’adaptation » par « l’obligation de prendre des mesures d’adaptation non susceptibles de causer un préjudice injustifié » et que la ministre du Travail étudie la possibilité d’instaurer des mesures législatives afin d’obliger les employeurs à disposer d’une politique d’adaptation et de modifier la Loi sur l’équité en matière d’emploi en conséquence. Recommandation 14 Le Comité recommande que le Règlement sur l’équité en matière d’emploi soit modifié de manière à obliger les employeurs à documenter leur étude de leurs systèmes d’emploi et que la Commission canadienne des droits de la personne établisse des normes claires pour aider ces derniers à effectuer cette étude. Recommandation 15 Le Comité recommande que la ministre du Travail examine la Loi sur l’équité en matière d’emploi pour déterminer s’il est nécessaire de clarifier la portée des objectifs d’engagement et d’avancement qu’exige l’alinéa 10(1)d) de la Loi.* Recommandation 16 Le Comité recommande que la ministre du Travail, en consultation avec les employeurs, les employés et les représentants des salariés, se penche sur les moyens à prendre pour accentuer l’obligation des employeurs de consulter les représentants des salariés, y compris les syndicats. Il faudrait déterminer en particulier si les exigences actuelles concernant la « consultation » et la « collaboration » entre les employeurs et les représentants des salariés qui sont prévues au paragraphe 15(3) de la Loi devraient être intégrées aux fonctions confiées à la Commission canadienne des droits de la personne au chapitre de l’évaluation du degré d’observation chez les employeurs. Recommandation 17 Le Comité recommande que le gouvernement du Canada modifie l’article 3 de la section « Définitions » de la Loi sur l’équité en matière d’emploi et tous les règlements ou les lignes directrices connexes se rapportant à la définition de personnes handicapées. La définition suivante jouit d’un appui considérable et, selon le Comité, mérite d’être sérieusement étudiée :
Pour plus de clarté, dans tout questionnaire préparé par l’employeur aux fins de l’équité en emploi, toute personne indiquant que l’un ou l’autre des points a), b), c) ou d) s’applique à elle doit être considérée comme une personne handicapée. Recommandation 18 Le Comité recommande que la Direction générale du Travail de Développement des ressources humaines Canada, de concert avec Statistique Canada, élabore un moyen d’identifier séparément les personnes qui sont membres de plus d’un groupe désigné et de fournir une analyse comparative des désavantages dans l’emploi pouvant découler du fait d’appartenir à plus d’un groupe désigné.* Recommandation 19 Le Comité recommande que la ministre du Travail consulte les employeurs, les représentants des employés, les membres de groupes désignés, la Commission canadienne des droits de la personne et d’autres intervenants afin d’établir et d’adopter une série d’indicateurs qualitatifs touchant la vie en société et l’emploi qui aideront à mesurer le succès des employeurs en matière d’équité dans les lieux de travail. Recommandation 20 Le Comité recommande que la ministre du Travail crée un programme de recherche mettant à contribution Développement des ressources humaines Canada et Statistique Canada afin de travailler à l’élaboration d’autres sources de données et d’indicateurs sociaux qui mesureront le progrès en équité en emploi. Ce programme de recherche devra viser en priorité les enjeux touchant les personnes membres de plus d’un des groupes désignés et des sous-groupes des groupes désignés actuels. Recommandation 21 Le Comité recommande :
Recommandation 22 Le Comité recommande que les points de repère sur la disponibilité dans la population active s’appliquant au secteur privé sous réglementation fédérale s’appliquent également à tous les employeurs, y compris les ministères et organismes fédéraux, régis par la Loi sur l’équité en matière d’emploi. Recommandation 23 Le Comité recommande que la Commission canadienne des droits de la personne dispose de ressources suffisantes pour effectuer des vérifications de conformité et de suivi plus rapidement, et pour aider les employeurs à remplir leurs obligations aux termes de la Loi.* Recommandation 24 Le Comité recommande que les sanctions pécuniaires en cas de défaut de déclaration ou de fausse déclaration s’appliquent uniformément à tous les employeurs visés par la Loi. Recommandation 25 Le Comité recommande que le gouvernement examine le bien-fondé d’autoriser la Commission canadienne des droits de la personne à rendre publics des sommaires de chaque rapport de conformité, résumant le degré de conformité aux exigences de la Loi (ainsi qu’au plan d’équité en emploi de l’employeur) d’une manière qui respecte la Loi sur l’accès à l’information.** Recommandation 26 Le Comité recommande que le gouvernement accorde à la Direction générale du travail de Développement et ressources humaines Canada des ressources suffisantes pour lui permettre de remplir ses obligations aux termes de la Loi sur l’équité en matière d’emploi. Recommandation 27 Le Comité recommande :
Que le ministre du Travail dépose devant le Parlement un rapport annuel sur les activités du Programme de contrats fédéraux, comme il le fait au sujet des employeurs relevant de la compétence fédérale.
Que la Direction générale du travail prépare un plan d’action contenant des mesures pour faire en sorte que l’administration du Programme de contrats fédéraux soit conforme à l’objet et aux dispositions de la Loi sur l’équité en matière d’emploi, et qu’il le présente au Comité, au plus tard le 1er avril 2003. Recommandation 28 Le Comité recommande :
Recommandation 29 Le Comité recommande que la Direction générale du travail du ministère du Développement des ressources humaines du Canada, le Secrétariat du Conseil du Trésor et la Commission canadienne des droits de la personne travaillent en collaboration plus étroite afin d’assurer l’application uniforme de l’équité en matière d’emploi dans les secteurs public et privé, et que la Direction générale du travail de DRHC assume la responsabilité première de l’administration du programme, de l’élaboration des politiques, de la réalisation d’analyses des groupes désignés au sein de l’effectif et de la production de rapports consolidés sur l’équité en matière d’emploi.
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