demande à présenter le projet de loi .
-- Monsieur le Président, il y a un grave problème au Canada. Des mandats sont émis d'un bout à l'autre du pays, mais ils sont inexécutables, car il s'agit de mandats non exécutoires.
Il y a 18 mois, le service de police de Vancouver a identifié dans les rues de la ville, sur une période de trois mois, 726 personnes contre qui 1 582 mandats d'arrêt avaient été émis pour des crimes commis ailleurs au Canada. Le quart d'entre elles faisaient l'objet de multiples accusations en instance et 84 p. 100 d'entre elles possédaient de lourds casiers judiciaires, ayant déjà été condamnées en moyenne 19 fois chacune.
Mon projet de loi s'attaquerait à ce problème en modifiant le Code criminel du Canada de façon à ce que toute personne qui présumerait ou saurait avec certitude qu'un mandat d'arrêt a été émis ou serait émis contre elle et qui quitterait la province ayant compétence avant ou après l'émission d'un mandat d'arrêt ou de dépôt se rendrait coupable d'une infraction punissable par mise en accusation et passible d'une peine d'emprisonnement maximale de deux ans moins un jour.
Ce problème existe depuis longtemps, surtout en Colombie-Britannique, ma province, où je suppose que les gens viennent profiter d'un climat plus clément en tentant d'échapper à ces mandats. Nous devons le régler.
(Les motions sont réputées adoptées, le projet de loi est lu pour la première fois et imprimé.)
20 octobre 2006--Deuxième lecture du projet de loi C-286, Loi modifiant la Loi sur le programme de protection des témoins (protection des conjoints dont la vie est en danger) et une autre loi en conséquence — M. Steven Blaney.
:
Monsieur le Président, comme les députés le savent, j'ai déposé au printemps dernier un projet de loi visant à protéger les conjoints dont la vie est en danger, principalement des femmes contre leur ex-conjoint violent. Depuis, j'ai participé à plusieurs rencontres avec le et les représentants de Ressources humaines et Développement social Canada, et vendredi dernier, des mesures ont été amorcées pour passer à l'action après des années d'attente.
C'est pourquoi je voudrais obtenir le consentement unanime de la Chambre afin que le projet de loi , inscrit à mon nom dans l'ordre de priorité au Feuilleton, soit retiré et l'ordre révoqué étant donné que notre gouvernement procède à l'implantation d'un programme unique pour les victimes d'abus.
:
Y a-t-il consentement unanime de la Chambre pour la proposition de l'honorable député de ?
Des voix: D'accord.
(L'ordre est annulé et le projet de loi est retiré.)
:
Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 168 et 170.
[Traduction]
Question no 168 -- M. Peter Julian En ce qui concerne les programmes et les dépenses de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) dans la circonscription de Burnaby—New Westminster: a) quel est le montant dépensé en 2006; b) quelles sont les prévisions budgétaires pour 2007; c) combien de logements destinés aux personnes seules et aux familles sont actuellement subventionnés par la SCHL; d) combien de logements destinés aux personnes seules et aux familles la SCHL prévoit-elle subventionner en 2006 et en 2007; e) quel montant la SCHL a-t-elle versé aux coopératives de logements dans la circonscription pour leur entretien au cours des deux dernières années et quel montant prévoit-elle verser au cours des deux prochaines années?
L'hon. Monte Solberg (ministre des Ressources humaines et du Développement social, PCC):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les programmes et dépenses de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, SCHL, dans la circonscription de Burnaby-New Westminster, les réponses sont les suivantes:
Logement social: La SCHL administre actuellement 890 logements coopératifs destinés aux personnes seules et aux familles. En 2006, ces coopératives d’habitation ont reçu des subventions annuelles totalisant 1 290 496 $. Aux termes du programme, aucune somme accordée par la SCHL n’est expressément affectée à l’entretien des bâtiments. Les coopératives établissent les droits d’occupation de manière à pouvoir couvrir tous les coûts d’exploitation, ce qui comprend les frais d’entretien et l’établissement d’un fonds de réserve servant aux réparations et aux immobilisations. Le financement accordé par la SCHL est utilisé pour contrebalancer ou réduire les coûts d’exploitation et/ou pour subventionner les droits d’occupation des ménages dans le besoin.
De plus, la SCHL a financé 1 048 autres logements dans la circonscription de Burnaby-New Westminster, aux termes de divers programmes destinés aux personnes seules et aux familles. De ce nombre, 618 logements bénéficient d’un taux d’intérêt préférentiel, dont certains se sont aussi vu octroyer une contribution susceptible de remise, aux fins d’immobilisations, équivalente à 10 p. 100 du coût initial de l’ensemble. Les 430 logements restants ont reçu en 2006 une aide financière annuelle de 540 851 $.
L'administration de ces 1 048 logements a été transférée à la province le 15 janvier 2007, en vertu d’une entente sur le logement social conclue en 2006 avec la province de la Colombie-Britannique. Les crédits annuels dégagés par la SCHL aux termes de l’Entente Canada–Colombie-Britannique sur le logement social s’élèvent actuellement à environ 140 millions de dollars. La province a aussi reçu, à titre ponctuel, une somme forfaitaire de 24 millions de dollars pour couvrir éventuellement les effets de l'inflation, les risques de changement des taux d'intérêt et les pertes sur prêts. Le montant des subventions disponibles en 2007 est régi par les ententes conclues entre la SCHL et les divers groupes de parrainage et est pris en charge par la British Columbia Housing Management Corporation en vertu de l’entente sur le logement social.
Il se peut que d’autres logements, non inclus dans les chiffres ci-dessus, soient situés dans une circonscription qui a reçu en 2006 une aide financière continue du gouvernement fédéral dans le cadre d’autres programmes fédéraux-provinciaux déjà administrés par la province de la Colombie-Britannique avant la signature cet été d’une entente sur le logement social. La province est responsable de ces logements et ne déclare pas à la SCHL les subventions par ensemble d’habitation. Pour les neuf premiers mois de 2006, la province avait demandé des fonds fédéraux de l’ordre de 75 millions de dollars en application de ces programmes, relativement à 27 000 logements répartis aux quatre coins de la province. Ces logements sont aussi régis par l’entente sur le logement social. Depuis le 1er octobre 2006, les fonds pour ces logements sont attribués à même les fonds annuels de 140 millions de dollars assujettis à l’entente sur le logement social.
Programmes d’aide à la rénovation: Le 19 décembre 2006, le gouvernement du Canada a annoncé une enveloppe de 256 millions de dollars pour prolonger les programmes de rénovation et d’adaptation des logements pour une période de deux ans à compter du 1er avril 2007. Les crédits permettront d’améliorer la qualité des logements de 38 000 autres ménages à faible revenu dans toutes les régions du Canada. Pour l’exercice 2006-2007, les fonds accordés à la Colombie-Britannique en application de ces programmes d’aide à la rénovation ont atteint environ 16,2 millions de dollars.
Dans le cadre des programmes fédéraux d’aide à la rénovation, une somme de quelque 296 000 $ a été engagée en 2006 à l’égard de 22 logements dans la circonscription de Burnaby-New Westminster. La SCHL n’est pas en mesure de fournir de chiffres sur le nombre de logements supplémentaires et les autres montants prévus pour 2007, car cela dépend du nombre de demandes qui seront approuvées.
Initiative en matière de logement abordable/Entente Canada–Colombie-Britannique concernant le logement abordable: Dans le cadre de l’Initiative en matière de logement abordable, ILA, de un milliard de dollars, la somme allouée à la Colombie-Britannique s’élève à plus de 130 millions de dollars. Au 31 décembre 2006, le nombre de logements abordables annoncés ou ayant fait l’objet d’un engagement en Colombie-Britannique atteignait 4 432, ce qui représente 126,4 millions de dollars en crédits fédéraux. En contrepartie des crédits fédéraux versés aux termes de l’ILA, le gouvernement de la Colombie-Britannique et d’autres intervenants fournissent des montants équivalents.
C’est British Columbia Housing, BC Housing, qui administre l’Entente Canada–Colombie-Britannique concernant le logement abordable. Selon les renseignements fournis par BC Housing, il n’y a eu en vertu de cette entente aucun engagement de pris dans la circonscription de Burnaby-New Westminster en 2006. BC Housing n’est pas tenu de fournir à la SCHL des prévisions sur les logements prévus par circonscription, mais elle fait rapport sur les ensembles d’habitation approuvés durant l’année.
Fiducies pour le logement: Le budget 2006 prévoit un investissement ponctuel de 1,4 milliard de dollars en vue de permettre aux Canadiens d’avoir accès à un logement sûr, abordable et de qualité, et ce, dans l’ensemble des provinces et des territoires. Cet investissement est effectué en instaurant, de concert avec les provinces et les territoires, trois fonds fiduciaires pour la création de logements abordables: une fiducie pour le logement abordable d’un montant de 800 millions de dollars, une fiducie pour le logement dans le Nord, d’un montant de 300 millions de dollars, et une fiducie pour le logement des Autochtones hors réserves, d’un montant de 300 millions de dollars. Confirmé le 25 septembre 2006, le financement de ces fonds fiduciaires sera échelonné sur trois ans. La part de ces crédits qui revient à la Colombie-Britannique s’élève à 156,9 millions de dollars.
Question no 170 -- Mme Jean Crowder:
En ce qui concerne les programmes et les dépenses de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) dans la circonscription de Nanaimo—Cowichan: a) quelles étaient les dépenses projetées et réelles de la SCHL en 2006; b) quelles sont les prévisions budgétaires pour 2007; c) combien de logements destinés aux personnes seules et aux familles sont actuellement subventionnés par la SCHL; d) combien de ces logements sont situés sur des réserves; e) combien de logements destinés aux personnes seules et aux familles la SCHL prévoit-elle subventionner d'ici la fin de 2007; f) combien de ces logements seront situés sur des réserves?
L'hon. Monte Solberg (ministre des Ressources humaines et du Développement social, PCC):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les programmes et dépenses de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, SCHL, dans la circonscription de Nanaimo-Cowichan sont les suivantes:
Logement social: En 2006, la SCHL a financé 992 logements dans la circonscription de Nanaimo-Cowichan, aux termes de divers programmes destinés aux personnes seules et aux familles. De ce nombre, 291 logements bénéficient d’un taux d’intérêt préférentiel, dont certains se sont aussi vu octroyer une contribution susceptible de remise, aux fins d’immobilisations, équivalente à 10 p. 100 du coût initial de l’ensemble. Les 701 logements restants reçoivent une aide financière annuelle. Le montant des subventions pour 2006 avait été estimé à 1 874 025 $, mais la somme qui a finalement été versée a atteint 1 924 950 $.
Sur ces logements, 242 sont situés dans des réserves. L’ampleur de l’aide prévue pour 2007 à l’égard de ces 242 logements dans des réserves est essentiellement la même qu’en 2006, et s’établit à environ 512 000 $. Des rajustements pourraient toutefois être effectués en raison de changements apportés aux taux d’intérêt lors des renouvellements qui surviendront en 2007.
En ce qui a trait aux 750 logements situés à l’extérieur des réserves, leur administration a été transférée le 15 janvier 2007, en vertu d’une entente sur le logement social conclue en 2006 avec la province de la Colombie-Britannique. Les crédits annuels dégagés par la SCHL aux termes de l’Entente Canada–Colombie-Britannique sur le logement social s’élèvent actuellement à environ 140 millions de dollars. La Colombie-Britannique a aussi reçu, à titre ponctuel, une somme forfaitaire de 24 millions de dollars pour couvrir éventuellement les effets de l'inflation, les risques de changement des taux d'intérêt et les pertes sur prêts. Le montant des subventions disponibles en 2007 pour ces 750 logements situés à l’extérieur des réserves est régi par les ententes conclues entre la SCHL et les divers groupes de parrainage et est pris en charge par la British Columbia Housing Management Corporation en vertu de l’entente sur le logement social.
Il se peut que d’autres logements hors réserve, non inclus dans les chiffres ci-dessus, soient situés dans une circonscription qui a reçu en 2006 une aide financière continue du gouvernement fédéral dans le cadre d’autres programmes fédéraux-provinciaux déjà administrés par la province de la Colombie-Britannique avant la signature, cet été, de l’entente sur le logement social. La province est responsable de ces logements et ne déclare pas à la SCHL les subventions par ensemble d’habitation. Pour les neuf premiers mois de 2006, la province avait demandé des fonds fédéraux de l’ordre de 75 millions de dollars en application de ces programmes, relativement à 27 000 logements répartis aux quatre coins de la province. Ces logements sont aussi régis par l’entente sur le logement social. Depuis le 1er octobre 2006, les fonds pour ces logements sont attribués à même les fonds annuels de 140 millions de dollars assujettis à l’entente sur le logement social.
Programmes d’aide à la rénovation: Le 19 décembre 2006, le gouvernement du Canada a annoncé une enveloppe de 256 millions de dollars pour prolonger les programmes de rénovation et d’adaptation des logements pour une période de deux ans à compter du 1er avril 2007. Les crédits permettront d’améliorer la qualité des logements de 38 000 autres ménages à faible revenu dans toutes les régions du Canada. Pour l’exercice 2006-2007, les fonds accordés à la Colombie-Britannique en application de ces programmes d’aide à la rénovation ont atteint environ 16,2 millions de dollars.
Dans le cadre des programmes fédéraux d’aide à la rénovation, une somme de quelque 605 000 $ a été engagée en 2006 à l’égard de 62 logements dans la circonscription de Nanaimo-Cowichan. De ce nombre, 5 logements sont situés dans des réserves et ont reçu des contributions de l’ordre de 54 633 $. La SCHL n’est pas en mesure de fournir de chiffres sur le nombre de logements supplémentaires et les autres montants prévus pour 2007, car cela dépend du nombre de demandes qui seront approuvées.
Initiative en matière de logement abordable/Entente Canada–Colombie-Britannique concernant le logement abordable: Dans le cadre de l’Initiative en matière de logement abordable,ILA, de un milliard de dollars, la somme allouée à la Colombie-Britannique s’élève à plus de 130 millions de dollars. Au 31 décembre 2006, le nombre de logements abordables annoncés ou ayant fait l’objet d’un engagement en Colombie-Britannique atteignait 4 432, ce qui représente 126,4 millions de dollars en crédits fédéraux. En contrepartie des crédits fédéraux versés aux termes de l’ILA, le gouvernement de la Colombie-Britannique et d’autres intervenants fournissent des montants équivalents.
C’est British Columbia Housing, BC Housing, qui administre l’Entente Canada–Colombie-Britannique concernant le logement abordable. Selon les renseignements fournis par BC Housing, 16 logements et des fonds de 1 120 000 $ de la SCHL ont été engagés en 2006 en vertu de cette entente dans la circonscription de Nanaimo-Cowichan. BC Housing n’est pas tenu de fournir à la SCHL des prévisions sur les logements prévus par circonscription, mais elle fait rapport sur les ensembles d’habitation approuvés durant l’année.
Fiducies pour le logement: Le budget 2006 prévoit un investissement ponctuel de 1,4 milliard de dollars en vue de permettre aux Canadiens d’avoir accès à un logement sûr, abordable et de qualité, et ce, dans l’ensemble des provinces et des territoires. Cet investissement est effectué en instaurant, de concert avec les provinces et les territoires, trois fonds fiduciaires pour la création de logements abordables: une fiducie pour le logement abordable d’un montant de 800 millions de dollars, une fiducie pour le logement dans le Nord, d’un montant de 300 millions de dollars, et une fiducie pour le logement des Autochtones hors réserves, d’un montant de 300 millions de dollars. Confirmé le 25 septembre 2006, le financement de ces fonds fiduciaires sera échelonné sur trois ans. La part de ces crédits qui revient à la Colombie-Britannique s’élève à 156,9 millions de dollars.
:
Monsieur le Président, si les questions n
os 145 et 165 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement.
[Texte]
Question no 145 -- M. Tony Martin:
Quels types de fonds, subventions, prêts et garanties de prêt FedNor a-t-il accordés depuis le 6 février 2006, y compris dans le Budget 2006-2007 jusqu’à présent et, dans chaque cas, s’il y a lieu, veuillez fournir: a) le programme en vertu duquel le paiement a été versé; b) le nom des bénéficiaires, s’il s’agit de groupes ou d’organisations; c) la valeur monétaire du paiement versé; d) le pourcentage de financement de programme couvert par le paiement reçu?
(Le document est déposé)
Question no 165 -- M. Roger Valley:
En ce qui concerne les coûts et les résultats des vérifications sur place effectuées aux termes du marché de traitement des demandes de remboursement liées au Programme des soins de santé non assurés (SSNA : a) quels sont le nombre et le coût total, y compris les frais de logement, de déplacement et de repas, de toutes les vérifications sur place du volet prestations dentaires du Programme de SSNA; b) quelles sont les particularités des types de fraudes qui ont été observés durant les vérifications de ce volet du programme effectuées par le gouvernement entre 2000 et 2005; c) pour chacun des exercices 2000-2001, 2001-2002, 2002-2003, 2003-2004, 2004-2005, pouvez-vous fournir une comptabilisation détaillée des sommes recouvrées par le gouvernement à l’égard de chaque type de fraude à la suite de ces vérifications sur place?
(Le document est déposé)
[Traduction]
:
Monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au
Feuilleton.
[Français]
:
Monsieur le Président, étant donné que je voudrais écouter la suite des débats, pourriez-vous demander au député de de regagner son siège?
:
Le Président ne contrôle pas le mouvement des députés en Chambre. Ce serait peut-être d'une bonne idée, mais pas aujourd'hui.
La Chambre reprend l'étude, interrompue le 20 mars, de la motion portant que la Chambre approuve la politique budgétaire générale du gouvernement, ainsi que de l'amendement et du sous-amendement.
:
Monsieur le Président, je partagerai mon temps avec la députée de .
Je vais m'attarder, dans la présente allocution, à regarder dans quelle mesure le gouvernement fédéral continue d'exercer son pouvoir de dépenser dans les champs de compétence du Québec. Pour le gouvernement conservateur, le déséquilibre fiscal est réglé. Pour le Bloc québécois, ce n'est pas le cas. Le , par son budget, ne règle définitivement que l'un des aspects du déséquilibre fiscal, soit la formule de péréquation. Le reste, soit les transferts pour la santé et l'éducation postsecondaire, ne bouge presque pas dans ce budget. En fait, il y aura même quelques dollars de moins pour la santé en 2006-2007 qu'en 2005-2006.
On se rappellera du fait qu'il n'y a rien, absolument rien dans ce budget sur le fédéralisme asymétrique ou sur la fin du pouvoir fédéral de dépenser. Rappelons que la solution pour le Québec passe par le transfert de points d'impôt ou de la TPS.
D'abord, le Québec est-il l'enfant gâté de la fédération? À cette question, même si le gouvernement arguë que le Québec recevra une part beaucoup plus grande que sa population des transferts fédéraux, il est certain que ces transferts représentent un rattrapage plutôt qu'une faveur faite au Québec. Lorsqu'on regarde l'évolution des transferts fédéraux, on s'aperçoit que l'augmentation des transferts par rapport à 1993-1994 et 2007-2008 représente 55 p. 100 au Québec, 66 p. 100 au Canada sans le Québec, alors que les revenus fédéraux, quant à eux, ont crû de 91 p. 100. Le Québec n'est donc pas l'enfant gâté de la fédération canadienne.
Si on s'attarde au prétendu pouvoir fédéral de dépenser, à l'instar de la Commission Séguin, le Bloc québécois demande qu'Ottawa mette fin à son pouvoir de dépenser dans les champs de compétence qui ne sont pas les siens. En conséquence, le Bloc québécois demande continuellement et continuera de demander que le Québec jouisse d'un véritable droit de retrait avec pleine compensation financière dans tous les programmes fédéraux, ou parties de programmes, qui empiètent dans ses champs de compétence.
Le budget 2007 perpétue le prétendu pouvoir fédéral de dépenser en se contentant de l'encadrer. Il propose que les nouveaux programmes à frais partagés, dans les secteurs de compétence provinciale, obtiennent le consentement de la majorité des provinces. Pour nous, c'est vraiment inacceptable. En d'autres termes, le gouvernement conservateur n'a absolument rien annoncé qui permette de baliser le pouvoir fédéral de dépenser et encore moins d'y mettre fin.
Ce qui m'a frappée, depuis que j'ai été élue en cette Chambre, en 2004, c'est le grand nombre de projets de loi qui nous reviennent, semaine après semaine et pour lesquels, constamment, on doit s'insurger parce qu'ils empiètent sur les champs de compétence du Québec. On dit que l'enfer est pavé de bonnes intentions, mais il n'en demeure pas moins qu'on a toujours à se battre pour faire respecter la Constitution canadienne. Je rappellerai à cette Chambre, en passant, que le Québec n'a toujours pas signé cette Constitution canadienne.
À titre de porte-parole en matière d'affaires intergouvernementales, je m'interroge entre autres sur la Commission canadienne des valeurs mobilières dont on parle dans ce budget. Dans le plan budgétaire de 2007, on lit, à la page 191, ce qu'écrit le :
Le passage à une réglementation proportionnée et fondée davantage sur des principes sera une tâche exigeante qu’il serait difficile d’accomplir dans le contexte actuel de fragmentation de la réglementation des valeurs mobilières. Un organisme commun de réglementation des valeurs mobilières créera la possibilité de mettre en place cette nouvelle approche. Il contribuera à améliorer la protection des investisseurs, à réduire la paperasserie, à diminuer les coûts pour les participants au marché et à donner une voix égale à toutes les administrations participantes. Le plan propose en outre de moderniser le cadre législatif s’appliquant aux opérations financières.
Doit-on rappeler que la Commission des valeurs mobilières du Québec fonctionne très bien? Elle a été gratifiée par l'OCDE d'une recommandation favorable à l'effet que la Commission des valeurs mobilières du Québec fonctionnait d'une façon exemplaire. On doit rappeler que l'encadrement du marché des valeurs mobilières relève du Québec et des provinces, et qu'Ottawa n'a rien à y voir.
Pourquoi retrouver ceci dans le budget du ministre?
Ce désir fédéral de créer une commission canadienne des valeurs mobilières commence à ressembler à une obsession. Les libéraux de Jean Chrétien en parlaient régulièrement. L'actuel la demandait l'an dernier et répète à nouveau cette demande cette année. Si le gouvernement fédéral n'a jamais obtenu que le Québec se retire du monde de la finance, c'est tout simplement parce que cette question ne le regarde pas et qu'il n'a pas le pouvoir d'intervenir. Les actions et les obligations sont toutes deux des titres de propriété dont l'encadrement est de compétence exclusive des provinces.
Au Québec, l'encadrement législatif du secteur des valeurs mobilières est inspiré du Code civil plutôt que de la common law. Les différentes commissions des valeurs mobilières sont en discussions permanentes pour harmoniser plusieurs de leurs pratiques et voir à l'inscription des entreprises sur le marché d'une province. On peut se poser la question suivante. Pourquoi tant vouloir une commission canadienne des valeurs mobilières quand on s'aperçoit qu'au niveau américain, entre autres, il y a une commission des valeurs mobilières pour chaque États américains. Cela fonctionne très bien. Inspirons-nous de ce modèle. À ce que je sache, les États-Unis sont reconnus pour leurs grandes qualités d'intervention dans tout le secteur financier.
Le Québec ne veut rien savoir de l'initiative du ministre. Cette question ne fait pas l'objet d'un clivage partisan au Québec. C'est à l'unanimité que l'Assemblée nationale a adoptée une résolution, le 4 juin 1996. Cette résolution disait la chose suivante, et je cite:
Que l'Assemblée nationale affirme clairement la volonté du Québec de poursuivre avec les autres provinces le processus d'harmonisation en matière de valeurs mobilières, ce qui est conforme à l'objectif de maintien de l'espace économique canadien, et qu'elle demande au gouvernement fédéral d'abandonner son projet de commission nationale des valeurs mobilières, projet qui constitue une ingérence dans un champ de compétence réservé aux provinces.
On ne peut être plus clair. À mon avis, il est vraiment important de clarifier les choses et d'abandonner cette prétention d'une commission canadienne des valeurs mobilières.
J'aimerais maintenant parler de quelques domaines où il y a des manques flagrants dans ce budget. Nous, députés du Bloc québécois, accorderons une vigilance particulière à ces dossiers.
Parlons tout d'abord du développement régional. Le budget n'annonce aucune mesure pour le développement régional. Le budget respecte la philosophie conservatrice selon laquelle si on diminue les impôts des entreprises, les problèmes économiques se régleront d'eux-mêmes, grâce à la main invisible du marché. Les lois du marché sont cruelles. On peut voir, entre autres, qu'à la suite de la mondialisation, les difficultés économiques de nos entreprises sont importantes, particulièrement dans les régions du Québec. Mon comté, , a connu des difficultés majeures, que ce soit au niveau du meuble, du textile ou de l'industrie forestière. Des milliers d'emplois ont été perdus. Malheureusement, on ne retrouve pas, dans ce budget, de mesures qui permettraient d'aider le développement régional, d'aider nos entreprises dans les difficultés qu'elles ont à recruter du personnel qualifié, à régler les problèmes de coûts de transport élevés et, principalement à la suite de l'augmentation du prix de l'essence, à pouvoir contrôler le coût de leurs produits.
En terminant, je désire toucher un mot à propos des infrastructures. Le Bloc québécois concède que le gouvernement consent d'importants efforts financiers au chapitre des infrastructures. Le Bloc québécois est globalement satisfait. Bien que les investissements soient suffisamment prévisibles, le Bloc aurait souhaité des garanties à l'effet que le financement des programmes soit récurrent, notamment pour le fonds de la taxe sur l'essence, ce qui n'est pas toujours le cas. Il s'agit d'une demande de l'Union des municipalités du Québec.
Nous croyons qu'il faut faire attention de bien respecter les compétences exclusives du gouvernement du Québec et des provinces.
En conclusion, le Bloc québécois votera en faveur de ce budget, même s'il ne règle que partiellement le déséquilibre fiscal, car les taxes et les impôts que paient les Québécoises et les Québécois doivent revenir au gouvernement du Québec pour qu'il puisse s'acquitter de ses responsabilités.
:
Monsieur le Président, j'aimerais féliciter ma collègue pour son discours qui fut fort intéressant.
Pour ma part, je suivrai un tant soit peu un certain ordre chronologique. En effet, il est important de rappeler à cette Chambre que le déséquilibre fiscal, c'était quelque chose qui n'existait ni pour les conservateurs ni pour les libéraux. D'ailleurs, ils ne l'ont toujours pas reconnu: c'est inexistant.
Grâce au travail du gouvernement du Parti québécois depuis 1998 — depuis le 17 avril 1998 pour être plus précise — , on a découvert le déséquilibre fiscal. Par son travail, la Commission Séguin a vraiment constaté qu'il y avait déséquilibre fiscal au Québec.
Depuis ce temps, le Bloc québécois s'est fait un devoir ici, en cette Chambre, de défendre l'existence du déséquilibre fiscal, parce qu'il fallait absolument que le gouvernement y soit sensibilisé et qu'il comprenne que celui-ci existait au Québec — à l'époque, c'était un gouvernement libéral; maintenant, c'est un gouvernement conservateur.
Cela étant dit, depuis l'élection du gouvernement conservateur, on a finalement reconnu qu'un déséquilibre fiscal existait au Québec, et on a apporté des solutions.
Il y a de bonnes choses dans ce budget, et, on l'a dit, on va voter en sa faveur. On ne refusera pas d'argent pour le Québec qui en a drôlement besoin. À cet égard, j'aurais des exemples criants à vous donner.
Ne serait-ce que dans le domaine de la santé, nos hôpitaux sont engorgés et nos urgences ne fournissent plus. Les besoins sont énormes. Combien de Québécois ne peuvent pas avoir de médecins de famille?
Il existe un danger: la création d'un système de santé à deux vitesses. On n'en veut pas au Québec ni au Canada. Aussi, on essaie de se battre le plus possible pour éviter cela. Pour ce faire, on a besoin que l'argent de nos taxes et de nos impôts qu'on envoie ici, à Ottawa, nous soit retourné.
La santé relève à 100 p. 100 des compétences du Québec ou des provinces. C'est donc à nous de décider où on administre. Les besoins sont vraiment importants.
Mon fils travaille à l'hôpital de Saint-Jérôme, un hôpital régional qui dessert une population régionale. Or je puis affirmer que du travail, il n'en manque pas. Cependant, on manque de personnel, d'infirmières, de médecins, de places dans les urgences, et d'une foule d'autres choses. Comme, je le disais, on manque de médecins de famille.
La population de mon comté est celle qui a connu le plus haut taux de croissance. Je viens de recevoir cette information de mon comté. Ce comté a grandi de telle sorte que sa population a augmenté de 11 000 individus en cinq ans à peine. La région des Laurentides a connu la plus forte croissance au Québec.
Les besoins en santé vont donc de pair. Cela signifie qu'on a besoin de plus de pédiatres. De jeunes familles viennent souvent s'installer dans notre région. On a donc besoin de cet argent.
Évidemment, ce serait bien qu'on puisse avoir des retours dans certains domaines, mais aussi que ce soit fait de façon permanente. En effet, on ne peut pas jouer au yo-yo avec des domaines aussi importants que ceux de la santé et de l'éducation. Car on ne retrouve pas grand-chose pour le domaine des études postsecondaires.
Je pourrais également vous en parler très longuement. Il est fort important qu'on adopte des mesures pour vraiment aider nos étudiants. Je peux vous parler de ma fille qui est présentement étudiante. Selon mes calculs du coût de ses études du cégep jusqu'à la maîtrise, sans l'aide de sa mère, ma fille serait grandement endettée.
Or, on nous a envoyé un programme de bourses dont on ne sait trop encore à quoi il ressemblera, alors que nous avons nos propres systèmes de bourses. Rappelez-vous, monsieur le Président, bien que vous n'y soyez peut-être pas à l'époque, que nous nous sommes battus contre les bourses du millénaire, parce que nous trouvions que c'était un programme qui chevauchait déjà un programme existant au Québec.
Qu'on envoie l'argent au Québec, mais qu'on l'envoie de façon permanente, et nous l'administrerons selon nos propres besoins, les besoins de nos étudiants et de nos étudiantes, pour qu'ils soient bien et davantage scolarisés.
Je connais des centaines de jeunes qui fréquentent l'université et qui doivent abandonner leurs études en cours de route car ils n'ont plus les moyens de les payer. Sinon, ils s'endettent et passent les 10 années suivant la réception de leur diplôme universitaire à payer leurs dettes. C'est inacceptable. Il est faux de dire qu'en sortant de l'université, on trouve nécessairement un emploi très bien rémunéré immédiatement. Il faut d'abord faire ses preuves. Tout cela est à prendre en compte. En ce sens, je pense qu'il faut réellement mettre les choses aux bons endroits dans les domaines de la santé et de l'éducation.
J'aimerais aussi parler de ce qui manque dans ce budget. C'est bien qu'on nous ait envoyé des sous qu'on pourra administrer. J'espère que ce sera fait sous le régime du Parti québécois, qui sera probablement élu lundi prochain et qui a de très bonnes politiques pour le Québec.
Je veux parler des oubliés. Depuis très longtemps, on demande un caisse d'assurance-emploi autonome. Il y a des surplus faramineux dans cette caisse. On pourrait réinvestir dans l'emploi, réduire le nombre d'heures travaillées nécessaires et augmenter le revenu. Au lieu d'être de 50 p. 100, on pourrait augmenter le revenu à 55 p. 100 ou 60 p. 100, selon les surplus générés par la caisse d'assurance-emploi. Ces surplus devraient être réinvestis dans la caisse d'assurance-emploi pour desservir les chômeurs ou être réinvestis dans des programmes de formation. Cela pourrait prendre toutes sortes de formes. Pourtant, ce n'est pas ce qui se passe présentement. Les surplus de la caisse d'assurance-emploi sont injectés n'importe où. Les chômeurs n'en bénéficient pas comme ils le devraient. Il est dommage de ne pas retrouver cela dans le budget.
Il y a aussi toute la question du textile, du meuble et de l'aéronautique. Au Québec, il y a eu un nombre incroyable de fermetures. Ces entreprises ne rouvriront jamais, certaines entreprises sont fermées pour toujours. Des centaines et des milliers de personnes ont perdu leur emploi. Il faut s'occuper de ces gens. Souvent, des villages complets ferment parce que l'entreprises permettait de faire vivre un village au complet. Lorsque l'entreprise ferme ses portes, les travailleurs se retrouvent devant rien. Ce sont eux, les oubliés. C'est pour cette raison qu'on demandait un programme pour les travailleurs âgés, un genre de PATA — qui a déjà existé sous le régime libéral — pour aider les travailleurs âgés à prendre leur retraite un peu plus tôt, un peu plus rapidement. Lorsqu'une entreprise fermait, ils pouvaient avoir un certain montant d'argent qui leur permettait de se rendre jusqu'à la retraite. Malheureusement, on ne retrouve rien pour nos travailleurs âgés. C'est vraiment désolant.
De plus, il y a toute la question du logement social. Le logement social est un dossier que j'ai déjà défendu ici, en cette Chambre. Je suis ici depuis 13 ans et j'ai été porte-parole de plusieurs dossiers. Au Québec, il y a une crise en ce qui a trait au logement social. C'est important de le reconnaître dans une région comme ma circonscription où il y a justement une croissance démographique aussi importante que celle dont j'ai parlé. En cinq ans, accueillir 12 000 nouvelles personnes dans un seul comté, c'est énorme. Cela veut aussi dire plus d'habitations. Bien sûr, ce ne sont pas tous des gens qui ont besoin de logements sociaux, mais on en a tout de même besoin. Dans la capitale régionale de ma circonscription — qui s'appelle Saint-Jérôme —, le besoin est le plus grand. Les gens à faibles revenus ont besoin de logements sociaux. Souvent, ce sont des femmes seules et des femmes âgés seules qui ont besoin de ce type de logement.
En conclusion, nous voterons en faveur du budget, quoiqu'il reste énormément de travail à faire. Les électeurs peuvent compter sur le Bloc. Jusqu'au bout, nous chercherons notre dû, celui du Québec. Nous ne sommes pas des quêteux et nous savons très bien que l'argent est ici et qu'il provient de nos taxes et de nos impôts. On récupérera ce qui nous est dû pour pouvoir mieux vivre, pour pouvoir bien vivre au Québec, pour pouvoir vivre en santé et heureux dans notre Québec.
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Monsieur le Président, j'ai bien écouté le discours de ma collègue du Bloc québécois.
Celle-ci nous expliquait qu'il y avait des oubliés. Peut-être aurait-elle dû lire comme il faut le budget avant de s'aventurer à dire de telles choses.
En effet, juste pour l'enseignement postsecondaire, plus de 245 millions de dollars seront investis au Québec. D'ailleurs, bien qu'elle ait dit que les Québécois et les Québécoises ayant fait des études universitaires étaient peut-être les plus endettés, je rappellerai que c'est au Québec que les frais de scolarité sont les moins élevés au Canada, et même en Amérique du Nord. Par conséquent, de l'autre côté, ils sont les spécialistes du charriage.
Il y a autre chose à signaler. En ce qui concerne la formation liée au marché du travail, 117 millions de dollars seront également investis pour la formation des travailleurs, au Québec seulement.
On ne dit pas qu'on va mettre nos travailleurs de 55 ans à la retraite; on dit qu'on va les aider à se trouver un autre emploi pour qu'ils soient capables de vivre dignement.
Aussi, à partir de quel âge devrait-on mettre nos travailleurs à la retraite, selon le Bloc québécois?
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Monsieur le Président, j'ai utilisé des termes extrêmement polis dans mon discours. Je n'accepte pas qu'on nous traite de charrieurs, ici, de ce côté de la Chambre. Je n'ai pas fait de « charriage », bien au contraire. C'est peut-être dû à un manque d'expérience de mon collègue d'en face. On va lui pardonner cette erreur.
Le fait de mettre des gens à la retraite n'est pas une question d'âge. Lorsqu'une personne perd son emploi, à 50 ans, quand l'entreprise ferme ses portes, que cette personne n'a jamais fait autre chose que de travailler dans ce milieu, et qu'elle est aux prises avec un délai de carence en attendant sa pension, il faut l'aider. C'est de cela que je parle.
J'ai parlé d'études postsecondaires. C'est vrai que les jeunes étudiants sont peut-être moins endettés au Québec que dans d'autres provinces, mais ils le sont quand même et il faut qu'ils remboursent leurs dettes. Par conséquent, c'est sûr qu'il faut réinvestir et aider nos jeunes pour qu'ils puissent aller effectivement étudier.
Ce n'est pas suffisant de nous envoyer 245 millions de dollars. Ces sommes ne sont pas suffisantes. Oui, on va les prendre et, oui, on est heureux de les avoir, mais on n'en a pas assez. Il faut aussi que cela soit permanent. Il ne faut pas que ce soit juste une partie, juste à un certain moment, une certaine année. Il ne faut pas qu'on donne un montant d'argent pour satisfaire le Québec et pour donner bonne conscience aux conservateurs qui vont se dire qu'ils ont fait du beau travail, car ils ont donné de l'argent au Québec. Je m'excuse, ce sont des situations qui doivent être permanentes.
Ici, à Ottawa, on engrange des surplus faramineux. On le sait, car on sait les chiffrer. D'ailleurs le Bloc québécois a toujours été le meilleur pour ce faire. Donc, cet argent doit nous revenir, et ce, dans des postes où nous jugeons qu'il est important d'investir. Cela ne veut pas dire que, dans d'autres provinces, on voudra investir aux mêmes endroits.
Donc, décentralisons, comme le aime le dire. Il veut décentraliser, il a l'occasion de le faire. Qu'il décentralise, qu'il nous permette, avec nos moyens, d'investir là où c'est nécessaire, là où nos gens en ont le plus besoin. Au Québec, c'est dans les domaines de la santé et de l'éducation, et pour nos travailleurs qu'on veut investir. Ce sont tous ces gens que nous voulons aider, mais c'est à nous de décider et ce n'est pas au gouvernement fédéral de le faire.
On veut prendre le contrôle de nos choses, on veut prendre nos propres décisions. C'est cela, l'autonomie. Et un jour, on sera un pays, on sera souverain, et alors, on aura tous nos moyens pour pouvoir fonctionner.
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Monsieur le Président, je désire répondre à ma collègue du Bloc québécois. Son parti devait être présent seulement pour un ou peut-être deux mandats. Donc, en ce qui concerne l'expérience, effectivement, ils sont rendus champions.
Combien de temps encore la députée pense-t-elle faire profiter la Chambre de son expérience?
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Monsieur le Président, aussi longtemps que la population de décidera de m'envoyer ici. Je suis élue de façon démocratique. Et aussi longtemps que la souveraineté ne sera pas faite au Québec, mes concitoyens pourront compter sur notre présence ici et sur notre expérience pour défendre à Ottawa les intérêts du Québec.
[Traduction]
:
Monsieur le Président, je suis heureuse de prendre la parole à la Chambre aujourd'hui pour formuler quelques observations sur le récent discours budgétaire. Je me réjouis également de partager mon temps de parole avec ma collègue de Winnipeg-Centre-Sud.
C'est le deuxième budget du gouvernement conservateur minoritaire. Le premier exemple que les conservateurs nous ont donné de leur gestion des deniers publics a consisté à hausser le taux d'imposition des gens au niveau d'imposition le plus bas, c'est-à-dire les membres les plus pauvres de nos collectivités. Le récent budget conservateur distingue l'actuel comme étant l'homme de 236 milliards de dollars, c'est-à-dire le ministre des Finances le plus dépensier de toute l'histoire du Canada.
Je siège à la Chambre depuis assez longtemps pour me souvenir que, à certaines époques, les coffres du Canada n'étaient pas tellement remplis et je dois dire que le présent budget me rend nerveuse. Gouverner ne consiste pas uniquement à faire des chèques. Les Canadiens s'attendent à du leadership et à une vision. Ils veulent une stratégie de croissance nationale à long terme. Ils veulent qu'on investisse pour assurer la prospérité de tous et qu'on garantisse l'équité pour tous les citoyens.
Le budget que vient de déposer le gouvernement ne tient pas compte de la situation des pauvres, des plus démunis et des sans-abri. Le budget le plus prodigue de toute l'histoire du Canada devrait au moins offrir quelque chose à tout le monde. Ce n'est pas le cas.
Ce week-end, lorsque je serai de retour dans ma circonscription, Kitchener-Centre, je m'attends à ce qu'on me demande ce que le budget contient pour les gens ordinaires. C'est la question naturelle à se poser par rapport à un budget fédéral. Les Canadiens apportent leur contribution. Ils s'attendent à obtenir quelque chose en échange de leurs impôts et ils le méritent.
Je devrai dire à la mère seule qu'il lui faudra attendre avant qu'on crée des places en garderie pour ses deux jeunes enfants, car le gouvernement ne considère pas nos enfants, notre avenir, comme une priorité. Bien entendu, elle sera contente d'obtenir un allégement fiscal de 310 $ par enfant. Cependant, ce n'est pas suffisant pour couvrir les frais de garderie même si cette mère trouve des places pour ses deux enfants.
Dans la région de Waterloo, il y a de nombreux établissements postsecondaires remarquables. Il y a le collège Conestoga, l'Université de Waterloo et l'Université Wilfrid Laurier.
Je suis terriblement déçue que le gouvernement conservateur n'ait rien annoncé en ce qui concerne la Fondation canadienne des bourses d'études du millénaire. Cette fondation offre chaque année des subventions fondées sur les besoins à hauteur de 350 millions de dollars. Cela illustre encore une fois à quel point le gouvernement laisse tomber les personnes à faible revenu. Les meilleurs et les plus brillants ne sont pas toujours les plus riches. Le fardeau de la dette des étudiants est énorme.
Nous désirons tous nous sentir en sécurité à la maison et dans les rues de nos collectivités. Lorsque je pense à bâtir un Canada plus sûr, je pense à la prévention du crime et je pense à l'important travail du conseil.
J'ai pu constater que bon nombre des députés ministériels ont des idées bien arrêtées en matière de criminalité. Ils sont convaincus qu'il faut punir, mais assez peu sensibilisés à la nécessité de prévenir.
Il est certainement important d'investir dans la stratégie antidrogue annoncée dans le budget et dans des efforts visant à combattre l'exploitation sexuelle des enfants aussi bien que la traite des personnes.
Récemment, j'ai pris connaissance des résultats d'une recherche menée par le Community Safety and Crime Prevention Council de la région de Waterloo. Les auteurs préconisent une réduction de la violence par l'accroissement du développement humain et social.
Ils proposent, pour réduire la violence, des solutions pleines de bon sens et d'une grande ampleur. Ils favorisent un recours accru à l'éducation préscolaire, tout particulièrement pour les zones où les services sont insuffisants et les revenus faibles. Selon des études, les garderies préparent les enfants à l'école et favorisent ainsi la réussite scolaire, d'où une diminution du décrochage. En fournissant une meilleure nutrition et des conseils aux femmes enceintes à faible revenu, nous aidons des gens à mieux réussir leur vie. Signalons que le faible poids à la naissance est un facteur de risque pour la violence.
La prévention du crime est l'une des clés pour aboutir à des collectivités plus fortes, plus sûres et meilleures. Les garderies font partie de la solution. L'aide aux femmes et l'aide aux personnes à faible revenu font également partie de la solution.
Il faut dire qu'il n'est pas du tout question de pauvreté dans ce budget. Il n'est pas du tout question d'itinérance. C'est une omission qui saute aux yeux. On doit même s'en étonner.
Pensons donc un peu à notre façon, ici au Canada, de dépenser notre chèque de paie. Notre ordre de priorité correspond aux besoins les plus pressants. Nous pensons donc tout d'abord à la nourriture et au logement. Pourtant, lorsque le conservateur décide de dépenser plus d'argent que tout autre ministre des Finances avant lui, il ne tient pas compte de ces besoins. Il ne parle même pas de nécessités de base comme la nourriture et le logement. Il dit vouloir aider ceux qui sont réunis autour de la table de cuisine, mais il ne pense pas du tout aux Canadiens qui sont réunis autour de la grille à air ou de la benne à rebuts derrière le restaurant du coin.
Je suis tout à fait convaincue que lorsque la prospérité nous donne l'occasion de dépenser, nous devons le faire en fonction des besoins les plus criants. Même si les députés d'en face pensent peut-être le contraire, j'estime que bien des gens réunis autour de la table de cuisine dans et dans bien des circonscriptions partout au Canada sont d'accord pour dire que nous devons réinvestir en fonction de ceux dont les besoins sont les plus criants.
Malgré les immenses ressources dont le gouvernement dispose, le budget n'aide guère la famille moyenne. Rien n'est prévu pour positionner le Canada au XXIe siècle. Les députés de ce côté-ci de la Chambre ne peuvent défendre un budget si étroit et si inefficace, surtout quand le Canada doit relever d'énormes défis en matière de compétitivité, d'environnement et de justice sociale.
L'Ontario devra attendre jusqu'en 2014 pour des transferts fédéraux équitables en santé. C'est tout simplement trop long pour les patients et ceux qui attendent une chirurgie, et les conservateurs brisent ainsi leur promesse électorale de s'attaquer immédiatement aux délais d'attente.
De plus, on ne dispose toujours pas d'un mécanisme de financement prévisible à long terme pour le transport en commun, ce qui conduit à un plus grand nombre de projets ponctuels plutôt qu'à un plan d'ensemble intégré visant à réduire les embouteillages. Cela est particulièrement préoccupant dans la collectivité que je représente où un partenariat dans le cadre du projet de train de banlieue permettrait de desservir la région et d'offrir d'importantes perspectives de croissance économique. Le budget passe ce genre de projets sous silence.
C'est grâce à la prudence financière et aux dépenses responsables de gouvernements libéraux que le Canada a enrayé son déficit et bâti une des économies les plus vigoureuses de la planète. Je suis étonnée du niveau de dépense dans le budget conservateur et je suis extrêmement déçue de voir que cet argent a été dépensé au petit bonheur.
La préparation d'un budget, que ce soit pour un ménage ou pour un pays, est un exercice d'équilibre délicat entre des priorités concurrentielles. En tant que députée du Parti libéral, j'ai toujours prôné le soutien aux familles canadiennes tout en préconisant la responsabilité financière pour jeter de solides fondements économiques pour l'avenir. Selon moi, c'est un budget irresponsable, à courte vue et sans vision. Pour ces raisons, je ne peux l'appuyer à la Chambre des communes.
Les Canadiens méritent mieux.
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Monsieur le Président, j'ai écouté attentivement ce que la députée de l'opposition a dit et j'aimerais faire une suggestion. Peut-être pourrait-elle cautionner le budget si elle le lisait vraiment.
Certains de ses commentaires à propos des prétendues omissions dans le budget sont, dans les faits, inexacts. Plusieurs éléments qu'elle a mentionnés, notamment la question de la garde des enfants, l'itinérance, l'éducation, toutes ces choses qu'elle a mentionnées, sont effectivement dans le budget.
Ce budget aura des répercussions positives sur 90 p. 100 des Canadiens. Il est très irritant d'entendre quelqu'un parler de quelque chose qui n'est pas dans le budget. Nous avons traité admirablement de tous ces points et les lacunes qu'elle soulève ne se trouvent simplement dans le budget.
J'aimerais beaucoup savoir ce que la députée de l'opposition, qui vient de terminer son intervention, a à dire sur le fait que des fonds ont été alloués à la question de l'itinérance dans le budget. On y trouve des fonds pour la garde des enfants. Des fonds pour toutes les choses pour lesquelles elle a mentionné qu'il n'y avait pas d'argent.
Encore une fois, je reviens à ce que j'ai dit initialement. Peut-être devrait-elle prendre le temps de lire le budget. Elle constaterait alors que ces éléments y sont traités.
:
Monsieur le Président, j'apprécie réellement la manière obligeante dont la députée m'a posé cette question, mais je tiens à lui assurer que j'ai lu le budget. Ce qui est inquiétant dans ce budget, c'est qu'il dresse les collectivités les unes contre les autres. Il divise les Canadiens en deux camps: ceux qui ont un revenu élevé et ceux qui ont un revenu faible.
Elle a complètement raison. Des fonds ont été alloués. J'ai lu le budget. Des fonds ont été alloués aux étudiants à la maîtrise et au doctorat.
Cependant, il n'y a pas d'argent pour les étudiants de premier cycle. Les députés peuvent me corriger si j'ai tort, mais généralement une personne doit obtenir un baccalauréat ès arts ou un baccalauréat ès sciences avant de pouvoir obtenir une maîtrise ou un doctorat. Ce budget n'aide donc aucunement les étudiants pendant ces premières années d'études essentielles.
Il n'y a pas d'argent consacré à la lutte contre l'analphabétisme, qui permet aux gens d'apprendre à compter et de devenir des membres fonctionnels de la société.
Je suis choquée par tout ce qui manque dans ce budget et par le fait que certaines des sommes prévues dans le budget seront seulement octroyées dans un avenir lointain. Je veux revenir notamment sur la question des sommes consacrées dans le budget aux soins de santé en Ontario. Leur attribution est prévue pour 2014. La députée peut-elle m'expliquer comment cela est raisonnable alors que nous sommes en 2007?
[Français]
:
Monsieur le Président, j'écoutais l'allocution de ma collègue du Parti libéral. Bien sûr, ce budget comporte beaucoup de lacunes et je suis entièrement d'accord avec elle. Nous voterons en faveur de ce budget parce qu'il règle tout de même une partie du déséquilibre fiscal. Je parle d'une partie, parce qu'il y a encore beaucoup de pas à faire avant que le problème du déséquilibre fiscal soit réglé. Lorsqu'on règle une partie du déséquilibre fiscal, on règle aussi une partie des problèmes de santé, d'éducation et de certaines mesures sociales. C'est ce que l'Assemblée nationale du Québec peut assurer à ses concitoyens en rapatriant cet argent.
Toutefois, il y a des lacunes dans ce budget: on n'a pas abordé la question de l'assurance-emploi et on n'a pas bonifié le régime d'assurance-emploi. Depuis des années, les travailleurs demandent que le régime de l'assurance-emploi soit bonifié, tout comme le programme d'aide aux travailleurs âgés, par exemple, qui n'a pas été amélioré en dépit des nombreuses fermetures d'entreprises.
J'aimerais entendre ma collègue à ce sujet. Peut-elle m'expliquer pourquoi, à l'époque où elle était au gouvernement, les libéraux n'ont pas bonifié le régime d'assurance-emploi?
[Traduction]
:
En fait, monsieur le Président, après avoir éliminé progressivement le déficit de 42 milliards de dollars dont nous avions hérité et remboursé la dette afin de pouvoir commencer à réinvestir dans l'économie canadienne et dans les priorités des Canadiens, chaque année de notre mandat, nous avons en effet réduit les cotisations à l'assurance-emploi, tant celles de l'employé, que celles de l'employeur. Nous avons aussi investi dans la formation des travailleurs âgés et dans des méthodes d'adaptation aux changements touchant le secteur manufacturier.
Une autre chose qui manque dans ce budget, c'est une vision. On n'y trouve aucun plan pour les changements et les défis auxquels le secteur manufacturier est confronté. Dans ma circonscription, celle de Kitchener-Centre, et d'un bout à l'autre du pays, ce secteur éprouve d'énormes difficultés.
:
Monsieur le Président, je prends également la parole au sujet du budget de 2007, un document rempli de promesses et d'occasions ratées.
Lundi, des occasions s'offraient au gouvernement conservateur minoritaire, dont les coffres étaient pleins, gracieuseté de 13 années de bonne gestion financière de la part de l'ancien gouvernement libéral. Les conservateurs auraient pu devenir les champions de l'accès à l'enseignement postsecondaire, de la R-D, des municipalités et du développement économique régional. Ils auraient pu décider d'éliminer le fossé économique entre les Autochtones et les autres Canadiens.
De nombreuses possibilités s'offraient à eux pour renforcer le Canada, pour en faire un pays plus dynamique, pour améliorer sa productivité et sa compétitivité et pour améliorer la vie de mes enfants et, surtout, de mes petits-enfants. J'ai le regret de dire qu'ils ont laissé cette occasion leur filer entre les doigts. Ils n'avaient aucune vision, aucun plan pour améliorer notre économie et notre avenir.
Ils ont dépensé plus d'argent que jamais auparavant. Par contre, ils ont saupoudré de petits montants ici et là dans l'espoir de satisfaire tous leurs partisans, mais ils n'ont berné personne et ont laissé tomber tout le monde. Il faut faire abstraction de la poudre aux yeux pour voir la vérité.
Les Canadiens autochtones ont été abandonnés, laissés pour compte et insultés. Résultat: ils sont furieux. Le gouvernement a dit aux étudiants de se débrouiller tout seuls, car ils ne font pas partie du public cible du gouvernement. Le gouvernement a dit aux personnes célibataires et aux femmes âgées qui vivent seules qu'il pouvait leur tourner le dos, car ses stratèges lui ont dit qu'il n'avait pas besoin d'elles.
Aux parents qui travaillent, le gouvernement a dit: « L'un de vous devrait demeurer à la maison avec les enfants, et c'est ce que nous croyons qui est le mieux pour vous. Par contre, nos stratèges nous disent que certains d'entre vous estiment devoir travailler. » Le gouvernement a donné un peu d'argent pour les services de garde, bien qu'il sache que ce soit bien trop peu et beaucoup trop tard. Il espère que les parents qui travaillent ne s'en rendront pas compte. Nous devons faire abstraction de la poudre aux yeux pour voir la vérité.
Dans ma province, le Manitoba, où la première entente sur l'éducation préscolaire et les services de garde des enfants a été signée en avril 2005, les gens se sont fait rouler par le gouvernement. L'ancien gouvernement avait promis 174 millions de dollars sur cinq ans, donc 34,88 millions de dollars par année. Nous savons tous ce qui s'est produit lorsque le gouvernement conservateur est arrivé au pouvoir: les fonds pour les services de garde se sont mis à arriver par la poste. Aucune place dans les garderies n'a été créée. Les parents qui travaillent, ceux qui avaient le plus besoin de places en garderie, n'ont pas pu en trouver.
Un an de perdu plus tard, le gouvernement conservateur minoritaire a finalement reconnu son échec à ce chapitre et a promis de l'argent pour les garderies. Toutefois, pendant que le gouvernement se louait de sa performance, les Manitobains ont vu leur programme de garderies tel qu'il est vraiment, soit réduit à 75 p. 100 de ce qui avait été convenu dans le cadre de l'accord signé en avril 2005. C'est du saupoudrage qui ne suffit pas pour résoudre les problèmes, mais le espère que les Manitobains ne s'en rendront pas compte. Je dis au de ne pas sous-estimer les Manitobains parce qu'ils ne sont pas dupes et qu'ils connaissent la vérité.
Passons maintenant à la question du lac Winnipeg, cette étendue d'eau si chère aux Manitobains. Pour des générations de Manitobains, c'est un lieu de vacances, de réunions familiales et de souvenirs. Pour bon nombre de personnes, c'est également un gagne-pain et un élément de développement économique. Le gouvernement précédent s'était engagé à verser 120 millions de dollars sur 10 ans pour que le lac Winnipeg soit dépollué. Le lac devait non seulement être assaini mais on devait également mener des recherches intensives. Le lac devait être une destination viable pour les générations à venir de Manitobains.
Quand il est devenu clair que le gouvernement allait être lent à agir, j'ai présenté un projet de loi d'initiative parlementaire pour m'assurer que l'assainissement prévu allait se concrétiser. Aujourd'hui, après une année d'inaction, le gouvernement réagit, mais, comme d'habitude, il propose vraiment trop peu, en l'occurrence 7 millions de dollars sur deux ans, ce qui est insuffisant pour régler les problèmes. Le espère peut-être que les Manitobains ne s'en rendront pas compte. Je répète encore au de ne pas sous-estimer les Manitobains. Ils voient bien que ce n'est que de la poudre aux yeux.
En ce qui concerne le Musée canadien des droits de la personne, un fleuron pour la ville de Winnipeg et l'héritage que nous a légué le regretté Israel Asper, le gouvernement libéral précédent s'était engagé à investir 100 millions de dollars. Or, on ne trouve aucune mention de ce projet dans le budget, en dépit des promesses que le a faites durant la dernière campagne électorale.
Voilà ce qu'on peut lire dans l'édition d'aujourd'hui du Winnipeg Free Press au sujet du silence assourdissant du gouvernement concernant le musée:
Il est temps que le gouvernement fédéral mette cartes sur table.
M. Harper devrait à tout le moins dire en privé à Mme Asper de poursuivre ses efforts [...]
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Je prie la députée de remplacer les noms de famille, même dans les citations qu'elle lit.
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Monsieur le Président, j'aurais dû y penser. Je vous prie de m'excuser.
Je poursuis:
Le premier ministre devrait à tout le moins dire à Mme Asper en privé de poursuivre ses efforts, car Ottawa appuiera le projet dans l'avenir, ou il devrait lui dire à elle et aux milliers d'autres qui participent à ce projet d'aller utiliser leur argent, leurs talents et leur temps ailleurs.
Une question qui préoccupe tous les Canadiens, pas seulement les Manitobains, c'est le sort des Autochtones au Canada. Les Autochtones vivent dans des conditions déplorables, dans des logements minables dépourvus d'eau courante. Parce que les écoles tombent en ruine les enseignants sont obligés d'enseigner dans leurs salons, et c'est sans parler du nombre d'enfants autochtones pris en charge par l'État. En effet, les enfants placés sont encore plus nombreux qu'à l'époque des pensionnats. C'est une honte nationale!
S'il avait voulu s'attaquer à certains des problèmes auxquels sont confrontés les Canadiens autochtones, le gouvernement aurait pu le faire, car il avait en main le document provisoire de l'accord de Kelowna. Il n'avait qu'à donner suite aux engagements financiers qui avaient été pris. Les fonds attendaient d'être débloqués.
Nous savons ce que les conservateurs ont fait. Ils ont annulé les fonds prévus, ils ont saboté l'accord et ils ont poussé l'audace jusqu'à dire qu'il n'y avait pas d'accord, insultant ainsi des centaines de personnes et les chefs qui ont travaillé pendant 18 mois en vue de cet accord et qui s'étaient rassemblés pour l'approuver.
Quand on pense qu'ils ont fait tout cela sous la gouverne d'un ministre qui avait dit un jour que la lutte contre la pauvreté chez les Autochtones était la question sociale la plus urgente à laquelle notre pays était confronté et que les conservateurs étaient d'avis qu'il fallait prendre des mesures.
Ils ont effectivement pris des mesures. Ils ont fait régresser les relations entre les Autochtones et les non-Autochtones de plusieurs décennies. Ils ont créé un climat de méfiance. Ils ont anéanti tous les efforts faits et les bonnes relations créées dans le cadre de l'accord de Kelowna, tout en déclarant d'un ton suffisant qu'ils « donneraient suite à l'accord de Kelowna ». Ils ont également abandonné l'obligation légale de consulter.
Penchons-nous sérieusement sur les engagements pris dans le budget à l'égard des Autochtones. Une somme de 300 millions de dollars a été prévue sur deux ans pour favoriser l'accession à la propriété dans les réserves. C'est une reprise d'une annonce qui avait déjà été faite dans le cadre du budget de l'année dernière. En jouant avec les chiffres, en déformant les dépenses réelles pour les peuples autochtones au pays, on présente les coûts administratifs et les coûts reliés aux responsabilités légales comme des dépenses de programmes.
Une somme de 105 millions de dollars a été prévue sur cinq ans pour des programmes de formation professionnelle à l'intention des Autochtones. C'est un début, mais le gouvernement espère que nous oublierons qu'il a annulé les ententes de partenariat sur le marché du travail au Manitoba, en Saskatchewan et en Ontario. Si ces ententes n'avaient pas été annulées, elles auraient pu faire la même chose pour un plus grand nombre de gens avec un investissement plus important.
Que l'on me permette de citer ce que les dirigeants autochtones du pays disent à propos du gouvernement et de la façon dont il traite les peuples autochtones d'un océan à l'autre. Le chef national Phil Fontaine a dit:
Nous n'avons aucune raison de croire que le gouvernement se préoccupe des conditions honteuses dans lesquelles vivent les Premières nations. Nous avons tenté d'engager le dialogue et nous avons présenté un plan rationnel pour remédier à la situation.
Beverly Jacobs, présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada, a qualifié de « raciste » l'approche du gouvernement conservateur en ce qui concerne les questions autochtones.
John Ibbitson, chroniqueur au Globe and Mail, a dit:
Les conservateurs n'ont pas le courage politique d'attaquer de front le plus grand défi de notre époque en matière de politique sociale: l'élimination de la pauvreté chez les Autochtones tant dans les réserves qu'à l'extérieur de celles-ci.
Le grand chef de la MKO, Sydney Garrioch, a dit que le budget du premier ministre ne fait que creuser davantage l'écart social, éducationnel et économique entre les Canadiens autochtones et les Canadiens non autochtones.
Mary Simon, d'ITK, a dit:
Aucune mesure particulière n'a été annoncée pour les Inuits [...] outre l'annonce de la création d'un programme de justice réparatrice pour les peuples autochtones. Il semble bien que les énormes problèmes sociaux et économiques des populations autochtones et inuites continuent d'être rangés parmi ceux qui sont trop difficiles à résoudre pour ce gouvernement.
Les Canadiens sont en colère contre le gouvernement pour la façon dont il traite les Canadiens autochtones, et le a tout intérêt à les prendre au sérieux, car ils voient clair dans son jeu.
Le gouvernement conservateur ne gouverne toujours que pour une partie de la population, mais tout gouvernement devrait s'efforcer -- et je répète s'efforcer -- de toujours gouverner pour tous les citoyens. Le gouvernement n'a pas la volonté de le faire. Je le dis au , qu'il ne sous-estime pas les Canadiens.
:
Monsieur le Président, il est fascinant de siéger ici et d'entendre les libéraux critiquer les conservateurs à propos des problèmes, des lacunes et des faiblesses dont ils sont eux-mêmes responsables.
Je ne suis pas tout à fait en désaccord avec la députée de Winnipeg, à propos de ce qu'elle vient de dire, ni d'ailleurs avec le député de Kitchener, qui l'a précédée, mais je vais y revenir plus tard.
En somme, les libéraux demandent aujourd'hui ce que nous leur avons demandé pendant une décennie. La députée sait-elle combien de questions j'ai posées aux libéraux à la Chambre des communes au sujet d'un éventuel programme de garderies? Sait-elle combien de fois j'ai demandé aux libéraux de ne pas sabrer le financement de base des programmes destinés aux femmes? Sait-elle combien de fois nous les avons implorés de légiférer pour donner suite à leur promesse relativement aux garderies? C'était une promesse qui datait des élections fédérales de 1993 et qui avait été répétée à chaque campagne électorale par la suite.
Pendant tout ce temps, le gouvernement libéral s'est employé mieux que quiconque à jeter de la poudre aux yeux des gens. Les libéraux nous ont dit que les excédents budgétaires ne pouvaient être consacrés ni aux garderies, ni aux Autochtones, ni à l'éducation, ni au logement, ni à l'environnement.
Chaque fois que nous avons demandé aux libéraux pourquoi ils ont perçu 80 milliards de dollars en trop, qu'ils ont affectés au remboursement de la dette et qu'ils ont refusé de dépenser pour les programmes, ils nous ont répondu qu'ils ne pouvaient pas faire autrement parce qu'ils devaient rembourser la dette avant de réparer la toiture qui fuyait. Pourquoi...
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La députée de Winnipeg-Centre-Sud a la parole.
:
Monsieur le Président, je suis interloquée par l'effronterie dont fait preuve la députée dans sa critique du gouvernement libéral précédent.
Cette députée et ses collègues ont joué un rôle crucial dans le renversement du gouvernement libéral précédent, ce qui nous a fait perdre l'accord de Kelowna, les garderies, la mise en oeuvre du Protocole de Kyoto et la parité salariale. Si nous avions eu quatre mois de plus, ces programmes et ces mesures auraient pris racine, et le sort des Autochtones du Canada serait bien meilleur aujourd'hui. Les enfants du Manitoba et du reste du Canada auraient accès à de bien meilleurs services de garde. Leurs parents disposeraient d'un éventail accru d'options pour s'occuper de leurs enfants.
:
Monsieur le Président, la question que j'aimerais adresser à ma collègue ne porte pas seulement sur ce qui était absent du budget, mais aussi sur les attentes créées au cours de la campagne électorale précédente, avant le budget. Le gouvernement a maintenant eu deux occasions de concrétiser certaines de ses promesses électorales.
Il va sans dire que la population de la région de l'Atlantique est bien consciente des lacunes du budget.
Je suppose qu'il vaudrait mieux poser la question à un des ministres représentant l'Atlantique, mais il semble que le les ait inscrits au Programme de protection des témoins. Nous n'arrivons pas à les trouver pour qu'ils viennent répondre aux questions. Nous savons, dans la région de l'Atlantique, à quel point nous nous sommes fait flouer dans ce budget.
Qu'en pensent les gens du Manitoba? Quelles sont les attentes qui ont été créées et jusqu'à quel point le budget est-il loin du compte?
:
Monsieur le Président, les citoyens du Manitoba se sont fait rouler. Le gouvernement ne s'est pas préoccupé du Manitoba jusqu'au mois dernier puis, il y a eu une frénésie de dépenses et le gouvernement a découvert soudainement que la population du Manitoba avait des besoins et des espoirs.
Nous avons pu lire l'autre jour, dans un journal d'envergure nationale, les initiatives que le gouvernement prend au Manitoba. On y dit que le gouvernement distribue des billets de banque comme des feuillets électoraux pour acheter des votes dans la province, mais je ne crois pas que les Manitobains vont mordre à l'hameçon.
:
Conformément à l'article 38 du Règlement, je dois faire connaître à la Chambre la question qu'elle abordera à l'heure de l'ajournement ce soir, à savoir: le député de , Les affaires autochtones.
La Chambre reprend l'étude de la motion portant que la Chambre approuve la politique budgétaire générale du gouvernement, ainsi que de l'amendement et du sous-amendement.
:
Comme il est 17 h 15, je dois interrompre les délibérations et mettre aux voix sur-le-champ le sous-amendement dont la Chambre est saisie.
Le vote porte sur le sous-amendement. Plaît-il à la Chambre d'adopter le sous-amendement?
Des voix: D'accord.
Des voix: Non.
Le Président: Que tous ceux qui sont en faveur du sous-amendement veuillent bien dire oui.
Des voix: Oui.
Le Président: Que tous ceux qui s'y opposent veuillent bien dire non.
Des voix: Non.
Le Président: À mon avis, les non l'emportent.
Et cinq députés ou plus s'étant levés:
Le Président: Convoquez les députés.
(Le sous-amendement, mis aux voix, est rejeté par le vote suivant:)
(Vote no 130)
POUR
Députés
Angus
Atamanenko
Bell (Vancouver Island North)
Bevington
Black
Blaikie
Charlton
Chow
Christopherson
Comartin
Crowder
Cullen (Skeena—Bulkley Valley)
Davies
Dewar
Godin
Julian
Layton
Marston
Martin (Winnipeg Centre)
Martin (Sault Ste. Marie)
Masse
Mathyssen
McDonough
Nash
Priddy
Savoie
Siksay
Stoffer
Wasylycia-Leis
Total: -- 29
CONTRE
Députés
Abbott
Ablonczy
Albrecht
Alghabra
Allen
Allison
Ambrose
Anders
Anderson
André
Arthur
Asselin
Bachand
Bagnell
Bains
Baird
Barbot
Barnes
Batters
Beaumier
Bélanger
Bell (North Vancouver)
Bellavance
Bennett
Benoit
Bernier
Bevilacqua
Bezan
Bigras
Blackburn
Blais
Blaney
Bonin
Bonsant
Boshcoff
Bouchard
Boucher
Bourgeois
Breitkreuz
Brison
Brown (Oakville)
Brown (Leeds—Grenville)
Brown (Barrie)
Bruinooge
Brunelle
Byrne
Calkins
Cannan (Kelowna—Lake Country)
Cannis
Cannon (Pontiac)
Cardin
Carrie
Carrier
Casey
Casson
Chamberlain
Chan
Chong
Clement
Coderre
Cotler
Crête
Cullen (Etobicoke North)
Cummins
Cuzner
D'Amours
Davidson
Day
DeBellefeuille
Del Mastro
Demers
Deschamps
Devolin
Dhaliwal
Dhalla
Dion
Doyle
Dryden
Duceppe
Dykstra
Easter
Emerson
Epp
Eyking
Faille
Fast
Finley
Fitzpatrick
Flaherty
Fletcher
Folco
Freeman
Fry
Gagnon
Galipeau
Gallant
Gaudet
Gauthier
Godfrey
Goldring
Goodale
Goodyear
Gourde
Graham
Gravel
Grewal
Guarnieri
Guay
Guergis
Guimond
Hanger
Harper
Harris
Harvey
Hawn
Hearn
Hiebert
Hill
Hinton
Holland
Hubbard
Ignatieff
Jaffer
Jean
Jennings
Kadis
Kamp (Pitt Meadows—Maple Ridge—Mission)
Karetak-Lindell
Karygiannis
Keddy (South Shore—St. Margaret's)
Keeper
Kenney (Calgary Southeast)
Khan
Komarnicki
Kotto
Kramp (Prince Edward—Hastings)
Laforest
Laframboise
Lake
Lalonde
Lauzon
Lavallée
LeBlanc
Lee
Lemay
Lemieux
Lessard
Lévesque
Lukiwski
Lunn
Lunney
Lussier
MacAulay
MacKay (Central Nova)
MacKenzie
Malhi
Malo
Maloney
Manning
Mark
Marleau
Martin (Esquimalt—Juan de Fuca)
Martin (LaSalle—Émard)
Matthews
Mayes
McCallum
McGuinty
McGuire
McKay (Scarborough—Guildwood)
McTeague
Ménard (Hochelaga)
Ménard (Marc-Aurèle-Fortin)
Menzies
Merasty
Merrifield
Miller
Mills
Minna
Moore (Port Moody—Westwood—Port Coquitlam)
Moore (Fundy Royal)
Mourani
Murphy (Moncton—Riverview—Dieppe)
Murphy (Charlottetown)
Nadeau
Neville
Nicholson
Norlock
O'Connor
Obhrai
Oda
Ouellet
Owen
Pacetti
Pallister
Paquette
Paradis
Patry
Pearson
Perron
Peterson
Petit
Picard
Plamondon
Poilievre
Prentice
Preston
Proulx
Rajotte
Ratansi
Redman
Regan
Reid
Richardson
Ritz
Robillard
Rodriguez
Rota
Roy
Russell
Savage
Scarpaleggia
Scheer
Schellenberger
Scott
Sgro
Shipley
Silva
Simard
Simms
Skelton
Smith
Solberg
Sorenson
St-Cyr
St-Hilaire
St. Amand
St. Denis
Stanton
Steckle
Storseth
Strahl
Stronach
Sweet
Szabo
Telegdi
Temelkovski
Thibault (Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques)
Thibault (West Nova)
Thompson (New Brunswick Southwest)
Thompson (Wild Rose)
Tilson
Toews
Tonks
Trost
Turner
Tweed
Valley
Van Kesteren
Van Loan
Vellacott
Verner
Vincent
Volpe
Wallace
Wappel
Warawa
Warkentin
Watson
Wilfert
Williams
Wilson
Wrzesnewskyj
Yelich
Zed
Total: -- 274
:
Je déclare le sous-amendement rejeté.
La Chambre reprend l'étude, interrompue le 1er mars, de la motion portant que le projet de loi , soit lu pour la troisième fois et adopté.
:
La Chambre passe maintenant au vote par appel nominal différé sur la motion à l'étape de la troisième lecture du projet de loi , inscrit sous la rubrique des initiatives parlementaires.
(La motion, mise aux voix, est adoptée par le vote suivant:)
(Vote no 131)
POUR
Députés
Abbott
Ablonczy
Albrecht
Alghabra
Allen
Allison
Ambrose
Anders
Anderson
André
Angus
Arthur
Asselin
Atamanenko
Bachand
Bagnell
Bains
Baird
Barbot
Batters
Beaumier
Bélanger
Bell (Vancouver Island North)
Bell (North Vancouver)
Bellavance
Bennett
Benoit
Bernier
Bevilacqua
Bevington
Bezan
Bigras
Black
Blackburn
Blaikie
Blais
Blaney
Bonin
Bonsant
Boshcoff
Bouchard
Boucher
Bourgeois
Breitkreuz
Brison
Brown (Oakville)
Brown (Leeds—Grenville)
Brown (Barrie)
Bruinooge
Brunelle
Byrne
Calkins
Cannan (Kelowna—Lake Country)
Cannis
Cannon (Pontiac)
Cardin
Carrie
Carrier
Casey
Casson
Chamberlain
Chan
Charlton
Chong
Chow
Christopherson
Clement
Coderre
Comartin
Cotler
Crête
Crowder
Cullen (Skeena—Bulkley Valley)
Cullen (Etobicoke North)
Cummins
Cuzner
D'Amours
Davidson
Davies
Day
DeBellefeuille
Del Mastro
Demers
Deschamps
Devolin
Dewar
Dhaliwal
Dhalla
Dion
Doyle
Dryden
Duceppe
Dykstra
Easter
Emerson
Epp
Eyking
Faille
Fast
Finley
Fitzpatrick
Flaherty
Fletcher
Folco
Freeman
Fry
Gagnon
Galipeau
Gallant
Gaudet
Gauthier
Godfrey
Godin
Goldring
Goodale
Goodyear
Gourde
Graham
Gravel
Grewal
Guarnieri
Guay
Guergis
Guimond
Hanger
Harper
Harris
Harvey
Hawn
Hearn
Hiebert
Hill
Hinton
Holland
Hubbard
Ignatieff
Jaffer
Jean
Jennings
Julian
Kadis
Kamp (Pitt Meadows—Maple Ridge—Mission)
Karetak-Lindell
Karygiannis
Keddy (South Shore—St. Margaret's)
Keeper
Kenney (Calgary Southeast)
Khan
Komarnicki
Kotto
Kramp (Prince Edward—Hastings)
Laforest
Laframboise
Lake
Lalonde
Lauzon
Lavallée
Layton
LeBlanc
Lee
Lemay
Lemieux
Lessard
Lévesque
Lukiwski
Lunn
Lunney
Lussier
MacAulay
MacKay (Central Nova)
MacKenzie
Malhi
Malo
Maloney
Manning
Mark
Marleau
Marston
Martin (Esquimalt—Juan de Fuca)
Martin (Winnipeg Centre)
Martin (LaSalle—Émard)
Martin (Sault Ste. Marie)
Masse
Mathyssen
Matthews
Mayes
McCallum
McDonough
McGuinty
McGuire
McKay (Scarborough—Guildwood)
McTeague
Ménard (Hochelaga)
Ménard (Marc-Aurèle-Fortin)
Menzies
Merasty
Merrifield
Miller
Mills
Minna
Moore (Port Moody—Westwood—Port Coquitlam)
Moore (Fundy Royal)
Mourani
Murphy (Moncton—Riverview—Dieppe)
Murphy (Charlottetown)
Nadeau
Nash
Neville
Nicholson
Norlock
O'Connor
Obhrai
Oda
Ouellet
Owen
Pacetti
Pallister
Paquette
Paradis
Patry
Pearson
Perron
Peterson
Petit
Picard
Plamondon
Poilievre
Prentice
Preston
Priddy
Proulx
Rajotte
Ratansi
Redman
Regan
Reid
Richardson
Ritz
Robillard
Rodriguez
Rota
Roy
Russell
Savage
Savoie
Scarpaleggia
Scheer
Schellenberger
Scott
Sgro
Shipley
Siksay
Silva
Simard
Simms
Skelton
Smith
Solberg
Sorenson
St-Cyr
St-Hilaire
St. Amand
St. Denis
Stanton
Steckle
Stoffer
Storseth
Strahl
Stronach
Sweet
Szabo
Telegdi
Temelkovski
Thibault (Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques)
Thibault (West Nova)
Thompson (New Brunswick Southwest)
Thompson (Wild Rose)
Tilson
Toews
Tonks
Trost
Turner
Tweed
Valley
Van Kesteren
Van Loan
Vellacott
Verner
Vincent
Volpe
Wallace
Wappel
Warawa
Warkentin
Wasylycia-Leis
Watson
Wilfert
Williams
Wilson
Wrzesnewskyj
Yelich
Zed
Total: -- 302
:
Je déclare la motion adoptée.
(Le projet de loi, lu pour la troisième fois, est adopté.)
La Chambre reprend l'étude, interrompue le 2 mars, de la motion portant que le projet de loi , soit lu pour la deuxième fois et renvoyé à un comité.
:
La Chambre passe maintenant au vote par appel nominal différé sur la motion à l'étape de la deuxième lecture du projet de loi C-280, inscrit sous la rubrique des initiatives parlementaires. Le vote porte sur la motion.
(La motion, mise aux voix, est adoptée par le vote suivant:)
(Vote no 132)
POUR
Députés
Alghabra
André
Angus
Asselin
Atamanenko
Bachand
Bagnell
Bains
Barbot
Barnes
Beaumier
Bélanger
Bell (Vancouver Island North)
Bell (North Vancouver)
Bellavance
Bennett
Bevilacqua
Bevington
Bigras
Black
Blaikie
Blais
Bonin
Bonsant
Boshcoff
Bouchard
Bourgeois
Brison
Brown (Oakville)
Brunelle
Byrne
Cannis
Cardin
Carrier
Chamberlain
Chan
Charlton
Chow
Christopherson
Comartin
Crête
Crowder
Cullen (Skeena—Bulkley Valley)
Cullen (Etobicoke North)
Cuzner
D'Amours
Davies
DeBellefeuille
Demers
Deschamps
Dewar
Dhaliwal
Dhalla
Dion
Dryden
Duceppe
Easter
Eyking
Faille
Folco
Freeman
Gagnon
Gaudet
Gauthier
Godfrey
Godin
Goodale
Graham
Gravel
Guarnieri
Guay
Guimond
Holland
Hubbard
Ignatieff
Jennings
Julian
Kadis
Karetak-Lindell
Karygiannis
Keeper
Kotto
Laforest
Laframboise
Lalonde
Lavallée
Layton
LeBlanc
Lee
Lemay
Lessard
Lévesque
Lussier
MacAulay
Malhi
Malo
Maloney
Marleau
Marston
Martin (Esquimalt—Juan de Fuca)
Martin (Winnipeg Centre)
Martin (LaSalle—Émard)
Martin (Sault Ste. Marie)
Masse
Mathyssen
Matthews
McCallum
McDonough
McGuinty
McGuire
McKay (Scarborough—Guildwood)
McTeague
Ménard (Hochelaga)
Ménard (Marc-Aurèle-Fortin)
Merasty
Minna
Mourani
Murphy (Moncton—Riverview—Dieppe)
Murphy (Charlottetown)
Nadeau
Nash
Neville
Ouellet
Owen
Pacetti
Paquette
Patry
Pearson
Perron
Peterson
Picard
Plamondon
Priddy
Proulx
Ratansi
Redman
Regan
Robillard
Rodriguez
Rota
Roy
Russell
Savage
Savoie
Scarpaleggia
Scott
Siksay
Silva
Simard
Simms
St-Cyr
St-Hilaire
St. Amand
St. Denis
Steckle
Stoffer
Stronach
Szabo
Telegdi
Temelkovski
Thibault (Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques)
Thibault (West Nova)
Tonks
Turner
Valley
Vincent
Wappel
Wasylycia-Leis
Wilfert
Wilson
Wrzesnewskyj
Zed
Total: -- 172
CONTRE
Députés
Abbott
Ablonczy
Albrecht
Allen
Allison
Ambrose
Anders
Anderson
Baird
Batters
Benoit
Bernier
Bezan
Blackburn
Blaney
Boucher
Breitkreuz
Brown (Leeds—Grenville)
Brown (Barrie)
Bruinooge
Calkins
Cannan (Kelowna—Lake Country)
Cannon (Pontiac)
Carrie
Casey
Casson
Chong
Clement
Cummins
Davidson
Day
Del Mastro
Devolin
Doyle
Dykstra
Emerson
Epp
Fast
Finley
Fitzpatrick
Flaherty
Fletcher
Galipeau
Gallant
Goldring
Goodyear
Gourde
Grewal
Guergis
Hanger
Harper
Harris
Harvey
Hawn
Hearn
Hiebert
Hill
Hinton
Jaffer
Jean
Kamp (Pitt Meadows—Maple Ridge—Mission)
Keddy (South Shore—St. Margaret's)
Kenney (Calgary Southeast)
Khan
Komarnicki
Kramp (Prince Edward—Hastings)
Lake
Lauzon
Lemieux
Lukiwski
Lunn
Lunney
MacKay (Central Nova)
MacKenzie
Manning
Mark
Mayes
Menzies
Merrifield
Miller
Mills
Moore (Port Moody—Westwood—Port Coquitlam)
Moore (Fundy Royal)
Nicholson
Norlock
O'Connor
Obhrai
Oda
Pallister
Paradis
Petit
Poilievre
Prentice
Preston
Rajotte
Reid
Richardson
Ritz
Scheer
Schellenberger
Shipley
Skelton
Smith
Solberg
Sorenson
Stanton
Storseth
Strahl
Sweet
Thompson (New Brunswick Southwest)
Thompson (Wild Rose)
Tilson
Toews
Trost
Tweed
Van Kesteren
Van Loan
Vellacott
Verner
Volpe
Wallace
Warawa
Warkentin
Watson
Williams
Yelich
Total: -- 126
:
Je déclare la motion adoptée. En conséquence, ce projet de loi est renvoyé au Comité permanent de la citoyenneté et de l'immigration.
(Le projet de loi, lu pour la deuxième fois, est renvoyé à un comité.)
[Traduction]
:
Monsieur le Président, j'invoque le Règlement. Je suis persuadé que vous souhaitez appliquer rigoureusement le Règlement à la procédure de vote. Comme la députée de n'était pas à sa place au moment de la lecture de la motion, j'estime que vous ne devriez pas tenir compte de son vote lors de ce dernier vote.
:
Monsieur le Président, j'étais présente au moment du dernier vote, mais j'étais absente lors du vote précédent.
:
Je n'ai pas eu connaissance des faits, mais la députée de sait que les députés doivent être assis à leur place lorsque la Chambre est invitée à voter. C'est ce que dit le député d'.
La députée dit qu'elle était présente, et rien ne me permet d'en douter, ce qui me semble clore la discussion.
Toutefois, je voudrais rappeler aux députés que c'est bel et bien la règle et qu'ils doivent la respecter en tout temps.
La Chambre reprend l'étude, interrompue le 19 mars, du projet de loi , dont le comité a fait rapport avec des propositions d'amendement; ainsi que du groupe de motions no 1.
:
La Chambre passe maintenant aux votes par appel nominal différés sur les motions à l'étape du rapport du projet de loi . Le vote porte sur la motion n
o 1.
(La motion no 1, mise aux voix, est rejetée par le vote suivant:)
(Vote no 133)
POUR
Députés
André
Angus
Asselin
Atamanenko
Bachand
Bagnell
Barbot
Bélanger
Bell (Vancouver Island North)
Bell (North Vancouver)
Bellavance
Bevington
Bigras
Black
Blaikie
Blais
Bonin
Bonsant
Boshcoff
Bouchard
Bourgeois
Brunelle
Cannis
Cardin
Carrier
Chan
Charlton
Chow
Christopherson
Coderre
Comartin
Cotler
Crête
Crowder
Cullen (Skeena—Bulkley Valley)
Cuzner
D'Amours
Davies
DeBellefeuille
Demers
Deschamps
Dewar
Dhaliwal
Dhalla
Duceppe
Easter
Eyking
Faille
Folco
Freeman
Fry
Gagnon
Gaudet
Gauthier
Godin
Gravel
Guarnieri
Guay
Guimond
Julian
Karetak-Lindell
Karygiannis
Keeper
Kotto
Laforest
Laframboise
Lalonde
Lavallée
Layton
LeBlanc
Lemay
Lessard
Lévesque
Lussier
MacAulay
Malhi
Malo
Maloney
Marleau
Marston
Martin (Winnipeg Centre)
Martin (Sault Ste. Marie)
Masse
Mathyssen
Matthews
McDonough
Ménard (Hochelaga)
Ménard (Marc-Aurèle-Fortin)
Minna
Mourani
Murphy (Moncton—Riverview—Dieppe)
Murphy (Charlottetown)
Nadeau
Nash
Ouellet
Owen
Paquette
Pearson
Perron
Picard
Plamondon
Priddy
Proulx
Rodriguez
Roy
Russell
Savoie
Scott
Siksay
Simms
St-Cyr
St-Hilaire
St. Denis
Steckle
Stoffer
Stronach
Telegdi
Thibault (Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques)
Valley
Vincent
Wasylycia-Leis
Watson
Wrzesnewskyj
Zed
Total: -- 124
CONTRE
Députés
Abbott
Ablonczy
Albrecht
Alghabra
Allen
Allison
Ambrose
Anders
Anderson
Arthur
Bains
Baird
Barnes
Batters
Beaumier
Bennett
Benoit
Bernier
Bevilacqua
Bezan
Blackburn
Blaney
Boucher
Breitkreuz
Brison
Brown (Oakville)
Brown (Leeds—Grenville)
Brown (Barrie)
Bruinooge
Byrne
Calkins
Cannan (Kelowna—Lake Country)
Cannon (Pontiac)
Carrie
Casey
Casson
Chamberlain
Chong
Clement
Cullen (Etobicoke North)
Cummins
Davidson
Day
Del Mastro
Devolin
Dion
Doyle
Dryden
Dykstra
Emerson
Epp
Fast
Finley
Fitzpatrick
Flaherty
Fletcher
Galipeau
Gallant
Godfrey
Goldring
Goodale
Goodyear
Gourde
Graham
Grewal
Guergis
Hanger
Harper
Harris
Harvey
Hawn
Hearn
Hiebert
Hill
Hinton
Holland
Hubbard
Ignatieff
Jaffer
Jean
Jennings
Kadis
Kamp (Pitt Meadows—Maple Ridge—Mission)
Keddy (South Shore—St. Margaret's)
Kenney (Calgary Southeast)
Khan
Komarnicki
Kramp (Prince Edward—Hastings)
Lake
Lauzon
Lee
Lemieux
Lukiwski
Lunn
Lunney
MacKay (Central Nova)
MacKenzie
Manning
Mark
Martin (Esquimalt—Juan de Fuca)
Martin (LaSalle—Émard)
Mayes
McCallum
McGuinty
McGuire
McKay (Scarborough—Guildwood)
McTeague
Menzies
Merrifield
Miller
Mills
Moore (Port Moody—Westwood—Port Coquitlam)
Moore (Fundy Royal)
Neville
Nicholson
Norlock
O'Connor
Obhrai
Oda
Pacetti
Pallister
Paradis
Patry
Peterson
Petit
Poilievre
Prentice
Preston
Rajotte
Redman
Regan
Reid
Richardson
Ritz
Robillard
Rota
Scarpaleggia
Scheer
Schellenberger
Sgro
Shipley
Silva
Simard
Skelton
Smith
Solberg
Sorenson
St. Amand
Stanton
Storseth
Strahl
Sweet
Szabo
Temelkovski
Thibault (West Nova)
Thompson (New Brunswick Southwest)
Thompson (Wild Rose)
Tilson
Toews
Tonks
Trost
Turner
Tweed
Van Kesteren
Van Loan
Vellacott
Verner
Volpe
Wallace
Wappel
Warawa
Warkentin
Wilfert
Williams
Wilson
Yelich
Total: -- 176
:
Je déclare l'amendement rejeté.
Puisque deux motions avaient été sélectionnées par la présidence: les motions nos 1 et 3, le prochain vote porte sur la motion no 3.
(La motion no 3, mise aux voix, est rejetée par le vote suivant:)
(Vote no 134)
POUR
Députés
André
Angus
Asselin
Atamanenko
Bachand
Bagnell
Barbot
Bélanger
Bell (Vancouver Island North)
Bell (North Vancouver)
Bellavance
Bevington
Bigras
Black
Blaikie
Blais
Bonin
Bonsant
Boshcoff
Bouchard
Bourgeois
Brunelle
Cannis
Cardin
Carrier
Chamberlain
Chan
Charlton
Chow
Christopherson
Coderre
Comartin
Crête
Crowder
Cullen (Skeena—Bulkley Valley)
Cuzner
D'Amours
Davies
DeBellefeuille
Demers
Deschamps
Dewar
Dhaliwal
Dhalla
Duceppe
Easter
Eyking
Faille
Folco
Freeman
Fry
Gagnon
Gaudet
Gauthier
Godin
Gravel
Guarnieri
Guay
Guimond
Julian
Karetak-Lindell
Karygiannis
Keeper
Kotto
Laforest
Laframboise
Lalonde
Lavallée
Layton
LeBlanc
Lemay
Lessard
Lévesque
Lussier
MacAulay
Malhi
Malo
Maloney
Marleau
Marston
Martin (Winnipeg Centre)
Martin (Sault Ste. Marie)
Masse
Mathyssen
Matthews
McDonough
Ménard (Hochelaga)
Ménard (Marc-Aurèle-Fortin)
Minna
Mourani
Murphy (Moncton—Riverview—Dieppe)
Murphy (Charlottetown)
Nadeau
Nash
Ouellet
Owen
Paquette
Pearson
Perron
Picard
Plamondon
Priddy
Proulx
Rodriguez
Roy
Russell
Savoie
Scott
Siksay
Simms
St-Cyr
St-Hilaire
St. Denis
Steckle
Stoffer
Stronach
Telegdi
Thibault (Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques)
Valley
Vincent
Wasylycia-Leis
Watson
Zed
Total: -- 123
CONTRE
Députés
Abbott
Ablonczy
Albrecht
Alghabra
Allen
Allison
Ambrose
Anders
Anderson
Arthur
Bains
Baird
Barnes
Batters
Beaumier
Bennett
Benoit
Bernier
Bevilacqua
Bezan
Blackburn
Blaney
Boucher
Breitkreuz
Brison
Brown (Oakville)
Brown (Leeds—Grenville)
Brown (Barrie)
Bruinooge
Byrne
Calkins
Cannan (Kelowna—Lake Country)
Cannon (Pontiac)
Carrie
Casey
Casson
Chong
Clement
Cullen (Etobicoke North)
Cummins
Davidson
Day
Del Mastro
Devolin
Dion
Doyle
Dryden
Dykstra
Emerson
Epp
Fast
Finley
Fitzpatrick
Flaherty
Fletcher
Galipeau
Gallant
Godfrey
Goldring
Goodale
Goodyear
Gourde
Graham
Grewal
Guergis
Hanger
Harper
Harris
Harvey
Hawn
Hearn
Hiebert
Hill
Hinton
Holland
Hubbard
Ignatieff
Jaffer
Jean
Jennings
Kadis
Kamp (Pitt Meadows—Maple Ridge—Mission)
Keddy (South Shore—St. Margaret's)
Kenney (Calgary Southeast)
Khan
Komarnicki
Kramp (Prince Edward—Hastings)
Lake
Lauzon
Lee
Lemieux
Lukiwski
Lunn
Lunney
MacKay (Central Nova)
MacKenzie
Manning
Mark
Martin (Esquimalt—Juan de Fuca)
Martin (LaSalle—Émard)
Mayes
McCallum
McGuinty
McGuire
McKay (Scarborough—Guildwood)
McTeague
Menzies
Merrifield
Miller
Mills
Moore (Port Moody—Westwood—Port Coquitlam)
Moore (Fundy Royal)
Neville
Nicholson
Norlock
O'Connor
Obhrai
Oda
Pacetti
Pallister
Paradis
Patry
Peterson
Petit
Poilievre
Prentice
Preston
Rajotte
Redman
Regan
Reid
Richardson
Ritz
Robillard
Rota
Scarpaleggia
Scheer
Schellenberger
Sgro
Shipley
Silva
Simard
Skelton
Smith
Solberg
Sorenson
St. Amand
Stanton
Storseth
Strahl
Sweet
Szabo
Temelkovski
Thibault (West Nova)
Thompson (New Brunswick Southwest)
Thompson (Wild Rose)
Tilson
Toews
Tonks
Trost
Turner
Tweed
Van Kesteren
Van Loan
Vellacott
Verner
Volpe
Wallace
Wappel
Warawa
Warkentin
Wilfert
Williams
Wilson
Wrzesnewskyj
Yelich
Total: -- 176
:
Je déclare la motion n
o 3 rejetée.
propose que le projet de loi , tel que modifié, soit agréé à l'étape du rapport.
:
Plaît-il à la Chambre d'adopter cette motion?
Des voix: D'accord.
Des voix: Non.
Le Président: Que tous ceux qui sont en faveur de cette motion veuillent bien dire oui.
Des voix: Oui.
Le Président: Que tous ceux qui sont contre veuillent bien dire non.
Des voix: Non.
Le Président: À mon avis, les non l'emportent.
Et cinq députés ou plus s'étant levés:
(La motion, mise aux voix, est rejetée par le vote suivant:)
(Vote no 135)
POUR
Députés
André
Angus
Asselin
Atamanenko
Bachand
Bagnell
Barbot
Bélanger
Bell (Vancouver Island North)
Bell (North Vancouver)
Bellavance
Bevington
Bigras
Black
Blaikie
Blais
Bonin
Bonsant
Boshcoff
Bouchard
Bourgeois
Brunelle
Cannis
Cardin
Carrier
Chan
Charlton
Chow
Christopherson
Coderre
Comartin
Crête
Crowder
Cullen (Skeena—Bulkley Valley)
Cuzner
D'Amours
Davies
DeBellefeuille
Demers
Deschamps
Dewar
Dhaliwal
Dhalla
Duceppe
Easter
Eyking
Faille
Folco
Freeman
Fry
Gagnon
Gaudet
Gauthier
Godin
Gravel
Guarnieri
Guay
Guimond
Julian
Karetak-Lindell
Karygiannis
Keeper
Kotto
Laforest
Laframboise
Lalonde
Lavallée
Layton
LeBlanc
Lemay
Lessard
Lévesque
Lussier
MacAulay
Malhi
Malo
Maloney
Marleau
Marston
Martin (Winnipeg Centre)
Martin (Sault Ste. Marie)
Masse
Mathyssen
Matthews
McDonough
Ménard (Hochelaga)
Ménard (Marc-Aurèle-Fortin)
Minna
Mourani
Murphy (Moncton—Riverview—Dieppe)
Murphy (Charlottetown)
Nadeau
Nash
Ouellet
Owen
Paquette
Pearson
Perron
Picard
Plamondon
Priddy
Proulx
Rodriguez
Roy
Russell
Savoie
Scott
Siksay
Simms
St-Cyr
St-Hilaire
St. Denis
Steckle
Stoffer
Stronach
Telegdi
Thibault (Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques)
Valley
Vincent
Wasylycia-Leis
Watson
Zed
Total: -- 122
CONTRE
Députés
Abbott
Ablonczy
Albrecht
Alghabra
Allen
Allison
Ambrose
Anders
Anderson
Arthur
Bains
Baird
Barnes
Batters
Beaumier
Bennett
Benoit
Bernier
Bevilacqua
Bezan
Blackburn
Blaney
Boucher
Breitkreuz
Brison
Brown (Oakville)
Brown (Leeds—Grenville)
Brown (Barrie)
Bruinooge
Byrne
Calkins
Cannan (Kelowna—Lake Country)
Cannon (Pontiac)
Carrie
Casey
Casson
Chamberlain
Chong
Clement
Cullen (Etobicoke North)
Cummins
Davidson
Day
Del Mastro
Devolin
Dion
Doyle
Dryden
Dykstra
Emerson
Epp
Fast
Finley
Fitzpatrick
Flaherty
Fletcher
Galipeau
Gallant
Godfrey
Goldring
Goodale
Goodyear
Gourde
Graham
Grewal
Guergis
Hanger
Harper
Harris
Harvey
Hawn
Hearn
Hiebert
Hill
Hinton
Holland
Hubbard
Ignatieff
Jaffer
Jean
Jennings
Kadis
Kamp (Pitt Meadows—Maple Ridge—Mission)
Keddy (South Shore—St. Margaret's)
Kenney (Calgary Southeast)
Khan
Komarnicki
Kramp (Prince Edward—Hastings)
Lake
Lauzon
Lee
Lemieux
Lukiwski
Lunn
Lunney
MacKay (Central Nova)
MacKenzie
Manning
Mark
Martin (Esquimalt—Juan de Fuca)
Martin (LaSalle—Émard)
Mayes
McCallum
McGuinty
McGuire
McKay (Scarborough—Guildwood)
McTeague
Menzies
Merrifield
Miller
Mills
Moore (Port Moody—Westwood—Port Coquitlam)
Moore (Fundy Royal)
Neville
Nicholson
Norlock
O'Connor
Obhrai
Oda
Pacetti
Pallister
Paradis
Patry
Peterson
Petit
Poilievre
Prentice
Preston
Rajotte
Redman
Regan
Reid
Richardson
Ritz
Robillard
Rota
Scarpaleggia
Scheer
Schellenberger
Sgro
Shipley
Silva
Simard
Skelton
Smith
Solberg
Sorenson
St. Amand
Stanton
Storseth
Strahl
Sweet
Szabo
Temelkovski
Thibault (West Nova)
Thompson (New Brunswick Southwest)
Thompson (Wild Rose)
Tilson
Toews
Tonks
Trost
Turner
Tweed
Van Kesteren
Van Loan
Vellacott
Verner
Volpe
Wallace
Wappel
Warawa
Warkentin
Wilfert
Williams
Wilson
Wrzesnewskyj
Yelich
Total: -- 177
:
Je déclare la motion rejetée.
La Chambre reprend l'étude, interrompue le 20 mars, de la motion portant que le projet de loi , soit lu pour la troisième fois et adopté.
:
La Chambre passe maintenant au vote par appel nominal différé sur la motion à l'étape de la troisième lecture du projet de loi d'initiative parlementaire .
(La motion, mise aux voix, est adoptée par le vote suivant)
(Vote no 136)
POUR
Députés
Alghabra
André
Angus
Asselin
Atamanenko
Bachand
Bagnell
Bains
Barbot
Barnes
Beaumier
Bélanger
Bell (Vancouver Island North)
Bell (North Vancouver)
Bellavance
Bennett
Bevilacqua
Bevington
Bigras
Black
Blaikie
Blais
Bonin
Boshcoff
Bouchard
Bourgeois
Brison
Brown (Oakville)
Brunelle
Byrne
Cannis
Cardin
Carrier
Chamberlain
Chan
Charlton
Chow
Christopherson
Coderre
Comartin
Cotler
Crête
Crowder
Cullen (Skeena—Bulkley Valley)
Cullen (Etobicoke North)
Cuzner
D'Amours
Davies
DeBellefeuille
Demers
Deschamps
Dewar
Dhaliwal
Dhalla
Dion
Dryden
Duceppe
Easter
Eyking
Faille
Folco
Freeman
Fry
Gagnon
Gaudet
Gauthier
Godfrey
Godin
Goodale
Graham
Gravel
Guarnieri
Guay
Guimond
Holland
Hubbard
Ignatieff
Jennings
Julian
Kadis
Karetak-Lindell
Karygiannis
Keeper
Kotto
Laforest
Laframboise
Lalonde
Lavallée
Layton
LeBlanc
Lee
Lemay
Lessard
Lévesque
Lussier
MacAulay
Malhi
Malo
Maloney
Marleau
Marston
Martin (Esquimalt—Juan de Fuca)
Martin (Winnipeg Centre)
Martin (LaSalle—Émard)
Martin (Sault Ste. Marie)
Masse
Mathyssen
Matthews
McCallum
McDonough
McGuinty
McGuire
McKay (Scarborough—Guildwood)
McTeague
Ménard (Hochelaga)
Ménard (Marc-Aurèle-Fortin)
Merasty
Minna
Mourani
Murphy (Moncton—Riverview—Dieppe)
Murphy (Charlottetown)
Nadeau
Nash
Neville
Ouellet
Owen
Pacetti
Paquette
Patry
Pearson
Perron
Peterson
Picard
Plamondon
Priddy
Proulx
Ratansi
Redman
Regan
Robillard
Rodriguez
Rota
Roy
Russell
Savage
Savoie
Scarpaleggia
Scott
Sgro
Siksay
Silva
Simard
Simms
St-Cyr
St-Hilaire
St. Amand
St. Denis
Steckle
Stoffer
Stronach
Szabo
Telegdi
Temelkovski
Thibault (Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques)
Thibault (West Nova)
Tonks
Turner
Valley
Vincent
Volpe
Wappel
Wasylycia-Leis
Wilfert
Wilson
Wrzesnewskyj
Zed
Total: -- 176
CONTRE
Députés
Abbott
Ablonczy
Albrecht
Allen
Allison
Ambrose
Anders
Anderson
Arthur
Baird
Batters
Benoit
Bernier
Bezan
Blackburn
Blaney
Boucher
Breitkreuz
Brown (Leeds—Grenville)
Brown (Barrie)
Bruinooge
Calkins
Cannan (Kelowna—Lake Country)
Cannon (Pontiac)
Carrie
Casey
Casson
Chong
Clement
Cummins
Davidson
Day
Del Mastro
Devolin
Doyle
Dykstra
Emerson
Epp
Fast
Finley
Fitzpatrick
Flaherty
Fletcher
Galipeau
Gallant
Goldring
Goodyear
Gourde
Grewal
Guergis
Hanger
Harper
Harris
Harvey
Hawn
Hearn
Hiebert
Hill
Hinton
Jaffer
Jean
Kamp (Pitt Meadows—Maple Ridge—Mission)
Keddy (South Shore—St. Margaret's)
Kenney (Calgary Southeast)
Khan
Komarnicki
Kramp (Prince Edward—Hastings)
Lake
Lauzon
Lemieux
Lukiwski
Lunn
Lunney
MacKay (Central Nova)
MacKenzie
Manning
Mark
Mayes
Menzies
Merrifield
Miller
Mills
Moore (Port Moody—Westwood—Port Coquitlam)
Moore (Fundy Royal)
Nicholson
Norlock
O'Connor
Obhrai
Oda
Pallister
Paradis
Petit
Poilievre
Prentice
Preston
Rajotte
Reid
Richardson
Ritz
Scheer
Schellenberger
Shipley
Skelton
Smith
Solberg
Sorenson
Stanton
Storseth
Strahl
Sweet
Thompson (New Brunswick Southwest)
Thompson (Wild Rose)
Tilson
Toews
Trost
Tweed
Van Kesteren
Van Loan
Vellacott
Verner
Wallace
Warawa
Warkentin
Watson
Williams
Yelich
Total: -- 126
:
Je déclare la motion adoptée.
(Le projet de loi, lu pour la troisième fois, est adopté.)
:
Je désire informer la Chambre qu'en raison de l'heure tardive, la période prévue pour l'étude des affaires émanant des députés est annulée. Par conséquent, l'ordre est reporté à une séance ultérieure.
L'ajournement de la Chambre est proposé d'office conformément à l'article 38 du Règlement.