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Monsieur le Président, je partagerai mon temps de parole avec le député de .
Le Plan d’action économique de 2013 apporte d’excellentes nouvelles à mes électeurs de Brant, à la population du sud de l’Ontario et, en fait, à tous les Canadiens. C’est un plan qui nous positionne bien en vue d’une croissance économique stable et à long terme et de budgets équilibrés. Il contient toute une série de propositions intéressantes et pleines de bon sens qui rendront l’administration plus productive et efficace et qui créeront des emplois dans le sud de l’Ontario.
Dans la circonscription de Brant, la croissance économique dépend dans une grande mesure des petites et moyennes entreprises qui innovent et se situent à la pointe du progrès dans l’économie du XXIe siècle. À cet égard, je vais prendre l’exemple d’une société particulière. GreenMantra Technologies a récemment commencé ses activités à titre d’entreprise en démarrage. Comme représentants du gouvernement, nous avons été en mesure de l’aider par l’entremise de notre agence de développement économique pour le Sud de l'Ontario, FedDev Ontario, afin de lui permettre d’obtenir le financement dont elle a besoin pour créer des technologies neuves, novatrices et brevetables permettant de produire des cires à usage commercial. C’est là un développement passionnant qui a le potentiel de créer à l’avenir des centaines d’emplois dans notre collectivité.
Notre gouvernement poursuit son soutien sans précédent aux entreprises innovantes qui transforment l’économie du Sud de l’Ontario. Nous offrons en particulier une aide record aux entreprises de fabrication et de transformation. Depuis 2006, notre gouvernement a aidé les fabricants en réduisant les impôts, en faisant du Canada la première zone franche pour les fabricants du G20, en réduisant les tracasseries administratives et en améliorant les conditions d’investissement pour les entreprises.
Dans le Plan d’action économique de 2013, nous prenons d’autres mesures à l’appui des fabricants canadiens. Nous leur accordons des allégements fiscaux à l’achat d’équipements en prolongeant la période pendant laquelle ils peuvent se prévaloir d’une déduction pour amortissement accéléré. Cette mesure permettra au secteur manufacturier d’investir dans de nouvelles machines et du nouvel équipement, ce qui l’aidera à soutenir la concurrence. Nous poursuivons également notre appui aux entreprises innovantes — telles que GreenMantra Technologies que j’ai mentionnée tout à l’heure — en renouvelant le financement de l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario et en lui accordant de nouveaux crédits de 920 millions de dollars. FedDev Ontario a joué un rôle essentiel. Elle a accordé une aide vraiment nécessaire dans ma circonscription en soutenant les entreprises qui font preuve de leadership et réalisent des projets transformateurs, ce qui leur permet de saisir de nouvelles occasions commerciales sur les marchés du monde et de soutenir la concurrence dans l’économie du XXIe siècle.
J’aimerais mentionner une autre entreprise de ma circonscription, la Systems Logic, qui produit du logiciel et du matériel pour le secteur de l’entreposage. Elle a récemment beaucoup élargi son marché aux États-Unis en fabriquant de nouveaux produits novateurs. C’est un autre exemple d’emplois créés au XXIe siècle dans ma propre collectivité par suite d’initiatives budgétaires.
Grâce au Plan d’action économique de 2013, FedDev Ontario offrira aux entreprises de Brant une aide supplémentaire grâce au nouveau fonds particulièrement intéressant de 200 millions pour la fabrication de pointe, qui a pour but d’encourager le secteur manufacturier de notre région à innover davantage et à devenir plus compétitif.
Il y a d'autres bonnes nouvelles pour Brant. Chez moi, il y a un esprit d'entreprise qui commence à apparaître. Les entreprises voient les possibilités qui s'offrent à elles et investissent dans ma collectivité, qui compte une main-d'oeuvre qualifiée, composée de gens de tous les milieux qui sont prêts à se mettre au travail et à tirer profit des nouvelles possibilités économiques.
Le gouvernement est conscient des avantages concrets que cet esprit d'entreprise peut apporter aux collectivités. Il sait que, dans le Sud de l'Ontario, la compétitivité économique à long terme dépend des entreprises à forte croissance qui sont compétitives à l'échelle mondiale, qui prennent des risques, qui innovent et qui créent des emplois de qualité. C'est pour cette raison que, dans son Plan d'action économique de 2013, le gouvernement continue d'aider ma circonscription en appuyant les entrepreneurs et ceux qui prennent des risques.
Le Plan d'action économique de 2012 a annoncé des ressources pour appuyer le secteur canadien du capital de risque, y compris un investissement de 400 millions de dollars pour augmenter les investissements de capital de risque de démarrage par le secteur privé de même que pour soutenir la création de fonds de capital de risque de grande taille dirigés par le secteur privé. Peu après, le a annoncé la mise en oeuvre d'un Plan d'action sur le capital de risque, un plan détaillé qui facilitera l'accès au capital de risque pour les entreprises à forte croissance. Le plan favorisera l'instauration au Canada d'un milieu dynamique pour le capital de risque fondé sur une solide culture entrepreneuriale et des réseaux bien établis qui mettent les investisseurs en relation avec des entreprises novatrices.
Le budget de 2013 mettrait en oeuvre le Plan d'action sur le capital de risque en accordant 60 millions de dollars pour aider les incubateurs et accélérateurs d’entreprises exceptionnels et à fort potentiel à élargir les services qu’ils offrent aux entrepreneurs. Le budget prévoit aussi 100 millions de dollars qui, par l’entremise de la Banque de développement du Canada, pourront être investis dans des entreprises issues d’accélérateurs. Par l'entremise de la Fondation canadienne des jeunes entrepreneurs, nous offririons aussi du financement aux jeunes entrepreneurs audacieux qui veulent créer les emplois de l'avenir. Toutes ces mesures sont excellentes pour les entrepreneurs de l'ensemble du pays, y compris ceux de Brant, ma circonscription.
Dans ma circonscription, les entreprises, aussi bien que les travailleurs, vont pouvoir profiter de l'extraordinaire soutien supplémentaire apporté par le Plan d'action économique en matière de formation professionnelle et d'interconnection entre les travailleurs et les emplois disponibles. Nous allons augmenter le soutien à la formation professionnelle grâce à la subvention canadienne pour l'emploi, pour que les travailleurs soient plus nombreux à obtenir des emplois de qualité bien rémunérés. En vertu de la nouvelle subvention, les Canadiens vont pouvoir obtenir un montant pouvant atteindre 15 000 $ par personne pour suivre les cours de formation professionnelle dont ils ont besoin pour acquérir les compétences recherchées sur le marché du travail. La formation et le perfectionnement sont axés sur les emplois en demande. La subvention va mettre en contact direct les employeurs qui cherchent des travailleurs qualifiés et des Canadiens prêts à répondre à leur demande.
Parallèlement à cela, le budget crée des possibilités d'apprentissage grâce auxquelles des jeunes vont pouvoir apprendre un métier spécialisé tout en acquérant une expérience concrète de travail rémunéré. Par ailleurs, nous proposons un soutien encore plus ciblé pour promouvoir la participation au marché du travail et pour favoriser une main-d'oeuvre plus inclusive.
Les membres des Six Nations de la rivière Grand et les Mississaugas de New Credit, qui se trouvent dans ma circonscription, vont profiter d'un investissement de 241 millions de dollars destiné à l'amélioration du programme d'aide au revenu dans les réserves, qui aide les jeunes Autochtones à accéder à la formation professionnelle dont ils ont besoin pour obtenir un emploi et de meilleurs revenus.
Parmi la gamme des propositions nouvelles qui suscitent l'enthousiasme des spécialistes et des défenseurs des personnes handicapées dans l'ensemble du pays, le budget prévoit 222 millions de dollars par an pour améliorer les perspectives d'emploi des personnes handicapées. Les Canadiens handicapés représentent un important bassin non exploité de personnes aux talents multiples, qui veulent travailler, en sont capables et sont prêtes à le faire. On compte actuellement plus de 800 000 Canadiens dont les limitations ne constituent pas un obstacle à l'emploi. Nous savons à quel point un emploi rémunéré peut être synonyme d'inclusion sociale et économique.
On trouve dans ma circonscription plusieurs excellents exemples d'entreprises qui embauchent des personnes handicapées. L'une d'entre elles est le concessionnaire Volkswagen de Brantford; une personne de cette entreprise va bientôt venir au Parlement pour dire au Comité des ressources humaines à quel point son expérience a été positive et à quel point il est rentable pour l'entreprise d'embaucher des personnes handicapées.
Je suis enchanté de voir que nous progressons et que nous aidons ceux qui veulent travailler — qui en sont capables et qui sont prêts à le faire — à s'orienter dans une direction conforme aux besoins des employeurs et des entreprises.
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Monsieur le Président, j'interviens aujourd'hui pour appuyer le Plan d'action économique de 2013, un budget axé sur la création d'emplois, la croissance et la prospérité à long terme pour tous les Canadiens.
En 2011, lors de la dernière campagne électorale, nous avons demandé aux Canadiens de nous donner un mandat qui prévoyait notamment l'atteinte de l'équilibre budgétaire d'ici 2015. Ce budget présenté par le , avec l'appui du du Canada, nous permettra de maintenir le cap et d'équilibrer le budget d'ici 2015.
Trois options s'offrent à nous pour atteindre l'équilibre budgétaire.
La première consiste à augmenter les taxes et les impôts. Au Canada, de nombreux gouvernements ont pris le pari d'équilibrer leur budget en augmentant les taxes et les impôts. Cependant, ce n'est pas l'option que le a choisie. Ce n'est pas l'approche que préconise le gouvernement. Nous n'équilibrerons pas le budget en augmentant les taxes et les impôts des Canadiens.
En fait, depuis notre élection en 2006, nous avons accordé à la famille canadienne moyenne des allégements fiscaux de 3 200 $, et nous allons quand même équilibrer le budget d'ici 2015. En allégeant le fardeau fiscal des Canadiens, nous favorisons la création d'emplois, la croissance et la prospérité de notre pays. Il y a davantage d'emplois lorsque les impôts sont bas, et la productivité augmente lorsqu'il y a plus d'emplois. C'est la voie que nous avons choisie.
La deuxième option que nous aurions pu choisir consistait à réduire les paiements de transfert aux provinces, comme le Parti libéral l'a fait dans les années 1990. Ces transferts sont précieux pour les provinces, car ils leur permettent de tenter de répondre aux priorités des Canadiens en matière d'éducation et de soins de santé. Des milliards de dollars ont été repris aux provinces lorsque les paiements de transfert ont été réduits pendant les années 1990. Pendant cette période, des hôpitaux ont fermé leurs portes, des infirmières et des enseignants ont été congédiés et Rae a accédé au pouvoir en Ontario. Nous ne voulons pas suivre cette voie. Nous ne sommes pas en faveur d'une telle approche.
Ce budget ne réduit en rien les transferts aux provinces. En fait, depuis notre arrivée au pouvoir en 2006, le gouvernement a augmenté les transferts chaque année. Nous avons fourni davantage de soutien aux provinces en augmentant tous les ans les transferts au titre de la santé et des programmes sociaux ainsi que la péréquation. Même si nous augmentons le soutien fourni aux provinces, nous demeurons en voie d'équilibrer le budget.
En fait, depuis notre arrivée au pouvoir, en 2006, nous avons augmenté les transferts fédéraux aux provinces de plus de 20 milliards de dollars; ils atteindront un niveau sans précédent en 2013-2014, soit 62 milliards de dollars. Il s'agit d'une somme incroyable, que les provinces peuvent utiliser pour appuyer les soins de santé et l'éducation, pour rémunérer des médecins, des infirmières et des enseignants et pour soutenir d'autres programmes sociaux sur leur territoire respectif. Le gouvernement fédéral a pris un engagement remarquable envers les provinces, et nous tenons notre promesse.
Dans ma province, la Nouvelle-Écosse, les transferts fédéraux sont passés de 2,2 milliards de dollars en 2006 à près de 3 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de près de 700 millions de dollars. Cette augmentation prévue dans le budget permettra de rémunérer un grand nombre d'infirmières et d'enseignants et d'appuyer les mesures qui sont prioritaires pour les Néo-Écossais.
La troisième option consiste à équilibrer le budget. Dans le cadre de celle-ci, il faut d'abord examiner les dépenses du gouvernement pour s'assurer qu'elles sont effectuées de façon pragmatique et prudente et qu'elles sont axées sur les priorités des Canadiens. C'est ce que prévoit le budget. Celui-ci donne un coup de main aux résidants de ma grande circonscription située en milieu rural, sur la côte Est, car il mise sur les mêmes priorités qu'eux, à savoir l'emploi, la croissance et la prospérité. Le budget appuie les industries qui sont essentielles dans ma circonscription, car elles emploient la vaste majorité des électeurs que je représente ici, à Ottawa.
Par exemple, le budget soutient les infrastructures. La Fédération canadienne des municipalités a demandé au gouvernement d'appuyer les infrastructures, c'est-à-dire les usines de traitement des eaux usées, les routes, les ponts et toutes les infrastructures nécessaires pour attirer des entreprises dans les régions rurales du Canada. Ces infrastructures sont nécessaires tant en milieu urbain que rural. Le budget met l'accent là-dessus.
Le plan Chantiers Canada, qui arrivera à échéance l'an prochain, a permis d'investir des milliards de dollars en collaboration avec des dirigeants municipaux partout au pays pour soutenir le développement des infrastructures. La Fédération canadienne des municipalités a néanmoins demandé au gouvernement de prévoir dans le budget un plan à plus long terme, et c'est ce que nous avons fait.
C'est le nouveau plan décennal Chantiers Canada, lequel ajoute 53 milliards de dollars pour les infrastructures provinciales, territoriales et municipales, les routes, les ponts, les centres récréatifs et les usines de traitement des eaux usées. Voilà les projets que ce fonds aidera à financer. Ces derniers contribueront à développer l'économie dans les régions rurales et urbaines du Canada.
La Fédération canadienne des municipalités a également demandé au gouvernement de la soutenir au moyen du Fonds de la taxe sur l'essence. Nous savons tous que le gouvernement a rendu ce fonds permanent dans des budgets précédents. On nous l'a demandé et nous l'avons fait. Dans ce budget, nous indexons le Fonds de la taxe sur l'essence pour protéger les municipalités contre l'inflation; elles peuvent donc compter sur cet argent. Comme nous continuerons de l'indexer, les municipalités ne seront pas touchées par l'inflation. La Fédération canadienne des municipalités nous a demandé de l'indexer et nous l'avons fait.
Est-ce qu'elle appuie le budget? Absolument. Voici ce qu'elle a déclaré:
Le budget d'aujourd'hui représente des gains considérables pour les villes et les collectivités canadiennes. Nous saluons le gouvernement qui a fait le choix de continuer de faire avancer nos collectivités malgré les défis financiers qu'il doit relever dans l'immédiat. [...] Ce budget représente aussi des gains tangibles pour les Canadiens. [...] il stimulera la croissance et la création d'emplois tout en jetant les bases d'une économie plus concurrentielle.
Grâce à ce budget, le et le répondent aux attentes des dirigeants municipaux du Canada et de ma circonscription.
L'industrie forestière occupe une place importante dans ma circonscription, Cumberland—Colchester—Musquodoboit Valley. Ce budget appuie-t-il l'industrie forestière? Appuie-t-il les bûcherons? En fait, le budget appuie non seulement les bûcherons, mais aussi les camionneurs qui transportent les rondins jusqu'aux scieries. Il appuie les travailleurs des scieries qui transforment les rondins en bois d'oeuvre. Il appuie les manufacturiers qui transforment le bois d'oeuvre en produits finis qui seront vendus non seulement au Canada, mais dans le monde entier. C'est un budget solide qui appuie l'industrie forestière.
L'Association des produits forestiers du Canada appuie ce budget. Voici ce qu'elle a déclaré:
L’[AFPC] accueille positivement le soutien additionnel pour l’innovation et le développement des marchés dévoilé dans le budget d’aujourd’hui et se réjouit de l’accent que met le gouvernement sur la formation de la main-d'oeuvre. [...] Nous saluons le gouvernement pour son appui constant au secteur des produits forestiers, même à un moment où des mesures rigoureuses sont nécessaires pour réduire le déficit. [...] C'est une décision stratégique axée sur l’avenir, qui témoigne d’un engagement constant envers la transformation de l’industrie.
L'industrie forestière appuie ce budget.
L'agriculture joue un rôle de premier plan dans ma circonscription. Des milliers de mes électeurs travaillent dans ce secteur. Je représente des cultivateurs de bleuets, des producteurs laitiers, des éleveurs de bovins et des aviculteurs. Certains producteurs agricoles ont créé des produits novateurs. Ma circonscription compte également des fruiticulteurs. Le gouvernement appuie le secteur agricole dans son budget. Il élargit nos marchés à l'étranger. Il investit dans la recherche et l'innovation afin que les producteurs agricoles puissent mettre au point de nouveaux produits et les vendre sur de nouveaux marchés. Ce budget accorde un appui considérable à la recherche, à l'innovation et à l'agriculture et il appuie tout particulièrement l'expansion du commerce international, ce qui nous permettra de vendre nos produits agricoles sur de nouveaux marchés.
Qu'est-ce que les agriculteurs ont à dire au sujet du budget? La Canadian Cattlemen's Association a dit:
La CCA accueille le budget 2013 et apprécie l'engagement soutenu du gouvernement fédéral à l'égard de l'innovation, de la compétitivité, du développement des marchés, de la coopération en matière de réglementation et pour combler les pénuries de main-d'oeuvre. Ce sont les premières priorités de notre industrie et de la CCA.
Les agriculteurs et le secteur agricole, si importants dans ma circonscription, sont très favorables à notre budget.
Le secteur manufacturier est également présent dans ma circonscription, notamment dans l'industrie aérospatiale. Il y a une usine d'IMP à Amherst, comptant 400 employés. Il y a une usine d'IMP dans la région de l'aéroport de Halifax, qui compte un effectif de plus de 1 200 personnes. Donc, 1 600 de mes électeurs sont directement à l'emploi de l'industrie aérospatiale. Je sais que des milliers de Québécois subviennent aux besoins de leur famille grâce à leur emploi dans cette industrie.
Qu'a-t-elle donc eu à dire à propos du budget? L'Association des industries aérospatiales du Canada a dit ceci:
L'AIAC se réjouit beaucoup des mesures annoncées dans le Plan d'action économique 2013 [...] Les mesures annoncées dans le budget constituent une excellente réponse à court terme au Rapport de l'examen de l'aérospatiale [...]
Cette industrie est donc favorable à notre budget.
Le budget appuie ma circonscription, l'agriculture, la foresterie, les municipalités, l'infrastructure et l'aérospatiale. Bon nombre des mes électeurs seront très avantagés par la mise en oeuvre du budget. Je demande à tous mes collègues à la Chambre d'appuyer le Plan d'action économique de 2013.
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Monsieur le Président, je partagerai mon temps de parole avec le député de .
Il y a maintenant près d'un an, notre chef m'a donné la responsabilité d'être porte-parole de l'opposition officielle néo-démocrate en matière de logement. Depuis ce temps, je suis intervenue à plusieurs reprises à la Chambre pour demander que les questions du logement et de la lutte contre l'itinérance deviennent des priorités du gouvernement.
J'ai aussi entrepris une tournée pancanadienne pour rencontrer les citoyens d'un bout à l'autre du pays et les groupes d'intérêt, et ce, afin de leur demander de me faire part de leurs observations quant à ces questions fort importantes. À la lecture du budget déposé jeudi dernier par le , je comprends que je devrai probablement continuer encore longtemps avant que quelqu'un ne daigne écouter ces gens.
Je ne ferai pas comme si je suis surprise par le contenu du budget, en ce qui concerne le logement et l'itinérance. Je ne ferai pas semblant d'avoir cru un seul instant qu'il s'agissait de questions prioritaires pour les conservateurs.
Je savais à quoi m'en tenir lorsque les conservateurs ont voté en bloc contre le projet de loi , déposé par ma collègue de , qui visait à faire en sorte que les différents paliers de gouvernement et les intervenants du milieu s'assoient ensemble afin de déterminer les besoins et d'établir une stratégie pancanadienne en matière de logement. Mais j'ai été carrément scandalisée lorsque j'ai constaté, la veille du vote, que le gouvernement avait utilisé le site de la Société canadienne d'hypothèques et de logement pour publier un document d'information dans lequel on prétendait que le projet de loi C-400 coûterait 5,5 milliards de dollars aux contribuables canadiens, alors que les intervenants ne s'étaient même pas encore réunis pour discuter des besoins, ce qui était la seule et unique demande du projet de loi. Soyons clairs et honnêtes avec les gens.
O'Brien et Bosc, dans La procédure et les usages de la Chambre des communes, aux pages 1112 et 1113, nous apprennent que:
La Loi constitutionnelle exige que les projets de loi proposant la dépense de fonds publics soient accompagnés d’une recommandation royale qui ne peut être obtenue que par le gouvernement et présentée que par un ministre. Comme un ministre ne peut proposer d’affaires émanant des députés, un projet de loi émanant d’un député ne devrait donc pas contenir de dispositions prévoyant l’engagement de fonds publics.
Il me semble que c'est assez clair. Ce que je viens tout juste de citer veut dire qu'un projet de loi émanant d'un député ne peut en aucun cas engager des fonds publics. Compte tenu de ce que je viens de dire, j'aimerais bien qu'on m'explique comment le projet de loi , émanant de la députée de , qui, d'une part, n'avait pour but que de faire asseoir ensemble les gouvernements et les intervenants en matière de logement, aurait pu engendrer les coûts qu'on a tenté de lui attribuer pour justifier le fait que les conservateurs voteraient tous contre. Un tel projet de loi aurait été irrecevable, en vertu des règles de procédure de la Chambre. Je n'imputerai ici aucun motif au gouvernement, mais je vais laisser les gens tirer leurs propres conclusions à ce sujet.
En ce qui concerne les questions du logement et de la lutte contre l'itinérance, le budget présenté jeudi dernier ne satisfait pas l'opposition officielle néo-démocrate. Mais rendons quand même à César ce qui lui appartient. Il faut être bon joueur.
Tel que je l'ai demandé à plusieurs reprises à la Chambre, sans jamais, par ailleurs, n'avoir reçu de réponse satisfaisante, je me réjouis que le gouvernement s'engage finalement à renouveler le programme de la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance. Toutefois, quand je parlais de renouvellement, je parlais non seulement de reconduire le financement intégral de la SPLI, mais je demandais aussi de le bonifier. Malheureusement, depuis la création de l'IPAC, en 1999, le financement en matière de lutte contre l'itinérance n'a jamais été indexé.
Pas besoin d'un cours d'économie très approfondi pour comprendre que, depuis la création du programme, les coûts et les salaires ont augmenté, ce qui a fait en sorte que les montants attribués à la lutte contre l'itinérance au Canada répondaient déjà de moins en moins aux besoins des groupes à cet égard.
Non seulement je demandais de faire en sorte que l'enveloppe attribuée au programme soit actualisée pour tenir compte de ces réalités, mais je demandais aussi qu'on la bonifie pour tenir compte de la demande des groupes qui luttent contre l'itinérance et ses répercussions.
Pourquoi? Parce que, contrairement à ce que font mes collègues d'en face, je consulte les intervenants du milieu et je les écoute. Ils sont à même de nous informer des besoins en la matière et ils voient bien que le phénomène de l'itinérance est en croissance année après année.
Malheureusement, j'ai l'impression d'avoir été carrément mal comprise. Quand les conservateurs parlent de renouvellement, ils le prennent au sens littéral. Dans leur vocabulaire, cela signifie « tout changer ».
En effet, la lecture du budget qu'on nous a présenté jeudi dernier nous apprend, à la page 254, sous la section qui porte le titre ironique de « Logements pour les Canadiens dans le besoin », que l'on reconduit la SPLI, à hauteur de 119 millions de dollars par année sur cinq ans, selon l'approche de la priorité au logement — Housing First.
Dans les faits, nous l'avions appris le matin du dépôt du budget, parce que, encore une fois, les conservateurs ont laissé couler l'information dans les médias par un article de la presse canadienne qui titrait « Budget to fund and re-orient federal homelessness strategy; new focus on housing ».
Il y a deux choses importantes en ce qui concerne la SPLI. En premier lieu, non seulement les conservateurs n'ont pas bonifié ni même indexé le programme pour prendre en considération l'augmentation des coûts et des salaires, mais on a aussi coupé dans le montant qui lui était attribué.
En effet, au cours des années 2011 à 2014, le financement annuel du programme était à hauteur de 134,8 millions de dollars par année. On nous annonce maintenant qu'il passera à 119 millions de dollars, ce qui implique que les groupes qui n'avaient pas assez de moyens pour subvenir aux besoins devront absorber collectivement une baisse annuelle de 15,8 millions de dollars de l'enveloppe dédiée à la lutte contre l'itinérance.
En second lieu, on a complètement changé l'approche du programme. Avec l'approche « Housing first », toute l'intervention financée par le programme SPLI risque de se terminer pour plusieurs projets ne mettant pas la priorité au logement. Plusieurs organismes pourraient aussi perdre leurs intervenants et on mettrait en péril le développement de nouveaux projets qui permettaient de financer les immobilisations.
Dans ma seule circonscription d'Hochelaga, où la problématique de l'itinérance prend plusieurs formes, cette nouvelle vocation du programme pourrait nuire à plusieurs groupes déjà bien implantés dans le quartier. Dopamine, qui travaille en toxicomanie, et le Centre de répit pour femmes prostituées projeté par le CAP Saint-Barnabé pourraient perdre des intervenants. Ce dernier projet pourrait aussi se voir dans l'impossibilité de développer de nouveaux services à partir de 2014.
Loin de moi l'idée de parler contre les résultats fort intéressants obtenus par le projet Chez soi dont on tente de s'inspirer. Toutefois, je veux qu'on me comprenne bien. Le problème de l'itinérance n'est pas seulement un problème de logement. Les problèmes de consommation de stupéfiants, de santé mentale, de narcoprostitution doivent aussi entrer sous l'égide de ce programme.
D'ailleurs, en réaction au budget, M. Tim Richter, président de l'Alliance canadienne pour mettre fin à l'itinérance, qui avait notamment demandé à ce que la SPLI prenne un virage plus Housing first, a observé ce qui suit, et je le cite:
[Traduction]
Bien que ces nouvelles soient réjouissantes, certaines questions demeurent sans réponse, notamment: quelle est l'intention du gouvernement derrière le programme Priorité au logement? Qu'est-ce que le passage au programme Priorité au logement va entraîner pour les collectivités, les programmes et les projets financés par la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance? Quels seront les effets sur les processus de planification et les plans communautaires? Comment la transition vers Priorité au logement sera-t-elle gérée?
Il est aussi important de rappeler que le programme Priorité au logement n'est pas une panacée, bien qu'il soit un élément très important pour éliminer l'itinérance. Beaucoup d'autres éléments essentiels doivent être pris en compte dans les plans communautaires et les programmes tels que Priorité au logement pour arriver à diminuer et à éradiquer l'itinérance.
[Français]
Pour nous, la SPLI doit conserver une diversité d'approches et respecter l'autonomie des provinces et des localités qui connaissent mieux les problèmes de leur milieu.
Maintenant, en ce qui concerne le financement du logement social, le Plan d'action économique est avare de commentaires. Les seules intentions qui ont été entretenues par ce gouvernement se retrouvent dans le budget des dépenses de 2013-2014 qui explique une diminution nette de 23,3 millions de dollars du budget de la SCHL, seulement pour cette année, « attribuable à l'arrivée à échéance des accords d'exploitation d'ensembles à long terme. »
Encore cette année, non seulement le gouvernement confirme son désengagement total du logement social, mais il le fait à la fois sur le dos des personnes les moins nanties de notre société et sur celui des provinces canadiennes. En effet, les accords d'exploitation à long terme permettent actuellement à des coopératives et des OSBL d'habitation d'octroyer des subventions à leurs membres ou locataires afin qu'ils n'affectent pas plus de 25 % à 30 % de leurs revenus à leur loyer. Ils permettent aussi aux provinces et aux municipalités de fournir des habitations à loyer modique à la population.
Depuis quelques années, plusieurs de ces accords avec la SCHL prennent progressivement fin et le gouvernement ne les renouvelle tout simplement pas. Pire, il calcule cela comme une économie.
Si on laisse aller ce désengagement, vers 2030, ces compressions se chiffreront à 1,7 milliard de dollars par année et la SCHL ne gérera plus qu'environ 15 % de son budget actuel. Quand je pense que les conservateurs étaient prêts à donner un chèque en blanc de plusieurs milliards de dollars dans le fiasco des F-35, eh bien moi j'ai le goût de dire: on veut des maisons, pas des avions.
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Monsieur le Président, au nom de mes électeurs de Surrey-Nord, j'ai l'honneur de participer au débat sur le budget de 2013.
Je suis très préoccupé par ce budget, par ses lacunes, ses réalités cachées et l'effet qu'elles auront sur mes électeurs. Le gouvernement avait promis qu'il mettrait l'accent sur l'emploi mais, au lieu de cela, le impose des compressions néfastes pour l'emploi et ne présente pas de nouvelles mesures de création d'emplois. Il se livre plutôt à un tour de passe-passe avec les fonds prévus pour l'acquisition de compétences et la formation. Une fois de plus, le premier ministre n'écoute pas les Canadiens. Il écoute plutôt ses amis et ses proches.
J'ai consulté mes électeurs de Surrey pour connaître les priorités qui, d'après eux, devraient être abordées dans le budget. Les réponses reflètent non seulement les préoccupations de mes électeurs, mais aussi celles de nombreuses personnes en Colombie-Britannique et au Canada.
Les habitants de Surrey-Nord sont très préoccupés par l'itinérance et la pauvreté qui existent dans leur communauté. Au cours des 10 dernières années, il y a eu une augmentation de plus de 100 % du nombre de sans-abri à Surrey. Dans la vallée du Bas-Fraser, en Colombie-Britannique, c'est à Surrey où l'on trouve le pourcentage le plus élevé de femmes sans abri. Surrey compte également un nombre important de jeunes et d'aînés sans abri et se classe deuxième pour ce qui est du nombre de familles sans abri. C'est aussi à Surrey qu'on trouve le plus grand nombre de sans-abri, y compris des personnes s'identifiant comme Autochtones. À ce chapitre, le budget nous a complètement laissés tomber. Même si, à première vue, il semble y avoir un engagement à l'égard des programmes de réduction de l'itinérance, le budget de 2013 ne prévoit pas autant de fonds pour cette question que celui de 2012.
Surrey est l'une des villes canadiennes qui connaissent la croissance la plus rapide. Mes électeurs se préoccupent du développement des infrastructures, et plus particulièrement du transport en commun. Disons simplement que le transport en commun à Surrey laisse à désirer. Beaucoup d'habitants de Surrey travaillent dans des villes voisines. La majorité des habitants de Surrey n'ont pas accès à l'aérotrain, ce qui rend difficile le trajet vers le travail.
Même si les conservateurs affirment qu'ils corrigent les problèmes d'infrastructure, ce n'est évidemment pas le cas. En réalité, le gouvernement réduit les sommes consacrées au développement des infrastructures. Mes électeurs en ressentent déjà les effets et continueront à les ressentir au cours des prochaines années.
Mes électeurs s'inquiètent aussi du soutien apporté aux aînés de notre collectivité. Le budget impose un stress indu aux aînés. En faisant passer l'âge d'admissibilité à la Sécurité de la vieillesse de 65 à 67 ans, le gouvernement priverait les aînés de la Sécurité de la vieillesse et les obligerait à continuer à travailler jusqu'à un âge avancé. Cette décision ne bénéficie qu'aux amis et aux proches des conservateurs qui prennent de l'argent directement dans les poches des aînés.
Les personnes âgées ont bâti le Canada. C'est à notre tour de prendre soin d'elles, car elles ont payé des impôts toute leur vie. Nous devrions leur offrir le soutien nécessaire afin qu'elles puissent vivre leur retraite dans le respect et la dignité.
Les Britanno-Colombiens sont très fiers de l'état sauvage de leur côte et de la richesse de leur faune. La ville de Surrey s'enorgueillit d'avoir sur son territoire 1 400 kilomètres de cours d'eau où vivent cinq espèces de truites et de saumons. Ma circonscription abrite le ruisseau Bear, une zone où viennent frayer plus de 900 saumons kéta. Les compressions de 108 millions de dollars au ministère des Pêches et des Océans contrarient de nombreux électeurs de ma circonscription, qui aiment pêcher et amener leurs enfants observer la remontée des saumons chaque automne. En plus, ces compressions sont néfastes pour le poisson et les écosystèmes fragiles de nos rivières. Il est par ailleurs embarrassant qu'on ne fasse aucune mention des changements climatiques dans le budget de 2013.
Mes électeurs sont particulièrement préoccupés par la situation de l'emploi. Surrey-Nord compte un fort pourcentage d'immigrants; les résidants sont inquiets de voir que le nouveau budget passe sous silence la reconnaissance des titres de compétences étrangers. En ne reconnaissant pas de nouvelles professions, nous privons l'économie canadienne des compétences et de l'expérience des nouveaux arrivants au Canada.
Surrey compte plus de 25 établissements d'enseignement postsecondaire, y compris des universités, des collèges. Ces établissements offrent entre autres des programmes de formation dans les métiers et de l'enseignement adapté aux étudiants ayant un handicap. Mes électeurs s'inquiètent de la hausse des droits de scolarité. Bien que le budget prévoit une subvention canadienne pour l'emploi pour aider à former des travailleurs compétents, je crains que cela ne se fasse au détriment d'autres programmes efficaces. Transférer de l'argent d'un programme à un autre ne suffit pas pour répondre aux besoins des collectivités en matière de soutien à la formation professionnelle. En outre, le programme est en suspens jusqu'à ce que prenne fin la renégociation avec les provinces. Nous n'avons aucun moyen de savoir de quoi auront l'air les programmes après cette discussion. Mes électeurs ne peuvent pas se contenter d'attendre alors que l'avenir est en jeu.
Par ailleurs, les gens de ma circonscription s'inquiètent de l'insuffisance de possibilités d'emplois après l'obtention d'un diplôme. Le nombre d'inscriptions aux programmes d'études postsecondaires augmente d'année en année en Colombie-Britannique. Les étudiants craignent d'investir temps et argent dans des études qui ne déboucheront pas sur un emploi. Pour chaque poste à combler, il y a six Canadiens qui cherchent du travail. Compte tenu du nombre croissant d'inscriptions dans les établissements postsecondaires, ces chercheurs d'emploi ne sont certainement pas tous sans éducation.
En Colombie-Britannique, où le taux de création d'emploi est parmi les plus lents au Canada, le chômage est à la hausse. La décevante perte de financement pour les programmes sociaux, la réduction de l'investissement dans les infrastructures, le soutien inadéquat pour le développement de technologies durables et la réduction du budget du ministère des Pêches et des Océans entraîneront tous des pertes d'emplois. De surcroît, en élevant l'âge d'admissibilité à la Sécurité de la vieillesse et en forçant les aînés à travailler plus longtemps, des emplois qui se seraient libérés demeurent non disponibles. Tous ces problèmes combinés, auxquels viennent s'ajouter les récentes pertes d'emplois dans les secteurs de la construction et des services sociaux de la Colombie-Britannique, feront considérablement augmenter le nombre de personnes sans emploi dans la province.
Dans leur budget de 2013, les conservateurs prétendent mettre l'accent sur la réduction du déficit du Canada et le développement économique, mais leur bilan en matière de déficits parle de lui-même. Depuis leur arrivée au pouvoir, il y a sept ans, ils n'ont dégagé aucun excédent budgétaire, ce qui ne les empêche pas de se poser comme de bons gestionnaires de l'économie, même si leur bilan indique plutôt le contraire. Je dirais que le gouvernement a fait preuve d'incompétence. Qui paiera le prix de la mauvaise gestion conservatrice des déficits et de l'économie? Ce sont les jeunes, qui croulent sous une énorme dette étudiante, qui en feront les frais au cours des prochaines années. L'endettement des Canadiens, sous le gouvernement actuel, est plus élevé que jamais. Ces prochaines années, les imposants déficits accumulés par le gouvernement alourdiront le fardeau qui pèse sur les Canadiens.
D'une part, les conservateurs multiplient les déficits, qu'ils lèguent aux futures générations. D'autre part, ils font profiter leurs amis et les proches du parti d'allégements fiscaux totalisant des milliards de dollars. Les Canadiens s'en souviendront lors des prochaines élections, en 2015.
Les néo-démocrates regorgent d'idées pour renforcer l'économie. Il faut investir dans les Canadiens eux-mêmes. Nous devons renforcer les organismes en place et gérer comme il se doit les questions du chômage, de la création d'emplois, de l'éducation et de la formation professionnelle, au lieu de juste déplacer de l'argent. Une main-d'oeuvre abondante est synonyme d'innovation et de ressources accrues et génère de l'argent, que les employés peuvent réinvestir dans l'économie. Il faut investir dans les villes et villages, leur fournir les infrastructures nécessaires et financer des services sociaux qui permettent de lutter contre la pauvreté et l'itinérance, ou d'autres problèmes publics. Il faut investir dans l'environnement, soutenir l'industrie touristique et le secteur des pêches et protéger les gens qui oeuvrent dans le secteur environnemental. Si nous investissons dans notre pays et si nous stimulons notre économie, les conséquences ne peuvent qu'être positives.
Le budget ne répond pas aux priorités et aux besoins des Canadiens. C'est pourquoi les néo-démocrates, dont moi-même, ne l'appuieront pas.
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Monsieur le Président, j'aimerais d'abord indiquer que je vais partager mon temps de parole avec le député d'.
Je prends la parole aujourd'hui au sujet d'un autre excellent budget du . C'est la neuvième fois que le ministre s'attaque à des questions soulevées dans le cadre des consultations prébudgétaires que j'organise dans ma magnifique circonscription de Leeds—Grenville.
Je sais que mes électeurs sont satisfaits de ce qu'ils ont lu dans le dernier budget. En fait, le lendemain de sa présentation, j'ai reçu le courriel suivant du président des comtés unis de Leeds et de Grenville:
Beau travail au sujet de ce budget. Félicitations à [...] tous ceux qui y ont participé.
Bon nombre des éléments abordés dans ce budget sont importants pour ma circonscription. Permettez-moi de vous en parler. Le développement économique est un dossier très important dans ma circonscription. Nous sommes toujours contents d'accueillir de grandes usines et de grandes entreprises. Par contre, ce sont souvent des petites entreprises qui ouvrent leurs portes dans ma circonscription, et elles ont généralement besoin d'aide pour prendre de l'expansion.
C'est là qu'entre en jeu la Société d'aide au développement des collectivités. Il s'agit du bras du gouvernement fédéral chargé du développement économique, qui oeuvre sur le terrain, dans des circonscriptions comme la mienne. La Société travaille de concert avec un conseil d'administration composé de bénévoles locaux. Ces conseils savent quels sont les besoins des collectivités qu'ils desservent et ils reflètent clairement leurs priorités dans leur façon de dépenser cet argent. Depuis quelques années, ils ont reçu un coup de pouce additionnel grâce au Programme de développement de l'Est de l'Ontario. Il s'agit d'un fonds de 10 millions de dollars partagé tous les ans entre les collectivités rurales de l'Est de l'Ontario. Grâce à cet instrument, nous avons a pu lancer davantage d'initiatives en vue de favoriser le développement économique.
Des études de faisabilité à l'aide directe, ce financement fait une énorme différence dans ma circonscription de . Je suis heureux de dire que le renouvelle le Programme de développement de l'Est de l'Ontario pour cinq ans à compter de 2014, en continuant à financer FedDev Ontario.
Pendant que je traite du sujet, je tiens à saisir cette occasion pour remercier les travailleurs acharnés des trois sociétés d'aide au développement des collectivités qui desservent ma circonscription, nommément la Société de développement communautaire des Mille-Îles, dont le siège est à Brockville; la Société de développement communautaire de Grenville, à Prescott; et la Société de développement de Valley Heartland, dont le siège est à Smiths Falls. Je sais que leur travail est très apprécié dans leurs secteurs.
Ma circonscription est une circonscription frontalière. Le majestueux fleuve Saint-Laurent, la route qui a amené les explorateurs à l'intérieur des terres pour découvrir ce qui est maintenant le Canada, est une étroite frontière qui sépare ma circonscription des États-Unis. a la chance de compter deux postes frontaliers, l'un directement au sud d'Ottawa, à Johnstown, et le second au coeur des Mille-Îles, près de Lansdowne.
Le printemps dernier, j'ai eu le plaisir d'assister à l'ouverture du poste frontalier de Johnstown, récemment modernisé. Cet édifice rénové a été accueilli avec grand enthousiasme par les entreprises et les résidants de ma circonscription. À cette occasion, il a été question de la réfection du poste frontalier très achalandé des Mille-Îles. Plus de deux millions de véhicules, privés et commerciaux, franchissent le pont chaque année. De toute évidence, c'est un poste frontalier très occupé. En fait, d'après les chiffres, il vient au septième rang des postes frontaliers les plus achalandés du Canada à l'heure actuelle. Je suis heureux que le budget prévoie une remise en état des installations frontalières au poste des Mille-Îles. Je sais que cette modernisation sera favorablement accueillie et qu'elle permettra de fournir de meilleurs services aux voyageurs et aux exploitants commerciaux qui font la navette entre le Canada et les États-Unis.
Qu'on me laisse parler un peu des infrastructures. Dans ma circonscription, beaucoup de localités riveraines du Saint-Laurent existent de longue date, car ce sont les loyalistes de l'Empire-Uni qui les ont fondées lorsqu'ils sont venus s'établir dans le Sud de l'Ontario. D'autres localités, comme Kemptville, qui relève de North Grenville, prennent rapidement de l'expansion. Pourtant, toutes ont un problème en commun: le développement et le renouvellement de leurs infrastructures. C'est un thème récurrent lorsque je rencontre les élus municipaux. Ceux-ci se sont réjouis que le gouvernement rende la taxe sur l'essence permanente, car elle leur procure des revenus stables et prévisibles. Toutes les municipalités ont utilisé cet argent judicieusement.
Pas plus tard que la semaine dernière, j'étais à Brockville pour célébrer l'achèvement d'un important projet relatif au centre récréatif qui avait été financé en partie grâce aux recettes de la taxe sur l'essence. Toutes les localités de ma circonscription sont ravies qu'on renouvelle dans le budget l'engagement à financer les infrastructures.
Le nouveau programme d'infrastructures à long terme verserait 70 milliards de dollars sur 10 ans, ce qui, comme il l'a déjà été dit, constitue l'engagement le plus important au Canada au chapitre du financement des infrastructures, y compris par sa durée. De cette somme, 32,2 milliards de dollars sont destinés au fonds d'amélioration des collectivités pour la construction de routes, le transport en commun, des installations récréatives et d'autres infrastructures communautaires. Je suis convaincu que les localités de utiliseraient ces fonds à bon escient.
Il y aurait par ailleurs 14 milliards de dollars pour un nouveau Fonds Chantiers Canada afin d'appuyer de grands progrès économiques d'envergure nationale et régionale. La dernière fois que ce type de financement a été offert, plusieurs projets de ce genre ont été lancés dans ma circonscription.
Parmi les réalisations, pensons au port de Prescott, qui a été remis à neuf afin que les municipalités environnantes puissent continuer à se procurer du sel de voirie sans avoir à le faire venir par camion de Sarnia ou de Goderich. Les agriculteurs de la région peuvent aussi stocker du maïs dans les nouvelles installations. Il ne s'agit là que d'un exemple parmi d'autres de que ce les fonds ont déjà permis d'accomplir. Les municipalités de ma circonscription attendent de connaître les modalités du fonds renouvelé.
J'aimerais aussi parler brièvement d'une nouvelle initiative de recyclage, la subvention canadienne pour l'emploi. Ma circonscription a été durement frappée par les fermetures d'usines, et toutes les localités ont connu des fermetures d'usines dans le sillage des rajustements économiques qui se sont produits au cours de la dernière décennie.
Je parle d'usines qui fonctionnaient dans la collectivité, parfois depuis plus d'un siècle. Les jeunes qui grandissaient dans ces petites villes savaient qu'ils pourraient y travailler au sortir de l'école secondaire, du collège ou de l'université. Lorsque ces usines ont fermé, bon nombre de travailleurs n'ont pas su où chercher pour trouver un autre emploi. Grâce aux programmes mis en place par le gouvernement, ils ont souvent pu suivre un stage de recyclage, acquérir de nouvelles compétences et s'orienter vers un nouvel emploi, mais il reste encore des travailleurs en difficulté. Parfois, ils ont suivi une formation pour des emplois qui n'existent pas ou qui ne répondent pas à leurs attentes; parfois encore, ils n'ont pas trouvé de programme de formation intéressant.
La subvention canadienne pour l'emploi va venir en aide à ces travailleurs dans tout le pays. Les employeurs et les employés vont pouvoir se rencontrer sur le marché du travail et, grâce à la subvention canadienne pour l'emploi proposée dans le budget, les employés vont recevoir une formation correspondant exactement à des emplois qui existent. Ils sauront que, dès la fin de leur stage, ils vont pouvoir obtenir un emploi et commencer à gagner de l'argent.
La subvention canadienne pour l'emploi accorde au moins 15 000 $ à des fins de recyclage, et nous savons qu'en moyenne, un stage de recyclage coûte environ 7 000 $ et dure moins d'un an. En très peu de temps, l'employeur pourra doter un poste vacant, et un travailleur qui était précédemment au chômage va occuper un emploi productif.
En outre, le budget renforce le programme d'apprentissage, facilite l'obtention de l'expérience nécessaire pour accéder au statut de compagnon et aide les personnes handicapées, les jeunes, les Autochtones et les nouveaux immigrants à trouver du travail.
Les entreprises vont avoir plus de facilité à réussir et à prendre de l'expansion grâce à la prolongation, pour deux ans, de la déduction pour amortissement accéléré sur la machinerie et l'équipement neufs, et grâce à la prolongation et à l'expansion du crédit temporaire à l'embauche pour les petites entreprises.
L'augmentation de l'exonération cumulative des gains en capital, qui passe à 800 000 $ pour les propriétaires de petites entreprises, les agriculteurs et les pêcheurs, et dont la nouvelle limite est indexée à l'inflation, constitue elle aussi une excellente nouvelle pour les propriétaires de petite entreprise de ma circonscription.
Le gouvernement va maintenir son soutien à la recherche avancée, à l'innovation en entreprise et à l'amélioration du régime canadien du capital de risque.
Les familles n'ont pas été oubliées dans le nouveau budget. De nouveaux allègements fiscaux sont accordés aux familles qui adoptent un enfant, qui ont recours à des services de soins à domicile ou qui achètent divers articles, comme des vêtements pour enfants, des articles de sport et des appareils d'exercices, sur lesquels les droits d'importation sont supprimés. Ces mesures peuvent paraître modestes, mais elles vont avoir un effet considérable sur le portefeuille de la plupart des gens de ma circonscription.
Un nouveau code de la consommation sera élaboré pour les personnes qui utilisent les produits financiers, et le gouvernement travaillera avec les provinces afin de protéger les personnes vulnérables qui recourent aux services de prêts sur salaire.
Le gouvernement affectera en outre près de 1,9 milliard de dollars sur cinq ans à la création de logements abordables et à la lutte contre l'itinérance.
L'un des éléments qui revêtent une grande importance pour ma circonscription est le nouveau super crédit accordé aux personnes qui font un don de bienfaisance pour la première fois ou qui n'en ont pas fait depuis plus de cinq ans. Les organismes de bienfaisance sont nombreux dans ma circonscription. J'ai d'ailleurs moi-même appuyé la section de Centraide de ma région en organisant chaque année une partie de hockey caritative. Ce nouveau super crédit incitera les gens à faire des dons pour aider d'autres personnes de leur collectivité.
J'ai encore deux choses à dire. D'abord, le a accompli tout cela sans hausser les impôts ni réduire les transferts aux provinces pour les soins de santé, l'éducation et d'autres services importants. Ensuite, en 2013-2014, les principaux transferts à l'Ontario s'élèveront à 19,9 milliards de dollars, dont près de 3,2 milliards en paiements de péréquation, près de 12 milliards au titre du Transfert canadien en matière de santé et près de 4,7 milliards au titre du Transfert canadien en matière de programmes sociaux.
Les gens de Leeds—Grenville sont très satisfaits du budget. J'espère qu'il sera adopté le plus rapidement possible au Parlement.
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Monsieur le Président, c'est un honneur de parler à la Chambre du Plan d'action économique de 2013, et de ce que celui-ci représente pour ma circonscription, Okanagan—Coquihalla. J'appuie le budget sans réserve pour de nombreuses raisons propres à ma circonscription. Toutefois, j'aimerais traiter brièvement de certaines mesures qui sont dans l'intérêt national.
Les Canadiens doivent parfois s'élever au-dessus des intérêts partisans et tenir compte des préoccupations de l'ensemble de leurs concitoyens. Je ne suis pas le seul député à dire que bon nombre de ses électeurs sont inquiets lorsqu'ils voient des travailleurs étrangers temporaires occuper des postes qui, de l'avis de beaucoup d'entre nous, devraient être occupés par des Canadiens. Nous devons aussi tenir compte du fait que le programme date du début des années 1970. Il a toujours été conçu comme une mesure temporaire. Pourtant, 40 ans après sa mise en place, le programme est maintenant plus vieux que bien des députés, y compris moi-même.
Ce qui a changé au cours des 40 dernières années, c'est que, aujourd'hui, de plus en plus de personnes participent au Programme des travailleurs étrangers temporaires en raison de la pénurie de travailleurs qualifiés dans certains secteurs. Nous devons aussi reconnaître que les provinces et le gouvernement fédéral investissent beaucoup de fonds publics dans l'éducation postsecondaire. Alors que de nombreux employeurs canadiens offrant des emplois bien rémunérés ne parviennent pas à trouver suffisamment de travailleurs qualifiés, il y a des étudiants qui obtiennent des diplômes dans des secteurs où ils ne trouvent aucun emploi. La réalité, c'est que le milieu universitaire a souvent pris beaucoup de temps à répondre aux besoins des employeurs locaux. C'est inacceptable.
En près de 40 ans, le Plan d'action économique de 2013 est le premier budget à proposer des mesures importantes qui permettraient aux Canadiens d'acquérir les compétences nécessaires dans la nouvelle économie. Je félicite le de sa vision à cet égard. C'est notamment pour cette raison que j'appuie le budget.
Dans ma circonscription, Okanagan—Coquihalla, je rencontre souvent des employeurs du secteur privé. Ce sont les créateurs de richesse et les véritables moteurs économiques du Canada. N'oublions jamais que, sans un secteur privé dynamique et prospère, il n'y aurait pas de fonds pour financer les services publics.
Dernièrement, j'ai visité une usine de bois à valeur ajoutée située dans ma circonscription. Mon hôte, M. Nick Arkle de la société Gorman Bros., m'a superbement renseigné sur les nombreux produits de bois à valeur ajoutée que son entreprise exporte dans 28 pays. C'est une entreprise remarquable et novatrice à tous les points de vue.
J'ai notamment appris que, si l'entreprise n'était pas plus efficace que 90 % de ses concurrents, elle devrait fermer ses portes pendant les mauvais cycles que connaît inévitablement l'économie. Dans cette industrie, chaque coupe est analysée avec soin. Toute perte de bois est considérée comme une perte de revenus. C'est grâce à de nombreux investissements importants que cette entreprise est devenue un leader de l'industrie. En effet, la machinerie spécialisée qui sert à couper le bois coûte très cher. C'est pourquoi les allégements fiscaux que prévoit notre Plan d'action économique pour l'achat d'équipement manufacturier sont d'une importance capitale pour la survie de cette usine de bois et d'autres usines semblables.
Il ne faudrait pas non plus oublier que, lorsqu'on achète de nouvelles machines, on a aussi besoin de travailleurs qualifiés qui sauront les utiliser et les entretenir. J'ai parlé à quelques membres de l'équipe d'opérateurs de scie de M. Arkle. Dans bien des cas, ils utilisent jusqu'à une centaine de scies pendant un quart de travail afin que seule une infime quantité de bois se perde sous forme de sciure; ils voient aussi à accroître la sécurité et à prolonger la durée de vie des machines. Certains ont souligné que le métier d'opérateur de scie est bien rémunéré dès le départ, et qu'ils offrent d'excellentes possibilités aux jeunes qui souhaitent rester dans le centre-sud de la Colombie-Britannique tout en étant capables de subvenir aux besoins de leur famille. Il suffit à ces jeunes d'acquérir la formation requise, puis de vouloir utiliser leurs compétences.
Ces activités créent de nouveaux emplois. C'est une autre raison qui m'amène à appuyer le budget, puisque la création d'emplois est tout aussi importante dans ma circonscription que dans l'ensemble de notre merveilleux pays.
Il faut aussi reconnaître que les scieries, en plus de fournir des centaines d'emplois bien rémunérés qui aident à stimuler l'économie de toute une région, paient beaucoup d'impôt foncier aux administrations locales. Je suis un ancien conseiller municipal, et je suis donc très bien placé pour savoir que les recettes fiscales des entreprises et les emplois bien rémunérés sont importants pour le tissu des collectivités.
Cela m'amène à mon prochain point. Le Plan d'action économique continuera de soutenir le Fonds d'amélioration des collectivités et la nouvelle version du Fonds Chantiers Canada. Ce financement stable à long terme aidera les collectivités à planifier leurs besoins en infrastructure selon leur moyen.
Par le passé, différents gouvernements fédéraux ont réduit les transferts aux provinces, qui ont ensuite refilé une partie des coûts aux municipalités. J'espère que tous les députés reconnaîtront eux aussi que le budget continuera d'appuyer les collectivités et les provinces. Voilà une autre raison pour laquelle je l'appuierai.
Bien que je pourrais continuer pendant des heures à vous énumérer les raisons pour lesquelles j'appuie le budget, ce serait trop long, et j'attirerai donc votre attention sur un dernier point. Bien des gens ont négligé ce détail, mais je crois que c'est important. Le Plan d'action économique renferme de nombreuses mesures qui appuieraient les créateurs d'emplois. Pensons au crédit d'impôt pour l'exploration minière de 15 %. Lorsqu'on pense à la circonscription d'Okanagan—Coquihalla, on songe à ses magnifiques vignobles et ses excellents vins qui sont parmi les meilleurs du Canada. Soit dit en passant, les gens peuvent acheter ces remarquables vins au Manitoba, et ils pourront bientôt s'en procurer en Nouvelle-Écosse. On espère pouvoir faire de même sous peu en Ontario.
Beaucoup ne savent pas quelle importance vitale le secteur minier peut avoir dans ma circonscription, Okanagan—Coquihalla. On trouve à Logan Lake l'une des plus grandes mines de cuivre à ciel ouvert au Canada. C'est la mine de cuivre Highland Valley, qui fait vivre directement 900 familles ainsi que des milliers d'autres indirectement. Ceux qui sont contre l'exploitation responsable des ressources naturelles, c'est-à-dire la totalité du caucus de l'opposition, y compris le chef de l'opposition, devraient savoir que Teck Resources Ltd., l'entreprise qui exploite cette mine, a été nommée récemment l'entreprise championne du développement durable au Canada.
Selon le maire Marlon Dosch, cette mine joue un rôle majeur dans l'économie de Logan Lake, à la fois comme créatrice d'emplois locaux et comme importante source de recettes fiscales locales. À ce qu'on me dit, vu les départs à la retraite qui sont prévus, l'entreprise sera bientôt à la recherche de travailleurs qualifiés. C'est une perspective qui plaît aux gens de Logan Lake, compte tenu du développement qu'elle implique. Des familles iront s'installer là-bas, et leurs enfants iront à l'école locale. Voilà un gage de vitalité pour cette municipalité rurale.
À Merritt se trouve par ailleurs une mine de cuivre relativement nouvelle. C'est la mine Huldra Silver. Quoiqu'elle soit plus petite que l'autre mine, elle compte tout de même un effectif de 60 employés, y compris des membres locaux des Premières Nations. L'entreprise injecte environ 15 millions de dollars dans l'économie locale. Le PDG, M. Sharp, a fait de l'emploi des membres locaux des Premières Nations une priorité. Les mesures contenues dans le Plan d'action économique de cette année aideraient la région de Merritt et de la vallée de la Nicola.
À Okanagan Falls, Unit Electrical Engineering fabrique de l'équipement spécialisé, y compris des composants utilisés dans l'industrie minière. C'est le plus gros employeur de la région, et il a produit de l'équipement employé dans des mines comptant parmi les plus grosses au Canada.
Le crédit d'impôt pour l'exploration minière est important pour de nombreuses familles d'Okanagan—Coquihalla, qui dépendent des emplois bien rémunérés dans cette industrie majeure. Voilà une autre raison pour laquelle je suis favorable au Plan d'action économique de 2013.
[Français]
N'oublions pas non plus que le Plan d'action économique continue de mettre le Canada en bonne voie d'équilibrer le budget en 2015-2016. Il fait aussi fond sur les principes qui permettent de maintenir la cote de crédit AAA du Canada, et il assure le maintien de notre position financière, respectée dans le monde entier, de leader des pays du G7.
L'opposition dit que nous devrions dépenser plus d'argent et augmenter les impôts, mais il ne faut pas oublier que c'est la voie que d'autres pays ont empruntée et que ce sont des luttes qu'ils continuent d'essayer de payer. À mon avis, les valeurs canadiennes veulent que l'on vive selon ses moyens.
Notre pays n'a pas été bâti sur le principe de cadeaux, d'impôts élevés et d'une pléthore de programmes sociaux coûteux.
[Traduction]
Je suis heureux d'avoir pu prendre la parole dans cette enceinte pour exprimer mon adhésion entière au Plan d'action d'économique de 2013 préparé par le .
:
Monsieur le Président, je suis heureux d'avoir l'occasion de participer au débat. J'ai écouté avec beaucoup d'attention les propos des intervenants précédents, et j'ai certains commentaires à faire à ce sujet.
La semaine dernière, j'ai dit dans un point de presse que, si le était Guillaume Tell, j'étais très heureux de ne pas avoir de pomme sur la tête.
Je tiens à établir l'inexactitude grossière des prédictions faites par le ministre avant que les députés d'en face commencent à se péter un peu trop les bretelles au sujet de leur prétendu bilan de la gestion de l'économie. Examinons ce bilan.
En 2006, dans son premier budget, le a prédit une croissance de 3 %. La croissance réelle a été de 2,8 %. En 2007, il a prédit 2,3 %. Il a aussi raté la cible. En 2008, il a prédit une croissance de 1,7 % alors que, dans les faits, elle a atteint 0,7 %. En 2009, le ministre a dû avouer qu'il y aurait une contraction dans l'économie de 0,8 %. La contraction réelle s'est élevée à 2,8 %. En 2011, il a prédit une croissance de 2,9 % alors que celle-ci a atteint 2,5 %. L'an dernier, il a prédit une croissance de 2,1 %, mais la croissance réelle a été d'environ 1,8 %.
Si l'on faisait une moyenne de la croissance annuelle réelle du PIB sous chaque premier ministre, un seul premier ministre, d'après certains députés qui s'en souviennent, R.B. Bennett, a affiché un bilan de croissance économique pire que celui du . La croissance annuelle moyenne enregistrée sous le régime du premier ministre s'établit à 1,4 % pour les sept ans de son mandat.
Lorsque le a annoncé le Plan d'action économique dans le budget 2009, il a promis un déficit temporaire qui serait éliminé en 2013-2014, soit au cours de l'exercice qui, soit dit en passant, commence dans six jours. Au lieu de cela, on prévoit un déficit de 18,7 milliards de dollars pour 2013-2014. Si l'on se fie à sa feuille de route antérieure, cela ne sera pas un objectif facile à atteindre.
Je tiens à revenir là-dessus parce que les députés n'arrêtent pas de dire: « Faisons semblant de n'avoir aucun souvenir de tout cela ». Le problème, c'est que nous avons une mémoire et que nous avons un bilan.
En 2008, le ministre a prédit un surplus de 2,3 milliards de dollars qui s'est transformé en un déficit de 5,8 milliards, soit un écart de 8,1 milliards. En 2009, il a prédit un déficit de 33,7 milliards, qui est devenu un déficit de 55,6 milliards, un écart de 21,9 milliards. En 2012, il a prédit un déficit de 21,1 milliards, qui s'est converti en un déficit de 25,9 milliards, un écart de 4,8 milliards.
La mise à jour économique de l'automne 2008 est probablement la plus célèbre erreur d'évaluation qu'ait commise le — et il doit avoir peur que l'histoire se répète. C'est probablement sa plus tristement célèbre prévision économique. Tout le monde s'en souvient, car c'est dans cette mise à jour qu'il ne prévoyait pas de récession pour le Canada, qu'il prévoyait une succession de budgets équilibrés — qui se traduiraient, au final, par un excédent de 0,1 milliard de dollars — et qu'il prévoyait que la future vente d'actifs du gouvernement serait la clé de l'équilibre budgétaire.
Il convient de rappeler que nous pensions avoir atteint le fond du baril il y a six ans, lorsque notre dette s'élevait à 458 milliards de dollars. Or, selon ce budget, notre dette s'élèvera à 627 milliards de dollars d'ici la fin de l'exercice. C'est une hausse de 169 milliards de dollars.
C'est le même qui, pendant son exposé budgétaire, a déclaré, d'un ton moralisateur, que les gouvernements ne peuvent pas sortir de la récession à coup de dépenses. Il s'est ensuite tourné vers l'opposition, en jetant un regard éloquent, et a déclaré que certaines personnes risquaient d'être en désaccord, ce qui n'empêchait pas le gouvernement d'être fier de son bilan en matière de gestion économique et de prudence financière. Le gouvernement a le culot de dire qu'il est un exemple de prudence financière alors qu'il augmente la dette nationale de 170 milliards de dollars. C'est absurde.
Ce qui est également absurde, c'est de dire que ce gouvernement limite les dépenses. En effet, les dépenses de programmes ont augmenté de 45 % depuis 2005-2006, passant de 175 milliards de dollars à 253 milliards de dollars. C'est nettement supérieur au taux d'inflation et au taux de croissance de l'économie réelle.
Le Canada est une fédération. Les programmes fédéraux et l'approche fédérale ne peuvent être examinés de façon isolée. J'aimerais que ce budget ne se limite pas aux plans et aux espoirs du gouvernement fédéral, lesquels ont apparemment été énoncés dans l'exposé budgétaire. À l'instar de la majorité des Canadiens, j'aimerais savoir comment se porte la fédération. Comment se portent les Canadiens? Quel est le taux de chômage? Quel est le taux de création d'emplois? Quel est le niveau d'endettement des Canadiens? Ont-ils pris du retard ou vont-ils de l'avant? Comment se portent les provinces et les municipalités?
Tenons-nous en aux faits. Depuis 2007-2008, la dette provinciale, soit le total de la dette de toutes les provinces, est passée de 321 milliards de dollars à 534 milliards de dollars, une augmentation de 230 milliards de dollars. Cette année, en 2012-2013, seuls la Saskatchewan et les trois territoires qui bénéficient déjà d'un grand appui du gouvernement fédéral vont enregistrer un excédent. Par conséquent, la fédération se porte beaucoup moins bien que ne le prétend le gouvernement. Il n'est pas disposé à reconnaître combien la situation est problématique.
Cependant, le gouvernement ne rate jamais une occasion de se péter les bretelles. J'ai écouté les déclarations des députés de et d', qui ont affirmé combien le budget est merveilleux parce que, pour la première fois en 40 ans, un gouvernement a reconnu que le Canada est confronté à un problème de compétences. Pardon?
[Français]
Ce n'est pas la première fois en 40 ans qu'on découvre avoir un problème sur le plan de la formation professionnelle. On a un problème, c'est clair. Tout le monde le sait très bien et reconnaît le problème. Toutefois, dire qu'il y a un problème et proposer une solution sont deux choses complètement différentes.
Prenons un moment pour discuter de la formation professionnelle. Il y a six ans, le gouvernement a signé une série d'accords avec les provinces dans le cadre desquelles il leur a complètement cédé la compétence relative à la formation. Il leur a donné de l'argent et leur a dit de faire de leur mieux pour régler le problème de la formation.
Il semble que le se soit fâché récemment quand il a découvert qu'il y avait un problème. Il a été le dernier à comprendre la situation et à s'en apercevoir.
Le a pris une position légèrement exagérée il y a six ans. Maintenant, il retourne au travail et dit avoir une solution à proposer. Il annonce que le gouvernement permettra à de jeunes étudiants ou travailleurs de recevoir 15 000 $. Le gouvernement élaborera toute la publicité pour ce merveilleux programme et reprendra sa position dans le domaine de la formation.
Le a dit que son gouvernement allait résoudre ce problème et y faire face comme personne d'autre n'a essayé de le faire auparavant. Quelle position exagérée, quelle arrogance de la part du gouvernement fédéral et du Parti conservateur!
Effectivement, les provinces ont commencé à leur travail. Tout le monde n'est pas d'accord que le gouvernement crée un programme de 15 000 $, parce que le annoncera ensuite que tout le monde, soit le fédéral, les provinces et le secteur privé, devra contribuer 5 000 $.
Aujourd'hui, le affirme qu'il est prêt à discuter et à négocier avec les provinces. Ce n'est pas une bonne idée d'annoncer un programme avant de négocier. En effet, c'est le contraire de ce qu'il faut faire. Mieux encore, le gouvernement doit dire qu'il a des choses à discuter avec les provinces et qu'il veut le faire.
[Traduction]
Les conservateurs ont laissé filer une bonne occasion. Il y a seulement six mois, les premiers ministres provinciaux ont pris la décision inouïe d'inviter le a une discussion sur l'économie. Ils voulaient discuter des questions qui les préoccupent et qui préoccupent le gouvernement, parce que l'administration d'une économie moderne et d'une fédération ne relève pas de la compétence exclusive du gouvernement du Canada ni de celle du Parti conservateur. C'est une question qui concerne tous les partis politiques, toutes les régions et tous les gouvernements.
Le a décliné l'invitation. Le du Canada a refusé de participer. Dans aucune autre fédération du monde le chef du gouvernement fédéral aurait refusé de participer à une discussion sur l'économie à la demande des premiers ministres provinciaux. C'est incroyable.
À la lumière des 48 dernières heures, je suggère aux premiers ministres provinciaux de louer des costumes de panda et d'inviter le à une séance photo fantastique. Ils n'auront même pas à se tenir derrière une vitre. Ils seront en public et prêts à s'asseoir. C'est, je pense, la seule façon d'amener le à dialoguer avec les premiers ministres provinciaux.
Au lieu de tenir une réunion et de discuter sérieusement, que fait le gouvernement du Canada? En ce qui a trait au dossier de la santé, le est allé à un déjeuner des ministres des Finances et a dit: « Je n'ai pas le temps de déjeuner. Soit dit en passant, je tiens à vous dire à quoi vous attendre en ce qui concerne les transferts en santé pour les 10 prochaines années. »
On peut entendre le député de lancer des bravos. Peut-être que cette façon de faire est acceptable là d'où il vient, mais j'ai déjà participé à des réunions avec des premiers ministres et avec des ministres des Finances, et je peux vous dire qu'il est ridicule qu'un représentant du gouvernement fédéral ne prenne que cinq minutes pour expliquer les tenants et aboutissants d'un programme de transferts.
Il faut tenir des discussions. Le gouvernement ne peut pas présenter sa proposition comme étant à prendre ou à laisser. Même certains députés conservateurs rejettent ce type d'approche.
Même à l'heure actuelle, alors que le gouvernement se fait vieillissant, nous commençons à voir des signes de vie, des gens qui veulent s'exprimer et se détacher du choeur de l'armée bleue, porter un message différent et parler de leur propre voix. Or, la direction du Parti conservateur veut les écraser.
Le budget en fait tellement moins que ce qu'on veut nous faire croire. Lorsque le député d' et le député de se renvoyaient la balle, le député de : « N'est-ce pas merveilleux? Nous avons découvert que la réduction des droits de douane aura un effet bénéfique sur l'économie. »
Pourtant, dans le budget, les conservateurs ont augmenté de 300 millions de dollars les recettes douanières du gouvernement fédéral, mais les deux catégories de produits visés une réduction des droits de douane ont été révélés au public, comme par magie.
John Ivison du National Post a été capable, comme par magie, de trouver parmi tous les autres, les deux produits dont les droits de douane seraient diminués par le gouvernement, et il affirme que les journalistes du Globe and Mail avaient obtenu les mêmes renseignements, comme par magie. Comme cela a-t-il bien pu arriver? Comment ont-ils pu savoir que les vêtements pour bébé et l'équipement de hockey seraient visés? De tous les produits possibles, ils ont choisi ces deux là.
Je ne pense pas que ce soit le fruit du hasard. Je sais que mes collègues du Nouveau Parti démocratique ont écrit à la GRC et que cette dernière lancera une enquête. Je souhaite bonne chance aux enquêteurs qui essaieront de faire la lumière dans ce dossier, ce ne sera pas facile.
Le gouvernement a augmenté les tarifs douaniers de 300 millions de dollars. J'aimerais bien être un petit oiseau et entendre le dire à nos amis asiatiques: « Nous voulons vraiment réduire les tarifs douaniers et entreprendre des négociations avec les pays de la zone pacifique, mais en passant, nous allons mettre la main sur 300 millions de dollars avant même de nous asseoir pour discuter sérieusement des tarifs douaniers. »
C'est ridicule. Je suis sidéré par l'ensemble des mesures que prend le gouvernement, non pour améliorer le budget, mais plutôt pour le vendre.
Je dois le reconnaître: le gouvernement sait comment orchestrer une fuite de renseignements. Il sait comment refiler à la presse quelques bribes d'information, une semaine avant le budget, en lui disant: « Voici un petit quelque chose. Délectez-vous de ceci ou de cela. » Et voilà que soudainement, magiquement, la presse savait que la formation professionnelle et les infrastructures allaient être au centre du budget. Absolument toutes les allocutions prononcées par les députés d'en face, soigneusement préparées par le Cabinet du premier ministre, en ont fait mention.
Voilà ce que nous savons. Nous savons que les conservateurs excellent dans l'orchestration. Et nous savons qu'après avoir bien orchestré les choses, comme le dirait le député de , ils savent comment s'y prendre pour vendre leur salade.
Il n'est même pas ici pour entendre ce que j'ai à dire. Voilà comment on traite un chef intérimaire; il me dit de mentionner sa circonscription, mais lorsque je prends la peine de l'inclure dans l'histoire, il part. Je n'arrive pas à comprendre.
:
Monsieur le Président, ce genre de détail nous échappe parfois, malgré les années d'expérience.
Bref, il est clair que les conservateurs savent orchestrer et qu'ils savent vendre.
Les publicités ont commencé pendant la fin de semaine. Je mets au défi qui que ce soit, journalistes ou autres, d'analyser ces publicités et de me dire quels renseignements elles contiennent. Quels sont les faits mentionnés? Il n'y a aucun fait. Il n'y a aucune information. Ce n'est qu'un beau montage d'images touristiques, qui montrent des gens en train d'assembler quelque chose, des chutes d'eau, des navires qui descendent un cours, et tralali, et tralala. Il n'y a rien qui ressemble à des faits ou à de l'information dans ces publicités. C'est de la pure propagande, conçue seulement pour vendre, vendre, vendre.
Les conservateurs n'ont rien d'autre. Ils n'ont qu'un minuscule produit à vendre, un produit plutôt douteux qui perd une grande partie de son charme quand on le regarde de plus près. La réalité, c'est que les fonds consacrés à l'infrastructure n'augmentent pas mais qu'ils diminuent. Bien sûr, les conservateurs peuvent dire qu'il s'agit d'un investissement sur 10 ans, qui offrira donc une certaine stabilité pendant une décennie. Ils semblent penser qu'ils seront au pouvoir pendant encore 10 ans, mais ils se trompent. Quelle arrogance incroyable!
Tant qu'à donner du panache au programme, pourquoi ne pas l'étaler sur 20 ans, voire 40 ans? Pourquoi faire toute une histoire et dire qu'il s'agit du plus important investissement jamais annoncé? N'importe qui peut annoncer quelque chose puis en faire la publicité, mais en quoi est-ce concret?
Dans le concret, il y a moins de fonds pour les infrastructures et moins de financement pour la formation professionnelle. Les conservateurs extrapolent pour les années à venir à partir du financement de 2007. Ils disent que nous sommes aux prises avec une crise, puis ils précisent qu'ils auront un programme en place d'ici deux ou trois ans. C'est toute une crise La situation est tellement urgente que le a eu le temps d'aller voir les pandas, mais pas d'aller voir les premiers ministres des provinces et territoires.
Le premier ministre est disponible pour aller voir deux pandas qui ne sont même pas autorisés à sortir de quarantaine, mais il est trop occupé pour aller rencontrer les premiers ministres de 12 provinces et territoires. Il est trop préoccupé par la santé de l'économie pour en discuter avec les premiers ministres des provinces et territoires, mais il a le temps d'aller accueillir deux pandas qui arrivent au pays.
Finies les élucubrations, il est temps de tenir une vraie discussion. Le budget manque de sérieux. Il ne tient pas compte de la situation actuelle. Il ne dit pas à quel point le gouvernement se trompe sur la situation économique. Il ne dit pas où nous en sommes sur le plan de l'inégalité, des soins de santé, de la pauvreté ou des conditions de vie des Canadiens. C'est un budget qui vise à séduire. Il vise à illusionner plutôt qu'à agir concrètement.
Voilà pourquoi le Parti libéral votera contre le budget.