FAIT Rapport du Comité
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Opinion complémentaire de l’Alliance canadienne …sur CONTRIBUER AU DIALOGUE SUR LA POLITIQUE ÉTRANGÈRES, DU CPAECI SECTION 1 : Il est dans l’intérêt économique et stratégique à long terme du Canada de contribuer à la pacification du monde. La meilleure façon d’atteindre cet objectif et peut-être la seule est de promouvoir partout la démocratie et la libre entreprise. Dans toute l’histoire de l’humanité, il est difficile de trouver une seule guerre ayant opposé des démocraties. Les statistiques prouvent que les États libres et démocratiques qui protègent les droits de la personne, la propriété privée, la libre entreprise et la représentation élective sont moins enclins au conflit armé. Au lieu de se concurrencer militairement en se faisant la guerre, les démocraties préfèrent le faire économiquement par le commerce et politiquement par le débat. La raison en est que dans une démocratie, le gouvernement est responsable devant les citoyens, qui font les frais économiques et humains de la guerre. Dans les démocraties vouées à la libre entreprise, les citoyens élisent toujours des gouvernements qui leur procurent la prospérité par le commerce plutôt que la misère par la guerre. M. Spencer R. Weart explique cette vérité dans Never at War : Why Democracies Never Fight One Another, où il fait une étude exhaustive de la question. Dans ce livre, il nous expose les résultats d’une analyse statistique rigoureuse dans le cadre de laquelle des universitaires ont établi la liste des centaines de conflits armés livrés au cours des deux derniers siècles. Ils s’étaient posé une question importante : « combien de chances y a-t-il que l’absence de guerre entre les démocraties solidement établies ne soit qu’une pure coïncidence? » « La réponse : moins d’une sur mille. »1 Selon un autre spécialiste renommé des sciences politiques, Jack Levy, « pour autant que nous puissions nous en assurer, l’absence de guerre entre démocraties est presque une loi empirique du domaine des relations internationales »2. La conclusion que les auteurs de notre politique étrangère peuvent tirer de ces données est que le meilleur moyen d’assurer la paix à long terme et, partant, la sécurité du Canada est de favoriser dans le monde l’instauration de la démocratie et de la libre entreprise. Ce but constitue pour le Canada un intérêt national éclairé. En plus d’être propice aux intérêts du Canada, la promotion de la libre entreprise et de la démocratie est moralement valable. Les libertés de parole, d’entreprise, de religion et de vote ne sont pas le propre de certaines races, religions ou cultures. Elles constituent l’intérêt naturel de l’humanité entière. Recommandations :
SECTION 2 : Le Canada doit appuyer ses amis. Dans notre monde dangereux, ses alliés traditionnels sont la meilleure garantie de sécurité qui soit. Notre pays ne peut pas se permettre de tenir ces relations privilégiées pour acquises. S’il travaille en symbiose avec ses véritables alliés, le Canada sera plus en mesure de trouver des solutions communes aux problèmes mondiaux et de défendre ses intérêts. Comme on peut le lire en substance au paragraphe 21 de « Contribuer au dialogue sur la politique étrangère » du CPAECI, beaucoup des témoins que le Comité a entendus lui ont expliqué que le multilatéralisme est un des moyens par lesquels le Canada peut atteindre les buts de sa politique étrangère, et non une fin en soi. La « puissance douce » n’assurera pas la sécurité du Canada dans un monde dangereux. Nos ennemis ne veulent pas dialoguer, mais détruire. Le seul moyen pour le Canada d’assurer sa sécurité est de coopérer vigoureusement avec ses alliés et de réinvestir massivement dans sa force militaire. Recommandations :
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