demande à présenter le projet de loi .
— Madame la Présidente, ce projet de loi vise à requérir de la ministre des Affaires étrangères qu'elle entreprenne des négociations afin d'amender le traité actuel des eaux limitrophes internationales entre le Canada et les États-Unis.
Il est essentiel que ce traité, qui date de 1909, inclue maintenant des normes environnementales concernant particulièrement la qualité de l'eau. Par exemple, on pourrait envisager la création d'une zone tampon dans laquelle il ne serait pas permis d'établir des infrastructures susceptibles de nuire à l'environnement sans l'approbation du pays voisin.
[Traduction]
Ce projet de loi concerne 82 rivières, lacs et cours d'eau limitrophes, et implique 75 députés canadiens et 91 sénateurs et membres du Congrès américains.
[Français]
Le site d'enfouissement de vidanges situé à Coventry, au Vermont, en est un exemple concret. Ce site se retrouve à quelques mètres du lac Memphrémagog, et l'État du Vermont a récemment autorisé une augmentation considérable de sa capacité d'enfouissement. Il faut comprendre que 175 000 personnes du côté canadien, à Sherbrooke et à Magog, comptent sur ce lac pour s'alimenter en eau potable.
La Commission mixte internationale, qui existe déjà et qui relève de la , verra à l'application des normes envisagées. Ces normes seront établies à la suite de consultations avec des experts des deux pays, ainsi qu'en collaboration avec les provinces et les États concernés. Il faut s'assurer qu'aucune autre initiative du genre Coventry ne viendra perturber les relations canado-américaines relativement aux eaux transfrontalières.
[Traduction]
Nous devons nous assurer de protéger la qualité des eaux limitrophes entre le Canada et les États-Unis pour le bien des générations à venir.
(La motion est réputée adoptée, le projet de loi est lu pour la première fois et imprimé.)
:
Madame la Présidente, on répondra aujourd'hui à la question n
o 2312.
[Texte]
Question no 2312 -- M. David Tilson:
En ce qui concerne la partie c) de la réponse du gouvernement à la question écrite Q-2104, déposée le 28 janvier 2019, laquelle indique que le client doit présenter une demande dûment remplie par la poste, au Centre de traitement des demandes de cartes de résidence permanente de Sydney, en Nouvelle-Écosse, que la demande est vérifiée pour s’assurer qu’elle est complète, et que si elle ne l’est pas, elle est retournée au client: a) quel est, en moyenne, le délai d’attente associé au retour des demandes incomplètes; b) la priorité est-elle accordée aux demandes qui ont été jugées incomplètes, une fois qu’elles sont envoyées au Centre de traitement des demandes de cartes de résidence permanente pour la deuxième fois, ou sont-elles assujetties aux mêmes délais d’attente et de traitement que les nouvelles demandes?
L'hon. Ahmed Hussen (ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Lib.):
Madame la Présidente, en réponse à la partie a) de la question, en date du 5 mars 2019, le temps de traitement moyen pour qu’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, ou IRCC, vérifie si une demande est complète était de 29 jours après sa réception. Si la demande est incomplète, elle est retournée au client. Le délai de retour a diminué de façon significative au cours de la dernière année pour passer d’un temps moyen de 87 jours, entre octobre et décembre 2018, à 29 jours présentement. Ces données n’incluent pas les délais postaux, et elles sont en jours civils.
En date du 5 mars 2019, le temps de traitement pour renouveler une carte de résident permanent était de 32 jours à partir du moment où la demande est reçue jusqu’au moment où une décision finale est prise. Le temps de traitement n’inclut pas le temps d’impression de la carte — la norme de service de trois jours — et les délais postaux.
Il est à noter que le temps de traitement peut changer au fil du temps selon les ressources disponibles et selon le nombre de demandes reçues.
Pour ce qui est de la partie b) de la question, les demandes qui ont été précédemment retournées comme incomplètes et soumises de nouveau sont assujetties aux délais de traitement normaux. Il n’y pas de traitement prioritaire pour ces demandes.
:
Madame la Présidente, si les questions n
os 2310, 2311 et 2313 à 2322 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement.
[Texte]
Question no 2310 -- M. Murray Rankin:
En ce qui concerne les investissements dans le logement et les logements sociaux détenus par le gouvernement: a) quel est le montant des fonds fédéraux dépensés dans la circonscription de Victoria de 1995 à 2017, ventilé par année; b) quel est le montant des investissements fédéraux prévus dans la circonscription de Victoria de 2015 à 2019, ventilé par année; c) quel est le montant des fonds fédéraux investis dans le logement social dans la circonscription de Victoria de 1995 à 2017, ventilé par année; d) quel est le montant des investissements fédéraux prévus dans le logement social dans la circonscription de Victoria de 2015 à 2019, ventilé par année; e) quel est le nombre d’unités d’habitation détenues par le gouvernement dans la circonscription de Victoria de 1995 à 2017, ventilé par année; f) quel est le nombre d’unités d’habitation détenues par le gouvernement dont la construction est prévue dans la circonscription de Victoria de 2015 à 2019, ventilé par année; g) quels édifices et terrains gouvernementaux ont été déclarés excédentaires dans la circonscription de Victoria et disponibles pour la construction de logements abordables?
(Le document est déposé.)
Question no 2311 -- M. Murray Rankin:
En ce qui concerne le financement du gouvernement fédéral dans la circonscription de Victoria, entre avril 2016 et janvier 2019: a) quelles demandes de financement ont été reçues, y compris, pour chacune d’entre elles (i) le nom de l’organisation, (ii) le ministère, (iii) le programme et sous-programme en vertu desquels un financement a été demandé, (iv) la date de la demande, (v) le montant demandé, (vi) si la demande de financement a été approuvée ou rejetée, (vii) le montant total du financement, si le financement a été approuvé; b) quels fonds, subventions, prêts et garanties de prêts ont été accordés par le gouvernement par l’entremise de ses différents ministères et organismes dans la circonscription de Victoria et qui ne nécessitaient pas une demande directe de la part du demandeur, y compris, pour chacun d’entre eux (i) le nom de l’organisation, (ii) le ministère, (iii) le programme et sous-programme en vertu desquels un financement a été demandé, (iv) le montant total du financement, si le financement a été approuvé; c) quels projets ont été financés dans la circonscription de Victoria par des organisations chargées de transmettre des fonds gouvernementaux (c’est-à-dire les Fondations communautaires du Canada), y compris, pour chacun d’entre eux (i) le programme et sous-programme en vertu desquels un financement a été demandé, (iv) le montant total du financement, si le financement a été approuvé?
(Le document est déposé.)
Question no 2313 -- M. Larry Maguire:
En ce qui concerne l’ensemble des demandes de permis de travail traitées par le Haut-commissariat du Canada situé à Pretoria, en Afrique du Sud, ventilé par année à partir du 1er janvier 2015: combien ont été (i) approuvées, (ii) rejetées?
(Le document est déposé.)
Question no 2314 -- M. Luc Thériault:
En ce qui concerne les dépenses fédérales dans la circonscription de Montcalm, au cours de chaque exercice depuis 2010-2011, inclusivement: quels sont les détails relatifs à toutes les subventions et contributions et à tous les prêts accordés à tout organisme, groupe, entreprise ou municipalité, ventilés selon (i) le nom du bénéficiaire, (ii) la municipalité dans laquelle est situé le bénéficiaire, (iii) la date à laquelle le financement a été reçu, (iv) le montant reçu, (v) le ministère ou l'organisme qui a octroyé le financement, (vi) le programme dans le cadre duquel la subvention, la contribution ou le prêt a été accordé, (vii) la nature ou le but?
(Le document est déposé.)
Question no 2315 -- M. Luc Thériault:
En ce qui concerne les dépenses fédérales dans la circonscription de Gaspésie—Les Îles-de-la-Madeleine, au cours de chaque exercice depuis 2010-2011, inclusivement: quels sont les détails relatifs à toutes les subventions et contributions et à tous les prêts accordés à tout organisme, groupe, entreprise ou municipalité, ventilés selon (i) le nom du bénéficiaire, (ii) la municipalité dans laquelle est situé le bénéficiaire, (iii) la date à laquelle le financement a été reçu, (iv) le montant reçu, (v) le ministère ou l'organisme qui a octroyé le financement, (vi) le programme dans le cadre duquel la subvention, la contribution ou le prêt a été accordé, (vii) la nature ou le but?
(Le document est déposé.)
Question no 2316 -- M. Robert Aubin:
En ce qui concerne les recommandations de projets formulées par les agences de développement régional au cabinet du ministre de l'lnnovation, des Sciences et du Développement économique, depuis novembre 2015: a) quel est le nombre de recommandations de projets soumises au cabinet du ministre de l'lnnovation, des Sciences et du Developpement économique, ventilées par (i) années, (ii) nom du projet, (iii) valeur financière du projet, (iv) province, (v) circonscription électorale; b) parmi les recommandations de projets en a), quelles sont les recommandations approuvées par le cabinet du ministre de l'lnnovation, des Sciences et du Developpement économique, ventilées par (i) année, (ii) province, (iii) circonscription électorale fédérale; c) parmi les recommandations en a), quelles sont les recommandations de projets n'ayant pas été approuvées par le cabinet du ministre de l'Innovation, des Sciences et du Developpement économique, ventilées par (i) année, (ii) province, (iii) circonscription électorale fédérale?
(Le document est déposé.)
Question no 2317 -- M. Robert Aubin:
En ce qui concerne le financement de l'étude approfondie continue de la proposition de chemin de fer à haute fréquence de VIA Rail pour le corridor Toronto-Québec, y compris le financement prévu dans le budget 2016: quel est le total des dépenses, ventilées par (i) année, (ii) portefeuille ministériel, (iii) fournisseurs, (iv) recherches sur l'opinion publique?
(Le document est déposé.)
Question no 2318 -- M. Robert Aubin:
En ce qui concerne le financement fédéral dans la circonscription de Trois-Rivières, entre avril 2016 et janvier 2019: a) pour chacune des demandes de financement reçues, quels étaient (i) le nom de l'organisation, (ii) le ministère, (iii) le programme et le sous-programme dans le cadre desquels les fonds ont été accordés, (iv) la date de présentation de la demande, (v) le montant demandé, (vi) l'approbation ou le rejet de la demande, (vii) le montant total du financement, le cas échéant; b) quels étaient les fonds, subventions, prêts et garanties de prêt accordés par le gouvernement dans la circonscription de Trois-Rivieres par l'entremise des différents ministères et organismes qui ne nécessitaient pas directement la présentation d'une demande de financement, y compris (i) le nom de l'organisation, (ii) le ministère, (iii) le programme et le sous-programme dans le cadre desquels les fonds ont été accordés, (iv) le montant total du financement, le cas échéant; c) quels projets ont été financés dans la circonscription de Trois-Rivieres, en fonction des organismes chargés de répartir les fonds gouvernementaux (p. ex. Fondations communautaires du Canada), y compris pour chacun d'eux (i) le nom de l'organisme, (ii) le ministère, (iii) le programme et le sous-programme dans le cadre desquels les fonds ont été accordés, (iv) le montant total du financement, le cas échéant?
(Le document est déposé.)
Question no 2319 -- M. Brad Trost:
En ce qui concerne les rapports du commissaire à la protection de la vie privée du Canada et de la vérificatrice générale du Canada et leurs recommandations visant à corriger les erreurs dans la banque de données des personnes d’intérêt relatif aux armes à feu (PIAF): a) quelle suite a été donnée aux recommandations du commissaire à la protection de la vie privée et du vérificatrice générale; b) comment une personne est-elle avisée qu’elle a été fichée dans la banque de données des PIAF; c) comment les personnes fichées dans la banque de données des PIAF peuvent-elles consulter les renseignements les concernant; d) de quels recours disposent les personnes fichées dans la banque de données des PIAF pour faire corriger les renseignements les concernant; e) quelles données démontrent l’efficacité de la banque de données des PIAF en tant que mesure de contrôle des armes à feu?
(Le document est déposé.)
Question no 2320 -- M. Brad Trost:
En ce qui concerne le paragraphe 10.29 du rapport de 2002 de la vérificatrice générale au Parlement, qui porte sur les coûts assumés par le gouvernement qui ne sont pas déclarés: quel est le montant total de chacun de ces coûts non déclarés depuis 1995?
(Le document est déposé.)
Question no 2321 -- M. Brad Trost:
En ce qui concerne la politique sur les armes à feu: le gouvernement a-t-il analysé les avantages de la possession d’armes à feu et, le cas échéant, quels sont les détails de cette analyse, y compris si le gouvernement a analysé les sujets cités dans le document de la Direction de la recherche parlementaire de la Bibliothèque du Parlement intitulé « Les avantages de la possession d’armes à feu », préparé par Lyne Casavant, Division des affaires politiques et sociales, et Antony G. Jackson, Division de l'économie, du 2 avril 2004, notamment (i) l’usage d’armes à feu comme moyen de défense (c.-à-d. l’usage d’armes à feu pour défendre des personnes contre des attaques d’êtres humains et d’animaux (survie en nature); l’usage d’armes à feu pour défendre des maisons et des biens contre le vol et le vol qualifié; les victimes de tentatives d’homicide et d’agression sont moins susceptibles d’être blessées si elles se défendent avec une arme à feu que si elles ne présentent aucune résistance ou utilisent toute autre arme pour se protéger; les vols qualifiés sont moins susceptibles de se produire si les victimes sont armées), (ii) l’effet de dissuasion sur les criminels et la criminalité, (iii) les avantages économiques de la possession d’armes à feu (c.-à-d. la chasse de subsistance; la chasse sportive (gros et petit gibier, oiseaux migratoires); la gestion et la conservation de la faune; le tir sportif — compétitions récréatives, olympiques et internationales; les clubs et champs de tir; les expositions d’armes; le contrôle de prédateurs; les ventes de permis de chasse; les ventes d’armes à feu et de munitions; le tourisme — chasseurs canadiens et étrangers; guide et pourvoirie; les collections d’armes à feu; l'armurerie; la fabrication d’armes à feu et de munitions; l'importation et l'exportation d’armes à feu; les musées d’armes à feu; les ventes et la fabrication d’articles de sport et produits connexes; la fabrication, la vente et l'entretien de véhicules récréatifs; les productions cinématographiques et télévisuelles; les reconstitutions historiques; les emplois pour les Canadiens dans toutes ces activités), (iv) les relations familiales et le développement du caractère (c.-à-d. la réhabilitation des délinquants juvéniles — réduire la criminalité juvénile; le sport ouvert à toutes les cultures et aux personnes handicapées; rassembler les gens et les familles), (v) les avantages pour l’environnement (c.-à-d. la protection et la conservation des habitats fauniques), (vi) les armes à feu et les droits de chasse des Autochtones (c.-à-d. les communautés autochtones, le commerce et l'emploi; guide et pourvoirie), (vii) les armes à feu dans les guerres, la défense du pays et la souveraineté (c.-à-d. la fabrication, l'importation et l'exportation de matériel militaire; les Cadets, les Rangers de l’Arctique, les Réserves, la Garde côtière; l'entraînement militaire, l'Armée, la Marine, la Force aérienne; la lutte antiterroriste), (viii) les propriétaires d’armes à feu aptes à aider les forces policières en cas d’urgence, (ix) les armes à feu et l’histoire, la culture et le patrimoine du Canada (c.-à-d. les reconstitutions historiques; les musées; les collections d’armes à feu et de munitions anciennes), (x) la protection de la démocratie, des libertés et des droits garantis par la Charte (c.-à-d. la défense ultime contre la tyrannie gouvernementale; la protection des droits de propriété; le droit à la vie et sécurité des personnes)?
(Le document est déposé.)
Question no 2322 -- M. Brad Trost:
En ce qui concerne la vérification continue de l’admissibilité des titulaires de permis d’armes à feu et la base de données sur les personnes d’intérêt relatif aux armes à feu (PIAF), pour l’année 2017: a) combien de cas de PIAF ont été associés à un titulaire de permis d’armes à feu; b) combien de cas de PIAF ont été associés à un non titulaire de permis d’armes à feu; c) combien de temps il a fallu en moyenne pour entreprendre une enquête sur un cas de PIAF; d) combien de temps il a fallu en moyenne pour conclure une enquête sur un cas de PIAF; e) combien de cas de PIAF ont abouti à la confiscation d’armes à feu détenues par un titulaire de permis; f) combien de cas de PIAF ont abouti à la confiscation d’armes à feu détenues par un non titulaire de permis; g) combien de temps il a fallu en moyenne entre le signalement du cas de PIAF et la confiscation d’armes à feu détenues par le titulaire de permis; h) combien de temps il a fallu en moyenne entre le signalement du cas de PIAF et la confiscation d’armes à feu détenues par le non titulaire de permis?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
:
Madame la Présidente, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.
(La motion, mise aux voix, est rejetée par le vote suivant:)
(Vote no 1302)
POUR
Députés
Aboultaif
Albas
Albrecht
Alleslev
Allison
Anderson
Angus
Arnold
Ashton
Aubin
Barlow
Barrett
Barsalou-Duval
Beaulieu
Benson
Benzen
Bergen
Berthold
Bezan
Blaikie
Blaney (North Island—Powell River)
Block
Boucher
Boudrias
Boulerice
Boutin-Sweet
Brassard
Brosseau
Calkins
Cannings
Caron
Carrie
Chong
Choquette
Clarke
Clement
Cooper
Cullen
Davidson
Davies
Deltell
Diotte
Doherty
Donnelly
Dreeshen
Dubé
Duncan (Edmonton Strathcona)
Dusseault
Eglinski
Falk (Battlefords—Lloydminster)
Falk (Provencher)
Fast
Finley
Fortin
Gallant
Garrison
Genuis
Gill
Gourde
Hardcastle
Harder
Hoback
Hughes
Julian
Kelly
Kent
Kitchen
Kmiec
Kusie
Kwan
Laverdière
Leitch
Liepert
Lloyd
Lobb
Lukiwski
MacGregor
MacKenzie
Maguire
Martel
Masse (Windsor West)
May (Saanich—Gulf Islands)
McCauley (Edmonton West)
McColeman
McLeod (Kamloops—Thompson—Cariboo)
Miller (Bruce—Grey—Owen Sound)
Moore
Motz
Nantel
Nater
Nicholson
Obhrai
O'Toole
Paul-Hus
Pauzé
Plamondon
Poilievre
Quach
Raitt
Ramsey
Rankin
Rayes
Reid
Rempel
Richards
Sansoucy
Saroya
Scheer
Schmale
Shields
Shipley
Sopuck
Sorenson
Stanton
Ste-Marie
Stetski
Strahl
Stubbs
Sweet
Thériault
Tilson
Trost
Trudel
Van Kesteren
Vecchio
Viersen
Wagantall
Warkentin
Waugh
Webber
Yurdiga
Zimmer
Total: -- 132
CONTRE
Députés
Aldag
Alghabra
Amos
Arseneault
Arya
Ayoub
Badawey
Bagnell
Bains
Baylis
Beech
Bendayan
Bibeau
Bittle
Blair
Boissonnault
Bossio
Bratina
Breton
Carr
Casey (Cumberland—Colchester)
Chagger
Champagne
Chen
Cormier
Cuzner
Dabrusin
DeCourcey
Dhaliwal
Dhillon
Drouin
Dubourg
Duclos
Duguid
Duncan (Etobicoke North)
Dzerowicz
Easter
Ehsassi
El-Khoury
Ellis
Erskine-Smith
Eyking
Eyolfson
Fergus
Fillmore
Finnigan
Fisher
Fonseca
Fortier
Fraser (West Nova)
Fraser (Central Nova)
Fry
Fuhr
Garneau
Gerretsen
Goldsmith-Jones
Goodale
Gould
Graham
Hajdu
Hébert
Hehr
Hogg
Holland
Housefather
Hutchings
Iacono
Joly
Jones
Jordan
Jowhari
Khalid
Khera
Lambropoulos
Lametti
Lamoureux
Lapointe
Lauzon (Argenteuil—La Petite-Nation)
Lebouthillier
Leslie
Levitt
Lightbound
Lockhart
Long
Longfield
MacAulay (Cardigan)
MacKinnon (Gatineau)
Maloney
Massé (Avignon—La Mitis—Matane—Matapédia)
May (Cambridge)
McCrimmon
McDonald
McGuinty
McKay
McKenna
McKinnon (Coquitlam—Port Coquitlam)
McLeod (Northwest Territories)
Mendès
Mendicino
Mihychuk
Miller (Ville-Marie—Le Sud-Ouest—Île-des-Soeurs)
Monsef
Morneau
Morrissey
Murray
Nassif
Nault
Ng
O'Connell
Oliphant
Oliver
O'Regan
Ouellette
Paradis
Peschisolido
Peterson
Philpott
Picard
Poissant
Qualtrough
Ratansi
Rioux
Robillard
Rodriguez
Rogers
Romanado
Rota
Rudd
Ruimy
Rusnak
Sahota
Saini
Sajjan
Sangha
Sarai
Scarpaleggia
Schiefke
Schulte
Serré
Sgro
Shanahan
Sheehan
Sidhu (Mission—Matsqui—Fraser Canyon)
Sidhu (Brampton South)
Sikand
Simms
Sohi
Sorbara
Spengemann
Tabbara
Tan
Tassi
Tootoo
Vandal
Vandenbeld
Virani
Weir
Whalen
Wilson-Raybould
Wrzesnewskyj
Yip
Young
Zahid
Total: -- 163
:
Je déclare la motion rejetée.
La Chambre reprend l'étude, interrompue le 10 avril, de la motion portant que le projet de loi , soit lu pour la deuxième fois et renvoyé à un comité.
:
La Chambre passe maintenant au vote par appel nominal différé sur la motion à l'étape de la deuxième lecture du projet de loi .
(La motion, mise aux voix, est rejetée par le vote suivant:)
(Vote no 1303)
POUR
Députés
Aboultaif
Albas
Albrecht
Alleslev
Allison
Anderson
Angus
Arnold
Ashton
Aubin
Barlow
Barrett
Barsalou-Duval
Beaulieu
Benson
Benzen
Bergen
Berthold
Bezan
Blaikie
Blaney (North Island—Powell River)
Block
Boucher
Boudrias
Boulerice
Boutin-Sweet
Brassard
Brosseau
Calkins
Cannings
Caron
Carrie
Chong
Choquette
Clarke
Clement
Cooper
Cullen
Davidson
Davies
Deltell
Diotte
Doherty
Donnelly
Dreeshen
Dubé
Duncan (Edmonton Strathcona)
Dusseault
Eglinski
Erskine-Smith
Falk (Battlefords—Lloydminster)
Falk (Provencher)
Fast
Finley
Fortin
Gallant
Garrison
Genuis
Gill
Gourde
Hardcastle
Harder
Hoback
Hughes
Julian
Kelly
Kent
Kitchen
Kmiec
Kusie
Kwan
Laverdière
Leitch
Liepert
Lloyd
Lobb
Lukiwski
MacGregor
MacKenzie
Maguire
Martel
Masse (Windsor West)
May (Saanich—Gulf Islands)
McCauley (Edmonton West)
McColeman
McLeod (Kamloops—Thompson—Cariboo)
Miller (Bruce—Grey—Owen Sound)
Moore
Motz
Nantel
Nater
Nicholson
Obhrai
O'Toole
Paul-Hus
Pauzé
Plamondon
Poilievre
Quach
Raitt
Ramsey
Rankin
Rayes
Reid
Rempel
Richards
Sansoucy
Saroya
Scheer
Schmale
Shields
Shipley
Sopuck
Sorenson
Stanton
Ste-Marie
Stetski
Strahl
Stubbs
Sweet
Thériault
Tilson
Trost
Trudel
Van Kesteren
Vecchio
Viersen
Wagantall
Warkentin
Waugh
Webber
Weir
Yurdiga
Zimmer
Total: -- 134
CONTRE
Députés
Aldag
Alghabra
Amos
Arseneault
Arya
Ayoub
Badawey
Bagnell
Bains
Baylis
Beech
Bendayan
Bibeau
Bittle
Blair
Boissonnault
Bossio
Bratina
Breton
Carr
Casey (Cumberland—Colchester)
Chagger
Champagne
Chen
Cormier
Cuzner
Dabrusin
Damoff
DeCourcey
Dhaliwal
Dhillon
Drouin
Dubourg
Duclos
Duguid
Duncan (Etobicoke North)
Dzerowicz
Easter
Ehsassi
El-Khoury
Ellis
Eyking
Eyolfson
Fergus
Fillmore
Finnigan
Fisher
Fonseca
Fortier
Fraser (West Nova)
Fraser (Central Nova)
Fry
Fuhr
Garneau
Gerretsen
Goldsmith-Jones
Goodale
Gould
Graham
Hajdu
Hébert
Hehr
Hogg
Holland
Housefather
Hutchings
Iacono
Joly
Jones
Jordan
Jowhari
Khalid
Khera
Lambropoulos
Lametti
Lamoureux
Lapointe
Lauzon (Argenteuil—La Petite-Nation)
Lebouthillier
Leslie
Levitt
Lightbound
Lockhart
Long
Longfield
MacAulay (Cardigan)
MacKinnon (Gatineau)
Maloney
Massé (Avignon—La Mitis—Matane—Matapédia)
May (Cambridge)
McCrimmon
McDonald
McGuinty
McKay
McKenna
McKinnon (Coquitlam—Port Coquitlam)
McLeod (Northwest Territories)
Mendès
Mendicino
Mihychuk
Miller (Ville-Marie—Le Sud-Ouest—Île-des-Soeurs)
Monsef
Morneau
Morrissey
Murray
Nassif
Nault
Ng
O'Connell
Oliphant
Oliver
O'Regan
Ouellette
Paradis
Peschisolido
Peterson
Picard
Poissant
Qualtrough
Ratansi
Rioux
Robillard
Rodriguez
Rogers
Romanado
Rota
Rudd
Ruimy
Rusnak
Sahota
Saini
Sajjan
Sangha
Sarai
Scarpaleggia
Schiefke
Schulte
Serré
Sgro
Shanahan
Sheehan
Sidhu (Mission—Matsqui—Fraser Canyon)
Sidhu (Brampton South)
Sikand
Simms
Sohi
Sorbara
Spengemann
Tabbara
Tan
Tassi
Tootoo
Vandal
Vandenbeld
Virani
Whalen
Wrzesnewskyj
Yip
Young
Zahid
Total: -- 160
:
Je déclare la motion rejetée.
La Chambre reprend l'étude, interrompue le 11 avril, de la motion portant que le projet de loi , soit lu pour la deuxième fois et renvoyé à un comité.
:
La Chambre procédera maintenant au vote par appel nominal différé sur la motion à l'étape de la deuxième lecture du projet de loi , sous la rubrique des affaires émanant des députés.
(La motion, mise aux voix, est rejetée par le vote suivant:)
(Vote no 1304)
POUR
Députés
Angus
Ashton
Aubin
Barsalou-Duval
Baylis
Beaulieu
Benson
Blaikie
Blaney (North Island—Powell River)
Boudrias
Boulerice
Boutin-Sweet
Brosseau
Cannings
Caron
Choquette
Clement
Cooper
Cullen
Dabrusin
Davies
Diotte
Donnelly
Dubé
Duncan (Edmonton Strathcona)
Dusseault
Erskine-Smith
Fortin
Garrison
Gill
Hardcastle
Hughes
Julian
Kmiec
Kwan
Laverdière
Lloyd
MacGregor
Masse (Windsor West)
May (Saanich—Gulf Islands)
Moore
Nantel
Oliver
Pauzé
Plamondon
Quach
Ramsey
Rankin
Reid
Sansoucy
Schmale
Ste-Marie
Stetski
Sweet
Thériault
Tilson
Trudel
Waugh
Webber
Weir
Yurdiga
Total: -- 61
CONTRE
Députés
Aboultaif
Albas
Albrecht
Aldag
Alghabra
Alleslev
Allison
Amos
Anderson
Arnold
Arseneault
Arya
Ayoub
Badawey
Bagnell
Bains
Barlow
Barrett
Beech
Bendayan
Benzen
Berthold
Bezan
Bibeau
Bittle
Blair
Block
Boissonnault
Bossio
Boucher
Brassard
Bratina
Breton
Carr
Carrie
Casey (Cumberland—Colchester)
Chagger
Champagne
Chen
Chong
Clarke
Cormier
Cuzner
Damoff
Davidson
DeCourcey
Deltell
Dhaliwal
Dhillon
Doherty
Dreeshen
Drouin
Dubourg
Duclos
Duguid
Duncan (Etobicoke North)
Dzerowicz
Easter
Ehsassi
El-Khoury
Ellis
Eyking
Eyolfson
Falk (Battlefords—Lloydminster)
Falk (Provencher)
Fast
Fergus
Fillmore
Finley
Finnigan
Fisher
Fonseca
Fortier
Fraser (West Nova)
Fraser (Central Nova)
Fry
Fuhr
Gallant
Garneau
Genuis
Gerretsen
Goldsmith-Jones
Goodale
Gould
Gourde
Graham
Hajdu
Harder
Hébert
Hehr
Hoback
Hogg
Holland
Housefather
Hutchings
Iacono
Joly
Jones
Jordan
Jowhari
Kelly
Kent
Khalid
Khera
Kitchen
Kusie
Lametti
Lamoureux
Lapointe
Lauzon (Argenteuil—La Petite-Nation)
Lebouthillier
Leslie
Levitt
Lightbound
Lobb
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Je déclare la motion rejetée.
Comme il est 18 h 13, la Chambre abordera maintenant l'étude des affaires émanant des députés selon l'ordre indiqué au Feuilleton d'aujourd'hui.
La Chambre reprend l'étude, interrompue le 1er avril, de la motion portant que le projet de loi , soit lu pour la deuxième fois et renvoyé à un comité.
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Monsieur le Président, je suis heureuse de prendre la parole aujourd'hui au sujet du projet de loi , la Loi interdisant l’importation et l’exportation de nageoires de requin. Je souhaite tout d'abord féliciter le député de de sa passion et de sa détermination dans ce dossier et d'avoir présenté la mesure législative à la Chambre des communes.
Je sais que c'est un projet de loi qu'il a déjà essayé de présenter. En fait, cinq projets de loi d'initiative parlementaire qui auraient interdit le commerce de nageoires de requin ont été présentés à la Chambre. J'espère sincèrement que 2019 sera l'année où nous réussirons enfin. Je m'engage envers le député à faire tout mon possible pour que ce projet de loi soit adopté.
C'est peu de temps après avoir été élue au conseil municipal d'Oakville que j'ai appris le rôle crucial des requins dans la santé des océans et de l'écosystème marin. Une résidante d'Oakville, Wendy Perkins, m'a appelée pour me demander de présenter une motion au conseil municipal d'Oakville visant à interdire la soupe aux ailerons de requin.
Phil Gilles, un ancien député provincial de l'Ontario, avait encouragé avec succès le conseil municipal de Brantford à adopter la motion et Wendy voulait qu'Oakville emboîte le pas. Je me suis renseignée sur le sujet et j'ai découvert que les requins sont des prédateurs au sommet de la chaîne alimentaire. Ils sont essentiels au maintien de la biodiversité marine.
Même après des années d'éducation et de sensibilisation, on enlève chaque année à des millions de requins des nageoires servant à préparer de la soupe aux ailerons de requin. La consommation de ce mets de luxe a entraîné la surpêche de nombreuses espèces de requins vulnérables et la pratique inhumaine de l'enlèvement des nageoires, qui consiste à couper la nageoire du requin...
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Je dois interrompre la députée. Il y a un peu de bruit de fond, et nous avons de la difficulté à entendre la secrétaire parlementaire. Ce qu'elle a à dire m'intéresse beaucoup, et je suis sûr qu'il en va de même pour d'autres députés. Nous allons donc baisser le ton afin de pouvoir entendre ce qu'elle dit.
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Monsieur le Président, cette pratique consiste à couper les nageoires du requin et à le remettre l'eau, où il mourra par suffocation ou au bout de son sang.
Par la suite, j'ai demandé à mon bon ami Max Khan, qui était aussi conseiller municipal, d'appuyer la motion. Fidèle à lui-même, Max n'a pas hésité à dire oui, et c'est ainsi que j'ai commencé à m'intéresser aux moyens de protéger les requins et, par le fait même, les océans. Le lundi 4 juillet 2011, lors d'un vote unanime, Oakville est devenue la deuxième municipalité au Canada à interdire la soupe aux ailerons de requin. Ce soir-là, la salle du conseil était remplie de sympathisants, et j'étais extrêmement fière des efforts déployés par la municipalité pour faire progresser ce dossier.
Comme je l'ai dit à l'époque, compte tenu du taux alarmant auquel les requins étaient massacrés simplement pour leurs nageoires, de nombreuses espèces risquaient de disparaître au bout de 10 ans. Comme les requins jouent un rôle crucial dans nos écosystèmes marins, il semblait logique qu'Oakville assume un rôle de premier plan dans ce dossier. C'était une autre occasion pour Oakville de montrer son engagement envers la durabilité environnementale. En plus d'interdire la possession, la vente, la distribution et la consommation des nageoires de requin, la motion du conseil municipal d'Oakville demandait aussi au gouvernement fédéral de prendre des règlements visant à interdire l'importation des nageoires, des cartilages et de tous les produits dérivés de requin au Canada.
À ce moment-là, j'ai eu le privilège de rencontrer Rob Stewart, cinéaste et défenseur de l'environnement, qui venait tout juste de sortir le film révolutionnaire Les Seigneurs de la mer. En 2017, Rob est mort en faisant ce qu'il aimait, au cours du tournage de la suite du film, qui allait s'intituler Sharkwater: Extinction. Le Parlement ferait grandement honneur au travail et au legs de Rob s'il pouvait adopter ce projet de loi avant la fin de la session en juin.
Après avoir regardé Les Seigneurs de la mer, je me suis rendu compte que ce que je connaissais au sujet des requins était tout faux. La plupart de mes connaissances provenaient d'un film. Je n'ai même pas besoin d'en dire davantage pour que les députés se mettent à entendre la musique sinistre de ce film dans leur tête. C'était Les Dents de la mer, un film à grand succès qui nous a tous fait craindre les requins et qui nous les a fait voir comme une menace. Rob Stewart a su dissiper ces mythes, mais ils n'en ont pas moins servi à justifier l'exploitation que l'on a faite des requins.
En visitant le site Web Sharkwater, on peut en apprendre beaucoup sur les requins, sur leur nature de prédateurs parfaits façonnés par 450 millions d'années d'évolution. Les requins ont existé plus longtemps que les dinosaures et ont survécu à cinq grandes extinctions. Ils ont façonné la vie comme on la connaît et ils préservent la santé des océans, qui sont la force vitale de la planète. Le site explique que nous existons, en partie, parce que les requins existaient autrefois et qu'ils existent encore.
Jusqu'à 150 millions de requins sont tués chaque année. Les scientifiques savent qu'à plusieurs endroits, les populations régionales de grands requins ont pour ainsi dire disparu. C'est notamment le cas en Atlantique Nord, où on estime que leur nombre a décliné de 95 %. À ce rythme-là, c'est l'extinction qui attend certaines espèces.
Les océans sont le plus vaste écosystème de la planète, et ils sont déjà malmenés par le réchauffement climatique, la pollution, le plastique, la destruction des habitats et la surpêche. Nous considérons que les océans ont toujours été là et qu'ils le seront toujours, mais nous sommes en train de les détruire. Les requins jouent un rôle critique pour la santé des océans, car en étant tout en haut de la chaîne alimentaire, ils permettent de maintenir l'équilibre parmi les autres espèces et de garder les milieux océaniques en bonne santé. Les requins sont au sommet de la chaîne alimentaire sur les deux tiers de la surface de la Terre.
On apprend également sur le site Web de Sharkwater que, selon une étude américaine, la disparition du requin a tué l'industrie des mollusques et des crustacés au large des États américains du centre du littoral atlantique parce que la population de raies nez de vache, qui se nourrit principalement de pétoncles, a explosé. Selon diverses études réalisées au Bélize, les récifs de corail se mettent à décliner extrêmement rapidement quand le requin est surpêché, ce qui se traduit par la destruction de tout l'écosystème. Les conséquences sont à faire peur. L'augmentation de la population de mérous, attribuable à la disparition du requin, a tari la population de poissons-perroquets; ceux-ci ne pouvaient donc plus jouer leur rôle essentiel et garder les coraux libres d'algues.
Les Canadiens se soucient grandement du sort des océans. Beaucoup d'entre eux en tirent leur gagne-pain. Pendant des milliers d'années, les peuples autochtones ont été les gardiens de nos océans et de nos eaux.
L'enlèvement des nageoires de requin est interdit au Canada depuis 1994. Or, les Canadiens s'étonneront peut-être d'apprendre que l'importation des nageoires de requins est toujours permise et que, selon les Nations Unies, le Canada est le plus grand importateur de nageoires de requin à l'extérieur de l'Asie de l'Est. Le projet de loi vient changer la donne à cet égard.
Je sais que Wendy Perkins et d'autres personnes suivent le débat ce soir. Je les remercie de leur dévouement dans ce dossier année après année. Je remercie Wendy de m'avoir mise au défi de présenter la question à Oakville et de continuer à défendre cette cause.
C'est un véritable honneur pour moi d'intervenir à la Chambre des communes en faveur de cet enjeu que j'ai d'abord présenté au conseil municipal d'Oakville. À ce sujet, je veux rendre hommage à mon ami, le regretté Max Khan, qui m'a toujours appuyée, y compris dans ce projet visant à mettre fin à l'enlèvement des nageoires de requin.
Je tiens enfin à remercier mon bon ami le député de qui, dans son projet de loi d'initiative parlementaire, avait essayé de régler le problème de l'enlèvement des nageoires de requin. C'est l'un des défenseurs les plus passionnés du bien-être animal et je tiens à le remercier pour son leadership et son dévouement.
Comme l'a déclaré Rob Stewart: « L'animal que nous craignons le plus est celui sans lequel nous ne pouvons pas vivre. » Nous avons le pouvoir de protéger nos océans. Nous pouvons honorer la mémoire de l'un des plus grands réalisateurs et environnementalistes du Canada.
Le projet de loi a été adopté au Sénat l'an dernier et je suis heureux de l'appuyer à la Chambre. J'encourage d'ailleurs tous les députés à oeuvrer ensemble pour que le projet de loi reçoive la sanction royale avant l'ajournement des travaux de la Chambre, en juin.
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Monsieur le président, j'interviens aujourd'hui pour parler du problème de l'enlèvement des nageoires de requin.
J'ai écouté mes collègues des deux côtés de la Chambre et je suis heureux de constater avec quel sérieux ils ont débattu de la question. En vérité, je ne crois pas qu'aucun projet de loi d'initiative parlementaire, excepté le mien, le projet de loi , n'ait suscité un débat aussi approfondi et productif que le projet de loi .
Le projet de loi , Loi modifiant la Loi sur les pêches et la Loi sur la protection d’espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial, et notamment l'importation et l'exportation de nageoires de requin, a été présenté par notre collègue le sénateur Michael MacDonald, qui a travaillé inlassablement pour mettre en lumière cet enjeu qui le passionne. Il veut absolument que ce projet de loi reçoive toute l'attention qui lui est due.
Il y a aujourd'hui 465 espèces connues de requins qui peuplent nos océans et l'on ne saurait trop insister sur l'importance qu'elles revêtent dans l'écosystème océanique.
La pratique de l'enlèvement des nageoires de requin est interdite au Canada depuis 1994, conformément aux conditions d'octroi de permis du ministère des Pêches et des Océans. Malgré cette interdiction, l'importation de nageoires de requin continue d'être permise au pays. En fait, les données indiquent que le Canada pourrait être le deuxième plus grand importateur de nageoires à l'extérieur de l'Asie.
Les ailerons sont utilisés pour faire de la soupe. Autrefois, à l'époque où l'accès aux requins était beaucoup plus restreint, la soupe était un plat rare, consommé uniquement par les gens riches de certaines cultures asiatiques. C'était une petite industrie, et les nageoires étaient généralement prélevées sur des requins qui étaient entièrement destinés à la consommation humaine. Il en est autrement de nos jours. Symbole de statut social, la soupe aux ailerons de requin est souvent servie à des mariages et à des banquets au sein de la classe moyenne qui est de plus en plus aisée et qui croît rapidement. Étant donné qu'un seul plat de cette soupe coûte plus de 100 dollars américains, on pêche maintenant massivement les requins, uniquement en raison de la valeur de leurs nageoires.
En 2017 seulement, le Canada a importé plus de 170 000 kilogrammes de nageoires de requin, ce qui représente une hausse de 60 % par rapport à 2012. Le projet de loi mettrait fin à cette pratique en interdisant l'importation vers le Canada de nageoires de requin séparées de la carcasse. Le projet de loi définirait et enchâsserait dans la loi l'interdiction de la pratique de l'enlèvement des nageoires de requin.
Le projet de loi propose de modifier la Loi sur les pêches afin d'interdire la pratique de l'enlèvement des nageoires de requin. Il propose aussi de modifier la Loi sur la protection d’espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial afin d’interdire l’importation et l’exportation de nageoires de requin séparées de la carcasse. Le projet de loi permet une exemption de l'interdiction concernant les nageoires de requin si le ministre estime que l'importation « est effectuée à des fins de recherches scientifiques sur la conservation des requins menées par des personnes compétentes » et « que l’activité est favorable à la survie des espèces de requins ou est nécessaire à l’augmentation des chances de survie de ces espèces à l’état sauvage. »
Au cours de la présente législature, le député de a présenté un projet de loi très semblable, le projet de loi . Son projet de loi a été rejeté à l'étape de la deuxième lecture et n'a pu être renvoyé au comité pour une étude plus approfondie.
Au cours de la législature précédente, le député de a présenté une mesure législative pour interdire l'importation de nageoires de requin. Son projet de loi, le projet de loi , a aussi été rejeté par une faible majorité, mais, dans le cours de mes recherches, j'ai relevé quelques points intéressants dont j'aimerais parler dans ce débat.
Lors du débat du 11 février 2013, le député de a dit:
Il nous incombe, en tant que législateurs fédéraux, d'être très attentifs à la culture et à l'identité des nombreuses communautés culturelles du pays, tout en adoptant une position ferme à l'égard de la pratique de l'enlèvement des nageoires de requin, qui est très cruelle et a encore cours dans certains pays. Il n'y a pas que les espèces de requin menacées qui sont pêchées, et ce ne sont pas non plus tous les pêcheurs de requins qui se livrent à cette pratique cruelle qu'est l'enlèvement des nageoires de requin.
Il convient également de souligner que nous ne devons pas mettre dans le même panier les pays qui réglementent comme il se doit la pêche au requin afin de prévenir la surpêche et la cruauté et les pays qui permettent la surpêche et l'enlèvement des nageoires. Si nous punissons seulement les pays qui acceptent ces pratiques en interdisant l'importation de leurs produits, nous leur ferons clairement comprendre que cette façon de faire est inacceptable. Peut-être que cela inciterait ces pays à modifier leurs pratiques de pêche au requin, et peut-être que d'autres pays les imiteraient.
Cela dit, si nous punissons aussi les pays qui réglementent comme il se doit la pêche au requin et interdisent qu'on fasse preuve de cruauté envers ces animaux, quel message leur enverrait-on? On leur lancerait le message qu'il importe peu qu'ils réglementent la pêche sur leur territoire et empêchent la cruauté envers ces animaux, puisque nous les traiterons de la même façon que les pays qui ne réglementent pas ce type de pêche et, ce faisant, permettent la surpêche, laquelle détruit les stocks de requin, et n'empêchent pas la pratique de l'enlèvement des nageoires, qui est cruelle. Personnellement, je ne crois pas qu'il serait prudent de procéder de cette façon.
Selon moi, les observations du de l'époque sont tout aussi importantes aujourd'hui.
Il est important de bien faire les choses. Pendant son mandat, l'ancien gouvernement conservateur s'est engagé à régler le sérieux problème de l'enlèvement des nageoires de requin. Nous avons agi sur plusieurs fronts. Nous avons collaboré avec les organisations régionales de gestion de la pêche, comme l'Organisation des pêches de l'Atlantique Nord-Ouest, en vue de favoriser l'adoption mondiale de solides pratiques de gestion et d'exécution, afin d'empêcher les pratiques non durables comme l'enlèvement des nageoires de requin.
Le projet de loi à l'étude et ses prédécesseurs ont tous créé une certaine controverse. J'ai reçu des montagnes de courriels et même des recettes pour cuisiner les ailerons de requin. Notre bureau a entendu des gens qui sont en faveur du projet de loi et d'autres qui s'y opposent. Partout au pays, certaines communautés culturelles ont réagi comme d'autres l'avaient fait à l'égard de mesures semblables, c'est-à-dire qu'elles s'opposent à une interdiction totale des importations.
Comme on l'a déjà dit, à la fin de 2011, la Ville de Brantford est devenue la première ville canadienne à adopter un règlement interdisant la possession, la vente et la consommation de produits tirés des nageoires de requin. Brantford est une ville de taille moyenne où aucun restaurant ne servait de produits de ce genre. Le règlement, qui avait surtout une valeur symbolique, n'a suscité aucune opposition. Quelques villes ont ensuite suivi cet exemple, parmi lesquelles Toronto, Calgary, Mississauga et plusieurs autres villes du Sud de l'Ontario. Pour leur part, Markham et Richmond Hill ont choisi de ne pas présenter de motion à ce sujet, cette question relevant, à leur avis, de la compétence fédérale.
Les restaurants chinois et les commerces qui vendent des nageoires de requin se sont opposés à l'interdiction et ont indiqué, à la fin de 2011, qu'ils contesteraient les amendes devant les tribunaux quand les villes commenceraient à en imposer. C'est effectivement ce qu'on fait les restaurants quand Toronto a imposé des amendes élevées, et ils ont gagné leur cause. À la fin de 2012, la Cour supérieure de l'Ontario a infirmé l'interdiction adoptée par Toronto au sujet des nageoires de requin. Elle a conclu que la Ville n'avait pas le pouvoir d'adopter un tel règlement en l'absence d'une « finalité locale légitime » et que ledit règlement n'avait donc aucune force exécutoire. Le juge a convenu que l'enlèvement des nageoires de requin était une pratique inhumaine, mais il n'a pas accepté l'argument de Toronto, qui tentait de faire valoir que cet enjeu avait une importance locale parce que la consommation de nageoires de requin pourrait avoir des conséquences néfastes sur la santé et la sécurité des résidants et sur l'environnement de la ville.
Je tiens à dire clairement que j'apprécie grandement l'ensemble des discussions et des débats mûrement réfléchis que suscite cet enjeu. Je tiens aussi à remercier nos collègues d'avoir proposé ce projet de loi. Quand une mesure législative comme le projet de loi est présentée, les Canadiens doivent s'attendre à assister à des discussions respectueuses comme celles que nous voyons maintenant. Les Canadiens n'en attendent pas moins des parlementaires et des législateurs que nous sommes. Il est clair que nous devons examiner tous les aspects de ce projet de loi. J'écouterai avec plaisir les observations des députés pendant la suite du débat.
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Monsieur le Président, j'aimerais d'abord remercier le sénateur Mike MacDonald, de la Nouvelle-Écosse, qui a présenté le projet de loi au Sénat, ainsi que les nombreux parlementaires qui ont permis à ce projet de loi de se rendre jusqu'à l'étape de la deuxième lecture à la Chambre.
Je crois que tout le monde ici présent serait dégoûté de voir, comme moi, les photos montrant d'innombrables rangées de nageoires de requin qui sèchent au soleil. Une photo suffit pour saisir l'ampleur de ce gâchis, qui n'a d'égal que la souffrance que doivent endurer ces requins rejetés tout bonnement dans la mer, où une mort cruelle les attend. Ces photos scandaleuses, qui montrent des piles de nageoires de requin en train de sécher, témoignent de la façon dont l'humain arrive à se détacher de la nature et à lui prendre ce qu'il veut sans penser aux conséquences de sa conduite pour les autres espèces.
Ma circonscription, King—Vaughan, regorge d'endroits magnifiques. Même si ses résidants ne vivent pas près d'un océan, cela ne les empêche pas de se soucier de ce problème. J'ai reçu nombre de courriels et de lettres de personnes qui exigent que nous fassions quelque chose afin de mieux gérer et protéger les espèces océaniques et les écosystèmes aquatiques, et de mettre fin à l'enlèvement des nageoires de requin.
La question a été portée à mon attention non seulement par les citoyens de ma circonscription, mais également par mon fils, qui a récemment obtenu son diplôme en biologie marine à l'Université Dalhousie. Il semble que je parle des écosystèmes marins partout où je vais, et le dialogue est souvent peu reluisant. Cela dit, être conscient de cette destruction et révolté par certaines actions précises telles que l'enlèvement des nageoires de requin ne suffit pas. Nous devons, collectivement, agir lorsque nous le pouvons et là où nous le pouvons pour créer un monde meilleur.
D'autres qui s'y connaissent mieux que moi pourront parler du rôle crucial des grands prédateurs dans le maintien de l'équilibre écologique. D'autres parleront sûrement du fait que certaines espèces ou populations de requin sont en danger d'extinction. Ce sont là d'importants facteurs à considérer, mais plutôt que de parler de ces aspects, j'aimerais consacrer mon temps de parole à décrire à quel point l'enlèvement des nageoires de requin va à l'encontre de certaines valeurs et traditions canadiennes importantes.
Premièrement, une valeur typiquement canadienne consiste à être prudents lorsque nous exploitons nos ressources, y compris la faune et la flore, de même qu'à éviter les pratiques abusives et le gaspillage. Nous ne trouvons pas toujours le juste équilibre, mais nous y aspirons. Lorsque les Canadiens nuisent à l'environnement, la plupart du temps, c'est en raison de connaissances insuffisantes ou d'une compréhension inadéquate plutôt que d'un mépris gratuit ou d'une destruction aveugle motivée par l'avidité. À mon avis, l'enlèvement des nageoires de requin est incompatible avec les valeurs canadiennes, d'autant plus qu'il s'agit d'un gaspillage incroyable.
Deuxièmement, il y a le rôle que le Canada a toujours joué en tant que moyenne puissance qui en fait plus que ce à quoi on pourrait s'attendre pour améliorer le monde au-delà de ses frontières.
Les opposants au projet de loi ont dit qu'il n'était pas nécessaire, que, depuis longtemps déjà, le Canada interdit l'enlèvement des nageoires de requin en eaux canadiennes au moyen des conditions d'attribution des permis. En réponse à cet argument, je dirai que les requins n'ont pas connaissance des limites frontalières. En pleine mer, les requins entrent et sortent sans arrêt des zones protégées, alors une loi qui interdit l'enlèvement des nageoires de requin dans la zone économique exclusive du Canada n'enrayera pas cette pratique. C'est pourquoi l'objectif du projet de loi n'est pas de protéger les requins dans les eaux canadiennes. Son objectif est de protéger les requins à l'extérieur des eaux canadiennes et d'empêcher qu'ils soient pêchés uniquement pour leurs nageoires pour satisfaire à une demande créée au Canada par ceux qui sont prêts à importer ces nageoires destinées à la consommation humaine.
Comme certains l'ont fait remarquer, le Canada est présentement un marché important et en croissance pour l'importation de nageoires de requin; on parle d'environ 170 000 kilogrammes de nageoires de requin importés chaque année. La population du Canada est toute petite, mais en tant que grand importateur de nageoires de requin, le pays a un effet dévastateur sur la santé des populations mondiales de requins. Protéger les requins en eaux canadiennes contre cette pratique cruelle qui entraîne un terrible gaspillage d'un côté et importer des nageoires de requin récoltées de la même manière de l'autre est hypocrite et ne correspond pas aux valeurs canadiennes, surtout que nous nous targuons d'être des leaders de la défense de l'environnement.
Néanmoins, certains arguments ont été soulevés contre une interdiction totale des importations de nageoires de requin en raison des obligations du Canada en matière de commerce international. La question qui pourrait se poser sur le plan juridique serait de savoir si la loi établit une distinction satisfaisante entre les nageoires obtenues au moyen de pratiques durables et celles obtenues au moyen de la pratique cruelle et inutile qui consiste à les trancher puis à relâcher la bête. Selon moi, la différence est de savoir si le requin tout entier est pêché, ou si seulement les nageoires en sont prélevées. Il n'est pas impossible de solutionner ces problèmes. Ils sont abordés dans le projet de loi et pourraient vraisemblablement être réglés par voie de réglementation.
Je suis persuadée que certaines espèces de requin sont tellement menacées que, pour des raisons de conservation, toutes les importations devraient être interdites, peu importe que ce soit le requin en entier ou seulement les nageoires.
Pour les espèces de requin dont la santé des populations a été prouvée, on pourrait se servir d'un système rigoureux de dépistage et de repérage qui indiquerait si les nageoires proviennent d'un requin capturé de manière durable et dont toutes les parties ont été récoltées, ou d'un requin auquel on a uniquement enlevé les nageoires. Bien entendu, il incomberait à l'importateur de nageoires d'assurer un dépistage et un repérage adéquats.
Je pense qu'il est enfin temps de prendre des mesures concrètes pour interdire cette pratique odieuse et inutile qu'est l'enlèvement des nageoires de requin. Compte tenu de la situation catastrophique dans laquelle se trouvent les océans du monde et de la disparition de bon nombre des plus importantes espèces de poissons, nous devons adhérer à des pratiques de pêche durable pour protéger les écosystèmes des océans et les plus grandes espèces océaniques.
Je souhaite que ce projet de loi franchisse rapidement toutes les étapes du processus législatif et qu'il soit adopté dans les meilleurs délais.
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Monsieur le Président, je tiens tout d'abord à remercier le sénateur Mike MacDonald d'avoir présenté le projet de loi, et je salue le travail passionné et assidu qu'il a fait pour assurer son adoption par le Sénat.
Je veux aussi remercier la , la députée d', qui a parlé de Rob Stewart et de l'héritage que les parlementaires pourraient léguer en adoptant cette mesure législative. Elle a tout à fait raison.
C'est une question sur laquelle j'ai tenté d'attirer l'attention. En 2012, sous le gouvernement précédent, j'ai présenté une mesure législative à ce sujet. Celle-ci a été rejetée en 2013 par seulement cinq voix.
Depuis 2013, plus d'un demi-milliard de requins sont morts. Les requins partout le monde ne peuvent pas attendre jusqu'aux prochaines élections ou jusqu'à une nouvelle législature pour l'adoption d'une telle mesure législative. Dans le cadre de ce débat, de nombreux députés des deux côtés de la Chambre ont soulevé d'excellents arguments, présenté de bons renseignements, parlé des requins en voie de disparition et mentionné le fait qu'il n'existe nulle part dans le monde des pratiques durables de pêche aux nageoires de requin. Il existe peut-être des pratiques durables de pêche au requin, y compris au Canada, mais aucune d'entre elles n'implique le prélèvement des nageoires de requin. En fait, le crime organisé contribue à alimenter la demande de nageoires de requin à l'échelle mondiale.
Le Canada peut donner l'exemple en adoptant cette mesure législative. J'implore les députés de voter en faveur du projet de loi afin qu'il soit renvoyé au comité et nous revienne le plus rapidement possible. Peut-être alors aurons-nous la chance de lui faire franchir la troisième étape. Je sais que ce sera très serré, parce qu'il reste seulement jusqu'à la mi-juin.
Je remercie les députés qui ont donné leur appui au projet de loi. Je sais qu'ils souhaitent autant que moi que la Chambre lui donne son aval. Nous devons agir sans plus tarder. Renvoyons-le au comité. Adoptons-le, pensons aux requins et à la santé des océans et faisons bien paraître le Canada aux yeux du reste du monde.
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Le vote porte sur la motion. Plaît-il à la Chambre d'adopter la motion?
Des voix: D'accord.
Des voix: Avec dissidence.
Le vice-président adjoint (M. Anthony Rota): Je déclare la motion adoptée. En conséquence, le projet de loi est renvoyé au Comité permanent des pêches et des océans.
(La motion est adoptée et le projet de loi, lu pour la deuxième fois, est renvoyé à un comité.)
L'ajournement de la Chambre est proposé d'office conformément à l'article 38 du Règlement.