:
Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 428, 430, 448, 449 et 450.
[Texte]
Question no 428 -- L'hon. John McCallum:
En ce qui concerne le plan de dépenses du gouvernement, pour chacun des exercices 2006-2007, 2007-2008, 2008-2009, 2009-2010, 2010-2011 et 2011-2012, quels sont les détails de toutes les dépenses gouvernementales imputées à des postes législatifs qui ne figurent ni au Budget principal des dépenses ni aux budgets supplémentaires des dépenses, y compris: a) le ministère qui dépense les fonds; b) le montant dépensé; c) l’autorité législative responsable de la dépense; d) l’objet de la dépense; e) la raison pour laquelle la dépense a été exclue du Budget?
L'hon. Tony Clement (président du Conseil du Trésor et ministre de l'Initiative fédérale du développement économique dans le Nord de l'Ontario, PCC) Monsieur le Président, les renseignements demandés ne peuvent être fournis dans le délai alloué pour répondre à cette question puisqu’il faudrait effectuer une recherche manuelle intensive des documents.
Les prévisions des dépenses législatives sont présentées dans le Budget des dépenses à titre d’information seulement. Elles sont indiquées dans le Budget principal des dépenses si les lois nécessaires ont été approuvées et qu’il est possible d’effectuer une estimation raisonnable du montant. Si un organisme veut obtenir l’approbation de dépenses annuelles votées supplémentaires dans le Budget supplémentaire des dépenses, tous les nouveaux postes législatifs seront ajoutés et des révisions aux prévisions des postes législatifs existants seront aussi apportées.
Certains postes législatifs ne figurent pas dans le Budget des dépenses. Les dépenses liées aux produits de la vente de biens excédentaires de l’État -- Loi sur les biens de surplus de la Couronne --, et les remboursements de montants portés aux revenus d'exercices antérieurs -- Loi sur la gestion des finances publiques, article 20 -- sont deux exemples. Dans ces deux cas, les montants sont généralement minimes et sont difficiles à prévoir. D’autres montants pourraient ne pas figurer dans le Budget principal des dépenses ou le Budget supplémentaire des dépenses en raison du calendrier des paiements, notamment les paiements effectués après la préparation du Budget supplémentaire des dépenses (C) et avant la fin de l’exercice financier.
Toutes les dépenses sont présentées par ministère, par poste législatif, dans les sections du Sommaire du portefeuille ministériel du Volume 2 des Comptes publics du Canada, à l’adresse http://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/recgen/txt/72-fra.html. Le Sommaire du portefeuille ministériel présente toutes les autorisations disponibles par rapport à l’année précédente et, pour ce qui est des postes législatifs, les prévisions indiquées dans le Budget principal des dépenses et dans le Budget supplémentaire des dépenses, et les rajustements.
Question no 430 -- Mme Charmaine Borg:
En ce qui concerne le projet de loi imminent sur l’accès juridique: a) le ministre de la Sécurité publique a-t-il répertorié des cas où une loi sur la protection de la vie privée en ligne avait nui aux enquêtes policières et menacé la sécurité publique; b) le ministre de la Sécurité publique a-t-il fait des déclarations concernant la deuxième requête en trois ans formulée par l’Association canadienne des chefs de police aux services de police au pays de lui faire part de cas où le refus par un fournisseur de service Internet de fournir les renseignements personnels d’un client a « nuit à une enquête ou menacé la sécurité publique » et, si oui, quelle est la teneur de ces déclarations?
L'hon. Vic Toews (ministre de la Sécurité publique, PCC):
Monsieur le Président, en ce qui a trait à Sécurité publique Canada et en réponse à la question a),en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, les télécommunicateurs peuvent, sans qu’un mandat soit nécessaire, transmettre aux autorités des renseignements de base sur les abonnés. Or, le problème est qu’il n’y a aucune uniformité à l’échelle du pays dans la façon dont les télécommunicateurs répondent à ces demandes. Parfois, ils y donnent suite rapidement, mais parfois, ils y répondent qu’après un long délai ou n’y répondent pas du tout.
Ainsi:
En 2010, selon le Centre national de coordination contre l'exploitation des enfants de la Gendarmerie royale du Canada, GRC, à Ottawa, le temps de réponse moyen à une demande de renseignements de base sur les abonnés était de 13 jours et seulement 72,5 p. 100 des demandesont été exécutées.
Un certain télécommunicateur répond seulement le vendredi aux demandes de renseignements de base sur les abonnés, et ce, peu importe le moment où la requête est soumise.
Un autre télécommunicateur accepte seulement les demandes de renseignements de base sur les abonnés soumises par courrier électronique. Il va sans dire que cela peut s’avérer problématique lors de situations d’urgence.
En décembre 2010, la GRC du Nouveau-Brunswick a commencé à enquêter sur un cas de distribution de pornographie juvénile. Les policiers soupçonnaient un individu qui utilisait un télécommunicateur reconnu pour ne pas fournir l’information demandée aux policiers. Sachant cela, le policier local a fait une demande d’autorisation. En raison de ce délai, des abus envers des personnes mineures n’ont pas pu être prévenus plus rapidement. De fait, il s’est avéré que ce suspect abusait de deux jeunes garçons afin de produire de la pornographie juvénile. Cependant, le suspect a arrêté ses activités en ligne durant la période d’obtention du mandat et l’enquête a été suspendue. Quelques mois plus tard, le suspect a repris ses activités en ligne et, cette fois, le télécommunicateur a accepté de fournir les renseignements demandés. Le suspect a été accusé de possession et de distribution de pornographie juvénile.
En 2007, la GRC a pris part à une enquête internationale visant des suspects qui se trouvaient au Canada et qui essayaient d’obtenir frauduleusement environ 100 millions de dollars de sociétés américaines. Au cours de l’enquête, les policiers devaient identifier les personnes commettant ces activités frauduleuses. Les suspects se déplaçaient constamment et les policiers avaient besoin de l’aide immédiate des télécommunicateurs pour déterminer où se trouvaient les réseaux. Cependant, les télécommunicateurs refusaient de fournir les renseignements de base sur les abonnés nécessaires. En raison du manque de collaboration des télécommunicateurs, il a fallu cinq jours à huit enquêteurs spécialisés travaillant à temps plein pour enfin trouver et arrêter les suspects, qui avaient alors déjà escroqué 15 millions de dollars à leurs victimes. Si les policiers avaient obtenu les renseignements dont ils avaient besoin lorsqu’ils les ont demandés, on aurait pu limiter considérablement le montant de la fraude et les ressources policières auraient pu être utilisées plus efficacement.
Un enfant a été enlevé en Colombie-Britannique en 2011. Une alerte Amber a été diffusée et, heureusement, le suspect a libéré l'enfant. Toutefois, le suspect n’a pas alors été appréhendé, et on ignorait où il se trouvait. En effectuant une enquête plus approfondie, les policiers ont obtenu une adresse de protocole Internet, IP, associée au suspect. Ils ont donc communiqué directement avec le télécommunicateur, et on leur a répondu que, sans une ordonnance de communication, il était contraire à leur politique de fournir des renseignements sur les abonnés liés à une adresse IP. Les policiers ont avisé le télécommunicateur que le suspect avait déjà enlevé un enfant et que d’autres enfants pourraient être à risque. Le télécommunicateur a alors accepté de fournir les renseignements demandés, et le suspect a été localisé et appréhendé moins de 24 heures après que les policiers ont obtenu les renseignements.
En réponse à la question b), le ministre de Sécurité publique n’a fait aucune déclaration concernant le deuxième rappel en trois ans par l’Association canadienne des chefs de police aux services de police de l’ensemble du pays à soumettre des cas où le refus d’un fournisseur de services Internet à fournir des renseignements personnels d’un client a entravé une enquête ou compromis la sécurité publique.
Question no 448 -- L'hon. Mauril Bélanger:
Combien de places en garderie ont été créées au cours des exercices 2006-2007, 2007-2008, 2008-2009 et 2010-2011, dans chaque province et territoire avec l’aide financière du gouvernement?
L'hon. Diane Finley (ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences, PCC):
Monsieur le Président, grâce à l’Initiative de création de places en garderie annoncée dans le budget 2007, le gouvernement du Canada transfère un montant supplémentaire de 250 millions de dollars chaque année aux provinces et aux territoires pour les aider à concrétiser leurs priorités en matière de places en garderie et pour qu’ils continuent de consolider un système de services de garde qui réponde aux besoins de leurs citoyens.
Au cours des cinq dernières années, le gouvernement fédéral a transféré plus de 1.25 milliard de dollars aux provinces et aux territoires spécifiquement pour la création de places en garderie. Cela s’ajoute aux 850 millions de dollars qui sont transférés aux provinces et aux territoires pour le développement de la petite enfance ainsi que l’apprentissage et la garde des jeunes enfants.
Depuis 2007, les fonctionnaires fédéraux compilent non officiellement les annonces des provinces et des territoires sur les places en garderie; selon les plans présentés par les administrations, 102 000 nouvelles places en garderies ont été créées ou le seront. Certaines administrations utilisent également ces fonds pour améliorer la qualité de ces places ou pour les rendre plus abordables.
L’approche du gouvernement du Canada reconnaît que les gouvernements des provinces et des territoires ont la responsabilité principale de la prestation des services sociaux et éducationnels pour les enfants et la famille, notamment l’élaboration et la mise en œuvre de politiques et de programmes pour le développement de la petite enfance ainsi que l’apprentissage et la garde des jeunes enfants.
Cette approche tient compte du fait que chaque province et territoire a des priorités différentes. Chaque gouvernement provincial et territorial élabore et met en œuvre des programmes et des services de garde d’enfants qui répondent le mieux possible aux besoins de leurs familles et de leurs enfants. Certains d’entre eux ont choisi de concentrer leurs efforts sur la création de places en garderie alors que d’autres investissent dans les salaires ou dans la formation des fournisseurs de services de garde.
En plus des transferts aux provinces et aux territoires, le gouvernement du Canada aide les familles avec enfants et contribue au développement de la petite enfance ainsi qu’à l’apprentissage et la garde des jeunes enfants par l’entremise d’un soutien financier direct, tel que la Prestation universelle pour la garde d’enfants, et de mesures fiscales, telles que la déduction pour frais de garde d’enfants. Pour l’année 2010 2011, ce financement s’élève à près de 6.2 milliards de dollars, l’investissement le plus considérable de l’histoire du Canada.
Question no 449 -- L'hon. Mauril Bélanger:
Combien de places en garderie ont été créées pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire au cours des exercices 2006-2007, 2007-2008, 2008-2009 et 2010-2011, dans chaque province et territoire avec l'aide financière du gouvernement?
L'hon. Diane Finley (ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences, PCC):
Monsieur le Président, grâce à l’Initiative de création de places en garderie annoncée dans le budget 2007, le gouvernement du Canada transfère un montant supplémentaire de 250 millions de dollars chaque année aux provinces et aux territoires pour les aider à concrétiser leurs priorités en matière de places en garderie et pour qu’ils continuent de consolider un système de services de garde qui réponde aux besoins de leurs citoyens.
Au cours des cinq dernières années, le gouvernement fédéral a transféré plus de 1.25 milliard de dollars aux provinces et aux territoires spécifiquement pour la création de places en garderie. Cela s’ajoute aux 850 millions de dollars qui sont transférés aux provinces et aux territoires pour le développement de la petite enfance ainsi que l’apprentissage et la garde des jeunes enfants.
Le gouvernement du Canada s’efforce de favoriser l’épanouissement des communautés de langue officielle en situation minoritaire, tout en tenant compte du fait que les gouvernements provinciaux et territoriaux sont principalement responsables de la conception et de l’exécution des politiques et des programmes de développement de la petite enfance ainsi que d'apprentissage et de garde des jeunes enfants.
En tant que gouvernement du Canada, nous jouons un rôle d’habilitation auprès des gouvernements provinciaux et territoriaux en leur transférant des sommes considérables destinées à financer leurs propres programmes. Notre rôle n’est pas de diriger ou de superviser l’élaboration et la mise en œuvre de services à la petite enfance. Les provinces et les territoires sont responsables de leurs décisions stratégiques, de leurs activités et de leurs dépenses liées à ce domaine devant leurs propres citoyens et non devant le gouvernement du Canada.
Depuis 2007, les fonctionnaires fédéraux compilent non officiellement les annonces des provinces et des territoires sur les places en garderie; selon les plans présentés par les administrations, 102 000 nouvelles places en garderies ont été créées ou le seront. En raison de la nature non officielle de la compilation, celle-ci ne comprend pas la ventilation des places par communauté de langue officielle en situation minoritaire.
Question no 450 -- Mme Judy Foote:
En ce qui concerne les pratiques d’embauche de cadres supérieurs de Marine Atlantique: a) où a été situé historiquement le poste de dirigeant principal de l’information; b) où a été situé historiquement le poste d’Opérations pour les ports de Channel-Port aux Basques, de North Sydney et d’Argentia; c) quelle est la raison pour le placement historique de ces postes; d) pourquoi le poste de dirigeant principal de l’information a-t-il été déplacé à St. John’s; e) y a-t-il des plans pour déplacer d’autres postes de Channel-Port aux Basques; f) quelles mesures ont été prises pour recruter un candidat qui habitait ou aurait été déplacé à Channel-Port aux Basques au moment de la dotation du poste de dirigeant principal de l’information; g) quels étaient les critères d’emploi requis pour le dirigeant principal de l’information; h) l’offre d’emploi précisait-elle que le candidat choisi devait habiter ou travailler à Channel-Port aux Basques; i) combien de candidats y avait-il pour le poste de dirigeant principal de l’information; j) combien de candidats provenaient de Channel-Port aux Basques?
L'hon. Denis Lebel (ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités et ministre de l'Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, PCC):
Monsieur le Président, en ce qui a trait à Marine Atlantique S.C.C., les réponses sont les suivantes.
En réponse à la question a), le poste de dirigeant principal de l’information était situé à Channel-Port aux Basques.
En réponse à la question b), pour Channel-Port aux Basques, le poste de directeur de terminal est situé au terminal portuaire;
pour North Sydney, le poste de directeur de terminal est situé au terminal portuaire; et
pour Argentia, le poste de directeur adjoint de terminal est situé au terminal portuaire de mai à octobre pour couvrir la saison d’opérations du service Argentia à North Sydney.
En réponse à la question c), le placement de tous les postes à Marine Atlantique est déterminé en considérant la meilleure façon de satisfaire les exigences opérationnelles et le service à la clientèle de la société.
En réponse à la question d), Marine Atlantique n’a pas pris de décision relativement à la relocalisation du poste de dirigeant principal de l’information à St. John’s. Toutefois, une décision fut prise à l’effet d’offrir aux candidats l’option de l’emplacement de travail, soit Port aux Basques, North Sydney ou St. John’s, tel qu’énoncé dans l’offre d’emploi afin de s’assurer qu’un vaste groupe de personnes qualifiées puisse présenter une demande d’emploi pour ce poste.
En réponse à la question e), nous n’avons pas l’intention de déplacer des postes au sein de notre organisation. Cependant, nous devons nous assurer que l’organisation est flexible et qu’elle répond aux changements des exigences des marchés du travail et des clients.
En réponse à la question f), pour les postes de cadres supérieurs à l’intérieur de la société, Marine Atlantique suit une stratégie standard de recrutement et retient les services d’une firme de recherche de cadres supérieurs qui a recours à des techniques exhaustives de recherche pour attirer les meilleurs candidats.
En réponse à la question g), voici les critères d’études de haut niveau et de compétences élevées pour le poste: un diplôme obtenu auprès d'une université reconnue dans un champ d’études pertinent, soit l’informatique ou le génie;
une maîtrise en administration des affaires serait considérée comme un atout;
un minimum de dix ans d'expérience de direction de TI ou GI;
une expérience importante en gestion financière, gestion des ressources humaines, gestion du risque et gestion du rendement;
des réussites axées sur les résultats et posséder des compétences en initiatives de direction, service à la clientèle, efficacité et motivation.
En réponse à la question h), l’affichage de poste contenait l’énoncé suivant:
« Ce poste sera basé à Port aux Basques, St.John’s ou à North Sydney. »
En réponse à la question i), le nombre est de 124.
En réponse à la question j), il y avait un candidat.
:
Monsieur le Président, si les questions n
os 424, 425, 426, 429, 431, 432, 434, 435, 436, 439, 440, 441, 442, 443, 444, 445, 446, 447 et 451 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement.
[Texte]
Question no 424 -- L'hon. Dominic LeBlanc:
En ce qui concerne toutes les dépenses entre 8 000 $ et 10 000 $ effectuées par l’Agence de promotion économique du Canada atlantique depuis le 1er janvier 2006, quels sont les détails de ces dépenses, classés par (i) le nom des personnes ou des entreprises à qui les paiements ont été versés, (ii) les montants des paiements par destinataire, (iii) les dates auxquelles les paiements ont été émis, (iv) la description du but de chaque dépense?
(Le document est déposé)
Question no 425 -- L'hon. Dominic LeBlanc:
En ce qui concerne la Société canadienne des postes (SCP) et l’embauche du président-directeur général, Deepak Chopra, et des présidents de groupe, Jacques Côté et Kerry Munro: a) quels avantages sociaux la SCP fournit-elle à chacun relativement à (i) l’échelle salariale, (ii) l’allocation pour frais d’automobile ou la fourniture d’un véhicule ou d’un chauffeur, (iii) un compte de dépenses pour la nourriture, les boissons, l’alcool et l’hospitalité, (iv) l’hébergement quand ils voyagent; b) pour chaque année entre 2009 et 2011, à combien s’élèvent les frais que ces personnes ont réclamés à la SCP pour (i) la nourriture, (ii) les déplacements, (iii) les hôtels, (iv) l’hospitalité, (v) les boissons/l’alcool, (vi) l’utilisation d’un véhicule; c) quelle est la description détaillée et à combien s’élève le montant total des frais individuels de chacun à l’égard de la réponse fournie en b); d) si la SCP fournit un véhicule à l’une ou l’autre de ces personnes pour son usage, selon la réponse fournie en a)(ii), ventilé par personne, (i) quel est le modèle et la marque de voiture, (ii) combien coûte cet avantage annuellement à la SCP?
(Le document est déposé)
Question no 426 -- L'hon. Dominic LeBlanc:
En ce qui concerne toutes les dépenses entre 8 000 $ et 10 000 $ effectuées par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada depuis le 1er janvier 2006, à l’exception des subventions et des contributions, quels sont les détails de ces dépenses, classés par (i) le nom des personnes ou des entreprises à qui les paiements ont été versés, (ii) les montants des paiements par destinataire, (iii) les dates auxquelles les paiements ont été émis, (iv) la description du but de chaque dépense?
(Le document est déposé)
Question no 429 -- L'hon. John McCallum:
En ce qui concerne les communications du gouvernement, par ministère, combien d’employés non exonérés (c.-à-d. les employés ministériels et non politiques du cabinet d’un ministre ou d’un ministre d’État) préparent, en tout ou en partie: a) pour des ministres ou des secrétaires parlementaires, (i) des réponses pour la période des questions, (ii) des sujets d’entretien ou des infocapsules, (iii) des notes d’allocution en vue de débats, (iv) des notes d’allocution en vue d’activités publiques; b) pour des députés d'arrière-ban du gouvernement, (i) des questions pour la période des questions, (ii) des sujets d’entretien ou des infocapsules, (iii) des allocutions en vue d’activités publiques, (iv) des allocutions en vue de débats au Parlement, (v) des notes écrites en vue d’activités publiques, (vi) des notes écrites en vue de déclarations de députés en vertu de l'article 31 du Règlement?
(Le document est déposé)
Question no 431 -- Mme Olivia Chow:
En ce qui concerne les ponts au Canada, depuis 2005: a) combien y a-t-il eu d’incidents mettant en cause des débris de béton ou d’autres débris lourds s’étant détachés d’un pont (i) au pays, (ii) dans chaque municipalité; b) quels sont les détails de chaque incident mettant en cause des débris de béton ou d’autres débris lourds s’étant détachés d’un pont au Canada, en précisant (i) la taille des débris, (ii) les dommages causés par les débris s’étant détachés du pont, (iii) les blessures ou les décès causés, (iv) la date et le lieu de l’incident, (v) les répercussions économiques entraînées par la fermeture subséquente de rues; c) quels sont les plans du gouvernement pour éviter que de telles situations se reproduisent?
(Le document est déposé)
Question no 432 -- Mme Olivia Chow:
En ce qui a trait à la sécurité aérienne: a) combien d’inspections ont été faites chaque année de 2004 à 2011, ventilées par (i) vérifications, (ii) inspections traditionnelles, (iii) inspections de validation des procédés, (iv) compagnie; b) combien d’employés effectuent ces vérifications et quelle est leur profession (c.-à-d. pilote, mécanicien, autres techniciens); c) combien de compagnies ont contrevenu à la réglementation sur la sécurité aérienne et combien de mesures disciplinaires ont été prises en conséquence, ventilées par compagnie; d) combien de mesures disciplinaires liées à l’abandon d’inspections par suite de l’instauration du Système de gestion de la sécurité ont été prises, ventilées par compagnie?
(Le document est déposé)
Question no 434 -- M. Matthew Kellway:
En ce qui concerne la capacité du chasseur de la prochaine génération: a) quel est (i) le nombre exact d’exigences, (ii) le libellé exact des exigences particulières auxquelles seul le F-35A satisfait; b) le gouvernement a-t-il reçu une confirmation écrite d’autres grands fournisseurs d’avions à réaction, dont Boeing, Saab ou Dassault, indiquant que les exigences énoncées au point a)(ii) ne pourront pas être comblées d’ici 2020 et, dans l’affirmative, quelles sont les dates de la correspondance; c) le F-35A satisfait-il actuellement aux exigences du point a)(ii); d) le F-35A peut-il satisfaire à toutes les exigences établies pour le chasseur de la prochaine génération d’ici 2020?
(Le document est déposé)
Question no 435 -- M. Sean Casey:
En ce qui concerne les services de traduction: a) combien de contrats ont été conclus depuis le 1er janvier 2011 pour de la traduction d’une langue non officielle vers une langue officielle par (i) le Bureau du Conseil privé, (ii) le Cabinet du premier ministre, (iii) le bureau du ministre des Affaires intergouvernementales, (iv) le bureau du ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, (v) le ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration; b) pour chaque contrat, quels étaient (i) le coût, (ii) la durée, (iii) la portée, (iv) le fournisseur du service de traduction, (v) la langue de départ, (vi) la langue d’arrivée?
(Le document est déposé)
Question no 436 -- M. Sean Casey:
En ce qui concerne les messages publicitaires à la télévision « Nos vétérans le méritent », « La fierté de notre pays », « Capsules commémoratives », et autres messages diffusés pendant la Semaine des anciens combattants en 2011: a) combien de messages publicitaires différents ont été produits ou utilisés pour faire la promotion de la Semaine des vétérans en 2011; b) quel a été le coût total (production, temps d’antenne, etc.) de ces messages publicitaires mentionnés en a); c) quel a été le coût de production des messages télévisés, pour chacun d’eux; d) quelle entreprise ou quelles entreprises ont produit chacun de ces messages publicitaires; e) quel a été le coût du temps d’antenne pour chacun de ces messages; f) quelles chaînes de télévision ont diffusé ces messages; g) quel a été le coût de diffusion en ligne de chacun de ces messages; h) quelles plateformes en ligne ont diffusé ces messages, ventilées selon qu’elles appartiennent aux médias gratuits (comme sur YouTube) ou payants (comme les publicités en ligne); i) quels programmes ou divisions d’Anciens Combattants Canada étaient responsables de (i) surveiller ou coordonner la production des messages publicitaires, (ii) de financer la production des messages publicitaires, (iii) de financer l’achat de temps de diffusion tant à la télévision qu’en ligne?
(Le document est déposé)
Question no 439 -- Mme Djaouida Sellah:
Quels ont été les montants dépensés par le gouvernment dans la circonscription de Saint-Bruno—Saint-Hubert depuis l'exercice financier 2004-2005 jusqu'à aujourd'hui (i) par ministère ou organisme, (ii) par programme ou initiative?
(Le document est déposé)
Question no 440 -- M. Kennedy Stewart:
En ce qui concerne les subventions, les contributions et les contrats de Diversification de l'économie de l'Ouest Canada, en 2009: a) quelles demandes de financement ont été approuvées par le bureau de la ministre, selon (i) le nom du projet, (ii) le nom du demandeur, (iii) le nombre de fois où la demande a été présentée, (iv) la date d’approbation, (v) le montant demandé, (vi) le montant accordé, (vii) le secteur, (viii) la circonscription fédérale associée à l’adresse de la demande; b) quelles demandes de financement ont été refusées par le bureau de la ministre, selon (i) le nom du projet, (ii) le nom du demandeur, (iii) le nombre total de demandes présentées, (iv) la date de refus, (v) le montant demandé, (vi) le secteur, (vii) la circonscription fédérale associée à l’adresse de la demande; c) pour chaque circonscription fédérale, quelle est la valeur totale des demandes de financement qui ont été (i) approuvées, (ii) rejetées; d) quels contrats sans appel d’offres ont été émis par la ministre ou en son nom?
(Le document est déposé)
Question no 441 -- Mme Laurin Liu:
À combien s’élèvent le total des fonds gouvernementaux alloués à la circonscription de Rivière-des-Mille-Îles depuis l’exercice 2007-2008 jusqu’au dernier exercice financier, par (i) ministère ou agence, (ii) initiative ou programme, (iii) année, (iv) montant, (v) bénéficiaire?
(Le document est déposé)
Question no 442 -- Mme Laurin Liu:
En ce qui concerne la fracturation hydraulique: a) quels produits chimiques ont été homologués comme fluides pouvant être utilisés dans la fracturation hydraulique; b) quels produits chimiques sont utilisés dans la fracturation hydraulique au Canada; c) quels sont les titres des études ou rapports en cours ou complétés, effectués ou commandés, par le gouvernement qui traitent en partie ou en totalité des (i) impacts environnementaux de la fracturation hydraulique, (ii) impacts à long terme de la fracturation hydraulique sur les couches aquifères et les réserves en eau douce, (iii) impacts sur la santé de la fracturation hydraulique; d) quels sites au Canada font l’objet d’un contrôle de contamination ou de pollution excessive attribuable à la fracturation; e) combien de mètres cubes d’eau les promoteurs des projets sont-ils autorisés à utiliser dans la fracturation hydraulique, (i) par jour, (ii) par projet; f) combien d’incidents d’eau contaminée liés à la fracturation a-t-on relevés depuis 2000, ventilés par (i) année, (ii) projet; g) quels impacts ont les projets de fracturation hydraulique sur la santé des citoyens vivant à proximité; h) quels sont les taux de cancer chez les citoyens vivant dans des localités suitées à proximité des projets de fracturation hydraulique; i) quels incidents liés à la fracturation hydraulique ont causé (i) des dommages à la propriété, (ii) des maladies, (iii) des décès chez les humains et les animaux; j) quelles entreprises au Canada sont autorisées à faire de la fracturation hydraulique; k) quelle est la liste complète des règlements fédéraux auxquels les entreprises de fracturation hydraulique sont assujetties et le gouvernement planifie-t-il adopter de nouveaux règlements ciblant les entreprises de fracturation hydraulique; l) quelles consultations le gouvernement a-t-il officiellement ou officieusement entreprises au sujet de la fracturation hydraulique?
(Le document est déposé)
Question no 443 -- Mme Anne Minh-Thu Quach:
En ce qui concerne le démantèlement ou la transformation du bateau Kathryn Spirit par la compagnie Groupe Saint-Pierre: a) quels lois et règlements fédéraux s’appliquent dans le cas de la transformation du bateau; b) quels sont les ministères responsables de faire appliquer les lois et règlements dans une telle situation; c) Environnement Canada a-t-il procédé à une évaluation des risques environnementaux de l’opération; d) Environnement Canada a-t-il pris part à des réunions avec le Groupe St-Pierre et d’autres ministères ou paliers de gouvernement; e) quels sont les résultats de ces réunions; f) quels sont les critères d’évaluation d’une telle opération par Environnement Canada; g) quels sont les résultats de l’évaluation environnementale; h) quelles sont les mesures prises par Environnement Canada ou tout autre ministère fédéral pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’accident environnemental avant, durant ou après l’opération; i) quelles sont les normes fédérales à respecter pour une telle opération; j) la compagnie qui procède au démantèlement ou à la transformation du bateau doit-elle demander un certificat d’autorisation à Environnement Canada ou à tout autre ministère avant de procéder aux opérations; k) quelles sont les obligations du Canada dans le cadre de la Convention de Bâle dans une telle situation; l) quelles sont les responsabilités du gouvernement fédéral et de l’entreprise dans l’éventualité d’un accident environnemental; m) Environnement Canada ou tout autre ministère fédéral a-t-il recensé ou a-t-il eu connaissance d’autres opérations du même genre ailleurs au pays; n) Environnement Canada a-t-il déjà interdit une telle opération; o) quelle est la provenance du bateau; p) quelle est la part de responsabilité du gouvernement fédéral et du gouvernement provincial dans un tel cas?
(Le document est déposé)
Question no 444 -- M. Hoang Mai:
En ce qui concerne les allégations de corruption et les enquêtes y afférentes à l’Agence du revenu du Canada (ARC): a) combien d’employés ont été congédiés de façon déguisée ou non en rapport avec les allégations de corruption, (i) quel était leur poste ou leur rôle à l’ARC, (ii) combien ont quitté leur emploi dans des circonstances défavorables en rapport avec les allégations de corruption, (iii) comment ces allégations sont-elles venues au jour à l’ARC, (iv) les employés de l’ARC ont-ils été informés des motifs précis de leur congédiement, (v) quels sont les différents motifs fournis pour justifier leur congédiement; b) en vertu de quels pouvoirs l’ARC mène-t-elle les enquêtes sur les allégations de corruption et quels outils d’enquête utilise-t-elle; c) combien y a-t-il eu d’enquêtes internes à l’ARC (i) cette année, (ii) dans les deux dernières décennies; d) l’ARC emploie-t-elle des vérificateurs internes chargés entre autres d’enquêter sur les allégations de corruption et, si oui, (i) combien de vérificateurs internes équivalents temps plein (ETP) l’ARC emploie-t-elle, (ii) quelle est leur description de tâches; e) l’ARC emploie-t-elle des vérificateurs externes chargés entre autres d’enquêter sur les allégations de corruption et, si oui, (i) combien de vérificateurs externes équivalents temps plein (ETP) l’ARC emploie-t-elle, (ii) quelle est leur description de tâches; f) quel était le budget des vérificateurs internes et externes visés en d) et e) en 2009-2010 et 2010-2011; g) comment ont évolué depuis 10 ans le budget et les ETP des vérificateurs internes et externes de l’ARC; h) les capacités d’enquête internes de l’ARC ont-elles augmenté ou diminué et, si oui, de combien; i) les enquêtes internes sur les allégations de corruption relèvent-elles de plusieurs services au sein de l’ARC; j) quels processus comportent une enquête sur des allégations de corruption à l’ARC, (i) à quel stade du processus d’enquête la GRC intervient-elle, (ii) combien de fois la GRC est-elle intervenue dans les processus d’enquête de l’ARC, (iii) dans combien de ces cas y a-t-il eu des enquêtes plus poussées; k) la GRC peut-elle enquêter sur des allégations de corruption sans le consentement de l’ARC et, si oui, (i) combien de fois est-ce arrivé par le passé; l) quels renseignements sur les allégations de corruption la GRC et l’ARC partagent-elles, (i) l’ARC peut-elle demander à la GRC des mises au point sur les enquêtes en cours, (ii) la GRC soumet-elle des rapports d’avancement ou des recommandations à l’ARC à la fin des enquêtes ou durant celles-ci, (iii) combien durent en moyenne les enquêtes, (iv) quel est le niveau de communication entre l’ARC et la GRC durant les enquêtes, (v) le gouvernement compte-t-il améliorer le processus, (vi) a-t-on pris récemment des mesures pour améliorer ces relations; m) qui à l'ARC est autorisé à demander (i) des enquêtes internes, (ii) des enquêtes externes; n) dans le cadre des enquêtes sur les allégations de corruption à l’ARC, combien a-t-on porté d’accusations, (i) combien de ces accusations ont débouché sur une condamnation, (ii) quelles sont les accusations les plus communes, (iii) quels services sont plus vulnérables aux allégations de corruption; o) quelles sont les entraves à la collecte des éléments de preuve pendant les enquêtes sur ces allégations, (i) les enquêteurs ou les vérificateurs de l’ARC invoquent-ils la Loi sur la preuve au Canada, (ii) l’ARC a-t-elle déjà demandé au ministère de la Justice de réformer la Loi sur la preuve au Canada; p) dans quelle mesure y a-t-il partage de renseignements entre l’ARC et des organismes comme, entre autres, (i) les ministères fédéraux ou provinciaux, (ii) les organismes fédéraux ou provinciaux, (iii) les polices provinciales ou municipales; q) comment l’ARC compte-t-elle éliminer la corruption en son sein; r) a-t-on commandé des études ou mis sur pied des groupes de travail sur les meilleures façons d’éliminer la corruption à l’ARC; s) quels mécanismes a-t-on mis en place récemment pour éliminer ou prendre en compte les pratiques de corruption; t) quel effet les compressions budgétaires auront-elles sur les capacités de vérification et d’enquête interne de l’ARC; u) parmi les cas connus de corruption, la fraude vise-t-elle davantage l’impôt sur les sociétés ou l’impôt sur les particuliers et, par conséquent, quels services sont examinés de plus près par les enquêteurs; v) quelles sont les directives internes de l’ARC régissant les enquêtes?
(Le document est déposé)
Question no 445 -- M. Glenn Thibeault:
Quels critères le gouvernement et le ministre de l’Industrie utilisent-ils pour déterminer si une pratique anticoncurrentielle a eu, a encore ou risque d’avoir pour effet d’empêcher ou de réduire de façon substantielle la concurrence sur un marché, conformément à l’alinéa 79(1)c) de la Loi sur la concurrence?
(Le document est déposé)
Question no 446 -- M. Glenn Thibeault:
Quel est le financement total affecté par le gouvernement pour l’exercice 2010-2011 à la circonscription de Sudbury, en précisant chaque ministère ou organisme, l’initiative et le montant?
(Le document est déposé)
Question no 447 -- M. Glenn Thibeault:
En ce qui concerne le financement accordé aux sports: a) quel est le montant total du financement que le gouvernement a accordé aux sports amateurs pour chaque exercice financier depuis 2008-2009, incluant l’exercice en cours, en précisant dans chaque cas le ministère ou l’organisme, l’initiative et le montant; b) quel est le montant total du financement que le gouvernement a accordé à la prévention des blessures sportives et à la sensibilisation pour chaque exercice financier depuis 2008-2009, incluant l’exercice en cours, pour les sports amateurs, en précisant dans chaque cas le ministère ou l’organisme, l’initiative et le montant?
(Le document est déposé)
Question no 451 -- M. Sean Casey:
En ce qui concerne la publicité du gouvernement: a) quels ministères ou organismes ont participé à une annonce télédiffusée par un ministère ou un organisme du gouvernement au cours de la télédiffusion d’un match du Super Bowl, du Super Bowl XL (2006) au Super Bowl XLVI (2012) inclusivement; b) quels étaient les objectifs convenus et le but de chaque annonce publicitaire; c) quand chaque annonce a-t-elle été diffusée; d) quel a été le coût de chaque annonce; e) quelles entreprises privées ont participé à la création, à la conception et à la production des annonces; f) des contrats de publicité ont-ils été attribués à un fournisseur exclusif et, si tel est le cas, lesquels et pourquoi; g) qui était le public cible de chaque campagne; h) dans quels marchés ont-elles été télédiffusées; i) quelle analyse a été ou sera faite sur l’efficacité de toute annonce publicitaire du genre; j) qui a mené ou mènera cette analyse et combien a-t-elle coûté ou coûtera-t-elle; k) parmi ces annonces, lesquelles n’ont pas atteint les objectifs convenus de la campagne et pourquoi?
(Le document est déposé)
[Traduction]
:
Monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au
Feuilleton.
Le Président: D'accord?
Des voix: D'accord.