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Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 1153, 1157, 1159, 1160, 1162, 1171 et 1172.
[Texte]
Question no 1153 -- M. Kevin Sorenson:
En ce qui concerne la nomination de Rana Sarkar à titre de consul général à San Francisco: a) qui a pris la décision d’accorder à M. Sarkar un traitement considérablement supérieur à ce que reçoivent les autres consuls généraux; b) y a-t-il eu concours ouvert pour le poste; c) si la réponse en b) est affirmative, quels sont les détails du concours, notamment (i) l’endroit où le concours a été affiché, (ii) le nombre de postulants, (iii) les critères de sélection; d) que fait le gouvernement pour veiller à ce que le traitement de M. Sarkar n’ait pas d’impact sur les négociations salariales entre le gouvernement et d’autres diplomates; e) le gouvernement a-t-il été averti du fait qu’accorder à une personne nommée un traitement supérieur à la normale aurait un impact sur les négociations salariales avec d’autres diplomates; f) si la réponse en d) est affirmative, quels sont les détails de l’avertissement, notamment (i) l’identité de l’expéditeur, (ii) la date, (iii) le destinataire, (iv) la raison pour laquelle l’avertissement n’a pas eu d’impact sur la décision concernant le traitement?
M. Peter Schiefke (secrétaire parlementaire du premier ministre pour la Jeunesse, Lib.):
Monsieur le Président, la rémunération de M. Sarkar est comparable à celle du consul général à San Francisco, nommé par le gouvernement précédent.
En ce qui a trait aux affectations importantes, il est courant, dans la fonction publique comme dans le secteur privé, d’adapter la rémunération aux qualifications et au savoir-faire de la personne nommée. Ce principe s’est appliqué dans le cas de nombreuses personnes récemment nommées, notamment les anciens ministres Lawrence Cannon, Michael Wilson et Loyola Hearn, Gary Doer, Patrick Binns, Alex Himelfarb, David Alward, Vivian Bercovici, Kevin Vickers, Guy Saint-Jacques, Dennis Savoie, I. David Marshall, Paul Maddison, Gordon Campbell, Gérard Latulippe, Jean-Carol Pelletier et Catherine Doyle.
L’échelle salariale pour San Francisco, capitale mondiale de la haute-technologie et de l’innovation, se compare à d’autres affectations diplomatiques de premier plan, comme Londres, Canberra, Pékin, Berlin et Washington.
M. Sarkar a acquis des compétences spécialisées, notamment dans le cadre des plus récentes fonctions qu’il a occupées à titre de directeur national pour les marchés à forte croissance de la société KPMG, réputée mondialement. Au cours de sa carrière de conseiller et d’entrepreneur, il a acquis des compétences considérables dans la prestation de services axés sur la stratégie et les opérations pour les entreprises, les investisseurs et les entreprises en démarrage, rendant ainsi possibles le commerce transfrontalier, l’investissement et l’innovation.
Ses antécédents serviront les intérêts du Canada spécifiquement à San Francisco et à Silicon Valley. Il est chargé de travailler en vue d’attirer les investissements et d’aider les entreprises canadiennes à réussir dans les industries qui connaissent la croissance la plus rapide du continent, et de chercher à élargir notre portée dans l’ensemble des pays du Pacifique, pendant que nous accentuons notre présence dans les marchés asiatiques dont la croissance est la plus rapide du monde.
C’est l’une des nominations diplomatiques que nous avons faites en vue d’accroître notre rayonnement aux États-Unis et de souligner l’importance et les avantages mutuel du partenariat entre nos deux pays, qui continue de soutenir des millions d’emplois de la classe moyenne des deux côtés de la frontière.
Question no 1157 -- M. Dean Allison:
En ce qui concerne la décision du gouvernement d’octroyer certains fonds uniquement aux zones considérées comme des « supergrappes »: a) quelles zones ont présenté une demande pour être considérées comme des « supergrappes »; b) quelles zones ont été choisies par le gouvernement pour être considérées comme des « supergrappes »; c) comment chaque zone figurant en b) a-t-elle été choisie; d) pour chaque zone qui a présenté une demande, mais qui n’a pas été retenue pour être considérée comme une « supergrappe », quelles sont les raisons pour lesquelles chaque zone n’a pas été retenue, ventilées par zone; e) quelles sont les garanties en place pour s’assurer que les zones situées à l’extérieur des « supergrappes » reçoivent leur juste part de financement, ventilées par programme de financement; f) pour chaque garantie figurant en e), quelles sont les coordonnées du site Web où se trouve le texte?
L'hon. Navdeep Bains (ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la décision du gouvernement d’octroyer certains fonds uniquement aux zones considérées comme des « supergrappes », voici la réponse d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada.
En réponse à la partie a) de la question, l’Initiative des supergrappes d’innovation a reçu plus de 50 demandes en provenance de toutes les régions du Canada, y compris la Colombie-Britannique, les Prairies, l’Ontario, le Québec et les régions de l’Atlantique et du Nord. Plusieurs de ces demandes prévoyaient une participation interprovinciale. Les demandes proviennent d’industries très novatrices telles que les technologies propres, la fabrication de pointe, la technologie numérique, les sciences biologiques et de la santé, les ressources propres, l’agroalimentaire, l’infrastructure et le transport.
En ce qui concerne la partie b) de la question, le processus de demande de l’Initiative des supergrappes d’innovation est en cours et une décision finale n’a pas encore été prise.
Relativement à la partie c de la question, les demandes sont sélectionnées selon un processus en deux phases. Lors de la première phase, les consortiums dirigés par l’industrie, y compris les entreprises de toute taille, les établissements postsecondaires et les autres partenaires en matière d’innovation, sont invités à soumettre des lettres d’intention présentant leurs ambitieux plans en vue de créer des supergrappes de calibre mondial de grande envergure. La première phase s’est terminée le 24 juillet.
Lors de la deuxième phase, les demandeurs retenus seront invités à soumettre une demande complète. Une fois le processus de sélection terminé, des ententes de contribution seront négociées et les résultats seront annoncés.
Des descriptions des critères et du processus d’évaluation, qui reflètent les éléments clés contribuant aux résultats du programme, figurent dans le Guide du programme, qui peut être trouvé à l’adresse www.ic.gc.ca/eic/site/093.nsf/fra/00003.html.
Ils servent à évaluer le potentiel qu’ont les propositions de générer les retombées économiques et industrielles réelles pour le Canada, ainsi que pour évaluer d’autres éléments clés tels que l’importance, la pertinence et la faisabilité des plans proposés par les demandeurs.
Pour ce qui est de la partie d) de la question, le processus de demande est en cours et une décision finale n’a pas encore été prise.
Concernant la partie e) de la question, l’Initiative des supergrappes d’innovation vise à accélérer la croissance et le développement d’un nombre restreint de supergrappes d’innovation dirigées par l’entreprise au Canada avec de solides écosystèmes d’innovation qui sont susceptibles de devenir des chefs de file mondiaux.
Le programme fournit du financement à des demandeurs retenus, avec lesquels une entente de contribution sera signée. On s’attend à ces que les retombées des activités financées débordent de la supergrappe et attirent des partenaires de partout au Canada afin de créer un réseau national. Où qu’elles soient situées au Canada, les organisations hors de la région de la supergrappe pourront participer aux activités financées.
Pour répondre à la partie f) de la question, on peut consulter l’information sur le programme de l’Initiative des supergrappes d’innovation sur le site Web à l’adresse www.canada.ca/fr/innovation-sciences-developpement-economique/programmes/croissance-financement-petites-entreprises/supergrappes-innovation.html.
Question no 1159 -- M. Dean Allison:
En ce qui concerne le salaire des membres du personnel du Cabinet du premier ministre, en date du 18 septembre 2017: a) combien d’entre eux touchent un salaire supérieur à celui d’un ministre (255 300$); b) combien d’entre eux touchent un salaire supérieur à celui du Premier ministre (345 400$)?
M. Peter Schiefke (secrétaire parlementaire du premier ministre pour la Jeunesse, Lib.):
Monsieur le Président, le Bureau du Conseil privé, ou BCP, est incapable de répondre à la partie a) de la question, car dans le traitement des documents parlementaires, le gouvernement applique la Loi sur l'accès à l'information et les principes énoncés dans la Loi sur la protection des renseignements personnels, et cette information a été retenue pour ces motifs. Le BCP est en mesure de confirmer que personne n’a eu un salaire supérieur à celui du premier ministre, soit 345 400 $.
Question no 1160 -- M. Dan Albas:
En ce qui concerne les réunions ou les communications entre le Premier ministre et l’actuel Premier ministre de la Colombie-Britannique: a) quels sont les détails de toute réunion ou communication durant lesquelles ils ont discuté du réseau pipelinier de Trans Mountain, y compris, pour chacune (i) la date, (ii) le type de communication (c'est à dire réunion, appel téléphonique, courriel, etc.), (iii) le lieu, (iv) l’objectif ou le résumé de la communication; b) quelle est la position officielle du gouvernement sur le réseau pipelinier de Trans Mountain; c) à quel moment cette position officielle a-t-elle été transmise à l’actuel premier ministre de la Colombie-Britannique?
M. Peter Schiefke (secrétaire parlementaire du premier ministre pour la Jeunesse, Lib.):
Monsieur le Président, le 25 juillet 2017, dans le cadre d’une première rencontre avec l’actuel premier ministre de la Colombie-Britannique, John Horgan, à Ottawa, le premier ministre a abordé la question du projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain. Le premier ministre Horgan a insisté sur la nécessité de protéger les intérêts de la Colombie-Britannique et a mentionné que d’autres discussions sur ce sujet étaient prévues avec l’Alberta.
Le 30 novembre 2016, le premier ministre a annoncé l’approbation par le gouvernement du Canada du projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain. Le gouvernement du Canada exige que
Kinder Morgan respecte ou surpasse chacune des 157 conditions contraignantes énoncées par
l’Office national de l’énergie. Le gouvernement du Canada a également lancé le Plan de protection des océans qui vise à atténuer convenablement les risques émanant de l’augmentation du trafic maritime dans la baie Burrard.
Aucune communication directe de la position officielle du gouvernement du Canada n’a été transmise au premier ministre Horgan. Les médias ont parlé à plusieurs reprises de l’approbation du projet par le gouvernement du Canada depuis novembre 2016.
Question no 1162 -- Mme Karen Vecchio:
En ce qui concerne les précisions apportées le 1er janvier 2017 à la politique d’interprétation des critères d’admissibilité à la disposition sur la séparation involontaire aux fins du Supplément de revenu garanti (SRG), excluant toute modification à l’Allocation et excluant les modifications apportées à la séparation involontaire des couples ayant droit à l’Allocation: a) quelle était l’erreur d’interprétation qui a nécessité la modification ou la clarification de l’interprétation; b) de quelle manière la nouvelle interprétation a t-elle été communiquée aux personnes concernées (i) à Service Canada, (ii) dans les ministères gouvernementaux, ventilés par chaque ministère au sein duquel la nouvelle interprétation a été diffusée, (iii) aux aînés visés par la modification, (iv) aux sénateurs et aux députés; c) quels sont les détails des lignes directrices, notes de service ou communiqués qui ont été diffusés afin d’informer les personnes indiquées en b) de la nouvelle interprétation, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) les destinataires, (iii) l’expéditeur, (iv) le titre, (v) le résumé du contenu, (vi) le numéro de dossier, (vii) le texte, (viii) l’adresse du site Web du texte, s’il y a lieu; d) a-t-on répondu de quelque manière que ce soit aux lignes directrices, notes de service ou communiqués indiqués en c) et, le cas échéant, quels sont les détails, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) les destinataires, (iii) l’expéditeur, (iv) le titre, (v) le résumé du contenu, (vi) le numéro de dossier, (vii) le texte; e) combien de groupes ou de parties intéressés a-t-on consulté au total afin de prendre la décision de modifier l’interprétation des critères d’admissibilité et d’en comprendre les effets sur les aînés canadiens; f) quelle est la liste exhaustive des organismes, des personnes ou des parties intéressées indiqués en e); g) combien de couples d’aînés se prévalent à l’heure actuelle de la disposition sur la séparation involontaire aux fins du SRG, ventilés par province; h) combien d’aînés se prévalent à l’heure actuelle de la disposition sur la séparation involontaire aux fins du SRG sur la base de l’ancienne interprétation des critères d’admissibilité et qui auraient été jugés inadmissibles si l’évaluation de leur admissibilité avait reposé sur la clarification apportée à la politique en vigueur depuis le 1er janvier 2017, ventilés par sexe; i) étant donné le vieillissement de la population canadienne, comment le gouvernement entend-il aider le nombre croissant d’aînés qui se trouveront dans cette situation vulnérable?
M. Adam Vaughan (secrétaire parlementaire du ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social (Logement et Affaires urbaines), Lib.):
Monsieur le Président, les prestations de la Sécurité de la vieillesse, ou SV, visent à assurer une sécurité du revenu partielle aux aînés, en reconnaissance de la contribution qu’ils ont apportée à la société et à l’économie canadiennes. Les pensionnés à faible revenu ont droit à une aide additionnelle sous la forme du Supplément de revenu garanti, ou SRG. Le SRG est calculé en fonction du revenu, de manière à garantir que les prestations soient offertes aux aînés qui en ont le plus besoin.
Le SRG est versé à un taux différent selon qu’un aîné est célibataire ou en couple. Cette façon de faire vise à tenir compte des réalités économiques différentes des aînés célibataires et de ceux en couple.
Depuis 1971, la Loi sur la sécurité de la vieillesse inclut une disposition permettant aux couples à faible revenu obligés de vivre séparément pour des raisons indépendantes de leur volonté de recevoir leurs prestations au taux de célibataire plus élevé, en fonction de leur revenu individuel. Cette disposition législative vise à reconnaître l’augmentation du coût de la vie lorsqu’un membre d’un couple demeure au domicile conjugal, tandis que l’autre doit être admis dans une unité pour les maladies chroniques, une maison de soins infirmiers ou une résidence pour personnes âgées. Ces couples sont souvent décrits comme étant « séparés involontairement ». Dans le budget de 2016, la Loi sur la Sécurité de la vieillesse a été modifiée afin que cette disposition s’applique également aux couples obligés de vivre séparément dont l’un des membres touche le SRG et l’autre l’Allocation. Ces modifications sont entrées en vigueur le 1er janvier 2017.
En janvier 2017, le ministère a transmis au personnel de première ligne à Service Canada des lignes directrices administratives tenant compte de la portée élargie des dispositions s’appliquant aux couples recevant le SRG ou l’Allocation. Le ministère a aussi profité de cette occasion pour clarifier l’objet de la loi en ce qui a trait à l’admissibilité aux dispositions sur la séparation involontaire.
Plus précisément, les lignes directrices ont été modifiées de façon à indiquer que les couples doivent d’abord être admissibles au SRG en fonction de leur revenu conjoint avant que les dispositions sur la séparation involontaire puissent être appliquées. Afin de régler toute situation dans laquelle des personnes pourraient avoir reçu des paiements en vertu de ces dispositions alors que leur revenu conjoint était supérieur au seuil admissible, une clause de « droits acquis » a été incluse pour s’assurer qu’aucun bénéficiaire actuel ne subira une réduction de ses prestations.
Peu après, le ministère a reçu une demande de renseignements du bureau de la députée de Elgin—Middlesex—London au sujet de cette orientation stratégique. Le 21 juin 2017, les représentants du ministère ont rencontré la députée pour entendre ses préoccupations en personne. Lors de cette rencontre, elle leur a fait part de ses préoccupations au sujet des couples dont le revenu combiné est suffisant pour les rendre inadmissibles au SRG, mais dont la disparité entre les revenus des conjoints peut être importante. Elle a notamment souligné que dans ces situations, si le conjoint dont le revenu est plus élevé doit recevoir des soins de longue durée, le coût élevé de ces derniers pourrait entraîner une réduction importante du revenu commun disponible pour le conjoint à faible revenu.
Par conséquent, le Ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social a demandé à ses collaborateurs de réaliser une analyse plus approfondie de l’incidence de la directive de janvier 2017. Nous avons constaté que la mise en œuvre de cette orientation stratégique désavantageait les couples à revenu modeste. Le ministre a donc demandé au ministère de remédier à ce problème en évaluant l’admissibilité des couples séparés involontairement en se fondant uniquement sur leur revenu individuel.
Le ministère a déjà commencé à identifier les couples âgés touchés par la directive de janvier 2017, un processus qui sera terminé d’ici la fin d’octobre. Les fonctionnaires du ministère réévalueront ensuite le droit aux prestations des couples touchés par la directive de janvier 2017. Le nombre de couples touchés par la directive devrait être faible.
Question no 1171 -- M. Dave MacKenzie:
En ce qui concerne les dépenses publiques consacrées à l’aide extérieure depuis le 1er janvier 2016: quels sont les détails de chacune des dépenses, y compris (i) le bénéficiaire, (ii) le pays, (iii) le montant, (iv) la date de la contribution, (v) l’objet de la dépense ou la description du projet?
L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Développement international et de la Francophonie, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement du Canada s’est engagé à agir en toute transparence et en gouvernement ouvert. Dans ce cadre, il publie régulièrement des données sur les projets d’aide internationale du Canada.
Conformément à l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide, ou IITA, le portail de développement contient une profusion de renseignements sur les projets, y compris sur les fonds que le gouvernement consacre à l’aide internationale depuis le 1er janvier 2016. Les détails sur le bénéficiaire, le pays, le montant, la date de contribution et l’objet de la dépense ou la description du projet peuvent être consultés à l’adresse www.d-portal.org/ctrack.html?search&publisher=CA-3&year_min=2016&year=2016&year_max=2019&year=2019#view=main.
En outre, Affaires mondiales Canada assure le maintien de la Banque de projets, un site Web qui publie des renseignements détaillés sur les projets, et qui est mis à jour quotidiennement. Cet outil interactif permet à l’utilisateur de faire des recherches sur les projets internationaux du Ministère et de télécharger de l’information en tant que fichiers de données ouvertes. L’information publiée est également conforme à la norme de l’IITA et comprend des détails sur le bénéficiaire, le pays, le montant, la date de contribution et l’objet des dépenses ou la description des projets, qui peuvent être consultés à l’adresse http://w05.international.gc.ca/projectbrowser-banqueprojets/filter-filtre?Lang=fra.
Question no 1172 -- M. Luc Berthold:
En ce qui concerne les hausses d’impôts proposées pour les petites entreprises annoncées par le ministre des Finances le 18 juillet 2017: a) à quelle date le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire a-t-il été mis au courant des hausses d’impôts proposées; b) le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire a-t-il été consulté avant l’annonce; c) quelles études d’impact le gouvernement a-t-il réalisées pour connaître l’incidence des hausses d’impôts sur les familles d’agriculteurs; d) le cas échéant, quels sont les détails et les conclusions des études d’impact menées?
M. Joël Lightbound (secrétaire parlementaire du ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement évalue continuellement les enjeux qui surviennent dans le cadre du régime fiscal. Il se fie à diverses approches et sources d’information pour acquérir une connaissance approfondie des enjeux potentiels, y compris à l’analyse statistique des données des déclarations de revenus, à la surveillance de la littérature fiscale, et aux consultations auprès de l’Agence du revenu du Canada, du milieu universitaire, des fiscalistes et d’autres intervenants.
Lorsque l’analyse révèle que des mesures s’imposent, des options sont élaborées et évaluées en fonction de divers critères, tels que leur incidence sur l’équité du régime fiscal, sur l’efficacité économique et sur la facilité d’administration du régime fiscal.
Ce processus a été suivi pour élaborer les propositions comprises dans le document de consultation publié le 18 juillet 2017. Des données fiscales et d’autres renseignements ont servi à évaluer la portée des enjeux ainsi que l’incidence des différentes options. Plus particulièrement, afin d’estimer l’incidence fiscale des propositions, le nombre d’entreprises qui pourraient être touchées par les diverses options a été évalué, dans les limites des données disponibles.
Un avant-projet de loi a également été publié pour deux des trois propositions comprises dans le document de consultation. Les parties intéressées, dont les agriculteurs, ont été invités à formuler des commentaires sur les propositions et l’avant-projet de loi. Les parties intéressées ont notamment été invités à exprimer leurs opinions et leurs idées sur le bien-fondé, et sur des moyens possibles, de mieux traiter les véritables transferts intergénérationnels d’entreprises dans la Loi de l’impôt sur le revenu tout en continuant de protéger l’équité du régime fiscal.
Le gouvernement ne procéderait pas à la mise en place de mesures relatives à la conversion de revenus en gains en capital. Au cours de la période de consultation, des propriétaires d'entreprises, dont de nombreux agriculteurs et pêcheurs, ont déclaré au gouvernement que ces mesures pourraient entraîner plusieurs conséquences inattendues, notamment en ce qui concerne l'imposition au décès, de même que des problèmes potentiels relativement aux transferts intergénérationnels d'entreprises. Le gouvernement travaillera avec les entreprises familiales, notamment les entreprises agricoles et de pêche, afin de rendre plus efficient et moins difficile le transfert d'entreprises à la prochaine génération.
Au cours de l'année à venir, le gouvernement poursuivra ses communications avec les agriculteurs, les pêcheurs et les propriétaires d'autres entreprises en vue d'élaborer des propositions visant à mieux prendre en compte les transferts intergénérationnels d'entreprises tout en préservant l'équité du système fiscal.
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Monsieur le Président, si la réponse du gouvernement aux questions n
os 1149 à 1152, 1154 à 1156, 1158, 1161, 1163 à 1167, 1169 et 1170 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement.
[Texte]
Question no 1149 -- M. David Sweet:
En ce qui concerne l’appel de propositions pour du financement du gouvernement dans le cadre du programme d’innovation énergétique de Ressources naturelles Canada alloué pour l’Innovation pour l’énergie propre qui s’est terminé le 31 octobre 2016: a) quels étaient les critères de sélection des projets approuvés; b) quels projets ont été retenus, ventilés par (i) nom du destinataire, (ii) type de projet, (iii) date de réception des fonds, (iv) montant reçu; c) quels projets ont été retenus pour recevoir du financement prochainement, ventilés par (i) nom du destinataire, (ii) type de projet, (iii) date de réception des fonds, (iv) montant reçu; d) pour chaque projet nommé en b) et c), un communiqué de presse a-t-il été diffusé pour annoncer le financement et, le cas échéant, quels étaient (i) la date, (ii) le titre, (iii) le numéro de dossier du communiqué de presse?
(Le document est déposé)
Question no 1150 -- M. Kevin Sorenson:
En ce qui concerne l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien: a) à combien s’élevait le budget total affecté aux inspections dans les aéroports pour les exercices (i) 2014-2015, (ii) 2015-2016, (iii) 2016-2017; b) à combien s’élève le budget total prévu affecté aux inspections dans les aéroports pour les exercices (i) 2017-2018, (ii) 2018-2019, (iii) 2019-2020?
(Le document est déposé)
Question no 1151 -- M. Kevin Sorenson:
En ce qui concerne les contrats signés par le gouvernement avec la firme Sparks Advocacy depuis le 4 novembre 2015, pour chaque contrat: a) quels sont (i) la valeur, (ii) la description des services fournis, (iii) la date et la durée du contrat, (iv) le numéro de suivi interne ou de dossier; b) s’agissait-il d’un contrat à fournisseur unique?
(Le document est déposé)
Question no 1152 -- M. Kevin Sorenson:
En ce qui concerne les bureaux régionaux ministériels, en date du 19 septembre 2017: a) où se trouve chaque bureau; b) quel est le budget annuel pour chaque bureau; c) combien d’employés ou d’équivalents temps plein gouvernementaux sont affectés à chaque bureau; d) combien d’employés exemptés ou d’équivalents temps plein ministériels sont affectés à chaque bureau?
(Le document est déposé)
Question no 1154 -- M. Peter Van Loan:
En ce qui concerne la menace d’une frappe balistique de la Corée du Nord en sol canadien: a) quelles mesures précises le gouvernement a-t-il prises afin de prévenir que des missiles nord-coréens atteignent le sol canadien; b) quelle est la réponse officielle du gouvernement à propos des récents essais balistiques de l’armée de la Corée du Nord; c) le gouvernement a-t-il mis au point un plan ou une marche à suivre en cas de frappe balistique et, le cas échéant, quels sont les détails?
(Le document est déposé)
Question no 1155 -- M. Todd Doherty:
En ce qui concerne les dépenses du gouvernement relativement aux incendies de forêt en Colombie-Britannique à l’été 2017: quels sont les détails des dépenses, y compris, pour chaque dépense, (i) le fournisseur de services ou le destinataire des fonds, (ii) la date, (iii) le montant, (iv) la description des biens ou le motif de la dépense, (v) le numéro de dossier du contrat?
(Le document est déposé)
Question no 1156 -- M. Dean Allison:
En ce qui concerne les contrats conclus entre le gouvernement et Treetop Strategy depuis le 4 novembre 2015, et pour chaque contrat: a) quel est (i) la valeur, (ii) la description du service rendu, (iii) la date et la durée, (iv) le numéro de suivi ou de dossier interne; b) s’agissait-il d’un contrat à fournisseur unique?
(Le document est déposé)
Question no 1158 -- M. Dean Allison:
En ce qui concerne les « conseils consultatifs » mis sur pied par le gouvernement depuis le 5 novembre 2015, répartis selon le ministère, l’organisme, la société d’État ou autre entité gouvernementale: a) quelle est la liste complète des conseils; b) qui en sont les membres; c) quel est le détail de chaque réunion, à savoir (i) la date, (ii) le lieu, (iii) le sujet; d) quel est le montant accordé à chacun des membres, selon chaque conseil; e) qui est président de chacun des conseils; f) quel est le montant accordé à chacun des présidents pour sa participation au conseil; g) quel ministre est responsable de la sélection des membres et de la présidence de chacun des conseils?
(Le document est déposé)
Question no 1161 -- M. Steven Blaney:
En ce qui concerne les statistiques sur l’itinérance tenues par le gouvernement: a) quel était le nombre d’anciens combattants sans abri, ou le nombre estimé d’anciens combattants sans abri, au (i) 1er janvier 2015, (ii) 1er janvier 2016, (iii) 1er janvier 2017, (iv) 19 septembre 2017; b) quelle est la ventilation de toutes les statistiques en a), par province?
(Le document est déposé)
Question no 1163 -- Mme Karen Vecchio:
En ce qui concerne la clarification du 1er janvier 2017 de la politique à l’égard de l’interprétation des critères d’admissibilité des dispositions relatives à la séparation involontaire du Supplément de revenu garanti (SRG): a) le gouvernement a-t-il effectué une analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) quand il examinait l’opportunité de clarifier la politique sur la séparation involontaire du SRG et, dans la négative, pourquoi; b) si la réponse en a) est affirmative, qu’est-ce qui a été inclus dans l’ACS+ de la décision, et une liste de contrôle des considérations politiques a-t-elle été remplie comme faisant obligatoirement partie de l’élaboration d’un mémoire au Cabinet dans le cadre du Plan d’action du gouvernement sur l’analyse comparative entre les sexes (2016-2020) et, le cas échéant, qu’est-ce qui figurait sur cette liste de contrôle; c) si la réponse en a) est affirmative, quelle était la conclusion de l’ACS+ en ce qui touche les conséquences qu’aura la clarification de la politique sur les hommes, les femmes et les personnes qui ont d’autres facteurs identitaires (incluant, entre autres, la race, l’origine ethnique, la géographie, les déficiences physiques ou intellectuelles, l’orientation sexuelle, l’éducation, la religion); d) si la réponse en a) est affirmative, l’ACS+ a-t-elle permis de conclure que la clarification du 1er janvier 2017 de la politique sur la disposition sur la séparation involontaire visant le SRG aura une incidence égale sur les hommes et les femmes et les personnes ayant d’autres facteurs identitaires; e) si la réponse en d) est négative, non concluante ou non disponible, pourquoi la clarification de la politique a-t-elle été faite, bien qu’elle ait été contraire à l’engagement du gouvernement à faire de l’ACS+ une compétence clé à l’appui de l’élaboration de programmes et de politiques efficaces pour les Canadiens?
(Le document est déposé)
Question no 1164 -- Mme Karen Vecchio:
En ce qui concerne les modifications fiscales proposées par le ministre des Finances dans son document de travail paru le 18 juillet 2017: a) le gouvernement a-t-il mené une analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) avant de procéder aux modifications fiscales; b) si la réponse en a) est négative, pourquoi ne l’a-t-il pas menée; c) si la réponse en a) est affirmative, en quoi consiste l’ACS+ sur ces modifications, et une liste de vérification des considérations stratégiques était-elle exigée dans l’élaboration du mémoire au Cabinet comme le Plan d’action sur l’analyse comparative entre les sexes (2016-2020) le dicte; d) si la réponse en a) est affirmative, quelles conclusions a-t-on tirées de l’ACS+ sur les conséquences des modifications fiscales pour les hommes, les femmes et les personnes ayant d’autres facteurs d’identité croisés (notamment la race, l’origine ethnique, l’orientation sexuelle, l’éducation, la situation géographique, une déficience physique ou intellectuelle et la religion); e) si la réponse en a) est affirmative, l’ACS+ a-t-elle conclu que les modifications fiscales auraient les mêmes conséquences pour les hommes, les femmes et les personnes ayant d’autres facteurs d’identité croisés; f) si la réponse en e) est négative, non concluante ou non disponible, pour quelles raisons le gouvernement instaurerait ces modifications fiscales bien qu’elles vont à l’encontre de son engagement à faire de l’ACS+ une compétence clé dans l’élaboration de programmes et politiques efficaces pour les Canadiens?
(Le document est déposé)
Question no 1165 -- Mme Carol Hughes:
En ce qui concerne les prestations d’invalidité pour anciens combattants : pour chacune des dix dernières années, combien d’anciens combattants ont (i) fait une demande de prestations d’invalidité pour colite ulcéreuse, (ii) vu leur demande de prestations d’invalidité pour colite ulcéreuse approuvée?
(Le document est déposé)
Question no 1166 -- M. Pierre Poilievre:
En ce qui concerne les calculs qui ont produit le graphique huit du document de consultation du ministre des Finances intitulé « Planification fiscale au moyen de sociétés privées »: dans chaque scénario mentionné (épargne après le montant payé pour l’impôt sur le revenu et épargne après le montant payé pour l’impôt sur les petites entreprises), quel serait le montant total de l’impôt payé, y compris sur la distribution finale au particulier?
(Le document est déposé)
Question no 1167 -- M. Bob Saroya:
En ce qui concerne la conférence Global Progress de Canada 2020 tenue à Montréal, en septembre 2017, ventilées par ministère, agence, société d’État ou autre entité gouvernementale: a) quelles sont les dépenses liées à la conférence, notamment le coût des billets et les frais de déplacement; b) quelle est la ventilation détaillée de toutes les dépenses mentionnées en a) y compris pour chacune (i) la date, (ii) le montant, (iii) une description, (iv) le fournisseur; c) quels employés, employés ministériels exonérés, ou ministres ont assisté à la conférence; d) pour quelles personnes mentionnées en c) le gouvernement a-t-il payé l’inscription à la conférence?
(Le document est déposé)
Question no 1169 -- M. Tom Lukiwski:
En ce qui concerne les commentaires à la Chambre des communes de la ministre du Patrimoine canadien le 18 septembre 2017 à savoir que « nous avons investi 1,9 milliard de dollars en arts et culture »: quelle est la ventilation détaillée de cet investissement, y compris, pour chaque investissement, (i) le destinataire, (ii) une description du projet, (iii) le montant, (iv) le lieu, (v) la date de réception du montant par le destinataire?
(Le document est déposé)
Question no 1170 -- M. Tom Lukiwski:
En ce qui concerne les dépenses publiques consacrées aux repas de détenus par l’Agence des services frontaliers du Canada à l’Aéroport international de Vancouver et à l’Aéroport Pearson à Toronto, depuis le 1er décembre 2015: quels sont les détails de chacune de ces dépenses, y compris (i) le fournisseur, (ii) la date, (iii) le montant, (iv) le lieu, (v) le numéro de dossier?
(Le document est déposé)
[Traduction]
:
Monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au
Feuilleton.