CIMM Rapport du Comité
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Rapport dissident de l’Opposition officielle de Sa Majesté Le Parti conservateur du Canada M-39, Immigration au Canada atlantique Michelle Rempel, députée de Calgary Nose Hill Bob Saroya, député de Markham – Unionville Larry Maguire, député de Brandon – Souris CONTEXTE Le Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration a étudié la question de l’immigration au Canada atlantique au printemps et à l’automne 2017. Plus précisément, il a étudié le vieillissement de la population et la diminution du nombre de résidants dans la région, les enjeux liés à la rétention des nouveaux arrivants et l’analyse du Programme pilote d’immigration au Canada atlantique. Le Programme pilote
d’immigration au Canada atlantique (PPI) est un projet triennal visant à faire
venir 2 000 immigrants et leurs familles dans la région à compter de 2017 Les témoins se sont empressés de souligner que pour atteindre les objectifs de ce programme, il faut d’abord répondre aux questions de rétention et aux problèmes avec d’autres programmes fédéraux liés à l’immigration. Des préoccupations ont été soulevées quant au lourd processus bureaucratique que doivent suivre les employeurs pour accéder au programme, ce qui a amené Luc Erjavec à supposer que le programme pourrait ne pas être renouvelé parce qu’un trop grand nombre d’employeurs ont renoncé à suivre ce processus[3]. Plusieurs témoignages ont aussi porté sur le rapport du vérificateur général, qui souligne clairement la nécessité d’améliorer le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET). Cela est particulièrement préoccupant compte tenu du fait que le rapport du vérificateur général indique que « 80 % des usines de transformation du poisson mettent des travailleurs à pied alors qu’elles ont recours à des travailleurs étrangers temporaires »[4]. Cela démontre que ce programme nuit aux employés nationaux et qu’il doit être réformé. De plus, nombre des témoins ont parlé de la nécessité d’une prospérité économique et de possibilités d’emploi au Canada atlantique afin d’attirer et de garder des immigrants dans la région. Des témoins ont dit qu’un emploi durable est l’une des principales raisons pour lesquelles les immigrants restent dans une région donnée. Les témoignages indiquent également que les régions rurales du Canada atlantique souffrent particulièrement du chômage[5]. En conséquence, il est primordial que le gouvernement crée les bonnes conditions économiques pour les créateurs d’emplois dans la région, afin de pouvoir garder les immigrants. Le Programme des candidats des provinces a aussi été évoqué comme un moyen de relever les défis liés à la population dans les provinces de l’Atlantique. Ce programme permet une immigration économique ciblée dans la région, et l’attribution de candidats aux provinces de l’Atlantique augmente depuis dix ans. Ce programme joue un rôle important dans l’augmentation de la population dans la région, tout en amenant des immigrants économiques au Canada atlantique. Certains témoins ont dit qu’il doit être augmenté en fonction des besoins de la région. Un Canada atlantique fort et économiquement viable est nécessaire à la prospérité de notre pays. L’augmentation de l’immigration aide, mais elle ne permettra pas à elle seule de relever les défis démographiques. Au lieu de cela, le gouvernement doit augmenter le nombre de nouveaux arrivants et créant les conditions économiques permettant au secteur privé de croître et assurant la prospérité des provinces. RAISONS D’UN RAPPORT DISSIDENT Les membres conservateurs du Comité estiment que les recommandations du rapport déposé par ce Comité comprennent de nombreuses lacunes. Pendant toute l’étude, les témoins ont bien fait comprendre que le gouvernement fédéral peut jouer un rôle significatif dans la rétention des immigrants et les possibilités économiques. Le rapport présenté par le Comité ne tient pas pleinement compte des besoins des Canadiens de l’Atlantique. Ce rapport dissident présente donc des recommandations visant à remédier aux lacunes du rapport du Comité. Nous aimerions particulièrement insister sur les points suivants :
Rétention de la population De nombreux témoins ont dit qu’il faut augmenter l’immigration économique au Canada atlantique par des outils comme le PPI. Cependant, ils ont également souligné la question des faibles taux de rétention des immigrants et des Canadiens de l’Atlantique dans la région. La Chambre de commerce de Fredericton a noté dans son mémoire qu’avec une augmentation de l’immigration dans les provinces de l’Atlantique, il est important de « profiter de cette augmentation de l’immigration nette » sur le plan des taux de rétention[6]. Cependant, en raison des politiques fiscales du gouvernement fédéral et du manque de possibilités d’emploi, la région aura de la difficulté à pleinement exploiter ce programme. Comme l’a écrit M. Karl Flecker, du KEYS Job Centre, dans son mémoire : « En raison des faibles possibilités d’emploi, les gens quittent la région. »[7] Il faut donc que le gouvernement fédéral abolisse les obstacles économiques à la rétention pour que ce programme pilote soit efficace à long terme. Le PPI cherche à
remédier au problème de rétention en demandant aux employeurs d’élaborer un
plan d’établissement des nouveaux arrivants qu’ils embauchent dans le cadre du programme « En ce qui a trait aux organismes d’établissement, nous devons utiliser les cinq qui sont désignés à Halifax et, je crois, à Toronto, Montréal et Vancouver. Nous avons un organisme d’établissement local qui travaille avec des gens qui sont déjà au Canada. Si nous pouvions l’utiliser, ça serait beaucoup plus facile que de faire appel à l’un des cinq organismes approuvés. Le nôtre est une association multiculturelle au Nouveau-Brunswick. Elle connaît la région, elle connaît les défis que les gens vont rencontrer, et c’est bien. »[10] Bien que ce travail additionnel soit fait pour élaborer un plan d’établissement, il n’est pas certain que ce soit la pièce manquante pour remédier au problème de rétention. Les témoins et les mémoires ont indiqué que l’absence de croissance économique, les politiques d’imposition élevée et la prospérité des créateurs d’emplois sont des obstacles considérables à la rétention des nouveaux arrivants et des résidants des provinces de l’Atlantique. Par exemple, la Chambre de commerce de Fredericton a dit que « l’abolition des obstacles aux affaires au Nouveau-Brunswick » est un mécanisme pour améliorer les taux de rétention dans la région[11]. Son mémoire soulignait que la réglementation complexe pose un problème aux nouveaux arrivants[12]. Sans rétention, le PPI peut difficilement aider à relever les défis démographiques dans la région. Comme le Programme pilote d’immigration au Canada atlantique ne règle pas le problème des taux de rétention dans la région, nous faisons la recommandation suivante :
Croissance économique et prospérité des créateurs d’emplois De plus, les témoins ont bien fait comprendre qu’on ne peut pas remédier à la diminution de la population au Canada atlantique uniquement par l’immigration. Des témoignages ont indiqué que la prospérité économique est nécessaire pour relever les défis démographiques. Ce sentiment a été clairement exprimé par M. Kevin Lacey : « La population du Canada atlantique diminue. Nous vieillissons, et le coût des services publics devient inabordable. La solution proposée par de nombreux intervenants est de trouver des moyens d’attirer le plus grand nombre d’immigrants possible dans la région. C’est un objectif louable, mais qui ne peut fonctionner sans d’autres changements. »[13] Les témoins ont
bien fait comprendre qu’en réglant le problème économique au Canada atlantique,
on assurerait l’immigration et la rétention de la population dans la région. Comme
l’a dit M. Kevin Lacey : « Réglons le problème de l’économie et nous
pourrons attirer des milliers de Canadiens et des gens du monde entier. » « C’est une question d’économie, et l’économie de l’Atlantique souffre d’une imposition élevée, d’une réglementation excessive, de l’incapacité à exploiter nos ressources naturelles et d’une bureaucratie coûteuse. »[15] Le problème de l’imposition élevée contribue à la stagnation des économies locales au Canada atlantique, et freine la prospérité économique. M. Marco Navarro-Genie, le président-directeur général de l’Atlantic Institute for Market Studies, a souligné que « les économies de la région sont les plus lourdement imposées du pays »[16]. L’augmentation du fardeau fiscal par le gouvernement libéral fédéral, notamment l’imposition d’une taxe sur le carbone et l’augmentation prévue des impôts, contribue aux défis économiques. Ces mauvaises politiques économiques minent la prospérité du Canada atlantique et nuisent à la capacité de garder les nouveaux arrivants dans la région. Si le gouvernement fédéral veut continuer à exécuter le Programme pilote d’immigration au Canada atlantique, il doit changer sa lourde imposition et l’augmentation du fardeau de la dette. Sinon, les taux de rétention continueront à être un défi dans la région. Le gouvernement doit relever les défis économiques dans les régions rurales et urbaines afin de garder les nouveaux arrivants au Canada atlantique. Les taux de chômage
élevés contribuent également à l’expérience des nouveaux arrivants. Comme l’a
indiqué le professeur James Ted McDonald : « Les forts taux de
chômage provinciaux découlent du chômage dans les régions rurales. » En raison de ces facteurs et des conditions économiques difficiles pour les créateurs d’emplois, la rétention des immigrants au Canada atlantique est un défi majeur. Cela s’explique par le fait que, comme l’ont dit de nombreux témoins, un facteur indiscutable de la rétention des immigrants est la disponibilité des emplois[20]. La croissance économique devrait être la priorité première du gouvernement s’il veut trouver des solutions tangibles au vieillissement de la population et aux autres défis démographiques au Canada atlantique. Sans une véritable croissance économique, la rétention des nouveaux arrivants au Canada atlantique souffrira et les résidants continueront à s’en aller. Comme la prospérité économique et les possibilités d’emploi sont essentielles à la rétention des immigrants, nous faisons les recommandations suivantes :
Augmentation du Programme des candidats des provinces Les témoins ont aussi parlé du Programme des candidats des provinces (PCP) et de ses effets positifs sur les défis liés à la population dans les provinces de l’Atlantique. M. Alex LeBlanc, le directeur exécutif du Conseil multiculturel du Nouveau-Brunswick, a souligné « les résultats prometteurs du Programme des candidats des provinces ces dix dernières années »[21]. Il a insisté sur la nécessité d’une approche ciblée de l’immigration économique dans la région. De plus, Mme Laurie Hunter, du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration, a mis en lumière l’augmentation du nombre de nouveaux Canadiens avec le PCP sous le gouvernement conservateur précédent. Elle a dit : « Par exemple, en 2005, seulement 1,5 % des nouveaux immigrants au Canada étaient destinés aux provinces de l’Atlantique. En 2014, ce pourcentage avait plus que doublé, à 3,1 %. »[22] Les témoins ont présenté des options pour élargir le Programme des candidats des provinces. M. LeBlanc a parlé de la possibilité de créer un programme municipal, alors que l’hon. Donald Arseneault a suggéré d’augmenter le nombre d’immigrants francophones au Nouveau-Brunswick par l’intermédiaire du PCP[23]. Peu importe la proposition, les témoins soutenaient le programme et l’augmentation du nombre de candidats des provinces au Canada atlantique. Gerry Mills, le directeur exécutif de l’Immigrant Services Association of Nova Scotia, a renchéri en disant : « La plupart des immigrants en Nouvelle-Écosse viennent par l’intermédiaire du PCP. Si le gouvernement fédéral veut vraiment augmenter l’immigration au Canada atlantique, il doit augmenter ou éliminer les plafonds. »[24] Compte tenu de l’écart entre la taille de la population et la désignation du PCP, et des effets économiques positifs du programme, nous faisons les recommandations suivantes :
Réforme du Programme des travailleurs étrangers temporaires Un enjeu récurrent de cette étude est le Programme des travailleurs étrangers temporaires. Un témoin en particulier a indiqué clairement que la dépendance envers le programme avait des répercussions négatives sur la rétention des Canadiens de l’Atlantique dans la région. M. Kevin Lacey, le directeur de l’Atlantique de la Fédération canadienne des contribuables, a dit : « À tout moment, il y a près de 100 000 personnes qui touchent des prestations d’assurance-emploi, et pourtant, nous faisons venir des travailleurs étrangers temporaires dans des régions où il y a déjà beaucoup de gens sans travail. »[25] L’un des témoins a fait allusion au fait que certains des changements requis au PTET indiquent simplement la nécessité d’un plus grand nombre d’immigrants économiques[26]. Ce point doit être considéré si le gouvernement apporte des changements au PTET et quand il planifie les futurs niveaux d’immigration. Finalement, la façon dont le PTET diminue le salaire des Canadiens de l’Atlantique a aussi été présentée comme une source de préoccupation pour la rétention des nouveaux arrivants et de la population locale d’une manière plus générale. Comme l’a dit M. Lacey, le rapport du vérificateur général a révélé que « 80 % des usines de transformation du poisson mettent des travailleurs à pied alors qu’elles utilisent le Programme des travailleurs étrangers temporaires, et c’est pourquoi il doit être réformé »[27]. Ces résultats indiquent qu’il y a des problèmes avec le PTET, surtout si le zèle est utilisé comme modèle de gestion. Compte tenu de ces réalités, nous faisons les recommandations suivantes :
Services d’intégration Plusieurs témoins se préoccupaient également du manque de soutien à l’intégration des nouveaux arrivants, qui fait en sorte que les immigrants sont moins enclins à rester dans la région. Mme Sarah Parisio, une coordonnatrice de la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador, a décrit comment le manque de cours de français pour les nouveaux arrivants est un problème majeur, surtout sur le plan de la rétention[28]. Elle a souligné que le financement des programmes de français a diminué. Elle a dit : « En ce qui a trait aux services en français à Terre-Neuve-et-Labrador, c’est la première année que le financement annuel du réseau provincial d’immigration francophone a été considérablement réduit. »[29] Ce manque de soutien à l’intégration est particulièrement problématique dans les régions rurales des provinces de l’Atlantique. Ce sentiment a été exprimé par Mme Parisio quand elle a dit : « Comme nous le savons bien, les compressions ont toujours des conséquences disproportionnées sur les régions loin des grands centres. »[30] Pour que les nouveaux arrivants puissent faire une transition réussie vers la vie canadienne, il faut des services de soutien à l’établissement et à l’intégration. Les témoins ont
aussi parlé de la nécessité de l’engagement de la communauté locale dans le
processus d’établissement afin de faciliter l’intégration des nouveaux
arrivants dans la région. M. Alex LeBlanc a exprimé ce sentiment quand il
a dit que « l’engagement plus vaste de la communauté dans le cas de
réfugiés syriens a permis une meilleure intégration, un sentiment
d’appartenance plus fort et, je pense, une rétention améliorée ». Compte tenu de l’importance des services d’établissement et de l’engagement de la communauté, nous faisons la recommandation suivante :
Conclusion Le PPI ajoute des mécanismes bureaucratiques au système d’immigration et ne facilite pas la rétention. Des programmes comme le PCP offrent déjà un moyen de jumeler les immigrants aux besoins de main-d’œuvre au palier provincial. Parallèlement, il est prouvé que les solutions temporaires comme le PTET devraient être réduites au maximum. Alors que les services d’établissement et culturels sont un aspect important de l’intégration, les preuves démontrent en définitive que les nouveaux arrivants comme les résidants seront encouragés à s’établir dans des provinces où ils ont accès à une meilleure mobilité économique. Recommandations
[1] Bibliothèque du Parlement, Note d’information sur l’immigration au
Canada atlantique, [2] Bibliothèque du Parlement, Note d’information sur l’immigration au
Canada atlantique, [3] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 17 octobre 2017, (Luc Erjavec, Restaurants Canada) [4] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 14 juin 2017, 1625, (Kevin Lacey, directeur de l’Atlantique, Fédération canadienne des contribuables) [5] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 14 juin 2017, 1610, (professeur James Ted McDonald, professeur d’économie, Université du Nouveau-Brunswick) [6] CIMM, Chambre de commerce de Fredericton, [7] CIMM, Karl Flecker, KEYS Job Centre, [8] Bibliothèque du Parlement, Note d’information sur l’immigration au
Canada atlantique, [9] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 19 juin 2017, 1655, (Gerry Mills, directeur exécutif, Immigrant Services Association of Nova Scotia) [10] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 17 octobre 2017, 1015, (Vaughn Hatcher, directeur national, Day and Ross Freight, Day and Ross Transportation Group) [11] CIMM, Chambre de commerce de Fredericton, [12] CIMM, Chambre de commerce de Fredericton, [13] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 14 juin 2017, 1615, (Kevin Lacey, directeur de l’Atlantique, Fédération canadienne des contribuables) [14] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 14 juin 2017, 1615, (Kevin Lacey, directeur de l’Atlantique, Fédération canadienne des contribuables) [15] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 14 juin 2017, 1615, (Kevin Lacey, directeur de l’Atlantique, Fédération canadienne des contribuables) [16] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 31 mai 2017, 1700, (Marco Navarro-Génie, président-directeur général, Atlantic Institute for Market Studies) [17] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 14 juin 2017, 1610, (professeur James Ted McDonald, professeur d’économie, Université du Nouveau-Brunswick) [18] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 17 octobre 2017, 0925, (Finn Poschmann, président-directeur général, Conseil économique des provinces de l’Atlantique) [19] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 17 octobre 2017, 0925, (Finn Poschmann, président-directeur général, Conseil économique des provinces de l’Atlantique) [20] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 14 juin 2017, 1610, (professeur James Ted McDonald, professeur d’économie, Université du Nouveau-Brunswick) [21] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 14 juin 2017, 1720, (Alex LeBlanc, directeur exécutif, Conseil multiculturel du Nouveau-Brunswick) [22] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 29 mai 2017, 1530, (Laurie Hunter, directeur, Politiques et Programmes sur l’immigration économique, ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration) [23] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 29 mai 2017, 1640, (l’hon. Donald Arseneault, ministre de l’Éducation postsecondaire et du Travail, gouvernement du Nouveau-Brunswick) [24] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 19 juin 2017, 1655, (Gerry Mills, directeur exécutif, Immigrant Services Association of Nova Scotia) [25] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 14 juin 2017, 1615 (Kevin Lacey, directeur de l’Atlantique, Fédération canadienne des contribuables) [26] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 19 octobre 2017, 0935 (Dr Yoko Yoshida) [27] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 14 June 2017, 1625, (Kevin Lacey, directeur de l’Atlantique, Fédération canadienne des contribuables) [28] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 14 juin 2017, 1730, (Sarah Parisio, coordonnatrice, Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador) [29] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 14 juin 2017, 1730, (Sarah Parisio, coordonnatrice, Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador) [30] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 14 juin 2017, 1730, (Sarah Parisio, coordonnatrice, Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador) [31] CIMM, Témoignage, 1re Session, 42e Législature, 14 juin 2017, 1725, (Alex LeBlanc, directeur exécutif, Conseil multiculturel du Nouveau-Brunswick) |