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Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 797, 805, 812, 813, 819, de 823 à 826, et de 828 à 830.
[Texte]
Question no 797 -- M. Gérard Deltell:
En ce qui concerne l’analyse effectuée quant à la justification et au coût de la Banque de l’infrastructure du Canada: a) quels sont les manques de financement existant actuellement (p. ex. allergie au risque des investisseurs privés, coûts d’emprunt élevés pour les municipalités); b) quels produits financiers le gouvernement juge-t-il que la Banque devra fournir afin de combler chacun des manques en a) et à quelles conditions (p. ex. du marché ou préférentielles); c) la Banque augmentera-t-elle l’offre de projets d’infrastructure canadiens répondant aux exigences d’échelle des investisseurs institutionnels (p. ex. plus de 100 millions de dollars) et, dans l’affirmative, comment; d) la Banque augmentera-t-elle le nombre de projets d’infrastructure disposant d’une source de revenus et, dans l’affirmative, comment; e) est-ce que la justification pour la Banque changera si c) ou d) pouvait être accompli de façon indépendante; f) le gouvernement possède-t-il une quelconque information sur le fait que la création de la Banque pourrait faire reculer la participation à des projets d’infrastructure de plus petits investisseurs ou entrepreneurs canadiens privés; g) quel est le coût financier de la Banque selon la comptabilité de caisse et d’exercice; h) comment le gouvernement juge-t-il que la création de la Banque va affecter le bilan et la dette nette fédéraux; i) quelles mesures le gouvernement prévoie-t-il mettre en oeuvre afin de contrôler et d’éviter des prêts à haut risque, de protéger les responsabilités des contribuables et de s’assurer que les rendements sur investissement sont raisonnables?
L’hon. Amarjeet Sohi (ministre de l'Infrastructure et des Collectivités, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, les gouvernements du Canada ne peuvent répondre seuls à tous les besoins en infrastructure du pays. De faibles taux d’intérêt signifient que les gouvernements ont une occasion unique d’accroître considérablement leurs investissements dans l’infrastructure. De plus, il est possible de tirer parti de cet investissement en attirant du capital privé de façon à multiplier le niveau d’investissement. De grands investisseurs institutionnels, comme les caisses de retraite publiques du Canada, détiennent d’importants capitaux que la nouvelle Banque de l’infrastructure du Canada, la BIC, peut aider à attirer et à mettre à profit en vue de combler les besoins en infrastructure du pays. La BIC collaborera avec les provinces, les territoires et les municipalités dans le but d’élargir la portée des fonds publics qui sont consacrés à l’infrastructure.
En ce qui concerne la partie b) de la question, la BIC, un outil prévu dans le plan d’infrastructure à long terme du gouvernement du Canada, servira à conclure et à exécuter des ententes complexes relatives à l’infrastructure en utilisant le large éventail d’instruments financiers à sa disposition, y compris les prêts, les garanties de prêts et les participations au capital. La participation de la BIC a pour objectif de structurer le soutien financier de la Banque dans le but d’attirer le capital du secteur privé et de conclure des ententes relatives aux projets.
Pour ce qui est des parties c) et d) de la question, la BIC jouera un rôle complémentaire dans le développement d’ententes de financement novatrices en matière d’infrastructure, surtout pour les projets ayant des sources de revenu. Sans la BIC, l’exécution de ces projets serait impossible. Par conséquent, les investissements totaux dans l’infrastructure peuvent augmenter.
En ce qui a trait à la partie f) de la question, la BIC réalisera des investissements dans des projets et des plans générant des revenus qui contribuent à la viabilité à long terme de l’infrastructure dans l’ensemble du pays. Elle aura pour mandat de collaborer avec les promoteurs des projets afin de structurer, de négocier et de mettre en place des mécanismes de soutien fédéraux pour les projets d’infrastructure présentant un potentiel de revenus. Le gouvernement du Canada créera un effet de levier avec ses investissements en infrastructure, ce qui amènera des capitaux privés et multipliera le niveau d’investissement.
En ce qui concerne les parties g) et h) de la question, la BIC sera responsable d’investir au moins 35 milliards de dollars du gouvernement fédéral, selon la comptabilité de caisse, dans de grands projets d’infrastructure qui contribueront à la croissance économique. Pour ce faire, elle aura recours à des prêts, à des garanties de prêts et à des participations au capital. Une partie de ce montant, soit 15 milliards de dollars, proviendra des volets annoncés dans l’Énoncé économique de l'automne 2016. Du capital additionnel de 20 milliards de dollars sera mis à la disposition de la BIC aux fins d’investissement, sous la forme de capitaux propres ou de titres de créance. Ce montant de 20 milliards de dollars n’aura ainsi aucune incidence budgétaire pour le gouvernement.
Enfin, pour ce qui est des parties e) et i) de la question, des renseignements supplémentaires concernant l’exercice du mandat de la BIC sont actuellement recueillis, mais ils ne sont pas encore disponibles. Dans cette structure, l’un des principes fondamentaux consistera à s’assurer que l’argent des contribuables est protégé.
Pour ce qui est de sa structure organisationnelle, la Banque de l’infrastructure du Canada devra rendre des comptes au gouvernement et elle évoluera en partenariat avec ce dernier, mais elle fonctionnera de façon plus indépendante qu’un ministère, collaborant avec les provinces, les territoires, les municipalités, les Autochtones et les partenaires d’investissement dans le but de transformer la façon dont les infrastructures sont planifiées, financées et réalisées au Canada.
Question no 805 -- M. Michel Boudrias:
En ce qui concerne l’autorisation d’établissement d’un nouvel aéroport sur les territoires des villes de Terrebonne et de Mascouche rendue par le Ministère des Transports en date du 4 novembre 2016: a) quels sont les détails liés à la grille d’analyse servant à autoriser ou non le projet, y compris (i) la liste complète de tous les objets devant être pris en compte, (ii) le poids relatif de chacun des objets pris en compte l’un par rapport à l’autre, (iii) les indicateurs servant à mesurer les objets en (i); b) quelles sont les données compilées par le Ministère afin d’évaluer les facteurs suivants liés à l’établissement d’un aéroport concernant (i) les défis reliés à la sécurité et aux dangers associés à ses activités, (ii) l’acceptabilité sociale et politique, (iii) les impacts environnementaux sur la faune, la flore et les humains, notamment les données échangées avec le ministère de l’Environnement, (iv) les retombées ou conséquences économiques; c) quelles ont été les données prises en compte par le Ministère afin d’évaluer les facteurs suivants liés à l’établissement du nouvel aéroport sur les territoires des villes de Terrebonne et Mascouche en ce qui concerne (i) les défis concernant la sécurité et les dangers associés à ses activités, notamment ceux occasionnés par la présence d’un site d’enfouissement à proximité, (ii) l’acceptabilité sociale et politique, (iii) les impacts environnementaux sur la faune, la flore et les humains, notamment les données échangées avec le ministère de l’Environnement, (iv) les retombées ou conséquences économiques; d) le Ministère prévoit-il des retombées économiques liées aux activités du futur aéroport; e) si la réponse en d) est affirmative, de quelle nature, dans quels contextes et à quels montants, ventilés par année, correspondent ses évaluations des retombées économiques; f) si la réponse en d) est affirmative, le Ministère évalue-t-il la possibilité que des fonds publics soient demandés ou engagés dans (i) l’établissement ou la construction de l’aéroport, (ii) des projets futurs en tout genre s’y rattachant, (iii) la poursuite de ses activités et, le cas échéant, quels sont les montants, ventilés par provenance, notament les programmes, ministères, fonds spéciaux, discrétionnaires, etc., de chacune de ses évaluations; g) y a-t-il eu des coûts engendrés par le Ministère reliés à (i) l’analyse de dossier, (ii) la prise de mesures, (iii) la récolte de données déjà existantes ou non et, le cas échéant, quelle est la valeur de ces coûts et de quelle nature sont chacune de ces dépenses; h) lorsqu'un projet d’établissement d’aéroport reçoit l'aval du Ministère et qu’il a des impacts sur l'environnement, le Ministère prévoit-il un mode de compensation pour limiter les pertes écologiques liées au projet; i) quelles sont les améliorations que prévoit apporter le ministre des Transports à ce processus d’évaluation et quel est l’échéancier prévu concernant ces modifications; j) quel est l’échéancier prévu concernant la modification visant à rendre obligatoire la tenue de consultations publiques annoncée pour le début de l’année 2017; k) le ministre des Transports a-t-il l’intention de proposer un changement au processus d’évaluation afin que la consultation devant être faite ne soit pas sous la responsabilité du promoteur du projet?
L’hon. Marc Garneau (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, la sûreté et la sécurité sont les priorités du gouvernement du Canada. La mission première de Transports Canada est de servir l'intérêt public en favorisant un réseau de transport au Canada qui soit sûr et sécuritaire, efficace et respectueux de l'environnement.
Le ministre n’approuve pas les projets. Le paragraphe 4.31(1) de la Loi sur l’aéronautique autorise le ministre à prendre un arrêté pour les interdire s’il estime que l’aménagement ou l’agrandissement d’un aérodrome donné ou un changement à son exploitation risque de compromettre la sécurité aérienne ou n’est pas dans l’intérêt public.
Transports Canada est conscient des préoccupations que peut soulever l’aménagement de nouveaux aérodromes partout au Canada, incluant le projet en développement sur le territoire des municipalités de Mascouche et de Terrebonne.
C’est notamment ce qui a motivé ma décision du 4 mars 2016 de prendre un arrêté ministériel en vertu de la Loi sur l’aéronautique afin d’interdire l’aménagement de tout nouvel aérodrome dans les villes de Mascouche et de Terrebonne et d’exiger de la Corporation de l’aéroport de Mascouche une consultation publique approfondie sur ce projet. La Corporation s’est conformée aux exigences de l’arrêté et a transmis à Transports Canada tous les commentaires ainsi que les mémoires, incluant ceux des Villes de Mascouche et de Terrebonne, déposés dans le cadre du processus formel de consultation.
Le ministère a examiné rigoureusement l’ensemble de la documentation et des argumentaires soumis, tant favorables que défavorables au projet, de même que les mesures d’atténuation proposées par la Corporation dans le but de répondre aux préoccupations de la population.
Plusieurs facteurs ont été considérés dans l’évaluation globale du projet, tels que la conformité aux exigences réglementaires, la sécurité aéronautique, les retombées économiques du projet, la protection de l’environnement et l’intérêt public et les intérêts privés.
Le ministère a effectué des vérifications sur place, a étudié les plans préliminaires et le rapport de la consultation publique effectuée par le promoteur, ainsi que les obstacles, le tout évalué en conformité avec le TP312, ou « Aérodromes – Normes et pratiques recommandées » et le TP1247, ou « Utilisation des terrains au voisinage des aérodromes » en vigueur.
L’examen exhaustif du projet a permis à Transports Canada de s’assurer que les opérations aériennes seront menées de façon sécuritaire, tout en permettant des retombées économiques importantes pour la région. Pour bien illustrer ce dernier point, les écoles de pilotage de l’ancien aéroport de Mascouche employaient plus d’une cinquantaine de personnes et ont formé quelque 185 élèves en 2016. Au cours des deux dernières années seulement, Transports Canada a émis 116 licences de pilote privé et 63 licences de pilote professionnel aux candidats issus de ces écoles.
Il n’y a pas de fonds publics engagés dans ce projet. Le travail du ministère lié au dossier n’a engendré aucun coût supplémentaire, au-delà de ceux liés aux opérations régulières.
Il est à noter que la partie 3 du Règlement de l’aviation canadien, sous la partie 07 (307), portant sur les consultations pour les travaux d’aérodromes, est entrée en vigueur le 1er janvier 2017. Ainsi, aux termes de cette réglementation, les promoteurs d’aérodromes doivent maintenant obligatoirement consulter les intervenants concernés et les collectivités avant d’aménager un nouvel aérodrome ou avant d’apporter des changements physiques majeurs à un aérodrome existant. Aucune modification à ce règlement ou au processus d’évaluation du Ministère n’est actuellement prévue.
Question no 812 -- M. Pierre Poilievre:
En ce qui concerne la réponse du gouvernement à la question Q-575: a) le Bureau de la coordination des documents parlementaires (BCDP) du Bureau du Conseil privé (BCP) a-t-il remis la partie b) de la question Q-575 concernant l’analyse menée par Emploi et Développement social Canada (EDSC) à la ministre de l’Emploi, du Développement de la main d’œuvre et du Travail; b) si la réponse en a) est affirmative, pourquoi la Ministre n’a-t-elle pas répondu; c) si la réponse en a) est négative, (i) comment la décision a-t-elle été prise, (ii) quel est le titre de la personne qui a pris la décision, (iii) à quelle date la décision a-t-elle été prise; d) le BCDP a-t-il remis la partie h) de la question Q-575 concernant l’analyse menée par le ministère des Finances au ministre des Finances; e) si la réponse en d) est affirmative, pourquoi le Ministre n’a-t-il pas répondu; f) si la réponse en d) est négative, (i) comment la décision a-t-elle été prise, (ii) quel est le titre de la personne qui a pris la décision, (iii) à quelle date la décision a-t-elle été prise; g) si la réponse en a) ou d) est non, est-ce qu’un représentant d’EDSC ou du ministère des Finances a contacté, par téléphone ou par courriel, le BCP à propos du fait que la question ne leur a pas été remise et, dans l’affirmative, quels sont les détails de ces communications; h) est-ce que quelqu’un du Bureau du premier ministre ou du Bureau du leader du gouvernement à la Chambre des communes a donné des conseils ou des directives au BCP concernant la décision de remettre la responsabilité de répondre à la question Q-575 uniquement à Environnement et Changement climatique Canada et, dans l’affirmative, quels sont les détails précis de ces communications, y compris le titre des personnes ayant donné les conseils ou les directives et quels étaient les conseils et les directives en question; i) à Environnement et Changement climatique Canada, a-t-on remis en question la décision du BCP de demander uniquement à Environnement et Changement climatique Canada de répondre à la question?
M. Peter Schiefke (secrétaire parlementaire du premier ministre (Jeunesse), Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui a trait à la réponse du gouvernement à la question Q-575, le Bureau du coordonnateur des documents parlementaires au Bureau du Conseil privé assigne les questions et les parties de questions au ministère ou aux ministères les plus susceptibles de détenir les renseignements pertinents à la demande. Pour ce qui est de la question Q-575, puisque ’Environnement et Changement climatique Canada dirige les efforts et les analyses du gouvernement en matière de changement climatique et de la tarification de la pollution par le carbone, il a été déterminé que ce ministère était le mieux placé pour répondre à la question.
Question no 813 -- M. David Anderson:
En ce qui concerne le rapport produit par la société Delivery Associates Limited ou par les responsables de la société, et commandé par le gouvernement, rapport dans lequel une note alphabétique a été attribuée à différents ministres en janvier 2017: a) quelle lettre a été accordée à chaque ministre, les données étant ventilées par ministre; b) quels sont les motifs qui ont justifié l’attribution de chaque lettre, les données étant ventilées par ministre?
M. Peter Schiefke (secrétaire parlementaire du premier ministre (Jeunesse), Lib.):
Monsieur le Président, aucun rapport produit par Delivery Associates Limited ne fournit de notes alphabétiques ou d’évaluation du rendement des ministres.
Question no 819 -- M. Bob Saroya:
En ce qui concerne le voyage en Inde dirigé par le ministre de l’Infrastructure et des Collectivités en janvier 2017: a) qui étaient les membres de la délégation, exception faite de la sécurité et des médias; b) quels étaient les titres des membres de la délégation; c) quel est le coût total du voyage pour les contribuables; d) si l'information sur le coût final n’est pas disponible, à combien estime-t-on le coût du voyage pour les contribuables; e) quelle est la ventilation détaillée de chacune des dépenses liées au voyage, ventilées par dépenses individuelles; f) quel était l’itinéraire du Ministre lors du voyage?
L’hon. Amarjeet Sohi (ministre de l'Infrastructure et des Collectivités, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, les membres de la délégation, exception faite de la sécurité et des médias, ont compté Michael Burton et moi-même.
Pour ce qui est de la partie b) de la question, voici les titres des membres de la délégation: Michael Burton est le directeur des affaires parlementaires, et pour ma part je suis le ministre de l’Infrastructure et des Collectivités.
En ce qui concerne la partie c) de la question, le coût total du voyage pour les contribuables est de 11 774,70 $.
La partie d) de la question est donc sans objet.
En ce qui a trait à la partie e) de la question, la ventilation détaillée par dépenses individuelles de chacune des dépenses liées au voyage est la suivante: le tarif aérien a été de 7 163,62 $; le logement commercial a été de 2 911,48 $; l’indemnité pour repas et les frais accessoires ont totalisé 851,10 $; les taxis ont coûté 245,33 $; les documents de voyage ont coûté 24,85 $; le service de santé a été d 94,65 $; les frais d’échange de monnaie ont totalisé 7,32 $; et les frais de transport divers ont atteint 476,35 $.
Enfin, pour ce qui est de la partie e) de la question, je me suis rendu en Inde pour représenter le gouvernement du Canada au sommet mondial Vibrant Gujarat de 2017. En plus de participer au sommet, où j’ai prononcé l’allocution d’ouverture, j’ai aussi participé à des tables rondes et rencontré plusieurs dirigeants et des représentants de diverses organisations, dont voici la liste: le premier ministre Narendra Modi; le ministre en chef Vijay Rupani; le ministre en chef Devendra Fadnavis; et l’honorable Venkaiah Naidu, ministre du Développement urbain, du Logement et de l’Atténuation de la pauvreté. De plus, j’ai visité la Delhi Metro Rail Corporation et Bombardier Transport; j’ai rencontré le Commissaire et l’autre secrétaire en chef de la Mumbai Metropolitan Region Development Authority; j’ai rencontré les représentants de l’India Infrastructure Finance Company; j’ai rencontré le directeur de la Banque mondiale pour l’Inde et j’ai rencontré le président de la Fédération des chambres de commerce et de l’industrie de l’Inde.
Les détails de chacune des dépenses seront divulgués de façon proactive le 31 mars sous le lien suivant: http://www.infrastructure.gc.ca/pd-dp/dthe-dfva/minister-ministre-fra.html.
Question no 823 -- M. Charlie Angus:
En ce qui concerne les 94 appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation: a) quelle est la liste détaillée de chacun des 45 appels à l’action qui sont de compétence fédérale selon le gouvernement; b) quelle est la liste détaillée de toutes les mesures prises par le gouvernement pour mettre en œuvre chacun des appels à l’action de compétence fédérale; c) quelle est la liste détaillée des motifs qui expliquent les retards du gouvernement dans la mise en œuvre de chacun des appels à l’action de compétence fédérale; d) quelle est la liste détaillée des échéanciers prévus pour la mise en œuvre complète de chacun des appels à l’action; e) quelles sont les préoccupations du gouvernement en ce qui concerne la mise en œuvre complète des appels à l’action de compétence fédérale, ventilées par appel à l’action?
Mme Yvonne Jones (secrétaire parlementaire de la ministre des Affaires autochtones et du Nord, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement du Canada est résolu à parvenir à la réconciliation à long terme avec les Premières Nations, les Métis et les Inuits.
En décembre 2015, le premier ministre a accepté le rapport final de la Commission de vérité et réconciliation et a réitéré l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre les 94 appels à l’action de la Commission. Le gouvernement s’emploie à établir des mécanismes bilatéraux permanents avec les organisations autochtones afin de discuter des politiques qui touchent les priorités communes et de faire le suivi des progrès. La création de ces mécanismes permanents se fait en collaboration avec l’Assemblée des Premières Nations, l’Inuit Tapiriit Kanatami, les quatre régions de l’Inuit Nunangat en date du 9 février 2017 et le Ralliement national des Métis et ses organisations membres.
Ce processus fait fond sur les progrès réalisés par le gouvernement depuis novembre 2015. Des travaux sont en cours concernant les 41 appels à l’action figurant dans le rapport de la Commission de vérité et réconciliation qui relèvent du gouvernement fédéral ou de compétences partagées.
Affaires autochtones et du Nord Canada lancera un site Web qui permettra à tous les Canadiens, dont les parlementaires, de se tenir à jour sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre des appels à l’action.
Le gouvernement cherche également à créer un conseil d’administration provisoire qui formulera des recommandations sur la création d’un conseil national de réconciliation, conformément à l’appel à l’action no 53. Le conseil provisoire entamera un processus de mobilisation afin de rédiger des recommandations sur la portée et le mandat du conseil national. Ce conseil jouera un rôle majeur dans la mise en œuvre des appels à l’action.
Le calendrier associé à la mise en œuvre sera également établi lors de discussions avec les intervenants touchés par chacun des appels à l’action.
Le travail n’est pas terminé, mais le gouvernement réalise de véritables progrès dans le renouvellement de sa relation avec les Autochtones.
Question no 824 -- M. John Brassard:
En ce qui concerne le Programme d’innovation du Canada, tel que publié par le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économiques et les « leaders en innovation » et intitulé « Innover pour un meilleur Canada : Ce que vous nous avez dit »: a) combien ce document a-t-il coûté au gouvernement; b) quels sont les détails de la rémunération pour chacun des dix leaders en innovation; c) combien la consultation des leaders en innovation a-t-elle coûté, ventilé par (i) déplacement, (ii) accueil, (iii) repas et faux frais, (iv) logement, (v) indemnités, (vi) location de bureaux pour la consultation des intervenants?
L'hon. Navdeep Bains (ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement du Canada croit que le Canada a besoin d’une stratégie d’innovation audacieuse et coordonnée qui produit des résultats avantageux pour l’ensemble des Canadiens. À ce titre, une démarche de mobilisation qui reflète l’engagement de lancer un appel à tous les Canadiens et de favoriser l’adoption de l’innovation en tant que valeur canadienne a été entreprise.
Le gouvernement a invité tous les Canadiens à présenter leurs idées pour faire du Canada une nation d’innovateurs confiants en leurs capacités. L’objectif est de faire du Canada un pays qui n’a rien à envier aux autres pour ce qui est de promouvoir la recherche, d’accélérer la croissance des entreprises et de propulser les entrepreneurs, des étapes du démarrage et de la commercialisation à celle de la réussite sur le marché international.
Le gouvernement a également rassemblé 10 leaders en innovation provenant de tous les milieux. Ces personnes expérimentées et distinguées sont elles-mêmes des innovateurs. Ces derniers représentaient le secteur privé, le milieu universitaire et collégial, des organismes sans but lucratif, des entrepreneurs sociaux ainsi que des entreprises détenues et exploitées par des Autochtones.
Au cours de l’été, ces leaders ont tenu 28 tables rondes au Canada avec des intervenants clés, ainsi qu’à Boston, aux États-Unis, et à Cambridge, au Royaume-Uni, sur les six domaines d’action. Ces séances ont réuni divers intervenants, notamment des représentants du milieu universitaire, d’associations de l’industrie, d’organisations sans but lucratif, de groupes autochtones, d’organismes jeunesse et d’autres ordres de gouvernement.
À l’égard des questions sur le Programme d’innovation du Canada, tel que publié par les leaders en innovation et moi-même et intitulé « Innover pour un meilleur Canada : Ce que vous nous avez dit », voici les réponses.
En réponse à la partie a) de la question, le document a été préparé à l’interne par Innovation, Sciences et du Développent économique Canada. Le coût total de 1 990,21 $ encouru par le gouvernement couvrait les frais de traduction.
Pour ce qui est de la partie b) de la question, les 10 leaders en innovation n’ont pas été rémunérés pour ce travail. Toutefois, certaines dépenses ont été remboursées.
En ce qui concerne la partie c) de la question, le coût total des déplacements des 10 leaders en innovation pour 26 tables rondes aux quatre coins du Canada et une table ronde aux États-Unis était de 10 613,99 $; il y avait une table ronde au Royaume-Uni, mais aucun coût n'a été engagé. Le coût total de l’accueil pour 28 tables rondes a été de 10 391,64 $. Le coût total des repas et du transport des 10 leaders en innovation pour 28 tables rondes a été de 306,22 $. Le coût total pour l’hébergement des 10 leaders en innovation pour 28 tables rondes a été de 2 933,72 $. Aucune indemnité quotidienne supplémentaire n’a été fournie aux 10 leaders en innovation. Enfin, le coût total des locaux loués pour les 28 tables rondes a été de 6 185,35 $.
Question no 825 -- M. John Brassard:
En ce qui concerne le premier ministre et ses filtres anti-conflits d’intérêts: a) quels sont les noms des entreprises et des organismes qui sont gérés ou dirigés par des amis ou des parents du premier ministre, au sens de l’article 4 de la Loi sur les conflits d’intérêts; b) quels sont les noms des entreprises et des organismes pour lesquels on a établi un filtre et où le premier ministre s’est récusé concernant une décision; c) ventilé par entreprise ou organisation, quand ces filtres ont-ils été établis; d) qui, au Cabinet du premier ministre ou au Bureau du Conseil privé, est chargé de faire appliquer ou de mettre en œuvre ces filtres?
M. Peter Schiefke (secrétaire parlementaire du premier ministre (Jeunesse), Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne le premier ministre et ses filtres anti-conflits d’intérêts, le premier ministre a fait preuve d’un niveau de divulgation sans précédent depuis qu’il dirige le Parti libéral. Il a fait toutes les divulgations nécessaires au Commissariat aux conflits d'intérêts et à l'éthique et il suivra toujours les conseils de la commissaire.
Question no 826 -- M. Jim Eglinski:
En ce qui concerne les frais de gestion des fiducies sans droit de regard constituées pour les titulaires de charge publique, au cours de l’année civile 2016, ventilé par ministère ou organisme: a) quel est le montant total des dépenses consacrées à de tels frais de gestion; b) combien de titulaires de charge publique ont constitué une fiducie sans droit de regard; c) combien de titulaires de charge publique ont obtenu du gouvernement le paiement ou le remboursement de leurs frais de gestion?
M. Peter Schiefke (secrétaire parlementaire du premier ministre (Jeunesse), Lib.):
Monsieur le Président, voici ce qu’a répondu le Bureau du Conseil privé.En ce qui concerne la partie a) de la question, le Bureau du Conseil privé n’a aucun renseignement concernant le montant total des dépenses relatives aux frais de gestion des fiducies sans droit de regard constituées pour les titulaires de charge publique.
La Loi sur les conflits d'intérêts prévoit que la commissaire aux conflits d'intérêts et à l'éthique peut ordonner le remboursement des frais administratifs suivants engagés par un titulaire de charge publique relativement à un dessaisissement de biens: les frais juridiques et les frais de comptabilité et de transfert engagés pour établir ou mettre fin à la fiducie que la commissaire a jugée nécessaire; les frais annuels, réels et raisonnables, engagés pour le maintien et l’administration de la fiducie selon les tarifs établis par la commissaire; les commissions pour le transfert, la conversion ou la vente des biens que la commissaire a jugés nécessaires; les frais relatifs aux autres services financiers, juridiques ou comptables nécessaires en raison de la complexité des arrangements; les commissions afférentes au transfert, à la conversion ou à la vente de biens lorsque la Loi de l’impôt sur le revenu ne prévoit aucune déduction fiscale.
De plus, la commissaire peut aussi ordonner le remboursement des frais engagés pour faire rayer le nom d'un titulaire de charge publique des registres fédéraux ou provinciaux des sociétés, lorsque le titulaire en question est tenu de se retirer des activités de l'entreprise pour se conformer à la Loi.
La commissaire a publié une directive sur le remboursement des frais relatifs au dessaisissement de biens et au retrait des activités, disponible sur son site Web. Entre autres, cette directive fixe les montants maximaux de remboursement de dépenses particulières que la commissaire peut ordonner, ainsi que les procédures à suivre pour que les titulaires de charge publique soumettent leurs factures. Une fois que la commissaire a déterminé les montants admissibles, elle rend une ordonnance de remboursement au ministère ou à l'organisme du titulaire de charge publique.
Dans ses rapports annuels au Parlement, la commissaire fournit des renseignements sur les ententes de dessaisissement et les autres mesures de conformité prises par les titulaires de charge publique aux termes de la Loi, ainsi que sur le remboursement des dépenses. Ces rapports sont disponibles sur le site Web de la commissaire. Le rapport annuel de la commissaire pour l'exercice 2015-2016 indique que:
Les coûts relatifs au remboursement des frais liés à la création, à l'administration ou au démantèlement des fiducies sans droit de regard en 2015-2016 se sont élevés à 513 119 $, comparativement à 427 913 $ en 2014-2015. Les frais administratifs remboursés au cours d'un exercice peuvent également inclure des montants pour les frais engagés au cours d'un exercice précédent.
Le rapport indique également que 37 titulaires de charge publique se sont dessaisis de leurs biens par voie de vente, et 25 autres, au moyen d’une ou de plusieurs fiducies sans droit de regard. À la fin de cet exercice, 63 titulaires de charge publique avaient conservé une fiducie sans droit de regard, comparativement à 61 au cours de l'exercice précédent.
Question no 828 -- M. Jim Eglinski:
En ce qui concerne les paiements de taxe de vente harmonisée (TVH) aux provinces: a) au 1er février 2017, quelles provinces doivent de l’argent au gouvernement fédéral en raison de versements de TVH excédentaires; b) quel est le montant dû, ventilé par province?
L’hon. Ginette Petitpas Taylor (secrétaire parlementaire du ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, lors du traitement des demandes parlementaires, le gouvernement applique la Loi sur la protection des renseignements personnels et respecte les principes énoncés dans la Loi sur l’accès à l’information. En réponse aux questions relatives à la taxe de vente harmonisée, la TVH, il respecte également ses engagements au titre des Ententes intégrées globales de coordination fiscale, les EIGCF, avec les provinces.
La TVH est une taxe de vente à valeur ajoutée imposée en vertu de la législation fédérale et administrée par l’Agence du revenu du Canada, l’ARC, et l’Agence des services frontaliers du Canada, l’ASFC. La taxe comporte une partie fédérale qui correspond à la taxe sur les produits et services, la TPS, au taux de 5 %, et une partie provinciale, dont le taux varie selon la province. À l’heure actuelle, le taux fédéral provincial s’élève à 13 % en Ontario et à 15 % à Terre Neuve et Labrador, en Nouvelle Écosse, au Nouveau Brunswick et à l’Île du Prince Édouard. L’assiette fiscale de la TVH, c’est à dire ce qui est assujetti à la taxe, correspond essentiellement à celle de la TPS. L’application de la TVH est régie par des EIGCF conclues entre le Canada et chaque province participant à la TVH. Selon les EIGCF, une certaine marge de manœuvre est accordée aux provinces. Plus particulièrement, les provinces ont le droit: d’augmenter ou de réduire le taux de la partie provinciale de la TVH; d’offrir des remboursements provinciaux aux consommateurs au point de vente assujetti à une limite globale de 5 % de l’assiette fiscale estimée de la TPS dans une province et à certaines autres conditions; de fixer les taux applicables à la composante provinciale de la TVH aux fins des remboursements offerts aux organismes de services publics; et de fixer le taux et les seuils des remboursements provinciaux pour habitation neuve, en fonction de la structure générale du remboursement fédéral.
Selon la TVH, les entreprises traitent avec une seule administration fiscale et versent la TVH à l’aide de la même déclaration qu’elles utilisent pour la TPS. Lorsqu’elles produisent leurs déclarations, les entreprises ne sont pas tenues de suivre la TVH en fonction de la province où les transactions ont eu lieu ou de distinguer entre la partie provinciale et la partie fédérale de la taxe. L’ensemble de la TPS et de la TVH est versé en une seule somme. Au lieu de recueillir de tels renseignements détaillés auprès des entreprises, les revenus attribuables à la composante provinciale de la TVH sont versés aux provinces à l’aide d’une formule d’estimation des revenus connue sous le nom de cadre de répartition des revenus, ou CRR. Le cadre est décrit à l’annexe A des EIGCF.
Le CRR utilise des données économiques de Statistique Canada et des données administratives de l’ARC et de l’ASFC afin de déterminer la consommation taxable au Canada et la part de cette consommation qui est attribuable à chacun des participants au CRR, c’est à dire, les provinces participant à la TVH et le gouvernement fédéral. Plus particulièrement, la consommation taxable est estimée à partir de cinq assiettes, à savoir: les dépenses de consommation, soit environ 63 %; les organismes de services publics, soit environ 12 %; les habitations, soit environ 17 %; les entreprises, soit environ 2 %; et les institutions financières, soit environ 6 %.
La détermination du montant des revenus au titre de la taxe que chaque province participant à la TVH touchera s’appuie sur les deux composantes fondamentales suivantes: la taille de l’ensemble des revenus de la TPS-TVH et les parts provinciales. L’ensemble des revenus de la TPS-TVH correspond à la somme de toute la TPS-TVH établie par cotisation par l’ARC et l’ASFC à l’échelle nationale, moins les crédits de taxe sur les intrants et les remboursements applicables. Les parts provinciales sont déterminées en évaluant le potentiel de revenus du total des cinq assiettes dans chaque province relativement au potentiel de revenus totaux de la TPS-TVH.
L’ensemble des revenus de la TPS-TVH s’élève actuellement à 71 milliards de dollars par année.
Pour ce qui est du processus d’estimation des revenus, les droits annuels aux revenus provinciaux correspondent au produit de la TPS-TVH établie par cotisation, c’est-à-dire l’ensemble des revenus, et à la part de chaque province de l’assiette fiscale commune. Les versements d’une année de droits donnés sont d’abord estimés en décembre, tout juste avant le début de l’année des droits donnés. Ils sont recalculés chaque mois de décembre pour cinq ans, c’est à dire que ces cinq ans sont ouverts. Le mois de juin suivant la cinquième année, c’est à dire cinq ans et demi suivant la fin de l’année civile pertinente, les versements provinciaux sont finalisés et ne peuvent pas faire l’objet d’une nouvelle estimation. Par exemple, en décembre 2016, la première estimation pour 2017 a été fournie; en juin 2023, l’estimation finale de 2017 sera calculée et l’année sera fermée. Puisque les droits annuels sont estimés et que les données sont obtenues sur plusieurs années, le montant de revenus auquel une province participant à la TVH a droit, pour une année donnée, peut changer. En conséquence, une province pourrait toucher plus de revenus ou pourrait être tenue de rembourser des revenus qu’elle a déjà touchés, puisque les droits annuels pour les années ouvertes sont calculés de nouveau chaque mois de décembre. Si un remboursement total associé aux années antérieures est supérieur à 7 % du droit annuel actuel estimé, c’est-à-dire pour les droits de 2017 actuellement, les provinces ont l’option de rembourser le montant intégral sur trois ans.
Question no 829 -- M. Martin Shields:
En ce qui concerne la situation actuelle liée à la tuberculose bovine (TB bovine): a) le test initial du département américain de l’Agriculture (USDA) sur la vache de l’Alberta dont le test s’était avéré positif pour la TB bovine aux États-Unis était-il une analyse de culture; b) le test exécuté par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) était-il un test de culture; c) l’ACIA communiquera-t-elle à la population canadienne les résultats du test de culture de l’USDA effectué aux États-Unis et, le cas échéant, quand et comment la population aura-t-elle accès à ces résultats; d) l’ACIA communiquera-t-elle à la population les résultats des tests de culture qu’elle a réalisés et, le cas échéant, quand et comment la population aura-t-elle accès à ces résultats?
L'hon. Lawrence MacAulay (ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, oui, les analyses dont a fait l’objet la vache canadienne de référence qui a été abattue aux États-Unis comportaient une histologie, une réaction en chaîne de la polymérase, ou PCR, et une culture des mycobactéries, ou M. bovis. Un séquençage génomique complet de la bactérie a aussi été réalisé par le département de l’Agriculture des États-Unis.
Pour ce qui est de la partie b) de la question, une analyse des échantillons prélevés sur cinq autres bovins ayant obtenu des résultats positifs à l’égard de la tuberculose bovine a été effectuée, y compris une analyse de culture et une identification de la souche. Les six animaux ayant obtenu un résultat positif étaient infectés par la même souche de tuberculose bovine que celle découverte au Mexique en 1997.
En ce qui concerne la partie c) de la question, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, l’ACIA, a diffusé ces résultats au public à l’automne 2016, sur son site Web et dans des messages d’intérêt public, précisant que le résultat de l’analyse de culture était positif à l’égard de la de tuberculose bovine et mentionnant de l’information sur la souche.
En ce qui a trait à la partie d) de la question, comme il a été mentionné à la réponse à la partie b), une culture et un génotypage subséquent des échantillons prélevés de cinq autres bovins ayant obtenu des résultats positifs à l’égard de la tuberculose bovine ont été réalisés. L’ACIA a déjà fait savoir publiquement, sur son site Web et au moyen de diverses déclarations, que ces animaux avaient obtenu des résultats positifs à l’égard de la tuberculose bovine.
En ce qui concerne les autres sujets positifs et les animaux présentant des lésions, une culture et un génotypage des tissus prélevés sont en cours, et les analyses seront effectuées cette année. Les résultats de la culture sont communiqués au propriétaire des animaux concernés dans les plus brefs délais. Les cas de maladie à déclaration obligatoire, dont la tuberculose, sont publiés sur le site Web de l’ACIA chaque mois.
Question no 830 -- M. Dave MacKenzie:
En ce qui concerne les répercussions projetées des allégements fiscaux aux États-Unis sur l’économie canadienne: a) à quelle analyse des répercussions le ministère des Finances, ou un organisme extérieur au nom du Ministère, a-t-il procédé sur les politiques fiscales actuelles ou proposées du président Trump; b) pour chaque analyse en a) menée à bien, (i) qui les a effectuées, (ii) quand les a-t-on terminées, (iii) sur quels secteurs touchés s’est-on penché, (iv) quelles sont les conclusions, (v) de quels scénarios fiscaux s’est-on servi, (vi) quel est le numéro de référence interne du rapport final, (vii) quel est le nom du fournisseur, (viii) quel est le montant du contrat, (ix) quelle est la date du contrat?
L’hon. Ginette Petitpas Taylor (secrétaire parlementaire du ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, les États-Unis sont un partenaire économique important pour le Canada. Le gouvernement du Canada surveille les nouveaux plans liés à la politique de l’impôt de la nouvelle administration des États-Unis au fur et à mesure qu’ils sont présentés, et il en analyse les conséquences possibles pour le Canada. Les analystes de la Direction de la politique de l’impôt du ministère des Finances ont examiné les propositions fiscales présentées pendant la campagne électorale présidentielle de 2016 et dans un plan fiscal de juin 2016 présenté par les républicains de la Chambre des représentants, qui ont trait à la fois à l’imposition du revenu des sociétés et des particuliers.
Au moment de traiter les documents parlementaires, le gouvernement applique les dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels et les principes énoncés dans la Loi sur l’accès à l’information. Ainsi, des renseignements connexes n’ont pas été divulgués aux motifs suivants: ce sont de possibles documents confidentiels du Conseil privé de la Reine pour le Canada; il s’agit de conseils, recommandations ou délibérations; il s’agit d’intérêts économiques; ou il y est question de la conduite des affaires internationales ou de négociations possibles.
Pour ce qui est de la partie b) de la question, le ministère a analysé les propositions liées à l’impôt sur le revenu des particuliers et des sociétés.
Les numéros de suivi des rapports finaux sont 2016FIN446662 et 2017FIN448338. Ces rapports ont été partiellement publiés en vertu de demandes d’accès à l’information.
Des analyses supplémentaires sont en cours.
:
Monsieur le Président, si les questions n
os 798 à 804, 806 à 811, 814 à 818 et 820 à 822 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement.
Le Président: D'accord?
Des voix: D'accord.
[Texte]
Question no 798 -- M. Gérard Deltell:
En ce qui concerne les dépenses en infrastructure du gouvernement: a) quelles sommes le gouvernement a-t-il consacré aux dépenses en infrastructure et dans quel but, en ce qui concerne les investissements en infrastructure annoncés ou planifiés pour chaque exercice de 2006-2007 à 2021-2022, ventilées par exercice et programme; b) en ce qui concerne les programmes et les exercices en a), y a-t-il eu réaffectation des fonds entre ces programmes, à l’intérieur de ces programmes ou à l’extérieur de ces programmes pour les mêmes années; c) pour chacun des programmes en a), quelles sont les dépenses totales réelles, ventilées par programme pour les exercices de 2006-2007 à 2016-2017; d) en ce qui concerne les programmes et projets en a), lesquels étaient annoncés ou planifiés avant novembre 2015; e) combien d’emplois peuvent directement ou indirectement être attribués à chacun des programmes et projets en a)?
(Le document est déposé)
Question no 799 -- M. Gérard Deltell:
En ce qui concerne l’analyse produite par le gouvernement sur les répercussions économiques des dernières élections américaines: a) quelle information le gouvernement possède-t-il sur l’impact prévu au Canada sur (i) les coûts énergétiques, les taxes sur l’énergie et la compétitivité en matière de réglementation de l’énergie, (ii) la capacité d’attirer des investissements étrangers, (iii) l’accès au marché d’exportation et l’intégration des chaînes d’approvisionnement des États-Unis, (iv) la capacité d’accéder aux projets d’infrastructure financés par le gouvernement fédéral américain, (v) l’exploitation des sables bitumineux; b) quelle information le gouvernement possède-t-il sur la hausse des taux d’intérêt et leurs effets sur le marché immobilier canadien et les frais de la dette publique des gouvernements fédéral et provinciaux?
(Le document est déposé)
Question no 800 -- Mme Diane Finley:
En ce qui concerne le carburant consommé par les Forces armées canadiennes et le ministère de la Défense nationale pour chaque exercice de 2014 à aujourd'hui, et toutes les organisations comprises dans le mandat des Forces armées canadiennes et du ministère de la Défense nationale: quelle est (i) la quantité totale d’essence consommée, (ii) la somme totale consacrée à la consommation d’essence, (iii) la quantité totale de combustible diesel consommée, (iv) la somme totale consacrée à la consommation de combustible diesel, (v) la quantité totale de carburéacteur consommée, (vi) la somme totale consacrée à la consommation de carburéacteur, (vii) la quantité totale de gaz naturel consommée, (viii) la somme totale consacrée à la consommation de gaz naturel, (ix) la quantité totale de propane consommée, (x) la somme totale consacrée à la consommation de propane, (xi) la quantité totale de charbon à pouvoir calorifique supérieur consommée, (xii) la somme totale consacrée à la consommation de charbon à pouvoir calorifique supérieur, (xiii) la quantité totale de charbon à pouvoir calorifique inférieur consommée, (xiv) la somme totale consacrée à la consommation de charbon à pouvoir calorifique inférieur?
(Le document est déposé)
Question no 801 -- M. Daniel Blaikie:
En ce qui concerne la récente augmentation de salaire présentée au cours de 2015 par le commissaire de la GRC au Conseil du Trésor: a) à quelle date cette recommandation a-t-elle été présentée; b) quel était précisément le montant de l’augmentation de salaire recommandée; c) la présentation au Conseil du Trésor a-t-elle été transmise au ministre de la Sécurité publique pour obtenir son appui; d) si la réponse en c) est affirmative, la présentation a-t-elle été soumise de nouveau au Conseil du Trésor par la suite; e) est-ce que le processus d’approbation de l’augmentation de salaire est lié de quelque façon que ce soit au sort du projet de loi C-7 et, dans l’affirmative, de quelle façon; f) est-ce que le processus d’approbation de l’augmentation de salaire est lié de quelque façon que ce soit à l’état des négociations ou à des changements imminents ailleurs dans le secteur public et, dans l’affirmative, de quelle façon; g) est-ce que le processus d’approbation de l’augmentation de salaire dépend de tout autre processus ou de décisions ne faisant pas partie du processus d’approbation normal et, dans l’affirmative, (i) lesquels, (ii) de quelle façon?
(Le document est déposé)
Question no 802 -- M. Erin Weir:
En ce qui concerne le gouvernement fédéral et la vente possible de jusqu’à 49 % de SaskTel par le gouvernement de la Saskatchewan: a) quelle autorisation doit être obtenue (i) du ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, (ii) du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, (iii) du Bureau de la concurrence; b) quels pouvoirs possède le gouvernement fédéral pour ce qui est d’empêcher la vente partielle d’une société d’État provinciale; c) à quel pourcentage des actions vendues SaskTel serait-elle tenue de verser de l’impôt fédéral sur le revenu des sociétés?
(Le document est déposé)
Question no 803 -- M. Alexandre Boulerice:
En ce qui concerne l’utilisation des avions Challenger du gouvernement depuis octobre 2015, et pour chaque appareil: a) quels sont les noms et les titres des passagers présents sur le manifeste de vol; b) quels étaient tous les points de départ et d’arrivée; c) qui a demandé l’accès à l’avion; d) qui a autorisé le vol; e) combien de vols ont été remboursés; f) quels vols ont été remboursés; g) par qui les vols ont-ils été remboursés; h) quel est le montant du remboursement pour chaque vol; i) pour quelle raison ces vols ont-ils été remboursés?
(Le document est déposé)
Question no 804 -- M. Alexandre Boulerice:
En ce qui concerne les entités ministérielles depuis octobre 2015 a) combien d’individus travaillent pour chaque ministère; b) dans quelles villes vivent-ils; c) dans quelles villes travaillent-ils; d) s’ils ont cessé de travailler au ministère, lors de leur départ, à quel montant de prime de départ avaient-ils droit; e) quel montant de prime de départ ont-ils reçu (i) en moyenne, (ii) au total?
(Le document est déposé)
Question no 806 -- M. Pat Kelly:
En ce qui concerne les propositions de réforme des subsides qui sont avancées dans le document de discussion préparé par le président du Conseil du Trésor intitulé « Outiller les parlementaires avec de la meilleure information - Vision gouvernementale de la réforme des budgets des dépenses »: a) sur quelles preuves le président du Conseil du Trésor se fonde-t-il pour déterminer que le processus des travaux des subsides doit être modifié; b) si les modifications dont il est question dans le document de discussion sont mises en œuvre, le Parlement disposera de combien de temps pour examiner les budgets des dépenses; c) si les modifications dont il est question dans le document de discussion sont mises en œuvre, de quel accès aux ministres les comités parlementaires disposeront, le cas échéant, pour les interroger officiellement sur les dossiers des dépenses de leur ministère et des organismes relevant de leur portefeuille, et ce, avant l’approbation ou le rejet de ces dépenses; d) quelles mesures, le cas échéant, le gouvernement entend-il prendre pour simplifier les processus internes afin d’obtenir une approbation plus efficace par le Conseil du Trésor des initiatives de dépenses, en vue de permettre d’harmoniser les dates de présentation des budgets principaux des dépenses et de l'exposé budgétaire; e) quelles mesures mentionnées en d) sont actuellement à l’étude, et où en est rendue leur mise en application; f) si la proposition visant à affecter des fonds selon le niveau des responsabilités de base des ministères est mise en œuvre, quelles mesures le gouvernement devra-t-il prendre pour lier l’approbation de ces fonds à des postes de dépenses précis; g) quelles mesures sont destinées à accroître la capacité des comités parlementaires de modifier les crédits budgétaires à l’étude, le cas échéant, et où en est rendue leur mise en application; h) quels ont été les résultats ou les retombées des preuves mentionnées de a) à g)?
(Le document est déposé)
Question no 807 -- Mr. Gerry Ritz:
En ce qui concerne l’autorisation, par la ministre du Commerce international, de licences d’importation supplémentaires pour toutes les catégories de produits laitiers, dont le beurre et le fromage, entre le 4 novembre 2015 et le 13 décembre 2016: a) combien la Ministre a-t-elle approuvé de licences d’importation supplémentaires par catégorie; b) pour chaque licence d’importation, quels sont les détails concernant (i) la quantité en tonnes, (ii) qui a obtenu la permission, (iii) le nom du ou des pays exportateurs, (iv) la valeur marchande en dollars canadiens, (v) la durée, (vi) la période couverte, (vii) la date d’expiration, (viii) la date de la demande, (ix) la date d’autorisation, (x) les dates auxquelles les produits importés sont entrés au Canada, (xi) les utilisateurs finaux des produits importés?
(Le document est déposé)
Question no 808 -- M. Arnold Viersen:
En ce qui concerne le projet d’agrandissement du réseau de pipeline Trans Mountain: a) quels sont les détails de toutes les consultations ou réunions ayant été tenues avec des intervenants, y compris (i) la date, (ii) les lieux, (iii) les participants; b) quels sont les détails de toutes les notes d’information ou de toute correspondance relatives aux réunions indiquées en a), y compris (i) le titre, (ii) la date, (iii) l’expéditeur, (iv) le destinataire, (v) l’objet, (vi) le numéro de dossier; c) quel est le contenu de toute information présentée au premier ministre par (i) le ministère des Ressources naturelles, (ii) le ministère de l’Environnement et du Changement climatique, (iii) le ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile, (iv) le ministère des Finances, (v) le ministère des Affaires autochtones et du Nord, (vi) le ministère de la Justice, (vii) le ministère des Transports, (viii) le ministère des Finances; d) quel est le contenu de toute information présentée au ministre des Ressources naturelles et à sa secrétaire parlementaire par le ministère des Ressources naturelles; e) quel est le contenu de toute information présentée à la ministre de la Justice et à ses secrétaires parlementaires par le ministère de la Justice; f) quel est le contenu de toute information sur le projet d’agrandissement du réseau de pipeline Trans Mountain présentée à la ministre de l’Environnement et à son secrétaire parlementaire par le ministère de l’Environnement et du Changement climatique?
(Le document est déposé)
Question no 809 -- M. Arnold Viersen:
En ce qui concerne le projet d’agrandissement du réseau de pipeline Trans Mountain: quels sont les détails de toutes les consultations avec les Premières Nations, ventilées par la date, le lieu, le nom et titre des Premières Nations, des groupes ou des personnes consultés, menées par (i) le premier ministre, (ii) la ministre des Affaires autochtones et le ministère des Affaires autochtone et du Nord, (iii) le ministre des Ressources naturelles et le ministère des Ressources naturelles, (iv) la ministre de la Justice et le ministère de la Justice?
(Le document est déposé)
Question no 810 -- M. Pierre Poilievre:
En ce qui concerne l’examen des emplacements potentiels de l’Hôpital d’Ottawa par le gouvernement, qui s’est conclu par une recommandation de la Commission de la capitale nationale à la ministre du Patrimoine canadien le 24 novembre 2016: a) quand la ministre de l’Environnement a-t-elle décidé d’ordonner cet examen; b) quand la ministre de l’Environnement a-t-elle demandé à la ministre du Patrimoine canadien de prendre en charge cet examen; c) le gouvernement a-t-il évalué ce qu’il en coûte de retarder d’au moins un an la construction du nouvel hôpital et, le cas échéant, quels sont ces coûts; d) quel était le coût total de l’examen en date du 24 novembre 2016, ventilé par (i) le salaire des employés, (ii) les entrepreneurs, (iii) les experts-conseils, (iv) les études ou les relevés de l’utilisation des terres, (v) les autres frais engagés; e) quel sera le coût total de l’examen, ventilé par (i) le salaire des employés, (ii) les entrepreneurs, (iii) les experts conseils, (iv) les études ou les relevés de l’utilisation des terres, (v) les autres frais; f) quelles sont les limites précises de la propriété qui sera louée à l’Hôpital d’Ottawa, appelée site de l’ancien édifice Sir-John-Carling, ou site 11 par la Commission de la capitale nationale; g) combien le gouvernement prévoit-il demander à l’Hôpital d’Ottawa pour la location du site de l’ancien édifice Sir-John-Carling, appelé site 11 par la Commission de la capitale nationale; h) combien le gouvernement fédéral verse-t-il à la Ville d’Ottawa en remplacement d’impôts pour le site de l’ancien édifice Sir-John-Carling, appelé site 11 par la Commission de la capitale nationale; i) combien coûtera la préparation de l’emplacement en vue de la construction de l’Hôpital d’Ottawa, et quel ordre de gouvernement ou organisme assumera ces coûts?
(Le document est déposé)
Question no 811 -- M. Pierre Poilievre:
En ce qui concerne le transfert de terrain par le gouvernement à l’Hôpital d’Ottawa pour le futur site du campus Civic, le site Sir-John-Carling, ou site 11, pour la Commission de la capitale nationale: a) quelles analyses le ministère des Services publics et Approvisionnements Canada (anciennement Travaux publics et Services gouvernementaux Canada), Agriculture et Agroalimentaire Canada, la Commission de la capitale nationale et Patrimoine canadien ont-ils menées à chacun des 12 sites; b) à combien la Commission de la capitale nationale a-t-elle évalué les coûts totaux de préparation du terrain de chacun des 12 sites; c) quelles inquiétudes la Commission de la capitale nationale a-t-elle soulevées en ce qui concerne les risques de contamination de chacun des 12 sites; d) quelles sont les limites du site Sir-John-Carling, qui sera loué à l’Hôpital d’Ottawa; e) les pieux de métal utilisés pour les fondations de l’ancien édifice Sir-John-Carling sont-ils toujours présents sur les lieux; f) si la réponse à la question e) est affirmative, faudra-t-il les enlever avant la construction du nouvel Hôpital d’Ottawa; g) si la réponse à f) est affirmative, combien coûtera l’enlèvement des pieux; h) si la réponse à f) est négative, comment le gouvernement a-t-il l’intention de faciliter la construction du nouvel Hôpital d’Ottawa en tenant compte des pieux qui se trouvent sur le site; i) quel est le coût estimé de la préparation du site pour la construction de l’Hôpital d’Ottawa, et quel ordre de gouvernement ou organisation assumera la responsabilité de ces coûts; j) quel niveau de contamination existe actuellement au site Sir-John-Carling, et comment celle-ci sera-t-elle atténuée ou supprimée avant la construction de l’hôpital; k) quel est le coût estimé de nettoyage de la contamination, et quel ordre de gouvernement ou organisation assumera la responsabilité de ces coûts; l) le gouvernement prévoit-il que d’autres facteurs propres au site Sir-John-Carling pourraient faire augmenter les coûts ou retarder la construction du nouvel hôpital et, le cas échéant, lesquels?
(Le document est déposé)
Question no 814 -- M. David Anderson:
En ce qui concerne le voyage fait par le premier ministre aux Bahamas en décembre 2016 et en janvier 2017: a) quel a été le coût total du voyage pour les contribuables; b) quelle est la ventilation complète et détaillée des frais du voyage, y compris ceux relatifs à la sécurité, au transport, à l’hébergement et aux repas, de même que les frais quotidiens et les autres frais; c) combien d’employés du gouvernement, y compris les employés exemptés, ont fait le voyage; d) à l’exception des pilotes et du personnel de sécurité, quels sont les titres des employés du gouvernement qui ont fait le voyage?
(Le document est déposé)
Question no 815 -- M. Earl Dreeshen:
En ce qui concerne les dépenses effectuées par le gouvernement pour les syndicats qui représentent des employés fédéraux, depuis le 4 novembre 2015: a) quel est le montant total versé aux syndicats pour les coûts associés aux négociations; b) quelle est la ventilation des coûts cités en a), par syndicat; c) quel est le montant total payé pour tous les autres financements additionnels versés par le gouvernement aux syndicats qui représentent des employés fédéraux; d) quelle est la ventilation des coûts cités en c), par syndicat?
(Le document est déposé)
Question no 816 -- M. Earl Dreeshen:
En ce qui concerne le voyage en Chine dirigé par la ministre du Patrimoine canadien en janvier 2017: a) qui étaient les membres de la délégation, exception faite de la sécurité et des médias; b) quels étaient les titres des membres de la délégation; c) quel est le coût total du voyage pour les contribuables; d) si le coût définitif n’est pas disponible, quel est la meilleure estimation du coût du voyage pour les contribuables; e) quelle est la ventilation détaillée de chacune des dépenses liées au voyage, ventilé par dépense individuelle; f) quel a été l’itinéraire de la ministre pendant le voyage?
(Le document est déposé)
Question no 817 -- M. Earl Dreeshen:
En ce qui concerne les immeubles loués par le gouvernement à l’extérieur de la région de la capitale nationale: quels sont les détails propres à chaque immeuble loué, y compris (i) le nom du fournisseur, du propriétaire ou de la propriété, (ii) l’adresse complète de la propriété, (iii) le coût du loyer (taux de location mensuel ou annuel), (iv) la date d’expiration du bail, (v) la superficie de la propriété, en pieds carrés, (vi) le nombre d’employés fédéraux ou d’occupants équivalents temps plein pour chaque immeuble en date du 1er janvier 2017?
(Le document est déposé)
Question no 818 -- M. Bob Saroya:
En ce qui concerne la consommation d’alcool et de nourriture à bord des appareils Airbus et Challenger appartenant au gouvernement depuis le 19 septembre 2016: a) sur quels vols a-t-on consommé de l’alcool; b) pour chaque vol où de l’alcool a été consommé (i) quelle est la valeur de l’alcool consommé (ii) quelles étaient la provenance et la destination du vol, (iii) quelle était la date du vol, (iv) quelle est la ventilation des boissons alcoolisées consommées par boisson et quantité, (v) quel est le coût de la nourriture mangée sur chaque vol?
(Le document est déposé)
Question no 820 -- Mme Deborah Schulte:
En ce qui concerne les fonds, les subventions, les prêts et les garanties de prêt que le gouvernement a accordés par l’entremise de ses divers ministères et organismes dans la circonscription de King—Vaughan pour la période du 4 novembre 2015 au 30 janvier 2017 inclusivement et, dans chaque cas, s’il y a lieu: a) dans le cadre de quel programme le paiement a-t-il été versé; b) quel était le nom des bénéficiaires; c) quelle était la valeur monétaire du paiement versé; d) quel pourcentage du financement du programme le paiement couvrait-il; e) à quelle date le financement a-t-il été approuvé?
(Le document est déposé)
Question no 821 -- Mme Cathay Wagantall:
En ce qui concerne le paludisme, les antipaludiques et le ministère de la Défense nationale, Anciens Combattants Canada, Santé Canada ou le Bureau du Conseil privé, depuis le 4 novembre 2015: a) quels sont les détails de toutes les réunions du ministère de la Défense nationale, d’Anciens Combattants Canada, de Santé Canada ou du Bureau du Conseil privé où il a été question de paludisme, de traitements préventifs et de méfloquine, ou Lariam, y compris (i) la date, (ii) les personnes présentes, (iii) la description de la réunion, (iv) le contenu de l’ordre du jour ou du procès-verbal, (v) le lieu, (vi) les décisions prises; b) quels sont les détails de toutes les notes d’information concernant le paludisme, les traitements et la méfloquine, ou Lariam, y compris (i) la date, (ii) le titre, (iii) le résumé, (iv) l’expéditeur, (v) les destinataires, (vi) le numéro de dossier; c) quelle est la politique actuelle du ministère de la Défense nationale concernant la distribution de la méfloquine et d’autres traitements préventifs aux membres des Forces canadiennes; d) à quand cette politique remonte t elle?
(Le document est déposé)
Question no 822 -- M. Charlie Angus:
En ce qui concerne les budgets d’Affaires autochtones et du Nord Canada et de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits de Santé Canada, ventilés par programme et sous-programme pour l’exercice 2016-2017: a) quel montant a été réaffecté dans chacun des secteurs de programme et de sous-programme; b) quel montant a été réaffecté à partir de chacun des secteurs de programme et de sous-programme; c) quelles sont les raisons de chaque réaffectation mentionnée en a) et en b); d) quel est l’impact réel ou anticipé de chaque réaffectation mentionnée en a) et en b); e) quelles sont les lacunes cernées dans chacun des programmes et des sous-programmes; f) quel montant a été investi pour l’aide à l’enfance, ventilé d’après l’endroit où cet argent a été puisé (c.-à-d. Budget principal des dépenses, budget de 2016, etc.); g) quel montant avait été affecté et consacré au principe de Jordan en date du 26 janvier 2016; h) quelle est la définition du principe Jordan selon le gouvernement; i) existe-t-il des recours collectifs concernant le principe de Jordan en Saskatchewan et au Manitoba et, le cas échéant, lesquels; j) quel processus le gouvernement a-t-il utilisé pour estimer le coût de la nécessité de mettre en œuvre le principe de Jordan à 127 millions de dollars par an; k) quel est le montant alloué au Continuum du mieux-être mental des Premières Nations; l) quel montant est nécessaire pour appliquer pleinement le Continuum du mieux-être mental des Premières Nations; m) combien d’équipes de mieux-être mental sont nécessaires à l’atteinte de chaque collectivité autochtone du Canada?
(Le document est déposé)
[Traduction]
:
Monsieur le Président, je demande enfin que les autres questions restent au
Feuilleton.
Le Président: D'accord?
Des voix: D'accord.