La Chambre reprend l'étude de la motion portant que le projet de loi , soit lu pour la deuxième fois et renvoyé à un comité, ainsi que de l'amendement.
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Monsieur le Président, je suis heureux d'intervenir de nouveau pendant quelques minutes pour dire quelques mots sur l'important budget que nous avons présenté récemment au pays.
La dernière fois que je suis intervenu à ce sujet, je disais qu'il était nécessaire que les pays investissent dans l'apprentissage. En fait, j'ai toujours soutenu — et je continue de le faire — que, pour un pays, il n'existe pas d'investissement plus important que celui qu'il fait dans l'apprentissage.
Je parlais de certains des changements prévus dans le budget qui concernent les étudiants à revenu faible ou modeste qui sont issus de familles à revenu faible ou modeste ainsi que de l'aide que nous leur fournissons pour qu'ils parviennent à se surpasser et percer. Nous savons que le principal facteur de succès en matière d'études postsecondaires, c'est le fait que les parents de l'élève aient eux-mêmes fait des études postsecondaires.
Il va sans dire que nous travaillons de concert avec bon nombre de nos homologues provinciaux. Par exemple, dans ma province, l'Ontario, le gouvernement a décidé récemment, en toute sagesse, de réduire de moitié les droits de scolarité dans le cas des familles dont le revenu total est de 150 000 $ ou moins par année. Cette décision contribuera énormément à rendre l'éducation postsecondaire plus abordable. Je le répète: le Parti libéral et le gouvernement sont conscients que l'apprentissage est indispensable à la réussite, aujourd'hui et demain, dans une économie mondiale en évolution rapide.
J'aimerais parler de quelques sujets qui, à mon avis, méritent qu'on s'y arrête. Tout d'abord, il y a les personnes âgées. Compte tenu du vieillissement accéléré de la population, le gouvernement estime qu'il faut investir dans ce domaine. C'est la raison pour laquelle nous avons, par exemple, augmenté le Supplément de revenu garanti, qui pourra atteindre 947 $ par année pour les personnes âgées vivant seules. La somme versée est fonction du revenu, bien entendu.
Nous injectons énormément d'argent neuf pour les personnes à la retraite, plus particulièrement dans l'infrastructure et les logements pour les personnes âgées. C'est très important dans le contexte du vieillissement de la population. Nous avons maintenu, bien entendu, le fractionnement du revenu de retraite, qui aide beaucoup de couples de personnes âgées à joindre les deux bouts et à se maintenir à flot au quotidien, de même qu'à conserver leur autonomie et à vivre dans la dignité.
Nous travaillons à bonifier le Régime de pensions du Canada. Nous travaillons de concert avec nos homologues provinciaux, là encore, coopérant afin d'améliorer la situation d'un plus grand nombre de Canadiens pour éviter d'être confrontés à certains des problèmes de pension que nous voyons maintenant dans toutes nos circonscriptions. Nous avons tous frappé à des portes et parlé à des centaines, voire des milliers, de personnes et de familles qui s'inquiètent à juste titre pour leur retraite et se demandent si elles pourront vivre dans l'autonomie et la dignité, dont je viens de parler.
Nous avons ramené — à juste titre, selon moi — l'âge d'admissibilité à la Sécurité de la vieillesse à 65 ans. L'ancien gouvernement l'avait arbitrairement porté à 67 ans sans pouvoir le moindrement justifier sa décision.
Il y a quelques aspects dont je veux parler. L'un de ceux-ci a une grande incidence dans la région de la capitale fédérale. J'ai le plaisir et le privilège de présider le caucus de la région de la capitale du Canada, qui couvre 16 circonscriptions électorales et comprend 12 députés.
Le gouvernement libéral a beaucoup investi dans les musées nationaux, qui constituent un pan important de la culture canadienne et contribuent grandement à l'avenir du Canada. Comme on le sait, il a aussi investi dans la sécurité ferroviaire. Je suis par ailleurs très fier du travail qui est fait actuellement, sous la direction de la , pour renouveler l'accord national sur la santé.
Le gouvernement investit beaucoup dans les nouvelles mesures novatrices visant à bâtir une économie verte. Grâce à elles, l'économie canadienne sera la plus efficace et la plus propre du monde.
Enfin, je rappelle aux Canadiens les 120 milliards de dollars qui seront investis sur 10 ans dans les grands projets d'infrastructures. Ces projets sont choisis par nos partenaires municipaux et provinciaux. Ils sont prêts et ils auront une incidence directe sur notre qualité de vie. De plus, ils favoriseront évidemment la croissance économique, ce qui ne s'est pas vu depuis environ une décennie. Ces fonds auront un effet multiplicateur dans les provinces et les municipalités. Ils amélioreront ainsi notre qualité de vie et créeront des emplois.
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Monsieur le Président, je tiens, avant toute chose, à dire combien je compatis à la situation des milliers de familles de Fort McMurray, en Alberta, qui ont perdu leur résidence et leur entreprise et ont dû trouver refuge dans une autre région. Nos pensées et nos prières les accompagnent. J'invite tous les Canadiens à se rendre sur le site de la Croix-Rouge, au www.croixrouge.ca, pour contribuer aux opérations de secours. Une crise comme celle-là met en évidence l'unité du pays et la générosité des Canadiens. Les gens de Fort McMurray sont résilients; je suis certaine qu'ils rebâtiront leur ville. Je tiens à remercier le gouvernement du Canada et le gouvernement de l'Alberta, qui offrent des dons parallèles afin d'aider les Canadiens touchés par cette crise. Comme je le disais, une crise comme celle-là met en évidence l'unité du pays et la générosité des Canadiens.
Je prends la parole à la Chambre aujourd'hui pour aborder une question chère aux gens de Simcoe—Grey. Le budget du gouvernement du Canada est l'élément central du programme et des politiques du gouvernement. Dans le cas du nouveau gouvernement libéral, on constate un écart important entre les promesses des libéraux et la réalité quotidienne des Canadiens.
On a pu entendre beaucoup d'engagements et de promesses pendant la campagne électorale. Bon nombre d'entre nous sont toutefois perplexes devant les dispositions du budget, et plus encore devant l'effet qu'elles auront sur les Canadiens.
[Français]
Les campagnes électorales, les débats parlementaires, les égoportraits et les dîners d'État sont une chose, mais ce budget en est une autre. Ce budget aura un impact négatif important sur la vie des Canadiens. Les libéraux dépensent sans compter, empruntent des milliards de dollars, et enlèvent des avantages aux familles et aux petites entreprises. Bref, les libéraux mettent en danger notre avenir.
[Traduction]
Le 22 mars, les libéraux ont annoncé leur budget. Ils empruntent et dépensent maintenant plus de 29,4 milliards de dollars, alors qu'ils ont éliminé les avantages pour les familles, les étudiants et les entreprises. Ce n'est pas un comportement responsable. Tôt ou tard, quelqu'un devra rembourser tout cela. Très franchement, que ce soit nous ou les prochaines générations de Canadiens, quelqu'un aura un jour à rembourser cette dette.
La raison pour laquelle les conservateurs s'inquiètent de ces emprunts, de ces dépenses et de cette dette, c'est que, pour nous, baisser les impôts, équilibrer les budgets et avoir moins de dettes, ce qui caractérisait notre gouvernement, n'est pas une fin en soi, mais plutôt un moyen d'arriver à un objectif. Cet objectif, c'est une plus grande liberté et une plus grande prospérité pour l'ensemble des Canadiens. C'est avoir davantage la liberté d'appuyer des programmes qui viennent en aide aux anciens combattants et aux personnes âgées, comme le compte d'épargne libre d'impôt, d'appuyer des programmes qui viennent en aide aux étudiants et aux jeunes Canadiens, d'appuyer les propriétaires de petites entreprises afin qu'ils soient en mesure d'exploiter leur esprit d'entreprise et de profiter d'excellentes occasions de favoriser la croissance de leurs collectivités. De ce côté-ci de la Chambre, nous croyons qu'il ne faut jamais craindre l'effort et que le travail acharné doit être récompensé.
Lorsque nous sommes libres, nous sommes en mesure de subvenir aux besoins d'autres personnes. Lorsque les impôts sont plus bas et que nous ne sommes pas trop alourdis par une dette de l'ampleur de celle que le gouvernement actuel va créer, nous sommes en mesure de venir en aide à d'autres personnes. Aider les autres au pays et à l'étranger, c'est ce qui nous unit en tant que Canadiens. L'histoire du Canada est fondée sur la générosité de son peuple. C'est cette identité canadienne que nous devons veiller à préserver, tout particulièrement au moment où nous tenons un débat sur cette importante mesure législative.
Je peux affirmer en outre que ce n'est pas ce sur quoi le gouvernement libéral actuel met l'accent. Il ne met pas l'accent sur la réduction du fardeau imposé aux Canadiens. En fait, le gouvernement libéral est en train d'hypothéquer l'avenir du pays.
[Français]
Les enfants ont toujours été une préoccupation pour moi. Je suis donc déçue de la décision du gouvernement d'éliminer le crédit d'impôt pour la condition physique des enfants. Cette décision veut dire moins d'argent dans les poches des familles canadiennes.
[Traduction]
En 2006, le gouvernement conservateur m'a demandé de présider un groupe de travail sur le crédit d'impôt pour la condition physique des enfants et de recommander des moyens d'améliorer la santé et la condition physique des jeunes Canadiens. Ce crédit d'impôt incitait les familles à aider leurs enfants à être plus actifs; elle contribuait donc directement à réduire les taux d'obésité chez les jeunes du pays. Je suis immensément déçue que le gouvernement actuel ait décidé de se débarrasser d'une mesure qui permettait d'améliorer la santé des enfants canadiens et qui avait des effets sur tous les jeunes du pays; pas seulement sur 9 enfants ou 9 familles sur 10 — comme les libéraux se plaisent à le répéter —, mais sur chacun des enfants du Canada.
Il s'agit à mes yeux d'un point extrêmement important. Les libéraux ont éliminé le crédit d'impôt pour les activités artistiques des enfants, le fractionnement du revenu, le crédit d'impôt pour manuels scolaires, le crédit d'impôt pour études et le crédit d'impôt pour les petites entreprises.
Je trouve par ailleurs inacceptable qu'on puisse dire des chefs de petites entreprises qu'ils veulent éviter de payer de l'impôt. Dans la circonscription que je représente, Simcoe—Grey, les chefs de petites entreprises triment dur et contribuent généreusement à la collectivité. Charlie Tatham, Simon Ainley, Chris Crozier: tous ces gens ont contribué à faire de ma circonscription ce qu'elle est.
Comme si ce n'était pas assez, les libéraux ont laissé tomber les agriculteurs. Dans ma circonscription, il s'agit d'un enjeu de taille. Ce sont eux qui nourrissent les familles canadiennes.
Je terminerai en parlant de la base des Forces canadiennes de Borden, à qui la réduction de 3,7 milliards de dollars des dépenses en défense fait craindre une autre décennie de noirceur.
Les Canadiens méritent mieux que cela. Nous avons la chance de nous reprendre. J'invite donc les députés à bien lire le projet de loi et à voter contre, car il est loin de servir les intérêts des Canadiens.
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Monsieur le Président, je prends la parole aujourd'hui pour appuyer le budget de 2016, et plus particulièrement le projet de loi .
Au départ, je voudrais que la Chambre sache combien je suis fier de ce budget, combien je suis fier de faire partie d'un gouvernement qui fait confiance au Canada et aux Canadiens et qui veut rétablir l'espoir et récompenser l'ardeur au travail.
Le gouvernement actuel est à pied d'oeuvre pour faire ce que le gouvernement précédent n'a pas été capable de faire, c'est-à-dire aider les Canadiens dont les besoins sont les plus criants et éliminer les mesures qui n'étaient pratiquement d'aucune utilité pour de nombreux Canadiens.
Nous avons désespérément besoin d'injecter de l'argent dès maintenant. Le Canada a le plus faible ratio de la dette par rapport au PIB de tous les pays du G7, et les taux d'intérêt atteignent un creux historique. Le moment est idéal pour que le Canada consacre l'argent nécessaire à ses réussites futures.
Les sommes prévues stratégiquement et judicieusement dans le budget de 2016 renforceront et élargiront la classe moyenne, réduiront les inégalités entre les Canadiens et, ce qui me semble particulièrement important, mettront le Canada en bonne position pour jouir d'une croissance économique soutenue pendant des années.
J'ai cinq points importants à faire valoir à la Chambre, aujourd'hui, au sujet du projet de loi . Le premier est l'élimination des crédits d'impôt ultraciblés. Le deuxième, c'est la nouvelle prestation fiscale pour enfants, qui aidera plus de gens et qui ne sera pas imposable. Le troisième, c'est l'aide essentielle aux aînés. Au quatrième point, je parlerai d'établir plus efficacement des liens entre les gens et les avantages fiscaux, et le dernier point, mais non le moindre, portera sur l'appui aux anciens combattants.
Nous parlons beaucoup de l'équité à la Chambre: l'équité dans les marchés, pour les citoyens et dans l'ensemble du pays. Toutefois, dans le passé, l'équité a été entravée par des promesses illusoires faites à de nombreuses familles canadiennes.
L'ancien gouvernement a créé une série de crédits d'impôt ultraciblés. Il s'agissait de petits avantages en apparence importants qui étaient censés aider les Canadiens, mais pour tout dire, ce n'était que de la poudre aux yeux. Les crédits d'impôt pour la condition physique et les activités artistiques des enfants paraissaient, à première vue, aider les familles. Toutefois, les familles se sont rapidement rendu compte qu'il ne s'agissait que d'un crédit d'impôt de 15 % sur la première tranche de 500 $ pour les familles qui avaient déjà les moyens de payer les activités. Le crédit d'impôt n'aidait pas les familles qui n'avaient pas les moyens de payer les activités au départ.
Pour de nombreuses familles canadiennes, la réalité est qu'après l'épicerie, le logement et tous les autres besoins, il reste bien peu d'argent pour aider les enfants à participer davantage à la vie communautaire en s'adonnant à des activités parascolaires. Donc, les personnes qui en avaient le plus besoin n'ont pas pu obtenir ce soutien.
Le projet de loi constitue l'un des premiers pas pris par le gouvernement pour répartir plus équitablement les avantages et les programmes parmi les personnes qui en ont le plus besoin. Pour ce faire, il faut supprimer les crédits d'impôt ultraciblés et veiller à ce que l'aide soit dirigée vers les personnes qui en ont besoin, les familles à faible et moyen revenu du Canada.
Je crois que nous convenons tous que le Canada doit investir dans ses enfants. Le gouvernement travaille fort pour donner l'argent à ceux qui en ont le plus besoin par l'entremise de la nouvelle Allocation canadienne pour enfants.
Le régime actuel de prestations pour enfants est compliqué et il n'est pas libre d'impôt ni fondé sur le revenu. Le régime établi par le gouvernement précédent comporte des lacunes et ne répond pas aux demandes de nombreuses familles canadiennes. Encore une fois, il ne vise pas les gens qui en ont le plus besoin.
Le gouvernement s'affairera à donner plus d'argent aux familles canadiennes pour les aider à couvrir les coûts élevés associés à l'éducation de leurs enfants en remplaçant le régime actuel complexe par la nouvelle Allocation canadienne pour enfants. Ce nouveau régime offrira une prestation annuelle maximale de 6 400 $ par enfant de moins de 6 ans, et jusqu'à 5 400 $ par enfant de 6 à 17 ans. Les familles dont le revenu net est inférieur à 30 000 $ recevront la prestation maximale.
Grâce à la mise en oeuvre de l'Allocation canadienne pour enfants, qui est beaucoup mieux ciblée, environ 300 000 enfants sortiront de la pauvreté d'ici 2017. C'est donc 300 000 jeunes Canadiens qui auront de meilleures chances et un meilleur espoir pour l'avenir.
Le gouvernement a aussi pris un engagement clair en vue d'améliorer la vie des aînés. À titre d'élément clé de cet engagement, le gouvernement améliorera la qualité de vie des aînés en renforçant les régimes publics de retraite et en augmentant le financement des infrastructures sociales pour loger les aînés.
Le gouvernement propose de nouveaux investissements considérables pour appuyer les aînés à la retraite. Des prestations accrues feront en sorte que les aînés canadiens puissent vivre une retraite sûre dans la dignité et le confort. Même si le régime de revenu de retraite du Canada permet de réduire l'incidence de la pauvreté chez les aînés du Canada, bon nombre demeurent à risque de vivre dans la pauvreté.
Le budget de 2016 prévoit accroître d'un montant pouvant atteindre 947 $ par année la prestation complémentaire au Supplément de revenu garanti pour les aînés qui vivent seuls et qui sont les plus vulnérables. Cela offrira un soutien aux aînés qui dépendent exclusivement de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti. Les aînés sont de plus en plus nombreux au Canada, et le gouvernement comprend que chaque personne mérite une retraite sûre, abordable et viable pour les années à venir.
Non seulement ces prestations seront offertes à ceux qui en ont le plus besoin, mais le gouvernement a également dit clairement qu'il souhaite que tous les Canadiens soient au courant des avantages fiscaux auxquels ils sont admissibles. Comme le régime fiscal semble impressionnant et intimidant pour bien des Canadiens, le gouvernement veut le rendre plus accessible grâce à une communication améliorée et à des processus de déclaration de revenus simplifiés. En communiquant avec les Canadiens de manière proactive, le gouvernement augmente les chances que ceux-ci connaissent les avantages qu'ils méritent et s'en prévalent.
En réduisant le nombre de feuillets et le nombre de crédits à réclamer, le gouvernement simplifie la déclaration de revenu des Canadiens. Cela reflète une nouvelle approche, une approche qui offre une aide immédiate à ceux qui en ont le plus besoin et qui contribue à mettre tous les Canadiens sur la voie de la croissance.
Le budget de 2016 est un plan ambitieux à long terme qui renforcera le coeur de l'économie canadienne, mais j'aimerais aussi souligner l'engagement envers les anciens combattants qui figure dans le projet de loi d'exécution du budget. Je pense que tous les députés peuvent s'entendre pour dire que le gouvernement a une obligation sacrée envers les anciens combattants, obligation que nous devons respecter dans un esprit de gratitude et de reconnaissance. Nos courageux anciens combattants ont consacré leur vie à la défense de notre grand pays, et ils méritent notre appui indéfectible. C'est pourquoi nous comptons appuyer nos anciens combattants, ceux qui ont tant donné au service de tous les Canadiens. Le budget rétablit l'accès des anciens combattants à des services essentiels en même temps qu'il veille à la sécurité financière à long terme de ceux d'entre eux qui sont handicapés.
Je répète que je suis fier d'appuyer le budget et j'encourage tous les députés à voter en faveur du projet de loi . En investissant dans ceux qui en ont le plus besoin, nous améliorerons considérablement la vie d'un grand nombre de Canadiens. L'aide aux enfants, aux personnes âgées et aux anciens combattants est importante aux yeux de tous les Canadiens.
Par ailleurs, le budget de 2016 contribue clairement à notre prospérité future. Il offre une aide immédiate à ceux qui en ont le plus besoin et jette les bases d'une croissance économique soutenue et inclusive qui sera dans l'intérêt des familles canadiennes pour encore de nombreuses années. Tout le monde est gagnant lorsque les Canadiens ont plus d'argent à mettre de côté, plus d'argent à investir et plus d'argent à dépenser pour faire croître notre économie.
Les investissements que nous faisons dans tous ces domaines critiques sont fantastiques pour tous les Canadiens. J'encourage tous les députés à appuyer le projet de loi .
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Monsieur le Président, le gouvernement a présenté son premier budget et, comme vous l'avez constaté, nous donnons suite aux engagements que nous avons pris envers les Canadiens. Le projet de loi n
o 1 d'exécution du budget est essentiel à la relance de l'économie, au soutien de la classe moyenne et à l'instauration de conditions propices à la croissance à long terme.
Comment réaliserons-nous tout cela? En faisant des investissements majeurs dans les infrastructures — au cours des 10 prochaines années, plus de 60 milliards de dollars seront affectés au transport en commun, à l'infrastructure verte et à l'infrastructure sociale —, en instaurant l'Allocation canadienne pour enfants, en apportant de l'aide aux aînés les plus vulnérables.
Le Canada connaît une situation économique difficile. Nous le savons. Nous savons aussi qu'il sort de 10 ans de croissance économique anémique et nous prenons des mesures pour que les choses changent tout en créant, pour la classe moyenne et tous les autres Canadiens, des possibilités d'emploi, des conditions de logement abordables, de nouveaux endroits où travailler et des centres de réadaptation où jouer. Grâce au budget, nous jetons les bases d'une croissance durable à long terme sans oublier de répondre aux besoins immédiats du pays et de la population.
Conformément à notre engagement, nous investirions dans trois secteurs stratégiques: les transports en commun, l'infrastructure verte et l'infrastructure sociale. Tout le monde ici sait que les investissements dans les infrastructures engendrent des retombées importantes à court, moyen et long termes. Bien planifiés, les investissements dans les infrastructures stimulent la croissance économique, créent des emplois et permettent de laisser un héritage durable aux Canadiens. Les infrastructures constituent la charpente de nos collectivités. Elles les rendent plus agréables à habiter, assurent leur pérennité et en font des endroits où nous voulons vivre, travailler et nous divertir.
Nos investissements dans les infrastructures doivent être faits de manière stratégique et concertée et dans une optique à long terme. Ils doivent être centrés sur des projets qui sont prêts à démarrer, mais qui méritent aussi d'être mis en chantier. Tous les ordres de gouvernement ont un rôle à jouer pour que nous ayons des collectivités et un pays forts.
Le a collaboré avec les partenaires gouvernementaux et les collectivités autochtones ainsi que les principaux intéressés et les associations municipales. Grâce à leur contribution et à leur travail, nous avons un plan d'infrastructure qui répondrait aux besoins du pays, à court terme et à long terme. Dans les volets à court terme de ce plan, il nous faudrait collaborer avec ces partenaires pour réhabiliter, recapitaliser et renouveler avec succès les infrastructures existantes.
En nous employant à réparer nos infrastructures actuelles, nous pourrons remettre en état celles qui existent déjà plutôt que d'attendre encore et de devoir payer plus cher. Consacrer l'argent nécessaire à ces travaux a une importance capitale pour les Canadiens de la classe moyenne, qui pourront ainsi se déplacer plus facilement au pays, trouver des emplois et se bâtir un avenir meilleur. Toutefois, c'est loin d'être la seule mesure que nous avons inscrite au budget pour aider la classe moyenne.
L'Allocation canadienne pour enfants, que j'ai mentionnée tout à l'heure, serait la réorientation la plus importante des politiques sociales du pays depuis une génération. Elle serait beaucoup plus généreuse que la Prestation universelle pour la garde d'enfants, qu'elle vise à remplacer, et elle ferait en sorte que 9 familles canadiennes sur 10 disposent de plus d'argent chaque mois. En moyenne, les familles recevraient 2 300 dollars de plus par année. Ce serait de l'argent de plus à consacrer aux programmes sportifs, aux fournitures scolaires, aux cours de musique et aux visites dans les musées. Contrairement à la Prestation universelle pour la garde d'enfants, la nouvelle Allocation canadienne pour enfants ne sera pas imposable.
Le gouvernement croit fermement que les Canadiens ne devraient pas avoir à payer d'impôt sur les prestations que leur verse l'État pour améliorer la qualité de vie de leurs enfants. L'Allocation canadienne pour enfants serait également plus simple que la Prestation universelle pour la garde d'enfants. Le salmigondis de règles concernant la Prestation universelle pour la garde d'enfants compliquait la tâche de beaucoup trop de familles souhaitant l'obtenir. Maintenant, les familles pourront s'attendre à recevoir un chèque par la poste tous les mois.
Enfin, et surtout, la nouvelle Allocation canadienne pour enfants sera plus équitable que le programme qu'elle remplace. Pourquoi? Parce que, contrairement à la Prestation universelle pour la garde d'enfants, l'allocation est fondée sur les moyens. Elle accordera le montant maximal à ceux qui en ont le plus besoin et elle diminuera graduellement en fonction du revenu, ce qui signifie que le gouvernement n'enverra plus de chèques à des millionnaires. Il pourra plutôt accorder une aide plus importante et grandement nécessaire à ceux qui en ont le plus besoin, pour les aider à bâtir un avenir meilleur pour eux-mêmes et leurs enfants.
Ainsi, une mère seule avec un enfant âgé de moins de six ans qui gagne 30 000 $ par année recevra une prestation annuelle libre d'impôt de 6 400 $, tandis qu'une famille avec deux enfants, dont l'un est âgé de moins de six ans, qui gagne 90 000 $ recevra 5 600 $, ou 2 500 $ de plus qu'en vertu du système actuel.
C'est plus qu'un peu d'argent de poche supplémentaire. C'est donner du pouvoir aux familles de la classe moyenne, stimuler les économies locales et donner aux parents un peu plus de confiance pour planifier l'avenir.
Ce qui est tout aussi important, cependant, c'est ce que prévoient faire les Canadiens dans les dernières années de leur vie. Les aînés ont travaillé toute leur vie, ont lancé des entreprises, élevé des enfants, contribué à leur collectivité et payé des impôts. Le projet de loi prévoit de nouveaux investissements importants pour soutenir les aînés pendant leur retraite.
Le système de revenu de retraite du Canada a permis en général de réduire l'incidence de la pauvreté chez les aînés canadiens au fil du temps, mais certains d'entre eux, en particulier ceux qui vivent seuls, risquent toujours de vivre en situation de faible revenu.
Les aînés vivant seuls sont près de trois fois plus susceptibles de toucher un faible revenu, et ces circonstances me semblent particulièrement injustes. C'est pourquoi, à partir de juillet 2016, le projet de loi aujourd'hui à l'étude augmentera de plus de 947 $ par année la prestation complémentaire du Supplément de revenu garanti pour les plus vulnérables des aînés vivant seuls. Cette mesure aidera les aînés qui sont les plus susceptibles d'éprouver des difficultés financières. Elle fera plus que doubler la prestation complémentaire maximale actuellement offerte et elle améliorera la sécurité financière d'environ 900 000 aînés vivant seuls dans l'ensemble du pays.
Le gouvernement a un plan ambitieux pour soutenir la classe moyenne et les personnes qui travaillent fort pour en faire partie. Tous les députés de mon parti s'emploient à le concrétiser. Avec la présentation du budget de 2016 et du projet de loi d'exécution du budget, nous franchissons une étape de plus pour remplir notre promesse envers les Canadiens, mais nous n'en resterons pas là. Le gouvernement travaillera tous les jours pour améliorer le sort des Canadiens. Nous n'arrêterons jamais de le faire, et nous ne serons pas satisfaits tant que tous les Canadiens n'auront pas les mêmes chances de réussir.
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Monsieur le Président, j'aimerais féliciter ma collègue pour son service militaire.
J'estime important d'entretenir les députés de la Chambre des diverses mesures spécifiques et conséquences générales qu'occasionne le budget fédéral de 2016 en ce qui concerne les anciens combattants de ce pays. Néanmoins, avant d'aborder ces aspects plus spécifiques du budget, notons que je partage l'appréhension générale de mes collègues et des résidants de mon comté, Beauport—Limoilou, quant aux dépenses financières exorbitantes prévues par le gouvernement libéral cette année et pour les années à venir.
Il est évident que le contexte économique canadien actuel ne justifie point que le gouvernement libéral accuse des déficits monétaires importants sur plusieurs années. Malheureusement, il s'adonne à ni plus ni moins que de la distribution d'argent non pas dûment gagné, mais plutôt emprunté.
Qui plus est, ce gouvernement rompt avec plusieurs de ses promesses électorales en à peine quelques mois. Chose surprenante, car il va sans dire que certaines de ces promesses étaient assez structurantes. Il y avait d'abord celle de restreindre tout débordement des dépenses publiques à des déficits de tout au plus 10 milliards de dollars, ce qui a changé. Rappelons que ces dépenses déficitaires étaient supposées servir à des investissements en infrastructure et non à subventionner de nouveaux programmes récurrents.
Ensuite, le gouvernement avait promis de centrer les efforts financiers à venir sur l'atteinte d'un équilibre budgétaire d'ici la fin du mandat, ce qui n'est plus réalisable. Finalement, l'autre déception concerne la promesse d'abaisser le niveau de taxation des petites et moyennes entreprises, créatrices de richesse pour tous, une promesse brisée.
Mis à part ces récriminations, revenons à l'essentiel du propos de mon discours, c'est-à-dire les mesures budgétaires mises en avant afin de répondre aux besoins de nos anciens combattants.
D'emblée, je souhaite préciser que ces mesures ont d'abord été présentées indépendamment du budget fédéral de 2016, et ce, par l'entremise du projet de loi . Ce dernier fut d'ailleurs déposé il y a à peine un mois. Cette mesure législative de la part du gouvernement libéral me semblait alors de bon augure, puisque cela évacuait toute notion de partisanerie en ce qui concerne les enjeux relatifs aux anciens combattants.
Par conséquent, à titre de porte-parole de l'opposition officielle en matière d'anciens combattants, je comptais approuver le projet de loi , et donc voter en sa faveur, afin de contribuer aux actions favorables posées par ce gouvernement pour nos vétérans, et ce, même si, disons-le, certains amendements me semblaient nécessaires pour régler certains problèmes techniques.
C'est également pourquoi j'ai travaillé avec ferveur et conviction à enjoindre mes collègues du caucus conservateur à faire de même, c'est-à-dire voter en faveur du projet de loi , car celui-ci me semblait alors bénéfique dans son ensemble pour l'amélioration du bien-être de nos vétérans.
Toutefois, à l'heure où on se parle, ce projet de loi n'est plus. Il fait dorénavant partie du projet de loi , lequel constitue le budget fédéral de 2016, sous la forme d'une loi omnibus. Ce faisant, puisque je compte m'opposer au budget fédéral de 2016 pour des questions de fond et de forme, et puisque les mesures relatives aux anciens combattants y logent dorénavant sous l'emprise d'une partisanerie de mauvais goût, je porte dorénavant le fardeau de voter de facto contre ces mesures.
Je souhaite dire aux anciens combattants qui m'écoutent que mon appui à leur égard est indéfectible et que mon vote contre le budget ne signifie aucunement que je vote contre les mesures qui leur sont favorables.
Je promets aux vétérans une chose: une franchise froide et brute parfois qui ne daigne pas déplaire, lorsque c'est nécessaire.
C'est pourquoi je vais aujourd'hui exprimer au grand jour ce qui, d'une part, me semble adéquat dans les mesures proposées et ce qui, d'autre part, me semble préoccupant, voire contre-productif dans celles-ci.
Car, oui, l'approche du gouvernement en ce qui concerne les anciens combattants n'est pas parfaite et, oui, il est de mon devoir de porte-parole de l'opposition officielle de faire en sorte que les lacunes importantes soient identifiées.
Identifions alors ensemble ce que sont les mesures mises en avant dans le budget fédéral de 2016 pour les vétérans, celles qui concernent tout particulièrement les prestations financières.
Il est prévu d'accroître le montant maximum de l'indemnité de validité, d'élargir l'accès aux tranches supérieures de l'allocation pour déficience permanente et d'augmenter le bénéfice de l'allocation pour perte de revenus.
Une observation vient immédiatement à l'esprit en ce qui concerne la volonté politique et, dans ce cas-ci, législative du gouvernement libéral de mettre en avant la bonification de ces allocations et avantages.
En effet, celles-ci s'inscrivent dans une approche déjà tracée par le Parti conservateur du Canada depuis 2006, une approche qui consiste à améliorer de façon constante les prestations financières auxquelles ont droit les vétérans en vertu de la Nouvelle Charte des anciens combattants. Cette dernière doit être interprétée et amendée à travers le prisme philosophique de l'arbre vivant, lequel prévoit l'évolution interprétative et législative de nos textes de loi.
C'est pourquoi, dans les dernières années, nous, les conservateurs, en concordance avec cette approche philosophique, avons mis en avant diverses modifications et nouvelles mesures relatives à cette Charte et ayant une incidence positive sur les vétérans. Parmi elles, on trouve l'amélioration de l'allocation pour défiance permanente, la nouvelle allocation de sécurité du revenu de retraite, la nouvelle allocation de secours pour les aidants familiaux et aussi la nouvelle indemnité pour blessures graves.
Tout comme nous, les libéraux s'affairent à rajouter des bénéfices et des allocations à la Charte, en d'autres mots à augmenter les prestations financières ici et là, selon les besoins évolutifs de nos vétérans.
Cela est de toute évidence louable. Toutefois, quelques problèmes criants émanent, selon moi, de la priorité faite par le de poursuivre dans cette voie. En effet, les bonifications dans le budget fédéral de 2016 ne s'attaquent pas aux enjeux les plus urgents dont me font part les vétérans à titre individuel.
En ce qui concerne l'indemnité d'invalidité, l'augmentation rétroactive du seuil maximum exploite des ressources financières considérables, environ 3,7 milliards de dollars qui auraient pu être utilisés à meilleur escient. Par exemple, on aurait pu les utiliser pour bonifier l'aide destinée aux membres de la famille d'un vétéran qui souffre, pour augmenter les services en santé mentale et aussi, et surtout, pour mettre en oeuvre une approche complètement renouvelée en ce qui concerne la transition de la vie militaire à la vie civile et les services bureaucratiques rendus à nos vétérans.
Relativement à ces questions de transition et de services, je crois très sincèrement que nous sommes actuellement à la croisée des chemins en ce qui concerne nos anciens combattants et l'aide qu'on souhaite leur accorder.
Soit que l'on continue à augmenter les bénéfices, puisque cela est la chose la plus facile à faire, soit que l'on attaque le noeud gordien à la base du problème que vivent les anciens combattants dans leur vie de tous les jours. Il s'agit du deuxième combat de leur vie, celui qu'ils doivent livrer chaque jour afin d'obtenir de l'aide et une simple écoute auprès du ministère des Anciens combattants du Canada, lequel, malheureusement, fait trop souvent preuve de rigidité bureaucratique, systématique et calculée.
Le ministre dit vouloir aider les vétérans et c'est bien. Il faut alors qu'il mette fin une fois pour toutes à la bureaucratie parfois abusive du ministère, et qui est empreinte d'un état structurel trop souvent réfractaire aux demandes et aux besoins des anciens combattants.
Prenons acte d'une réalité indéniable: nos anciens combattants ont souffert au front, et ils en reviennent souvent avec des problèmes occasionnant des troubles de santé mentale ou des conditions physiques exécrables. Ces hommes et femmes en uniforme n'ont pas seulement fait des sacrifices d'ordre personnel, ils ont plus que tout consacré leur vie à la sauvegarde du drapeau canadien et ce, par l'entremise d'une défense assumée de nos principes politiques, lesquels vacillent de temps à autre ici même à la Chambre.
C'est pourquoi, pour ceux d'entre eux qui sont forcés de quitter les Forces armées canadiennes pour des raisons médicales, le sentiment en est un, plus souvent qu'autrement, d'amertume, de trahison et de perte de solidarité de la patrie envers leur engagement, et au bout du compte, de leur propre personne.
Le mouvement actuel des anciens combattants comprend une multitude de groupes et de revendications qui traitent souvent de l'augmentation des prestations financières.
Je crois profondément que derrière ces revendications financières, il y a une autre revendication résultant de blessures nettement plus profondes et nécessitant une aide systémique qui va bien au-delà de tout montant d'argent particulier.
Les anciens combattants veulent que l'instance institutionnelle qui leur est vouée, en l'occurrence Anciens Combattants Canada, les respecte. Ce ministère, qui agit à titre de premier acteur auprès de nos vétérans dans le besoin, doit effectuer des changements en profondeur à son approche administrative et à sa culture constitutive. Cela doit se faire de façon pratique, et non seulement dans le cadre d'énoncés sans signification réelle.
Je crois que le doit enclencher une révision complète de la culture administrative de son ministère. Cette révision doit comprendre, entre autres, un examen de la conduite des fonctionnaires, ainsi que des règlements et des structures qui déterminent la pratique de tous les jours de ces fonctionnaires et, finalement, qui déterminent le genre et la nature des services rendus à nos vétérans.
Le ministre doit briser le statu quo. Voilà la vraie tâche qui lui incombe.
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Monsieur le Président, avant de débuter, il y a une fête très importante ce dimanche, et c'est la fête des Mères. Je profite de cette occasion pour souhaiter bonne fête à toutes les mamans du monde et, plus particulièrement, à ma maman, à ma belle-maman ainsi qu'à mon épouse pour les deux belles filles qu'elle nous a données.
C'est avec plaisir que je me lève pour parler aujourd'hui de la et de son importance pour contribuer à revitaliser l'économie et à soutenir davantage les Canadiennes et les Canadiens de la classe moyenne.
Ce projet de loi, la , nous permet de franchir une étape très importante en vue d'assurer la prospérité à long terme des Canadiens, et notre gouvernement est fier de le parrainer.
Avec le budget de 2016, le gouvernement du Canada fait un pas essentiel pour assurer la croissance de la classe moyenne et revitaliser l'économie canadienne.
En effet, le budget de 2016 fait passer les gens en premier et procure l'aide immédiate dont les Canadiennes et les Canadiens ont besoin dès maintenant, et non pas dans 10 ans.
Le budget témoigne d'une nouvelle approche pour le gouvernement, une approche qui procure une aide immédiate à ceux qui en ont le plus besoin et qui ouvre la voie à une croissance dont bénéficieront tous les Canadiens et Canadiennes.
Le budget de 2016 est un plan ambitieux à long terme qui vise à renforcer le coeur de l'économie canadienne, soit la classe moyenne. Avec ce budget, le gouvernement du Canada investit pour les années et les décennies à venir. Nous investissons pour nos enfants et nos petits-enfants afin qu'ils puissent hériter d'un Canada plus prospère, plein d'espoir et d'optimisme.
Grâce à des investissements judicieux et à son souci de l'équité, le gouvernement fera en sorte que le meilleur soit encore à venir pour le Canada. Les meilleurs jours du Canada sont devant nous.
Nous avons mis en oeuvre la nouvelle Allocation canadienne pour enfants dans le budget de 2016. Cette allocation vise à aider les parents à mieux soutenir ce qu'ils ont de plus précieux, soit leurs enfants. L'Allocation canadienne pour enfants est plus simple, plus généreuse et libre d'impôt. Elle est aussi mieux ciblée que les prestations actuelles pour aider ceux qui en ont le plus besoin. Elle aidera à sortir des centaines de milliers d'enfants de la pauvreté.
Une fois ce projet de loi adopté, les familles qui ont des enfants âgés de moins de 18 ans recevront une prestation annuelle maximale de 6 400 $ par enfant âgé de moins de 6 ans et de 5 400 $ par enfant âgé de 6 à 17 ans, et ce, à compter du mois de juillet prochain. Neuf familles sur dix recevront plus d'argent qu'à l'heure actuelle. L'allocation aidera les parents à assumer les coûts élevés associés à l'éducation de leurs enfants.
En appuyant le projet de loi d'exécution du budget, les députés apporteront un soutien direct aux parents canadiens et ils les aideront à épargner pour l'avenir de leurs enfants. Au coeur de notre plan se trouve l'idée que, lorsque l'économie est à l'oeuvre pour la classe moyenne, le pays est à l'oeuvre pour tout le monde.
Toutefois, un facteur tout aussi important est ce que les Canadiens peuvent espérer pour leurs vieux jours. Nos aînés ont travaillé fort toute leur vie. Ils ont démarré des entreprises, élevé des enfants, contribué à leur collectivité et payé leurs impôts et leurs taxes.
La prévoit de nouveaux investissements considérables afin de soutenir les aînés au moment de leur retraite. Le système de revenu de retraite du Canada est généralement parvenu à réduire l'incidence de la pauvreté chez les aînés canadiens au fil du temps. Cependant, certains aînés courent toujours un risque important de vivre avec un revenu faible, particulièrement les aînés vivant seuls.
La compassion exprimée par le Canada devrait être jugée par la façon dont le pays traite les membres les plus vulnérables de la société. Dans cette optique, un élément essentiel consiste à aider nos aînés à prendre leur retraite dans le confort et la dignité.
Ce budget aidera les aînés à prendre une retraite confortable et dans la dignité en prévoyant de nouveaux investissements importants qui les soutiendront pendant leur retraite. L'adoption de ce projet de loi permettra d'abroger les dispositions prévues dans la Loi sur la sécurité de la vieillesse qui font passer l'âge d'admissibilité aux prestations de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti de 65 ans à 67 ans.
Des voix: Bravo!